Le Santerre Haute-Somme Le Santerre Haute-Somme - Conseil ...

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31.12.2012 Views

QUELQUES ATOUTS : Le dynamisme démographique des zones situées à l’Ouest du territoire : les communautés de communes situées à l’Ouest (Avre, Luce et Moreuil, Sud Amiénois, Santerre, canton de Montdidier…) observent une hausse marquée de la population, qui dépasse la moyenne régionale. Cette croissance s’explique surtout par un solde migratoire positif : la proximité avec Amiens leur confère une certaine attractivité résidentielle. Plusieurs indicateurs favorables sur le marché du travail : le Santerre Haute-Somme regroupe 4 262 demandeurs d’emploi de catégorie 1 au 31 mars 2005. A cette date, l’indice de chômage est de 9,4%, soit un taux nettement inférieur aux niveaux départemental et régional. La part de demandeurs d’emploi de longue durée (1 an et plus) est nettement moins marquée qu’en région (28,5% contre 34,8%), ce qui s’explique par les opportunités d’emplois saisonniers liés aux activités agricoles. CARTE LES MOINS DE 20 ans Une identité industrielle et agricole marquée : si l’agroalimentaire est présent dans tout le département, le Santerre Haute Somme est un territoire privilégié pour ces industries qui représentaient 10,5% des emplois en 1999 contre 3,5% en moyenne régionale (Usines BONDUELLE , ORSAN, Saint Louis…). Toutefois, entre 1999 et 2005, les emplois salariés privés du secteur ont reculé de 4,1% (-160 emplois). La région de Ham / Eppeville s’est quant à elle spécialisée dans la maintenance et la chaudronnerie pour les grandes entreprises agroalimentaires et chimiques situées à proximité. L’analyse détaillée de la répartition de l’emploi par sous-secteurs d’activité confirme également le poids élevé de l’agriculture sur le territoire : 10,7% des emplois en 1999, soit un écart de +5,7 points par rapport à l’ensemble de la Picardie. Quelques secteurs dynamiques en terme de création d’emplois : le Pays a perdu de nombreux emplois industriels mais en proportion restreinte par rapport à l’ensemble de la Picardie ; de 1999 à 2004, les emplois ont reculé de -4,3% (-466 emplois), soit presque deux fois moins qu’en région (-8,3%). Quelques sous-secteurs ont observé une croissance de leurs effectifs, à l’opposé de la tendance régionale : l’industrie automobile (+199 emplois créés depuis 1999), les industries des équipements mécaniques (+133), la chimie caoutchouc plastiques (+101). L’analyse des offres et des demandes enregistrées au cours d’une année fait apparaître des tensions structurelles dans l’industrie (ratio offre / demande proche de 1), et notamment dans les domaines de la maintenance et de la mécanique / travail des métaux. Toutefois, les offres proposées concernent essentiellement les postes qualifiés de l’industrie. Or, le niveau de qualification des demandeurs d’emploi ne correspond pas toujours à l’attente des employeurs. Un positionnement géographique avantageux : le Santerre Haute Somme est bien desservi par les infrastructures routières et autoroutières (A1 entre Paris et Lille, A29 entre Amiens et Saint-Quentin). Son positionnement lui procure des atouts certains sur le plan du développement économique, et notamment dans le transport et la logistique. En outre, selon le Comité d’Expansion de la Somme, plusieurs zones d’activités présentent des possibilités d’extension (zones d’activité de Roye, de Rosières en Santerre…) ; certaines intercommunalités identifient de nouveaux projets de développement économique, à l’image de la création du pôle d’activité de Haute Picardie, au carrefour des autoroutes A1 / A29 et gare TGV, qui permet aujourd’hui d’accueillir de nouvelles entreprises étroitement liées à l’agroalimentaire. - 10.1 - Synthèse

QUELQUES FAIBLESSES Synthèse Un faible dynamisme démographique dans l’Est de la Somme : les communautés de communes de la Haute Somme, du canton de Roisel, du Pays Neslois ainsi que le secteur du canton de Ham enregistrent un recul de population, en grande partie lié aux départs d’étudiants ou de jeunes actifs. Par ailleurs, le territoire se caractérise par une population vieillissante : la part des 60 ans et plus (22,2%) est nettement plus élevée dans le Santerre Haute Somme qu’à tous les autres échelons d’observation (Somme, Picardie, Franc e). Cette proportion dépasse 26% sur le canton de Combles. Un niveau de formation faible : le niveau de formation de la population du Santerre Haute Somme est particulièrement faible. S’il a globalement progressé depuis 1990, les écarts aux moyennes départementale et régionale restent importants. Les déficits concernent la population dans son ensemble, les actifs en emploi et les jeunes. Ainsi, parmi les résidents de 15 ans et plus, 44,7% n’ont aucune qualification (aucun diplôme, CEP, BEPC) contre 38,4% en région. Difficultés récentes pour certaines activités historiques: plusieurs secteurs importants dans la structure de l’emploi du Santerre Haute Somme sont confrontés à une diminution de leurs effectifs salariés. En cinq ans, l’industrie textile a perdu 437 emplois salariés privés, l’habillement cuir 187, les industries agroalimentaires affichent un recul de 160 emplois, tout comme les activités de transport (-133). Globalement entre 1999 et 2005, l’emploi salarié privé a reculé de 8,4% (-2 230 emplois), alors qu’il a progressé de 3,5% en région. Ce recul est largement imputable au secteur des services qui perd 1 516 emplois. Une analyse plus fine en sous -secteur d’activité (NAF36) montre que le recul des services est quasi exclusivement dû aux services opérationnels qui incluent principalement les activités de travail temporaire. Toutefois, la délocalisation vers Amiens d’un réseau de travail temporaire liée à une réorganisation des services en est la principale raison. Ainsi, ces travailleurs temporaires étant désormais recensés sur le Grand Amiénois, cette diminution de l’emploi dans le tertiaire est à minimiser. Une grande dépendance à l’égard de l’emploi saisonnier et intérimaire : l’emploi dans le Santerre Haute Somme est fortement lié aux activités saisonnières (agriculture, industries agroalimentaires) et aux fluctuations d’activité du secteur transport logistique. Cette spécificité présente l’avantage de créer des emplois pouvant être occupés par des personnes peu ou pas qualifiées. Ils limitent le chômage de longue durée en permettant à certains demandeurs d’emploi de travailler plusieurs mois par an. Mais les offres d’emplois saisonniers peuvent également induire des effets pervers, par exemple, tenter des jeunes d’abandonner leur scolarité pour accepter un poste saisonnier. De même, certains chômeurs limitent leurs recherches d’emploi à ces activités saisonnières, sans rechercher de solution à plus long terme. Peu de débouchés dans les métiers du commerce, de la gestion administration et des services aux particuliers : les domaines du commerce, de la gestion administration, des services aux particuliers sont peu représentés dans l’offre d’emploi locale. Or, la demande d’emploi demeure relativement importante. Ce décalage perdure depuis de nombreuses années, et pénalise particulièrement les femmes, qui cherchent majoritairement à se positionner sur ces métiers. - 10.2 -

QUELQUES ATOUTS :<br />

<strong>Le</strong> dynamisme démographique des zones situées à l’Ouest du territoire : les communautés de communes situées à l’Ouest (Avre, Luce et Moreuil, Sud<br />

Amiénois, <strong>Santerre</strong>, canton de Montdidier…) observent une hausse marquée de la population, qui dépasse la moyenne régionale. Cette croissance s’explique<br />

surtout par un solde migratoire positif : la proximité avec Amiens leur confère une certaine attractivité résidentielle.<br />

Plusieurs indicateurs favorables sur le marché du travail : le <strong>Santerre</strong> <strong>Haute</strong>-<strong>Somme</strong> regroupe 4 262 demandeurs d’emploi de catégorie 1 au 31 mars 2005.<br />

A cette date, l’indice de chômage est de 9,4%, soit un taux nettement inférieur aux niveaux départemental et régional. La part de demandeurs d’emploi de<br />

longue durée (1 an et plus) est nettement moins marquée qu’en région (28,5% contre 34,8%), ce qui s’explique par les opportunités d’emplois saisonniers liés<br />

aux activités agricoles.<br />

CARTE LES MOINS DE 20 ans<br />

Une identité industrielle et agricole marquée : si l’agroalimentaire est présent dans tout le département, le <strong>Santerre</strong> <strong>Haute</strong> <strong>Somme</strong> est un territoire<br />

privilégié pour ces industries qui représentaient 10,5% des emplois en 1999 contre 3,5% en moyenne régionale (Usines BONDUELLE , ORSAN, Saint<br />

Louis…). Toutefois, entre 1999 et 2005, les emplois salariés privés du secteur ont reculé de 4,1% (-160 emplois). La région de Ham / Eppeville s’est quant à<br />

elle spécialisée dans la maintenance et la chaudronnerie pour les grandes entreprises agroalimentaires et chimiques situées à proximité. L’analyse détaillée<br />

de la répartition de l’emploi par sous-secteurs d’activité confirme également le poids élevé de l’agriculture sur le territoire : 10,7% des emplois en 1999, soit un<br />

écart de +5,7 points par rapport à l’ensemble de la Picardie.<br />

Quelques secteurs dynamiques en terme de création d’emplois : le Pays a perdu de nombreux emplois industriels mais en proportion restreinte par<br />

rapport à l’ensemble de la Picardie ; de 1999 à 2004, les emplois ont reculé de -4,3% (-466 emplois), soit presque deux fois moins qu’en région (-8,3%).<br />

Quelques sous-secteurs ont observé une croissance de leurs effectifs, à l’opposé de la tendance régionale : l’industrie automobile (+199 emplois créés<br />

depuis 1999), les industries des équipements mécaniques (+133), la chimie caoutchouc plastiques (+101).<br />

L’analyse des offres et des demandes enregistrées au cours d’une année fait apparaître des tensions structurelles dans l’industrie (ratio offre / demande<br />

proche de 1), et notamment dans les domaines de la maintenance et de la mécanique / travail des métaux. Toutefois, les offres proposées concernent<br />

essentiellement les postes qualifiés de l’industrie. Or, le niveau de qualification des demandeurs d’emploi ne correspond pas toujours à l’attente des<br />

employeurs.<br />

Un positionnement géographique avantageux : le <strong>Santerre</strong> <strong>Haute</strong> <strong>Somme</strong> est bien desservi par les infrastructures routières et autoroutières (A1 entre Paris<br />

et Lille, A29 entre Amiens et Saint-Quentin). Son positionnement lui procure des atouts certains sur le plan du développement économique, et notamment dans<br />

le transport et la logistique. En outre, selon le Comité d’Expansion de la <strong>Somme</strong>, plusieurs zones d’activités présentent des possibilités d’extension (zones<br />

d’activité de Roye, de Rosières en <strong>Santerre</strong>…) ; certaines intercommunalités identifient de nouveaux projets de développement économique, à l’image de la<br />

création du pôle d’activité de <strong>Haute</strong> Picardie, au carrefour des autoroutes A1 / A29 et gare TGV, qui permet aujourd’hui d’accueillir de nouvelles entreprises<br />

étroitement liées à l’agroalimentaire.<br />

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