sommaire - Hachette

À la fin du roman, le narrateur souligne ironiquement
le triomphe de M. Homais : Il était le plus heureux des
pères, le plus fortuné des hommes ; Il se vendit enfin,
il se prostitua ; Il vient de recevoir la croix d’honneur.
2. La structure
Repères temporels assez flous et dispersés dans le
roman.
1re partie = environ quatre années (sans compter les
analepses)
I, 1 – Charles Bovary à 15 ans => ses études, son premier
mariage qui dure 14 mois (= premiers échecs, une
mère et une épouse possessives).
I, 2 – Rencontre d’Emma Rouault et de Charles Bovary
à la ferme des Bertaux ; mort de la première épouse.
I, 3 et 4 – Après cinq mois, Charles retourne aux Bertaux
=> hiver, préparatifs de la noce ; la noce dure plusieurs
jours, puis le couple quitte le village pour Tostes
(deux jours après).
I, 5 – La lune de miel = les premières amertumes.
I, 6 – Analepse : Emma adolescente au couvent (ses lectures),
puis retour à la ferme après la mort de sa mère.
I, 7 et 8 – L’ennui, puis le bal à la Vaubyessard en
octobre, ressassement des souvenirs de cette soirée
inoubliable.
I, 9 – La mélancolie : attente vaine du bal en octobre,
nouvel hiver, fin février, visite du père Rouault ; mars :
départ de Tostes, Emma est enceinte.
2e partie = environ trois années
II, 1 – Description de Yonville.
II, 2, 3 et 4 – Installation des Bovary dans le village,
rencontre de Léon ; idylle platonique ; naissance de
Berthe ; rendez-vous avec Léon, cadeaux => rumeurs.
II, 5 – Le marchand Lheureux commence à appâter
Emma, rêveries.
II, 6 – Avril, langueur d’Emma, départ de Léon pour
Paris.
II, 7, 8, 9 – Rencontre de Rodolphe. Liaison avec
Rodolphe.
II, 10 – Les rendez-vous clandestins et le début de l’ennui.
II, 11,12 – L’opération d’Hippolyte ; Emma se rapproche
de son époux ; échec de l’opération. Emma renoue avec
Rodolphe ; projet de fugue et nouvelles dépenses.
II, 13 – Départ annulé => désir de suicide, malaises.
Puis Emma se remet peu à peu.
II, 14 et 15 – Les dettes : L’hiver fut rude ; convalescence
et crise mystique ; au commencement du printemps,
projet de sortie au spectacle => soirée à l’opéra, retrouvailles
avec Léon.
3 e partie = deux années (sans compter l’épilogue)
=> accélération des événements, engrenage fatal.
III, 1 – Liaison avec Léon, scène du fiacre.
III, 2 – Allusion à l’arsenic chez Homais ; mort du père
Bovary, relances de Lheureux.
III, 3 – trois jours de bonheur à Rouen avec Léon ;
demande de procuration.
III, 4 – commencement de l’hiver : les leçons hebdomadaires
de musique à Rouen comme alibi.
III, 5, 6, 7 – Les dépenses s’accumulent. La saisie par
l’huissier, démarches vaines auprès des banquiers, de
Léon, de M e Guillaumin le notaire (chantage), de Binet,
le percepteur, puis visite chez Rodolphe.
III, 8 – Échec de cette dernière tentative. Emma se suicide.
III, 9 et 10 – Démarches funéraires et obsèques.
III, 11 – Mort de Charles et épilogue : Berthe devient
ouvrière et Homais triomphe à Yonville.
3. Le scandale
Réquisitoire d’Ernest Pinard, avocat impérial :
L’offense à la morale publique est dans les tableaux
lascifs que je mettrai sous vos yeux, l’offense à la
morale religieuse, dans les images voluptueuses
mêlées aux choses sacrées. […] Je me bornerai à vous
citer quatre scènes, ou plutôt quatre tableaux. La première,
ce sera celle des amours et de la chute avec
Rodolphe, la seconde, la transition religieuse entre
les deux adultères ; la troisième, ce sera la chute avec
Léon, c’est le deuxième adultère, et enfin la quatrième
que je veux citer, c’est la mort de Mme Bovary.
Termes orgies et turpitudes utilisés par E. Pinard qui
voit dans ce roman une glorification de l’adultère.
Activités complémentAires
1. Recherche
a et b. Activité à conduire en groupe, en salle informatique
pour mettre en valeur le travail de l’écrivain.
2. Écriture d’invention
Une page de journal intime :
– registre lyrique : exaltation du départ, rêveries géographiques,
idéalisation de l’ailleurs (hyperboles,
accumulations, clichés romantiques, exclamatives,
interrogatives…) ;
– expression de son mépris pour Charles : portrait
péjoratif, arguments justifiant sa fugue et apaisant ses
remords ;
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