Le Santerre Haute-Somme Le Santerre Haute-Somme - Conseil ...

Le mode d’occupation du sol en 1992
Surfaces
artificialisées
Santerre
Haute-Somme
(km²)
Picardie
(km²)
Santerre
Haute-Somme
(%)
Picardie
(%)
Différence en
pourcentage
(Pays-Région)
96 1 232 5,8% 6,3 % - 0,5
Surfaces agricoles 1 423 14 486 85,7% 74,1 % + 11,6
Forêts et milieux
semi-naturels
123 3 623 7,4% 18,5 % - 11,14
Zones humides 8 80 0,5% 0,4 % + 0,1
Surfaces en eau 11 130 0,7% 0,7 % 0,0
TOTAL 1 661 19 551 100,0% 100,0% 0,0
Source : CORINE Land Cover affiné à 4 ha 1992
L’occupation du sol
Le Santerre Haute-Somme s’étend sur 1 661 km² (8,5%
du territoire régional) et se positionne en superficie au
4 ème rang des Pays de Picardie.
La proportion de surfaces artificialisées (5,8%) est proche
de la moyenne régionale (6,3%). L’armature urbaine est
dominée par le pôle de Péronne, dans la moitié Nord,
appuyé par un chapelet de quatre pôles secondaires, en
limite Sud du Pays (Ham, Nesle, Roye, Montdidier). Le
Santerre Haute-Somme est à la croisée d’infrastructures
stratégiques : autoroutes A1 - A29, TGV Haute Picardie,
Canal du Nord auquel doit se substituer à terme la liaison
Seine Nord Europe.
Le Santerre Haute-Somme se distingue par la
prédominance de ses surfaces agricoles (85,7%). Ce
Pays de Picardie se place ainsi au 2 ème rang régional,
dans le prolongement direct du Pays du Saint-
Quentinois. L’absence de variation significative de son
relief est particulièrement propice aux grandes cultures.
En contrepartie, les forêts et milieux semi-naturels ne
disposent que de surfaces très modestes (7,4%), avec un
taux inférieur de 11 points à la moyenne régionale
(18,5%). Ils se répartissent de façon homogène sur
l’ensemble du Santerre Haute-Somme, à l’exception de
concentrations plus marquées en bordure des cours
d’eau.
Les surfaces en eau et en zones humides sont
conformes à la moyenne régionale. Le Santerre Haute-
Somme s’inscrit dans le bassin de la Somme, encadré
par le fleuve et cinq de ses affluents qui irriguent sa
frange Nord et Est. Il est traversé au Sud par la Luce et
l’Avre, autre affluent de la Somme. A noter que ce fleuve,
en amont de Péronne, ainsi que l’Avre, la Brache, l’Ingon
et la Tortille, sont des cours d’eau qui enregistrent des
rejets trop importants par rapport à leurs capacités
d’autoépuration naturelles.
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