sommaire - Hachette

épulsion (l. 32) pour cette femme qui a vieilli. => évolution
conduisant fatalement à la séparation.
5. Importance de la comparaison comme l’effroi d’un
inceste (l. 32), qui montre que toute relation est impossible
entre les deux personnages.
Antithèse également entre les expressions convoitise
plus forte que jamais (l. 31) et une répulsion (l. 32) qui
montre que cette rencontre marque la fin de leur histoire
d’amour.
6. a. Comparaison : attitude maternelle ≠ celle d’une
maîtresse, accentuée par la différence d’âge entre les
deux personnages.
b. Le fait de se couper une mèche de cheveux de manière
brutale = volonté de laisser un souvenir impérissable à
son amant, preuve d’amour chez les romantiques.
7. La fin du texte est marquée par la juxtaposition de
petites phrases, sans connecteurs ni coordination
(asyndète) => accélération du rythme et rapidité des
événements précipités vers leur terme, et absence de
sentiments, de liens entre les deux personnages séparés
par le destin.
Question de synthèse
8. Vision d’un amour platonique et romantique, idéalisé.
Passage empreint de mélancolie, mais aussi
de réalisme (répugnance de Frédéric à l’égard de
Mme Arnoux) = lyrisme teinté d’ironie.
Pour aller plus loin
9. Recherche. Roman de formation = roman d’apprentissage
ou d’initiation (Bildungsroman en allemand) :
œuvre romanesque qui présente l’évolution d’un héros,
jeune au début de l’intrigue, il devient au fil de ses
expériences un homme aguerri et sage.
Ici, Frédéric comprend qu’il ne peut pas aimer
Mme Arnoux, femme mariée et plus âgée que lui. Il est
devenu un homme réfléchi : D’ailleurs, quel embarras
ce serait ! – et tout à la fois par prudence et pour ne
pas dégrader son idéal, il tourna sur ses talons et se
mit à faire une cigarette (l. 33-35). La fougue du jeune
homme se mue en analyse cynique.
10. Argumentation
Le Lys dans la vallée de Balzac ➜ p. 283.
– 1 er argument : attirance des personnages et éloignement
dû à la bienséance.
– 2 e argument : deux femmes plus âgées que le héros
et toutes deux désirables.
– 3 e argument : même comparaison de la femme
aimée avec une mère (Balzac, l. 21 // Flaubert questions
5 et 6).
– 4 e argument : même fin = le départ de la femme.
– 5 e argument : aspect de roman de formation (Balzac
: « Je revins me coucher métamorphosé », l. 37
// Flaubert : « Une autre crainte l’arrêta… plus
tard », l. 32-33).
Prolongement : comparer ce passage avec la scène
de rencontre au début du roman (Ce fut comme une
apparition…). Comment la relation a-t-elle évolué ?
Pourquoi ?
Texte I. Tourgueniev,
d’un
À À l’autrE l’autrE 3
Premier amour ➜ p. 292
Objectif : Analyser le récit d’un amour désenchanté
dans une nouvelle réaliste russe.
Questions
1. a. Vladimir est témoin d’une scène entre son père et
Zénaïde. Cette dernière ne semble pas vouloir obéir et
son père la frappe de sa cravache avant d’entrer dans
la maison la retrouver. Dépité, le narrateur personnage
s’enfuit.
b. Adverbes de temps : Puis (l. 17), Soudain (l. 18, 19),
aussitôt (l. 30).
Adverbes de manière : lentement (l. 22), vivement
(l. 26), brusquement (l. 32).
=> adverbes soulignant les différents moments du
récit, le déroulement rapide des événements et la réaction
du narrateur.
2. Verbes de perception : regarder (l. 9), entendre (l. 10),
Je revois (l. 11), je reconnus (l. 15), j’entendis (l. 20), je
sentis (l. 30), Je regardais et voir (l. 33).
Indications spatio-temporelles : Dans la rue, à quarante
pas de moi, devant la fenêtre ouverte d’une
petite maison de bois (l. 1-2), devant mes yeux (l. 18),
sur mes pas (l. 26-27), sur la berge du fleuve (l. 27-28).
=> l’action est envisagée du point de vue du narrateur,
témoin privilégié des faits : il voit sans être vu.
3. Les points de suspension scandent le récit de Vladimir
(l. 7, 17, 18, 24, 30). Ils permettent de marquer une fin de
phrase qui n’a pas été perçue par Vladimir (l. 17), mais
surtout de montrer son trouble et ses hésitations quant à
la manière dont il doit penser (l. 7) ou réagir (l. 30).
4. Zénaïde infidèle et soumise : elle cède à son père
et l’accueille les bras tendus, la tête rejetée en arrière
(l. 25).
=> réaction de Vladimir : il est indécis et désorienté (je
ne pouvais rien comprendre à ce que j’avais vu l. 29-30).
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