Léviathan des Nations_fr

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C'est au moment où Esaie vit la gloire du Seigneur, et entendit les chérubins crier : " Saint, saint, saint est L’Éternel des armées ! " qu'il s'écria : " Malheur à moi ! je suis perdu." Esaïe 6 : 3, 5. Après avoir été ravi jusqu'au troisième ciel, et avoir entendu des choses qu'il n'est pas permis à l'homme d'ex primer, Paul s'appelle le " moindre de tous les saints ". 2 Corinthiens 12: 2-4; Ephésiens 3 : 8. C'est Jean, le disciple bien-aimé, celui qui avait appuyé sa tête sur le sein de Jésus et contemplé sa gloire, qui tomba comme mort aux pieds d'un ange. Apocalypse 22 : 8. Il ne peut y avoir exaltation de soi, ou prétention orgueilleuse à être exempt du péché de la part de ceux qui marchent à l'ombre de la croix du Calvaire. Ils savent que ce sont leurs péchés qui ont causé l'agonie et brisé le cœur du Fils de Dieu, et cette pensée leur inspire une profonde humilité. Ceux qui vivent le plus près de Jésus, discernent le plus clairement la fragilité et la culpabilité de l'humanité, et leur seule espérance est dans les mérites d'un Sauveur crucifié et ressuscité. La sanctifiction, telle qu'on la comprend maintenant dans le monde religieux, porte en soi un germe d'orgueil spirituel et de mépris de la loi de Dieu, qui la désigne comme étrangère à la religion de la Bible. Ses défenseurs enseignent que la sanctification est une œuvre instantanée, par laquelle, avec la foi seule, ils parviennent à une sainteté parfaite. " Croyez seulement ", disent-ils, " et vous obtiendrez cette grâce ". On ne suppose pas que celui qui reçoit cette bénédiction doive faire d'autre effort. En même temps, on nie l'autorité de la loi de Dieu, et on prétend être dispensé de l'obligation de garder les commandements. Mais est-il possible à l'homme d'être saint, suivant le caractère et la volonté de Dieu, sans être d'accord avec les principes qui sont l'expression de sa nature et de sa volonté, et qui montrent ce qui lui est agréable ? Le désir d'avoir une religion facile, qui n'exige pas de luttes, pas de renoncement, et qui n'impose pas l'abandon des folies de ce monde, a rendu populaire la doctrine de la foi, de la foi seule. Mais que dit la Parole de Dieu ? L'apôtre Jacques déclare : " Mes frères, que servira-t-il à un homme de dire qu'il a la foi, s'il n'a point les œuvres ? La foi peutelle le sauver? ... Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres est morte ? Abraham, notre père, ne futil pas justifié par les œuvres, lorsqu'il offrit son fils Isaac sur l'autel ? Ne vois-tu pas que la foi agissait avec ses œuvres, et que par ses œuvres sa foi fut rendue parfaite ? ... Vous voyez donc que l'homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. " Jacques 2 : 14-24. Le témoignage de la Parole de Dieu s'élève contre cette séduisante doctrine de la foi sans les œuvres. Une prétention à la faveur de Dieu, qui refuse de se conformer aux conditions auxquelles la grâce doit être accordée, ne saurait porter le nom de foi. C'est de la présomption, car la vraie foi se fonde sur les promesses et les dispositions des Ecritures. Que nul ne se séduise par la pensée qu'il peut parvenir à la sainteté tout en transgressant volontairement un des préceptes divins. Un péché commis de propos délibéré fait taire la voix accusatrice de l'Esprit, et sépare l'âme de Dieu. " Le péché est la 320

transgression de la loi. " Et " quiconque demeure en lui ne pèche point (ne transgresse pas la loi). Quiconque pèche ne l'a point vu, ni ne l'a point connu." 1 Jean 3 : 6. Quoique Jean parle si souvent de l'amour dans ses épîtres, il n'hésite pas à révéler le vrai caractère de cette classe de gens qui prétendent être sanctifiés, tout en transgressant la loi de Dieu. " Celui qui dit : Je l'ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est menteur et la vérité n'est point en lui. Mais si quelqu'un garde sa parole, l'amour de Dieu est véritablement parfait en lui. " 1 Jean 2 : 4, 5. C'est ici le test de la profession de foi de chaque homme. Nous ne pouvons considérer comme saint aucun homme sans le comparer au seul critère de sainteté que Dieu ait donnée dans le ciel et sur la terre. Si les hommes ne sentent pas le poids de la loi morale, déprécient et traitent légèrement les préceptes divins, violent le moindre de ces commandements, et enseignent aux hommes à en faire autant, ils ne seront pas estimés par le ciel, et on peut savoir que leurs prétentions ne sont pas fondées. La prétention d'être sans péché constitue, en elle-même, la preuve que celui qui la présente est loin d'être saint. Quiconque se regarde comme saint le fait parce qu'il n'a pas une vraie conception de la pureté et de la sainteté infinies de Dieu, ni de ce que doivent devenir ceux dont le caractère sera conforme au sien, parce qu'il n'a pas une vraie conception de la pureté et de la perfection infinies de Jésus, ni de la malignité et de la laideur du péché. Plus grande est la distance qui le sépare de Christ, plus ses conceptions du caractère et des préceptes divins sont défectueuses, et plus il est juste à ses propres yeux. La sanctification exposée dans les Ecritures embrasse l'être entier, esprit, âme et corps. Paul, priant pour les Thessaloniciens, demandait que tout ce qui était en eux, " l'esprit, l'âme et le corps, fût conservé irrépréhensible pour l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ." 1 Thessaloniciens 5 : 23. Ailleurs, il écrit aux croyants : " Je vous exhorte donc, mes frères, par les compassions de Dieu, que vous offriez vos corps en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu." Romains 12 : 1. Au temps de l'ancien Israel, on examinait soigneusement chaque offrande que l'on apportait à Dieu comme sacrifice. Si l'on découvrait un défaut quelconque dans l'animal offert, on le refusait, car Dieu exigeait que le sacrifice fût " sans défaut ". Il est recommandé de même aux chrétiens d'offrir leur " corps en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu ". Pour le faire, ils doivent conserver toutes leurs facultés dans le meilleur état possible. Toute habitude tendant à affaiblir la force physique ou mentale, rend l'homme impropre pour le service de son Créateur. Et Dieu agréera-t-il autre chose que ce que nous pouvons lui offrir de plus excellent ? Christ dit : " Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout cœur. " Ceux qui aiment Dieu de tout leur cœur désireront lui consacrer le meilleur service de leur vie, et ils chercheront constamment à mettre chacune des facultés de leur être en harmonie avec les lois qui 321

C'est au moment où Esaie vit la gloire du Seigneur, et entendit les chérubins crier : "<br />

Saint, saint, saint est L’Éternel <strong>des</strong> armées ! " qu'il s'écria : " Malheur à moi ! je suis<br />

perdu." Esaïe 6 : 3, 5. Après avoir été ravi jusqu'au troisième ciel, et avoir entendu <strong>des</strong><br />

choses qu'il n'est pas permis à l'homme d'ex primer, Paul s'appelle le " moindre de tous<br />

les saints ". 2 Corinthiens 12: 2-4; Ephésiens 3 : 8. C'est Jean, le disciple bien-aimé, celui<br />

qui avait appuyé sa tête sur le sein de Jésus et contemplé sa gloire, qui tomba comme<br />

mort aux pieds d'un ange. Apocalypse 22 : 8. Il ne peut y avoir exaltation de soi, ou<br />

prétention orgueilleuse à être exempt du péché de la part de ceux qui marchent à l'ombre<br />

de la croix du Calvaire. Ils savent que ce sont leurs péchés qui ont causé l'agonie et brisé<br />

le cœur du Fils de Dieu, et cette pensée leur inspire une profonde humilité. Ceux qui<br />

vivent le plus près de Jésus, discernent le plus clairement la <strong>fr</strong>agilité et la culpabilité de<br />

l'humanité, et leur seule espérance est dans les mérites d'un Sauveur crucifié et ressuscité.<br />

La sanctifiction, telle qu'on la comprend maintenant dans le monde religieux, porte en<br />

soi un germe d'orgueil spirituel et de mépris de la loi de Dieu, qui la désigne comme<br />

étrangère à la religion de la Bible. Ses défenseurs enseignent que la sanctification est une<br />

œuvre instantanée, par laquelle, avec la foi seule, ils parviennent à une sainteté parfaite. "<br />

Croyez seulement ", disent-ils, " et vous obtiendrez cette grâce ". On ne suppose pas que<br />

celui qui reçoit cette bénédiction doive faire d'autre effort. En même temps, on nie<br />

l'autorité de la loi de Dieu, et on prétend être dispensé de l'obligation de garder les<br />

commandements. Mais est-il possible à l'homme d'être saint, suivant le caractère et la<br />

volonté de Dieu, sans être d'accord avec les principes qui sont l'expression de sa nature et<br />

de sa volonté, et qui montrent ce qui lui est agréable ?<br />

Le désir d'avoir une religion facile, qui n'exige pas de luttes, pas de renoncement, et<br />

qui n'impose pas l'abandon <strong>des</strong> folies de ce monde, a rendu populaire la doctrine de la foi,<br />

de la foi seule. Mais que dit la Parole de Dieu ? L'apôtre Jacques déclare : " Mes <strong>fr</strong>ères,<br />

que servira-t-il à un homme de dire qu'il a la foi, s'il n'a point les œuvres ? La foi peutelle<br />

le sauver? ... Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres est<br />

morte ? Abraham, notre père, ne futil pas justifié par les œuvres, lorsqu'il of<strong>fr</strong>it son fils<br />

Isaac sur l'autel ? Ne vois-tu pas que la foi agissait avec ses œuvres, et que par ses œuvres<br />

sa foi fut rendue parfaite ? ... Vous voyez donc que l'homme est justifié par les œuvres, et<br />

non par la foi seulement. " Jacques 2 : 14-24. Le témoignage de la Parole de Dieu s'élève<br />

contre cette séduisante doctrine de la foi sans les œuvres. Une prétention à la faveur de<br />

Dieu, qui refuse de se conformer aux conditions auxquelles la grâce doit être accordée, ne<br />

saurait porter le nom de foi. C'est de la présomption, car la vraie foi se fonde sur les<br />

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Que nul ne se séduise par la pensée qu'il peut parvenir à la sainteté tout en<br />

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