sommaire - Hachette

sÉQuEnCE 14
L’amour dans le récit réaliste
➜ Livre de l’élève, p. 280
Texte1 Texte Stendhal, La Chartreuse
de Parme ➜ p. 281
Objectif : Étudier la naissance de l’amour dans
un texte réaliste.
lecture AnAlytiQue
Première lecture
1. 1er § : point de vue de Fabrice (Il remarqua qu’elle
ne levait pas les yeux sur lui, l. 3-4) puis de Clélia (la
pauvre fille n’aurait pas pu oublier le sourire, l. 5-6).
2e § : point de vue de Fabrice (La première pensée de
Fabrice, l. 10).
3e § : point de vue de Fabrice (se disait-il, l. 16) puis de
Clélia (elle ne put imposer silence à ses yeux, l. 25), de
nouveau de Fabrice (remarqua qu’elle rougissait, l. 26)
et encore de Clélia (se disait-elle, l. 30).
4e § : mélange des deux points de vue : Clélia (pour éviter
cette nouvelle politesse, l. 33) et Fabrice (il était un
autre homme, l. 36).
=> l’alternance des points de vue permet de connaître
les pensées des deux personnages. Réciprocité de
points de vue à l’image du sentiment amoureux qui lie
les deux jeunes gens.
2. L’expression est surprenante, car Fabrice est emprisonné
et il est rare de ressentir de la joie dans ce
contexte.
=> sorte de paradoxe exprimé hyperboliquement ici.
Mise au point
3. Conditonnel passé à la deuxième forme => irréel du
passé, donc action impossible, car Fabrice a quitté ces
villes.
Analyse
4. remarqua (l. 3-4 et 26), ne levait pas les yeux (l. 4), vu
(l. 6), Il la suivait ardemment des yeux (l. 16), jeter un
regard (l. 17), apercevait et regarder (l. 19), voir et vois
(l. 31), regarder (l. 35).
=> verbes de perception renvoyant uniquement à la
vue. Cela montre que Fabrice cherche à attirer le regard
de Clélia pour tenter de la séduire.
5. Utilisation du discours direct tout au long du passage
: Certainement, se disait-il, elle va s’en aller sans
daigner jeter un regard (l. 16-17), Ne sommes-nous
pas seuls au monde ici ? se dit-il… (l. 21), Que cette
pauvre femme serait heureuse, se disait-elle… (l. 30).
=> caractère vivant et dynamique donné à la scène. Le
lecteur sait exactement ce qu’il se passe et a l’impression
d’être le témoin des faits.
6. Sentiments de Fabrice : inexprimable joie (l. 1), horreur
(l. 13), ardemment (l. 16), léger espoir (l. 32).
Ceux de Clélia : pitié la plus vive (l. 26), trouble (l. 29).
=> le champ lexical des sentiments montre l’évolution
de Fabrice et la prise de conscience de la naissance
du sentiment amoureux et de l’espoir d’être aimé en
retour.
7. a. Mot traduisant dans le discours indirect la volonté
de Clélia de marquer son détachement vis-à-vis de
Fabrice, elle ne veut pas le laisser croire qu’elle est
attendrie.
b. Clélia rougit et se trouble, mais se montre distante.
Elle refuse de montrer à Fabrice son intérêt pour lui
=> attitude paradoxale.
8. a. Notion d’enfermement commune ou d’impossibilité
d’agir à sa guise : Fabrice est enfermé dans sa cellule
et Clélia est prisonnière des conventions sociales.
=> deux attitudes et positions similaires.
b. Clélia évoque sa proximité avec le prisonnier, mais
confesse surtout son amour de manière indirecte. Elle
se l’avoue en pensant à la tante de Fabrice, la Sanseverina,
qui s’inquiète du sort de Fabrice et qui serait soulagée
de le voir en pleine tentative de séduction.
Question de synthèse
9. Cette expression renvoie aux transformations ressenties
par Fabrice, envahi par son affection pour
Clélia, transporté par son amour pour elle. Passage
permettant de passer du doute à l’espoir (l. 32). => elle
correspond à la dernière étape de l’évolution du personnage
dans cette scène de roman de formation : Clélia
l’a regardé et a exprimé de la pitié (l. 26).
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