Léviathan des Nations_fr
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quelqu'un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. " Renoncer alors à leur foi, et renier la puissance du Saint-Esprit qui avait accompagné le message, eût été s'avancer vers la perdition. Ils étaient encouragés à la fermeté par ces paroles de Paul : " N'abandonnez donc pas votre confiance. ... vous avez besoin de patience. ... car encore un peu de 37 temps, et celui qui doit venir viendra, et il ne tardera point." La seule voie sûre pour eux était d'apprécier la lumière qu'ils avaient déjà reçue de Dieu, de tenir ferme à ses promesses, de continuer à sonder les Ecritures, d'attendre patiemment et avec ardeur de nouvelles lumières. 276
Chapitre 23 - Qu 'est-ce que le sanctuaire ? Le passage biblique qui avait été à la fois le principal fondement et le pilier central de la foi adventiste était celui-ci : " Jusqu'à deux mille trois cents soirs et matins, puis le sanctuaire sera purifié." Daniel 8 : 14. Ces paroles étaient familières à tous ceux qui croyaient à la prochaine venue du Seigneur. Cette prophétie servait de mot d'ordre à des milliers de chrétiens. Tous avaient le sentiment que leurs espérances les plus glorieuses et les plus chères dépendaient des événements qui s'y trouvent prédits. On avait démontré que ces jours prophétiques se terminaient dans l'automne de l'année 1844. Comme les autres chrétiens, les adventistes croyaient alors que c'était la terre, ou du moins quelque portion du globe, qui était le sanctuaire. Ils comprenaient que la purification du sanctuaire était la purification de la terre par le feu du dernier jour, et que cette purification aurait lieu à la seconde venue de Christ. Ils concluaient de cela que Christ reviendrait sur la terre en 1844. Mais le temps marqué était passé, et le Seigneur n'avait point paru. Les croyants savaient que la Parole de Dieu ne pouvait faillir. Leur interprétation des prophéties devait donc être défectueuse, mais où l'erreur se trouvait-elle ? Maintes personnes levèrent inconsidérément la difficulté en niant que les 2300 jours prissent fin en 1844. On ne pouvait avancer aucune raison en faveur de cette assertion, sinon que Christ n'était point venu au temps où on l'avait attendu. Mais on disait que si les 2300 jours prophétiques avaient pris fin en 1844, Christ serait revenu alors pour purifier le sanctuaire ou la terre par le feu. Or, comme il n'était pas venu, ces jours ne pouvaient être terminés. Adopter cette conclusion signifiait renoncer au précédent calcul des périodes prophétiques. On avait trouvé que les 2300 jours partaient du temps où le décret d'Artaxerxès ordonnant la reconstruction et la restauration de Jérusalem avait été mis à exécution, dans l'automne de l'an 457 avant Jésus-Christ. Prenant ce décret comme point de départ, tous les événements prédits dans l'explication de cette période donnée dans Daniel 9 : 25-27, s'étaient accomplis avec une admirable précision. La prophétie avait spécifié que soixante-neuf semaines, les 483 premières années des 2300 ans, nous amèneraient au Messie, l'Oint. Or l'onction de Christ par le Saint-Esprit lors de son baptême, en l'an 27 de notre ère, accomplit exactement cette déclaration. Au milieu de la soixante-dixième semaine, le Messie devait être retranché. Trois ans et demi après son baptême, Christ fut crucifié au printemps de l'an 31. La période des soixante-dix semaines ou 490 ans, était spécialement réservée aux juifs. A l'expiration de cette période, la nation scella son rejet de Christ en persécutant ses disciples, et en l'an 34 de notre ère, les apôtres se tournèrent vers les gentils. Les premiers 490 ans étant alors accomplis, il restait encore 1810 ans. En ajoutant ces 1810 ans à l'an 34, on atteint l'an 277
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Le passage biblique qui avait été à la fois le principal fondement et le pilier central de<br />
la foi adventiste était celui-ci : " Jusqu'à deux mille trois cents soirs et matins, puis le<br />
sanctuaire sera purifié." Daniel 8 : 14. Ces paroles étaient familières à tous ceux qui<br />
croyaient à la prochaine venue du Seigneur. Cette prophétie servait de mot d'ordre à <strong>des</strong><br />
milliers de chrétiens. Tous avaient le sentiment que leurs espérances les plus glorieuses et<br />
les plus chères dépendaient <strong>des</strong> événements qui s'y trouvent prédits. On avait démontré<br />
que ces jours prophétiques se terminaient dans l'automne de l'année 1844. Comme les<br />
autres chrétiens, les adventistes croyaient alors que c'était la terre, ou du moins quelque<br />
portion du globe, qui était le sanctuaire. Ils comprenaient que la purification du sanctuaire<br />
était la purification de la terre par le feu du dernier jour, et que cette purification aurait<br />
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Mais le temps marqué était passé, et le Seigneur n'avait point paru. Les croyants<br />
savaient que la Parole de Dieu ne pouvait faillir. Leur interprétation <strong>des</strong> prophéties devait<br />
donc être défectueuse, mais où l'erreur se trouvait-elle ? Maintes personnes levèrent<br />
inconsidérément la difficulté en niant que les 2300 jours prissent fin en 1844. On ne<br />
pouvait avancer aucune raison en faveur de cette assertion, sinon que Christ n'était point<br />
venu au temps où on l'avait attendu. Mais on disait que si les 2300 jours prophétiques<br />
avaient pris fin en 1844, Christ serait revenu alors pour purifier le sanctuaire ou la terre<br />
par le feu. Or, comme il n'était pas venu, ces jours ne pouvaient être terminés.<br />
Adopter cette conclusion signifiait renoncer au précédent calcul <strong>des</strong> pério<strong>des</strong><br />
prophétiques. On avait trouvé que les 2300 jours partaient du temps où le décret<br />
d'Artaxerxès ordonnant la reconstruction et la restauration de Jérusalem avait été mis à<br />
exécution, dans l'automne de l'an 457 avant Jésus-Christ. Prenant ce décret comme point<br />
de départ, tous les événements prédits dans l'explication de cette période donnée dans<br />
Daniel 9 : 25-27, s'étaient accomplis avec une admirable précision. La prophétie avait<br />
spécifié que soixante-neuf semaines, les 483 premières années <strong>des</strong> 2300 ans, nous<br />
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soixante-dixième semaine, le Messie devait être retranché. Trois ans et demi après son<br />
baptême, Christ fut crucifié au printemps de l'an 31. La période <strong>des</strong> soixante-dix<br />
semaines ou 490 ans, était spécialement réservée aux juifs. A l'expiration de cette<br />
période, la nation scella son rejet de Christ en persécutant ses disciples, et en l'an 34 de<br />
notre ère, les apôtres se tournèrent vers les gentils. Les premiers 490 ans étant alors<br />
accomplis, il restait encore 1810 ans. En ajoutant ces 1810 ans à l'an 34, on atteint l'an<br />
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