Léviathan des Nations_fr
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grondements souterrains. Puis on vit la mer se retirer, laissant ses rives à sec, pour revenir ensuite sur elle-même et s’élever à quelque quinze mètres au-dessus de son niveau ordinaire. … Au nombre des événements extraordinaires qui se produisirent à Lisbonne, on cite la disparition d’un quai tout en marbre, construit depuis peu et à grands frais. Une immense foule s’y était réfugiée, comme l’endroit le plus sûr pour échapper au danger des maisons croulantes. Mais tout à coup le quai s’effondra avec toute sa cargaison humaine ; pas un cadavre ne revint à la surface ”. Ce tremblement de terre entraîna la chute de toutes les églises, de tous les couvents, de presque tous les édifices publics et de plus du quart des maisons. Deux heures environ après la secousse, un incendie éclata dans les différents quartiers de la ville et sévit avec tant de violence pendant environ trois jours que Lisbonne fut entièrement détruite. La catastrophe tomba sur un jour de fête, alors que les églises et les couvents étaient combles ; peu de personnes échappèrent … La terreur était indescriptible. Personne ne pleurait ; il n’ y avait pas de larmes devant un tel désastre. En proie au délire, la population courait çà et là, hurlant, se frappant le visage et la poitrine en s’écriant: Misericordia ! C’est la fin du monde ! Des mères, oubliant leurs enfants, parcouraient les rues, chargées de crucifix. Malheureusement, beaucoup d’entre elles cherchèrent en vain asile dans les églises où était exposé le saint-sacrement, et embrassaient les autels : images, prêtres et gens du peuple furent enveloppés dans une commune ruine.”(Encyclopedia Americana, art. Lisbon, note.) On évalue à plus de quatre-vingt-dix mille le nombre des personnes qui perdirent la vie en ce jour néfaste. Le signe mentionné ensuite dans la prophétie : l’obscurcissement du soleil et de la lune, parut vingt-cinq ans plus tard. Son accomplissement fut d’autant plus frappant que le moment de son apparition avait été clairement indiqué. Dans son entretien avec ses disciples sur la montagne des Oliviers, le Sauveur décrit la longue détresse des croyants : les mille deux cent soixante années de la persécution papale, persécution qu’il déclare devoir être abrégée. Puis il mentionne en ces termes certains événements qui devaient précéder sa venue, en précisant comme suit le temps de l’apparition du premier de ces signes : “Mais dans ces jours, après cette détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière.”(Marc 13 : 24.) Les mille deux cent soixante jours ou années prirent fin en 1798, les persécutions ayant presque entièrement cessé un quart de siècle plus tôt. Or, c’est après la persécution que, selon la prédiction de Jésus, le soleil devait s’obscurcir. Cette prophétie s’est accomplie le 19 mai 1780. “A peu près unique parmi les phénomènes de ce genre est l’événement mystérieux, inexpliqué jusqu’à ce jour, connu sous le nom de jour obscur du 19 mai 1780, que fut l’obscurcissement de tout le ciel visible et de l’atmosphère de la Nouvelle Angleterre.”(R. H. Devens, Our First Century, p. 89.) Un témoin oculaire, qui se trouvait au Massachusetts, le décrit comme suit : “Radieux à son lever, le soleil ne tarda pas à perdre 200
son éclat. D’épais nuages s’accumulèrent, bientôt sillonnés par des éclairs ; le tonnerre gronda et la pluie tomba. Vers les neuf heures, les nuages, moins opaques, prirent une teinte cuivrée ou bronzée qui se refléta sur la terre, sur les rochers, les arbres, les maisons, l’eau et les personnes. Quelques minutes plus tard, le ciel entier s’étant couvert d’un épais nuage noir, qui ne laissa qu’une légère frange à l’horizon, l’obscurité devint aussi grande qu’elle l’est en général à neuf heures du soir par une nuit d’été. … “La crainte, l’angoisse, la terreur s’emparèrent graduellement de tous les esprits. Sur le seuil de leur porte, les femmes considéraient le lugubre paysage ; les laboureurs revenaient des champs ; les charpentiers laissaient là leurs outils, les maréchaux quittaient leur forge et les marchands leur comptoir. Les écoliers, congédiés, regagnaient leur demeure en tremblant. Les voyageurs allaient demander asile à la première ferme se trouvant sur leur chemin. Que va-t-il arriver ? Cette question était sur toutes les lèvres et dans tous les cœurs. Il semblait qu’une furieuse tempête allait éclater ou que le jour de la consommation de toutes choses était arrivé.” On alluma les chandelles, et les âtres brillaient d’un aussi vif éclat que par une nuit d’automne, sans lune. … Les hôtes de la basse-cour se retirèrent sur leurs perchoirs et s’endormirent ; le bétail, mugissant, se réunit à la sortie des pâturages ; les grenouilles se mirent à coasser; les oiseaux firent entendre leur chant du soir et les chauve-souris s’adonnèrent à leur ronde nocturne. Mais les hommes savaient que ce n’était pas la nuit. … “Le docteur Nathanael Whittaker, pasteur de l’église du Tabernacle, à Salem, y présida des services religieux ; au cours d’un sermon, il soutint que ces ténèbres étaient surnaturelles. Des congrégations se réunirent en. maints endroits. … Partout les prédicateurs choisirent des textes bibliques paraissant indiquer un accomplissement prophétique.”(The Essex Antiquarian, Salem, Mass., Avril 1899, Vol. III, numéro 4, p. 53, 54.) C’est un peu après onze heures que les ténebres furent le plus denses.” Dans presque toute l’étendue du pays, l’obscurité fut telle pendant la journée qu’il ne fut pas possible sans bougies de voir l’heure à sa montre, ni de manger ou de vaquer à ses devoirs domestiques. … Ces ténèbres s’étendirent très loin. On les observa jusqu’à Falmouth, à l’est, et jusqu’à l’extrémité du Connecticut, à l’ouest ; au sud, jusque sur les côtes de la mer, et au nord, aussi loin que s’étendaient les colonies américaines.”(Dr Wm Gordon, Hist. of the Rise,Progress, and Estab. of the Indep. of the U.S. A., p. 57.) Aux ténèbres intenses de ce jour succéda, une heure ou deux avant le coucher du soleil, un ciel partiellement clair, et le soleil brilla au travers d’un épais brouillard.” Après le coucher du soleil, le ciel se couvrit de nouveau, et les ténèbres devinrent rapidement très denses. … Les ténèbres de cette nuit ne furent pas moins extraordinaires et terrifiantes que celles de la journée. Bien que la lune fût presque dans son plein, on ne pouvait rien distinguer sans la lumière artificielle qui, vue de près ou de loin, semblait 201
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“La crainte, l’angoisse, la terreur s’emparèrent graduellement de tous les esprits. Sur<br />
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revenaient <strong>des</strong> champs ; les charpentiers laissaient là leurs outils, les maréchaux quittaient<br />
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les hommes savaient que ce n’était pas la nuit. …<br />
“Le docteur Nathanael Whittaker, pasteur de l’église du Tabernacle, à Salem, y<br />
présida <strong>des</strong> services religieux ; au cours d’un sermon, il soutint que ces ténèbres étaient<br />
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presque toute l’étendue du pays, l’obscurité fut telle pendant la journée qu’il ne fut pas<br />
possible sans bougies de voir l’heure à sa montre, ni de manger ou de vaquer à ses<br />
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Gordon, Hist. of the Rise,Progress, and Estab. of the Indep. of the U.S. A., p. 57.)<br />
Aux ténèbres intenses de ce jour succéda, une heure ou deux avant le coucher du<br />
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terrifiantes que celles de la journée. Bien que la lune fût presque dans son plein, on ne<br />
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