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01.01.2013 Views

Fiche 5 queSTioNS É. Zola, « Le Forgeron » 1. Sens figuré : métaphore = couleur rouge de la flamme qui évoque le sang. 2. Des géants, avec un vocabulaire hyperbolique (grandes ombres). L’ampleur est due aux ombres et à la force des personnages. Exercices d’application ➜ p. 430 meTTre Au poiNT Les registres épique et fantastique ➜ Livre de l’élève, p. 429 1 L’univers épique J. Conrad, Au cœur des ténèbres 1. Lieu étrange, inquiétant : – L’ombre s’y glissa bien avant que le soleil ne fût couché (l. 5-6) => gagné par la nuit, potentiellement dangereux ; – Le courant fuyait égal et rapide, mais une immobilité muette pesait sur les rives (l. 6-7) => opposition lexicale entre la description de l’eau et celle du bord = antithèse révélée par la conjonction mais. Sentiment d’une menace tapie sur les rives du fleuve ; – arbres vivants, lianes grimpantes… (l. 7-9) => personnification de la forêt, de plus en plus inquiétante. L’adjectif surnaturel (l. 12-13) résume la valeur de cette description. 2. Comparaisons : – fleuve […] droit et resserré entre des berges hautes comme les talus d’un chemin de fer (l. 3-5) => comparaison pour évoquer des réalités connues du lecteur ; – on aurait pu croire que tout était changé en pierre (l. 10-11) => immobilisation, perte de la vie ; – comme un état de transe (l. 13) => pour faire comprendre cet état surnaturel. => lieu sournois et maléfique. 3. Les arbres vivants (l. 9) / les vivantes broussailles (l. 7-8) = personnifications en chiasme. La forêt peut agir, inquiétante et peut-être habitée par des êtres hostiles. 4. a. Idée d’entrée dans l’inconnu, endroit difficile à connaître => récit d’aventures fondé sur une explora- tion d’un lieu surnaturel, voire diabolique (ténèbres associées traditionnellement au diable). b. Hyperboles concernant la végétation => registre épique. Personnification de la végétation, idée de surnaturel et état de transe (l. 13) => registre fantastique. 2 Le cadre fantastique T. Gautier, La Cafetière 1. Trois personnages, dont le narrateur, nommés Arrigo Cohic et Pedrino Borgnioli (l. 2-3). Indications de temps : L’année dernière (l. 1) et de lieu : dans une terre au fond de la Normandie (l. 3-4). Récit rétrospectif traditionnel au passé simple => situation réaliste. 2. Narrateur personnage : je fus invité (l. 1), à notre départ (l. 5) => effet de réel, impression d’une présence familière. 3. Registre fantastique : – repères spatiaux : au fond de la Normandie (l. 3-4), chemins creux (l. 7) ; – repères temporels : une heure après le coucher du soleil (l. 13-14) ; – personnifications du temps (promettait, l. 5 ; s’avisa, l. 6) et de la boue (s’était attachée, l. 10). => impression que la nature hostile a décidé de transformer la situation, de retarder les hommes et de nuire à cette équipée. Appliquer 3 Registre épique et roman historique Z. Oldenbourg, Les Brûlés 1. Focalisation interne sur Bérenger, au cœur de cette fin de récit. Il voit mourir Gentiane à ses côtés, et interprète la mort comme une délivrance. Les exclamations répétées Dieu merci (l. 7), et surtout Mon Dieu (l. 13, 15-16) plongent le lecteur dans la conscience de ce personnage dont les propos sont au discours direct dès la ligne 13, malgré l’absence de guillemets : je vis encore. 2. La Douleur (l. 9) = allégorie : la sensation est mise en avant comme un véritable personnage de cette partie du récit, une torture qui martyrise chacun des personnages. 243

3. Impression de discours indirect libre dès la ligne 7, avec un narrateur évoquant la scène dans la conscience de Bérenger : Dieu merci, elle est sortie de l’enfer. En fait, c’est du discours direct sans démarcation traditionnelle (tirets, guillemets…) qui clôt les 1 er et 2 e paragraphes ; et le 3 e fait se confondre Bérenger et le narrateur dans une même perception de la mort inéluctable. 4 Le récit fantastique E. A. Poe, Nouvelles histoires extraordinaires 1. Repères spatiaux : Le château (l. 1), un de ces bâtiments, mélange de grandeur et de mélancolie (l. 4-5), une des chambres les plus petites (l. 11), dans une tour (l. 12). Repères temporels : une nuit (l. 4). => cadre spatio-temporel précis et réaliste. 2. Préparation au surnaturel par des éléments dans le texte A : – des comparaisons avec les châteaux des récits de mistress Radcliffe (l. 8), récits gothiques ; – la précision du château […] temporairement et tout récemment abandonné (l. 9-10) ; – une décoration tourmentée avec des anachronismes étranges : nombreux trophées héraldiques (l. 15) et quantité vraiment prodigieuse de peintures modernes (l. 16-17) ; – l’état du narrateur : mon délire qui commençait qui en fut cause (l. 19-20) : annonce d’une possibilité de récits incroyables. => la mort du modèle féminin du peintre au moment même de la fin du tableau (texte B) est en phase avec le GN qui résume la description initiale : la bizarre architecture du château (l. 23-24). 3. Plusieurs expressions en italique (l. 6, 7, 18) renvoient à l’explication du narrateur, du côté de l’observation et de l’analyse, opposée à l’aveuglement entêté du peintre qui sacrifie celle qu’il aime, devenu fou par l’ardeur de son travail (l. 3-4). Seul le mot Vie au discours direct est commun à l’artiste et au narrateur. 4. Surprise : le personnage révèle la vérité, la voit enfin. Interprétation surnaturelle = il a puisé dans la vie de sa femme pour peindre. 244 Écrire 5 Le récit épique au cinéma Affiche de La Guerre des mondes 1. Genres cinématographiques liés au registre épique : – westerns : lutte des nouveaux Américains sur le territoire (Sergio Leone, Il était une fois dans l’Ouest, 1968) ; – films de science-fiction : lutte pour la survie sur une planète, guerre entre plusieurs civilisations (Steven Spielberg, La Guerre des mondes, 2005) ; – films de guerre : représentation réaliste d’épisodes de guerre (Steven Spielberg, Il faut sauver le soldat Ryan, 1998). 2. Recherche – Westerns : Fred Zinnermann, Le train sifflera trois fois (1952) ; Howard Hawks, Rio Bravo (1959). – Science-fiction : George Lucas, Star Wars (1977- 2005) ; Ridley Scott, Blade Runner (1982). – Guerre : David Lean, Le Pont de la rivière Kwaï (1957) ; Francis Ford Coppola, Apocalypse Now (1979). 3. Rédaction de paragraphes argumentatifs a. Il était une fois dans l’Ouest : début de conte => mise en valeur du récit ; Ouest : avec la majuscule, symbole de la frontière à conquérir, de lieu de tous les possibles. La Guerre des mondes : article défini qui signale que c’est la guerre par excellence, la dernière, ce que confirme l’emploi du pluriel absolu des mondes. Il faut sauver le soldat Ryan : proposition avec un verbe d’obligation, une mission ; nom propre précis qui personnalise l’enjeu => effet de réel. b. Affiche de La Guerre des mondes : – titre en gros avec des lettres plus importantes pour le mot guerre => mise en évidence de la dimension épique ; – fond noir avec une planète devenue un objet dans des mains de monstre reptilien => guerre contre une puissance inquiétante et inconnue ; – ramifications sanglantes et embrasement évoquant une boule de feu => images apocalyptiques. Prolongement : réécrire le texte de Zoé Oldenbourg ➜ exercice 3 en utilisant le registre fantastique et imaginer une fin différente pour les personnages.

3. Impression de discours indirect libre dès la ligne 7,<br />

avec un narrateur évoquant la scène dans la conscience<br />

de Bérenger : Dieu merci, elle est sortie de l’enfer.<br />

En fait, c’est du discours direct sans démarcation traditionnelle<br />

(tirets, guillemets…) qui clôt les 1 er et 2 e<br />

paragraphes ; et le 3 e fait se confondre Bérenger et le<br />

narrateur dans une même perception de la mort inéluctable.<br />

4 Le récit fantastique<br />

E. A. Poe, Nouvelles histoires extraordinaires<br />

1. Repères spatiaux : Le château (l. 1), un de ces bâtiments,<br />

mélange de grandeur et de mélancolie (l. 4-5),<br />

une des chambres les plus petites (l. 11), dans une tour<br />

(l. 12).<br />

Repères temporels : une nuit (l. 4).<br />

=> cadre spatio-temporel précis et réaliste.<br />

2. Préparation au surnaturel par des éléments dans le<br />

texte A :<br />

– des comparaisons avec les châteaux des récits de<br />

mistress Radcliffe (l. 8), récits gothiques ;<br />

– la précision du château […] temporairement et tout<br />

récemment abandonné (l. 9-10) ;<br />

– une décoration tourmentée avec des anachronismes<br />

étranges : nombreux trophées héraldiques (l. 15) et<br />

quantité vraiment prodigieuse de peintures modernes<br />

(l. 16-17) ;<br />

– l’état du narrateur : mon délire qui commençait qui<br />

en fut cause (l. 19-20) : annonce d’une possibilité de<br />

récits incroyables.<br />

=> la mort du modèle féminin du peintre au moment<br />

même de la fin du tableau (texte B) est en phase avec le<br />

GN qui résume la description initiale : la bizarre architecture<br />

du château (l. 23-24).<br />

3. Plusieurs expressions en italique (l. 6, 7, 18) renvoient<br />

à l’explication du narrateur, du côté de l’observation et<br />

de l’analyse, opposée à l’aveuglement entêté du peintre<br />

qui sacrifie celle qu’il aime, devenu fou par l’ardeur de<br />

son travail (l. 3-4). Seul le mot Vie au discours direct est<br />

commun à l’artiste et au narrateur.<br />

4. Surprise : le personnage révèle la vérité, la voit<br />

enfin. Interprétation surnaturelle = il a puisé dans la<br />

vie de sa femme pour peindre.<br />

244<br />

Écrire<br />

5 Le récit épique au cinéma<br />

Affiche de La Guerre des mondes<br />

1. Genres cinématographiques liés au registre épique :<br />

– westerns : lutte des nouveaux Américains sur le territoire<br />

(Sergio Leone, Il était une fois dans l’Ouest,<br />

1968) ;<br />

– films de science-fiction : lutte pour la survie sur une<br />

planète, guerre entre plusieurs civilisations (Steven<br />

Spielberg, La Guerre des mondes, 2005) ;<br />

– films de guerre : représentation réaliste d’épisodes<br />

de guerre (Steven Spielberg, Il faut sauver le soldat<br />

Ryan, 1998).<br />

2. Recherche<br />

– Westerns : Fred Zinnermann, Le train sifflera trois<br />

fois (1952) ; Howard Hawks, Rio Bravo (1959).<br />

– Science-fiction : George Lucas, Star Wars (1977-<br />

2005) ; Ridley Scott, Blade Runner (1982).<br />

– Guerre : David Lean, Le Pont de la rivière Kwaï (1957) ;<br />

Francis Ford Coppola, Apocalypse Now (1979).<br />

3. Rédaction de paragraphes argumentatifs<br />

a. Il était une fois dans l’Ouest : début de conte => mise<br />

en valeur du récit ; Ouest : avec la majuscule, symbole<br />

de la frontière à conquérir, de lieu de tous les possibles.<br />

La Guerre des mondes : article défini qui signale<br />

que c’est la guerre par excellence, la dernière, ce que<br />

confirme l’emploi du pluriel absolu des mondes.<br />

Il faut sauver le soldat Ryan : proposition avec un verbe<br />

d’obligation, une mission ; nom propre précis qui personnalise<br />

l’enjeu => effet de réel.<br />

b. Affiche de La Guerre des mondes :<br />

– titre en gros avec des lettres plus importantes pour<br />

le mot guerre => mise en évidence de la dimension<br />

épique ;<br />

– fond noir avec une planète devenue un objet dans des<br />

mains de monstre reptilien => guerre contre une puissance<br />

inquiétante et inconnue ;<br />

– ramifications sanglantes et embrasement évoquant<br />

une boule de feu => images apocalyptiques.<br />

Prolongement : réécrire le texte de Zoé Oldenbourg<br />

➜ exercice 3 en utilisant le registre fantastique et<br />

imaginer une fin différente pour les personnages.

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