Fin de la guerre de Cent Ans. - meulan-patronyme
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commune <strong>de</strong>s Alleman <strong>de</strong> Savoie et <strong>de</strong> ceux du Dauphiné (M. Rieutord).<br />
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En 1348, Philippe VI a établi le titre <strong>de</strong> bailli du Pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong> Paris qui donne droit <strong>de</strong> juridiction<br />
sur l’enclos du Pa<strong>la</strong>is, le faubourg Saint-Jacques … En décembre 1455, Philippe Luillier, avocat<br />
au Parlement, requiert être baile <strong>de</strong> <strong>la</strong> Conciergerie du Pa<strong>la</strong>is … Le 12 mai 1461, il sera cité<br />
comme bailli et concierge du Pa<strong>la</strong>is (G. R. n° 16 756, 16 757).<br />
Amery <strong>de</strong> Me<strong>la</strong>y, capitaine-châte<strong>la</strong>in <strong>de</strong>s ville, châtellenie et man<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> Morêtel et<br />
Goncelin (Isère), étant décédé, son successeur, Pierre <strong>de</strong> Kerdrehennec, est nommé le 17 mars<br />
1455-1456 (G. R. n° 8328, 8330).<br />
Chabannes est entré en Dauphiné. Pour fuir, le dauphin entre en contact avec le prince d’Orange. Les hommes du<br />
vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> Pau sont obligés <strong>de</strong> serrer les bateaux du port durant tout l’été pour isoler <strong>la</strong> vallée. Le marché <strong>de</strong> Saint-<br />
Pierre d’Albigny est maigre cette année-là. Il l’aurait été davantage encore si les Français avaient passé l’eau. Le<br />
dauphin Louis <strong>de</strong>vait venir au mois <strong>de</strong> mars mais sa visite a été différée à cause <strong>de</strong>s événements.<br />
D’après les comptes <strong>de</strong> Pierre <strong>de</strong> Quintal, notaire et trésorier du seigneur <strong>de</strong> Mio<strong>la</strong>ns, ce<br />
<strong>de</strong>rnier entretient une correspondance avec le dauphin et aussi avec le comte <strong>de</strong> <strong>la</strong> Chambre <strong>de</strong><br />
qui il semble très proche.<br />
« L’armée <strong>de</strong> Charles VII est aux portes du Dauphiné … A Grenoble, <strong>la</strong> panique s’empare du dauphin … Le 30<br />
août 1456, profitant d’une partie <strong>de</strong> chasse, il vi<strong>de</strong> les lieux en petit équipage … Avec l’accord du duc Louis, le roi<br />
entre en Savoie et prend au début <strong>de</strong> septembre ses quartiers au Châte<strong>la</strong>rd, petite forteresse du massif <strong>de</strong>s Bauges …<br />
Pour se faire accepter, Charles VII va <strong>de</strong>voir ménager ceux du pays <strong>de</strong> Dauphiné …<br />
A tous, il promet <strong>de</strong> ne contraindre les serviteurs du dauphin à chose qui soit contre leur honneur. A Vienne, il<br />
reçoit les principaux officiers du Dauphiné et les rassure : il n’a pas l’intention <strong>de</strong> les révoquer. Seuls seront écartés<br />
ceux qui sont partis en Bourgogne.<br />
Guil<strong>la</strong>ume <strong>de</strong> Poitiers et Guil<strong>la</strong>ume <strong>de</strong> Meuillon qui sont <strong>de</strong>meurés à Grenoble et<br />
correspon<strong>de</strong>nt avec le dauphin font part à celui-ci <strong>de</strong> ces négociations tout en lui donnant les<br />
meilleures nouvelles <strong>de</strong> <strong>la</strong> dauphine.<br />
Avant <strong>de</strong> partir, le dauphin a intimé à tous les Dauphinois l’interdiction d’obéir à quelque<br />
autre que ce soit. Meuillon entend bien s’y tenir. Il gouverne à Grenoble un millier d’hommes<br />
d’armes et archers et il entretient les re<strong>la</strong>tions désormais amicales du dauphin et <strong>de</strong> Sforza. Il se<br />
dit prêt, comme son honneur l’y oblige, à tenir bon contre le roi aussi longtemps qu’il pourra.<br />
Capdorat est revenu <strong>de</strong> Bourgogne avec sa compagnie qui renforce à Grenoble <strong>la</strong> garnison <strong>de</strong><br />
Meuillon. Quant au Bâtard d’Armagnac, il a 400 <strong>la</strong>nces cantonnées à Crest dont il est le châte<strong>la</strong>in<br />
et il se dit prêt à tenir tête à toute <strong>la</strong> France ».<br />
« Charles VII sait bien qu’il n’a pas les moyens d’entretenir une <strong>guerre</strong> d’usure en Dauphiné.<br />
Il <strong>la</strong>issera faire le temps … Charles évite toujours Grenoble que tient fermement Meuillon. Il<br />
redoute l’affrontement en armes qui signifierait une marche sur <strong>la</strong> capitale du Dauphiné. La veille<br />
<strong>de</strong> Noël 1456, il prend ses quartiers au château <strong>de</strong> Saint-Priest. Il y <strong>de</strong>meure cinq mois.<br />
Charlotte est <strong>de</strong>meurée à Grenoble. Elle rejoint son mari qui l’accueille le 7 juillet 1457 à<br />
Namur. La jeune femme a 18 ans » (Jean Favier « Louis XI », Fayard, nov. 2001).<br />
La fille unique du comte <strong>de</strong> Charo<strong>la</strong>is, Marie, naît le 13 février 1457, encore plus riche héritière que ne le fut jadis<br />
son aïeule Marguerite <strong>de</strong> F<strong>la</strong>ndre.<br />
Guil<strong>la</strong>ume Vre<strong>la</strong>nt (Vre<strong>de</strong><strong>la</strong>nt, Vree<strong>la</strong>nd, Vrey<strong>la</strong>nt, Wye<strong>la</strong>nt; Utrecht av.1410 + 1481) s’établit à Bruges où il<br />
achète le droit <strong>de</strong> cité le 30 avril. Il est l’un <strong>de</strong>s fondateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> confrérie <strong>de</strong>s libraires et miniaturistes <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville.<br />
Thibaut <strong>de</strong> Luxembourg, qui partagea l’héritage du père avec Louis, comte <strong>de</strong> Saint-Pol, en 1440, se fait