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sommaire - Hachette

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5. Je regardais le fleuve sans rien voir (l. 33) : paradoxe<br />

justifié par la mention finale des larmes. Impossible de<br />

voir l’eau brouillée par les larmes qui envahissent le<br />

visage = parallèle insistant sur la douleur du personnage.<br />

Vis-à-vis : Flaubert et Tourgueniev<br />

6. Les deux narrateurs sont déçus et attristés par la fin<br />

de leur amour. Néanmoins, ils réagissent de manière<br />

différente : Frédéric comprend que cet amour ne peut<br />

plus exister et il se résout à laisser Mme Arnoux partir<br />

≠ Vladimir, contraint de renoncer à Zénaïde car elle est<br />

amoureuse de son père.<br />

7. L’amour idéalisé est éloigné de la réalité => déception<br />

quasiment inévitable. Cf. Stendhal, De l’amour (1822) :<br />

la « cristallisation amoureuse » nous incite à voir<br />

l’être aimé comme une personne parfaite et à oublier<br />

ses défauts et les points négatifs de la relation. Mais<br />

lorsque la vérité se fait jour, la vérité est souvent source<br />

de déception … comme ici pour Frédéric et Vladimir.<br />

Prolongement : à la façon de Vladimir, sur la berge<br />

du fleuve, songeant à la nouvelle image de Zénaïde,<br />

imaginer les pensées qui s’emparent du personnage<br />

au premier plan, assis au bord de l’eau, dans le<br />

tableau de Seurat reproduit en page 292.<br />

Histoire des arts ➜ p. 295<br />

La représentation de la femme fatale<br />

Questions<br />

1. La technique du clair-obscur permet de faire ressortir<br />

le sang, rouge vif, sur les draps blancs qui contrastent<br />

avec l’obscurité de l’arrière-plan = jet de sang réaliste<br />

et horrible.<br />

Au-dessus du personnage, les plis et le drapé d’une<br />

tenture rouge évoquent l’écoulement du sang, faisant<br />

ainsi écho à la scène sanglante représentée.<br />

2. Film = Voici le temps des assassins, drame français<br />

de Julien Duvivier, sorti en salles en 1956.<br />

Distribution : Jean Gabin, Danièle Delorme, Gérard<br />

Blain et Lucienne Bogaert.<br />

Personnage de garce = Catherine, interprétée par<br />

Danièle Delorme.<br />

Synopsis : Paris, quartier des Halles, chez André Chatelin<br />

(J. Gabin), un restaurateur. Celui-ci voit arriver un<br />

jour la fille de son ex-femme Gabrielle, Catherine, qui<br />

vient lui annoncer la mort de sa mère. La voyant sans<br />

164<br />

argent, Chatelin la recueille chez lui et se marie avec<br />

elle. Mais Catherine monte un plan machiavélique : elle<br />

abuse de Gérard, un jeune homme que Chatelin a toujours<br />

considéré comme son fils, devient sa maîtresse et<br />

le manipule pour qu’il assassine le restaurateur. Quand<br />

le jeune homme refuse de s’exécuter, elle le tue. Chatelin<br />

apprend finalement que son ancienne femme vit<br />

toujours et que Catherine s’est jouée de lui. La fin est<br />

surprenante : le chien de l’étudiant attaque Catherine<br />

et la blesse mortellement.<br />

Exercices d’approfondissement<br />

➜ p. 297<br />

revoir<br />

1 Le jeu des regards<br />

Balzac, Eugénie Grandet<br />

1. a. Point de vue d’Eugénie (l. 1-10) : La jeune fille examinait<br />

son cousin (l. 1).<br />

Point de vue de Charles (l. 10-19) : Charles, en se voyant<br />

l’objet des attentions de sa cousine et de sa tante<br />

(l. 10-11).<br />

Retour au seul point de vue d’Eugénie dans le dernier<br />

§ : Ce compliment étreignit le cœur d’Eugénie (l. 25).<br />

=> premier paragraphe composé des deux points de<br />

vue, à peu près également répartis.<br />

b. Eugénie s’amuse tendrement des manières de son<br />

cousin : des mouvements coquets, élégants, menus,<br />

comme le sont ceux d’une petite-maîtresse (l. 6-8).<br />

Charles exprime, au contraire, de la bienveillance pour<br />

sa cousine : un de ces regards brillants de bonté, de<br />

caresses, un regard qui semblait sourire (l. 14-15).<br />

=> deux sentiments différents : un amour naissant<br />

pour Eugénie (pensées d’amour, l. 19), et de la bienveillance<br />

de la part de Charles à l’égard de sa cousine<br />

(bonté, l. 14) = naissance d’un malentendu.<br />

2. Les mouvements de Charles sont détaillés par Eugénie<br />

(l. 6-8).<br />

Le visage d’Eugénie est décrit par Charles : l’exquise<br />

harmonie des traits de ce pur visage et la clarté<br />

magique de ses yeux (l. 16-18).<br />

=> c’est Charles qui exprime la nature de leur relation<br />

en évoquant les jeunes pensées d’amour de sa cousine<br />

(l. 18-19).<br />

3. Image donnée = celle d’une sorte de jeune couple<br />

charmant, même si Eugénie se moque gentiment de

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