Léviathan des Nations_fr
serpent de mer, dragon de mer, , , archidémon, lucifer, , , lviathan, serpent de mer, dragon de mer, , , archidémon, lucifer, , , lviathan,
une lumière sur leur sentier. Afin d'apprendre la vérité, elles avaient étudié les Ecritures dans la crainte de Dieu, et avaient recherché avec ardeur la pureté du cœur et de la vie. Elles avaient une expérience personnelle, une foi en Dieu et en sa Parole que ne pouvaient détruire ni le désappointement, ni les délais. Les autres, " en prenant leurs lampes, n'avaient point pris d'huile." Elles avaient agi par impulsion. Le message solennel qu'elles avaient entendu prêcher avait éveillé leurs craintes, mais elles dépendaient de la foi de leurs compagnes, se contentant de la lumière fugitive de bonnes émotions, sans rechercher une intelligence claire de la vérité, ni faire une expérience intime de l'action de la grâce dans leurs cœurs. Elles étaient sorties au-devant du Seigneur, pleines de l'espoir d'une récompense immédiate, mais elles n'étaient préparées ni à un délai, ni à un désappointement. Lorsque vinrent les épreuves, leur foi défaillit et leur lumière s'obscurcit. "Et comme l'époux tardait à venir, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent." Ce retard de l'époux représente l'expiration du temps où le Seigneur était attendu, le désappointement et le délai apparent. Dans ce moment d'incertitude, l'intérêt des esprits superficiels et craintifs commença à se relâcher, et leurs efforts à faiblir. Mais ceux dont la foi était basée sur une connaissance personnelle de la Bible, furent fondés sur un rocher que les vagues du désappointement ne pouvaient ébranler. " Elles s'assoupirent toutes et s'endormirent", une classe dans l'insouciance et l'abandon de leur foi, l'autre classe attendant patiemment jusqu'à ce qu'elles fussent plus éclairées. Pourtant, dans la nuit de l'épreuve, ces dernières semblèrent perdre, à un certain degré, leur zèle et leur dévotion. Les esprits superficiels et ceux qui avaient le cœur partagé, ne pouvaient plus s'appuyer sur la foi de leurs frères. Chacun devait demeurer ferme en s'appuyant sur sa propre foi, ou succomber. Vers cette époque, le fanatisme commença à paraître. Quelques personnes qui avaient professé un grand zèle pour le message, rejetèrent la Parole de Dieu comme guide infaillible et suffisant pour le chrétien, et, prétendant être conduites par l'Esprit, prirent comme guide leurs propres sentiments, leurs impressions et leur imagination. Certains manifestaient un zèle aveugle et fanatique, accusant tous ceux qui ne voulaient pas approuver leur conduite. Leurs idées et leurs manières fanatiques ne furent pas approuvées par le plus grand nombre des adventistes, toutefois ils furent en opprobre à la cause de la vérité. Satan cherchait par ce moyen à entraver l'œuvre de Dieu et à la détruire. Le mouvement adventiste avait fort ému les foules. Des milliers de personnes s'étaient converties, et des hommes fidèles se vouaient à la proclamation de la vérité, même pendant le temps d'attente. Le prince du mal perdait ses sujets. Pour jeter l'opprobre sur la cause de Dieu, il s'efforça de séduire ceux qui professaient la foi, et de les pousser dans des extrêmes. Ensuite, ses agents se tinrent prêts à relever toute erreur, toute faute, tout acte inconvenant, pour les présenter au monde de la manière la plus exagérée, afin de 264
endre odieux les adventistes et leur foi. Ainsi, plus grand serait le nombre de ceux qu'il pourrait engager à professer la foi adventiste tandis qu'il dirigeait leurs cœurs, plus il lui serait facile de les présenter au monde comme représentants de la dénomination entière. Satan est " l'accusateur des frères ", et il pousse les hommes à surveiller les erreurs et les défauts du peuple de Dieu, et à les signaler, tandis qu'ils ne font aucune mention de ses bonnes œuvres. Satan est toujours actif lorsque Dieu opère pour le salut des âmes. Lorsque les fils de Dieu vinrent se présenter devant le Seigneur, Satan se présenta aussi parmi eux. Il pousse des personnes au cœur profane et à l'esprit mal équilibré à prendre part à chaque réveil. Lorsqu'il a conduit ces personnes à recevoir une partie de la vérité, et qu'elles ont acquis quelque considération parmi les croyants, il agit par leur moyen pour introduire des théories qui séduisent les imprudents. Le fait qu'un homme se trouve en compagnie des enfants de Dieu, ou même dans le lieu de culte et autour de la table du Seigneur, ne prouve nullement qu'il soit un vrai chrétien. Satan s'y trouve fréquemment dans les circonstances les plus solennelles, sous le déguisement de gens qu'il peut employer comme ses agents. Le prince du mal dispute chaque pouce de terrain que les enfants de Dieu gagnent dans leur voyage vers la cité céleste. Dans toute l'histoire de 1'Eglise, aucune réforme ne s'est accomplie sans rencontrer de sérieux obstacles. Il en fut ainsi au temps de Paul. Partout où il fondait une Eglise, il s'élevait des hommes professant la foi qui y introduisaient des hérésies, lesquelles, si elles avaient été reçues, eussent éteint chez les frères l'amour de la vérité. Luther eut à souffrir bien des angoisses et des perplexités, suscitées par des fanatiques qui prétendaient que Dieu avait parlé directement par eux, et qui, en conséquence, mettaient leurs propres idées et leurs opinions au-dessus du témoignage des Ecritures. Bien des gens, qui manquaient de foi et d'expérience, mais qui avaient une grande dose de suffisance, et qui aimaient à entendre et à dire quelque chose de nouveau, furent trompés par les prétentions des nouveaux docteurs, et ils se joignirent aux agents de Satan pour renverser ce que Dieu avait mis au cœur de Luther d'édifier. Les Wesley également, et d'autres qui ont été en bénédiction par leur influence et leur foi, rencontrèrent à chaque pas les artifices de Satan, poussant à un zèle outré et à un fanatisme qui se produisait sous toutes les formes, des gens au cœur non sanctifié et à l'esprit mal équilibré. William Miller n'avait aucune sympathie pour ces influences qui conduisaient au fanatisme. Il déclarait avec Luther que tout esprit devait être éprouvé par la Parole de Dieu. " Le diable, disait Miller, a de nos jours un grand empire sur l'esprit de certaines personnes. Et comment peut-on reconnaître l'esprit qui les anime ? La Bible répond “Vous les connaîtrez à leurs fruits "." Il y a bien des esprits dans le monde, et il nous est commandé de les éprouver. Celui qui ne nous invite pas à vivre sobrement, justement, et saintement, dans le monde actuel, n'est pas l'Esprit de Christ. Je suis de plus en plus convaincu que Satan est pour beaucoup dans ces mouvements étranges. ... Maintes 265
- Page 221 and 222: pouvait s’appliquer au sanctuaire
- Page 223 and 224: LA PROPHÉTIE DE 2,300 JOURS Un jou
- Page 225 and 226: Le texte de Daniel continue : " Il
- Page 227 and 228: au méchant : Méchant, tu mourras
- Page 229 and 230: 1umineuses. " (R. M. Devens, Americ
- Page 231 and 232: Bien que Miller attirât des foules
- Page 233 and 234: ses disciples cette promesse : Quan
- Page 235 and 236: prévoyant la guerre qui serait fai
- Page 237 and 238: que Dieu avait bien voulu leur mani
- Page 239 and 240: l'existence d'un trône implique ce
- Page 241 and 242: qui était comme " une ancre ferme
- Page 243 and 244: croyance ou l'adhésion à des erre
- Page 245 and 246: Chapitre 20 - L’Amérique Se Rév
- Page 247 and 248: lut le chapitre indiqué, s'étonna
- Page 249 and 250: mois d'août de l'an 1837. Après a
- Page 251 and 252: Comme anéanti par le sentiment de
- Page 253 and 254: fut dans les humbles demeures des l
- Page 255 and 256: demandaient : " Que faut-il que je
- Page 257 and 258: paroles : " Pour ce qui est du jour
- Page 259 and 260: Chapitre 21 - Un Avertissement Reje
- Page 261 and 262: Rédempteur. Même alors, Dieu n'en
- Page 263 and 264: Dans le chapitre 14e de l'Apocalyps
- Page 265 and 266: confusion, s'applique-t-il justemen
- Page 267 and 268: mondains sont reçus dans l'Eglise,
- Page 269 and 270: temps, elles ont décliné de plus
- Page 271: Les jours se prolongent, et toutes
- Page 275 and 276: elles s'assoupirent toutes et s'end
- Page 277 and 278: pierre, tout sera détruit.” (Mat
- Page 279 and 280: produisit un déchirement des cœur
- Page 281 and 282: perplexités de la vie, et supporte
- Page 283 and 284: mon devoir envers Dieu.... "Je sais
- Page 285 and 286: Chapitre 23 - Qu 'est-ce que le san
- Page 287 and 288: Ses parois étaient formées de pla
- Page 289 and 290: permis au prophète de considérer
- Page 291 and 292: manière (par le sang des bêtes),
- Page 293 and 294: Dieu." Hébreux 9 : 24. Le service
- Page 295 and 296: Chapitre 24 - Dans le Lieu Très Sa
- Page 297 and 298: l'orphelin, et qui font tort à l'
- Page 299 and 300: Lorsque le souverain sacrificateur,
- Page 301 and 302: encore leur foi au second avènemen
- Page 303 and 304: ton serviteur, ni ta servante, ni t
- Page 305 and 306: auquel on connaisse que je suis L
- Page 307 and 308: Quelle est la nation du Nouveau Mon
- Page 309 and 310: “former une image à la bête ”
- Page 311 and 312: La papauté a effectivement tenté
- Page 313 and 314: leur sincérité et leur fidélité
- Page 315 and 316: veulent connaître mes voies ; comm
- Page 317 and 318: aisonnement simple et direct de gen
- Page 319 and 320: Aujourd’hui, comme dans les sièc
- Page 321 and 322: Chapitre 27 - Les Réveils Modernes
une lumière sur leur sentier. Afin d'apprendre la vérité, elles avaient étudié les Ecritures<br />
dans la crainte de Dieu, et avaient recherché avec ardeur la pureté du cœur et de la vie.<br />
Elles avaient une expérience personnelle, une foi en Dieu et en sa Parole que ne<br />
pouvaient détruire ni le désappointement, ni les délais. Les autres, " en prenant leurs<br />
lampes, n'avaient point pris d'huile." Elles avaient agi par impulsion. Le message solennel<br />
qu'elles avaient entendu prêcher avait éveillé leurs craintes, mais elles dépendaient de la<br />
foi de leurs compagnes, se contentant de la lumière fugitive de bonnes émotions, sans<br />
rechercher une intelligence claire de la vérité, ni faire une expérience intime de l'action de<br />
la grâce dans leurs cœurs. Elles étaient sorties au-devant du Seigneur, pleines de l'espoir<br />
d'une récompense immédiate, mais elles n'étaient préparées ni à un délai, ni à un<br />
désappointement. Lorsque vinrent les épreuves, leur foi défaillit et leur lumière<br />
s'obscurcit.<br />
"Et comme l'époux tardait à venir, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent." Ce<br />
retard de l'époux représente l'expiration du temps où le Seigneur était attendu, le<br />
désappointement et le délai apparent. Dans ce moment d'incertitude, l'intérêt <strong>des</strong> esprits<br />
superficiels et craintifs commença à se relâcher, et leurs efforts à faiblir. Mais ceux dont<br />
la foi était basée sur une connaissance personnelle de la Bible, furent fondés sur un rocher<br />
que les vagues du désappointement ne pouvaient ébranler. " Elles s'assoupirent toutes et<br />
s'endormirent", une classe dans l'insouciance et l'abandon de leur foi, l'autre classe<br />
attendant patiemment jusqu'à ce qu'elles fussent plus éclairées. Pourtant, dans la nuit de<br />
l'épreuve, ces dernières semblèrent perdre, à un certain degré, leur zèle et leur dévotion.<br />
Les esprits superficiels et ceux qui avaient le cœur partagé, ne pouvaient plus s'appuyer<br />
sur la foi de leurs <strong>fr</strong>ères. Chacun devait demeurer ferme en s'appuyant sur sa propre foi,<br />
ou succomber. Vers cette époque, le fanatisme commença à paraître. Quelques personnes<br />
qui avaient professé un grand zèle pour le message, rejetèrent la Parole de Dieu comme<br />
guide infaillible et suffisant pour le chrétien, et, prétendant être conduites par l'Esprit,<br />
prirent comme guide leurs propres sentiments, leurs impressions et leur imagination.<br />
Certains manifestaient un zèle aveugle et fanatique, accusant tous ceux qui ne voulaient<br />
pas approuver leur conduite. Leurs idées et leurs manières fanatiques ne furent pas<br />
approuvées par le plus grand nombre <strong>des</strong> adventistes, toutefois ils furent en opprobre à la<br />
cause de la vérité.<br />
Satan cherchait par ce moyen à entraver l'œuvre de Dieu et à la détruire. Le<br />
mouvement adventiste avait fort ému les foules. Des milliers de personnes s'étaient<br />
converties, et <strong>des</strong> hommes fidèles se vouaient à la proclamation de la vérité, même<br />
pendant le temps d'attente. Le prince du mal perdait ses sujets. Pour jeter l'opprobre sur la<br />
cause de Dieu, il s'efforça de séduire ceux qui professaient la foi, et de les pousser dans<br />
<strong>des</strong> extrêmes. Ensuite, ses agents se tinrent prêts à relever toute erreur, toute faute, tout<br />
acte inconvenant, pour les présenter au monde de la manière la plus exagérée, afin de<br />
264