01.01.2013 Views

sommaire - Hachette

sommaire - Hachette

sommaire - Hachette

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

– histoire d’amour lyrique et tragique, impressionnant<br />

le lecteur.<br />

Prolongement : lire la fin de la nouvelle « Carmen ».<br />

Commenter le dénouement tragique, et imaginer une<br />

autre fin.<br />

162<br />

Analyse<br />

d’image<br />

G. Verdi, La Traviata<br />

➜ p. 289<br />

Objectif : Analyser une photographie de mise en scène<br />

qui révèle des choix d’adaptation dramatique.<br />

Questions<br />

Première approche<br />

1. Mise en valeur du personnage de Violetta, au centre<br />

de l’image. Elle est cadrée en plan moyen, au milieu du<br />

décor, en légère contre-plongée.<br />

Analyse<br />

2. Décor réaliste mêlant du mobilier d’intérieur (table<br />

et nécessaire d’écriture) à des fauteuils de jardin. Correspond<br />

bien au décor présenté à l’arrière-plan : les<br />

grilles d’un parc et un jardin.<br />

Tout semble d’époque et réaliste ≠ on aperçoit au fond<br />

à gauche une toile peinte (végétation).<br />

3. Place centrale, mais assez frêle et petite par rapport<br />

à l’ensemble.<br />

=> Violetta est le personnage central.<br />

4. a. La cantatrice est assise dans un fauteuil, accoudée<br />

à la table sur laquelle elle écrit. Son bras droit indique<br />

un besoin d’appui. Son visage exprime la tristesse et<br />

le désespoir éprouvés à la lecture de documents, vraisemblablement<br />

des lettres ou des billets échangés avec<br />

Adolfo.<br />

b. Photographie empreinte de lyrisme et de pathétique<br />

: sentiments de Violetta qui se lamente et pleure.<br />

5. La robe blanche contraste avec l’arrière-plan sombre<br />

de l’image ; elle symboliserait plutôt la gaieté et le bonheur<br />

≠ expression peinée du visage de Maria Callas.<br />

Pureté d’âme ≠ activités d’une demi-mondaine.<br />

Question de synthèse<br />

6. a. Personnage tragique qui s’apitoie sur son sort et<br />

pleure, femme fragile et solitaire meurtrie par la vie.<br />

b. Image radicalement opposée à celle de la femme<br />

forte, calculatrice et dominatrice qui apparaît dans le<br />

texte d’Alexandre Dumas fils.<br />

Prolongement : comparer la fin de l’opéra et la fin<br />

du roman d’Alexandre Dumas fils. Sont-elles identiques<br />

? Pourquoi ?<br />

Texte3 Texte G. Flaubert, L’Éducation<br />

sentimentale ➜ p. 290<br />

Objectif : Analyser la fi n d’une relation amoureuse<br />

dans un roman réaliste.<br />

lecture AnAlytiQue<br />

Première lecture<br />

1. Focalisation zéro (point de vue omniscient) : le narrateur<br />

sait ce que chaque personnage pense : Elle acceptait<br />

avec ravissement ces adorations […]. Frédéric, se<br />

grisant par ses paroles, arrivait à croire ce qu’il disait<br />

(l. 1 à 4). Les deux personnages sont réunis dans la<br />

même analyse du narrateur à la ligne 41 : Tous les deux<br />

ne trouvaient plus rien à se dire.<br />

=> ce point de vue permet au lecteur de connaître les<br />

pensées des deux personnages simultanément.<br />

Mise au point<br />

2. Omniprésence de phrases exclamatives, surtout dans<br />

la bouche de Mme Armoux : À mon âge ! lui ! Frédéric !<br />

(l. 15), Gardez-les ! adieu ! (l. 52). => mise en relief de<br />

l’exaltation du sentiment amoureux.<br />

Analyse<br />

3. Deux éléments du portrait de Mme Arnoux sont mis<br />

en avant :<br />

– son âge : À mon âge ! (l. 15) et tous ses cheveux<br />

blancs tombèrent (l. 50) ;<br />

– une femme amoureuse : la taille en arrière, la bouche<br />

entrouverte, les yeux levés (l. 26-27) et Elle le contemplait,<br />

tout émerveillée (l. 36).<br />

=> image d’une femme désirable, mais plus âgée que<br />

Frédéric.<br />

4. a. avec ravissement ces adorations (l. 1-2), presque<br />

défaillant (l. 10), en la serrant dans ses bras (l. 24-25),<br />

un air de désespoir (l. 27), une convoitise plus forte<br />

que jamais, furieuse, enragée (l. 31), effroi d’un inceste<br />

(l. 32), crainte et dégoût (l. 33), tout émerveillée (l. 36).<br />

=> Mme Arnoux ressent de l’amour ≠ Frédéric, qui n’est<br />

plus amoureux, la regarde comme une mère.<br />

b. Mme Arnoux exprime des regrets, puis se résigne à<br />

dire adieu à Frédéric ; celui-ci est d’abord troublé (La<br />

vue de votre pied me trouble, l. 11), puis éprouve une

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!