Spécial Corrida de Toulouse 2024

Tout sur cette
23ème édition !
La Corrida met le feu à la place du Capitole !
www.runningmag.fr
Mensuel N°HS Juillet 2024 — 2 €
Le journal des courses, raids, trails et triathlons de votre région
La 23ème Corrida de Toulouse :
Vous êtiez 6000 !!

Le sommaire
EDITO
La Corrida plus forte que les Bleus !
Certes, certains ne sont pas venus, appelés par le match de l’équipe de France de Foot
contre le Portugal, en ¼ de finale de l’Euro. Mais la très grande majorité des coureurs
était là vendredi soir (5500 coureurs classés sur les deux courses) sur un peu plus de
6000 inscrits au préalable.
C’est un record de participation et cela vient récompenser notre équipe d’organisation,
nos partenaires qui nous font confiance ainsi que l’ensemble des bénévoles (plus de
300).
Vendredi soir, nos coureurs, les très nombreuses entreprises et le public se sont prononcés
massivement en faveur de la Corrida.
Peu de clameur dans les bars qui retransmettaient le match, en revanche que d’encouragements
sur le circuit des deux distances, que de monde, et quelle ferveur.
La communauté des sportifs et coureurs de la Région, en venant parcourir les rues de
Toulouse, se sont rassemblés pour dire OUI à la Fête, à la convivialité et au Sport Santé.
Ils ont dit OUI en apportant leur soutien aux Associations pour enfants malades. Enfin ils
disent OUI à notre engagement Eco-Responsable.
Ils nous font confiance et cette confiance nous oblige, chaque année depuis 25 ans
à présent. Elle nous permet de nous surpasser et offrir le meilleur de nous-même.
Nous sommes toutes et tous des bénévoles à part entière. Nous sommes unis pour
un résultat dont nous sommes fiers.
Merci à toutes et à tous. La Corrida pour toujours !
Philippe Dürr
Président de l'association "Corrida de Toulouse"
www.runningmag.fr
Inscrivez vous en ligne pour les mois de
septembre sur www.chrono-start.com :
- Les Bds de Colomiers, le 1 septembre
- Le Venerque Trail, le 1 septembre
- La Ronda des Coudous, le 1 septembre
- Les Foulées du Petit Bleu, le 8 septembre
- Les Foulées de Villebrumier, le 8 septembre
- Le Trail du Cagire, le 14 septembre
- Le Trail du Marguestaud, le 15 septembre
- L'Ekiden de Toulouse, le 20 septembre
Running Mag est édité par
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Ont collaboré à ce numéro :
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La course
AUX AVANT-
Quand la Corrida met
6000 coureurs. C’est tout
simplement énorme. Jamais
les organisateurs de la Corrida
Crédit Agricole Toulouse
31 quand ils ont lancé cette
course, il y a plus de vingt ans
désormais, n’auraient imaginé
qu’ils pourraient atteindre ce
nombre incroyable. Et encore,
les inscriptions ont été stoppées
deux semaines avant le
jour J. C’est la grosse sensation
de cette 23ème édition. A
n’en pas douter !
Avant même de se lancer
dans la compte-rendu de cette
édition magique de la Corrida,
il y a ce nombre qui revient
sans cesse en tête. Comme
une litanie. Tellement énorme
que l’on a encore du mal à s’en
remettre. 6000. 6000 coureurs
ont pris part à cette Corrida du
5 juillet. C’est tout simplement
fantastique. Et Philippe Dürr,
principal organisateur, président
de l’association de la Corrida,
n’en revient pas lui-même
: « Nous aurions pu accueillir
encore plus de monde. Mon
téléphone n’arrête pas de sonner
pour des gens qui souhaitent
s’inscrire. Et encore maintenant
à quelques heures du
départ. C’est ahurissant. Nous
avons atteint notre quota vers
le 17 juin. Nous avons été obligés
de stopper les inscriptions.
Ensuite cela aurait été problématique,
je pense. Les rues par
lesquelles nous passons sont
étroites et puis il y a le départ
sur la place du Capitole qu’il
faut endiguer. Sûrement nous
aurions pu atteindre les 7000…
enfin je le crois vraiment mais
ce n’est pas un objectif en soi.
Il faut avant tout que cela soit
bien organisé, qu’il n’y ait pas
de couacs. Et nous y sommes
très attentifs ! »
Alors sûrement le nombre
maximal aura été atteint sur
cette 23ème édition. Cela restera
comme l’année du record.
L’année olympique.
Mais revenons à nos moutons.
La Corrida attire des gens
de tous bords, de toutes religions,
de tous niveaux aussi. On
y vient autant pour essayer d’aller
vite que pour passer un bon
moment. Toulouse est dédié,
l’instant de quelques heures,
à la course à pied et les rues
du parcours sont fermées à la
circulation. Certains ne se font
pas prier et goûtent ce moment
unique. C’est juste une fois par
an. Ils sont nombreux ceux qui
ne font que celle-ci. Ils sont
encore plus nombreux ceux qui
s’y mettent ce jour-là. Histoire
de faire la fête et de passer un
bon moment. C’est tout cela
la magie de cette Corrida qui
n’a pas son équivalent dans le
monde de la course à pied. Elle
se vit à fond, elle se raconte,
elle se partage. Un vendredi
soir pas comme les autres sur
la terre…
Un instantané parmi des milliers.
Un couple revient tranquillement
à pied dans la rue
Pargaminières vers leur voiture
garée plus loin. Il est 22h45.
Les derniers de la course sont
en train de passer la ligne. A
intervalles réguliers dans des
bars ici ou là, des écrans de

La course
POSTES
le feu à la place du Capitole !
télévision ont été placés sur
le trottoir. Des petits groupes
de spectateurs sont massés
et encouragent leur équipe.
L’équipe de France dispute en
ce moment son quart de finale
de Coupe d’Europe contre le
Portugal de Ronaldo. Et il y a
toujours match nul. Toujours
zéro à zéro et toujours pas de
but.
Le couple de coureurs s’en
réjouit. « Ah tu vois » lâche la
femme. « Tu n’as rien perdu
du match. Tu as bien fait de
prendre le départ de la Corrida.
Nous avons le temps de rentrer
et de regarder les prolongations.
Comme si les Français
avaient fait exprès et ont pensé
à nous ! »
Ah ah… le départ de la Corrida,
mais ce n’est pas la première
fois, correspondait précisément
au coup d’envoi du
match. 21h. Mais la Place du
Capitole avec ses arcades et
ses terrasses connues de tous,
était prête à accueillir les deux
événements dans un même
élan. Et sûrement, plus que tout
autre, c’était l’endroit où il fallait
être. Une fois que la remise
des prix avait eu lieu, tous les
coureurs pouvaient laisser éclater
leur joie à la qualification de
leur équipe. La fête était totale.
Et pour certains devait durer
jusqu’au bout du bout de la
nuit…
Car bien sûr, et on le répétera
jamais assez, la Corrida de Toulouse
est une occasion, au-delà
même du sport, de se retrouver
entre potes ou en familles
et de passer une bonne soirée
en plein cœur de la ville rose.
Comme un air de vacances,
comme un premier pas vers
l’été qui débute enfin… Une
parenthèse enchantée dans un
monde de plus en plus stressant.
Beaucoup de coureurs,
parmi les 6000, aime à traîner
dans le coin. Sur une terrasse
pour boire le verre de l’amitié,
dans un restaurant, encore en
tenue de sport, pour reprendre
des forces et refaire le monde.
Finalement le grand atout de la
Corrida reste à jamais la beauté
d’un cœur de ville pas comme
les autres.
Petit retour en arrière
A 19h, la Place commence
à se remplir de monde.
C’est l’heure de l’apéro. Mais
pour beaucoup, c’est aussi le
moment de récupérer le précieux
dossard. La température
est encore élevée à cette heure.
Peut-être 32°C au soleil. Nous
cherchons tous un peu d’ombre
salvateur. Mais bien la Corrida
a vu pire. On se souvient tous
de cette édition qui a failli être
annulé justement à cause de
la canicule. Avec peut-être dix
degrés de plus au compteur.
Djilali Bédrani, auréolé de son
titre de vice-champion d’Europe
sur 3000m steeple, est venu en
ambassadeur du Crédit Agricole,
principal partenaire de la

La course
AUX AVANT-
David, Mélody et
course depuis près de quinze
ans. Il signe des autographes à
la volée et répond aux questions
des fans. Dans le village partenaires,
c’est la grande effervescence.
On retrouve aussi les
deux associations soutenues
cette année. Les Gladiateurs,
des habitués et puis Matyss au
Talent… Tous deux viennent en
aide aux enfants, et aux familles
d’enfants malades.
Un peu plus loin Jacques
Breda, speaker officiel, explique
qu’un nouveau défi a vu le jour
pour cette édition. « Il s’agit du
Trophée D+ Altiservice » précise-t-il
au micro. « C’est comme
un segment strava installé sur
le parcours du 10km. Ce sont
108m et 8m de D+ pour être
précis. C’est la « montée » du
parcours. Des tapis de chronométrage
ont été installés à l’entrée
et à la sortie de la zone.
Cela se situe vers le 8ème kilomètre
du côté du Pont Neuf.
Les plus rapides seront ainsi
récompensés. C’est la grande
nouveauté de cette édition.
C’est fun et ludique. C’est dans
l’air du temps. »
On retiendra donc que pour
cette « première » cela s’est
joué en quinze secondes. Et
oui, Tom Holin le coureur de
Préserville dans le 31 a été le
plus rapide. Il a joué le jeu à
fond si l’on peut dire et avec un
tel chrono sur 108m il y a fort à
parier qu’il sera très dur à battre
dans les années futures. La
première fille s’appelle Hanaé
Haquin en dix-neuf secondes.
On note qu’aucun des dix premiers
de la Corrida n’est classé
sur ce segment. Somme toute
assez logique !
A 20 heures, le départ du
3km est donné. L’ambiance
monte d’un cran. Presque 1000
partants déjà. La luminosité est
encore bonne. La nuit n’est pas
tout à fait là… Paul Kraemer
affole le chrono et explose le
record de la distance. 8’20’’.
Au sprint devant Cyann Galtier.
Ouf. La première féminine,
Anaïs Sulpice passe la ligne en
10’07’’. On n’a pas amusé la
galerie, comme on dit.
Bientôt ce sera le grand
départ. Plus que quelques
minutes. Mélody Julien, la
mascotte de l’épreuve, notre
sélectionnée aux JO est bien
là et finit son échauffement.
Elle qui est une habituée de la
Corrida depuis son plus jeune
âge. Elle avouera, plus tard,
être descendue spécialement
de Font Romeu après une
semaine d’entraînement hyper
chargée pour courir ce 10km.
Son 10km. Marie Perrier, autre
sélectionnée, pressentie dans
un premier temps, ne sera finalement
pas là.
Les organisateurs présentent
aussi les « parrains » de cette
édition au micro. Vincent Clerc
que tout le monde connait bien
dans la ville rose et Orystelle
Marx, athlète paralympique,

La course
POSTES
tous les autres...
plusieurs fois médaillée aux
JO.
Quelques minutes avant le
grand départ. L’émotion est à
son comble et quand retentit
"Viva la Vida", le célèbre morceau
de Coldplay, difficile de ne
pas être envahi par l’émotion.
Imaginez juste plus de 5000
coureurs étirés tout autour de
la Place du Capitole. C’est grandiose.
Cela prend aux tripes. Et
il faudra plus de six minutes
pour tout ce beau monde passe
la ligne de départ avec sons et
lumières en fond. Inoubliable !
Au premier passage sur la
Place, après donc 4km environ,
alors que les spectateurs
sont agglutinés devant les
écrans des terrasses pour suivre
le match, un groupe de cinq
hommes s’est constitué en tête.
On y retrouve Alexis Godefroy,
tenant du titre et déjà deux fois
vainqueur ici. Il avouait avant le
départ être moins en forme que
d’habitude. Il y a aussi Benjamin
Alquier, de retour sur Toulouse
et David Gosse. Tout le monde
semble se jauger et s’observer.
La première banderille sera
portée vers le 7ème km par
Alexis justement. Puis dans le
dernier kilomètre, c’est David
qui se fera la belle. Sa pointe de
vitesse parle pour lui. Il garde
quelques mètres d’avance sur
la ligne et remporte la Corrida
en 30’46’’. Benjamin Alquier est
juste derrière. A quatre secondes.
Ce fut chaud. Rémi Jauzac
complète le podium. Chez les
féminines, moins de suspense.
On s’en doutait. Mélody, la
Tarnaise, était déjà largement
devant à mi-course et elle finit
en 33’24’’ sur la ligne. Chrono
anecdotique pour elle… suite
donc à une « grosse » semaine
de 150km d’entraînement.
Maya Hebrard est deuxième à
plus de trois minutes. Mais en
moins de 37’, ce qui est déjà
énorme à ce niveau !
La Corrida, au fil des arrivées,
va se poursuivre ainsi jusqu’à
22h42… Chacun participant à
sa manière à cette grande fête
de la course à pied. Tous un peu
vainqueur à sa manière. Tous
finisseurs de cette 23ème.
Ainsi avec près de 450 bénévoles
unis par cette même passion,
la Corrida Crédit Agricole
Toulouse 31 a marqué une nouvelle
fois les esprits. Comme
une étape supplémentaire de
franchie après un quart de siècle
d’existence. Avec une petite
pensée pour Serge en passant.
Et puis toujours cette exemplarité
en terme d’éco-responsabilité.
Réduction des déchets,
action sur les transports,
approvisionnements choisis en
fonction et compensation générale…
Un gros travail unique et
aussi sur le long terme.
Et longue vie à la Corrida !!
R.J.

L'ambiance
AU COEUR
Quand s'élance cette
Vendredi 5 juillet 2024. La Place
du Capitole se prépare. Ce
soir, la Corrida Crédit Agricole
prend le contrôle de la ville.
Un rendez-vous devenu incontournable
pour les fanas de
course à pied, mais pas seulement.
Difficile de dénombrer
la foule qui prend possession
des lieux. Plus de 5000 sportifs
courront le 3 ou le 10km. Le
public sera encore plus nombreux.
18h – Sur le village des partenaires
et autres sponsors, les stands
sont tous opérationnels. Chacun est
à son poste. La musique retentit déjà,
comme pour annoncer la couleur,
entrecoupée des annonces du speaker.
Mais sur la « Place du Cap’ » ce
n’est pas encore l’effervescence…
On aperçoit juste quelques coureurs
ici et là.
C’est plutôt du côté de la consigne
que les choses s’animent. Nos
sportifs s’y massent dans la bonne
humeur, sous la chaleur écrasante
avec un soleil bien décidé à participer
à la fête, comme souvent du côté
de la Corrida ! Tout semble désormais
prêt à s’embraser pour le plus grand
bonheur de tous les participants et du
public aussi nombreux qu’à l’accoutumée.
L’heure tourne, et à mesure
que l’on se rapproche du départ, on
sent monter comme une pression
particulière, quoique bienveillante.
L’organisation procède aux dernières
vérifications. De même que l’équipe
des chronométreurs.
19h – H-1. La tension est encore
montée d’un cran, et plusieurs indices
trahissent le déclenchement imminent
des hostilités, ce moment où le starter
libère cette foule immense dans
les rues de l’hyper centre toulousain!
Quelques « mascottes » xxl parcourent
désormais la Place du Capitole,
tapant la pose avec le public… Elles
seront même rejointes par deux
robots type « transformers » de 3m de
haut, qui seront l’attraction phare du
village cette année. Avec leurs systèmes
articulés dignes du Terminator,
leurs modules et circuit électriques
et leur codeur de voix, ils ont de quoi
impressionner et presque faire peur.
C’est à peine si l’on distingue l’homme
sous cette armure dernier cri.
Heureusement, leur façon de danser
et de prendre la pose eux aussi avec
les participants, les rend tout de suite
plus attachants…
Mais cette dernière heure voit aussi,
et surtout, le ralliement de tous
les coureurs au départ de la course
du 3 km. Bientôt l’échauffement en
musique démarre. Et c’est alors l’ambiance
qui monte de quelques crans
d’un coup. Un déferlement de couleurs
envahit le Capitole. Du fluo par
toutes les teintes, de la casquette aux
chaussures, comme les équipementiers
nous y ont habitué.
20h – Le compte à rebours
s’achève, et cette marée humaine
s’élance, sous les cris et les applaudissements,
avec la sono qui bat la
mesure. Les premiers semblent partis
pour un 200m, alors que peu à peu, la
cadence ralentit, le temps semble luimême
ralentir, les dernières vagues
de partants semblent hésiter. Les
coureurs sont devenus marcheurs,
ça se bouscule et c’est l’inévitable
embouteillage. Des années que cela
dure. Les sportifs sont prévenus. Ceux
qui veulent taper un chrono doivent
impérativement rejoindre les avantpostes.
En queue de peloton, on fait
comme on peut. Heureusement, cela
ne dure pas. Personne n’oublie qu’il
s’agit avant tout d’une course caritative,
au profit d’enfants malades ou
en situation de handicap. Alors, on
accepte la situation.
Dans les rues et sur l’ensemble
du parcours, sont massés les spectateurs.
Les encouragements fusent
en passant devant les terrasses
des cafés. Sur la place Saint-Pierre,
l’ambiance est électrique. Une fanfare
accompagne le long défilé des
dossards à la tombée de la nuit. Du
côté des coureurs, on recherche

L'ambiance
DU PELOTON
véritable marée humaine...
cette atmosphère si particulière. Le
tracé séduit, réussissant même à
être varié. Des rues tortueuses, on
passe en bord de Garonne, puis on
l’enjambe en empruntant les ponts,
on coupe même à travers la Prairie
des filtres cette année…
Pendant deux heures et plus,
on assiste à la valse des coureurs.
Le 3 km arrive, le 10 s’élance. Les
arrivées s’enchaînent à un rythme
effréné. Le village grouille alors telle
une fourmilière.
22h – L’heure du bilan, des crampes
et de la transpiration… Quelques
grimaces parfois sur les visages de
ceux qui viennent de franchir la
ligne. Mais globalement, les sourires
dominent. Dans la zone d’arrivée,
les corps brillent après l’effort, les
stands de ravitaillement épuisent
leurs munitions.
Les réactions des coureurs, au
micro ou les échanges surpris entre
les groupes le prouvent encore une
fois : la magie de la corrida opère.
Certes, il y a un peu trop de monde.
Peut-être faudrait-il échelonner un
peu les départs, mais l’événement
séduit toujours. Avec cette ambiance
qui fleure bon les vacances, l’été,
avec quelques airs de féria par
endroit, comme on l’aime dans le
Sud-Ouest.
23h – Le calme semble revenir
peu à peu. La sono s’est arrêtée.
Les héros du jour ont pour la plupart
déserté les lieux. Les derniers sont
sur le départ. L’heure est au premiers
rangements. Sur la Place du
Capitole, démontage et nettoyage se
préparent. La Corrida pédestre Crédit
Agricole a encore frappé ! Une édition
de plus qui s’achève, et beaucoup
attendent déjà la suivante, comme
ils l’ont confirmé en interview. Il ne
reste plus qu’à remercier tous ceux
qui rendent possible ce rassemblement
hors-norme ; bénévoles, organisateurs,
institutionnels, partenaires
et sponsors ! Sans oublier nos quelques
milliers de coureurs.
Rendez-vous l’année prochaine,
comme une évidence ! Vive la Corrida
!
Thomas Francoual
Le Stade dans la course !
"Course festive pour le Stade Toulousain Athlétisme qui chaque année participe en groupe afin de clôturer
tous ensemble la saison, pour le fun tout en portant avec fierté les couleurs « Rouge et Noir » en courant
dans la ville Rose, avec des étoiles dans les yeux. C’est au stand de leur sponsor, le Crédit agricole qu’on les
retrouve pour une photo de famille avant le départ.
Ça sera aussi l’occasion de prendre le pause avec
Djilali Bedrani, présent lui aussi au Crédit Agricole
et dont il porte les couleurs ce soir et de l’encourager
pour ses prochains défis même si il n’as été
retenu au final pour les JO. Cette année, ils sont
une petite dizaine contrairement aux autres années
précédentes où ils sont plus nombreux. En effet,
Cécile nous précise que 5 de leur camarades d’ordinaire
présents, sont allés cette année flirtés avec
les sommets sur les différents formats du Luchon
Anéto Trail sur les distances telles que : La Route,
La Vénasque à La DIKA. C’est aussi l’occasion pour
la Team Rouge et Noire de la famille omnisports du
Stade Toulousain de se retrouver sur la Corrida de
Toulouse. Florent, du Stade Toulousain Footy, les a
rejoints et est là pour partager un moment de bonne
humeur avant le départ et après l’arrivée pour ce
fameux moment « on refait la course » et pourquoi
pas un petit after en terrasse. Cette année, tout le
petit groupe est engagé sur le 10Km uniquement, en
effet l’an dernier un jeune licencié de l’Ecole d’Athlétisme,
Fabien, avait pris le départ et était arrivé 3e
dans sa catégorie sur le 3km. Geneviève nous confie
que suite à une blessure, Fabien n’a pas pu les rejoindre avec regret cette année. Cécile nous précise que
c’était satisfaisant et motivant de le voir l’an dernier se donner à fond sur une course hors-piste et surtout de
pouvoir être ensemble sur une course et de partager ces moments d’excitation d’avant course et un moment
de convivialité après. Nous sommes une grande famille de 200 licenciés mais nos disciplines respectives
ne nous amènent pas toujours à partager des courses et la Corrida de Toulouse en est une. Quelque part
se retrouver tous ensemble sur la Corrida, ça donne un coté cérémonial de fin de saison très festif. Nous
avons environ 120 licenciés en Ecole d’Athlétisme pour une pratique sur piste et les 60 autres sont dans la
catégorie dite : Adultes Hors Stade. Nous avons tous les profils : route, (ultra)trail, cross et voir même des
adeptes du 24h / 100km sur piste (avec René _ M5_ qu’on a surnommé #locallegend) et toutes distances
avec toutes les envies, du loisir au dépassement de soi. D’ailleurs, cette année, le STA a vu quelques-uns
de ses licenciés participés à différents Championnats de France de Courses sur Route (5Km, 10km, Semi-
Marathon et Marathon). Sans oublier les défis qui amènent Guillaume Soudais, licencié et entraineur, à
descendre son temps à 2H36’ sur son dernier marathon ou encore de voir Cyril Roques tomber ses records
personnels sur 5km (17’24’’) ou sur 10km (33’25’’). C’est motivant et enthousiasmant pour le groupe quel
que soit l’objectif individuel ou les attentes. Et c’est la grande fierté de notre Président Christian Riche de
voir tout ce petit monde prendre plaisir à se retrouver tant aux entrainements que sur course, partager
mais de voir les parents de licenciés présents sur les compétitions de l’Ecole D’Athlétisme auprès de nos
entraineurs (Alexandra Rouzeaux, Abou Sylla, Didier Bordin et Ali Belkacem : Responsable technique du STA).
D’ailleurs, Christian en est l’exemple, ce soir il sera accompagné d’une camarade licenciée qui ne prend pas
le départ cette fois-ci et seront là sur le tracé pour nous encourager. Christian précise que c’est un esprit :
bienveillant, d’entraide qui règne dans le club et heureux de voir que dans une discipline qui pourrait être
vue comme individuelle, le collectif prend le dessus. Il y a une vrai dynamique d’avancer ensemble pour le
bien du Club. Cette année une partie du groupe se scindera en petits noyaux pour des objectifs divers et
variés : 45’, 55’, 1h et un dernier groupe pour restera soudé autour de Sophie pour se caler à son rythme en
mode détente, plaisir et peu importe le temps. Ll’idée c’est d’être ensemble pour mieux se retrouver début
septembre après la coupure estivale."

10
L'association
AXA ATOUT COEUR
"Nous étions presque 130..."
Axa Atout Coeur était l'association
la plus représentée
sur cette édition de la Corrida.
Hugues Robin, un de ses
piliers, nous explique tout !
Axa Atout Cœur vient de terminer
son Moi(s) Charcot par la participation
massive de salariés, distributeurs,
clients et partenaires à la Corrida
Pédestre de Toulouse.
Eau neuve, ça coule de source !
La firme ariégeoise, née en 2019, fait beaucoup parler
d’elle depuis. Elle doit son ascension vertigineuse à son
positionnement marketing et à ses choix forts en faveur
de la préservation de l’environnement et d’une production
respectueuse. Partenaire sur la corrida, ainsi que beaucoup
d’événements sportifs et d’infrastructures, son président
Sébastien Crussol explique cette volonté d’innovation
et d’exemplarité.
Eau neuve provient de la source de Pédourès, au coeur
des Pyrénées. Elle revendique un caractère très « pur
», et est d’ailleurs homologuée pour la préparation des
biberons. L’usine d’embouteillage située à Mérens-les-vals
près d’Ax-les-Thermes, tourne à plein régime, avec ses
45 salariés, « tous recrutés à moins de 25km » assure
Sébastien Crussol, soucieux jusqu’au bout de l’empreinte
carbone de sa société.
Sébastien Crussol :" On est en 100% énergie verte
réelle, étant installés entre deux centrales hydro-électriques.
On utilise la chaleur de nos machines pour chauffer
les installations en hiver. L’entreprise recycle ses rejets et
tous les déchets de production sont renvoyés chez nos
producteurs qui les réintègrent après traitement, dans
cette même production. Nous avons fait le pari d’une
eau faiblement minéralisée, très qualitative, avec un ph
à 7 et aucun nitrate. Nous souhaitions mettre en avant
un concept éco-responsable pour embouteiller l’eau.
C’est pour cela que nous avons opté pour des contenants
comme le tetra pak, que l’on utilise beaucoup sur les événements
sportifs. C’est un conditionnement qui est recyclé
en mobilier urbain et en pâte à papier. Eau neuve utilise
Pourquoi consacrer un mois entier
à cette maladie ?
Le 21 juin étant la journée internationale
de la SLA, la cause étant
depuis 1 an médiatisée grâce au film
sur Olivier GOY, l’Ice Bucket Challenge
ayant 10 ans cette année, il nous
paraissait important de mobiliser le
plus grand nombre de personnes
possible autour de cette maladie afin
que les pouvoirs publics puissent
prendre en compte de manière plus
importante les besoins de recherche
et de soins adaptés.
Les actions ont pris naturellement
les 3 axes suivants :
• Qu’est-ce que la maladie de
Charcot ? et l’état de la recherche
• Le malade et vivre avec la maladie
• Les aidants et les proches
aussi des contenants en aluminium. On se sert d’un métal
qui est à son tour réutilisé en fin de cycle, pour servir dans
l’industrie aéronautique, dont il est souvent issu d’ailleurs.
Nous réalisons un maximum d’efforts pour être dans une
économie de développement durable. On essaie de préserver
notre ressource en prélevant de manière concertée."
"On est conscient qu’il sera impossible pour une petite
entreprise comme la nôtre de peser sur le marché grand
public de l’eau. C’est pour cette raison que l’on a décidé
ce positionnement marketing, en devenant partenaire
de clubs sportifs et d’événements comme ce soir sur la
Corrida ! Nous fournissons l’eau pour le PSG ou Chelsea
par exemple. Dans le domaine public, nous avons des
partenariats qui nous permettent de fournir gratuitement
l’eau pour la Police et la Gendarmerie, pour des Ephad.
Et nous essayons de nous engager le plus possible dans
des actions caritatives. On incite notre personnel à faire
de même ! Nous avons réussi à séduire beaucoup de partenaires
et sponsors grâce à cette volonté d’exemplarité
que l’on s’attache à mettre en œuvre au quotidien. Mais
aussi par nos actions innovantes, car nous sommes dans
un milieu où les choses n’avaient que peu évolué ces dernières
décennies.
Et sur le volet sportif, on essaie aussi de s’engager
directement lorsque c’est possible. C’est donc le cas ici à
Toulouse, et nous avons ce soir 7 salariés qui courent, et 4
qui tiennent le stand. C’est la 3e année que nous avons ce
partenariat avec la Corrida et on espère que ça continuera
longtemps ! »
Propos recueillis par Thomas Francoual
Accompagnés d’associations locales
et nationales, nous avons sensibilisé
et financé un peu plus la recherche
sur la maladie. Nous avons agi
ensemble pour un monde meilleur,
les actions d’AXA Atout Cœur trouvant
depuis 33ans leur ambition parmi la
lutte contre l’exclusion, la protection
de l’environnement et la prévention
des maladies.
Cette année ce ne sont pas moins
de 123 coureurs engagés dans cette
course qu’Axa Atout Cœur dédie
depuis 3 ans à la recherche contre
la SLA (Sclérose Latérale Amyotrophique)
dont les chiffres font d’elle
la moins rare des maladies rare
(par jour 5 nouvelles personnes sont
détectées et 5 personnes décèdent en
France après voir enduré un calvaire
d’en moyenne 3 et 5 ans). Tout commence
par une rencontre avec une
artiste malade qui continue à vivre sa
passion de la peinture grâce à un PC
et une commande oculaire, puis une
seconde personne atteinte qui me
m’était chère (un des médecins dans
notre village), et enfin une amie de
mon milieu professionnel elle aussi
atteinte depuis le mois d’Août dernier.
Il fallait absolument agir et sensibiliser,
mon rôle de correspondant
régional d’AXA Atout Cœur est alors
apparu comme un vecteur possible
de rassemblement. En 2022, nous
avons été 23 à courir pour l’association
SLA Ques Aquo, l’an dernier
nous étions 49 pour l’association Tous
en Selles contre la SLA, mais cette
année l’engagement a été vraiment
formidable, pas uniquement en terme
de nombre de personnes mais aussi
en soutien de nos valeurs humaines.
En effet, nous avons pu réaliser le
rêve de Karine Brailly, l’artiste peintre,
qui avec sa famille, son «staff
en or» et l’association APF France
Handicap a été inscrite sur le 3kms.
Quelle énergie positive tout au long
du parcours, des regards admiratifs
et bienveillants autour de l’Hippocampe
(sorte de Joëlette adaptée) de
Karine. Une participation à la hauteur
de notre engagement et au profit
d’associations en lien avec Charcot.
Les couleurs des T-shirts Invincibles
et d’AXA Atout Cœur ont été portées
avec fierté et une chaleur (bien plus
humaine que de Celsius) s’est dégagée
haut dans le ciel Toulousain au
travers de nos coureurs engagés sur
les deux formats (3kms et 10kms).
Une ambiance magique portée
comme chaque année par une équipe
de bénévoles de la Corrida Pédestre,
une organisation sans faille et un
moteur que nous redémarrerons l’an
prochain c’est certain encore plus
nombreux et plus engagés.

L'organisation 11
DU CÔTÈ D'UNE BENEVOLE
"Des clients qui criaient le score !"
Véronique Delavente était
bénévole sur un carrefour du
parcours. Une parmi les 450
passionnés qui oeuvrent pour
le bon déroulé de l'événement.
Elle nous raconte sa soirée !
"Quelques semaines avant l’évènement,
un ami me propose d’être dans
son équipe de bénévoles le soir de
l’évènement. Habituée des bénévolats
sur les évènements sportifs, j’accepte
volontiers. Dans la semaine, Patrick
Ruhlmann, le responsable de ma
zone, me communique lieu et horaire
du RDV, place du Peyrou à 19h.
Go, j’arrive à vélo assez tôt, je
fais connaissance des autres signaleurs
du coin, j’en connais déjà une,
c’est parfait on se met ensemble à
la même intersection. Patrick nous
montre sur son plan, d’où viendront
les coureurs et où ils iront. Idem pour
les voitures, il nous indique l’unique
rue où nous devrons les diriger. Jusqu’à
15mn avant le départ les voitures
étaient autorisées à circuler, nous
devions simplement leur signifier
de tourner sur la prochaine à droite,
qu’ils n’avaient pas vraiment le choix
le temps de la course. Globalement,
les toulousains ont été plutôt disciplinés,
même si bien sûr il y a toujours
le petit mâlin qui nous dit habiter juste
en face et qu’au final il continue,
mais bon, nous ne sommes pas là
pour embêter les riverains, juste pour
sécuriser les coureurs.
Nous devions indiquer aux cyclistes
assez anarchiques à Toulouse, de
passer plutôt sur les trottoirs et faire
doucement Eux aussi ont été assez
disciplinés. Pour une fois qu’ils devaient
circuler sur les trottoirs.
Nous sommes tout près d’un bar
et d’un resto qui diffusent les match
de foot dont celui de la FRANCE, donc
ambiance festive. Patrick a l’info par
talkie que les 3 km sont partis, un
bon point de repère pour nous, puisqu’ici
nous ne verrons que les 10 km
D’après l’estimation, le départ est
donné à 21h pour les 10km donc les
premiers sont attendus vers 21h15
environ devant nous. Donc tout le
monde à son poste dès 21h12, ça
ne rigole pas ! En effet, les scooters
de l’orga, qui précèdent les coureurs
arrivent et les cadors de la course
passent comme des flèches dans le
rue. Je reconnais David Gosse, très
concentré. Les clients du resto sont
debout et mettent l’ambiance en
encourageant les athlètes, un verre à
la main ! Je vois passer la première
fille, Mélody Julien, toute petite et
tellement rapide. L’ambiance du
resto et son écran géant nous ont
bien aidé, les clients debout encourageait
et blaguaient au passage de
coureurs. J’ai même l’impression que
cela a boosté certains un peu dans
l’dur... Le nombre de participant était
assez dingue, comme si cette vague
de coureur ne s’arrêtait pas. C’est
quand même assez fou, une course
qui fédère autant celui qui vient pour
son chrono que celui qui fait un 10
km pour la 1ère fois, ceux qui viennent
sur un challenge entreprise, pas
spécialement sportif...
Tout le monde a sa place.
C’était assez drôle les clients du
resto qui donnaient les indications
du match aux coureurs, comme pour
les distraire de leur difficulté de leur
effort, presque cela les faisait sourire.
Et nous avec nos chasubles jaunes
fluos, nous encouragions aussi
à taper dans les mains et crier nos
encouragements. J’entends quelqu’un
qui m’interpelle, une coureuse
m’a reconnu mais hélàs je n’aurai
pas eu le temps de voir de qui il
s’agit. Quelques instants après, je
vois Sylvie Marquier la compagne de
Patrick Ruhlmann (notre responsable
de zone), plutôt «à la cool», tout
sourire, elle me tape dans la main,
et go je continu à encourager les
autres... Cette longue déferlante de
coureurs continue, alors que nous
étions environ au 4.5km/5ème km,
quasiment 50mn après le départ, des
coureurs passaient toujours devant
nous, de plus en plus dur pour certains.
Une jeune fille assise par terre
au coin de la rue avec des bénévole
attend les secours, elle s’est tordu la
cheville, les aléas de la course... Et
enfin, les scooters de fin de course
passent à leur tour pour nous indiquer
la fin, il est presque 22h, beaucoup
n’iront pas au bout, mais nous aurons
accompli notre mission de signaleur,
leur sécuriser le passage et en prime
encourager du 1er au dernier, même
encore plus les derniers pour qui c’est
LE challenge de l’année. Certains ont
beaucoup de mérite, pas forcément
le physique de l’athlète, même un
peu en surpoids, ou des genouillères
pour aider les années qui pèsent sur
le corps, mais ils sont là et eux ont
droit à nos applaudissements, un
mot bienveillant. Et voilà, notre mission
s’achève, on échange quelques
mots avant que chacun ne reprenne
son chemin. Pour moi, c’est toujours
un plaisir d’être bénévole sur un évènement
sportif, encourager, booster,
réconforter parfois, et cette ambiance
que seul le sport nous apporte. Que ce
soit côté coureur ou bénévole, le sport
fédère tellement, les gens oublient
leur quotidien, j’aime ces ambiances
festives, joyeuses. Le sport réuni les
gens et c’est quand même cela le
plus important."

12
Le témoin
DANS LA FOULEE DE LAURENCE
"J'adore tellement cette ambiance !"
Ce n'est pas la première fois
que Laurence Bertaud participe
à la Corrida. Mais cette
année, elle a bien failli se faire
suprendre par l'engouement
incroyable lors des inscriptions
et raté le coche. Mais ouf, elle
était bien au départ...
" Une fois n’est pas coutume, mais
cette année, je me suis littéralement
faite surprendre par l’énorme engouement
engendré par cette course et
j’ai obtenu mon dossard sur le fil.
Je remercie grandement les deux
personnes sans qui je serais certainement
restée bien sagement à la
maison ce 5 juillet, assise dans mon
canapé devant le match de l’équipe
de France de football, elles se reconnaîtront.
Je ne connais que trois événements
où la Place du Capitole se
retrouve assaillie de monde : l’accueil
de nos rugbymen quand ils ramènent
le bouclier ou qu’ils décrochent un titre
européen, les quelques jours qui ont
suivi les attentats de Charlie Hebdo et
la Corrida de Toulouse qui se déroule
chaque année début juillet. C’est
dire si ce fameux rassemblement a
toujours su fédérer les amateurs de
course à pied en tous genres et de
tous niveaux. A peine entrés dans le
Tram et le métro, il est très facile de
repérer les coureurs qui comme nous
se dirigent vers la ligne de départ,
baskets aux pieds en short et T-Shirt.
Certains, très organisés, sont même
déjà affublés de leur dossard.
Passés les contrôles de sécurité,
nous nous dirigeons vers les stands.
L’organisation est très bien rodée et
malgré la foule, je récupère ma puce
rapidement.
Je suis accompagnée dans cette
aventure par mon amie qui prépare
le Marathon pour tous des JO de Paris
(excusez du peu, rien que ça ! Forza
à elle !) Je croise des têtes connues
que je rencontre régulièrement sur
de nombreuses courses et j’arbore
fièrement les couleurs de mon club
de cœur Merville Trail 31. J’aime ce
rassemblement sur la Place, cette
ambiance d’avant-course entre chien
et loup. L’heure approche, la foule
s’amasse sous les différentes bannières
indiquant les chronos escomptés
Un clapping est lancé par les organisateurs,
les fumigènes colorés s’élèvent
dans le ciel (on se croirait presque
au Concert de Coldplay à Nice un
fameux soir de printemps 2016, petit
clin d’œil à Rémy).
21h00. Le départ est donné on
s’avance tranquillement, on piétine,
on se regarde, on se sourit. Les premiers
ont déjà quitté la place et pris
le large depuis belle lurette quand
je franchis l’arche de départ ça y
est je peux déclencher ma montre.
Sur l’avenue Alsace-Lorraine je ne
m’emballe pas (comme d’habitude
me direz-vous !) car je connais le petit
goulet d’étranglement qui nous attend
un peu plus loin le temps que la foule
ne se disperse. Soudain, rue du Taur,
tout s’emballe, on nous demande de
serrer à droite, et là nous croisons
comme par enchantement les premiers
de la course qui ont déjà bouclé
une bonne partie du parcours. Il en
faut pour tout le monde et pour tous
les niveaux, je vous avais prévenus !
Très vite, nous traversons les petites
ruelles qui nous mènent vers les
endroits festifs et réputés de la ville.
C’est tellement agréable de traverser
les terrasses remplies d’étudiants
venus fêter la fin des examens (ou
noyer leur chagrin pour certains, hélas
pour eux. Ils feront mieux la prochaine
fois). Les encouragements fusent de
toutes parts et j’aperçois même un
fêtard au milieu de la chaussée à peine
vêtu d’un slip de bain rose fluo….
C’est aussi ça l’ambiance de cette
course ! J’en profite pour jeter un œil
dans un bar équipé d’un écran géant
0-0 dans ce 1/4 de finale.
On longe à présent la Garonne en
direction de la Daurade. Le 1er ravitaillement
est le bienvenu car il fait
très chaud. Pas autant qu’en 2022
lors de ma dernière participation.
Des camions munis de canons à eau
avaient alors été déployés sur le parcours
afin de rafraîchir les coureurs
et d’éviter les malaises. On passe par
la rue Saint-Rome pour regagner la
Place du Capitole où le public est toujours
bien présent derrière les barrières
et nous encourage. Je dois avoir
une drôle de tête car je devine sur les
visages que certains se demandent et
ne comprennent pas pourquoi je m’inflige
tout ça. Je n’ai toujours pas la
réponse à cette question après toutes
ces années de pratique mais porter
un dossard c’est juste MAGIQUE à
mes yeux, peu importe le chrono.
J’entends mon prénom et j’aperçois
mon fan club (euh mon mari !) qui est
toujours bien là à m’attendre. Ouf
c’est lui qui porte le sac et qui a les
clés de la voiture !! Quelle patience
il a ! On repart pour une 2ème boucle.
Retour Place St Pierre mais cette
fois-ci on traverse le pont pour passer
sur l’autre rive. Puis c’est le dédale
des petites rues en direction de l’Hôtel
Dieu. Sur une terrasse, quelqu’un
nous crie au passage : France Portugal,
toujours 0-0 . A cet instant, ni
Mbappé ni Ronaldo n’ont su faire la
différence. J’aperçois le Pont Neuf
mais à ma grande surprise on bifurque
à droite sur les allées du Cours
Dillon.
C’est aussi ça la magie de cette
course. J’ai beau l’avoir courue tellement
de fois, le parcours est modifié à
chaque édition et me réserve toujours
des petites surprises. Courir à l’abri
des arbres sur la Prairie des Filtres
apporte une fraîcheur que l’on ne
boude pas. C’est à cet instant qu’une
joëlette me dépasse. J’ai une grande
admiration et un profond respect pour
ces porteurs qui se relayent afin de
faire partager les courses à ceux qui
n’ont pas la chance de pouvoir les
courir. Enfin la traversée du Pont que
j’attendais depuis un moment, puis
on retrouve le 2ème ravito avant de
piquer sur la droite en direction des
Carmes. Passage devant la Dalbade.
Une pensée pour ma petite grandmère
qui me regarde de là-haut mais
pas le temps de m’arrêter pour allumer
un petit cierge. Je reviendrai une
autre fois, c’est promis. La fin de la
course se déroule sans encombre
même si je commence à puiser un
peu dans mes réserves. L’approche
d’Esquirol me redonne des ailes. Je
sais qu’une fois sur Alsace-Lorraine il
ne restera qu’un tout petit kilomètre.
C’est fou, cette artère ne me paraît
pas si longue quand il s’agit de l’arpenter
pour venir faire du shopping
! Je franchis enfin l’arche le long de
la mairie. Fin de la course pour moi
et place au ravito. Les pastèques et
les abricots coupés ont un comme
un goût de caviar. Je m’approche
du podium pour assister à la remise
des récompenses pour ceux qui sont
arrivés depuis un bon moment déjà.
Le speaker nous annonce au micro la
fin du match. Score final 0-0. Contrairement
aux hommes de Dédé, Il n’y
aura pas de prolongations pour moi, je
reprends le métro ravie de ma soirée.
J’espère bien être encore là l’année
prochaine !"

Le partenaire 13
LE CA, PARTENAIRE DEPUIS 15 ANS
"Solidarité, engagement et proximité..."
La Corrida de Toulouse et le
Crédit Agricole, c'est une grande
histoire d'amour. Une heure
avant le départ, le CA nous
conviait à une conférence de
presse dont voici le compterendu
!
1/ PRESENTATION DU PARTENARIAT
HISTORIQUE AVEC LA CORRIDA
Avec Nicolas MAURE, Président de
la Caisse régionale Crédit Agricole
Toulouse 31
- Partenaire de la Corrida depuis
2010.
- Cette course caritative et festive
rassemble chaque année plus de 5
000 coureurs haut-garonnais venus
arpenter les rues de la ville rose.
- Nous partageons les valeurs de
solidarité, d’engagement et de proximité
ainsi que la démarche écoresponsable
de la Corrida qui fait écho
à l’engagement environnemental de
notre entreprise.
- Nous sommes heureux de soutenir
deux associations en lien avec
la petite enfance : Les Gladiateurs,
association d’entraide et de soutien
aux familles d’enfants malades, Au
Talent by Matyss, association caritative
au profit des enfants et adolescents
atteints de diabète.
- Chaque année, la Corrida reverse
la totalité de ses bénéfices à des
associations qui améliorent le quotidien
de nombreux enfants.
- Nous remettrons les chèques à
ces deux associations et les prix du
challenge entreprises le 11 juillet à
notre siège social Place Jeanne d’Arc,
en présence de l’équipe organisatrice
de la Corrida, des associations et des
partenaires. Je ne pourrai pas être
présent mais Céline Thiaville, Directrice
Expérience Clients et Territoire
représentera notre Caisse régionale.
- Cette soirée clôturera magnifiquement
cette 23éme édition de la Corrida
Crédit Agricole Toulouse 31.
2/ PARTENARIAT DE LONGUE DATE
AVEC LE CA TOULOUSE 31 ET NOU-
VEAUTES DE L’EDITION 2024
Avec Philippe DURR, Président de
la Corrida
- Nous sommes fiers et heureux du
soutien du CA Toulouse 31 depuis 14
ans. La course porte son nom : « La
Corrida CA Toulouse 31 ». Nous partageons
des valeurs communes dont
notre démarche écoresponsable.
- Cette année a été une édition
record avec 6 000 coureurs inscrits.
Nous avons dû clôturer les inscriptions
le 17 juin.
- Une nouveauté sur le parcours
cette année, le Trophée D+ qui
récompense les 7 coureuses et les 7
coureurs les plus rapides sur la montée
du pont Neuf au niveau du 8ième
kilomètre du parcours du 10km de la
Corrida. Cette portion a une longueur
de 106 m et un dénivelé positif de 7
m.
- La Corrida poursuit le virage écoresponsable
initié il y a quelques
années avec de nombreuses actions
mises en place : le tri des déchets,
les ravitaillements, les dons et la limitation
des émissions carbone de cet
événement.
- Pour la première fois en 2023,
nous avons mesuré notre empreinte
Carbone avec la collaboration de “Climat
Local”. C’est sans doute la première
fois qu’une épreuve sportive, au
moins dans la région, initie une telle
démarche.
- Nous avons ainsi pu constater
que les émissions totales liées à cet
événement (production et livraison
de produits et matériels liés à l’événement,
transports des participants,
organisateurs, partenaires autour de
cet événement, tri des déchets …)
ont représenté 68 tonnes de CO2.
- A la vue de ce constat, nous avons
immédiatement initié des chantions
de compensation par la replantation
de haies champêtres qui compenseront,
à terme, ces émissions.
- Nous travaillons activement à
réduire nos émissions de C02 sur
cette édition 2024, avec l’aide des
participants et de nos partenaires.
3/ ECORESPONSABILITÉ ET SPORT
COMME ECOLE DE LA VIE
Avec Agnès COULOMBE, Directrice
Générale Adjointe Crédit Agricole Toulouse
31
- Nous sommes fiers d’être présents
aux côtés de la Corrida depuis
14 ans. Cet événement convivial
fédère les Haut-Garonnais autour de
valeurs communes.
- Mobilisé dans l’accompagnement
des transformations sociétales et
environnementales, nous soutenons
les engagements et les défis écoresponsables
pris par l’équipe organisatrice
de la Corrida cette année encore.
Pour aller encore plus loin, nous nous
associerons à la plantation d’arbres
dans plusieurs villes de la région toulousaine
pour compenser les émissions
de Co2 générées par l’édition
2024 de la Corrida.
- Nous encourageons nos collaborateurs
à la pratique sportive. Nos coéquipiers
et nos administrateurs sont
d’ailleurs très attachés à cette course
: plus de 70 coureurs et 20 bénévoles
participent cette année encore à cette
23ème édition de la Corrida.
- Au Crédit Agricole, nous pensons
que le sport est une formidable école
de la vie. Nous nous engageons en
faveur des femmes et des hommes
qui font vivre le sport et ses valeurs :
associations, bénévoles, sportifs amateurs,
salariés, etc
- Ambassadeur depuis 2019 de
notre entreprise, Djilali Bedrani
incarne les valeurs universelles du «
Sport comme école de la vie » et fait
ainsi écho à l’engagement du Crédit
Agricole Toulouse 31 à promouvoir
la pratique du sport comme vecteur
de lien social, fédérateur autour de
valeurs communes et moteur du vivre
ensemble.
4/ AMBASSADEUR « SPORT COMME
ECOLE DE LA VIE »
Avec Djilali BEDRANI, Athlète de
haut niveau, Vice-Champion d’Europe
du 3000 mètres Steeple
- En tant que sportif de haut niveau,
le CA Toulouse 31 m’accompagne
depuis 2019, en tant qu’ambassadeur
du « Sport comme Ecole de la Vie ».
- Le sport est une école qui permet
à chacun de se réaliser, de grandir et
d’avancer dans la vie. Ce n’est pas
juste une façon de se dépasser. A
travers le sport, on se construit et on
devient plus fort.
- Mon rôle en tant qu’ambassadeur
consiste à participer à divers événements
sportifs en Haute-Garonne aux
côtés du CA Toulouse 31 tels que la
Corrida Pédestre Crédit Agricole Toulouse
31, course emblématique du
territoire.
- Pour me présenter en quelques
mots, voici mon parcours sportif :
- J’ai 30 ans et je suis licencié au
Satuc, Club d’athlétisme de Toulouse.
J’ai décroché la médaille d’argent au
3.000 mètres steeple des championnats
d’Europe à Rome le 10 juin 2024.
Je suis heureux de cette première
médaille internationale.
- Je remercie le CA Toulouse 31
d’être à mes côtés dans les bons
moments comme dans les moments
plus difficiles comme c’est le cas
aujourd’hui.

14
L'historique
23 ANNEES
D'abord une histoire
Un des premiers départs de la Corrida. Il se faisait du côté du Pont Neuf à l'époque !
C’était donc bien la 23ème
édition en 25 ans d’existence.
Trois éditions manquent à
l’appel. Retour en quelques
lignes sur l’historique de cette
épreuve chère au cœur des
Toulousains !
L’aventure a donc débuté le 25
juin 1999. En soirée et dans Toulouse.
Pourtant l’histoire, vraiment, avait déjà
commencé une année auparavant.
Lors d’une simple discussion entre
deux amis de longue date, Serge Lévy
et Philippe Dürr.
Encore aujourd’hui, Philippe se
souvient de ce moment qui aura eu
finalement tellement de répercussions.
« C’était lors d’une étape du Tour de
France, nous suivions tous les deux la
course en tant qu’invités dans les voitures
et le soir en discutant au village
étape, nous avons discuté à bâtons
rompus. C’est là que Serge a lancé
que ce serait bien d’organiser une
course en plein centre de Toulouse.
L’idée était donc née. Nous étions en
juillet 1998. Tout restait à faire évidemment…
»
Bien sûr, Serge n’est plus là pour
nous parler de son « bébé ». Cette
épreuve qu’il ne pouvait pas s’empêcher
de courir au fil des années,
mais souvent sur le 3km pour avoir
le temps tout juste de se changer et
de s’occuper aussi de l’organisation
du 10km. Mais il reste dans les pensées
de tous ceux qui ont repris le
flambeau et qui forment aujourd’hui
l’association « Corrida de Toulouse ».
Serge s’en est allé donc des suites
d’une longue maladie en décembre
2011. Mais deux ans auparavant, la
Corrida n’aura donc pas pu avoir lieu.
On comprend bien pourquoi. Ce sera
la seule fois où le mois de juillet ne
verra pas ses coureurs envahir les
rues de la ville rose.
Première édition donc en 1999 et
cette année, en 2022, la 21ème. 23
années et 21 corridas. Il s’en est passé
des choses durant tout ce temps.
D’abord, on a constaté d’une évolution
quasi constante du nombre
d’engagés. Il est vrai que la course
à pied a connu ses dernières années
un engouement en France à nul autre
pareil, mais la Corrida a su se renouveler,
s’adapter, se reconstruire pour
toujours coller aux attentes des coureurs
et ce n’est pas un hasard si la
barre des 5000 coureurs a été largement
atteinte, il y a quelques années
de cela.
Ensuite, il y a eu ce passage en
2010 de la Prairie des Filtres à la
Place du Capitole. Et évidemment,
même si c’est plus de tracas et de
contraintes, cela fait une grande différence
côté ambiance. Sûrement un
des grands « virages » de l’épreuve.
Et puis, il y a ces vainqueurs. On ne
va pas tous les citer ici mais quelques
grands noms de la course tricolore
sont venus se frotter au bitume toulousain.
On pense à Philippe Rémond,
à Larbi Zéroual, à Benoît Z ou encore
à Nicole Lévêque ou Chantal Dallenbach.
Tous ont marqué l’histoire
de la course à pied national et donc
celle de la Corrida forcément. C’était
l’époque où Nike était partenaire de la
course et emmenait donc avec lui ses
meilleurs éléments.
Mais bien sûr les « locaux » ont
également su briller à domicile. On
se souvient de l’arrivée par exemple
main dans la main de Cédric Pélissier
et Nicolas Fernandez, on se rappelle
aussi des souries de Houria Fréchou,
Laurie Belkadi, Florence Longuemart
ou Nawal Pinna. Sans oublier Nassera
Dheilly qui a maintes fois remporté la
petite distance. Tous les cadors régionaux
sont venus s’y frotter au moins
une fois. Mathieu Brûlet, Benoît Dunet,
Gaétan Cals, Grégory Bé… tous des
gars descendus sous les 30’ sur cette

L'historique 15
D'EXISTENCE
d'une vraie amitié !
Benoît Z et Larbi Zérouel ont marqué l'histoire de la Corrida toulousaine à jamais !
distance.
La Corrida s’est appelée tout
d’abord Corrida AGF, puis Corrida
Pierre et Prestige et depuis déjà de
longues années, elle est devenue
Corrida Crédit Agricole Toulouse 31.
Cela aussi a forgée son histoire et a
fait qu’elle est devenue ce qu’elle est
aujourd’hui. Forcément. Les partenaires
ont toujours été la force vive d’une
organisation quelque qu’elle soit.
En 2022, la Corrida revient après
deux années d'absence suite dûes au
COVID. Vous savez, ce petit virus qui a
chamboulé toutes nos existences?
Et alors que dans la région de
nombreuses courses peinent encore
à repartir de plus belle, la course toulousaine
affiche déjà un beau chiffre
de 4200 dossards distribués. Les
organisateurs sont donc optimistes. Et
dès l'année suivante donc, en 2023,
les compteurs s'affolent de nouveau.
La barre des 5000 est allégrement
franchie. Et viva Corrida !
En 2024, c'est le record absolu
jamais enregistré : 6000 dossards
distribués et même si, comme le
rappelle sans cesse les organsiateurs,
le nombre de concurrents n'est pas
un objectif en soi, cela fait tout de
même toujours énormément plaisir.
C'est comme une reconnaissance. Le
petit truc en plus qui met du beaume
au coeur de tous les bénévoles qui
oeuvrent au bon déroulement de
l'évènement. Et ils sont près de 450
ce soir-là.
Alors une nouvelle fois Viva Corrida
et affaire à suivre... après un quart de
siècle d'existence !

16
Les associations soutenues
LES GLADIATEURS ET AU TALENT BY MATYSS
Tout pour les enfants !
du combat de ces enfants et leurs
parents, Les Gladiateurs prévoient la
présentation d’une exposition intitulée
« septembre en or », organisée
conjointement avec les associations
« Constance la petite guerrière astronaute
» et « Grandir sans cancer ».
Elle prendra place dans les halls de
certaines mairies de l’agglomération
toulousaine à la rentrée. La liste des
communes participantes n’est pas
encore connue à ce jour. Et comme
il y a toujours besoin d’aide, comme
de financement, Les Gladiateurs
remercient chaleureusement tous les
coureurs engagés sur la Corrida pour
cette édition 2024, dont les bénéfices
sont reversés aux associations partenaires.
Au Talent by Matyss
Cela fait désormais quelques
années que la Corrida a décidé
de soutenir des associations
toulousaines qui oeuvrent
pour les enfants malades. Tous
les bénéfices de la course
sont reversés aux Gladiateurs
et au Talent by Matyss. Deux
associations qui remercient
grandement la course toulousaine...
Les Gladiateurs
L’association Les Gladiateurs était
partenaire de la grande course toulousaine
pour la deuxième année
consécutive. Un choix naturel pour ce
groupement de bénévoles qui vient
en aide aux enfants porteurs de handicaps,
d’une malformation, comme
à ceux qui luttent contre une longue
maladie. Créé en 2017, il se développe
aujourd’hui grâce au dévouement
d’une trentaine de belles âmes. A eux
tous, ils ont déjà accompli des projets
concrets qui changent le quotidien
des jeunes malades.
Parmi les actions mises en avant
par Valérie Lagarde, présidente et cofondatrice,
on peut évoquer la décoration
de plusieurs services dédiés
à la prise en charge des enfants.
C’est notamment le cas du service
de radiologie-pédiatrique, à l’hôpital
de Purpan. Mais on ne parle pas là
de quelques posters placés ici ou là,
plutôt d’une véritable transformation
des salles, avec des couleurs, motifs
et thématiques pensées pour rassurer
les petits. La machine de l’IRM
ressemble désormais à un aquarium
géant ! Dès lors, plus facile pour le
praticien d’y inviter son jeune patient,
et moins effrayant pour ce dernier d’y
prendre place… Au pôle oncologie,
les Gladiateurs ont laissé une belle
surprise aux jeunes malades. « Nous
avons livré une grosse machine, qui
est installée au service hématologie,
mais que l’on peut déplacer de
chambre en chambre, et qui permet
aux enfants de faire du sport
de manière adaptée. Elle leur donne
l’opportunité de tester des jeux, seuls
ou à plusieurs, tout en faisant un peu
d’activité physique », explique Valérie
Lagarde. L’association souhaite faire
de l’hôpital, non pas seulement un
lieu de soin, mais aussi un lieu de vie
pour les enfants qui doivent y séjourner.
La création d’un atelier bienêtre
à l’hôpital des enfants répond à
cette logique. « Les jeunes qui sont
en difficulté sur le plan psychologique,
qui ont une perte de confiance
en eux, peuvent y passer du temps
pour retrouver l’envie de prendre soin
d’eux et apprendre à s’aimer dans le
miroir » précise la présidente.
Un des buts de l’association est
aussi de permettre aux familles
d’échanger, d’avoir une écoute, afin
de ne pas se sentir isolées face aux
problèmes de santé de leurs fils ou
fille. A cet effet, Les membres organisent
une fois par mois, du côté de
Longages, les ateliers de Glady, une
matinée dédiée à ces moments de
bienveillance et de partage entre
les parents, autour de quelques
viennoiseries. Mais en dehors de ce
temps, des groupes de paroles sont
accessibles et une ligne téléphonique
d’écoute est proposée aux parents
dont les enfants doivent subir une
hospitalisation. Afin de faire parler
A l’origine de cette association, une
famille qui souhaite rendre hommage
à leur fils, à son talent et à son combat
pour vivre avec le diabète.
Elle raconte l’histoire de Matyss, un
jeune homme de 17 ans qui malgré
les difficultés du diabète, fait le choix
de vivre comme les autres
A force d’abnégation et d’une certaine
maturité précoce liée à la responsabilité
de son traitement, il pratique
le basket et le skate. Il est épris
de culture urbaine et de street-art.
Matyss est jovial, aimant, altruiste.
Pourtant à leurs différences, chaque
jour est un combat avec le diabète,
sans son traitement quotidien il ne
pourrait pas vivre. Il est entouré,
aidé, d’abord par sa mère, son père,
sa famille, ses amis, sa diabétologue,
ses entraîneurs et ses professeurs.
Pour eux aussi il faut apprendre à
composer au quotidien avec le diabète
de Matyss. Puis par une association,
Enfance Adolescence et Diabète
qui l’encourage, lui explique, lui
apprend à vivre avec le diabète.

Arrêt sur images 17
Tension palpable au départ du 3 km ! (Photo R.J) ) - Ambiance sur le pont Saint-Pierre ! (Photo JC Gauvrit)

18
Les déclarations
ELLES ET ILS
"Nous sommes venus entre
Pierre Zaccanti – 3km
« On voulait absolument venir,
mais les inscriptions se sont clôturées
très vite. Au final, on n’a pas pu
avoir notre dossard, et on était super
déçus. Du coup, on a quand-même
décidé de venir, et voir si il y aurait
possibilité de se joindre à la course.
Et sur place, on a réussi à attraper le
train en cours de route, juste après le
départ ! On s’y prendra vraiment très
tôt l’an prochain. Mais, on est content
d’avoir pu participer un peu à cette
grande soirée. La course s’est plutôt
bien passée. Je suis coureur régulier,
je fais aussi du vélo à côté. Ça faisait
longtemps que je voulais m’inscrire
sur la Corrida, alors l’an prochain je
reviendrai pour le 10km car c’était
très sympa. Même s’il y avait beaucoup
de monde. Je n’ai pas l’habitude
de courir en peloton donc c’était un
peu étrange par moment, mais c’était
une découverte on va dire. Je ne
regrette pas d’être venu !
Matthieu Groussin – 3km
Je cours avec Pierre de temps en
temps. On s’était motivé pour participer
mais on s’est décidé un peu tard
finalement. De mon côté, j’étais bien
au départ je précise. Par contre, j’étais
vers l’arrière dans le sas de départ, et
il faut reconnaître que ce n’est pas le
moment le plus agréable. On va dire
qu’on se marche un peu dessus pendant
les 1000m premiers mètres, ce
qui empêche de prendre son rythme.
Sur le 10km, ça passe sûrement mieux
mais là, avec une épreuve aussi courte,
forcément ça gâche un peu le parcours.
A côté, on ne va pas se mentir,
c’est quand-même un bel événement,
il y a une superbe ambiance, un peu «
vacances ». Il fait beau, c’est l’été. Le
parcours en centre-ville est joli donc
ça reste une course agréable. On y
vient pour tout ça de toute façon. Car
de mon côté, je fais essentiellement
du trail, donc, ici, à côté, c’est plat.
Je fais plutôt du « long », avec des
épreuves jusqu’à 50km à peu près.
Donc ce n’est pas ma filière, mais on
y vient pour l’esprit je pense. Et du
coup, j’enchaîne sur le 10km tout à
l’heure, histoire d’avoir fait un peu
d’effort quand-même (rires).
Lucie Esmangart
Je suis venue prendre la température…
Je me vois plutôt comme une
coureuse débutante. Je m’y suis mise
plus sérieusement cette année car je
n’étais pas du tout habituée à faire de
longues distances. Je faisais du rugby
avant! Là j’ai embrayé sur quelques
trails et puis quelques semi-marathons
aussi. Là je suis venue pour
découvrir. J’ai trouvé la course très
sympa. Il y a une bonne ambiance, on
croise des spectateurs tout du long,
même des supporters je dirai ! Le parcours
en lui-même n’a rien d’exceptionnel.
C’est de la ville, donc du plat
et du bitume, pas forcément ce que
j’aime, mais c’est l’ensemble qui est
chouette. Il y avait même des fanfares
à 2 endroits. On passe quand-même
un bon moment. Dès qu’on est un peu
sorti de la vague humaine du départ,
tout se passe bien ensuite. C’est vrai
que j’aurais bien aimé faire le 10.
C’est pour ça que je venais à la base.
Mais je me suis inscrite trop tard,
donc pour 2025, je vais tâcher de ne
pas commettre la même erreur et je
viendrai faire mes 10 bornes ici !
Maïa Bourdères – n°6440
J’ai débarqué avec une grosse
motivation, avec l’idée de me faire
plaisir et pourquoi pas taper un petit
record au kilomètre. Je suis plutôt
débutant car je me suis mise à la
course à pied en novembre, mais je
fais 3 à 4 sorties par semaine. Je n’ai
pas encore rejoint de club pour l’instant.
Je suis un peu « autodidacte ».
J’aime la simplicité de ce sport. On
enfile sa tenue, ses chaussures et
on part dans la nature ! J’ai déjà fais
quelques épreuves sympa et d’autres
moins ! (rires). Je n’ai pas un très bon
souvenir du Semi de Biarritz en mai.
Il faisait très chaud, il n’y avait pas de
vent et il y avait bien plus de dénivelé
que je ne pensais !
A côté, ça s’est super bien passé
ce soir. Il y avait une ambiance au top
comme je m’y attendais. Beaucoup
de public pour encourager et même
les conditions étaient pas mal, car je
pensais qu’il ferait bien plus chaud
que ça. On arrive du « 64 » et quand
on a débarqué ici faire 16h, on s’est
dit qu’on allait cuire. Mais au final, le
soleil était déjà passé derrière les maisons
à l’heure du départ donc entre
l’ombre et le petit vent frais, ça faisait
vraiment bon ménage. En général, je
cours plus long car je m’entraîne pour
des semi en fin d’année. Mais j’essaie
en ce moment d’améliorer mon temps
au kilomètre sur des courtes distances,
3, 5km.

Les déclarations 19
ONT DIT
potes pour faire la fête !"
Julie Bariller - n°6343
Je ne crois pas avoir le profil type
du participant ici (rires). Je suis une
grande débutante, je cours depuis 1
mois seulement. J’ai fais de l’équitation
pendant 10 ans, mais là je sors
de 5 ans sans sport, et je pensais
avoir plus de mal que ça. L’inscription
ici avait pour but de me motiver à
m’entraîner vraiment à chaque séance.
Et au final, ça s’est bien passé
ce soir. Je n’avais jamais couru sous
une température aussi élevée (ndlr
32° au départ) mais avec l’ombre et
le vent, on ne ressentait pas trop la
chaleur. Le parcours en hyper centre
est agréable, ça fait un cadre un peu
original. Mais de toute façon, avec
mon profil, je n’ai pas encore suffisamment
de repères pour savoir ce
qui me convient le mieux. J’ai passé
une belle soirée quoi qu’il en soit, et
avec une amie, on prévoit de revenir
l’an prochain pour faire le 10km cette
fois.
Justine Joyaux – n° 6404
Je suis venue avec Julie, avec qui
je m’entraîne deux fois par semaine.
Le format nous convenait très bien
vu notre profil. Il n’y a presque pas
d’épreuves de moins de 5 km, donc
on s’est dit que c’était vraiment
l’occasion. Pour ma part, je préfère
commencer « petit », et peut-être
augmenter peu à peu ensuite. A la
base, je suis presque une « anti-sport
», donc je ne veux pas me décourager.
Là, j’ai passé une belle soirée.
Le chrono était un peu plus lent que
ce que j’aurai espéré, mais la première
partie n’était pas évidente à
gérer avec ces bouchons après le
départ. Dans l’ensemble, c’est une
super expérience. Avec l’ambiance
et la foule qui encourage, ça motive
vraiment pour courir et faire de son
mieux jusqu’à l’arrivée.
Pierre Joseph Debosque –
n°3575
Pour ma part, je suis triathlète. Je
prépare en ce moment le Marathon
de Toulouse. Mais ce soir, j’avais un
objectif tout autre puisque je venais
principalement pour accompagner
une amie, donc j’étais plutôt cool,
c’était une sortie « tranquille » on va
dire. Pour preuve, je suis à 10mn au
dessus de mon chrono moyen sur la
distance. Mais ce n’est pas quandmême
une course si facile je trouve.
Il y a du monde dans les rues, ça
tourne beaucoup, il fait chaud. Ce
n’est pas forcément le meilleur rendez-vous
pour faire un super temps.
Beaucoup viennent en général pour
l’ambiance et puis il y a aussi le fait
qu’il s’agisse d’une course à but caritatif.
C’est aussi mon cas. Je l’avais
déjà couru 2 fois par le passé. J’ai
passé un bon moment ce soir, comme
la plupart d’entre nous je pense.
Maintenant je vais me reconcentrer
sur mes objectifs, et sur le trail de
Saint-Girons, prochaine épreuve que
j’ai coché dans le cadre de ma préparation
pour le marathon.
Sylvain Laffont – n°3287
J’ai eu de bonne sensations ce
soir, même si ma condition en ce
moment n’est pas optimale. J’ai fais
un chrono de 47mn. En général, je
suis plutôt aux alentours des 45 sur
les 10km. Mais c’est une épreuve
que j’apprécie particulièrement,
pour tous les « à côtés » et le volet
caritatif. Je suis presque un habitué
déjà, j’ai dû la courir 6 ou 7 fois
avant cette édition 2024. En revanche,
c’est la première fois que je
cours avec mon employeur. Je suis à
la Direction Régionale des Finances.
On s’est bougés pour réunir un gros
groupe de participants dans l’entreprise,
et au final, mission accomplie
haut la main puisqu’on a pu aligner
une quarantaine de participants sur
le 3km et autant sur le 10, donc
c’est vraiment une belle satisfaction.
C’est la première année qu’on
organise ça et c’était un souhait pour
certains d’entre nous, car on est en
plein centre-ville ici au boulot, et on
s’entraîne souvent entre collègues
après la journée sur des zones qui
sont justement celles du parcours de
la Corrida. En tout cas, à titre personnel,
je suis ravi de cette nouvelle participation,
un peu différente du coup.
Même le parcours avait été un peu
modifié, avec un petit passage par la
Prairie des filtres Sinon, à part ce soir,
j’essaie d’augmenter mes distances
ces derniers temps, car je me suis
inscrit au marathon de Toulouse, et
je vais commencer la préparation cet
été justement.

20
Les déclarations
ELLES ET ILS
"J'ai vraiment apprécié la partie
Christophe Marandet – n°3305
Contrairement à Sylvain, je suis
plutôt un habitué des longues distances
justement. Avec un peu de
trail, mais surtout des semi et des
marathons. Donc, là quand je suis
engagé comme ce soir sur un 10
km, c’est plus pour essayer de faire
quelques chose de différent, avec les
copains, profiter de cette belle fête
de la course à pied qu’est le Corrida
de Toulouse. Je suis venu sans réel
objectif de chrono. A l’arrivée, je termine
en 51mn. D’habitude je tourne
plutôt en 4 ou 5mn de moins, mais
bon, j’y suis allé un peu plus tranquille.
Et puis, les années passent,
ça devient difficile de maintenir les
temps ! Et moi aussi, j’y suis quasiment
chaque année, depuis l’édition
2011. Je ne l’ai manqué que 2 fois il
me semble. Là, je vais reprendre ma
préparation pour les longues distances,
et niveau objectif, j’ai prévu de
participer au marathon de Ljubljana
en Slovénie, le 20 octobre. On y partira
avec une petite délégation d’une
dizaine de coureurs de notre club du
SC Blagnac.
Frédérique Hourcastagnou –
n°3288
En ce moment, je m’inscrits à une
épreuve par mois environ. J’ai commencé
à courir il y a 2 ans. Et depuis
1 an, j’ai un peu diversifié avec du
trail notamment. Je préfère le trail
aux courses sur route d’ailleurs, mais
je continue à faire un peu des deux.
Ce soir, ça s’est très bien passé.
Par contre, il y avait vraiment beaucoup
de monde, même si on le sait
à l’avance, ça surprend un peu. On
début, ça piétine. Mais globalement,
j’ai bien aimé la course. Le parcours
est pas mal, j’ai vraiment apprécié la
partie où l’on traverse la Garonne, et
celle où on la longe en suivant les
berges avec le coucher du soleil.
Niveau chrono, j’ai tourné autour de
57mn, j’essaie de faire moins d’une
heure, mais sur ce type de distance
plus courte que ce que je fais habituellement,
j’ai plus de mal à m’améliorer.
Il faudrait vraiment que je descende
autour de 50mn.
Virginie Balicco – n° 392
C’était ma première participation
à la Corrida, et je suis contente de
l’avoir fait. On va dire que je débute
« officiellement ». Je pratique surtout
le crossfit, même si je cours un peu à
côté en complément. Mais là j’étais à
l’arrêt depuis un petit moment puisque
je reviens de maternité ! Et c’était
seulement ma deuxième course. J’ai
repris y a 3 mois environ. Après, ce
format me convient bien, je fais plutôt
ce type de distance, autour de 10km,
et plutôt sur route. J’ai trouvé le parcours
pas mal du tout. C’est vrai qu’il
y a des ralentissements, principalement
au début, mais globalement,
les rues sont assez larges, on ne se
sent pas trop gênés par les autres
participants sur la majorité du tracé.
Il y a quand-même quelques zones
où c’est plus difficile, je pense à la
rue Pargaminières, avec tous les restos,
on sentait davantage la chaleur
par exemple. Mais j’ai passé un bon
moment, et j’ai appris qu’il y avait un
autre rendez-vous du même type l’hiver,
avant noël, alors je vais sûrement
le cocher dans mon agenda.
Ugo Roland – n° 395
J’ai débuté la course à pied il y a
2 ans maintenant. Je commence à
progresser et à apprécier de plus en
plus. Aujourd’hui, j’étais venu avec un
objectif de passer sous les 45mn, et
le but a été atteint puisque j’ai passé
la ligne en 43’50’’. Je suis satisfait de
ma performance du jour. J’ai réussi
à partir pas trop loin devant. C’était
important pour moi car j’avais peur
de me retrouver gêné dans des bouchons
au départ, mais ça s’est plutôt
bien élancé de là où j’étais placé.
Des habitués m’avaient mis un peu
la pression avec cette gestion du
départ, du coup, j’ai fais attention à
ça. J’ai eu un petit coup de mou au
8e kilomètre, mais j’ai réussi à me
relancer et à finir en restant plutôt
dynamique. C’est mon deuxième 10
km « officiel » donc, j’espère avoir
encore une marge de progression.
Mais je n’ai pas d’objectif particulier
et je ne vise pas d’épreuve plutôt
qu’une autre. J’aime courir et j’ai envi
de progresser mais je veux vraiment
rester dans une dimension plaisir ou

Les déclarations
21
ONT DIT
où on traverse la Garonne..."
loisir on va dire.
Sabrina Vigny – n°2537
Globalement, ça s’est bien passé.
Mais, j’ai trouvé qu’il y avait trop de
monde. Beaucoup, beaucoup trop de
monde. Et cela pose problème car
on s’est retrouvé à devoir marcher
à plusieurs endroits, avec surtout, le
premier kilomètre qui est très compliqué.
Je pense qu’il faut arrêter
d’augmenter le nombre d’inscrits car
ça va finir par poser des problèmes.
Ou alors opter pour plusieurs départs
successifs. C’est dommage car c’est
une belle course. On a quand-même
passé une belle soirée, et puis on
vient pour la bonne cause, ce qui est
sûrement le plus important au final !
J’étais déjà venu il y a quelques
années, où je m’étais fais la même
réflexion. C’est une épreuve où il faut
participer avec des amis par exemple,
et poser la montre car on sait qu’on
ne vient pas pour faire un chrono.
Après, comme je l’ai dis, ça ne
gâche pas l’ensemble. C’est festif,
l’ambiance est incroyable donc on a
quand-même plaisir à venir. Mais il
faut revoir le départ à mon sens !
Nicolas Lamy – n° 676
La course s’est très bien passée
pour ma part. Malgré le départ
un peu laborieux, on a eu du mal à
vraiment démarrer car on était un
peu nombreux. C’était ma première
participation, et même ma première
course. Donc, je n’ai pas beaucoup
de points de repères. Je fais surtout
de la musculation et un peu de
course à pied à côté pour améliorer
mon cardio. Mais ce soir, clairement,
j’analyse mon inexpérience comme
un facteur limitant sur ma performance
du jour. Car après ce départ
un peu lent, j’ai voulu trop vite récupérer
sur le temps perdu, et j’ai
pris un rythme trop élevé dès le 2e
kilomètre. Un rythme que je pensais
parvenir à tenir sur une grosse partie
du parcours mais au final, je me suis
« grillé » comme on dit. Je voulais
mettre moins de 55mn, mais ça sera
pour la prochaine fois ! Après, j’ai eu
un peu de mal avec la chaleur je le
reconnais. Je viens de Normandie,
donc je ne suis pas vraiment habitué
à ce climat. Ceci dit, c’était une
belle expérience et j’ai passé un bon
moment. J’ai bien aimé le parcours
qui m’a fait découvrir un peu la capitale
de l’Occitanie. Il y a des passages
très agréables, notamment ceux
où l’on traverse la Garonne.
Lena Cagnard – n°675
J’étais déjà venue l’an passé, un
peu pour découvrir. Et j’avais couru
la petite distance. Mais j’ai trouvé
qu’on restait un peu sur sa faim,
alors que ça m’avait plu. Revenir
pour participer au 10km était un
peu la suite logique. Ça fait un challenge
en plus. Comme Ugo, je fais
pas mal de musculation avec de la
course à pied à côté. Pour ma part,
j’ai adoré l’ambiance. Le fait qu’il y
ait de la musique un peu partout et
des spectateurs, ça motive vraiment.
C’est vrai qu’il faisait un peu chaud
pour courir, mais de mon côté, ça ne
me dérange pas plus que ça. Quant
à revenir une 3e fois, pourquoi pas, je
verrai plus tard. Mais d’un autre côté
j’aimerai aussi découvrir d’autres
courses. Il y en a plusieurs autour
de Toulouse tout au long de l’année,
dont des courses réservées aux filles,
et je pense que je me laisserai tenter
prochainement.
Amélie Cagnard – n°2565
Pour ma part, j’ai été agréablement
surprise par les ravitaillements, qui
étaient vraiment au top. Très bien
fournis, avec même des poubelles
bien placées pour réduire un peu le
travail des bénévoles. L’horaire de la
course, assez tard en soirée comme
ça est bien étudié. On a nettement vu
la différence en terme de ressenti de
la chaleur. A l’arrivée maintenant, il
fait vraiment bon. Et comme un peu
tout le monde je crois, j’ai apprécié
l’ambiance sur la Place du Capitole
ainsi que sur l’ensemble de parcours.
Il y a toujours des gens pour
encourager, il y a les fanfares, c’est
un bel événement vraiment. Pour la
suite, on verra, les congés arrivent
donc on va en profiter. On prévoit
d’aller à Bayonne pour les fêtes, et
on pense s’inscrire sur la course à
pied, la foulée du Festayre, qui relie
Biarritz à Bayonne. Mais bon, il y a
quasiment 14km, et ce n’est pas tout
plat au Pays Basque, donc j’espère
que je ne vais pas mourir (rires) !