01.01.2013 Views

sommaire - Hachette

sommaire - Hachette

sommaire - Hachette

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

C H A P I T R E<br />

Fiche 1<br />

236<br />

queSTioNS<br />

Stendhal, Le Rouge et le Noir<br />

1. Lieu : dans le champ au-dessous du rocher, vingt<br />

lieues de pays ; époque : simplement la mention du<br />

mois : un soleil d’août.<br />

=> nombreux indices spatio-temporels pour un court<br />

extrait.<br />

2. Personnage = observateur (regardait) placé au centre<br />

du paysage (tout était silence autour de lui).<br />

Exercices d’application<br />

➜ p. 418<br />

meTTre Au poiNT<br />

6<br />

Le temps et l’espace dans un récit<br />

➜ Livre de l’élève, p. 417<br />

1 Le cadre réaliste<br />

Stendhal, La Chartreuse de Parme<br />

1. Cadre = campagnes napoléoniennes d’Italie.<br />

Repères temporels : une date précise Le 15 mai 1796<br />

(l. 1), en quelques mois (l. 6), huit jours encore avant<br />

l’arrivée des Français (l. 7-8), notations complémentaires.<br />

Repères spatiaux : lieu précis dans Milan (l. 2), le pont<br />

de Lodi (l. 3).<br />

=> repères précis propres à un incipit de roman historique.<br />

2. César et Alexandre = deux grands stratèges servant<br />

de références historiques pour Bonaparte (successeur,<br />

l. 5) ; figures de conquérants, comme Napoléon.<br />

3. jeune armée (l. 2), miracles de bravoure et de génie<br />

(l. 5) => jugements positifs sur les troupes françaises,<br />

avec des termes à connotation méliorative ≠ ramassis<br />

de brigands (l. 9) : jugement négatif des Italiens sur les<br />

troupes napoléoniennes, avant leur arrivée.<br />

=> deux jugements fortement opposés.<br />

Les notions propres au récit<br />

➜ Livre de l’élève, p. 416<br />

2 De l’énonciation à la narration<br />

Abbé Prévost, Manon Lescaut<br />

1. La première phrase oppose le temps de la narration<br />

au présent (Je suis obligé de faire remonter mon lecteur,<br />

l. 1) et temps de la fiction au passé simple (au<br />

temps de ma vie où je rencontrai, l. 1-2), pour raconter<br />

des faits passés.<br />

2. a. environ six mois avant mon départ pour l’Espagne<br />

(l. 3-4), un jour (l. 8), la première nuit (l. 13-14), le lendemain<br />

(l. 14) => indications par rapport à la vie du<br />

narrateur.<br />

b. Nombreux renseignements, mais vagues : le lecteur<br />

devrait connaître au fur et à mesure la vie du narrateur<br />

=> complicité et effet de réel.<br />

Appliquer<br />

3 Présent et souvenirs<br />

G. de Maupassant, Bel-Ami<br />

1. 1er § : moment des félicitations après le mariage :<br />

Lorsque l’office fut terminé (l. 1).<br />

2e § : vision de Mme de Marelle = apparition brusque<br />

marquée par l’adverbe Soudain (l. 8), qui vient interrompre<br />

le déroulement des événements précédents.<br />

2. Seuls le début du 1er § (l. 1-2) et le 2e § proposent une<br />

concordance entre le temps de la fiction et le temps de<br />

la narration : scène qui met sous les yeux du lecteur la<br />

sortie du couple, puis réapparition de Mme de Marelle<br />

=> passé simple d’événements ponctuels ≠ lignes 3 à 7<br />

qui résument l’interminable défilé des assistants (l. 3).<br />

3. 2e §, à partir de la ligne 8 avec le mot souvenir :<br />

Georges Duroy se replonge dans son passé (analepse)<br />

et sans ses ébats amoureux avec Mme de Marelle => narration<br />

au plus-que-parfait marquant l’antériorité des<br />

faits (qu’il lui avait donnés, l. 9) = scène suspendue.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!