Léviathan des Nations_fr

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Babylone est " la grande ville qui règne sur les rois de la terre." Apocalypse 17 : 18. La puissance qui tint pendant tant de siècles sous son sceptre despotique tous les monarques de la chrétienté, n'est autre que Rome. La pourpre et l'écarlate, l'or, les pierres précieuses et les perles, dépeignent d’une manière saisissante la magnificence et la pompe plus que royales, qu’affecte la superbe curie romaine. En outre, il ne pourrait être dit d'aucune autre puissance qu'elle est ivre du sang des saints qu'à propos que de cette Eglise qui a si cruellement persécuté les disciples de Christ. Babylone est aussi accusée du péché d'avoir entretenu des rapports illicites avec les " rois de la terre ". Ce fut par son éloignement du Seigneur et son alliance avec les païens que l'Eglise juive se prostitua. Rome, de même, se corrompit en recherchant l'appui des puissances de ce monde, et subit en conséquence la même condamnation. Il est dit que Babylone est la " mère des prostituées ". Ses filles doivent symboliser d'autres Eglises qui sont attachées à ses doctrines et à ses traditions, et qui suivent son exemple, sacrifiant la vérité et l'approbation de Dieu, pour s'allier illicitement avec le monde. Le message d'Apocalypse 14, annonçant la chute de Babylone, doit s'appliquer à des communautés religieuses autrefois pures et qui se sont corrompues. Puisque ce message succède à la proclamation de l'approche du jugement, il doit être prêché dans les derniers jours. Il ne peut donc pas s'appliquer à l'Eglise romaine, car cette Eglise est déchue depuis bien des siècles. Bien plus, dans le dix-huitième chapitre de l'Apocalypse, dans un message encore à venir maintenant, le peuple de Dieu est appelé à sortir de Babylone. Suivant ce, passage, bien des enfants de Dieu se trouvent dans Babylone. Et dans quelles communautés religieuses doit-on trouver la plus grande partie des enfants de Dieu ? C'est certainement dans les diverses Eglises qui professent la foi protestante. Au temps de leur fondation ces Eglises se déclarèrent hardiment pour Dieu et la vérité, et la bénédiction de Dieu reposait sur elles. Le monde incrédule fut lui-même forcé de reconnaître les heureux résultats provenant de l'adoption des principes de l' Evangile. Comme L’Éternel le dit à Israêl par son prophète " Ta renommée se répandit parmi les nations à cause de ta beauté, parce qu'elle était parfaite, à cause de ma gloire que j'avais mise sur toi, dit le Seigneur, L’Éternel." Mais elles tombèrent par le même désir qui attira sur Israêl la malédiction de Dieu et qui fut la cause de sa ruine, le désir d'imiter les pratiques et de rechercher l'amitié des impies. " Mais tu t'es confiée en ta beauté, et tu t'es prostituée à cause de ta renommée. Maintes Eglises protestantes suivent l'exemple de Rome par leurs rapports impies avec les rois de la terre". Il en est ainsi des Eglises d'Etat, cherchant la faveur du monde dans leurs relations avec les gouvernements séculiers et d'autres dénominations. Aussi le terme Babylone, 256

confusion, s'applique-t-il justement à ces Eglises qui, professant toutes tirer leurs doctrines de la Bible, sont pourtant divisées en innombrables dénominations, avec des théories et des credos très opposés. En dehors de cette union coupable avec le monde, les Eglises qui se sont séparées de Rome présentent d'autres traits qui appartiennent à cette dernière. Un ouvrage catholique, le Catholic Christian Instructed, porte cette accusation " Si l'Eglise romaine fut jamais coupable par rapport aux saints, sa fille, l'Eglise d'Angleterre, est tout aussi coupable, car elle a dix églises dédiées à Marie pour une dédiée à Christ. " — Richard Challoner, The Catholic Instructed, Préface, p. 21, 22. M. Hopkins dit ce qui suit, dans un traité sur le millénium " Il n'y a nullement lieu de croire que seule l'Eglise romaine entretient des pratiques et un esprit antichrétiens. Les Eglises protestantes ont beaucoup de l'esprit de l'antichrist en elles, et sont loin d'être complètement réformées de la corruption et de l'impiété. " -Samuel Hopkins, Works, Vol. 2, P. 328. Le docteur Guthrie écrivait concernant la séparation de 1'Eglise presbytérienne par rapport à Rome : " Il y a trois cents ans que notre Eglise, avec une Bible ouverte sur sa bannière, et cette devise sur son règlement, 'Sondez les Ecritures', sortit des portes de Rome." Il pose ensuite cette question significative : Sortit-elle pure de Babylone ? Thomas Guthrie, L'Evangile d'Ezéchiel, p. 237. L'Eglise d'Angleterre, dit Spurgeon, semble rongée de part en part par les erreurs romaines. Mais les dissidents paraissent tout aussi malheureusement contaminés par l'incrédulité philosophique. Ceux dont nous attendions de meilleures choses se détournent l'un après l'autre des fondements de la foi. Le cœur même de l'Angleterre est complètement imprégné d'une incrédulité hideuse qui pousse l'effronterie jusqu'à s'installer dans les chaires et à se gratifier du titre de chrétienne. " Quelle fut l'origine de la grande apostasie ? Comment l'Eglise s'éloigna-t-elle d'abord de la simplicité de l'Evangile ? En se conformant aux coutumes du paganisme, pour faciliter aux païens l'acceptation du christianisme. L'apôtre Paul déclarait que même de son temps " le mystère d'iniquité se formait déjà ". 2 Thessaloniciens 2 : 7. Durant la vie des apôtres, l'Eglise demeura comparativement pure. " Mais vers la fin du deuxième siècle, la plupart des Eglises revêtirent une nouvelle forme, la simplicité première disparut, et insensiblement, à mesure que les anciens disciples descendaient dans la tombe, leurs enfants, de concert avec de nouveaux convertis [...] s'enhardirent et donnèrent une nouvelle forme à la cause." -Robert Robinson, Recherches ecclésiastiques, ch. 6, par. 17. Pour augmenter le nombre des conversions, on abaissa le niveau de la foi chrétienne, et il en résulta un " débordement de paganisme qui envahit l' Eglise, apportant avec lui ses coutumes, ses pratiques et ses idoles. " - Gavazzi, Lectures, p. 278. La religion chrétienne ayant gagné la faveur et l'appui des princes, fut nominalement adoptée par des multitudes, mais tandis qu'ils professaient extérieurement le christianisme, " un grand nombre demeurèrent réellement païens, adorant en secret leurs idoles. -Ibid., p. 278. 257

confusion, s'applique-t-il justement à ces Eglises qui, professant toutes tirer leurs<br />

doctrines de la Bible, sont pourtant divisées en innombrables dénominations, avec <strong>des</strong><br />

théories et <strong>des</strong> credos très opposés. En dehors de cette union coupable avec le monde, les<br />

Eglises qui se sont séparées de Rome présentent d'autres traits qui appartiennent à cette<br />

dernière. Un ouvrage catholique, le Catholic Christian Instructed, porte cette accusation "<br />

Si l'Eglise romaine fut jamais coupable par rapport aux saints, sa fille, l'Eglise<br />

d'Angleterre, est tout aussi coupable, car elle a dix églises dédiées à Marie pour une<br />

dédiée à Christ. " — Richard Challoner, The Catholic Instructed, Préface, p. 21, 22. M.<br />

Hopkins dit ce qui suit, dans un traité sur le millénium " Il n'y a nullement lieu de croire<br />

que seule l'Eglise romaine entretient <strong>des</strong> pratiques et un esprit antichrétiens. Les Eglises<br />

protestantes ont beaucoup de l'esprit de l'antichrist en elles, et sont loin d'être<br />

complètement réformées de la corruption et de l'impiété. " -Samuel Hopkins, Works, Vol.<br />

2, P. 328. Le docteur Guthrie écrivait concernant la séparation de 1'Eglise presbytérienne<br />

par rapport à Rome : " Il y a trois cents ans que notre Eglise, avec une Bible ouverte sur<br />

sa bannière, et cette devise sur son règlement, 'Sondez les Ecritures', sortit <strong>des</strong> portes de<br />

Rome." Il pose ensuite cette question significative : Sortit-elle pure de Babylone ?<br />

Thomas Guthrie, L'Evangile d'Ezéchiel, p. 237.<br />

L'Eglise d'Angleterre, dit Spurgeon, semble rongée de part en part par les erreurs<br />

romaines. Mais les dissidents paraissent tout aussi malheureusement contaminés par<br />

l'incrédulité philosophique. Ceux dont nous attendions de meilleures choses se détournent<br />

l'un après l'autre <strong>des</strong> fondements de la foi. Le cœur même de l'Angleterre est<br />

complètement imprégné d'une incrédulité hideuse qui pousse l'ef<strong>fr</strong>onterie jusqu'à<br />

s'installer dans les chaires et à se gratifier du titre de chrétienne. " Quelle fut l'origine de<br />

la grande apostasie ? Comment l'Eglise s'éloigna-t-elle d'abord de la simplicité de<br />

l'Evangile ? En se conformant aux coutumes du paganisme, pour faciliter aux païens<br />

l'acceptation du christianisme. L'apôtre Paul déclarait que même de son temps " le<br />

mystère d'iniquité se formait déjà ". 2 Thessaloniciens 2 : 7. Durant la vie <strong>des</strong> apôtres,<br />

l'Eglise demeura comparativement pure. " Mais vers la fin du deuxième siècle, la plupart<br />

<strong>des</strong> Eglises revêtirent une nouvelle forme, la simplicité première disparut, et<br />

insensiblement, à mesure que les anciens disciples <strong>des</strong>cendaient dans la tombe, leurs<br />

enfants, de concert avec de nouveaux convertis [...] s'enhardirent et donnèrent une<br />

nouvelle forme à la cause." -Robert Robinson, Recherches ecclésiastiques, ch. 6, par. 17.<br />

Pour augmenter le nombre <strong>des</strong> conversions, on abaissa le niveau de la foi chrétienne, et il<br />

en résulta un " débordement de paganisme qui envahit l' Eglise, apportant avec lui ses<br />

coutumes, ses pratiques et ses idoles. " - Gavazzi, Lectures, p. 278. La religion chrétienne<br />

ayant gagné la faveur et l'appui <strong>des</strong> princes, fut nominalement adoptée par <strong>des</strong> multitu<strong>des</strong>,<br />

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