sommaire - Hachette

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Appliquer
3 Lyrisme et exaltation
A. Gide, La Symphonie pastorale
1. Destinataire = Dieu, désigné par Seigneur (l. 1), Vous
et mon Dieu (l. 8).
2. a. confuse adoration (l. 4), mon cœur (l. 5), amour
(l. 7, 9) => sentiments forts du pasteur.
b. Connotation méliorative => profonde affection ou
amour.
3. a. Anaphore du tour interrogatif est-ce que => doutes
du pasteur.
b. Dimension lyrique : atmosphère de doute et de
confession avec les apostrophes Ô (l. 4) et mon Dieu
(l. 8), l’exclamation oh ! (l. 10).
4. a. Symphonie = composition musicale en plusieurs
mouvements => sens figuré ici.
b. Titre = métaphore lyrique de la relation quasi amoureuse
entre le pasteur et la jeune aveugle.
4 Lyrisme et souvenir
Colette, La Retraite sentimentale
1. a. Trois sensations distinctes : ouïe, toucher et vue.
– Ouïe : substantifs froissement, chuchotement (l. 1) et
murmure (l. 3) = bruits légers.
– Toucher : adjectifs qualificatifs doux (l. 1), soyeux
(l. 4) = douceur.
– Vue : adjectifs aveugle, verticale et lente (l. 6).
b. Adjectifs qualificatifs doux, monotone (l. 1) et
soyeux : douceur renforcée ; syllabé (l. 2) suggère que
la neige s’exprime dans un langage qui lui est propre.
2. a. Antithèse entre froid et chaleur. Soleil et lumière
dominent dans l’évocation de l’enfance : connotations
mélioratives des mots été et chaleur ≠ soif, plutôt
négatif, qui s’oppose à l’idée de la neige que les enfants
avalent dans le premier paragraphe.
b. Adjectif qualificatif ironique : opposition nette entre
les rêves de soleil et la réalité (la neige qui tombe)
=> effet étrange qui laisse entendre que la nuit a perturbé
les sensations de la romancière, en la faisant
rêver à des images irréelles. Cet adjectif renforce l’antithèse
(cf. 2 a).
3. a. Adverbe autrefois : registre élégiaque. Lyrisme et
nostalgie des souvenirs d’enfance.
Emploi de l’imparfait => la romancière n’est plus aussi
jeune que les personnages évoqués au présent.
b. Éléments renvoyant à la jeunesse de la romancière
: adjectif qualificatif puérils et substantif enfance
=> regret et images de chaleur et de bonheur.
4. Terme retraite : isolement, âge avancé.
Adjectif sentimentale : souvenirs, nostalgie d’une
période définitivement disparue.
5 Un lyrisme original
D. Rolin, Journal amoureux
1. Présent d’énonciation => exprime les sentiments au
moment de l’écriture : je connais à fond (l. 2), Ça se
comprend (l. 3)…
2. a. Destinataire = Jim, apostrophe (l. 7).
b. Impératif = passons (l. 10) => texte destiné aussi aux
lecteurs, confidents.
3. a. heureuse (l. 8) évoque le registre lyrique.
b. Dernière phrase = nuance le bonheur de l’amour.
Relation troublée annoncée par des indices : dérives
macabres (l. 3) et boues de l’enfer (l. 6).
6 Lyrisme et histoire des arts
– Le genre lyrique = périphrase permettant de désigner
la poésie.
– Un drame lyrique = opéra ou oratorio.
– Un artiste lyrique = chanteur ou chanteuse d’opéra.
– L’abstraction lyrique = expression de l’émotion personnelle
en peinture ; désigne un courant pictural
français juste après la Seconde Guerre mondiale (N. de
Staël, A. Manessier, H. Hartung, H. Vieira da Silva…).
Écrire
7 Du lyrisme à la parodie
A. de Musset, Premières poésies, « Chanson »
1. Quatre quatrains de décasyllabes, plus courts et
moins solennels que l’alexandrin.
Retour de certains vers : J’ai dit à mon cœur, à mon
faible cœur (v. 1, 9), Il m’a répondu : Ce n’est point
assez (v. 5, 13) => refrains, donc chanson (voir titre).
2. Dialogue fictif entre le poète et son cœur. Dans les
vers 1 et 9, le locuteur = le poète, identifié par le pronom
je, et l’interlocuteur = cœur personnifié, pronom
personnel tu.
Le cœur prend la parole aux vers 5 et 13 : pronom personnel
il.
3. a. Nombreuses phrases interrogatives => créer et
maintenir le dialogue fictif entre le poète et son cœur,