Léviathan des Nations_fr

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On crut ainsi que Christ, notre grand souverain Sacrificateur, paraîtrait pour purifier la terre par la destruction du péché et des pécheurs, et pour accorder l'immortalité à ceux qui l'attendaient. Le dixième jour du septième mois, le grand jour des expiations, le moment de la purification du sanctuaire, qui en l'année 1844, tombait sur le 22 octobre, fut regardé comme le jour de la venue du Seigneur. Cela était en accord avec les preuves, déjà présentées, selon lesquelles les 2300 jours se termineraient en automne, et la conclusion semblait s'imposer. Dans la parabole de Matthieu 25, le temps d'attente et de somnolence est suivi de la venue de l'époux. Cela s'accordait avec les arguments que nous venons de mentionner, tirés de la prophétie et des types. Ces raisons produisirent une conviction profonde dans les cœurs, de sorte que le " cri de minuit " fut poussé par des milliers de croyants. Semblable à la marée montante, le mouvement s'avança à travers le pays. Il s'étendit de ville de ville, de village en village, et même dans les endroits les plus éloignés, jusqu'à ce que les enfants de Dieu fussent tous sur leurs gardes. Le fanatisme disparut devant cette proclamation, comme la rosée matinale devant le soleil levant. Les croyants virent s'évanouir leurs doutes et leurs perplexités. L'espérance et le courage ranimèrent leurs cœurs. L'œuvre était exempte de ces excentricités qui se produisent toujours lorsqu'il y a une excitation humaine non contrôlée par la Parole et l'Esprit de Dieu. Ce mouvement était semblable, dans son caractère, à ces temps d'humiliation et de retour à L’Éternel qui succédaient, chez l'ancien Israel, à ces messages de censure apportés par les serviteurs de Dieu. Il portait les signes distinctifs qui caractérisent l'œuvre de Dieu dans tous les âges. On remarquait peu de joie extatique, mais plutôt l'examen du cœur , la confession des péchés et l'abandon du monde. Se préparer à aller à la rencontre du Seigneur, était le principal souci de ces cœurs angoissés. On vaquait à la prière avec persévérance, et on se consacrait à Dieu sans réserves. Miller disait en décrivant cette œuvre : " Il n'y a aucune grande manifestation de réjouissance. Il semblerait qu'elle fût réservée pour une occasion prochaine, alors que tous les cieux et la terre jouiront ensemble d'une joie indicible et glorieuse. On n'entend aucun cri d'allégresse, cela aussi est réservé pour le triomphe des cieux. Les chantres se taisent, ils attendent de pouvoir se joindre aux armées du ciel, au choeur des anges. ... On n'entend pas l'expression du moindre dissentiment, tous ne sont qu'un cœur et qu'une âme." --Bliss, p. 278, 271. Une autre personne ayant pris part au mouvement rendait ce témoignage : " Partout il a produit le plus minutieux examen de soi et l'humiliation de l'âme la plus parfaite.... Les affections se détachaient des choses de ce monde, les controverses et les animosités cessaient. On confessait ses péchés, on s'humiliait devant Dieu, et on faisait monter au ciel des supplications sincères et ardentes pour obtenir le pardon et la grâce. On voyait des âmes plus abattues et plus humiliées que jamais. Comme L’Éternel l'avait ordonné par le prophète Joël, parlant du temps auquel le jour de Dieu serait proche, cette nouvelle 270

produisit un déchirement des cœurs et non des vêtements, un retour au Seigneur avec jeûne, larmes et lamentations. Comme Dieu le dit par Zacharie, un esprit de grâce et de supplication fut versé sur ses enfants. Ils regardèrent à Celui qu'ils avaient percé, il y eut de grandes lamentations au pays. ... Ceux qui attendaient le Seigneur affligèrent leurs âmes devant lui." --Bliss, dans Advent Shield and Review, Vol. 1, p. 271, janvier 1845. De tous les grands mouvements religieux qui se produisirent depuis les jours des apôtres, aucun n'a été plus exempt des imperfections humaines et des tromperies de Satan que celui de l'automne de 1844. Même à présent, après un laps de temps de près d'un demisiècle, tous ceux qui ont pris part à ce mouvement et qui sont restées fermes dans la vérité, sentent encore la sainte influence de cette œuvre bénie, et témoignent qu'elle était de Dieu. Au cri de : " Voici l'époux qui vient, sortez au-devant de lui, " ceux qui étaient dans l'attente " se levèrent, et préparèrent leurs lampes, " ils étudièrent la Parole de Dieu avec une intensité d'intérêt inconnue jusqu'alors. Des anges furent envoyés du ciel pour soutenir ceux qui étaient découragés, et les préparer à recevoir le message. L'œuvre ne se poursuivit pas par la sagesse et la science de l'homme, mais par la puissance de Dieu. Ce ne furent point ceux qui avaient le plus de talent, ce furent les plus humbles et les plus pieux, qui furent les premiers à écouter l'appel et à y obéir. Des fermiers abandonnèrent leurs blés dans les champs, des artisans quittèrent leurs ateliers, et s'en allèrent avec larmes et avec joie donner l'avertissement. Ceux qui avaient d'abord occupé le premier rang dans le mouvement furent les derniers à s'y rallier. En général, les Eglises fermèrent leurs portes à ce message, et un grand nombre de ceux qui accueillirent sa proclamation sortit de leurs congrégations. Dans la providence de Dieu, ce cri s'unit au message du second ange, et donna de la puissance à cette œuvre. Le message : Voici l'époux qui vient " ne fut pas tant une affaire d'arguments, quoique les preuves tirées des Ecritures fussent claires et concluantes. Il était accompagné d'une puissance qui remuait l'âme. Il n'existait ni doute ni défiance. A l'occasion de l'entrée triomphale de Christ à Jérusalem les foules qui s'étaient assemblées de toutes les parties du pays pour célébrer la fête, accoururent vers le mont des Oliviers, et, rejoignant ceux qui escortaient Jésus, elles furent entraînées par l'inspiration du moment, et joignirent leurs voix à celles qui s'écriaient : " Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. " Matthieu 21: 9. De la même manière, les incrédules qui accouraient aux réunions adventistes, quelques-uns par curiosité, d'autres pour s'en moquer, sentaient l'influence convaincante qui accompagnait le message ‘’Voici l'époux qui vient. " A cette époque, les fidèles avaient une foi qui amenait l'exaucement des prières, une foi qui se saisissait de la récompense promise. Comme des averses de pluie tombant sur une terre altérée, ainsi l'Esprit de grâce descendait sur ceux qui le cherchaient sincèrement. Ceux qui s'attendaient à paraître bientôt devant leur Rédempteur, éprouvaient une joie 271

produisit un déchirement <strong>des</strong> cœurs et non <strong>des</strong> vêtements, un retour au Seigneur avec<br />

jeûne, larmes et lamentations. Comme Dieu le dit par Zacharie, un esprit de grâce et de<br />

supplication fut versé sur ses enfants. Ils regardèrent à Celui qu'ils avaient percé, il y eut<br />

de gran<strong>des</strong> lamentations au pays. ... Ceux qui attendaient le Seigneur affligèrent leurs<br />

âmes devant lui." --Bliss, dans Advent Shield and Review, Vol. 1, p. 271, janvier 1845.<br />

De tous les grands mouvements religieux qui se produisirent depuis les jours <strong>des</strong> apôtres,<br />

aucun n'a été plus exempt <strong>des</strong> imperfections humaines et <strong>des</strong> tromperies de Satan que<br />

celui de l'automne de 1844. Même à présent, après un laps de temps de près d'un demisiècle,<br />

tous ceux qui ont pris part à ce mouvement et qui sont restées fermes dans la<br />

vérité, sentent encore la sainte influence de cette œuvre bénie, et témoignent qu'elle était<br />

de Dieu.<br />

Au cri de : " Voici l'époux qui vient, sortez au-devant de lui, " ceux qui étaient dans<br />

l'attente " se levèrent, et préparèrent leurs lampes, " ils étudièrent la Parole de Dieu avec<br />

une intensité d'intérêt inconnue jusqu'alors. Des anges furent envoyés du ciel pour<br />

soutenir ceux qui étaient découragés, et les préparer à recevoir le message. L'œuvre ne se<br />

poursuivit pas par la sagesse et la science de l'homme, mais par la puissance de Dieu. Ce<br />

ne furent point ceux qui avaient le plus de talent, ce furent les plus humbles et les plus<br />

pieux, qui furent les premiers à écouter l'appel et à y obéir. Des fermiers abandonnèrent<br />

leurs blés dans les champs, <strong>des</strong> artisans quittèrent leurs ateliers, et s'en allèrent avec<br />

larmes et avec joie donner l'avertissement. Ceux qui avaient d'abord occupé le premier<br />

rang dans le mouvement furent les derniers à s'y rallier. En général, les Eglises fermèrent<br />

leurs portes à ce message, et un grand nombre de ceux qui accueillirent sa proclamation<br />

sortit de leurs congrégations. Dans la providence de Dieu, ce cri s'unit au message du<br />

second ange, et donna de la puissance à cette œuvre.<br />

Le message : Voici l'époux qui vient " ne fut pas tant une affaire d'arguments, quoique<br />

les preuves tirées <strong>des</strong> Ecritures fussent claires et concluantes. Il était accompagné d'une<br />

puissance qui remuait l'âme. Il n'existait ni doute ni défiance. A l'occasion de l'entrée<br />

triomphale de Christ à Jérusalem les foules qui s'étaient assemblées de toutes les parties<br />

du pays pour célébrer la fête, accoururent vers le mont <strong>des</strong> Oliviers, et, rejoignant ceux<br />

qui escortaient Jésus, elles furent entraînées par l'inspiration du moment, et joignirent<br />

leurs voix à celles qui s'écriaient : " Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. "<br />

Matthieu 21: 9. De la même manière, les incrédules qui accouraient aux réunions<br />

adventistes, quelques-uns par curiosité, d'autres pour s'en moquer, sentaient l'influence<br />

convaincante qui accompagnait le message ‘’Voici l'époux qui vient. " A cette époque,<br />

les fidèles avaient une foi qui amenait l'exaucement <strong>des</strong> prières, une foi qui se saisissait<br />

de la récompense promise. Comme <strong>des</strong> averses de pluie tombant sur une terre altérée,<br />

ainsi l'Esprit de grâce <strong>des</strong>cendait sur ceux qui le cherchaient sincèrement. Ceux qui<br />

s'attendaient à paraître bientôt devant leur Rédempteur, éprouvaient une joie<br />

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