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01.01.2013 Views

4 Temps et émotions Y. Kawabata, La Danseuse d’Izu 1. 1er § : dialogue entre les personnages. 2e § : origine des jeunes filles parlant des lycéens. 3e § : nostalgie du narrateur. => éléments du passé : – passé récent : les jeunes filles voyagent depuis le printemps dernier (l. 8) ; – passé ancien du narrateur personnage qui pense à Oshima grâce à son dialogue avec les jeunes filles (l. 14-15). 2. 1er § : scène, dialogue au discours direct. 2e § : ralentissement avec le discours indirect introduit par Ils me racontèrent que (l. 7). 3e § : la rêverie ne bénéficie pas d’une durée exacte, mais elle est connectée à l’action car le narrateur pense à Oshima en contemplant la danseuse = fausse pause, plutôt un sommaire. 3. Le récit s’arrête essentiellement entre les lignes 6 et 13, car le sujet des verbes devient ils (les gens, donc les jeunes filles), indiquant que le narrateur fait une digression : ils demeureraient une dizaine de jours dans le port de Shimoda (l. 12-13). 5 Cadre spatio-temporel et attentes du lecteur T. Gautier, « Arria Marcella, souvenir de Pompéi » 1. Indices spatio-temporels : l’année dernière (l. 2) et les noms de villes célèbres comme Naples (l. 3), Pompéi et Herculanum (l. 4 et 5), et mention du musée des Studj (l. 3). Ces éléments rendent le cadre du récit réaliste. La mention avec l’article défini indique que c’est un passage obligé à l’époque : le voyage en Italie (l. 2). 2. Mais (l. 14) = conjonction adversative => intrusion d’un élément inattendu : un des trois amis est absorbé […] dans une contemplation profonde (l. 16-17). 3. Deux possibilités : un récit historique => mentions des villes antiques et de l’influence du titre ; ou une histoire fantastique => l’intrusion d’un élément inattendu, peut-être surnaturel, dans cet environnement réaliste. 6 Cadre spatio-temporel et personnage Sir A. C. Doyle, Une étude en rouge 1. Indice temporel : En 1878 (l. 1) et mentions de quatre lieux qui correspondent au voyage du médecin militaire, de l’hôpital militaire de Netley (l. 3) à Kandahar (l. 15), en passant par le Nord de l’Angleterre (Northumber- land, l. 6), Bombay (l. 10) et les passes (l. 11) => découverte de l’étendue de l’Empire colonial britannique. 2. a. Champ lexical des études de médecine : diplôme de docteur en médecine (l. 1-2), formation requise (l. 3), médecin militaire et études (l. 4), docteur-assistant (l. 6). b. Domaine permettant à l’auteur de créer des intrigues policières et de faire se rencontrer le docteur Watson et Sherlock Holmes. 3. Watson = jeune médecin qui travaille pour l’armée dans des pays exotiques (Empire britannique). Son écriture indique qu’il est également un écrivain appliqué, qu’il sait raconter des histoires et donner des détails précis => essentiel pour des intrigues policières : L’unité tenait alors garnison aux Indes, mais avant même que j’eusse pu la rejoindre, la seconde guerre afghane éclata (l. 7-9). Écrire 7 Le temps de la guerre A. Kourouma, Allah n’est pas obligé 1. a. Plusieurs indications temporelles : vers dix heures du matin (l. 2), Dès les premières rafales (l. 4) => un temps précis et le surgissement brusque d’un événement (le début de l’attaque), tant qu’il y eut du bruit dans le village (l. 5-6), le lendemain matin, quand il n’y eut plus de bruit (l. 8) => étirement du temps (Kik resta dans la forêt, l. 7) pour les enfants qui sont cachés loin du camp et sont impatients de rejoindre leur famille. b. La guerre est comme un ouragan qui ravage brutalement tout sur son passage et ne laisse derrière lui que des décombres : Tous ses parents proches et éloignés morts (l. 12-13). 2. Commentaire Plan du paragraphe à rédiger : – argument : le temps qui s’étire (question 1) ; – exemple : les répétitions systématiques de plusieurs expressions dans le texte (ex. : les enfants s’aventurèrent vers leur concession familiale. Kik regagna la concession familiale, l. 9-10) ; – analyse : le mélange de temps du discours (passé composé) et de temps du récit (passé simple). Prolongement : écrire une suite au début de la nouvelle de Théophile Gautier ➜ exercice 5, en en faisant une nouvelle fantastique. Imaginer notamment quel objet le personnage admire avec autant de fascination. 237

Fiche 2 238 queSTioNS Fontenelle, Histoire des oracles 1. L’examen de la dent introduit par la conjonction quand et sa conséquence : la dent est fausse (c’était une feuille d’or), introduite par l’expression il se trouva que. 2. Situation finale : conclusion à ce cas d’étude qui a provoqué des hypothèses rocambolesques = c’est une supercherie (dernière phrase). Exercices d’application ➜ p. 421 meTTre Au poiNT 1 Le schéma narratif J. de La Fontaine, Fables, « Le lion devenu vieux » 1. Situation initiale : le lion est vieux et ne peut plus régner (v. 1-2). Événement perturbateur : les sujets du roi l’attaquent (v. 3-4). Péripéties : toutes les attaques des animaux et le lion sans défense (v. 5-9). Événement équilibrant : l’arrivée de l’âne et réaction du lion (v. 10-12). 2. Il manque la situation finale : la mort du lion, que le lecteur doit déduire par lui-même. Appliquer La structure du récit ➜ Livre de l’élève, p. 420 2 Un récit à tiroirs Les Mille et Une Nuits 1. La sultane Schéhérazade (l. 1) = conteuse / émetteur du récit encadré ; sultan Schahriar (l. 2) = auditeur / récepteur ; Dinazarde lui rappelle de tenir sa parole (l. 5-6). 2. Fin du récit encadré = situation finale de tous les contes : personnages se mariant et ayant des enfants (laissèrent une illustre postérité, l. 2) => fin traditionnelle. 3. Au discours direct, Schéhérazade commente le récit encadré et interprète de façon explicite la morale du conte pour le sultan : magicien africain… abandonné à la passion… il s’en rendit indigne (l. 6-10). Écrire 3 Une structure originale D. Buzzati, Le K 1. Non, le texte semble déstructuré : il est composé d’une série de courtes phrases introduites par des tirets, des répliques dans un ou plusieurs dialogues distincts (interlocuteurs différents). Aspect visuel de scène de théâtre : succession de tirets, aucun passage de récit. 2. Plusieurs dialogues sont mis sur le même plan : on reconnaît par exemple le discours d’une mère à son enfant (l. 1, 2, 19) et un dialogue dans un procès (l. 16, 20-21, 24)… Les indices temporels peu nombreux indiquent que ces paroles sont prononcées dans une soirée : Dodo (l. 2), C’est à cette heure que tu rentres à la maison mon petit ? (l. 8-9), il faut que je te laisse (l. 23). 3. Écriture d’invention. Contraintes du sujet : – Transposez = utiliser les différents personnages pour mettre en place le récit ; – récit traditionnel = schéma narratif, prise en charge du récit par un narrateur ; – les informations implicites = repérer les différentes actions présentes dans ce passage, et les enchaîner logiquement dans un récit construit. Proposition de début de rédaction : En cette soirée de mai, chacun devait trouver des solutions à ses difficultés. Au premier étage de l’immeuble, une petite veilleuse était restée allumée. Un doux profil se découpait sur les fenêtres. La jeune femme se penchait au-dessus d’un petit lit, avec tendresse. Elle caressait les joues pleines de larmes de son petit qu’elle appelait « mon ange », « mon trésor » ou « mon chou ». Elle souriait pour le rassurer et le couvrait de baisers pour le calmer et l’aider à s’endormir. […] Prolongement : imaginer la suite du texte de La Fontaine ➜ exercice 1, en inventant deux ou trois actions développées de l’âne et les conséquences que cellesci pourraient avoir.

Fiche 2<br />

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queSTioNS<br />

Fontenelle, Histoire des oracles<br />

1. L’examen de la dent introduit par la conjonction<br />

quand et sa conséquence : la dent est fausse (c’était une<br />

feuille d’or), introduite par l’expression il se trouva que.<br />

2. Situation finale : conclusion à ce cas d’étude qui a<br />

provoqué des hypothèses rocambolesques = c’est une<br />

supercherie (dernière phrase).<br />

Exercices d’application<br />

➜ p. 421<br />

meTTre Au poiNT<br />

1 Le schéma narratif<br />

J. de La Fontaine, Fables, « Le lion devenu vieux »<br />

1. Situation initiale : le lion est vieux et ne peut plus<br />

régner (v. 1-2).<br />

Événement perturbateur : les sujets du roi l’attaquent<br />

(v. 3-4).<br />

Péripéties : toutes les attaques des animaux et le lion<br />

sans défense (v. 5-9).<br />

Événement équilibrant : l’arrivée de l’âne et réaction du<br />

lion (v. 10-12).<br />

2. Il manque la situation finale : la mort du lion, que le<br />

lecteur doit déduire par lui-même.<br />

Appliquer<br />

La structure du récit<br />

➜ Livre de l’élève, p. 420<br />

2 Un récit à tiroirs<br />

Les Mille et Une Nuits<br />

1. La sultane Schéhérazade (l. 1) = conteuse / émetteur<br />

du récit encadré ; sultan Schahriar (l. 2) = auditeur /<br />

récepteur ; Dinazarde lui rappelle de tenir sa parole<br />

(l. 5-6).<br />

2. Fin du récit encadré = situation finale de tous les<br />

contes : personnages se mariant et ayant des enfants<br />

(laissèrent une illustre postérité, l. 2) => fin traditionnelle.<br />

3. Au discours direct, Schéhérazade commente le récit<br />

encadré et interprète de façon explicite la morale du<br />

conte pour le sultan : magicien africain… abandonné à<br />

la passion… il s’en rendit indigne (l. 6-10).<br />

Écrire<br />

3 Une structure originale<br />

D. Buzzati, Le K<br />

1. Non, le texte semble déstructuré : il est composé<br />

d’une série de courtes phrases introduites par des<br />

tirets, des répliques dans un ou plusieurs dialogues<br />

distincts (interlocuteurs différents).<br />

Aspect visuel de scène de théâtre : succession de tirets,<br />

aucun passage de récit.<br />

2. Plusieurs dialogues sont mis sur le même plan : on<br />

reconnaît par exemple le discours d’une mère à son<br />

enfant (l. 1, 2, 19) et un dialogue dans un procès (l. 16,<br />

20-21, 24)… Les indices temporels peu nombreux<br />

indiquent que ces paroles sont prononcées dans une<br />

soirée : Dodo (l. 2), C’est à cette heure que tu rentres à la<br />

maison mon petit ? (l. 8-9), il faut que je te laisse (l. 23).<br />

3. Écriture d’invention. Contraintes du sujet :<br />

– Transposez = utiliser les différents personnages pour<br />

mettre en place le récit ;<br />

– récit traditionnel = schéma narratif, prise en charge<br />

du récit par un narrateur ;<br />

– les informations implicites = repérer les différentes<br />

actions présentes dans ce passage, et les enchaîner<br />

logiquement dans un récit construit.<br />

Proposition de début de rédaction :<br />

En cette soirée de mai, chacun devait trouver des<br />

solutions à ses difficultés. Au premier étage de l’immeuble,<br />

une petite veilleuse était restée allumée. Un<br />

doux profil se découpait sur les fenêtres. La jeune<br />

femme se penchait au-dessus d’un petit lit, avec tendresse.<br />

Elle caressait les joues pleines de larmes de<br />

son petit qu’elle appelait « mon ange », « mon trésor<br />

» ou « mon chou ». Elle souriait pour le rassurer<br />

et le couvrait de baisers pour le calmer et l’aider à<br />

s’endormir. […]<br />

Prolongement : imaginer la suite du texte de La Fontaine<br />

➜ exercice 1, en inventant deux ou trois actions<br />

développées de l’âne et les conséquences que cellesci<br />

pourraient avoir.

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