sommaire - Hachette

=> champ lexical de la machine omniprésent, car elle
est la base du travail dans l’industrie : plus importante
que l’humain et centre de l’attention des ouvriers, elle
transforme le corps humain en corps mécanique, aliéné
par le travail.
Prolongement : faire une recherche en histoire des
arts sur le thème moderne de la sortie d’usine, du
célèbre film des frères Lumière à un extrait de film
contemporain, en passant par les tableaux naturalistes
ou futuristes italiens. Synthétiser dans un paragraphe.
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Analyse
d’image
C. Chaplin, Les Temps
modernes ➜ p. 322
Objectif : Analyser la manière dont les rapports
homme / machine sont représentés dans le cinéma
des années 1930.
Questions
Première approche
1. Plan de demi-ensemble qui voisine avec le plan
moyen, permettant de replacer Charlot dans son
contexte : l’homme paraît relativement petit au milieu
de la machine qui l’avale dans ses rouages.
2. Homme au centre de l’image, couché sur les roues
dentelées, mais qui continue à serrer des boulons.
L’homme est explicitement devenu l’esclave de la
machine.
Analyse
3. Fond de l’image plus sombre, composé de roues de
couleurs foncées qui se distinguent des roues claires
au premier plan. Le contraste est saisissant dans le film
en noir et blanc qui joue également sur la duplication
des cercles emboîtés, animés par leurs rayons.
=> Chaplin attire l’attention sur l’action au premier
plan et sur le personnage de Charlot, vêtu de couleurs
claires.
4. Charlot sourit, de manière forcée, avec un rictus un
peu crispé. Il donne l’impression d’être heureux de travailler,
même s’il est en danger => comique de situation.
5. Le photogramme montre l’homme comme un esclave
soumis à la machine, qui ne fait plus qu’un avec elle.
Les lignes de son corps épousent les rouages de la
machine.
Question de synthèse
6. Oui, la vision est identique, car c’est encore la
machine qui domine l’homme et donne le mouvement
au corps humain. L’image est plus proche du texte de
Céline par l’aspect comique qu’elle dégage.
Prolongement : comparer cette scène avec celle
du Dictateur (1940) dans laquelle Adenoid Hynkel,
double de Hitler, jongle avec le globe. Quelle forme
d’humour Chaplin utilise-t-il dans ces deux extraits ?
Quels effets ont-ils sur le spectateur ?
Texte2 Texte A. Camus, La Peste
➜ p. 323
Objectif : Étudier la dramatisation d’un extrait de
roman sur le thème allégorique de la peste.
lecture AnAlytiQue
Première lecture
1. Cinq étapes dans le récit :
1er § : avant le spectacle : chacun prend place => aspect
mondain et importance de l’habit (l. 8).
2e § : Pendant tout le premier acte (l. 9), signes avantcoureurs
de la mort du chanteur se confondant avec
l’opéra de Gluck (l. 11-14).
3e § : agonie d’Orphée et réactions du public (l. 17-25) ;
fin du spectacle et fuite de la foule dans le calme,
d’abord en silence (l. 26-27) ; la panique gagne, ce que
marque la conjonction Mais (l. 30).
2. a. 1er § : imparfait de description (arrivaient, l. 2 ;
accordaient, l. 4 ; s’inclinaient, l. 6…).
2e § : mélange d’imparfait de second plan (introduisait,
l. 12 ; ajoutait, l. 15) et de passé simple (se plaignit,
l. 9 ; remarqua l. 11) se référant au déroulement du
spectacle.
3e § : mélange de passé simple (fallut, l. 17 ; choisit,
l. 21 ; devinrent, l. 24…) qui suit le déroulement rapide
des événements et de plus-que-parfait (avait attendu,
l. 19 ; n’avaient jamais cessé, l. 23 ; s’étaient seulement
levés, l. 32) qui indique l’antériorité de certains faits
par rapport à l’action exposée au passé simple.
b. Plus-que-parfait et imparfait = faits passés et
contexte de l’action ≠ passé simple : intrusion de faits
anticipant la mort de l’histrion et leurs conséquences
(panique à la découverte de la peste).
Mise au point
3. Rime avec le mot interprétation (l. 16).