sommaire - Hachette
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d. Quelle critique est formulée ? Justifiez en analysant<br />
des exemples précis.<br />
2. a. Louis XIV est présenté dans ce texte comme<br />
un personnage orgueilleux qui aime le luxe comme<br />
le soulignent les termes « splendeur », « magnificence<br />
» (l. 1), « profusion » (l. 2) et « luxe » (l. 7)<br />
qui se réfèrent aux goûts frivoles d’un roi dispendieux.<br />
Mais au-delà du pur plaisir de l’apparat, le<br />
roi est décrit comme autoritaire dans la mesure<br />
où il impose à sa cour une vie extravagante : « Ce<br />
goût, il le tourna en maxime par politique » (l. 2-3).<br />
Vaniteux, il veut que son entourage soit le reflet<br />
de sa magnificence comme en témoigne l’expression<br />
: « la satisfaction de son orgueil par une cour<br />
Fiche<br />
méthode 2<br />
Objectif : Rendre sa lecture à voix haute efficace et<br />
captivante.<br />
Exercices d'entraînement<br />
➜ p. 451<br />
Lire de manière expressive<br />
➜ Livre de l’élève, p. 449<br />
1 Lire avec le ton approprié<br />
W. Shakespeare, Roméo et Juliette<br />
1. Juliette s’adresse à Roméo alors qu’elle ne le voit pas,<br />
et indirectement à elle-même (une simple recherche<br />
permet de constater qu’il s’agit d’un monologue).<br />
Roméo est l’homme qu’elle aime, mais il appartient<br />
à une famille ennemie. Les deux personnages entretiennent<br />
une relation amoureuse secrète car inacceptable<br />
pour leurs familles.<br />
2. Ton lyrique = exaltation de Juliette qui souffre du<br />
nom de Roméo, refusé par sa famille : Ô (l. 1) lyrique,<br />
phrases exclamatives et interrogatives, points de suspension,<br />
marques de la 2e personne du singulier : pronoms<br />
personnels tu (l. 1, 3, 5) et toi (l. 14), déterminant<br />
possessif ton (l. 2, 4, 13), marques de la 1re personne :<br />
pronoms je (l. 3), m’ (l. 3) et moi (l. 14), et déterminant<br />
possessif mon (l. 4), impératifs : sois (l. 8), renonce<br />
(l. 13), prends-moi (l. 14).<br />
3. Roméo ! Roméo ! (l. 1), quelque autre nom (l. 8) /<br />
dans un nom (l. 9) / sous un autre nom (l. 10), Roméo<br />
ne s’appellerait plus Roméo (l. 11), à ton nom (l. 13) /<br />
de ce nom (l. 13) => changer de ton pour les différen-<br />
superbe en tout » (l. 11-12). Mais ce désir d’image<br />
dissimule un roi plus calculateur encore, car loin<br />
de se contenter d’une belle vitrine de sa cour, il<br />
entend la soumettre à son autorité en l’aliénant<br />
financièrement : « [il] réduisit ainsi peu à peu tout<br />
le monde à dépendre entièrement de ses bienfaits<br />
pour subsister » (l. 9-10). Ainsi, le narrateur brosse<br />
un portrait-charge contre Louis XIV, roi orgueilleux<br />
et manipulateur utilisant sa propre cour pour satisfaire<br />
ses goûts de luxe.<br />
Prolongement : expliquer ce qu’exige le verbe<br />
analyser, employé dans les consignes b. et d. de la<br />
réponse 1.<br />
cier, prendre un ton plus intense pour faire ressortir ces<br />
termes qui sont le sujet de toute la tirade.<br />
Ex. : le 2e Roméo de la ligne 11 peut être prononcé sur<br />
un ton langoureux à la suite du premier, plus officiel,<br />
plus neutre.<br />
4. Ton affirmé, presque autoritaire, à la mesure des<br />
impératifs utilisés et accentuation des pronoms toi et<br />
moi.<br />
5. Respecter l’exaltation et l’enthousiasme mêlé de douleur<br />
de Juliette, variations dans les intonations et faire<br />
résonner les phrases interrogatives et exclamatives.<br />
2 Lire un poème en respectant<br />
la ponctuation<br />
T. Corbière, Les Amours jaunes, « Le crapaud »<br />
1. Le narrateur présente le cadre (v. 1-5), deux locuteurs<br />
échangent de brèves paroles = l’un est effrayé : Un crapaud<br />
! (v. 7), Horreur ! (v. 10, 11), l’autre est rationnel et<br />
donne des explications : Ça se tait (v. 6), Vois-le, poète<br />
tondu (v. 9), Vois-tu pas son œil de lumière (v. 12)…, et<br />
la voix du crapaud qui est en fait celle du poète : c’est<br />
moi (v. 14).<br />
2. Registres comique et lyrique mêlés : peur d’un des<br />
locuteurs face au crapaud et métaphore du crapaud :<br />
poète tondu (v. 9) => synérèse incongrue [pɔεt], sans<br />
aile, / Rossignol de la boue (v. 9-10), image du crapaud,<br />
métaphore du poète maudit : ce crapaud-là c’est moi<br />
(l. 14) => mal-aimé et incompris.<br />
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