sommaire - Hachette
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thibauLt aigneLet.– Ah ! Quel filou vous faites ! Et<br />
moi qui allais donner dans le piège ! Vous, un bon<br />
chrétien ? Que nenni ! Un pingre, un égoïste, qui ne<br />
connaît pas même le sens du mot « charité », voilà<br />
la vérité ! Allez au diable, avec tout votre argent !<br />
patheLin. – Heu ! Bée ! Qu’on me pende si je ne fais<br />
un bon officier ! Malheur à lui s’il ne te met pas en<br />
prison !<br />
Fiche 4<br />
queSTioNS<br />
A. de Musset, Les Caprices de Marianne<br />
1. Jalousie et peur maladive de l’infidélité = thèmes de<br />
la farce depuis le Moyen Âge, mais présents dans la tragédie<br />
(ex. : Phèdre, Médée…), suscitant l’angoisse (ex. :<br />
crime passionnel).<br />
2. Claudio se dit très en colère contre sa femme, pourtant<br />
présentée comme une dévote, un dragon de vertu.<br />
Laisse-moi faire = annonce de vengeance, qui paraît<br />
donc injuste, disproportionnée => type du monomaniaque,<br />
omniprésent chez Molière, personnage qui<br />
se ridiculise par son aveuglement et ses obsessions<br />
(comique de caractère).<br />
Exercices d’application<br />
➜ p. 388<br />
meTTre Au poiNT<br />
1 Les types de comique<br />
M. Pagnol, Marius<br />
1. Comique de situation : César communique à Escartefigue<br />
une information sur le jeu de Panisse, tu me fends<br />
le cœur, il me fend le cœur (l. 21, 25), mais Escartefigue<br />
met du temps à interpréter le message : Escartefigue<br />
pousse un cri de triomphe. Il vient enfin de<br />
comprendre, et il jette une carte sur le tapis (l. 29-30)<br />
ce qui alerte Panisse, très en colère : Est-ce que tu me<br />
prends pour un imbécile ? Tu as dit : « Il nous fend le<br />
cœur » pour lui faire comprendre que je coupe à cœur.<br />
Et alors, il joue cœur, parbleu ! (l. 33-36).<br />
Comique de mots : le langage marseillais => dialogue<br />
pittoresque : tu m’espinches (l. 19), Ô Bonne Mère !<br />
(l. 27).<br />
thibauLt aigneLet. – S’il me trouve, je lui pardonne !<br />
Prolongement. Rédaction d’un paragraphe argumentatif<br />
: comparez la définition du théâtre donnée<br />
dans le texte de Pirandello ➜ exercice 5, p. 379<br />
et celle donnée par Kean dans la pièce de Dumas<br />
➜ exercice 3, p. 384.<br />
Les registres comique et tragique<br />
➜ Livre de l’élève, p. 386<br />
2. Jeux d’onomastique : Escartefigue (verbe écarter et<br />
nom figue) => effet insolite qui ridiculise le personnage ;<br />
Panisse (sonorités évoquant le pastis, breuvage typiquement<br />
marseillais, et nom d’un plat méridional à base de<br />
pois chiches) ; César (nom qui symbolise l’autorité et le<br />
sentiment de supériorité) => comique de mots renforcé.<br />
3. Didascalies : registre héroï-comique. Partie de cartes<br />
=> réactions disproportionnées avec vocabulaire de la<br />
tragédie ou du drame : Un silence. Puis César parle sur<br />
un ton mélancolique (l. 11), très ému (l. 18), il lève les<br />
yeux au ciel (l. 27), plein de fureur (l. 31-32).<br />
Également « théâtre dans le théâtre » : le tricheur joue<br />
la comédie.<br />
2 Une héroïne tragique<br />
J. Anouilh, Antigone<br />
Remarque : la numérotation des vers doit commencer à<br />
Voilà. Le livre de l’élève et celui du professeur prennent<br />
en compte cette correction.<br />
1. Antigone ne dit rien (l. 3), son destin est de mourir<br />
ce soir (l. 17), enfermée seule dans ses pensées (anaphore<br />
Elle pense, l. 4) Ismène bavarde et rit avec un<br />
jeune homme (l. 14-15) => Antigone, héroïne tragique,<br />
s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène<br />
(l. 13-14) qui apparaît insouciante (ironie tragique).<br />
2. Elle pense qu’elle va mourir (l. 9), Mais il n’y a rien<br />
à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle<br />
joue son rôle jusqu’au bout… (l. 10-12) => elle ne peut<br />
échapper à son destin.<br />
3. La pitié : Antigone, c’est la petite maigre qui est<br />
assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit<br />
devant elle. Elle pense (l. 2-4), maigre jeune fille noiraude<br />
et renfermée que personne ne prenait au sérieux<br />
dans la famille (l. 5-7), elle est jeune et […] elle aussi<br />
elle aurait bien aimé vivre. (l. 9-10).<br />
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