sommaire - Hachette

3. Diérèse : li/on (v. 12) => placé juste avant la césure,
cette diérèse insiste sur la puissance et la dimension
royale de l’animal.
Synérèse : cieux (v. 3), vieux (v. 6). Ces mots sont souvent
lus en diérèse dans les alexandrins, mais Hugo refuse
ici de valoriser d’autres éléments que le personnage.
4. La lecture doit se faire de manière grandiloquente en
marquant bien les accents, la diérèse et les enjambements
pour souligner la grandeur du personnage.
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Écrire
8 La création poétique
G. Apollinaire, Le Bestiaire, « Le poulpe »
1. L’octosyllabe.
2. Délici/eux (v. 3) => elle accentue le côté paradoxal et
choquant de l’affirmation.
3. a. Assonance en [ã] : Jetant, encre (v. 1), Suçant le
sang (v. 2), le trouvant (v. 3).
Allitération en [s] : son, cieux (v. 1), suçant, sang, ce
(v. 2), délicieux (v. 3), Ce (v. 4), monstre (v. 4), c’est (v. 4).
Fiche 2
queSTioNS
T. de Viau, Œuvres poétiques, « La solitude, Ode »
1. L’octosyllabe.
2. Ode = poème lyrique avec la présence de la 1 re personne
du singulier, le thème de la nature associé à
l’amour.
Exercices d’application
➜ p. 408
meTTre Au poiNT
La poésie traditionnelle
➜ Livre de l’élève, p. 407
1 Les genres et formes poétiques
J. de La Fontaine, Fables ; V. Hugo, Les Contemplations
A. 1. Un alexandrin, suivi de trois octosyllabes, schéma
de rimes embrassées, rime riche féminine (nature /
Allitération en [m] dans le dernier vers pour faire
résonner le verbe aime (v. 2) : Ce monstre inhumain,
c’est moi-même (v. 4).
b. Faire résonner le mot sang et harmonie imitative qui
suggère le bruit du vampire en train de sucer le sang
de sa victime.
4. a. Trois vers et demi consacrés au poulpe : comparant,
et un demi-vers pour le poète (comparé).
b. Effet de chute par cette position finale, avec la mise
en valeur du sujet, le poète lui-même.
5. « La fourmi »
Petite et véloce ouvrière
À l’activité frénétique,
Ne renonçant pas à sa fière
Loi. Comme toi, j’aime l’éthique.
Prolongement. Rédaction de paragraphe : rédiger
un paragraphe argumentatif pour démontrer que les
contraintes de la poésie traditionnelle peuvent être
stimulantes pour le poète. S’appuyer sur les textes
des exercices des fiches 1 et 2.
créature) contre une rime suffisante masculine (moqua
/ manqua)
Il se faut entraider //, c’est la loi de nature :
L’Âne un jour // pourtant s’en moqua :
Et ne sais // comme il y manqua ;
Car il est bon//ne créature.
A. 2. Fable avec la présence d’une morale (présent de
généralité et énonciation d’une loi générale).
B. 1. Cinq alexandrins suivis d’un octosyllabe, rimes
suivies riches et féminines (Sicile / docile), puis rimes
embrassées avec alternance de rimes féminines et
masculines, rimes suffisantes (farouche / bouche) et
pauvres (fois / bois).
Nous errions /, elle et moi, // dans les monts / de Sicile.
Elle est fi è/re pour tous // et pour moi seul / docile.
Les cieu/x et nos pensers // rayonnaient / à la fois.
Oh ! com/me aux lieux déserts // les cœurs / sont peu
farouches !