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Léviathan des Nations_fr

serpent de mer, dragon de mer, , , archidémon, lucifer, , , lviathan,

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L'unité de l'Esprit par le lien de la paix ". Il y a, dit-il, " un seul corps et un seul Esprit,<br />

comme vous êtes appelés à une seule espérance par votre vocation. Il y a un seul<br />

Seigneur, une seule foi, un seul baptême. " Ephésiens 4 : 3-5.<br />

Tels furent les résultats bénis que produisit le message adventiste sur ceux qui<br />

l'acceptèrent. Ils " sortirent de diverses dénominations, et les barrières qui les séparaient<br />

tombèrent devant la vérité. Les credos opposés furent réduits à néant. L'espérance non<br />

scripturaire d'un millénium temporel fut abandonnée. Les fausses idées sur la seconde<br />

venue du Seigneur furent corrigées. L'orgueil et la mondanité disparurent. Les torts furent<br />

réparés. Les cœurs s'unirent dans la plus douce communion, et la charité et la joie<br />

régnèrent sans mélange. Si cette doctrine fit cela pour le peu de chrétiens qui la reçurent,<br />

elle l'aurait fait pour tous, si tous l'avaient reçue."<br />

Mais les Eglises en général n'acceptèrent pas l'avertissement. Leurs ministres qui,<br />

comme " sentinelles de la maison d' Israél, " auraient dû être les premiers à discerner les<br />

signes de la venue de Jésus, avaient négligé d'apprendre la vérité, soit par le témoignage<br />

<strong>des</strong> prophètes, soit par les signes <strong>des</strong> temps. Comme les espérances et les ambitions<br />

mondaines remplissaient les cœurs, l'amour de Dieu et la foi en sa Parole avaient<br />

diminué, et lorsque la doctrine du second avènement fut présentée, elle ne fit qu'éveiller<br />

leurs préventions et manifester leur incrédulité. On se servit comme argument contre le<br />

message, du fait qu'il était prêché presque exclusivement par <strong>des</strong> laïques. Comme aux<br />

temps anciens, on répondait au témoignage de la Parole de Dieu par cette question<br />

narquoise : " Y a-t-il quelqu'un <strong>des</strong> chefs ou <strong>des</strong> pharisiens qui ait cru en lui ? " Bien <strong>des</strong><br />

personnes, voyant la difficulté qu'il y avait à réfuter les arguments tirés <strong>des</strong> pério<strong>des</strong><br />

prophétiques, déconseillaient l'étude <strong>des</strong> prophéties, en affirmant que les livres<br />

prophétiques étaient scellés et ne pouvaient être compris.<br />

Des multitu<strong>des</strong> de chrétiens, ayant une confiance aveugle en leurs pasteurs, refusèrent<br />

d'écouter l'avertissement. D'autres, quoique convaincus de la vérité, n'osaient la<br />

confesser, de crainte d'être " chassés de la synagogue ". Le message que Dieu avait<br />

envoyé pour éprouver et purifier l'Eglise, ne révélait qu'avec trop d'évidence à tous,<br />

combien grand était le nombre de ceux qui avaient placé leurs affections sur le monde<br />

plutôt que sur Christ. Les liens qui les attachaient au monde étaient plus forts que ceux<br />

qui les attiraient vers le ciel. Ils préférèrent écouter la voix de la sagesse humaine, et se<br />

détournèrent du message de vérité qui mettait à découvert ce qu'il y avait au fond du cœur<br />

humain. En rejetant l'avertissement du premier ange, les Eglises rejetèrent le moyen<br />

auquel Dieu avait pourvu pour leur relèvement. Elles méconnurent le messager<br />

miséricordieux qui était <strong>des</strong>tiné à les détourner <strong>des</strong> péchés qui les séparaient de Dieu, et<br />

elles recherchèrent avec plus d'ardeur encore l'amitié du monde. Telle fut la cause de ce<br />

triste état de mondanité, d'affaiblissement et de mort spirituelle qui existait dans les<br />

Eglises en 1844.<br />

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