Léviathan des Nations_fr

serpent de mer, dragon de mer, , , archidémon, lucifer, , , lviathan, serpent de mer, dragon de mer, , , archidémon, lucifer, , , lviathan,

bibliomaniapublications
from bibliomaniapublications More from this publisher
10.07.2024 Views

mères. Des amis que la mort a longtemps séparés sont réunis pour ne plus jamais se quitter, et c’est avec des chants d’allégresse qu’ils montent ensemble vers la cité de Dieu. Le chariot constitué par la nuée — muni de chaque côté d’ailes et de roues vivantes — remonte vers le ciel. A mesure qu’il s’élève, les roues et les ailes répètent : “Saint ! saint! ” Le cortège d’anges s’écrie : “Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout- Puissant ” , et pendant que le chariot s’avance dans la direction de la nouvelle Jérusalem, les rachetés clament : “Alléluia ! ” Avant d’entrer dans la cité de Dieu, le Seigneur distribue à ses disciples les emblèmes de la victoire, et les investit des insignes de la royauté. La brillante phalange se forme en carré autour de son Roi, qui les enveloppe tous d’un indicible regard d’amour, et dont la stature majestueuse s’élève bien au-dessus de celle des anges et des saints. L’innombrable armée des Saints, les yeux fixés sur lui, contemple la gloire de celui dont le “visage était défiguré, tant son aspect différait de celui des fils de l’homme.” (Esaïe 52 : 14.) De sa main droite, Jésus place la couronne de gloire sur la tête des vainqueurs. Chacun reçoit aussi une couronne portant son “nom nouveau ” (Apocalypse 2 : 17) et l’inscription : Sainteté à L’Éternel.” Chacun reçoit aussi des palmes de victoire et une harpe étincelante. Puis des anges supérieurs donnent le ton, et tous les saints font vibrer avec art les cordes de leur harpes dont ils tirent une musique d’une ineffable beauté. Un ravissement ineffable fait battre les cœurs des rachetés qui adressent au sauveur cette louange pleine de reconnaissance : “A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soit la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen ! ” (Apocalypse 1 : 5, 6.) La foule des rachetés est arrivée en face de la sainte Cité. Jésus en ouvre à deux battants les portes de perles. Les nations qui ont gardé la vérités y pénètrent et y contemplent le Paradis de Dieu, la demeure d’Adam en son innocence. Alors la voix la plus mélodieuse et la plus suave qui ait jamais frappé des oreilles humaines leur dit : “Vos luttes sont finies. Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. ” Elle est maintenant exaucée cette prière du Sauveur en faveur de ses disciples : “je veux que là où je suis vous y soyez aussi avec moi. ” “Irrépréhensibles et dans l’allégresse ” (Jude 24), le rachetés de Jésus- Christ sont présentés au Père par son fils en ces mots : “Me voici, moi et les enfants que tu m’as donnés. … J’ai gardé ceux que tu m’as donnés. ” Qui dira le ravissement de cette heure ou le Père, contemplant les rachetés, retrouvera en eux son image, car le péché et la souillure auront disparu, et où l’humanité aura retrouvé son harmonie avec la divinité ! La voix empreinte d’un amour ineffable, Jésus invite alors ses fidèles à participer à “la joie de leur Maître.” Son bonheur consiste à voir dans son royaume de gloire les âmes sauvés par son humiliations et ses souffrances. Celui des élus sera de voir parmi les 438

ienheureux des êtres sauvés par leur prières, leur travaux et leur dévouement. Tandis qu’ils sont réunis autour du grand trône blanc, une joie inexprimable inonde leur cœur à la vue de ces âmes et de celle gagnées par elles, rassemblées toutes dans le repos céleste, jetant leurs couronnes aux pieds de Jésus, et admises à louer pendant les siècles éternels. Au moment où les rachetés sont accueillis dans la cité de Dieu, une acclamation d’enthousiasme et d’adoration déchire les airs. Les deux Adam sont sur le point de se rencontrer. Le fils de Dieu ouvre ses bras au père de notre race, à l’être qu’il a créé, mais qui a péché contre son créateur, et par la faute duquel le Sauveur porte en son corps les stigmates de la crucifixion. En voyant ces cruelles cicatrices, Adam se ne jette pas dans les bras du sauveur; il se prosterne humblement à ses pieds en s’écriant : “Digne est l’agneau qui a été immolé ! ” Tendrement, le Seigneur le relève, et l’invite à revoir l’Eden dont il a été si longtemps exilé. Apres qu’Adam eut été expulsé d’Eden, sa vie sur la terre fut abreuvée de tristesse. Chaque feuille fanée, chaque victime des sacrifices, chaque altération de la nature naguère si belle, chaque imperfection morale lui rappelait son péché. Il avait éprouvé de cuisants remords à la vue des progrès et des débordements de l’iniquité. Ses avertissements s’étaient heurtés des accusations et à d’amers reproches. Humblement, patiemment, durant près d’un millénaire, il avait supporté la conséquence de sa transgression. Sincèrement repentant de son péché, il s’était confié dans les mérites du sauveur promis, et s’était endormi avec l’espérance de la résurrection. Grâce au fils de Dieu, qui a racheté l’homme de sa chute, et grâce à son œuvre de propitiation, Adam peut maintenant réintégrer son premier domaine. Emu et rayonnant de joie, il reconnaît les arbres qui faisaient autrefois ses délices, et dont il avait cueilli les fruits aux jours de son innocence et de sa félicité. Il voit les ceps qu’il a lui-même taillés et les fleurs qu’il aimait autrefois cultiver. La réalité de la scène le saisit ; il retrouve l’Eden restauré plus beau encore qu’au jour où il en a été banni. Le Sauveur le conduit vers l’arbre de vie, cueille de son fruit glorieux, et l’invite à manger. Regardant autour de lui, Adam voit réunie dans le Paradis de Dieu la multitude de ses enfants rachetés. Il dépose alors sa couronne éclatante aux pieds de son Rédempteur, puis il se jette dans ses bras. Saisissant ensuite sa harpe d’or, il fait résonner les voûtes du ciel de ce chant : “Digne, digne, digne est l’agneau qui a été immolé, et qui est revenu à la vie ! ” La multitude se joint à son cantique, et tous, jetant leurs couronnes aux pieds du Rédempteur, se prosternent pour l’adorer. Les anges qui ont pleuré à la chute d’Adam assistent à cette scène. Pleins de joie lorsque, au jour de sa résurrection, Jésus était monté au ciel après avoir ouvert la porte de la tombe à tous les croyants, ils voient maintenant l’œuvre de la rédemption consommée, et s’unissent au cantique de louange. Sur la mer de cristal qui est devant le trône — et que les reflets de la gloire de Dieu font ressembler à du verre mêlé de feu — sont réunis ceux 439

ienheureux <strong>des</strong> êtres sauvés par leur prières, leur travaux et leur dévouement. Tandis<br />

qu’ils sont réunis autour du grand trône blanc, une joie inexprimable inonde leur cœur à<br />

la vue de ces âmes et de celle gagnées par elles, rassemblées toutes dans le repos céleste,<br />

jetant leurs couronnes aux pieds de Jésus, et admises à louer pendant les siècles éternels.<br />

Au moment où les rachetés sont accueillis dans la cité de Dieu, une acclamation<br />

d’enthousiasme et d’adoration déchire les airs. Les deux Adam sont sur le point de se<br />

rencontrer. Le fils de Dieu ouvre ses bras au père de notre race, à l’être qu’il a créé, mais<br />

qui a péché contre son créateur, et par la faute duquel le Sauveur porte en son corps les<br />

stigmates de la crucifixion. En voyant ces cruelles cicatrices, Adam se ne jette pas dans<br />

les bras du sauveur; il se prosterne humblement à ses pieds en s’écriant : “Digne est<br />

l’agneau qui a été immolé ! ” Tendrement, le Seigneur le relève, et l’invite à revoir<br />

l’Eden dont il a été si longtemps exilé.<br />

Apres qu’Adam eut été expulsé d’Eden, sa vie sur la terre fut abreuvée de tristesse.<br />

Chaque feuille fanée, chaque victime <strong>des</strong> sacrifices, chaque altération de la nature<br />

naguère si belle, chaque imperfection morale lui rappelait son péché. Il avait éprouvé de<br />

cuisants remords à la vue <strong>des</strong> progrès et <strong>des</strong> débordements de l’iniquité. Ses<br />

avertissements s’étaient heurtés <strong>des</strong> accusations et à d’amers reproches. Humblement,<br />

patiemment, durant près d’un millénaire, il avait supporté la conséquence de sa<br />

transgression. Sincèrement repentant de son péché, il s’était confié dans les mérites du<br />

sauveur promis, et s’était endormi avec l’espérance de la résurrection. Grâce au fils de<br />

Dieu, qui a racheté l’homme de sa chute, et grâce à son œuvre de propitiation, Adam peut<br />

maintenant réintégrer son premier domaine. Emu et rayonnant de joie, il reconnaît les<br />

arbres qui faisaient autrefois ses délices, et dont il avait cueilli les <strong>fr</strong>uits aux jours de son<br />

innocence et de sa félicité. Il voit les ceps qu’il a lui-même taillés et les fleurs qu’il aimait<br />

autrefois cultiver. La réalité de la scène le saisit ; il retrouve l’Eden restauré plus beau<br />

encore qu’au jour où il en a été banni. Le Sauveur le conduit vers l’arbre de vie, cueille<br />

de son <strong>fr</strong>uit glorieux, et l’invite à manger. Regardant autour de lui, Adam voit réunie dans<br />

le Paradis de Dieu la multitude de ses enfants rachetés. Il dépose alors sa couronne<br />

éclatante aux pieds de son Rédempteur, puis il se jette dans ses bras. Saisissant ensuite sa<br />

harpe d’or, il fait résonner les voûtes du ciel de ce chant : “Digne, digne, digne est<br />

l’agneau qui a été immolé, et qui est revenu à la vie ! ” La multitude se joint à son<br />

cantique, et tous, jetant leurs couronnes aux pieds du Rédempteur, se prosternent pour<br />

l’adorer.<br />

Les anges qui ont pleuré à la chute d’Adam assistent à cette scène. Pleins de joie<br />

lorsque, au jour de sa résurrection, Jésus était monté au ciel après avoir ouvert la porte de<br />

la tombe à tous les croyants, ils voient maintenant l’œuvre de la rédemption consommée,<br />

et s’unissent au cantique de louange. Sur la mer de cristal qui est devant le trône — et que<br />

les reflets de la gloire de Dieu font ressembler à du verre mêlé de feu — sont réunis ceux<br />

439

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!