Léviathan des Nations_fr

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Il " sera assis et dominera sur son trône, et il sera sacrificateur, sur son trône." Il n'est pas maintenant sur son trône de gloire. Le royaume et la gloire ne lui ont point encore été données. Ce n'est que lorsque son œuvre médiatrice sera achevée que " Dieu lui donnera le trône de David, son Père ", un royaume qui " n'aura point de fin ". Luc 1 32, 33. Comme sacrificateur, Christ est maintenant assis avec son Père sur son trône. Apocalypse 3 : 21. Celui qui " s'est chargé véritablement de nos souffrances, et qui a porté nos douleurs ", " qui a été tenté comme nous en toutes choses, si l'on en excepte le péché," afin qu'il " pût aussi secourir ceux qui sont tentés "; celui dont il est dit : " Si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père." Esaïe 53 : 4 ; Hébreux 4 : 15 ; 2 : 18 ; 1 Jean 2 : 1. A l'appui de son intercession, il présente un corps meurtri et transpercé, et une vie sans tache. Ses mains blessées et son côté percé, ses pieds meurtris, plaident en faveur de l'homme déchu, dont la rédemption a été acquise à un si grand prix. " Et il y aura un conseil de paix entre les deux. " L'amour du Père, non moins grand que celui du Fils, est la source du salut de notre humanité déchue. Jésus disait à ses disciples avant de les quitter: " Je ne vous dis point que je prierai le Père pour vous, car mon Père lui-même vous aime. " Jean 16 : 26, 27. " Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même." 2 Corinthiens 5 : 19. Et dans le ministère du sanctuaire céleste, " il y aura un conseil de paix entre les deux.' Dieu a tellement aimé le monde, qu'il a donné son fils -unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle." Jean 3 : 16. Les Ecritures répondent donc clairement à cette question Qu'est-ce que le sanctuaire ? Le terme sanctuaire, dans le sens où il est employé dans la Bible, se rapporte d'abord au tabernacle que construisit Moise, comme figure ou image des choses célestes, et, ensuite, au " véritable tabernacle ", au tabernacle céleste, que le sanctuaire terrestre était destiné à rappeler. A la mort de Christ, le service typique prit fin. Le " véritable tabernacle ", celui qui est dans le ciel, est le sanctuaire de la nouvelle alliance. Or, la prophétie de Daniel 8 : 14 ayant son accomplissement dans cette dispensation, le sanctuaire dont elle parle doit être celui de la nouvelle alliance. A l'expiration des 2300 jours, en 1844, il n'y avait plus de sanctuaire sur la terre depuis bien des siècles. Ainsi la prophétie : "Jusqu'à deux mille trois cents soirs et matins, puis le sanctuaire sera purifié ", se rapporte incontestablement au sanctuaire céleste. Reste à élucider la question la plus importante, qui est celle-ci : Qu'est-ce que la purification du sanctuaire ? Les écrits de l'Ancien Testament font mention d'un service appelé de ce nom dans le sanctuaire terrestre. Mais pourrait-il y avoir quelque chose dans le ciel qui doive être purifié ? Dans le neuvième chapitre de l'épître aux Hébreux, il est clairement fait mention de la purification des deux sanctuaires. " Selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n'y a point de rémission des péchés. Il a donc fallu que les choses qui représentaient celles qui sont dans le ciel, fussent purifiées de cette 282

manière (par le sang des bêtes), mais que les célestes fussent purifiées par des sacrifices plus excellents " Hébreux 9 : 22, 23, à savoir par le précieux sang de Christ. La purification de l'un et l'autre sanctuaires doit être effectuée par le sang, celle du sanctuaire terrestre, par le sang des bêtes, et celle du céleste, par le sang de Christ. Voici la raison pour laquelle l'apôtre Paul dit que cette purification doit s'opérer par le sang : " Sans effusion de sang il ne se fait point de rémission des péchés ". La rémission ou l'enlèvement des péchés, telle est l'œuvre qui doit s'accomplir. Mais comment le péché pourrait-il souiller soit le sanctuaire céleste, soit le terrestre ? Une étude du service symbolique nous l'apprendra, car les sacrificateurs qui officiaient sur la terre, " faisaient un service qui n'était qu'une image et une ombre des choses célestes. " Hébreux 8 : 5. Le service du sanctuaire terrestre comprenait deux parties. Les sacrificateurs officiaient quotidiennement dans le lieu saint, tandis qu'une fois l'an, le souverain sacrificateur accomplissait un service spécial d'expiation dans le lieu très saint, pour purifier le sanctuaire. Jour après jour, le pécheur repentant apportait son offrande à la porte du tabernacle, et, plaçant ses mains sur la tête de l'animal, il confessait ses péchés, s'en déchargeant ainsi figurativement pour les mettre sur l'innocente victime. Alors l'animal était égorgé. "Sans effusion de sang, dit l'apôtre, il n'y a point de rémission des péchés." " L'âme de la chair est dans le sang." Lévitique 17 11. La loi de Dieu transgressée exige la vie du transgresseur. Le sacrificateur portait dans le lieu saint le sang représentant la vie du pécheur, dont la victime portait la culpabilité, et il en faisait aspersion devant le voile, derrière lequel était l'arche renfermant la loi que le pécheur avait transgressée. Par cette cérémonie, le péché se trouvait symboliquement transporté dans le sanctuaire. Dans certains cas, le sang n'était point transporté dans le lieu saint, mais on y transportait la chair, que le sacrificateur mangeait, selon les ordres que Moise avait donnés aux fils d'Aaron, en disant : " Elle vous a été donné pour porter l'iniquité de l'assemblée. " Lévitique 10 : 17. Les deux cérémonies symbolisaient également le transfert des péchés du pénitent dans le sanctuaire. Tel était le service qui se poursuivait chaque jour durant toute l'année. Les péchés d'Israël se trouvaient ainsi transportés dans le sanctuaire, et un service spécial était nécessaire afin de les en éloigner. Dieu commanda qu'on fit expiation pour chacun des saints appartements. " Et il fera expiation pour le sanctuaire, en le purifiant des souillures des enfants d'Israël, de leurs forfaits, et de tous leurs péchés. Il fera la même chose au tabernacle d'assignation, qui est avec eux au milieu de leurs souillures. " Lévitique 16 : 16, 19. On devait aussi faire l'expiation pour l'autel, afin de le " nettoyer et de le purifier des impuretés des enfants de d'Israël ". Lévitique 16 : 16, 19. Une fois l'an, au grand jour des expiations, le sacrificateur entrait dans le lieu très saint pour la purification du sanctuaire. Le service qui s'y accomplissait complétait la série annuelle des services. Au jour des expiations, on amenait deux boucs à la porte du tabernacle, et on jetait le sort sur 283

manière (par le sang <strong>des</strong> bêtes), mais que les célestes fussent purifiées par <strong>des</strong> sacrifices<br />

plus excellents " Hébreux 9 : 22, 23, à savoir par le précieux sang de Christ. La<br />

purification de l'un et l'autre sanctuaires doit être effectuée par le sang, celle du sanctuaire<br />

terrestre, par le sang <strong>des</strong> bêtes, et celle du céleste, par le sang de Christ. Voici la raison<br />

pour laquelle l'apôtre Paul dit que cette purification doit s'opérer par le sang : " Sans<br />

effusion de sang il ne se fait point de rémission <strong>des</strong> péchés ". La rémission ou<br />

l'enlèvement <strong>des</strong> péchés, telle est l'œuvre qui doit s'accomplir. Mais comment le péché<br />

pourrait-il souiller soit le sanctuaire céleste, soit le terrestre ? Une étude du service<br />

symbolique nous l'apprendra, car les sacrificateurs qui officiaient sur la terre, " faisaient<br />

un service qui n'était qu'une image et une ombre <strong>des</strong> choses célestes. " Hébreux 8 : 5.<br />

Le service du sanctuaire terrestre comprenait deux parties. Les sacrificateurs<br />

officiaient quotidiennement dans le lieu saint, tandis qu'une fois l'an, le souverain<br />

sacrificateur accomplissait un service spécial d'expiation dans le lieu très saint, pour<br />

purifier le sanctuaire. Jour après jour, le pécheur repentant apportait son of<strong>fr</strong>ande à la<br />

porte du tabernacle, et, plaçant ses mains sur la tête de l'animal, il confessait ses péchés,<br />

s'en déchargeant ainsi figurativement pour les mettre sur l'innocente victime. Alors<br />

l'animal était égorgé. "Sans effusion de sang, dit l'apôtre, il n'y a point de rémission <strong>des</strong><br />

péchés." " L'âme de la chair est dans le sang." Lévitique 17 11. La loi de Dieu<br />

transgressée exige la vie du transgresseur. Le sacrificateur portait dans le lieu saint le<br />

sang représentant la vie du pécheur, dont la victime portait la culpabilité, et il en faisait<br />

aspersion devant le voile, derrière lequel était l'arche renfermant la loi que le pécheur<br />

avait transgressée. Par cette cérémonie, le péché se trouvait symboliquement transporté<br />

dans le sanctuaire. Dans certains cas, le sang n'était point transporté dans le lieu saint,<br />

mais on y transportait la chair, que le sacrificateur mangeait, selon les ordres que Moise<br />

avait donnés aux fils d'Aaron, en disant : " Elle vous a été donné pour porter l'iniquité de<br />

l'assemblée. " Lévitique 10 : 17. Les deux cérémonies symbolisaient également le<br />

transfert <strong>des</strong> péchés du pénitent dans le sanctuaire.<br />

Tel était le service qui se poursuivait chaque jour durant toute l'année. Les péchés<br />

d'Israël se trouvaient ainsi transportés dans le sanctuaire, et un service spécial était<br />

nécessaire afin de les en éloigner. Dieu commanda qu'on fit expiation pour chacun <strong>des</strong><br />

saints appartements. " Et il fera expiation pour le sanctuaire, en le purifiant <strong>des</strong> souillures<br />

<strong>des</strong> enfants d'Israël, de leurs forfaits, et de tous leurs péchés. Il fera la même chose au<br />

tabernacle d'assignation, qui est avec eux au milieu de leurs souillures. " Lévitique 16 :<br />

16, 19. On devait aussi faire l'expiation pour l'autel, afin de le " nettoyer et de le purifier<br />

<strong>des</strong> impuretés <strong>des</strong> enfants de d'Israël ". Lévitique 16 : 16, 19. Une fois l'an, au grand jour<br />

<strong>des</strong> expiations, le sacrificateur entrait dans le lieu très saint pour la purification du<br />

sanctuaire. Le service qui s'y accomplissait complétait la série annuelle <strong>des</strong> services. Au<br />

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