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N°1228 vendredi 5 juillet 2024<br />

L’UNFP pour une refonte du marché du<br />

travail des footballeurs professionnels<br />

Le syndicat français des joueurs professionnels de football (UNFP) rebondit sur l’affaire Lassana Diarra, en conflit avec<br />

la FIFA à propos du règlement du marché des transferts. L’UNFP réaffirme sa volonté de voir une refonte du marché du<br />

travail des footballeurs professionnels.<br />

’UNFP demande une<br />

régulation du marché<br />

des transferts depuis<br />

longtemps. Dans un communiqué,<br />

le syndicat valide<br />

l’étude de trois professeurs<br />

d’université (Robby Houben,<br />

University of Antwerp ;<br />

Melchior Wathelet;<br />

Université de Liège, qui a été<br />

juge et Premier Avocat<br />

Général de la CJUE et Oliver<br />

Budzinski, Ilmenau<br />

University of Technology)<br />

qui se sont penchés sur une<br />

refonte du système actuel<br />

concernant la régulation du<br />

34e édition de l’UNFP Football Club<br />

marché du travail des footballeurs<br />

professionnels.<br />

L’UNFP y décompte trois<br />

objectifs : une convention<br />

collective en collaboration<br />

avec les instances du football,<br />

une stabilité contractuelle qui<br />

permettrait aux joueurs de ne<br />

pas être transformés en actifs<br />

financiers et une régulation<br />

du marché qui générerait un<br />

effet de solidarité entre les<br />

clubs.<br />

Encore à l’état d’ébauche,<br />

cette alternative « ouvre la<br />

voie et montre qu’il serait assez<br />

simple de remplacer l’actuel<br />

règlement FIFA, humainement<br />

inacceptable et économiquement<br />

inefficace, par<br />

un système plus respectueux<br />

des droits des travailleurs et<br />

générateur d’une solidarité<br />

financière plus efficace entre<br />

les clubs », énonce le syndicat.<br />

Toujours dans cette optique,<br />

le syndicat se dit prêt à « discuter<br />

et travailler, ensemble,<br />

à la mise en place d’un nouveau<br />

système plus juste, plus<br />

équitable que ce soit pour les<br />

Chaque été, l’UNFP lance son équipe pour la préparation des joueurs professionnels libres. L’UNFP<br />

Football Club se réunit pour six semaines et demie de préparation. Sous la houlette du directeur Pascal<br />

Bollini, 25 participants pourront profiter des infrastructures et des séances quotidiennes d’entraînement<br />

mises en place par le syndicat des joueurs. Les matchs sont ouverts aux recruteurs, aux scouts et autres<br />

membres de clubs qui pourraient être intéressés.<br />

joueurs ou pour leurs clubsemployeurs<br />

».<br />

Le syndicat attend « l’arrêt<br />

que la CJUE (Cours de justice<br />

de l’Union européenne)<br />

rendra dans l’affaire Diarra,<br />

ce constat, posé par la<br />

meilleure doctrine, qu’une<br />

régulation plus juste et plus<br />

efficace est à portée de main,<br />

constitue un jalon important<br />

».<br />

Par ailleurs, le 13 juin dernier,<br />

la FIFPRO Europe et certains<br />

de ses membres (PFA, UNFP<br />

et AIC, les syndicats anglais,<br />

français et italien) ont remis<br />

en cause le monopole exercé<br />

par la FIFA sur le calendrier<br />

international. Une procédure<br />

a été lancée devant le<br />

Tribunal de l’entreprise de<br />

Bruxelles.<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Sommaire<br />

International<br />

Michael Johnson veut réduire l’athlétisme à la vitesse......................................................................2<br />

France<br />

La LNB décerne ses labels pour la saison 2023-2024...........................................................3<br />

Economie<br />

Les commerçants indépendants insensibles aux événements sportifs......................................4<br />

Labrune : « On a trop tendance à banaliser le montant d’un milliard et demi d’euros qui a<br />

été payé par CVC » ................................................................................................................5<br />

Médias<br />

Euro 2024 : des recettes en hausse malgré des audiences en baisse.................................................6<br />

beIN Sports achète les droits TV de la Ligue 2..................................................................................7<br />

La Lettre du Sport<br />

GROUPE SPORT.FR SA<br />

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Disponible uniquement sur abonnement<br />

Directeur de la publication :<br />

David Tomaszek<br />

Rédacteur en chef :<br />

Emmanuel Frattali<br />

Dépôt légal à parution<br />

ISSN 1282-1365<br />

Commission paritaire 1022T89411<br />

Imprimerie Domenica Media / Espagne


International<br />

N°1228 La Lettre du Sport vendredi 5 juillet 2024<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Très lourde condamnation<br />

pour la NFL<br />

4,7<br />

C’est, sans nul doute, la plus<br />

lourde amende infligée à une<br />

organisation sportive. La ligue<br />

de football américain (NFL) a<br />

été condamnée pour s’être entendue<br />

avec plusieurs diffuseurs<br />

en vue de fixer des prix<br />

élevés pour l’abonnement à<br />

l’un de ses programmes<br />

phares. Reconnue coupable<br />

d’abus de position dominante<br />

par un jury à l’issue d’un procès<br />

fédéral, la NFL va devoir<br />

verser quelque 4,7 milliards de<br />

dollars (environ 4,4 M€) de<br />

dommages !<br />

En 2015, les propriétaires d’un<br />

pub de San Francisco avaient<br />

assigné la NFL pour sa gestion<br />

du programme « Sunday<br />

Ticket », qui permet, moyennant<br />

un abonnement, de voir<br />

tous les matchs ne concernant<br />

pas la ou les équipes locales.<br />

Ils reprochaient à la ligue de<br />

football américain d’avoir<br />

joué de son monopole pour<br />

établir des tarifs injustifiés,<br />

avec l’accord des chaînes<br />

CBS et Fox, qui diffusaient les<br />

matchs en hertzien, et du bouquet<br />

satellite DirecTV, détenteur<br />

des droits du « Sunday<br />

Ticket ». La procédure avait<br />

été requalifiée en action collective,<br />

au nom de 2,4 millions<br />

d’abonnés et 48.000 établissements<br />

commerciaux.<br />

La NFL compte contester la<br />

décision. En cas de confirmation,<br />

la loi fédérale prévoit un<br />

triplement des dommages, qui<br />

porterait la somme due par la<br />

NFL à 14 milliards de<br />

dollars ! Le verdict pourrait<br />

menacer le contrat de sept ans<br />

et 14 milliards de dollars au<br />

diffuseur du « Sunday<br />

Ticket », YouTube, qui a succédé<br />

à DirecTV l’an dernier.<br />

Michael Johnson veut réduire<br />

l’athlétisme à la vitesse<br />

Le quadruple champion olympique Michael Johnson voit grand pour la création<br />

d’un nouveau circuit de meetings en 2025, le « Grand Slam Track ». L’Américain<br />

promet beaucoup d’argent, reléguant l’intérêt sportif au second plan.<br />

ncienne star des<br />

pistes, Michael<br />

Johnson veut « révolutionner<br />

» l’athlétisme<br />

avec un circuit professionnel<br />

annuel de quatre meetings<br />

composé seulement de<br />

courses. Son nom : « Grand<br />

Slam Track ». « Cette nouvelle<br />

ligue va révolutionner<br />

ce sport et remettre l’athlétisme<br />

sur le devant de la<br />

scène. Enfin, on va voir<br />

s’affronter les meilleurs<br />

plus souvent que tous les<br />

quatre ans », estime le quadruple<br />

champion olympique.<br />

Disputés entre avril<br />

et septembre, deux aux<br />

États-Unis (dont un à Los<br />

Angeles) et deux à l’international,<br />

ces « GST » se dérouleront<br />

sur trois jours et<br />

ne proposeront que des<br />

courses, réparties en six<br />

groupes (sprint court, sprint<br />

long, haies hautes, haies<br />

basses, demi-fond et fond)<br />

où chacun d’eux sera décliné<br />

pour les femmes et les<br />

hommes.<br />

Tout pour la vitesse sur<br />

piste<br />

Axé sur le prize-money record<br />

(12,6 M$), les lancers,<br />

les sauts, le décathlon et les<br />

épreuves de terrains seraient<br />

délaissés au profit de la vitesse<br />

sur piste. « Pourquoi<br />

ne pas organiser d’événements<br />

sur le terrain ? L’une<br />

des règles qui était absolument<br />

essentielle dans le développement<br />

de ce produit<br />

n’est autre que : « un événement<br />

à la fois » », explique<br />

Michael Johnson. « Dans<br />

ce créneau de deux heures<br />

et demie de diffusion en direct<br />

et d’émission (aucun<br />

détail télévisuel n’a été<br />

communiqué, ndlr), nous ne<br />

pouvons pas y inscrire des<br />

événements sur le terrain et<br />

les intégrer. »<br />

Dans ce circuit, 96 coureurs<br />

seront donc au rendez-vous<br />

de chaque meeting avec<br />

quatre athlètes par groupe<br />

(48 au total) qui seront sous<br />

contrat avec l’organisation<br />

et s’engageront à disputer<br />

les quatre meetings de la<br />

saison, comme la championne<br />

olympique du<br />

400 m haies Sydney<br />

McLaughlin-Levrone, premier<br />

nom clinquant introduit<br />

au « Grand Slam<br />

Track ». Les 48 autres participants<br />

seront, eux, choisis<br />

©DR<br />

sur invitation selon « leur<br />

palmarès et la forme du moment<br />

».<br />

Le principe est simple :<br />

chaque groupe de huit athlètes<br />

s’affronteront à raison<br />

de deux épreuves par meeting<br />

(les athlètes du sprint<br />

court disputeront par<br />

exemple un 100 m et un<br />

200 m). La position de<br />

l’athlète dans chaque course<br />

est importante car sa place<br />

totale sur deux épreuves déterminera<br />

le classement final.<br />

100 000 $ pour le vainqueur<br />

Pour chaque groupe, le<br />

vainqueur d’un meeting recevra<br />

100.000 $ (contre<br />

10.000 $ par réunion en<br />

Diamond League, ndlr), le<br />

deuxième 50.000 $ jusqu’au<br />

8ème avec une prime<br />

de 10.000 $, pour une dotation<br />

de plus de 3 M$ par<br />

compétition. « Nous avons<br />

le plus gros prize-money de<br />

l’histoire de l’athlétisme.<br />

Ces athlètes méritent d’être<br />

récompensés pour leur talent<br />

et leur travail. Je suis<br />

fier du fait que dès notre<br />

première année, certaines<br />

athlètes féminines feront<br />

partie des sportives les<br />

mieux payées du monde<br />

tous sports confondus »,<br />

souligne Michael Johnson.<br />

Pour établir des montants si<br />

élevés, ses promoteurs ont<br />

obtenu un financement de<br />

plus de 30 M$ de The<br />

Winners Circle. A suivre.<br />

2


France<br />

N°1228 La Lettre du Sport vendredi 5 juillet 2024<br />

La LNB décerne ses labels pour la<br />

saison 2023-2024<br />

La Ligue Nationale de Basket vient de communiquer le résultat des Labels club pour la<br />

saison 2023-2024.<br />

Bourg-en-Bresse est, pour la seconde année consécutive, le seul club à obtenir le Label Or,<br />

correspondant à « l’excellence européenne ».<br />

armi la liste des clubs<br />

ayant obtenu un Label,<br />

un seul club a obtenu<br />

le Label Or, la JL Bourg,<br />

pour la deuxième saison<br />

consécutive. 13 clubs ont<br />

également obtenu un Label<br />

Argent, dont le Paris<br />

Basketball et l’AS Monaco<br />

pour la première fois, ainsi<br />

©Icon Sport<br />

qu’Orléans qui récupère<br />

cette distinction. Enfin, huit<br />

clubs se voient décerner le<br />

Label Bronze, une première<br />

pour Saint-Chamond et Aix-<br />

Maurienne.<br />

Le Label Club LNB est un<br />

dispositif valorisant la structuration<br />

des clubs de basket<br />

professionnels, mis en place<br />

depuis la saison 2013-2014.<br />

Le Label est noté sur un total<br />

de 500 points selon cinq thématiques<br />

: Projet club ;<br />

Ressources Humaines ;<br />

Structuration financière et<br />

budgétaire ; Expérience<br />

client/digital et RSE ;<br />

Politique sportive et de formation.<br />

« Cette saison a de<br />

nouveau révélé une réelle<br />

progression de l’ensemble<br />

des candidatures, comme en<br />

témoigne le nombre de clubs<br />

ayant obtenu un niveau de<br />

labellisation supérieur à<br />

l’année précédente, commente<br />

Christian Lemasson,<br />

vice-président chargé des finances<br />

de la Ligue Nationale<br />

de Basket (LNB) et<br />

Président de la Commission<br />

Label Club. Ces résultats<br />

confirment la tendance de<br />

développement du basket<br />

français vers les exigences<br />

du spectacle sportif professionnel.<br />

Sous toutes les dimensions<br />

analysées au sein<br />

du cahier des charges, les efforts<br />

de structuration sont<br />

constatés par la<br />

Commission. » Au total, 14<br />

clubs de Betclic Élite et 8<br />

clubs de Pro B obtiennent un<br />

Label, un record pour la Pro<br />

B.<br />

En bref<br />

La LNB sanctionne pour des paris sportifs. La Commission Juridique, de Discipline et des Règlements (CJDR) de la Ligue Nationale<br />

de Basket (LNB) sanctionne plusieurs joueurs pour des affaires de paris sportifs. Cinq jeunes joueurs sont concernés et se sont vu attribuer<br />

différentes sanctions. On cite Adam Lasak et Jérémie Ngandu (Elan Béarnais), Babacar Mbye et Quentin Bonneau (Boulazac), ainsi que<br />

Jean-Marc Dicko (Saint-Quentin). Selon la CJDR, les faits accusatoires sont des « manquements aux dispositions de l’article 607 des<br />

règlements de la FFBB et à l’article 2.1 des règlements de la LNB relatifs aux paris sportifs. ». Parmi les cinq joueurs, trois d’entre eux<br />

(Adam Lasak, Jérémie Ngandu et Quentin Bonneau) ont uniquement eu un avertissement, avec la réalisation d’un travail d’intérêt général<br />

pour le dernier cité. Pour Babacar Mbye et Jean-Marc Dicko, les sanctions à l’encontre des deux joueurs sont des sursis. Pour le<br />

Périgourdin, il s’agit d’un match de suspension avec sursis. Pour le Saint-Quentinois, le sursis est à statuer.<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Le Tours FC placé en liquidation judiciaire. En très mauvaise posture financière depuis de nombreuses années, le club de National 3<br />

vient d’être lourdement sanctionné par le tribunal de commerce tourangeau. Les Ciels et Noirs ont officiellement été placés en liquidation<br />

judiciaire. Après un redressement judiciaire acté en mai 2021 et deux mois de pourparlers avec le tribunal de commerce, celui-ci a jugé les<br />

garanties financières du président Jean-Marc Ettori insuffisantes, et le dossier du potentiel repreneur pas assez solide. Il lui serait réclamé<br />

400.000 € supplémentaires pour permettre la sortie de la cessation de paiements du club, et donc sa survie. Le club d’Indre et Loire est<br />

ainsi officiellement repris par son association. Une situation qui ne pourrait cesser de s’aggraver, à en croire les propos de Jean-Marc Ettori,<br />

à la tête du TFC depuis 2013, pour France Bleu : « L’association Tours FC devra aussi déposer le bilan, le club ne repartira donc pas de<br />

Régional 2. S’il doit renaître, ce sera en Départementale 4 », soit la division la plus basse du football français. Après trois relégations, dont<br />

deux administratives (en N3 en 2019 et en R1 en 2021), et deux montées annulées (en N2 en 2020 et en 2022), les Ciel et Noir devraient<br />

avoir tout à refaire.<br />

Les Metropolitans 92 perclus de dettes. Alors qu’un accord avait été trouvé entre le propriétaire du club de basket-ball, la mairie de<br />

Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), et le groupe Eurostep Ventures, la municipalité a fait volte-face au dernier moment. Par<br />

conséquent, le club altoséquanais ne sera pas engagé en Pro B à la rentrée et va être rayé de la carte du basket français. Depuis, Le Parisien<br />

a révélé les dessous de ce dernier épisode dans l’épineux dossier des Mets 92. D’après l’édile de Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe<br />

Baguet, il n’a jamais reçu « une proposition sérieuse » du pool d’investisseurs, incarné par Luc Dayan. Surtout, il réfute avoir passé un<br />

quelconque accord. Mais selon le quotidien, il y en aurait bien eu un accord le samedi 22 juin, date couperet pour effectuer un recours<br />

gracieux auprès la LNB. Sauf que quelques minutes après ledit accord, la municipalité serait revenue sur sa décision de céder le club. De<br />

plus, les Mets 92 sont très endettés : de l’ordre de 2,2 M€.<br />

3


Economie<br />

N°1228 La Lettre du Sport vendredi 5 juillet 2024<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Paris 2024 inaugure son<br />

mégastore<br />

A J-30 du coup d’envoi des<br />

Jeux olympiques, Paris 2024<br />

a inauguré un megastore<br />

éphémère le 27 juin dans la<br />

capitale, en bas des Champs-<br />

Elysées. Il fermera ses portes<br />

mi-septembre.<br />

Ce magasin se veut « l’étendard<br />

de Paris 2024 » par sa<br />

taille, mais également par son<br />

accessibilité. Il fait partie des<br />

boutiques officielles des Jeux<br />

qui ne se trouvent pas sur un<br />

site de compétition et sont<br />

donc facilement accessibles<br />

sans billet pour les épreuves<br />

sportives. Il s’agit de la plus<br />

grande boutique officielle des<br />

Jeux Olympiques et<br />

Paralympiques de Paris 2024.<br />

Ces 1.000m² abritent plus de<br />

1.000 références sous licence<br />

Paris 2024, dont 20% sont des<br />

gammes exclusives, que vous<br />

ne pourrez pas trouver<br />

ailleurs. On peut s’offrir de la<br />

papeterie, des vêtements, peluches<br />

ou même des jouets<br />

aux couleurs des Jeux. Des<br />

produits adaptés pour des personnes<br />

handicapées sont également<br />

mis en vente, comme<br />

un polo qui, à la place des<br />

boutons, est équipé d’aimants<br />

pour faciliter la fermeture du<br />

col.<br />

Paris 2024 n’a pas lésiné sur<br />

la diversité des produits et des<br />

prix, qui peuvent aller de 3 €<br />

pour un simple stylo à 1.000 €<br />

pour une pièce collector de la<br />

Monnaie de Paris.<br />

Au total, les produits sous licence<br />

des JO doivent rapporter<br />

120 M€ de chiffre d'affaires.<br />

Pour l’atteindre, Paris<br />

2024 compte sur ses produits<br />

phares comme certains pin’s<br />

ou bien les « phryges » (nom<br />

de la mascotte des JO), qui<br />

devraient dépasser le million<br />

de ventes, surpassant ainsi le<br />

record établi par les Anglais<br />

avec Wenlock en 2012.<br />

Les commerçants indépendants<br />

insensibles aux événements sportifs<br />

Alors que le Centre de Droit et d’Économie du Sport (CDES) annonce 8,9 milliards<br />

d’euros de retombées économiques grâce aux Jeux olympiques de Paris 2024, de<br />

nombreux commerçants restent sceptiques d’après un sondage de l’observatoire<br />

Ankorstore, une plateforme européenne professionnelle de vente directe entre<br />

marques et commerçants indépendants.<br />

nkorstore estime<br />

que 80% des<br />

Français craignent<br />

une augmentation des prix<br />

pendant les Jeux olympiques.<br />

Les commerçants<br />

indépendants sont aussi<br />

pessimistes : seuls 9%<br />

d’entre eux estiment que<br />

les JO auront un impact positif<br />

sur leur activité. Mais<br />

tout dépend d’où se situe<br />

leur activité en France.<br />

Dans les Hauts-de-France,<br />

en Nouvelle-Aquitaine, en<br />

Occitanie et au Pays de la<br />

Loire, seuls 4% des commerçants<br />

indépendants<br />

partagent cet avis. Certains<br />

sont en revanche plus optimistes<br />

et estiment que les<br />

Jeux auront un impact positif<br />

pour eux, comme les<br />

commerçants franciliens<br />

(21%) et ceux issus de la<br />

région PACA (19%). Les<br />

deux régions accueillent en<br />

effet de nombreuses<br />

épreuves olympiques.<br />

C’est évidemment le cas de<br />

l’Île-de-France, au cœur<br />

des Jeux, mais aussi de<br />

Marseille (Bouches-du-<br />

En bref<br />

Rhône) qui hébergera notamment<br />

les épreuves de<br />

voile et plusieurs rencontres<br />

de football.<br />

Les commerçants indépendants<br />

redoutent par ailleurs<br />

que l’inflation ait raison du<br />

porte-monnaie des<br />

Français cet été. Ils sont<br />

même 85% à voir leur activité<br />

pâtir de l’augmentation<br />

des prix et 56% admettent<br />

avoir augmenté leur<br />

prix en 2023. Plus de la<br />

moitié d’entre eux (56%)<br />

constatent en effet que de<br />

plus en plus de commerces<br />

de proximité sont<br />

contraints de fermer. De<br />

leur côté, les consommateurs<br />

français sont 60% à<br />

affirmer que leur pouvoir<br />

d’achat s’est dégradé durant<br />

l’année passée.<br />

De manière plus général,<br />

seuls 15% des Français déclarent<br />

que les grands rendez-vous<br />

sportifs de l’été,<br />

comme les JO, l’Euro 2024<br />

ou le Tour de France, auront<br />

un impact sur leur<br />

consommation auprès des<br />

commerces indépendants.<br />

L’Île-de-France fait encore<br />

une fois figure d'exception<br />

: 26% des habitants estiment<br />

que ces événements<br />

auront un impact sur leur<br />

consommation. Les jeunes,<br />

particulièrement les 18-34<br />

ans, sont mêmes 30 % à se<br />

montrer enclins à consommer<br />

davantage.<br />

Méthodologie : L’enquête<br />

auprès des commerçants a<br />

été réalisée auprès de plus<br />

de 1.000 commerçants<br />

âgés de 18 ans et plus,<br />

membres Ankorstore et/ou<br />

du réseau du Conseil du<br />

Commerce de France. Le<br />

sondage a été effectué en<br />

ligne du 26 avril au 28 mai<br />

2024. L’enquête auprès<br />

des Français a été réalisée<br />

en ligne sur le panel propriétaire<br />

de YouGov<br />

France auprès d'un échantillon<br />

de 2.044 personnes<br />

représentatives de la population<br />

française âgées de<br />

18 ans et plus entre le 20<br />

au 22 mai 2024.<br />

Dominique Laurent nommée à la tête de la commission d’indemnisation des entreprises.<br />

Dans le cadre des Jeux olympiques de Paris 2024, « des situations exceptionnelles sont susceptibles<br />

de faire naître un préjudice et d’engendrer des demandes d’indemnisation ». Matignon confirme<br />

que « pour examiner la réponse à apporter aux préjudices invoqués, le Premier ministre a décidé<br />

de créer une commission d’indemnisation ». Chacun de ces préjudices devra être directement lié à<br />

une décision administrative de l’État en tant que partie prenante des JOP 2024, se fonder sur « la<br />

rupture de l’égalité devant les charges publiques » et « être anormal et spécial ». Cette commission<br />

nationale sera présidée par Dominique Laurent, conseillère d’État et ancienne présidente de<br />

l’Autorité française de lutte contre le dopage. Elle « établira, avant l’ouverture des Jeux, les lignes<br />

directrices relatives aux préjudices et à leur indemnisation ». C’est ensuite cette même commission<br />

qui, après les JO, « sera saisie des demandes des intéressés et formulera des propositions<br />

d’indemnisation aux ministères compétents ».<br />

4


Economie<br />

N°1228 La Lettre du Sport vendredi 5 juillet 2024<br />

Labrune : « On a trop tendance à banaliser le<br />

montant d’un milliard et demi d’euros qui a été<br />

payé par CVC »<br />

La commission de la culture, de l’éducation, de la communication et du sport auditionnait la semaine dernière Vincent<br />

Labrune, président de la Ligue de football professionnel (LFP) dans le cadre de la mission d’information sur<br />

l’intervention des fonds d’investissement dans le football professionnel français. Il a surtout été question de la<br />

rémunération du président de la LFP.<br />

il y a un chemin qui est de<br />

faire d’une contrainte théorique<br />

une opportunité, en<br />

prenant notre destin entre<br />

nos mains avec notre propre<br />

média », a ajouté Vincent<br />

Labrune.<br />

fonds. En fait, j’ai fait le vendeur<br />

pour convaincre de<br />

l’opportunité d’investir. On a<br />

trop tendance à banaliser le<br />

montant d’un milliard et<br />

demi d’euros qui a été payé<br />

par CVC. »<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

endant plus de deux<br />

heures, Vincent<br />

Labrune a répondu<br />

aux questions des sénateurs<br />

sur la gestion des droits TV,<br />

les relations avec Canal+, le<br />

contrat avec CVC, et sa rémunération.<br />

Il est d’abord revenu<br />

sur la crise Mediapro.<br />

Pourquoi ne pas avoir cherché<br />

à renégocier ? « Je ne<br />

suis pas là pour réécrire<br />

l’histoire. Il y a un fait établi<br />

et incontestable : Mediapro<br />

ne pouvait pas honorer ses<br />

engagements, a répondu<br />

Vincent Labrune. Mediapro<br />

n’était pas solvable, il n’y<br />

avait pas de renégociation<br />

possible. Il était urgentissime<br />

de sortir de ce contrat. Il fallait<br />

récupérer nos droits.<br />

Chaque jour qui passait coûtait<br />

environ deux millions<br />

d’euros aux clubs. »<br />

« Canal+ a une position<br />

forte sur le marché français,<br />

qui est très spécifique par<br />

rapport à nos voisins, où la<br />

concurrence peut s’exprimer<br />

plus librement. Il y a eu<br />

beaucoup de ressenti et une<br />

blessure forte entre Canal et<br />

le football français. Je ne<br />

veux pas accabler Canal+<br />

plus que de raison par rapport<br />

au fait générateur,<br />

Mediapro, et par rapport au<br />

fait que j’ai parfaitement<br />

conscience des investissements<br />

massifs qu’ils ont effectués<br />

dans d’autres propriétés<br />

sportives ou avec<br />

Netflix ou Disney, pour faire<br />

face à la perte de l’essentiel<br />

des programmes de Ligue<br />

1 », a continué l’ancien président<br />

de l’Olympique de<br />

Marseille au sujet du blocage<br />

avec la chaîne cryptée.<br />

« Canal+ a fait savoir, dans<br />

le cas présent, qu’il ne serait<br />

pas candidat à notre appel<br />

d’offres. On travaille pour<br />

avoir des solutions alternatives.<br />

Nous n’avons pas<br />

réussi pour l’instant. Je<br />

prends ma part, bien évidemment.<br />

On fait notre maximum,<br />

mais il y a un chemin.<br />

Il sera sans doute moins bénéfique<br />

pour les clubs. Mais<br />

©FEP/Icon Sport<br />

L’accord avec CVC<br />

« J’ai porté un projet de développement<br />

fort de nos recettes,<br />

sur le moyen et le long<br />

terme, avec un objectif de<br />

faire rayonner la France à<br />

l’international. J’ai vendu<br />

un projet ambitieux, qui mécaniquement,<br />

avec l’augmentation<br />

de nos performances<br />

européennes, allait<br />

augmenter nos revenus<br />

UEFA, augmenter nos places<br />

en Coupe d’Europe, créer un<br />

cercle vertueux. J’ai moimême<br />

participé à créer une<br />

tension concurrentielle forte<br />

entre les quatre finalistes. On<br />

considère tous de bonne foi<br />

ce résultat être satisfaisant »,<br />

a-t-il expliqué au sujet des<br />

négociations avec CVC autour<br />

de la société commerciale<br />

(LFP Media).<br />

« J’ai rencontré des fonds<br />

pendant toute la période du<br />

processus. J’ai parfois été<br />

sollicité pour rencontrer le<br />

dirigeant d’un fonds X, parce<br />

qu’ils ne prenaient pas seulement<br />

une participation sur le<br />

produit qui est la Ligue 1. Ils<br />

avaient besoin de connaître<br />

le dirigeant et le projet. J’ai<br />

rencontré un très grand<br />

nombre de dirigeants de<br />

Un long chapitre de l’audition<br />

a été concentré à sa rémunération.<br />

« Le conseil<br />

d’administration de la Ligue,<br />

en l’occurrence les présidents<br />

de clubs, ont décidé de<br />

porter ma rémunération à<br />

1,2 M€ brut annuel, considérant<br />

l’investissement qui<br />

avait été le mien, les responsabilités<br />

qui sont les<br />

miennes », a-t-il expliqué.<br />

« Je suis président de la LFP,<br />

ajoute-t-il. Ma rémunération<br />

est portée intégralement et<br />

exclusivement par la LFP.<br />

Elle est fixée et validée par le<br />

conseil d’administration. »<br />

« Ce que je comprends de<br />

l’audition de CVC, c’est<br />

qu’il y a eu une mauvaise<br />

communication entre les<br />

équipes de LFP Media et<br />

celles de CVC sur la partie<br />

refacturée. Si je peux regretter<br />

ce déficit d’information,<br />

je dois dire que c’est tout à<br />

fait normal. C’est le<br />

contraire qui aurait posé un<br />

problème. Si on n’avait pas<br />

refacturé une partie de ma<br />

rémunération, c’était un acte<br />

anormal de gestion. La LFP<br />

n’avait pas à supporter intégralement<br />

une prestation effectuée<br />

au bénéfice de LFP<br />

Media. »<br />

5


Médias<br />

N°1228 La Lettre du Sport vendredi 5 juillet 2024<br />

Euro 2024 : des recettes en hausse<br />

malgré des audiences en baisse<br />

Lors de la première phase de l’Euro 2024, alors que la compétition est moins suivie<br />

qu’en 2021, TF1 et M6 ont enregistré 71,1 M€ de recettes publicitaires brutes, selon<br />

Kantar Media. Un montant en forte hausse par rapport au dernier Euro au même stade<br />

de la compétition.<br />

epuis le lancement<br />

de la compétition,<br />

les trois matchs de<br />

l’équipe de France ont enregistré<br />

les trois meilleures audiences<br />

de l’année, avec un<br />

sommet à 11,2 millions pour<br />

l’entrée en lice des Bleus<br />

face à l’Autriche sur M6.<br />

Deux fois plus que le débat<br />

Moins de bruit médiatique<br />

©SUSA/Icon Sport<br />

des législatives organisé le<br />

même soir par TF 1, qui a séduit<br />

5,24 millions d’électeurs<br />

(26,6 %).<br />

Toutefois un sensible désintérêt<br />

pour la compétition se<br />

dégage. Lors de la précédente<br />

édition, en 2021, les<br />

poules des Bleus avaient attiré<br />

jusqu’à 15 millions de<br />

téléspectateurs. Et aucun<br />

match des autres équipes<br />

n’était passé sous la barre<br />

des 3 millions de téléspectateurs,<br />

ce qui est arrivé à deux<br />

reprises cette fois-ci, notamment<br />

pour Angleterre -<br />

Slovénie qui, avec 2,3 millions<br />

de téléspectateurs sur<br />

M6, n’a pas fait le poids face<br />

au débat des législatives sur<br />

la Une.<br />

Outre la concurrence des législatives<br />

(depuis début juin,<br />

les quatre chaînes info attirent<br />

à elles seules 10 % du<br />

public présent devant la télé,<br />

ndlr), les affiches des poules<br />

sont moins attirantes et le<br />

jeu de l’équipe de France<br />

(avec deux buts marqués<br />

dont un contre-son-camp et<br />

un penalty) n’est guère<br />

flamboyant.<br />

Est-ce que la tendance va<br />

s’inverser avec l’arrivée des<br />

matchs à élimination<br />

directe ? Seule certitude :<br />

l’actualité politique ne va<br />

pas se calmer d’ici la finale<br />

prévue le 14 juillet.<br />

Cette tendance se constate aussi dans la production des médias. Selon la plate-forme Tagaday, produite<br />

par l’éditeur Aday qui compte tous les sujets et les reportages diffusés à la télévision, à la radio et dans<br />

la presse écrite et numérique, l’Euro 2024 occupe 6 % d’espace médiatique de moins que lors de<br />

l’édition 2021. Avec un peu plus de 49.000 contenus durant la phase de poules, soit 3.800 sujets par jour.<br />

Bien moins que l’actualité politique française qui, à elle seule, a provoqué 80.000 contenus sur la même<br />

période, et même que les Jeux olympiques de Paris 2024 qui débutent dans quelques semaines.<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

6


Médias<br />

N°1228 La Lettre du Sport vendredi 5 juillet 2024<br />

beIN Sports achète les droits TV de<br />

la Ligue 2<br />

beIN Sports remporte la consultation sur les droits de diffusion de la Ligue 2 pour les<br />

cinq prochaines saisons (2025-2029), contre un montant de 40 M€ annuels selon<br />

L’Équipe.<br />

FP Media confirme<br />

l’attribution de l’ensemble<br />

des lots correspondants<br />

à beIN Sports.<br />

« L’attribution de l’ensemble<br />

des lots à beIN<br />

Sports est une excellente<br />

nouvelle pour tous les<br />

clubs de Ligue 2 BKT ainsi<br />

que leurs supporters, qui<br />

©FEP/Icon Sport<br />

continueront de profiter<br />

d’une expertise et d’une<br />

couverture remarquables<br />

avec l’intégralité des<br />

matchs et des magazines,<br />

se félicite Vincent<br />

Labrune, président de la<br />

Ligue de football professionnel<br />

(LFP) et de LFP<br />

Media. Je tiens à remercier<br />

chaleureusement beIN<br />

Sports, qui montre une<br />

nouvelle fois son attachement<br />

au football<br />

français. »<br />

Fin du projet d’une<br />

chaîne LFP ?<br />

Il s’agit du premier appel<br />

d’offres fructueux pour la<br />

LFP depuis l’échec du précédent<br />

pour les droits de la<br />

Ligue 1 toujours non attribués.<br />

Le montant de<br />

40 M€ par an correspond à<br />

l’ambition de la LFP qui<br />

était d’atteindre 35 M€.<br />

L’accord signifie sans<br />

doute la fin de la chimère<br />

d’une chaîne lancée par la<br />

LFP avec 100% des rencontres<br />

de L1 et de L2.<br />

L’été des grands<br />

événements, une aubaine<br />

pour le marché des TV<br />

110.000<br />

Les grandes compétitions<br />

sportives dopent traditionnellement<br />

les ventes de téléviseurs.<br />

Selon les prévisions du<br />

panéliste GfK x NielsenIQ,<br />

l’Euro 2024 et les Jeux olympiques<br />

et paralympiques de<br />

Paris 2024 cet été devraient<br />

permettre d’écouler cette année<br />

110.000 téléviseurs de<br />

plus. Un gain bienvenu sur un<br />

marché à la peine : depuis le<br />

début de l’année et jusqu’à fin<br />

avril, les ventes de téléviseurs<br />

s’affichaient ainsi en recul de -<br />

4 % en volume. Mais les premières<br />

tendances de mai ont<br />

de quoi redonner le moral aux<br />

acteurs du secteur : les volumes<br />

de téléviseurs écoulés<br />

ont connu une hausse de 6 %<br />

entre les semaines 18 et 21. De<br />

quoi espérer faire un carton au<br />

cours des prochaines semaines<br />

avec le démarrage des compétitions<br />

sportives.<br />

La dernière Coupe du monde<br />

de football au Qatar en 2022<br />

avait engendré la vente de<br />

105.000 téléviseurs supplémentaires<br />

par rapport à une<br />

année normale.<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

En bref<br />

La finale du Top 14 leader. La finale du Top 14 opposant Toulouse à Bordeaux-Bègles au stade<br />

Vélodrome de Marseille s’est imposée en tête des audiences de la soirée du vendredi 28 juin.<br />

L’écrasante victoire des Toulousains (59-3) a été suivie sur France 2 par 3,3 millions de<br />

téléspectateurs, soit 19,7 % de l’ensemble du public. À cela s’ajoutent 953.000 téléspectateurs<br />

supplémentaires et 5,7 % de part d’audience (PDA) sur Canal +. L’année dernière sur France 2<br />

seulement, la précédente finale (Stade Toulousain-La Rochelle organisée un samedi, ndlr) avait<br />

réuni 3,5 millions de téléspectateurs, pour une PDA de 20,7 %.<br />

France Télévisions se félicite de ses audiences pour Roland-Garros 2024. Au total, France<br />

Télévisions revendique 43,3 millions de Français qui ont regardé au moins une minute du tournoi<br />

de Roland Garros en 2024. « C’est un record historique et une progression de 2,8 millions par<br />

rapport à 2023 et de 1,4 million par rapport au précédent record de 2022 ». La finale entre Carlos<br />

Alcaraz et Alexander Zverev, qui s’est achevée en 5 sets en faveur de l’Espagnol, a enregistré une<br />

audience moyenne de 4,348 millions de téléspectateurs et une PdA de 36,6%. Lors de la balle de<br />

match jouée en début de soirée, France 2 a enregistrée un pic à 7,3 millions de téléspectateurs. De<br />

son côté, la finale Dames disputée la veille a enregistré une audience moyenne de 2,1 millions de<br />

téléspectateurs et 25,8 % de PdA.<br />

Entreprises citées<br />

beIN Sports ..................................7<br />

Canal+ ......................................5, 7<br />

CVC..............................................5<br />

DirecTV ........................................2<br />

France Télévisions........................7<br />

M6 ................................................6<br />

TF1................................................6<br />

The Winners Circle ......................2<br />

YouTube........................................2<br />

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7


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