sommaire - Hachette

Fiche
méthode 3
256
Lire pour apprendre
➜ Livre de l’élève, p. 453
Objectif : Savoir lire de manière autonome pour enrichir
son travail en classe et sa culture personnelle.
Exercices d'entraînement
➜ p. 455
1 Choisir ses lectures cursives
Lectures cursives retenues :
P. de Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard (1730)
= pièce qui hérite de Molière en réutilisant des procédés
propres à la comédie classique.
E. Labiche, Le Voyage de Monsieur Perrichon (1860) =
vaudeville qui s’inspire de la farce moliéresque.
E. Ionesco, La Cantatrice chauve (1950) = évolution
extrême de la comédie classique qui mêle dans une
même pièce des procédés comiques classiques et des
accents tragiques.
Lectures cursives non retenues :
Plaute, Le Soldat fanfaron = pièce antérieure à Molière
alors que le thème de la séquence envisage les héritiers
de Molière.
P. Corneille, Cinna = pièce contemporaine de Molière,
non inspirée par lui et pièce tragique.
2 Distinguer les types de documents
É. Zola, Au bonheur des dames,
A. Sauvageot, Figures de publicité, figures du monde
1. Texte A = extrait de roman : temps du récit (imparfait)
et personnage fictif, Octave Mouret.
Texte B = essai : emploi du présent, de on, 3e personne
qui inclut l’auteur et type explicatif.
2. Thème : publicité.
Information qui vise à éclairer le lecteur et le mettre en
garde contre la séduction publicitaire :
– texte A : la femme est sans force contre la réclame
(l. 7, 8) ;
– texte B : La publicité délaisse… de plus en plus son
rôle d’information au profit de la fonction du rêve
(l. 5-7).
3. Complémentarité :
– par le genre : le texte A est une illustration du texte B ;
– par la période d’écriture : l’association des deux
textes souligne que la publicité utilise des procédés
différents d’un siècle à l’autre, l’agression visuelle chez
Zola et le rêve chez A. Sauvageot, mais dans un même
but : attirer le client et le faire acheter.
3 Sélectionner des informations
G. de Maupassant, Pierre et Jean
Informations sur le réalisme :
– Rien que la vérité et toute la vérité (l. 4) = mot d’ordre
des réalistes qui prétendent rendre compte de manière
absolue de la réalité ;
– ils devront souvent corriger les événements au profit
de la vraisemblance et au détriment de la vérité car
« Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable »
(l. 6-9) = 1re restriction : le réaliste ne peut pas se servir
de tout ce qui l’entoure car certains faits réels sont trop
incroyables pour paraître vrais ;
– le réaliste doit donner la vision plus complète,
plus saisissante, plus probante que la réalité même
(l. 12-13) de la vie = il doit rendre les faits réels plus
frappants que les simples faits banals ;
– Raconter tout serait impossible (l. 14), Un choix
s’impose donc (l. 18) = 2e restriction : la réalité ne peut
jamais être rendue dans sa totalité => choix dépendant
de la vision personnelle de l’auteur qui écrit en fonction
de ce qu’il sélectionne ≠ simple retranscription ;
– L’art, au contraire, consiste à user de précautions
et de préparations […] pour produire la sensation
profonde de la vérité spéciale qu’on veut montrer
(l. 21-28) = 3e restriction : pour frapper l’esprit du lecteur
et l’intéresser, il faut retravailler la matière réelle
pour la rendre plus saisissante ;
– Faire vrai consiste donc à donner l’illusion complète
du vrai (l. 29-30) = thèse.
=> l’artiste réaliste ne retransmet pas exactement la
réalité, il la stylise pour la rendre plus frappante.
4 Faire des lectures complémentaires
1. ➜ repères historiques, p. 26 (contexte historique et
culturel)
Synthèses sur la modernité surréaliste ➜ p. 255, 256 :
l’engagement des poètes surréalistes dans le Parti
communiste et la Résistance.
L. Aragon, La Diane française, « La rose et le réséda »
➜ p. 212 : célébration de l’union patriotique sous
l’égide de la Résistance.