sommaire - Hachette

2. a. La conjonction de coordination Et répétée en anaphore
au début des lignes 3, 8, 12, 15, 19, 20 et 30.
b. Rythme accumulatif participant à la rhétorique de
l’éloge, à la célébration de la ville.
3. La personnification : le poète s’adresse à elle au
v. 24 : Marseille, écoute-moi, je t’en prie, sois attentive.
On a l’impression d’un échange amoureux entre le
poète et une femme aimée des vers 25 à 30. Le premier
vers évoque la naissance de Vénus sortant de l’écume :
Marseille sortie de la mer, tandis que le reste du poème
développe implicitement l’image de la prostitution : sur
le trottoir (l. 8), la gorge des femmes (l. 15), te prendre
dans un coin (l. 25).
Fiche 4
queSTioN
P. Verlaine, Poèmes saturniens, « Mon rêve familier »
Pronom personnel = je => impression d’entrer intimement
dans le rêve du poète.
Exercices d’application
➜ p. 414
meTTre Au poiNT
1 La poésie lyrique
P. de Ronsard, Le Premier Livre des Amours, « Amours
de Cassandre »
1. a. Locuteur = poète lui-même : pronoms personnels
je (v. 1, 2), me (v. 3).
Destinataire = femme aimée : 2e personne du singulier,
déterminants possessifs tes (v. 1) et ton (v. 4), pronom
personnel objet te (v. 4).
b. Effet de surprise : alors que le poète apostrophe la
femme aimée avec le mot Madame, le locuteur emploie
la 2 e personne du singulier => décalage surprenant.
2. Amour pour Cassandre (poème lyrique) et émotions
fortes => envie de mourir.
4. Commentaire
Partie I. Une ville métamorphosée par le regard poétique
1 er § : la description d’une ville qui prend vie.
=> étudier l’ensemble des images : métaphores,
comparaisons, et personnification des éléments de
la ville.
2 e § : une ville avec laquelle dialogue le poète.
=> analyser la transformation de Marseille en femme
aimée (énonciation et personnification en femme).
3 e § : une ville finalement célébrée.
=> étudier le rythme ample du poème : longueur des
vers libres, anaphore de la conjonction « et » connotant
l’enthousiasme et vocabulaire mélioratif.
Prolongement. Écriture d’invention : rédiger un
poème en vers libre célébrant une ville de son choix.
Les registres lyrique et élégiaque
➜ Livre de l’élève, p. 413
Bonheur d’aimer : adjectif qualificatif content (v. 2) et
expression Plus grand honneur (v. 3) ≠ mort : verbes
trépasser (v. 1), rendre l’âme (v. 4).
Hyperbole : amplifie le propos et la force des sentiments.
Employée à trois reprises : verbe trépasser (v. 1),
expression rendre l’âme (v. 4), GN Plus grand honneur
au monde (v. 3).
2 Le lyrisme romantique
V. Hugo, Les Rayons et les Ombres
1. Champ lexical des oiseaux : choses ailées (v. 1), petits
oiseaux (v. 3), colombe (v. 9) => fascination du poète
pour les oiseaux.
2. Thème de la beauté de la nature : feuillées (v. 2),
mousses vertes (v. 5) ou bois (v. 7).
3. a. Prédominance de l’imparfait itératif, correspondant
à des actions répétées dans l’enfance : j’allais
(v. 2), je leur laissais (v. 6)…
b. Dernier vers au présent, introduit par l’adverbe
Maintenant.
4. âmes (v. 10) = terme lié à l’humanité ≠ oiseaux (v. 1-9).
Sens symbolique du poème : poésie = moyen de communiquer
avec l’âme du lecteur.
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