sommaire - Hachette

C H A P I T R E
Fiche 1
226
queSTioNS
A. de Lamartine, Recueillements poétiques
1. Vers 1, 2, 3 = 12 syllabes ; vers 4 = 8 syllabes.
Le dernier vers est plus court.
2. Prononcer certains e muets : le e de âme et de
plaintes. Celui de l’adjectif ouverte ne se prononce pas
car le mot suivant commence par une voyelle.
Exercices d’application
➜ p. 405
meTTre Au poiNT
1 La lecture des vers
Leconte de Lisle, Poèmes barbares
1. Alexandrin = 12 syllabes.
2 et 3. // = césure, en gras = syllabe accentuée.
Elle rit et sommeill(e) // et song(e) au bien-aimé,
Telle qu’un fruit de pourpr(e), // ardent et parfumé,
Qui rafraîchit le cœur // en altérant la bouch(e).
4. Faire entendre certains e en finale, accentuer la prononciation
des syllabes en gras, faire des pauses aux
césures et à la fin de chaque vers.
Appliquer
5
Le vers et la strophe
➜ Livre de l’élève, p. 403
2 Le rythme des vers
V. Hugo, La Légende des siècles ; J. Racine, Phèdre ;
A. Rimbaud, Poésies
1 et 2. A. Il fut héros, / il fut géant, / il fut génie
Le parallélisme il fut crée un écho sonore.
B. Le jour / n’est pas plus pur // que le fond / de mon
cœur.
Allitération en [p] dans le premier hémistiche et asso-
Les notions
propres à la poésie
➜ Livre de l’élève, p. 402
nance en [ɔ˜ ] dans le deuxième hémistiche, cohésion de
l’ensemble du vers par l’allitération en [r].
C. Par les soirs / bleus d’été, // j’irai / dans les sentiers,
Picoté / par les blés, // fouler / l’herbe menue
Assonance en [e] soulignée par les syllabes accentuées.
3 Enjambement, rejet et contre-rejet
T. de Banville, Rondels ; S. Mallarmé, Poésies ;
P. de Ronsard, Continuations des amours
A. 1 et 2. la Lune en contre-rejet à la fin du vers 1 => la
position singulière de ce groupe nominal sujet illustre
la personnification de la lune dans le vers suivant.
B. 1 et 2. Rejet du verbe Accable au début du vers 2
=> mise en valeur du verbe d’action de sens négatif, en
antithèse avec l’adjectif sereine.
Enjambement du vers 3 au vers 4 => il connote l’ampleur
du désert stérile des Douleurs (v. 4).
C. 1 et 2. Enjambement du vers 1 au vers 2 avec la
division de la périphrase verbale s’essaie / De fléchir
=> cela souligne l’envol de la voix du rossignol.
4 L’alternance des vers
P. Corneille, Le Cid
1. Octosyllabe (v. 1), alexandrins (v. 2, 3, 4, 5), hexasyllabes
(v. 6, 8), décasyllabes (v. 7, 9, 10).
2. ABBACCDEDE = rimes embrassées, suivies et croisées.
Les couples de rimes établissent un lien sémantique
entre les mots renforçant leur sens avec une connotation
à chaque fois négative de douleur ou de mort
(cœur / rigueur, mortelle / querelle, abattue / tue,
peine / Chimène), à l’exception de l’antithèse récompensé
/ offensé.
3. Variation des vers = émotion de Don Rodrigue.
Après les alexandrins (vers noble exprimant l’emportement
du personnage), les hexasyllabes connotent la