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sommaire - Hachette

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Plan du développement :<br />

Partie I. Un poème de l’errance<br />

1er § : le réalisme du vagabondage.<br />

Ex. : champ lexical du voyage au bord des routes,<br />

avec des notations réalistes, comme « mes poches<br />

crevées » (v. 1).<br />

2e § : l’influence du merveilleux.<br />

Ex. : référence au « Petit-Poucet » (v. 6) et personnification<br />

des « étoiles » (v. 8).<br />

Partie II. Une école de poésie<br />

1er § : la Nature comme Muse.<br />

Ex. : ciel (v. 3) et « Grande-Ourse » (v. 7) assimilées<br />

à des muses.<br />

2e § : un lyrisme original.<br />

Ex. : comparaison entre rosée et alcool (v. 11) et référence<br />

à un Orphée moderne, avec des élastiques en<br />

guise de cordes de lyre (v. 13).<br />

Partie III. Un poème sur la poésie<br />

1er § : l’inspiration poétique.<br />

Ex. : la misère et l’errance comme thèmes d’inspiration<br />

(le poème se regarde lui-même) (v. 13-14).<br />

2e § : un jeu inusuel avec la forme du sonnet.<br />

Ex. : rejet (v. 6-7), enjambement (v. 13-14) et nombre<br />

de rimes plus importants (quatrains).<br />

Conclusion :<br />

Bilan : un poète jeune mais qui révolutionne le sonnet<br />

dans sa forme et sans ses thèmes. Modernité<br />

de la bohème érigée en modèle absolu de fantaisie<br />

poétique.<br />

Ouverture : parallèle avec un sonnet métalittéraire de<br />

Tristan Corbière, « I Sonnet avec la manière de s’en<br />

servir » ➜ Livre de l’élève de Première, p. 43.<br />

2. Entraînement à la lecture d’un corpus<br />

Introduction :<br />

Quatre poèmes envisageables :<br />

– « Sensation » (poème à partir d’une fugue en mars<br />

1870) ;<br />

– « Rêvé pour l’hiver » (fugue en Belgique en octobre<br />

1870) ;<br />

– « Au Cabaret-Vert, cinq heures du soir » (idem) ;<br />

– « La Maline » (idem).<br />

Plan de la réponse :<br />

1er § : les rappels spatio-temporels et matériels de<br />

l’errance.<br />

Lieux évoqués (nature, ville de Charleroi…), détails<br />

sur les vêtements usés et l’apparence bohémienne.<br />

130<br />

2 e § : la sensualité de l’expérience de vagabond.<br />

Femmes concrètes ou éléments de la nature personnifiés<br />

en femmes => voyage = expérience émancipatrice<br />

et libertine qui transforme le garçon en homme.<br />

3 e § : l’inspiration au coin du carrefour.<br />

Sentiment d’infini (quête sensuelle ou esthétique)<br />

apporté par l’errance.<br />

Conclusion :<br />

Voyage = expérience globale (formation humaine,<br />

spirituelle et esthétique) => porte ouverte aux formes<br />

nouvelles de roman, poésie ou chanson au XX e siècle<br />

(influence de Rimbaud sur la « Beat Generation », par<br />

exemple).<br />

Histoire des arts ➜ p. 236<br />

Les représentations de la Muse<br />

Questions<br />

1. Ambiguïté : homme ou femme ? par les cheveux longs,<br />

la finesse des traits du visage, et le bras gauche qui cache<br />

ce qui aurait pu être une poitrine.<br />

=> idéal antique d’un être hermaphrodite. Cf. versions du<br />

mythe d’Orphée qui font de lui un poète chantant inlassablement<br />

sa femme morte, ou poète qui a inconsciemment<br />

tué sa femme pour mieux se rapprocher des hommes.<br />

Volonté de montrer le mimétisme en action : la Muse collée<br />

au dos d’Orphée fait de lui un double qui tire sur les<br />

cordes de la lyre sous l’impulsion d’un être féminin.<br />

2. Trois dessins représentatifs du style de Nadja :<br />

– « La fleur des amants » : fleur en forme de trèfle à<br />

quatre feuilles dont deux sont des paires d’yeux, et dont<br />

la tige est une flèche courbe qui entre dans la gueule d’un<br />

serpent. Dessin glosé comme un enchantement par Nadja<br />

elle-même ;<br />

– « Le rêve du chat » que Breton décrit ainsi : l’animal<br />

debout qui cherche à s’échapper sans s’apercevoir qu’il<br />

est retenu au sol par un poids et suspendu au moyen<br />

d’une corde qui est aussi la mèche démesurément grossie<br />

d’une lampe renversée. Il le définit comme un découpage<br />

hâtif d’après une apparition ;<br />

– « Le salut du diable » : une chaussure en forme de poulaine,<br />

avec une main en contrefort, et d’où surgit une tête<br />

de diable rieur.

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