sommaire - Hachette

C H A P I T R E
sÉQuEnCE 13
Les sources du roman réaliste
➜ Livre de l’élève, p. 261
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Texte1 Texte Stendhal,
Le Rouge et le Noir ➜ p. 262
Objectif : Étudier les relations entre le personnage
romanesque et le cadre du récit.
lecture AnAlytiQue
Première lecture
1. Famille de Rênal = notables, aristocrates : particule
« de », château (paratexte), maire de Verrières (l. 11),
représentant de tous les riches et de tous les insolents
de la terre (l. 12-13).
Famille de Julien Sorel = artisans charpentiers : scierie
familiale, société qui lui est étrangère (paratexte),
Julien se réjouit de gagner plus de cinquante écus par
an (l. 17) => preuve qu’il a besoin d’argent.
Mise au point
2. Julien et il = héros du roman, dont le lecteur suivra le
destin (l. 27) => narrateur témoin, extérieur à l’histoire.
Analyse
3. 1er § et début du 2e § (l. 7) : marche solitaire dans la
forêt, à l’abri des rayons du soleil, au milieu des rochers
(un moment, l. 1 ; un instant, l. 6 ; et puis, l. 6) => beauté
du paysage romantique.
2e § à partir de Bientôt (l. 7) et 3e § : halte sur un roc
immense (l. 8), un grand rocher (l. 20) => position
dominante, réflexions sur les événements récents
vécus chez M. de Rênal (2e §), puis observation de la
nature par le héros attiré vers les hauteurs, qui voudrait
s’identifier à l’épervier (3e §).
l. 27 : phrase interrogative en guise de conclusion
=> Julien se tourne vers son avenir (serait-ce un jour
= futur dans le passé).
Le récit au XIX e siècle, entre
réalisme et naturalisme
➜ Livre de l’élève, p. 260
4. Focalisation interne :
– verbes de perception et de sentiment : Julien sentait
(l. 13), regardait (l. 20), Il voyait (l. 22), suivait (l. 25),
Ses mouvements tranquilles et puissants le frappaient,
il enviait cette force, il enviait cet isolement. (l. 25-26) ;
– discours rapporté => pensées de Julien (Quoi ! plus
de cinquante écus par an ! l. 17).
5. Discours rapportés => réflexions du héros stimulées
par sa marche solitaire :
– discours direct : Je l’ai forcé, je ne sais comment,
à faire le plus grand sacrifice. Quoi ! plus de cinquante
écus par an ! […] Mais à demain les pénibles
recherches (l. 16-19) ;
– discours indirect libre : C’était la destinée de Napoléon,
serait-ce un jour la sienne ? (l. 27).
Commentaires du narrateur sur le héros : S’il eût cessé
de voir M. de Rênal, en huit jours il l’eût oublié, lui,
son château, ses chiens, ses enfants et toute sa famille
(l. 14-16) = hypothèse au plus-que-parfait du subjonctif
révélant le cynisme du héros, sa révolte contre l’arrogance
des nantis.
6. Montagnes et rochers escarpés => ambition sociale
plutôt qu’élévation spirituelle, chez Julien.
Forêt = labyrinthe dans lequel le héros cherche sa voie.
Épervier = oiseau de proie (l. 25) symbolisant la
noblesse, la force virile, la distinction dont rêve Julien.
Question de synthèse
7. Roman réaliste ≠ simple copie du monde réel : description
du cadre de l’action, récit des faits et gestes
des héros, avec en plus une analyse des rouages de
la société et de la psychologie des personnages ainsi
que des métaphores et des comparaisons à dimension
symbolique.
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