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sommaire - Hachette

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2 Insérer et commenter des exemples<br />

1. Thèse : première phrase de l’ébauche de partie.<br />

2. Chaque paragraphe qui suit = un argument au service<br />

de la thèse.<br />

3. 1 er argument (fondement autobiographique) :<br />

– description des éléments de l’usine, du travail des<br />

ouvriers : L.-F. Céline, Voyage au bout de la nuit ;<br />

– précisions sur les répétitions des mouvements et des<br />

bruits : F. Bon, Sortie d’usine ;<br />

– un traumatisme familial lié à la Shoah : P. Grimbert,<br />

Un secret.<br />

2 e argument (utilisation d’éléments réels) :<br />

– l’histoire d’Orphée et Eurydice, l’opéra de Gluck :<br />

A. Camus, La Peste ;<br />

– les enquêtes de police : Fred Vargas, Pars vite et<br />

reviens tard ;<br />

– des récits de témoins sur la Première Guerre mondiale<br />

(front et arrière) : P. Claudel, Les Âmes grises.<br />

3 e argument (documents attestés, même pour ce que<br />

l’auteur ne connaît pas personnellement) :<br />

– les symptômes cliniques de la peste : A. Camus, La<br />

Peste ;<br />

– des connaissances historiques sur les épidémies de<br />

peste : Fred Vargas, Pars vite et reviens tard.<br />

4. Que le récit soit autobiographique ou complètement<br />

fictif, il doit, pour être compris des lecteurs,<br />

s’appuyer sur la réalité.<br />

De nombreux romans ont en effet un fondement<br />

autobiographique : le narrateur, quelques personnages,<br />

des lieux sont reconnaissables. Dans son<br />

roman Voyage au bout de la nuit (1932), Louis-<br />

Ferdinand Céline utilise ses expériences personnelles<br />

pour brosser le tableau d’une usine. Il exprime le<br />

sentiment de la perte de toute liberté, voire de toute<br />

humanité, dans une description qui contient cette<br />

proposition « On en devenait machine aussi soimême<br />

». Nous retrouvons cette chosification dans<br />

un autre texte en partie autobiographique, le récit<br />

de François Bon intitulé Sortie d’usine (1982).<br />

Mais, même quand l’auteur n’a rien vécu se rapprochant<br />

de ce qu’il raconte, il utilise des éléments réels :<br />

un nom, un visage, le son d’une voix, un dialogue<br />

entendu dans un café ou dans un train. Par exemple,<br />

les récits de Philippe Claudel sont imprégnés de l’ambiance<br />

de la campagne lorraine. Il évoque la Première<br />

Guerre mondiale dans Les Âmes grises (2003), mais<br />

vue de l’arrière. Il utilise alors les récits des villageois<br />

de cette époque et de leurs descendants pour brosser<br />

le tableau de l’arrivée des premiers blessés…<br />

De même, l’auteur utilise souvent des documents<br />

attestés pour décrire une ville, une période ou un<br />

272<br />

pays qu’il ne connaît pas personnellement. Ainsi,<br />

Fred Vargas écrit des romans policiers, mais c’est<br />

aussi une historienne, et elle utilise ses connaissances<br />

pour évoquer un assassin qui fait croire<br />

que la peste sévit à Paris dans Pars vite et reviens<br />

tard (2001). Un des personnages évoque les divers<br />

symptômes de la peste tels qu’ils sont décrits dans<br />

les textes médiévaux.<br />

3 Enrichir une partie de commentaire<br />

1. Partie I. Cette tirade argumentative est un réquisitoire.<br />

1er § : la présence forte du locuteur.<br />

2e § : l’art de la maxime.<br />

Partie II. Une argumentation construite avec rigueur<br />

1er § : la progression de l’argumentation.<br />

2e § : la référence à des valeurs comme l’honneur<br />

et la fidélité.<br />

2. Partie I. Cette tirade argumentative est un réquisitoire.<br />

1er § : « Mais ne vous gâtez pas sur l’exemple d’autrui.<br />

/ Gardez-vous d’imiter ces coquettes vilaines »<br />

(v. 24-25) ; « C’est mon honneur, Agnès, que je<br />

vous abandonne » (v. 30) ; « Ce que je vous dis là »<br />

(v. 35)…<br />

2e § : « Le mariage, Agnès, n’est pas un badinage »<br />

(v. 1) ; « L’une en tout est soumise à l’autre qui<br />

gouverne » (v. 10)…<br />

Partie II. Une argumentation construite avec rigueur<br />

1er § : étapes du texte pour mettre en valeur cette<br />

progression :<br />

– vers 1-4 : thèse d’Arnolphe, l’importance du<br />

mariage ;<br />

– vers 5-24 : la supériorité de l’homme sur la femme ;<br />

– vers 25-34 : l’importance de la fidélité ;<br />

– vers 35-44 : les menaces si Agnès ne respecte pas<br />

le mariage.<br />

2e § : « austères devoirs » (v. 2) ; « la docilité »<br />

(v. 15) ; « Et de l’obéissance, et de l’humilité »<br />

(v. 16)…<br />

3. Proposition de rédaction du début du commentaire :<br />

La tirade d’Arnolphe est un réquisitoire particulièrement<br />

puissant.<br />

Tout d’abord, la réplique théâtrale implique la présence<br />

du locuteur dans l’argumentation. Celle-ci se<br />

manifeste d’abord par l’interpellation de son interlocutrice,<br />

« Agnès » (v. 1, 30), rappelant ainsi vivement<br />

qu’il s’adresse à elle de façon personnelle. Ensuite,<br />

Arnolphe utilise des verbes à l’impératif pour donner<br />

des ordres précis mais atténués, sous la forme de<br />

conseils appropriés et attentifs, à celle qui doit être sa<br />

future épouse : « ne vous gâtez pas » (v. 24), « Gardez-vous<br />

» (v. 25), « Songez » (v. 29). Ces verbes

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