Léviathan des Nations_fr
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sur les saintes Ecritures, que nous sommes parvenus à nos conclusions. " (Bliss, Ouv. cité, p.250,252.) De siècle en siècle, les avertissements du Seigneur ont tous eu le même sort. Lorsque Dieu eut résolu de faire venir le déluge sur l’ancien monde, il en avertit les habitants et leur donna l’occasion de se détourner de leurs péchés. Pendant cent vingt ans, l’avertissement retentit aux oreilles des pécheurs, les exhortant à se convertir et à échapper à la colère de Dieu. Mais ce message leur parut un conte, et nul n’y prit garde. Enhardis dans leur méchanceté, les antédiluviens se moquèrent du messager de Dieu, ridiculisèrent ses appels et l’accusèrent même de présomption. Comment un homme seul osait-il s’opposer à tous les sages de la terre ? Si le message de Noé était vrai, pourquoi tout le monde ne le recevait-il pas ? Et ils se refusèrent à croire le message et à chercher un refuge dans l’arche du salut. Ces moqueurs prenaient à témoin la nature : la succession invariable des saisons, la voûte azurée qui n’avait jamais laissé tomber une goutte de pluie, les prairies verdoyantes fertilisées par les douces rosées de la nuit. Et après avoir déclaré avec mépris que le prédicateur de la justice n’était qu‘un exalté, ils allaient leur chemin, plus que jamais absorbés dans la recherche des plaisirs et décidés à marcher dans la voie du mal. Mais leur incrédulité n’empêcha pas l’événement prédit d’arriver. Dieu avait longtemps supporté leur méchanceté ; il leur avait donné suffisamment de temps pour se repentir. Aussi, au temps fixé, ses jugements s’abattirent-ils sur les contempteurs de sa miséricorde. Jésus déclare que le monde fera, preuve d’une incrédulité analogue au sujet de son retour. Comme les contemporains de Noé " ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous, il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme " . (Matthieu 24 : 39.) Ceux qui se disent le peuple de Dieu s’uniront au monde, vivront de sa vie, participeront avec lui aux plaisirs défendus, au luxe et à l’apparat ; les cloches nuptiales tinteront gaiement, et le monde entier comptera sur des années de prospérité. Alors, aussi soudainement que l’éclair déchire la nue, viendra la fin de leurs visions enchanteresses et de leurs fallacieuses espérances. De même que Dieu avait envoyé le serviteur de son choix pour avertir le monde de l’approche du déluge, il envoya ses messagers pour faire connaître l’approche du jugement. Et les moqueurs, qui n’avaient pas fait défaut parmi les contemporains de Noé, ne manquèrent pas non plus aux jours de Miller, même parmi ceux qui prétendaient être le peuple de Dieu. Mais pourquoi les Eglises montrèrent-elles une telle aversion pour la doctrine et la prédication du retour du Christ ? Cet événement, cause de désolation et de malheur pour les méchants, est pour les justes une source d’espérance et de joie. Cette grande vérité a, de tout temps, fait la consolation des élus de Dieu ; pourquoi, comme le Sauveur, était-elle devenue une " pierre d’achoppement, un rocher de scandale " pour ceux qui prétendaient constituer son Eglise ? Le Seigneur lui-même n’avait-il pas fait à 224
ses disciples cette promesse : Quand " je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi " ? (Jean 14 : 3 ) N’était-ce pas un Sauveur compatissant, celui qui, prévoyant la solitude et la douleur de ses disciples, avait envoyé des anges pour les consoler par l’assurance de son retour personnel ? Quand, au jour de l’ascension, les disciples avaient jeté un dernier regard éperdu sur celui qu’ils aimaient, n’avaient-ils pas entendu ces paroles : " Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. " (Actes 1 : 11 ) Ce message de l’ange n’avait-il pas ranimé l’espérance des disciples et ceux-ci n’étaient-ils pas " retournés à Jérusalem avec une grande joie" , " louant et bénissant continuellement Dieu dans le temple " ? (Luc 24 : 52, 53.) La proclamation de la venue de Jésus devrait être aujourd’hui, comme elle le fut pour les bergers de la plaine de Bethléhem, un " sujet de grande joie ". Ceux qui aiment réellement le Sauveur ne peuvent s’empêcher d’acclamer le message divin annonçant le retour de celui en qui sont concentrées leurs espérances de vie éternelle ; de celui qui revient, non plus pour être injurié, méprisé et rejeté, comme la première fois, mais en puissance et en gloire, pour racheter son peuple. Seuls ceux qui ne l’aiment pas ne désirent pas sa venue. L’animosité manifestée par les Eglises à l’ouïe du message céleste était la preuve la plus évidente qu’elles s’étaient éloignées de Dieu. Ceux qui acceptaient le message du retour du Christ voyaient la nécessité de s’humilier devant Dieu et de se convertir. Un grand nombre d’entre eux, qui avaient longtemps hésité entre le Christ et le monde, comprenaient que le temps était maintenant venu de prendre position. " Les choses éternelles devenaient pour eux une réalité vivante. Le ciel s’était rapproché, et ils se voyaient coupables devant Dieu. " (Bliss, Ouv. cité, p. 146.) Les chrétiens sentaient naître en eux une vie spirituelle nouvelle. Ils avaient conscience de la brièveté du temps et de la nécessité d’en avertir promptement leurs semblables. L’éternité semblait s’ouvrir devant eux et leurs préoccupations terrestres s’estompaient. Ce qui se rapportait à leur bonheur ou à leur malheur éternel éclipsait à leurs yeux les choses temporelles. L’Esprit d’en haut reposant sur eux donnait une puissance particulière aux appels qu’ils dressaient à leurs frères et aux pécheurs pour les engager à se préparer en vue du jour de Dieu. Le témoignage silencieux de leur vie quotidienne était une censure constante à l’adresse des chrétiens formalistes. Ces derniers, ne désirant pas être troublés dans la poursuite des plaisirs, des richesses et des honneurs mondains, s’opposaient à la foi ,adventiste et à ceux qui la proclamaient. Les arguments tirés des périodes prophétiques étant irréfutables, les contradicteurs en déconseillaient l’étude sous prétexte que les prophéties étaient scellées. Les protestants marchaient ainsi sur les brisées de Rome. Alors que l’église romaine prive le peuple des 225
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ses disciples cette promesse : Quand " je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je<br />
vous prendrai avec moi " ? (Jean 14 : 3 )<br />
N’était-ce pas un Sauveur compatissant, celui qui, prévoyant la solitude et la douleur<br />
de ses disciples, avait envoyé <strong>des</strong> anges pour les consoler par l’assurance de son retour<br />
personnel ? Quand, au jour de l’ascension, les disciples avaient jeté un dernier regard<br />
éperdu sur celui qu’ils aimaient, n’avaient-ils pas entendu ces paroles : " Hommes<br />
Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au<br />
ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. "<br />
(Actes 1 : 11 ) Ce message de l’ange n’avait-il pas ranimé l’espérance <strong>des</strong> disciples et<br />
ceux-ci n’étaient-ils pas " retournés à Jérusalem avec une grande joie" , " louant et<br />
bénissant continuellement Dieu dans le temple " ? (Luc 24 : 52, 53.)<br />
La proclamation de la venue de Jésus devrait être aujourd’hui, comme elle le fut pour<br />
les bergers de la plaine de Bethléhem, un " sujet de grande joie ". Ceux qui aiment<br />
réellement le Sauveur ne peuvent s’empêcher d’acclamer le message divin annonçant le<br />
retour de celui en qui sont concentrées leurs espérances de vie éternelle ; de celui qui<br />
revient, non plus pour être injurié, méprisé et rejeté, comme la première fois, mais en<br />
puissance et en gloire, pour racheter son peuple. Seuls ceux qui ne l’aiment pas ne<br />
désirent pas sa venue. L’animosité manifestée par les Eglises à l’ouïe du message céleste<br />
était la preuve la plus évidente qu’elles s’étaient éloignées de Dieu. Ceux qui acceptaient<br />
le message du retour du Christ voyaient la nécessité de s’humilier devant Dieu et de se<br />
convertir. Un grand nombre d’entre eux, qui avaient longtemps hésité entre le Christ et le<br />
monde, comprenaient que le temps était maintenant venu de prendre position. " Les<br />
choses éternelles devenaient pour eux une réalité vivante. Le ciel s’était rapproché, et ils<br />
se voyaient coupables devant Dieu. " (Bliss, Ouv. cité, p. 146.)<br />
Les chrétiens sentaient naître en eux une vie spirituelle nouvelle. Ils avaient<br />
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semblables. L’éternité semblait s’ouvrir devant eux et leurs préoccupations terrestres<br />
s’estompaient. Ce qui se rapportait à leur bonheur ou à leur malheur éternel éclipsait à<br />
leurs yeux les choses temporelles. L’Esprit d’en haut reposant sur eux donnait une<br />
puissance particulière aux appels qu’ils dressaient à leurs <strong>fr</strong>ères et aux pécheurs pour les<br />
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honneurs mondains, s’opposaient à la foi ,adventiste et à ceux qui la proclamaient.<br />
Les arguments tirés <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> prophétiques étant irréfutables, les contradicteurs en<br />
déconseillaient l’étude sous prétexte que les prophéties étaient scellées. Les protestants<br />
marchaient ainsi sur les brisées de Rome. Alors que l’église romaine prive le peuple <strong>des</strong><br />
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