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sommaire - Hachette

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Proposition de début :<br />

« Mon compagnon d’infortune, ce grand gaillard<br />

de Maurice Rifolon, s’était à peine éloigné de<br />

quelques pas, que voilà que la gosse elle s’aventure<br />

sur le sentier à quelques mètres de moi. Elle ne m’a<br />

pas vu au début. Elle regardait vers le canal. Elle<br />

était mignonne la gosse. Un vrai petit ange. Alors je<br />

me suis approché d’elle. Je me souviens très bien :<br />

sa petite robe et sa poupée … »<br />

2. Du texte au film<br />

a. L’adaptation est très fidèle au roman, elle a été en<br />

partie écrite par le romancier lui-même : on retrouve<br />

notamment les mêmes événements, les mêmes personnages<br />

et l’essentiel de la trame narrative.<br />

Quelques différences :<br />

– le film commence avec la découverte de la mort de<br />

Belle de jour (chapitre II) et omet le chapitre I (description<br />

de Destinat) ;<br />

– la référence narratologique est différente : le film se<br />

déroule directement en 1917 alors que le roman part<br />

d’une narration, vingt ans après les faits, en 1937 ;<br />

– le récit est conçu comme une confession du policier à<br />

Clémence, mais pas le film.<br />

b. Plusieurs effets :<br />

– choix des comédiens dans le film => inutilité des descriptions<br />

;<br />

– 1917 = récit fait en même temps que le déroulement<br />

des événements => pas de recul sur les événements, ni<br />

d’interprétation après coup, ni de lecture d’ensemble ;<br />

– la voix off ne sait pas tout, contrairement au narrateur<br />

policier qui, sans être omniscient, dirige son récit en<br />

fonction de ses propres convictions<br />

Histoire des arts ➜ p. 332<br />

Le cinéma, un art réaliste ?<br />

Questions<br />

1. Cadrage = plan américain.<br />

Angle de vue = contre-plongée.<br />

Noirceur du personnage (manteau et pantalon noirs)<br />

se détachant sur le fond blanc, ce qui fait ressortir les<br />

mains griffues et menaçantes du vampire et son visage<br />

effrayant. => les choix du réalisateur accentuent les<br />

aspects monstrueux et dangereux de Nosferatu.<br />

2. Sujets de documentaires engagés :<br />

– nutrition et consommation : R. Kenner, Food, Inc.<br />

(2008), M. Spurlock, Super Size Me (2004), E. Wagenhofer,<br />

We Feed The World (2005) ;<br />

– écologie : Y.-A. Bertrand, Home (2009), N. Hulot et<br />

J.-A. Lièvre, Le Syndrome du Titanic (2009), D. Guggenheim,<br />

Une vérité qui dérange (2006) ;<br />

– nature : A. Fothergill et M. Linfield, Earth / Un jour<br />

sur terre (2007), L. Jacquet, La Marche de l’empereur<br />

(2004), J. Cluzaud, J. Perrin et M. Debats, Le Peuple<br />

migrateur (2001) ;<br />

– état de la société : M. Moore, Bowling For Columbine<br />

(2002), sur le port des armes à feu aux États-Unis ;<br />

R. Depardon, La Vie moderne (2008), sur le monde<br />

paysan en France ; H. Sauper, Le Cauchemar de Darwin<br />

(2004), sur la présence post-coloniale en Afrique ;<br />

J.-X. de Lestrade , Un coupable idéal (2001), sur la justice<br />

américaine.<br />

Exercices d’approfondissement<br />

➜ p. 334<br />

revoir<br />

1 Un portrait réaliste<br />

F. Mauriac, Thérèse Desqueyroux<br />

1. Récit évoquant la vie quotidienne du couple et en<br />

particulier la nuit : les réveils en sursaut (l. 1), la délivrance<br />

du médicament (l. 5), la recherche du sommeil<br />

et l’aube (l. 16).<br />

=> le couple ne semble pas s’accorder, car Bernard<br />

s’endort dans la nuit : les ronflements parfois tournaient<br />

à l’angoisse (l. 12-13), alors que la femme ne<br />

peut s’endormir avant l’aube : les yeux de Thérèse enfin<br />

se fermaient (l. 17).<br />

2. Indices : songeait-elle (l. 6), Il s’endormait avant elle<br />

(l. 10-11), Dieu merci, il ne l’approchait plus (l. 13), les<br />

yeux de Thérèse enfin se fermaient (l. 17) => le lecteur<br />

comprend que les pensées et les doutes appartiennent<br />

au point de vue interne de Thérèse.<br />

3. Bernard est décrit comme : cet homme geignard<br />

(l. 8-9), ce grand corps (l. 11-12), privé d’identité<br />

propre, le corps de l’homme (l. 18) => distance affective<br />

par rapport à Thérèse ; paysan (l. 19) et comparaison<br />

(l. 20) : Il filait comme un chien.<br />

=> expressions donnant au lecteur l’impression que<br />

Bernard est un inconnu pour Thérèse, et qu’il n’y a plus<br />

de relation affective entre mari et femme.<br />

4. a. Éléments annonçant l’empoissonnement : la mention<br />

du valérianate (l. 5), l’expression pour l’éternité<br />

(l. 8) et les questions Pourquoi pas mortelle ? (l. 7),<br />

185

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