sommaire - Hachette

2. Je viens vous (COS) dénoncer votre bonheur (COD)
(l. 12-13).
Et qui empêchera cette fronde (COD) de jeter le soleil
(COS) dans le ciel ? (l. 6-7)
3. Vous profitez de la nuit (l. 3) : groupe nominal ; ce
tout se compose du rien des autres (l. 14-15) : GN formé
à partir d’un pronom indéfini substantivé, rien.
6 La classe des compléments
circonstanciels
F.-R. de Chateaubriand, René
1. Compléments circonstanciels de temps : bientôt
(l. 2) complète le verbe plonger ; quelquefois (l. 5, 7)
complète les verbes rougir et pousser des cris.
Compléments circonstanciels de manière : ainsi (l. 3)
complète le verbe dire ; subitement (l. 6) complète le
verbe rougir ; également (l. 9) complète le verbe troubler.
encore (l. 4) nuance le sens du verber aimer ; presque
nuance le sens de l’adjectif impossible (l. 2).
2. pour remplir l’abîme de mon existence (l. 10-11) :
c. c. de but ; dans la vallée (l. 11), sur la montagne (l. 12) :
c. c. de lieu ; de toute la force de mes désirs (l. 12-13) :
c. c. de manière.
Il me manquait vraiment [intensité] quelque chose
pour remplir l’abîme de mon existence : quelquefois
[temps], je descendais dans la vallée, je m’élevais sur
la montagne, appelant de toute la force de mes désirs
l’idéal objet d’une flamme future.
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Écrire
7 Classe, fonction et style
G. Flaubert, Salammbô
1. Lourdes et tièdes : adjectifs qualificatifs, épithètes
liées à masses ; pressés : participe passé, épithète
liée à rayons ; de tous les édifices : groupe nominal,
complément du nom angles ; gros et écumeux : adjectifs
qualificatifs, épithètes liées à jets ; blanchâtres et
suspendues : adjectif qualificatif et participe passé,
épithètes liées à nappes ; des temples : groupe
nominal, complément du nom toits ; lavés : participe
passé, épithète détachée de toits ; des éclairs : groupe
nominal, complément du nom lueur ; mille : déterminant
numéral du nom chemins ; qui couraient… : proposition
subordonnée relative, épithète détachée de ruisseaux.
2. Expansions du nom => détails nécessaires à la
description du cadre urbain envahi par la pluie.
3. Adverbes et verbes.
Ex. : des maisons s’écroulaient tout à coup (l. 10-11) où
la locution adverbiale dénote le cataclysme qui s’abat
sur la ville.
Ex. : La pluie battait les terrasses et débordait (l. 1).
Ces verbes d’action personnifient la pluie qui menace
la ville.
4. Entraînement au commentaire. Contenu du § de
commentaire :
– argument : omniprésence de la pluie pressante qui
menace la ville décrite ;
– exemples : nombreux compléments circonstanciels
de lieu (dans les cours, l. 2 ; sur les escaliers, l. 3 ; contre
les murs, l. 6)…, lexique du danger : verbes d’action
(battait, l. 1 ; se versait, l. 4 ; couraient, l. 12), connotation
de grandeur des adjectifs (lourdes, l. 4 ; gros, l. 5),
rapidité du déluge : énumération (l. 1-3), complément
circonstanciel de temps (tout à coup, l. 10-11) et de
manière (impétueusement, l. 13).
8 Classe, grammaire et poésie
A. de Musset, Poésies complètes,
« Ballade à la lune »
1. 1 re strophe : dans la nuit brune (c. c. de temps) ; Sur le
clocher jauni (c. c. de lieu) ; La lune (attribut du sujet) ;
Comme un point sur un i (c. c. de manière).
2 e strophe : esprit sombre (sujet) ; au bout d’un fil
(c. c. de lieu) ; Dans l’ombre (c. c. de lieu) ; ta face et ton
profil (double COD).
2. Entraînement au commentaire. Contenu possible
d’un § de commentaire = 3 arguments avec leurs
exemples :
– suspense lié à la distance entre le présentatif C’était
(v. 1) et l’attribut du sujet La lune (v. 3) : deux c. c. de lieu
les séparent = distance concrète ;
– images originales : comparaison : Comme un point
sur un i (v. 4) et personnification : Ta face et ton profil
(v. 8) ;
– changement de point de vue d’une strophe à l’autre :
Lune vue extérieurement dans la 1 re strophe, mais
interpellée par l’apostrophe du vers 5 ;
– mélange de gravité (sombre, v. 5) et de légèreté
(point sur un i, v. 4).
Prolongement : à la manière de Musset, rédiger une
poésie sur le soleil, en jouant sur les mots et leurs
sonorités.