sommaire - Hachette

Histoire des arts ➜ p. 46
Le visage comique, des masques grecs au cinéma
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Questions
1. L’air penaud et presque sur le point de pleurer de
Laurel, à gauche, tête baissée, bouche tirée, regard
triste, épaules tombantes ; l’air supérieur et fâché de
Hardy, tête haute, regard sévère, bouche fermée et crispée,
index menaçant => antithèse, contraste comique
entre les deux attitudes, exagération des mimiques.
2. L’utilisation des masques n’est pas propre au théâtre
occidental. Le théâtre oriental privilégie la virtuosité
gestuelle par les danses et les acrobaties, et vocale
par les chants et récitations, ce qui rend l’utilisation du
masque indispensable. Le théâtre nô japonais utilise le
masque pour distinguer les types de personnages et en
indiquer l’humeur. Même s’il n’est pas essentiel dans le
théâtre chinois, comme il l’est dans les autres théâtres
d’Asie, le masque est également employé pour évoquer
les êtres divins et les animaux.
exercices d’approfondissement
➜ p. 48
RevoiR
1 Maîtres et serviteurs
dans la comédie latine
Térence, Adelphes
1. Syrus feint d’être le complice de Déméa pour mieux
se jouer de lui et dissimuler sa véritable complicité
avec son frère. Il critique le frère de Déméa en le traitant
de songe-creux (l. 5).
2. L’aparté (l. 15-16) = mensonge sur la situation du fils
de Déméa qui révèle la manipulation et la ruse dont
Syrus fait preuve pour le mystifier.
3. Syrus mène le jeu car il monopolise la parole (longue
réplique des lignes 2 à 6), et c’est Déméa qui pose les
questions (l. 7-9, 14, 18).
4. Le maître représente le personnage naïf, et le valet
celui du fourbe.
5. Le spectateur est le complice du valet qui trompe son
maître => source de comique, le spectateur se plaçant
plus facilement du côté de celui qui fait rire que du côté
de celui dont on se rit.
L’aparté exprime la complicité => informations sur les
liens entre Syrus et le fils de Déméa.
aPPRofondiR
2 La monomanie
Molière, L’École des maris
1. mode (v. 1), vêtir (v. 2), chapeaux (v. 9), pourpoints
(v. 13), collets (v. 14), manches (v. 15), cotillons, hautsde-chausses
(v. 16), souliers, rubans (v. 17), canons,
entraves (v. 19) => fonction descriptive et critique :
tenue trop élégante, vaniteuse et ridicule des jeunes
muguets (v. 8).
2. pigeons pattus (v. 18) pour évoquer des souliers
voyants et volants (v. 22) et pour montrer la façon de
se tenir qu’imposent des tenues extravagantes => ton
ironique et satirique.
3. par vos belles sornettes (v. 3), Monsieur mon frère
aîné (v. 4), vos jeunes muguets (v. 8), Qui vous font ressembler
à des pigeons pattus (v. 18), Et par qui nous
voyons ces Messieurs les galants (v. 21), Je vous plairais
sans doute équipé de la sorte, / Et je vous vois
porter les sottises qu’on porte (v. 23-24) => Sganarelle
se moque de son frère qu’il intègre dans le groupe des
jeunes hommes dont il ridiculise la manière de s’habiller
= personnage méchamment critique et borné.
ÉcRiRe
3 Un type comique : le soldat fanfaron
Plaute, Le Soldat fanfaron
Corneille, L’Illusion comique
1. Personnification de l’épée : consoler (l. 6), gémisse
(l. 6), désole (l. 7), malheureuse (l. 9), a grande envie
(l. 9).
Hyperboles : éclat de mon bouclier plus vif que les
rayons du soleil (l. 1-2), transformer les ennemis en
chair à pâté (l. 9-10).
2. tu dispersas les légions d’un souffle (l. 20-21) : ton
hyperbolique pour se moquer de Pyrgopolinice.
3. Références à l’armée et à la guerre, mais en se donnant
le statut hyperbolique d’un guerrier capable de
transformer les ennemis en chair à pâté (l. 9-10).
Mais ses actions vaines et mensongères sont
dénoncées par l’étymologie fantaisiste des noms de
peuples combattus (l. 16-17). Pyrgopolinice = soldat
qui se vante d’exploits qu’il n’a pas réalisé.
4. empereurs (v. 5), monarques (v. 8) => chefs d’armée
et hommes de pouvoir suprême.
trois Parques (v. 7), Mars (v. 13), tous les Dieux (v. 17)
=> divinités.