sommaire - Hachette

Fiche 3
queSTioNS
P. Corneille, L’Illusion comique
1. Champ lexical de la guerre, très présent dans les tragédies
: armée, traître, mort, bras, fort.
2. Interlocuteur = poltron, terme de comédie.
Exercices d’application
➜ p. 384
meTTre Au poiNT
Les genres théâtraux
➜ Livre de l’élève, p. 383
1 Intrigue et thèmes de la tragédie
P. Corneille, Horace
1. Amour d’un époux et amour de la patrie en conflit
=> dilemme de l’héroïne.
– Sabine, devenue Romaine en épousant Horace (v. 1),
mais Albine de naissance : Albe, où j’ai commencé de
respirer le jour, / Albe, mon cher pays, et mon premier
amour (v. 5-6) ;
– guerre entre les deux villes, donc sa famille et sa
belle-famille = déchirement pour Sabine : Quand je
vois de tes murs leur armée et la nôtre, / Mes trois
frères dans l’une et mon mari dans l’autre (v. 11-12).
2. Personnification d’Albe et de Rome, villes interpellées
et tutoyées à partir du vers 7.
Antithèses : entre nous et toi (v. 7), notre victoire / notre
perte (v. 8), l’une / l’autre (v. 12), leur armée / la nôtre
(v. 11).
3. Sabine s’adresse aux deux villes ennemies = dilemme
tragique (issue malheureuse dans chaque cas) : par
amour pour Albe, elle trahit son époux, donc Rome ;
par amour pour son époux romain, elle trahit Albe : Je
crains notre victoire autant que notre perte (v. 8).
2 Intrigue et thèmes de la comédie
Molière, Le Médecin volant
1. L’amour et le mariage : épouse (l. 4), mariés (l. 6),
amour (l. 8), mariage (l. 11), épouser (l. 20).
L’argent : l’avarice (l. 9).
Le déguisement et la tromperie => faux malade et
faux médecin : bonne invention (l. 10-11), contrefait la
malade (l. 12), habiller (l. 26), duper (l. 28).
2. Mon oncle (l. 3-4), ma cousine (l. 4, 11) => conflits
familiaux récurrents dans la comédie.
mon vilain oncle (l. 9-10), le bon vieillard (l. 13), Le
bonhomme (l. 17, 28), notre vieillard (l. 20) => termes
ironiques pour désigner celui qui a le rôle d’opposant
dans l’intrigue.
Appliquer
3 Le drame romantique
A. Dumas, Kean ou Désordre et génie
1. Le théâtre est vital = identité de Kean : vous ne savez
donc pas ce que c’est que cette robe de Nessus qu’on
ne peut arracher de dessus ses épaules qu’en déchirant
sa propre chair ? (l. 2-4).
Passion au sens étymologique du terme, avec ses émotions,
ses éblouissements, ses douleurs (l. 5-6).
Fatalité : cette fatale carrière, il faut la parcourir
jusqu’au bout... (l. 13-14).
2. Ponctuation et syntaxe soulignent l’émotion et l’assurance
du locuteur :
– points d’exclamation accompagnés d’interjections ou
d’apostrophes : Moi ! Oh ! Non ! (l. 1, 6, 8, 12, 13) ;
– point d’interrogation (l. 4) ;
– points de suspension (l. 1, 12, 14) ;
– phrases à l’infinitif et énumérations : quitter le
théâtre (l. 1, 4-5), renoncer (l. 5), céder (l. 6) ;
– emploi de l’impératif : rappelez-vous donc (l. 8-9)…
3. Anaphores :
– moi ! quitter le théâtre (l. 1, 4-5) => Kean se sent attaqué
et riposte pour se défendre ;
– à ses émotions, à ses éblouissements, à ses douleurs
(l. 5-6), à Kemble et à Macready (l. 6-7).
=> effets de rythme, ternaire et binaire, envolées
lyriques.
4. Adjectif fatale (l. 14) propre à la tragédie et termes
nuit, néant (l. 12) => acteur oublié : sa gloire, comme
son métier, s’inscrivent dans l’éphémère (du trône
dans le néant, l. 12) ≠ l’auteur qui connaît la postérité
grâce à ses écrits.
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