sommaire - Hachette
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2. a. Symétrie parfaite : deux personnages féminins<br />
encadrés par des rideaux verts, devant une fenêtre<br />
dont le montant divise l’image en deux moitiés égales,<br />
une par comédienne. L’antithèse entre la femme brune<br />
et la femme blonde ne fait qu’accentuer, par contraste,<br />
l’harmonie visuelle de l’ensemble.<br />
b. Impression de se retrouver au théâtre, étant donné<br />
la présence du rideau encadrant les personnages, et<br />
impression de voir en contre-plongée les deux comédiennes<br />
en face de soi, sur les planches.<br />
3. a. Arrière-plan = paysage de neige => ambiance feutrée<br />
d’une intrigue en intérieur.<br />
b. Fourrure que porte Catherine Deneuve = élément qui<br />
renforce l’atmosphère de ce film, impression de huis<br />
clos que le paysage hivernal exacerbe.<br />
4. Symétrie parfaite et contrainte de la neige (pas forcément<br />
présente au moment du tournage) = signes<br />
d’un tournage en studio avec les artifices adéquats.<br />
Appliquer<br />
2 Cadrage et montage<br />
F. Truffaut, La mariée était en noir<br />
Remarque : les deux plans ne sont pas successifs. Le<br />
livre du professeur et le manuel de l’élève prennent en<br />
compte cette correction.<br />
1. Le premier plan est un plan d’ensemble (noce sortant<br />
de l’église avec l’ensemble du porche visible). Le<br />
deuxième plan est un plan américain (personnages<br />
pas tout à fait saisis intégralement, mais visibles).<br />
Dramatisation : moment heureux vu de loin, bouleversé<br />
par un attentat qui attaque le marié, suscitant<br />
déjà l’angoisse de sa femme.<br />
2. Plan d’ensemble jouant sur la symétrie : effet miroir<br />
avec une moitié gauche en écho à celle de droite, harmonie<br />
générale légèrement rompue par la présence du<br />
photographe au bas de l’escalier.<br />
3. Vue frontale si l’on observe avant tout le couple du<br />
premier plan => impression d’être à la place du tireur,<br />
de tirer à bout portant sur le marié.<br />
Remarque : la question 4 a été corrigée en ce sens :<br />
à quel mouvement de caméra le réalisateur ferait-il<br />
appel s’il décidait de faire intervenir successivement<br />
ces deux plans, sans transition, dans le montage du<br />
film ?<br />
4. Pas de mouvement de caméra : la caméra (ou une<br />
autre caméra) se rapprocherait des deux personnages<br />
qui sortent de l’église => effet de plan coup de poing<br />
pour insister sur la violence de l’assassinat.<br />
5. Histoire des arts<br />
a. Effet d’antithèse, voire d’oxymore, vu la proximité<br />
des deux termes en opposition : le voile blanc de la<br />
mariée entre en contradiction avec le noir de la veuve.<br />
b. Le roman policier à l’origine du film est un récit de<br />
William Irish (1940).<br />
3 Angle de prise de vue<br />
et enchaînement des plans<br />
Q. Tarantino, Kill Bill<br />
1. a. Vue en contre-plongée permettant de voir les deux<br />
comédiennes l’une en face de l’autre, comme si nous<br />
étions assis devant la scène de leur duel.<br />
b. Attente et dramatisation du duel => spectateur, assis,<br />
mis dans une position tendue.<br />
2. Deux plans rapprochés ou deux gros plans sur l’une<br />
puis sur l’autre des deux comédiennes, champ / contrechamp<br />
soulignant l’opposition et la tension du combat<br />
qui est sur le point de commencer.<br />
3. La comédienne de gauche, vêtue de blanc, se fond<br />
dans le paysage hivernal. L’autre, en face, vêtue de<br />
jaune, se détache de l’ensemble pour souligner soit sa<br />
vulnérabilité (visible quelle que soit sa position dans<br />
cet espace enneigé), soit sa puissance (la force du feu<br />
qui va tout faire fondre sur son passage). Visiblement<br />
occidentale, elle est l’étrangère dans cet univers asiatique<br />
auquel semble appartenir sa rivale, et par son<br />
habit, et par sa coiffure japonaise.<br />
4. Histoire des arts<br />
a. Influences de Tarantino :<br />
– films de Jean-Pierre Melville, réalisateur français de<br />
films noirs ;<br />
– films de kung-fu ;<br />
– « westerns spaghettis » de Sergio Leone ;<br />
– films fantastiques de Brian de Palma.<br />
Double influence dans Kill Bill : cinéma asiatique<br />
(kung-fu) et le scénario de La mariée était en noir de<br />
F. Truffaut.<br />
b. Estampes japonaises, en particulier les paysages<br />
enneigés de Hiroshige.<br />
Ciel étoilé, neige immaculée et importance de la végétation<br />
= références explicites aux estampes.<br />
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