sommaire - Hachette

Fiche 3
queSTioNS
Voltaire, Candide
1. Phrases exclamatives et phrase interrogative
=> étonnement et indignation.
2. Phrase déclarative.
Exercices d’application
➜ p. 349
meTTre Au poiNT
1 Les types de phrase au théâtre
J.-P. Sartre, Huis clos
1. Interrogatives, l. 1, 6, 8, 14, 18 ; déclaratives, l. 2, 4,
5, 7, 9, 10-11… ; exclamatives, l. 3, 12 ; impérative, l. 10
=> variations de types de phrase, rythme soutenu de
la scène.
2. a. Didascalies : indications rapides et non rédigées
pour la mise en scène.
Ex. : À Inès (l. 5) avec le verbe dire sous-entendu pour
préciser à qui parle Estelle.
b. Réponses précises aux questions = phrases non
verbales :
– Une pneumonie (l. 2) => Je suis mort d’une pneumonie
;
– Le gaz (l. 7) => Je me suis suicidé au gaz ;
– Douze balles dans la peau (l. 9) => on m’a achevé de
douze balles dans la peau ;
– Que de poignées de main (l. 4) => que de poignées
de main mon mari a données !
– Et vous ? (l. 6, 8) => qu’en est-il, de votre côté ?
3. Que de poignées de main (l. 4) => Que = adverbe
exclamatif.
Appliquer
La syntaxe
➜ Livre de l’élève, p. 347
2 Phrases simples ou complexes
dans la nouvelle
M. Yourcenar, Nouvelles orientales, « Comment Wang-
Fô fut sauvé »
1. Lignes 8 à 10. Phrase enrichie par trois comparaisons.
2. Deuxième phrase : 2 points => 2 e proposition = conséquence
de la 1 re .
3. Quand il eut quinze ans, son père lui choisit une
épouse et la prit très belle, car l’idée du bonheur
qu’il procurait à son fils le consolait d’avoir atteint
l’âge où la nuit sert à dormir. (l. 4-8).
4. Proposition subordonnée circonstancielle de
comparaison : comme on aime un miroir (l. 16)
= conjonction de subordination et pronom personnel
sujet et verbe au présent de l’indicatif et GN COD.
Proposition de temps : Quand il eut quinze ans (l. 4-5)
= conjonction de subordination et pronom personnel
sujet et verbe au passé simple et GN COD.
5. Syntaxe complexe : nombreuses propositions
subordonnées et emboîtées.
3 Syntaxe et poésie en prose
C. Baudelaire, Le Spleen de Paris
1. 1 re phrase : proposition principale et proposition
subordonnée relative ayant pour antécédent hôpital
(l. 1). Reliées par l’adverbe relatif où (l. 1).
2 e phrase : deux propositions coordonnées et proposition
complétive COD dépendant de la proposition dont
le verbe est croit (l. 3). La conjonction de coordination
et (l. 3) relie les deux 1 res propositions, et la conjonction
qu’ (l. 3) délimite la complétive.
2. que (l. 5) : conjonction de subordination introduisant
une proposition subordonnée complétive.
que (l. 7) : pronom relatif au début d’une subordonnée.
3. qu’elle est bâtie en marbre, et que le peuple y a une
telle haine du végétal… (l. 11-12) : COD de dire.
4. Puisque tu aimes tant le repos (l. 17) : proposition,
complément circonstanciel de cause.
5. Syntaxe propre au récit, mais l’on parle de poésie en
prose :
– images originales : métaphores de la vie comme un
hôpital (l. 1), des ports comme des forêts de mâts (l. 22),
l’âme est personnifiée (l. 8) ;
– échos musicaux : allitération en [l] : la lumière et le
minéral, et le liquide pour les réfléchir (l. 14-15) ; allitération
en [m] : toi qui aimes les forêts de mâts, et les
navires amarrés au pied des maisons (l. 21-23) ; écho
sonore entre marbre (l. 12) et arbres (l. 13).
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