sommaire - Hachette

– une fédération sportive : On dribble, on passe, on
marque !
– une campagne contre les addictions : Boire un océan
d’alcool, abattre des forêts de cellules cérébrales. L’alcool,
la drogue, deux pollutions pour l’homme !
4 La rhétorique du drame romantique
V. Hugo, Ruy Blas
1. Énumération : voyez, regardez, ayez (v. 1) ;
anaphore et parallélisme : L’Espagne et sa vertu,
l’Espagne et sa grandeur (v. 2) ; énumération (v. 4 à 8) ;
chiasme : En Alsace Brisach, Steinfort en Luxembourg
(v. 5) ; parallélisme : vous hait, vous regarde (v. 10).
=> constat amer de Ruy Blas : nombreuses pertes
territoriales de l’Espagne et urgence d’une réaction.
2. Personnification (v. 10) avec un verbe de sentiment
hait et un verbe de perception regarde. On la retrouve
pour l’Espagne (v. 2) avec deux qualités sa vertu et sa
grandeur => l’opposition des deux entités est ainsi
facilitée.
3. Antithèse : du ponant jusques à l’Orient (v. 9)
=> ampleur des pertes territoriales ainsi soulignée.
5 La rhétorique du portrait réaliste
G. de Maupassant, Boule de Suif
1. Comparaison : pareils à des chapelets de courtes
saucisses (l. 5) => femme grasse.
Métaphores : sa figure était une pomme rouge, un
bouton de pivoine prêt à fleurir (l. 9) => insistance sur
sa rougeur et sa rondeur.
=> image appétissante et sensuelle de prostituée.
2. Énumérations et gradations : Petite, ronde de
partout, grasse à lard (l. 3-4) ; avec des doigts bouffis
[…] avec une peau luisante et tendue, une gorge
énorme (l. 4-6) ; une bouche charmante, étroite,
humide… (l. 13-14).
3. Antithèse : en haut (l. 11) / en bas (l. 13) ; métaphore :
meublée (l. 14) ; hyperbole : microscopiques (l. 15)
=> description du visage de Boule de Suif : détails =
idée de beauté et de séduction. Boule de Suif est une
femme facile : galante (l. 1) est un euphémisme pour
évoquer une prostituée.
6 La rhétorique en image
1. Figures représentées :
– métaphore de l’incendie => couleur automnale des
feuilles ;
202
– synecdoque => représentation des arbres par de
grandes feuilles sur des troncs ;
– parallélisme => forme similaire des arbres alignés.
2. ➜ histoire des arts : Klimt, Les Trois Âges de la
femme (1905), p. 122.
7 Rhétorique et argumentation
Voltaire, Traité sur la tolérance
1. Parallélisme et antithèse : Ce n’est donc plus aux
hommes / c’est à toi ; énumération et gradation : Dieu
de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les
temps => importance de Dieu, de sa puissance par
rapport aux hommes.
2. faibles créatures perdues dans l’immensité… (l. 3-4)
et atomes appelés hommes (l. 20) => Dieu est le seul
à pouvoir redresser la situation là où les hommes ont
échoué.
Faiblesse des hommes dans l’univers ≠ force et puissance
déployées en temps de guerre => image d’une
autodestruction absurde.
3. Anaphores : à toi (l. 6), entre tous (l. 14-17), que
(l. 12-19) => prière avec la demande et l’adresse à Dieu.
Simple répétition : erreurs (l. 8) => confession des
hommes.
4. Antithèses : Ce n’est donc plus aux hommes… c’est à
toi, Dieu… (l. 1-2) ; nos conditions si disproportionnées
à nos yeux, et si égales devant toi (l. 17-19)
=> supériorité de Dieu, égalité entre les hommes.
Hyperboles : perdues dans l’immensité, et imperceptibles
au reste de l’univers (l. 4-5) => petitesse des
hommes = devoir de modestie.
Écrire
8 Rhétorique et naturalisme
É. Zola, L’Assommoir
1. Description de l’alambic par :
– la personnification : bedon de cuivre (l. 7), sueur d’alcool
(l. 18) => importance de l’alambic, proximité avec
les ouvriers par le langage familier (bedon) et l’évocation
du travail (sueur) ;
– des métaphores et comparaisons avec l’eau : comme
un petit ruisseau (l. 11-12), couler (l. 18), pareil à une
source (l. 19), se répandre (l. 20), inonder (l. 21) => danger
insaisissable mais bien réel.
2. Métaphores : un rire de poulie mal graissée (l. 4)
=> Mes-Bottes est considéré comme une machine.
Le rapprochement avec l’alambic est voulu par le