sommaire - Hachette
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Troisième phrase : exemple sans citation.<br />
Quatrième phrase : exemple.<br />
Cinquième phrase : commentaire de cet exemple.<br />
Sixième phrase : suite de l’argument.<br />
Septième phrase : reprise précise de l’exemple avec<br />
citations.<br />
2. Les deux premières phrases sont réussies parce<br />
qu’elles sont précises et que les citations sont commentées,<br />
elles font progresser l’analyse ≠ troisième phrase<br />
sans précision, et l’impression que la quatrième phrase<br />
dépend de la sixième => problème de structure.<br />
3. La répétition constante du prénom Thérèse, l’emploi<br />
d’etc. en guise de relevé précis et le manque de<br />
liens logiques au sein du paragraphe (insertion des<br />
exemples) = trois travers de ce paragraphe.<br />
4. Les points de vue externe et interne se succèdent<br />
dans ce passage. Au début, la répétition du pronom<br />
personnel indéfini « on » montre que le narrateur<br />
donne une opinion générale, extérieure aux personnages.<br />
Il multiplie aussi les modalisations ; ainsi la<br />
focalisation zéro permet-elle de donner des informations<br />
sur les caractères des personnages, comme<br />
quand le récit montre « Laurent, autant qu’il pouvait<br />
aimer, en égoïste satisfait ». Le troisième paragraphe<br />
est, quant à lui, centré sur Thérèse : le narrateur y<br />
utilise la focalisation interne pour révéler l’opposition<br />
entre l’extérieur « immobile » et « paisible » et<br />
l’intérieur passionné de la jeune femme, « Et c’était<br />
là, à deux pas, derrière cette mince cloison, qu’elle<br />
recevait un homme ; c’était là qu’elle se vautrait<br />
dans les âpretés de l’adultère ». Le vocabulaire<br />
employé évoque alors la force de la passion que<br />
ressent Thérèse : « sauvages, volupté, échevelée,<br />
passion folle, une impudence si triomphante », des<br />
termes constituant le champ lexical de la luxure.<br />
7 Rédiger une analyse de corpus<br />
1. En quoi ces textes sont-ils comiques ?<br />
2. Exemples : comique de caractère des personnages<br />
d’Arnolphe dans L’École des femmes, d’Alceste<br />
dans Le Misanthrope et de Cnémon dans Le Bourru ;<br />
comique de situation dans Lysistrata, dans L’Avare et<br />
L’Aululaire ; comique de mots et de gestes dans L’Avare<br />
et L’Aululaire.<br />
3. Les quatre types de comique sont plus ou moins combinés<br />
à l’intérieur de chaque passage théâtral proposé,<br />
avec une prédominance des comiques de mots et de<br />
caractère.<br />
4. Le comique de mots est particulièrement utilisé<br />
dans les pièces de Molière, L’Avare et de Plaute,<br />
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L’Aululaire. Dans les deux passages comiques, un<br />
vieillard avare évoque son argent. Chez Molière,<br />
Harpagon vient de se faire voler et le monologue<br />
montre un personnage devenu fou de douleur.<br />
L’utilisation du registre pathétique, « Hélas ! mon<br />
pauvre argent… » confinant au tragique comme le<br />
montrent les propositions suivantes : « on m’a privé<br />
de toi…, tout est fini pour moi…, il m’est impossible<br />
de vivre », fait paradoxalement rire le spectateur qui<br />
trouve cette lamentation exagérée et inutile.<br />
8 Rédiger un paragraphe<br />
de commentaire<br />
1. Par quels moyens Voltaire rend-il compte d’une réalité<br />
qu’il critique ?<br />
2. Arguments :<br />
– ignorance d’un personnage : ce gouverneur, qui était<br />
un homme du bel air, et qui ne savait rien, ne put rien<br />
enseigner à son pupille (l. 1-3) ;<br />
– flatterie de l’auteur qui a des résultats immédiats :<br />
Madame, à ce discours, embrassa le gracieux ignorant,<br />
et lui dit : « On voit bien, monsieur, que vous<br />
êtes l’homme du monde le plus savant ; mon fils vous<br />
devra toute son éducation. » (l. 36-38) ;<br />
– bêtise des parents qui approuvent quelque chose<br />
qu’ils ne comprennent pas : Monsieur et madame<br />
n’entendaient pas trop ce que le gouverneur voulait<br />
dire ; mais ils furent entièrement de son avis (l. 53-54).<br />
3. Le narrateur a un regard moqueur et ironique sur<br />
chacun des protagonistes de ce dîner. Les parents,<br />
marchands devenus riches et anoblis, sont particulièrement<br />
visés. Ainsi, l’auteur a déclaré que<br />
le jeune marquis doit apprendre à « être aimable<br />
[…] ; et, s’il sait les moyens de plaire, il saura tout :<br />
c’est un art qu’il apprendra chez madame sa mère<br />
sans que ni l’un ni l’autre se donnent la moindre<br />
peine ». Le narrateur montre une mère incapable<br />
de comprendre cette évidente flatterie et qui répond<br />
de la parole et du geste : « Madame, à ce discours,<br />
embrassa le gracieux ignorant, et lui dit : On voit<br />
bien, monsieur, que vous êtes l’homme du monde<br />
le plus savant ; mon fils vous devra toute son éducation<br />
». L’expression « gracieux ignorant » est un<br />
commentaire du narrateur et elle corrobore la vision<br />
ironique de cet épisode. De même, l’opposition entre<br />
le refus d’enseigner quoi que ce soit à l’enfant et<br />
la fin de la phrase fait sourire le lecteur. Enfin, la<br />
dernière phrase du passage, « Monsieur et madame<br />
n’entendaient pas trop ce que le gouverneur voulait<br />
dire ; mais ils furent entièrement de son avis »,<br />
réunit les deux parents dans une ignorance qu’ils