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Fiche méthode 4 Objectif : Savoir analyser un texte à partir d’une problématique. Exercices d'entraînement ➜ p. 471 oBserVer 1 Étudier des questions 1. a. Dans quelle mesure ce texte est-il représentatif de l’écriture réaliste ? b. Pourquoi peut-on dire que ce texte est un apologue ? c. Quels éléments inscrivent ce texte dans le cadre de la littérature engagée ? d. Qu’est-ce qui rend ce texte particulièrement comique ? 2. a. Les origines et la définition du terme réalisme. b. Définition des caractéristiques de l’apologue. c. Le contexte socio-historique du texte concerné et définition de la notion de littérature engagée. d. Les caractéristiques du registre comique. S’initier à l’exposé de lecture analytique ➜ Livre de l’élève, p. 468 3. a. Le roman et la nouvelle au xix e siècle : réalisme et naturalisme. b. et c. Genres et formes de l’argumentation : xvii e et xviii e siècles. d. La tragédie et la comédie au xvii e siècle : le classicisme. 2 Élaborer une question et un plan de lecture analytique 1. Conseil : quand on lit un texte en vue d’une lecture analytique, il faut s’assurer qu’on en a saisi le vocabulaire et la structure (progression). 2. a. Pourquoi peut-on dire que ce texte est un apologue ? b. De quelle manière la thèse de ce texte est-elle transmise ? 3. Plan pour la problématique a. : Axe I. Un récit apparemment anecdotique : la dent d’or a. Un cadre réaliste et historiquement situé. b. Le récit d’un événement singulier. Axe II. Un apologue critiquant les faux savants a. La présence récurrente du narrateur. b. La morale explicite. 4. Axe I. Un récit apparemment anecdotique : la dent d’or a. Un cadre réaliste et historiquement situé. Repères spatio-temporels précis : « En 1593 » et « Silésie » (l. 9), « Helmstad » (l. 11), etc. Noms de savants => effet de réel : « Hostius » (l. 11), « Rullandus » (l. 16, 17, 18), « Ingolsteterus » (l. 17). b. Le récit d’un événement singulier. Récit qui s’ouvre sur une antithèse (l. 7) : « malheur » ≠ « plaisamment » => élément surprenant attendu. Récit au passé simple ≠ temps du 1 er § : généralités (présent, futur, etc.). Axe II. Un apologue critiquant les faux savants a. La présence récurrente du narrateur. Narrateur impliqué : pronoms personnels « Je » (l. 24) et « nous » inclusif (l. 1, 3, 5…), impératif injonctif « Figurez-vous » (l. 14) => propos affermi, captation du lecteur. b. La morale explicite. Leçon encadrant le récit : « Assurons-nous bien du fait, avant que de nous inquiéter de la cause » (l. 3), dernière phrase (l. 27-29) => structure propre à l’apologue : récit et leçon. 3 Introduire une lecture analytique 1. a. « Le lac » = poème élégiaque d’Alphonse de Lamartine, recueil Méditations poétiques publié en 1820. Thèmes = amour et déploration de l’être aimé, lieu évocateur (lac du Bourget). b. Amour = Julie Charles, maîtresse décédée lors du retour du poète sur les rives du lac => nostalgie romantique. 2. Axe I. Une nature mélancolique (personnification de la nature). Axe II. Une nature qui sert de cadre à une élégie (sur l’amour et le temps qui passe). 3. Proposition d’introduction : L’amour est le thème essentiel de la poésie romantique. « Le lac » d’Alphonse de Lamartine, extrait des 265
Méditations poétiques, recueil publié en 1820, est l’un des chefs-d’œuvre de ce mouvement littéraire, exalté, en communion avec la nature. Le poème s’adresse à une femme aimée du poète, Julie Charles, femme qu’il était censé retrouver sur les rives du lac du Bourget, dans les Alpes. Celle-ci ne pouvant venir au rendez-vous, Lamartine se livre à une rêverie teintée de lyrisme romantique. Nous envisagerons précisément la manière dont le poète évoque le sentiment amoureux, en étudiant tout d’abord l’évocation d’une nature personnifiée, mélancolique, avant d’analyser la manière dont le texte relève de l’élégie, genre poétique d’origine antique, marqué par un ton plaintif sur l’amour et le temps qui passe. 4 Conclure une lecture analytique 1. Notre étude a permis de mettre en lumière plusieurs dimensions essentielles de ce passage de conte philosophique et de montrer ainsi que Voltaire se livre à une critique farouche de l’esclavage, en mettant en scène le nègre de Surinam de manière pathétique, mais aussi en dénonçant l’inhumanité du système esclavagiste, tout cela dans le but de conduire le lecteur à réfléchir à la situation et à en percevoir la cruauté évidente. 2. Cette dénonciation est l’un des aspects importants des combats philosophes des Lumières. Montesquieu, lui aussi, s’y est livré avec tout autant d’ironie, dans un chapitre de son essai De l’esprit des lois, extrait communément intitulé « De l’esclavage des nègres ». L’on peut alors se demander quel genre littéraire est le plus efficace : l’essai ou le conte philosophique ? 5 Inventer des questions 1. Bien retenir les caractéristiques de chacun des deux apologues et les repérer déjà à la lecture. 2. Texte 1 : La Fontaine, « La Cigale et la Fourmi » – Comment le fabuliste transmet-il sa morale ? – Quelles caractéristiques de la fable retrouvez-vous bien dans ce texte ? Texte 2 : T. Corbière, « Le Poète et la Cigale » – Ce poème est-il une fable ? Justifiez. – Dans quelle mesure ce poème est-il parodique ? Texte 3 : La Fontaine, « Le Loup et les Bergers » – En quoi cette fable instruit-elle de façon plaisante ? – Comment le récit permet-il d’éclairer la morale du fabuliste ? Texte 4 : Plutarque, « Le banquet des sept sages » – S’agit-il d’une fable ou d’une parabole ? Pour quelles raisons ? 266 – Pourquoi peut-on dire que ce texte est un apologue ? Texte 5 : Fontenelle, Histoire des oracles – Quelles caractéristiques de l’apologue retrouvezvous ici ? – Comment l’argumentation est-elle organisée ? Texte 6 : Lessing, Nathan le Sage – Quelle est l’originalité de cette histoire ? – En quoi ce texte constitue-t-il une parabole ? 3. Texte 1 : La Fontaine, « La Cigale et la Fourmi ». Quelles caractéristiques de la fable retrouvez-vous bien dans ce texte ? Axe I. Une fable traditionnelle a. Présence d’animaux. b. Récit anecdotique. Axe II. La portée morale a. Une fourmi moralisatrice. b. Une morale à interpréter. Axe III. Le respect du principe latin, « docere et placere » a. Un récit distrayant. b. Une manière d’enseigner aux hommes. Pratiquer l’oral 6 Présenter une lecture analytique 1. Sujet choisi : Peut-on encore parler d’une scène comique ? Pourquoi ? 2. Introduction : – pièce de Molière écrite en 1666, période sombre de sa carrière où le comique se fait plus grinçant ; – extrait de la scène d’exposition : les amis Alceste et Philinte se disputent ; – problématique : peut-on encore parler d’une scène comique ? Pourquoi ? Plan : Axe I. Une vision très sombre de la société a. Alceste, le misanthrope Présentation de son caractère : « Tous les hommes me sont à tel point odieux » (v. 10) => personnage peu amusant, agressif et violent. b. Philinte, l’homme de cour Reproches faits à Alceste : « un si grand courroux… Vous tourne en ridicule auprès de bien des gens » (v. 6-7) => personnage en contrepoint qui souligne les excès d’Alceste. Axe II. Une vision reposant toutefois sur des procédés comiques a. Comique de caractère Alceste = personnage caricatural et qui a du monde une vision réductrice (v. 18-19)
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Objectif : Savoir analyser un texte à partir d’une problématique.<br />
Exercices d'entraînement<br />
➜ p. 471<br />
oBserVer<br />
1 Étudier des questions<br />
1. a. Dans quelle mesure ce texte est-il représentatif de<br />
l’écriture réaliste ?<br />
b. Pourquoi peut-on dire que ce texte est un apologue ?<br />
c. Quels éléments inscrivent ce texte dans le cadre de la<br />
littérature engagée ?<br />
d. Qu’est-ce qui rend ce texte particulièrement<br />
comique ?<br />
2. a. Les origines et la définition du terme réalisme.<br />
b. Définition des caractéristiques de l’apologue.<br />
c. Le contexte socio-historique du texte concerné et<br />
définition de la notion de littérature engagée.<br />
d. Les caractéristiques du registre comique.<br />
S’initier à l’exposé de lecture analytique<br />
➜ Livre de l’élève, p. 468<br />
3. a. Le roman et la nouvelle au xix e siècle : réalisme et<br />
naturalisme.<br />
b. et c. Genres et formes de l’argumentation : xvii e et<br />
xviii e siècles.<br />
d. La tragédie et la comédie au xvii e siècle : le classicisme.<br />
2 Élaborer une question<br />
et un plan de lecture analytique<br />
1. Conseil : quand on lit un texte en vue d’une lecture<br />
analytique, il faut s’assurer qu’on en a saisi le vocabulaire<br />
et la structure (progression).<br />
2. a. Pourquoi peut-on dire que ce texte est un apologue<br />
?<br />
b. De quelle manière la thèse de ce texte est-elle transmise<br />
?<br />
3. Plan pour la problématique a. :<br />
Axe I. Un récit apparemment anecdotique : la dent<br />
d’or<br />
a. Un cadre réaliste et historiquement situé.<br />
b. Le récit d’un événement singulier.<br />
Axe II. Un apologue critiquant les faux savants<br />
a. La présence récurrente du narrateur.<br />
b. La morale explicite.<br />
4. Axe I. Un récit apparemment anecdotique : la<br />
dent d’or<br />
a. Un cadre réaliste et historiquement situé.<br />
Repères spatio-temporels précis : « En 1593 » et<br />
« Silésie » (l. 9), « Helmstad » (l. 11), etc.<br />
Noms de savants => effet de réel : « Hostius »<br />
(l. 11), « Rullandus » (l. 16, 17, 18), « Ingolsteterus<br />
» (l. 17).<br />
b. Le récit d’un événement singulier.<br />
Récit qui s’ouvre sur une antithèse (l. 7) : « malheur<br />
» ≠ « plaisamment » => élément surprenant<br />
attendu.<br />
Récit au passé simple ≠ temps du 1 er § : généralités<br />
(présent, futur, etc.).<br />
Axe II. Un apologue critiquant les faux savants<br />
a. La présence récurrente du narrateur.<br />
Narrateur impliqué : pronoms personnels « Je »<br />
(l. 24) et « nous » inclusif (l. 1, 3, 5…), impératif<br />
injonctif « Figurez-vous » (l. 14) => propos affermi,<br />
captation du lecteur.<br />
b. La morale explicite.<br />
Leçon encadrant le récit : « Assurons-nous bien du<br />
fait, avant que de nous inquiéter de la cause » (l. 3),<br />
dernière phrase (l. 27-29) => structure propre à<br />
l’apologue : récit et leçon.<br />
3 Introduire une lecture analytique<br />
1. a. « Le lac » = poème élégiaque d’Alphonse de<br />
Lamartine, recueil Méditations poétiques publié en<br />
1820.<br />
Thèmes = amour et déploration de l’être aimé, lieu<br />
évocateur (lac du Bourget).<br />
b. Amour = Julie Charles, maîtresse décédée lors<br />
du retour du poète sur les rives du lac => nostalgie<br />
romantique.<br />
2. Axe I. Une nature mélancolique (personnification<br />
de la nature).<br />
Axe II. Une nature qui sert de cadre à une élégie (sur<br />
l’amour et le temps qui passe).<br />
3. Proposition d’introduction :<br />
L’amour est le thème essentiel de la poésie romantique.<br />
« Le lac » d’Alphonse de Lamartine, extrait des<br />
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