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sommaire - Hachette

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– 2 e § : le dialogue avec la nature (personnification de la<br />

nature, apostrophe lyrique, injonction).<br />

– 3 e § : un miroir de son état d’âme (caractérisation du<br />

paysage tourmenté, hyperboles).<br />

d’un<br />

À l’autrE 1<br />

102<br />

Texte T. de Viau, Œuvres<br />

poétiques, « La solitude »<br />

➜ p. 188<br />

Objectif : Comparer deux formes de lyrisme.<br />

Questions<br />

1. Le poète est amoureux :<br />

– champ lexical de l’amour (amoureuse flamme, v. 1 ;<br />

Aimera, v. 8 ; aimeront, v. 15 ; la jalousie, v. 24 ; mon<br />

amour et jaloux, v. 27) ;<br />

– métaphore filée du feu pour désigner la passion amoureuse<br />

(nom flamme, v. 1 ; verbes S’embraser, v. 4 et s’enflammer,<br />

v. 14).<br />

2. a. Un cadre naturel, champêtre, parmi les fleuves et les<br />

bois (v. 3), près d’un ruisseau (v. 6).<br />

b. Paysage = comparant qui montre l’intensité du sentiment<br />

amoureux du poète : Je vois les fleuves et les bois /<br />

S’embraser comme a fait mon âme (v. 3-4) => ce paysage<br />

va tomber amoureux de la femme tout comme le poète.<br />

3. Trois indices de l’éloge :<br />

– vocabulaire mélioratif (douce voix, v. 2 ; doigts d’ivoire,<br />

v. 5) ;<br />

– comparaison avec la déesse de l’amour Vénus (v. 12) ;<br />

– mise en scène hyperbolique dans laquelle la nature et<br />

les divinités tombent sous le charme de la femme (les<br />

fleuves et les bois, v. 3 ; Le Dieu qui loge dans cette eau,<br />

v. 7 ; les Faunes, v. 14).<br />

L’objectif est de flatter la femme pour obtenir ses faveurs.<br />

4. La solitude = titre paradoxal => le poète n’est pas<br />

seul, mais en compagnie d’une femme qu’il est en train<br />

de séduire.<br />

5. Ode = poème lyrique destiné à être chanté et qui permet<br />

de célébrer des événements, des personnes ou des<br />

sentiments => La solitude = ode à l’amour et à la femme<br />

aimée.<br />

Vis-à-vis : Lamartine et T. de Viau<br />

6. Les deux poètes n’associent pas l’amour et la nature de<br />

la même manière :<br />

– Lamartine : nature = confidente du poète solitaire,<br />

miroir de sa souffrance.<br />

– T. de Viau : nature = cadre plus euphorique, propice à<br />

l’amour.<br />

7. Élégie et ode = deux formes poétiques au lyrisme distinct,<br />

donc aux effets opposés : élégie = plainte et nostalgie<br />

; ode = enthousiasme et légèreté.<br />

Prolongement : synthétiser ce vis-à-vis sous la forme<br />

d’un tableau récapitulatif (thèmes, sentiments exprimés,<br />

contexte évoqué, registres…).<br />

Le lac<br />

– amour perdu<br />

– sentiment de tristesse,<br />

de mélancolie, nostalgie<br />

– paysage tourmenté<br />

– lyrisme élégiaque<br />

La solitude<br />

– amour à conquérir<br />

– ton galant de la<br />

séduction<br />

– paysage bucolique,<br />

pastoral<br />

– lyrisme serein<br />

= couple de textes qui illustre la nuance entre les<br />

registres lyrique et élégiaque.<br />

ÉtudE d’œuvrE intÉgralE<br />

A. de Lamartine, Méditations poétiques,<br />

« Le lac » ➜ p. 190<br />

Objectif : Étudier une élégie romantique.<br />

pistes d’AnAlyse<br />

1. Le temps et l’amour<br />

a. Champ lexical du temps :<br />

– le nom temps répété sept fois : apostrophe lyrique au<br />

vers 21, allégorie du temps représenté par un oiseau (suspends<br />

ton vol, v. 21), Le temps m’échappe (v. 30), le temps<br />

n’a point de rive (v. 35), personnifications du temps aux<br />

vers 37 (Temps jaloux), 43 (Ce temps qui les donna, ce<br />

temps qui les efface : mise en valeur par le parallélisme)<br />

et 50 (le temps épargne) ;<br />

– apostrophe aux heures propices (v. 21), l’heure fugitive<br />

(v. 33) ;<br />

– dimension tragique du temps (la nuit éternelle, v. 2 ;<br />

l’océan des âges, v. 3 ; passés pour jamais, v. 42 ; Éternité,<br />

néant, passé, sombres abîmes, v. 45) ;<br />

– répétition du nom jour comme un leitmotiv qui fait écho<br />

au mot amour.<br />

=> temps = mouvement, écoulement : le poème est une<br />

déploration face au temps qui fait disparaître trop vite les<br />

moments heureux de l’amour.<br />

b. vers 43-44 : Ce temps qui les donna, ce temps qui les<br />

efface, / Ne nous les rendra plus !

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