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Léviathan des Nations_fr

serpent de mer, dragon de mer, , , archidémon, lucifer, , , lviathan,

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Dans la Déclaration de l’Indépendance, auguste document dont ils ont fait la charte de<br />

leurs libertés, les fondateurs de la grande République disent : “Nous maintenons — à titre<br />

de vérités évidentes — que tous les hommes sont créés égaux, et que le Créateur leur a<br />

donné <strong>des</strong> droits inaliénables parmi lesquels se trouvent : la vie, la liberté et la recherche<br />

du bonheur.”D’autre part, la Constitution américaine garantit l’inviolabilité de la<br />

conscience dans les termes les plus positifs. Elle dit : “Aucune formalité ou croyance<br />

religieuse ne pourra jamais être exigée comme condition d’aptitude à une fonction ou<br />

charge publique aux Etats-Unis.”“Le Congrès ne pourra faire aucune loi relative à<br />

l’établissement d’une religion ou qui en interdise le libre exercice. “<br />

“Les auteurs de la Constitution ont reconnu le principe immortel en vertu duquel les<br />

relations de l’homme avec son Dieu — donc les droits de la conscience — sont<br />

inaliénables et échappent à toute législation humaine. Il n’était pas nécessaire<br />

d’argumenter longuement pour établir cette vérité dont chacun est conscient dans son for<br />

intérieur. Cette certitude a soutenu les martyrs au milieu <strong>des</strong> tortures et <strong>des</strong> flammes <strong>des</strong><br />

bûchers. Ils croyaient que les devoirs envers Dieu priment les lois humaines et que<br />

l’homme n’avait aucun droit sur leur conscience. C’est là un principe inné que personne<br />

ne peut extirper.”(Congressional Documents - U.S.A.-, Ser. 200, Doc. 271.)<br />

Lorsqu’on apprit en Europe qu’il existait un pays où chacun pouvait jouir du <strong>fr</strong>uit de<br />

ses labeurs et vivre selon sa conscience, <strong>des</strong> milliers de gens affluèrent sur les rivages du<br />

Nouveau Monde. Les colonies se multiplièrent rapidement.” Par une loi spéciale, le<br />

Massachusetts of<strong>fr</strong>it bon accueil et assistance, aux <strong>fr</strong>ais de l’Etat, aux chrétiens de toute<br />

nationalité qui fuiraient à travers l’Atlantique pour échapper à la guerre, à la famine ou à<br />

l’oppression de leurs persécuteurs. Ainsi, les fugitifs et les opprimés devenaient, de par la<br />

loi, les hôtes de la nation.”(Martyn, Vol. V, p. 417.) Dans les vingt années qui suivirent le<br />

premier débarquement à Plymouth, un nombre égal de milliers de Pèlerins s’établirent en<br />

Nouvelle-Angleterre.<br />

En retour de cette liberté, les immigrants s’estimaient heureux de gagner leur pain<br />

quotidien par leur travail et leur sobriété.” Ils ne demandaient au sol qu’une rémunération<br />

raisonnable de leur labeur. Sans se laisser leurrer par <strong>des</strong> visions dorées, … ils se<br />

contentaient <strong>des</strong> progrès lents, mais constants de leur économie sociale. Ils enduraient<br />

patiemment les privations de la vie du désert, arrosant de leurs larmes et de leurs sueurs<br />

l’arbre de la liberté, qui enfonçait dans le sol ses profon<strong>des</strong> racines. ” L’Ecriture sainte<br />

était la base de leur foi, la source de leur sagesse, la charte de leurs libertés. Ses principes,<br />

diligemment enseignés dans la famille, à l’école et à l’église, portaient comme <strong>fr</strong>uits<br />

l’industrie, l’intelligence, la chasteté, la tempérance. On eût pu passer <strong>des</strong> années dans les<br />

colonies <strong>des</strong> Puritains “sans rencontrer un ivrogne, sans entendre un blasphème, sans voir<br />

un mendiant.”(Bancroft, Ire., Chap. XIX, par. 25.) Ce fait démontrait que les principes de<br />

la Bible of<strong>fr</strong>ent les plus sûres garanties de la grandeur nationale. Les colonies, d’abord<br />

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