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sommaire - Hachette

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peintre dans la mesure où il dénonce la société<br />

hypocrite de son temps, qui pousse au pire.<br />

2. Partie de commentaire<br />

Partie I. Une atmosphère morbide<br />

1 er § : un cadre spatio-temporel obscur et humide.<br />

Ex. : champs lexicaux de l’obscurité et de l’humidité.<br />

2 e § : des dimensions qui ne cessent d’évoquer un<br />

tombeau.<br />

Ex. : champ lexical de la mort et éléments connotant<br />

l’étroitesse (métaphore du cercueil).<br />

3 e § : mise en place d’une atmosphère étrange, fantastique.<br />

=> personnification de la muraille atteinte de lèpre,<br />

formes étranges, couleurs indistinctes.<br />

Bilan : incipit annonçant le crime et le suicide.<br />

Texte2 Texte É. Zola, « Le Forgeron »<br />

➜ p. 305<br />

Objectif : Montrer comment le naturalisme transforme<br />

le réel.<br />

lecture AnAlytiQue<br />

Première lecture<br />

1. Aspect physique et viril => champ lexical du corps<br />

et de la force dans tout le texte = épaules noueuses<br />

(l. 1), crâne carré (l. 3), mâchoire large (l. 4), puissance<br />

satisfaite (l. 6), gaillardement (l. 8), ces mains d’homme<br />

(l. 22), sa rude poitrine (l. 24), carcasse de métal<br />

éprouvé (l. 25), poussée implacable des muscles (l. 27).<br />

Aspect artisanal => champ lexical des outils : marteaux<br />

(l. 2, 18, 26, 27, 39), soufflet (l. 6, 41), l’enclume (l. 7, 36).<br />

2. Le narrateur égaré sentimentalement et psychologiquement<br />

(J’avais perdu mon cœur, perdu mon cerveau,<br />

l. 11-12) trouve une consolation et une sérénité à<br />

la vue du travail physique du forgeron : convalescence<br />

(l. 11), un coin de paix… où je pusse retrouver ma<br />

virilité (l. 13), heureux, consolé déjà, à voir ce travail<br />

(l. 21-22).<br />

Mise au point<br />

3. Subjonctif : mode de l’irréel exprimant un souhait =<br />

quête sans certitude d’une virilité nouvelle.<br />

Imparfait : concordance des temps (récit au passé).<br />

Analyse<br />

4. a. l .1 à 10 : imparfait => était (l. 1)…<br />

l. 11 à 15 : passé composé => J’ai vécu une année<br />

(l. 11), un soir (l. 14).<br />

l. 16 à 20 : imparfait => était (l. 16).<br />

l. 20 à 23 : passé composé => Puis, là… je me suis<br />

arrêté (l. 20-21).<br />

l. 23 à 38 : passé composé, J’ai vu, par ce soir d’automne<br />

(l. 23), puis imparfait.<br />

l. 38 à 40 : passé simple => Peu à peu, l’incendie pâlit<br />

(l. 38).<br />

l. 40-41 : imparfait.<br />

b. Alternance entre récit (passé composé, passé simple<br />

et repères temporels) et description du forgeron et de<br />

la forge (imparfait).<br />

5. Phrase longue et ample : dans la clarté, dans le<br />

vacarme, dans l’ébranlement de ce tonnerre = rythme<br />

ternaire avec la répétition de la préposition dans, et<br />

gradation avec des compléments circonstanciels de<br />

plus en plus longs (4 syllabes / 4 syllabes / 9 syllabes) ;<br />

rythme accumulatif avec le redoublement des attributs<br />

du sujet (heureux et consolé), et des structures<br />

binaires : des propositions infinitives (à voir… à regarder)<br />

et des infinitifs (tordre et aplatir) => enthousiasme<br />

débordant du narrateur.<br />

6. a. Champ lexical du feu : des flammes de la forge (l. 2),<br />

La lueur (l. 16), incendiait (l. 16), fumaient comme des<br />

torches (l. 17-18), les barres rouges (l. 22), des étincelles<br />

(l. 28), le fer enflammé (l. 30), les paillettes de sa robe<br />

(l. 34), Une flamme saignante (l. 36), l’incendie pâlit<br />

(l. 38) => métaphore hyperbolique de l’incendie pour<br />

qualifier l’activité du forgeron qui travaille le métal grâce<br />

au feu.<br />

b. Combat épique entre le forgeron et la matière : ces<br />

mains d’homme tordre et aplatir les barres rouges<br />

(l. 22).<br />

Caractérisation épique du forgeron et de son fils<br />

= héros qui domestiquent le métal => répétition de<br />

l’adjectif grand (l. 1, 16, 37), yeux… clairs comme de<br />

l’acier (l. 3-4), gaietés géantes de son soufflet (l. 5-6)<br />

= personnification de son outil.<br />

Contexte mythologique : la forge de Vulcain.<br />

7. Comparé : l’action du marteau.<br />

Comparant : une jeune femme en train de danser = « la<br />

Demoiselle » (l. 29), la danse éclatante de la terrible<br />

fillette (l. 31-32), « La Demoiselle » valsait toujours<br />

(l. 33-34), les paillettes de sa robe (l. 34), ses talons<br />

(l. 35).<br />

Motif commun : rapprochement inattendu entre le<br />

lourd marteau et la légèreté d’une jeune fille, mais le<br />

mouvement du marteau donne cette impression de<br />

légèreté, de fluidité.<br />

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