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au-dessus du sol, lorsqu’il s’agit p.ex. de
changer une lampe – sans protection suffisante!»
Du garçon d’Einsiedeln au moine
bénédictin
Georg Liebich grandit à Einsiedeln «dans des
conditions modestes et laborieuses». Son
père est peintre et doreur et travaille en tant
que restaurateur d’église, sa mère est employée
de maison. Les parents attachent une
grande importance à une bonne formation
de leurs trois filles et du cadet.
«Tôt déjà, je fréquentais les abords du monastère,
en servant la messe, mais aussi
comme chanteur dans le chœur du père
Roman. Alors écolier, nous avons souvent
participé au service divin du monastère. La
façon dont les moines priaient m’a impressionné,
je me sentais personnellement appelé.»
Le jeune homme suit les cours du gymnase
de l’école du couvent.
Il cherche des réponses à certaines questions
religieuses et décide, à l’âge de 20 ans, de devenir
moine bénédictin. Au noviciat suivent
les formations internes au monastère et
celles théologiques, le plus souvent à Einsiedeln
mais partiellement aussi à Salzbourg.
Le père Georg en impose et est confiant du
fait que les moines âgés sont bien pris en
charge et participent toujours à la vie communautaire
même s’ils ne sont plus productifs.
Secrètement, il s’imagine être un jour actif
dans l’école. Celui qui entre en ligne de
compte doit passer un temps d’essai comme
enseignant en première année du gymnase.
Il enseigne les mathématiques, le latin et la
religion. Apparemment, on est d’avis qu’il est
apte à enseigner.
Le recteur essaye de l’intéresser à des études
de philologie ancienne. «J’étais content qu’il
me propose ce complément, mais il fallait
que cela me fasse plaisir, car je me voyais
plutôt en sciences naturelles ou dans les arts
appliqués.» L’enseignant en chimie alors encore
actif était âgé de 73 ans, ce qui permet
au père Georg de suivre les études en chimie
à Fribourg. Il est clair que celui qui entre au
monastère sait qu’il doit se mettre à disposition
pour toutes les nécessités se présentant.
«Mais j’ai remarqué que les supérieurs
étaient contents de voir un moine exprimer
ses besoins et ses préférences.»
Enseignant en chimie à l’école
du couvent
Il est donc enseignant en chimie pour les
trois dernières années du gymnase et se réjouit
de la vitalité des ses écolières et écoliers,
même si cette dernière menace parfois de
dépasser les bornes. L’élève en maturité
Maximiliane Barth apprécie que l’on puisse
bien rire avec le père Georg. Ce dernier exige
pourtant beaucoup, explique parfois très vite
et veut que tous les devoirs distribués soient
faits consciencieusement. Jennifer Lang, de
la même classe, l’apprécie comme enseignant
en chimie très compétent. «Il est aussi
W
Le Père Georg est fier
de la rénovation non
con ventionnelle des combles
au-dessus de l’église.
Daniel Boschung
W
Padre Georg è fiero della
rinnovazione poco convenzionale
della capriata
sopra alla chiesa.
W
Pater Georg ist stolz
auf die unkonventionelle
Renovation des Dachstuhls
über der Kirche.
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