Domotech Electromagazine

Le magazine professionnel romand des technologies du bâtiment et de l’énergie
02 : 2024
Les multiples
facettes de l’eau
INTERVIEW
Thomas Dessarzin,
Laufen Schweiz — p. 24
INNOVATION
L’IA et la technique du bâtiment,
un duo gagnant — p. 36
ÉLECTROTECHNIQUE
Des DDR sur les
chantiers — p. 70

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ÉDITORIAL
De nouvelles facettes
prometteuses
L’eau est souvent perçue comme un sujet banal à première vue.
Cependant, elle est une substance presque unique, possédant une
multitude de facettes qui vont bien au-delà de sa simple présence
dans nos verres ou nos baignoires. Gardons à l’esprit ses propriétés
chimiques et physiques étonnantes. Elle peut coexister sous trois
états : liquide, solide et gazeux, ce qui est loin d'être ordinaire.
Présente en abondance sur Terre et en chacun de nous, elle représente
en moyenne de 50 à 60 % du poids du corps humain. Cette
constatation peut être source de sourire et être à l’origine de calembours
: nos cerveaux sont composés de plus de 70 % d'eau. Oui,
l’eau nous fait penser. Vous vous en souvenez ?
Outre son rôle dans les processus biologiques, l’eau est également
source de progrès. Elle sert de moyen de transport de calories pour
chauffer nos bâtiments, voire les refroidir. Dans notre pays, elle
représente une richesse énorme en tant que source d’énergie renouvelable
grâce à l’hydroélectricité.
À ce propos, nous venons de réceptionner un communiqué de
l’EPFL présentant une découverte sur les propriétés hydroélectriques
de l’eau. Cette avancée semble très prometteuse. Vous en
apprendrez davantage en consultant la rubrique Domopédia de ce
numéro. Serions-nous à l’aube de nouveaux progrès dans la recherche
de sources d'énergie renouvelables ? Nous chercherons à
en savoir plus sur cette facette inédite.
03
L’eau est également le sujet central d’un autre article de ce numéro,
en l’occurrence l’eau chaude sanitaire. Outre les formations
professionnelles présentées dans chaque numéro, nous publions
le travail de Bachelor très pointu de deux étudiants de la Haute
École spécialisée de Lucerne sur l’efficacité des systèmes de
chauffe. Il s’agit d’un bel exemple de progrès dans la technique du
bâtiment.
L’eau : une source intarissable de thèmes à présenter. Ce ne sont
pas nos lecteurs installateurs sanitaires qui nous contredirons.
PIERRE SCHOEFFEL
Rédacteur en chef
redaction@domotech-magazine.ch
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SOMMAIRE
02 : 2024
INTERVIEW Thomas Dessarzin INNOVATION L’IA et le bâtiment ÉLECTROTECHNIQUE Des DDR sur les chantiers
Le magazine professionnel romand des technologies du bâtiment et de l’énergie
Les multiples
facettes de l’eau
INTERVIEW
Thomas Dessarzin,
Laufen Schweiz — p. 24
INNOVATION
L’IA et la technique du bâtiment,
un duo gagnant — p. 36
ÉLECTROTECHNIQUE
Des DDR sur les
chantiers — p. 70
02 : 2024
Photo : iStock
Actualité
06 Personnes et groupes
08 Entreprises et organisations
News – Entreprises
Romandes
10 Automatisation intégrale
d’une concession automobile
Promotion de la relève
Technique
42 Un chantier rondement mené
pour un chauffage efficace
46 Faciliter l’accès aux stations de
recharge publiques
48 La déshumidification dans
l’entrepôt frigorifique empêche
la formation de glace indésirable
50 Efficacité des systèmes de
chauffe par circulation
56 Diffuseurs d’air en gaine textile
pour climatiseur à air pulsé
Des scientifiques de l’EPFL
ont réalisé des découvertes
importantes sur la production
d’électricité à partir de l’évaporation
de liquides dont la
concentration en ions est plus
élevée que celle de l’eau purifiée.
Cette avancée laisse augurer
un vaste potentiel énergétique
inexploité. Histoire à suivre.
14 « J’ai signé le contrat
d’apprentissage deux ans
à l’avance »
18 Informaticien/ne du
bâtiment CFC – Orientation
#Automatisation du bâtiment
22 « Une mission de la direction »
Interview
Énergie
58 Jamais deux sans trois
60 Un bâtiment futuriste avec
plusieurs vies
66 De l’énergie solaire au lac de
Walenstadt avec Sonepar
Électrotechnique
04
24 Le parcours passionnant
du premier romand à être à
la tête de Laufen Schweiz
Domopédia
32 Produire de l’énergie à partir de
l’évaporation de l’eau de mer
Innovation
36 L’intelligence artificielle
et la technique du bâtiment,
le duo gagnant pour
la transition énergétique
40 Économique et résistant
à la corrosion
70 Des DDR sur les chantiers
74 Les batteries deviennent
sédentaires avec l’âge
78 eMobility : infrastructure
de recharge par un fournisseur
unique
79 Feller SA lance deux grandes
nouveautés sur le marché
80 Vérifie tes connaissances
des normes
Associations
82 Une vaste offre de cours
84 Du soleil, à la galaxie
d’Andromède
86 Des capteurs correctement
réglés et des luminaires
en réseau triplent le potentiel
d’économie d’énergie des
luminaires LED
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90 Infos
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En direct
98 Domotech Hebdo, une double
opportunité à ne pas manquer
Le prochain numéro
paraîtra
le 21 juin 2024.

MENTIONS LEGALES
DOMOTECH – Le magazine professionel romand des
technologies du bâtiment et de l’énergie.
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À CE NUMÉRO
Maxime Schweizer, Bettina Hägeli,
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Celia Luterbacher, Marc Schoeffel,
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Sandro Nagl, Dominik Senn,
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Sandro Krieg, Julian Kaufmann,
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L’organe officiel de l’Union Suisse
de la Technique Sanitaire et
du Chauffage USTSC – vssh.ch |
EIT.swiss – www.eitswiss.ch |
KNX Swiss – www.knx.ch |
Gebäude-Netzwerk Initiative GNI –
www.g-n-i.ch
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ou de parties de celle-ci sont réservés. Toute utilisation
ou exploitation nécessite le consentement écrit de
l’éditeur. Le contenu de ce numéro a été soigneusement
vérifié. Néanmoins, l’éditeur n’assume aucune responsabilité
quant à l’exactitude de ces informations. Les
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www.swisslux.ch

ACTUALITÉ
EPFL
ANNA FONTCUBERTA I MORRAL SERA
LA NOUVELLE PRÉSIDENTE DE L’EPFL
La professeure Anna Fontcuberta i Morral
prendra la tête de l’EPFL le 1er janvier 2025.
Elle sera la première femme à diriger une
école polytechnique fédérale depuis leur
création en 1855. Son parcours donne le tournis.
En voici les grandes lignes : doctorat en
science des matériaux à l’Ecole Polytechnique
à Palaiseau jusqu’en 2001 ; passage par
le California Institute of Technology de Pasadena
où elle co-fonde une start-up, Aonex
Technologies, en marge de son poste de chercheuse
invitée entre 2004 et 2005 puis Team
leader à la Technische Universität München
où elle obtient son habilitation en physique
expérimentale. En 2008 elle s’installe en
Suisse et continue sa carrière à l’EPFL. Elle
est devenue professeure ordinaire en 2019
avant de prendre la supervision des centres
et des plateformes en tant que vice-présidente
associée deux ans plus tard.
www.epfl.ch
Photo : © 2024 EPFL / Nicolas Righetti
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AES
MARTIN SCHWAB EST PROPOSÉ
COMME NOUVEAU PRÉSIDENT DE L’AES
Le Comité de l’Association des entreprises
électriques suisses (AES) recommande
d’élire Martin Schwab.
Martin Schwab est CEO de CKW et
membre du Comité de l’AES. La succession
de Michael Wider, Président
de l’AES depuis 2017 qui prend sa retraite
d’Alpiq à fin février, sera décidée
lors de l’Assemblée générale le 23 mai
2024. Martin Schwab est CEO de CKW
depuis avril 2018. Auparavant, le bernois
avait occupé pendant sept ans le
poste de CFO auprès d’Axpo, maison-mère
de CKW. Il connaît parfaitement
l’économie énergétique internationale
et est, en tant que CEO d’une
entreprise énergétique régionale, au
fait des défis qui se posent dans les
domaines de la production, du réseau
et de la vente.
www.strom.ch/fr
Photo : AES

Schneider Electric
ELISABETH SKORNA EST
VICE PRESIDENT DACH
CHEZ SCHNEIDER ELECTRIC
Photo : Schneider Electric
Elle est passionnée de sports de montagne et veut également
atteindre des sommets avec Schneider Electric : depuis le
1er février 2024, Elisabeth Skorna est vice-présidente des
finances DACH (Allemagne, Autriche, Suisse) du groupe tech.
Avec elle, c’est une experte financière expérimentée qui dirige
ce poste jusqu’ici intérimaire.
Avant de rejoindre Schneider Electric, Elisabeth Skorna
a travaillé chez Johnson & Johnson en tant que Regional Finance
Director en Suisse. La jeune femme de 38 ans souhaite
apporter sa contribution aux efforts de durabilité du groupe –
un projet qui lui tient à cœur en raison de son attachement
à la nature.
www.se.com
Sonepar
SONEPAR SUISSE SA
ÉLARGIT SA DIRECTION
Photo : Sonepar
Au 1er janvier 2024, Sonepar Suisse SA
a élargi sa direction à deux cadres expérimentés,
soulignant ainsi son orientation
stratégique. Benjamin Ertl (Supply
Chain) et Philipp Guidetti (Digital &
Transformation) complètent désormais
la direction du deuxième partenaire
suisse pour la distribution professionnelle
de matériel électrique, aux
côtés de David von Ow (CEO) et Marco
Saggionetto (Sales & Marketing).
Avec cet élargissement, Sonepar
ancre au sein de sa direction les domaines
porteurs Supply Chain et
Digital & Transformation. L’objectif est
de prendre en compte l’évolution
constante à l’intérieur et à l’extérieur
de son secteur d’activité. David von Ow,
CEO de Sonepar en Suisse, en est
convaincu : « En intégrant Benjamin Ertl
et Philipp Guidetti à la direction, nous
nous positionnons de manière optimale
pour répondre aux exigences de
l’avenir. »
www.sonepar.ch
De g. à d. : Benjamin Ertl, David von Ow,
Marco Saggionetto et Philipp Guidetti

ACTUALITÉ
CSEM
LEVER DE VOILE SUR LE FUTUR
BÂTIMENT JAQUET-DROZ 7
Le projet de reconstruction JD7 a été dévoilé par le maître de
l’ouvrage Silatech SA début mars lors d’une séance de présentation
au public neuchâtelois. Parmi les trois projets finaux en lice, c’est
le projet « La Pendule » qui a été retenu par le comité d’adjudication.
08
Porté par l’entreprise Losinger Marazzi
SA et l’atelier IPAS Architectes SA, ce
projet précurseur incarne pleinement
son rôle de symbole emblématique de
l’innovation.
Ultime fleuron d’un projet commun,
d’une vision et d’une ambition
collective des parties prenantes du
pôle d’innovation neuchâtelois, le futur
bâtiment JD7 est destiné à jouer un
rôle fédérateur et à compléter les infrastructures
existantes du quartier de
l’innovation. Il est destiné à héberger
principalement le CSEM, ainsi que des
centres de R & D d’entreprises, des
start-ups, et d’autres acteurs clés de
l’innovation.
UN ENJEU ÉCONOMIQUE
POUR LE CANTON
Le projet JD7 et le développement du
quartier de l’innovation représentent un
enjeu économique majeur pour le Canton
de Neuchâtel, qui a pour ambition
de promouvoir une croissance économique
durable et responsable, capitalisant
sur son héritage de trois siècles
d’industrialisation et d’innovation. Reconnu
pour son expertise dans les
micro- nanotechnologies et la microfabrication,
notamment dans les secteurs
de la santé, de l’énergie, de la mobilité
et de l’exploration spatiale, le
Canton de Neuchâtel se positionne
comme un leader international. Le quartier
Microcity, qui concentre ces compétences
clés, illustre cette dynamique
d’innovation, offrant un écosystème de
proximité unique et dense. « Le bâtiment
JD7 constitue la dernière pièce du
puzzle du quartier de l’innovation à Neuchâtel
», déclare Alain Ribaux, Conseiller
d’État, Chef du Département de l’économie,
de la sécurité et de la culture du
Canton de Neuchâtel.
UNE ARCHITECTURE AUDACIEUSE
ALLIÉE À UNE VISION
DE L’URBANISME DE DEMAIN
Le projet « La Pendule » se distingue par
une architecture novatrice qui incarne
l’esprit d’innovation. Conçu avec une
forme circulaire unique, ce bâtiment
est prévu pour optimiser l’utilisation de
l’espace tout en favorisant la lumière
naturelle et les interactions entre ses
utilisateurs.
Sa structure, prévue pour accueillir
des espaces de bureaux flexibles, des
laboratoires de pointe et des zones de
collaboration, est conçue pour être
modulable et évolutive, répondant ainsi
aux besoins changeants de la recherche
et de l’industrie.
La conception du futur bâtiment
JD7 met également l’accent sur la durabilité
intégrant des technologies avan-
cées pour minimiser son empreinte
écologique. L’utilisation de matériaux
durables et d’une gestion intelligente
des ressources souligne l’engagement
du projet envers un développement respectueux
de l’environnement.
MAXIMISER L’AUTOCONSOMMATION
Le projet JD7 se distingue aussi par son
efficacité énergétique, grâce à un partenariat
stratégique entre Silatech et
Viteos, visant à maximiser l’autoconsommation
et le recours à des énergies
renouvelables de proximité au
travers des infrastructures existantes.
Au cœur de cette alliance, JD7 se positionne
comme un véritable laboratoire
pour les projets d’innovation dans le
domaine de l’énergie, explorant de nouvelles
voies pour optimiser l’utilisation
des ressources et promouvoir les technologies
vertes. Ce projet est non seulement
un témoignage de l’excellence
architecturale mais aussi un catalyseur
prévu pour stimuler la collaboration, la
recherche et le développement économique
dans la région.
www.jd7.ch/news
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Le nom du projet retenu fait
écho à un autre pendule,
celui à billes de Newton ; il
incarne l’esprit d’innovation
du personnel du pôle
d’innovation neuchâtelois.
Photo : CSEM

Meier Tobler
SUCCÈS DE
L’EXPO PLUS À
LAUSANNE
Photo : René Lamb Fotodesign
Cette année le fournisseur de technique
du bâtiment Meier Tobler organise
pour la troisième fois l’expo plus
destinée aux professionnels. Pour la
première fois, six événements sont
prévus cette année : dont un qui s’est
tenu avec succès à Lausanne le jeudi
14 mars. Les événements sont centrés
sur la transmission de connaissances
et les échanges directs entre les participants.
Au programme des présentations
figurent des thèmes tels que le
bâtiment en tant que système énergétique,
les réfrigérants naturels, le rôle
des réseaux thermiques dans la transition
énergétique, ainsi que les
SmartSolutions.
www.meiertobler.ch
SIA
« LOI SUR LE CO₂ » : DEUX PAS
DANS LA BONNE DIRECTION AVEC
UNE MARGE D’AMÉLIORATION
Respirez un air
meilleur grâce à
l`évacuation
La loi sur le CO2 adoptée le 15 mars prévoit
la réduction de moitié des émissions
de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport
à 1990. Quant à la révision de la loi
sur la protection de l’environnement, également
à l’ordre du jour du Parlement, elle
vise à développer l’économie circulaire
en Suisse et à peser sur le Conseil fédéral
afin qu’il renforce les prescriptions relatives
à la durabilité et à la réparabilité des
produits, et promeuve la construction
respectueuse des ressources.
La SIA soutient avec conviction l’objectif
de limitation du réchauffement climatique
mondial à 1,5 °C – d’autant que le
secteur de la conception et de la construction
dispose d’un levier de poids. Actuellement,
la Suisse produit presque deux
fois plus d’émissions à l’étranger que sur
son territoire. Elle devrait donc assumer
ses responsabilités et, au minimum, réduire
toutes les émissions nationales, ce
qui favoriserait par là même l’innovation
et la création de valeur dans le pays. La
SIA plaide pour une part nationale claire
de réduction des émissions ; elle déplore
que le Parlement ne fixe pas d’objectif
concret et délègue la responsabilité au
Conseil fédéral.
www.SIA.ch
Photo : Guy Bowden / Unsplash
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NEWS – ENTREPRISES ROMANDES
Automatisation
intégrale
d’une concession
automobile
Pour contribuer à améliorer l’efficacité énergétique et le confort
des bâtiments, Gruyère Energie SA propose des services
d’ingénierie et d’intégration de systèmes d’automation basés sur KNX.
La réalisation de l’installation domotique de la concession
DIMAB à Rossens a permis de mettre son savoir-faire en évidence.
Texte : Maxime Schweizer, Pierre Schoeffel
Photos : Agence Muto et Gruyère Energie
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n bâtiment blanc, des vitres
imposantes et des panneaux
solaires photovoltaïques sur la
façade. L’imposante concession
BMW, Alpina et Mini apparaît distinctement
depuis l’autoroute A12 à la
hauteur de la sortie de Rossens, dans
le canton de Fribourg. Pour automatiser
son bâtiment, DIMAB Rossens a fait
appel à Gruyère Energie SA.
La concession se distingue en matière
d’architecture écologique et responsable,
notamment grâce à la première
charpente en Suisse décarbonisée.
Les locaux du concessionnaire
BMW, Alpina et Mini, répartis sur
trois étages pour un volume total de
45 000 m3, forment également une
merveille technologique combinant
l’ingéniosité de la domotique avec le
raffinement de la technologie KNX.
Acteur majeur de la transition
énergétique dans le sud du canton de
Fribourg, Gruyère Energie a relevé le
défi proposé par le concessionnaire
automobile puisqu’il s’agit du premier
bâtiment affilié à la marque allemande
de ce standard en Europe. « Nous
avons été challengés en termes de
quantité et de technique demandée »,
explique Sébastien Clivaz, chef de projet
spécialiste en automatisation du
bâtiment et KNX au sein de la société
basée à Bulle.
UNE MISSION COMPLEXE ET
MULTIFORME
Pour Gruyère Energie, la réalisation de
l’étude et de l’exécution de ce projet de
grande envergure, mené entre juillet et
décembre 2023, s’est révélée passionnante
et intéressante. Il a fait l’objet de
nombreuses missions, notamment
l’exécution de toutes les installations
électriques à courants fort et faible, le
raccordement de tous les équipements
de la concession et la pose des tableaux
électriques. Sur la façade principale,
des panneaux solaires photovoltaïques
ont été installés et raccordés.
Elle est composée de quelque
690 panneaux solaires teintés, 100 %
Swiss made fabriqués dans l’usine
Kromatix de Romont, recouvrant
600 m2 et produisant suffisamment
d’électricité pour alimenter 18 foyers
pendant un an.
DIMAB a souhaité disposer des
meilleures solutions pour l’éclairage
du show-room et des locaux administratifs
et la gestion optimale des installations
CVC. Le maître d’ouvrage a
également formulé des objectifs à atteindre
en matière de sécurité.
SHOW-ROOM ILLUMINÉ
L’immense show-room que l’on découvre
en pénétrant dans le bâtiment a
fait l’objet d’un travail minutieux de
mise en place de solutions d’éclairage
pour la mise en valeur des voitures. La
commande et la gestion sont d’une
grande simplicité, les effets et scénarios
programmés, d’une belle efficacité.
« Nous avons mis en œuvre de nombreux
paramètres pour que les emplacements
des luminaires, l’intensité de
la lumière ou encore leur orientation
valorisent constamment les véhicules
du parc automobile. Nous avons matérialisé
notre savoir-faire en termes
d’installation et d’innovation », poursuit
Sébastien Clivaz.
ENGAGEMENT DURABLE
Outre la pose de la lustrerie intérieure
et extérieure, l’installation du paratonnerre
ou encore le câblage de raccordement
MCR, l’équipe de Gruyère
Energie a mis en place et programmé
la domotique avec de multiples passerelles
Dali-KNX sur l’ensemble du site.
« L’automatisation du bâtiment, grâce à
la technologie KNX, permet par
exemple d’améliorer les performances
énergétiques des locaux, mettant en
valeur l’engagement envers la

Les locaux de DIMAB Rossens
forment une merveille
technologique combinant
l’ingéniosité de la domotique
avec le raffinement de la
technologie KNX.

NEWS – ENTREPRISES ROMANDES
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1 L’éclairage du show-room
a fait l’objet d’un travail
minutieux pour la mise en
valeur des véhicules.
2 Les emplacements des
luminaires et leur intensité
ont été pensés pour offrir la
meilleure lumière possible.
3 Tous les bâtiments sont
gérés par la domotique et
sont automatisés par la
technologie KNX.
4 Les employés peuvent
choisir la meilleure
ambiance lumineuse
pour travailler.
4

durabilité et l’efficience énergétique. »
L’automatisation commande la température
des pièces et communique avec via
les systèmes MCR. « Nous avons plus
d’une vingtaine de capteurs d’humidité et
de température pour piloter le chauffage,
poursuit Sébastien Clivaz. Notre volonté
est que la mise en réseau numérique des
systèmes et installations puisse accroître
le confort dans et autour du bâtiment.
L’expérience de l’utilisateur s’améliore. »
Ainsi, les employés de DIMAB Rossens
peuvent choisir la meilleure ambiance lumineuse
pour travailler ou pour mettre en
valeur leurs produits. De plus, Gruyère
Energie a installé des bandeaux LED aux
couleurs du Groupe BMW dans les escaliers.
Le soin du détail et la volonté d’apporter
une touche personnalisée ont fait
partie des lignes directrices des équipes.
GÉRÉ PAR LA DOMOTIQUE
Le bâtiment principal est composé de deux
étages de surfaces commerciales auxquels
s’ajoutent une station de lavage juxtaposée
et un parc dédié aux voitures d’occasions.
« Tous sont gérés par la domotique et sont
automatisés par la technologie KNX. De
même que l’éclairage de secours. »
Grâce à cette technologie, la sécurité
est apparue comme une évidence, avec des
systèmes de surveillance vidéo et d’alarme
sophistiqués garantissant la protection
des biens et des clients. L’équipe informatique
du bâtiment de Gruyère Energie s’est,
pour sa part, occupée de la détection incendie
ainsi que du câblage, de la pose et
du raccordement pour le contrôle d’accès
et pour la vidéosurveillance. A l’extérieur,
deux bornes de recharge, sans fourniture,
de 22 kW et 360 kW, ont été installées.
« Nous avons répondu aux demandes
du client tout en apportant notre savoir-faire,
notre expertise et nos conseils
pour que les lieux soient un pur produit
technologique innovant » résume Sébastien
Clivaz. « Le résultat est probant,
puisque le bâtiment allie beauté et sobriété.
A l’intérieur comme à l’extérieur. »
UN CLIENT SATISFAIT
Le mot de la fin revient au maître d'ouvrage
qui affiche toute sa satisfaction et
se montre fier de ce joyau qui incarne la
capacité d’innovation de l'industrie automobile.
« Ce magnifique résultat n’aurait
pas été possible sans une parfaite collaboration
avec Gruyère Energie SA. Le
professionnalisme de cette entreprise a
été essentiel à la concrétisation de ce
projet. Nous tenons à exprimer toute
notre gratitude à Gruyère Energie SA pour
son engagement sans faille et son expertise
inestimable.»
www.gruyere-energie.ch
Cours 2024
Interphone TC:Bus
Invitation destinée aux
installateurs-électriciens et télématiciens
Contenu de la formation
Découvrez nos interphones (vidéo) TC:Bus et apprenez
surtout comment programmer facilement et rapidement
avec le terminal de programmation TCSK01. Nous vous
présenterons les possibilités variées du TC:Bus, notamment
les solutions IP et d’autres interfaces. Nous vous prodiguerons
entre autres des conseils pratiques pour la planification, le
câblage et l’entretien d’installations. La formation gratuite
comprend également le repas de midi et les boissons.
Durée
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Date
Lieu du cours
Date
Questions
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de 9h30 à 15h30
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Mercredi, le 19 juin
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PROMOTION DE LA RELÈVE
« J’ai signé le contrat
d’apprentissage
deux ans à l’avance »
Dans la dernière édition de Domotech, nous vous
présentions Luk Vogelsang qui s’est qualifié entre-temps
aux championnats des métiers de Lyon. Son collègue,
Matthias Steiner, qui a remporté le premier prix avec
Luk aux Championnats suisses de la technique du bâtiment
par équipe dans le cadre de l’Olma est un futur
installateur sanitaire. Le jeune homme de 18 ans nous
raconte ce qui le fascine dans ce métier.
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Interview : Bettina Hägeli, Photos : Leo Boesinger
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C
omment se fait-il que
tu te sois retrouvé dans
la même équipe que
Luk Vogelsang aux
Championnats suisses
de la technique du bâtiment par
équipe ?
Matthias Steiner Luk et moi, nous
nous sommes inscrits séparément
et avons seulement fait connaissance
le jour de la préparation dans
le Centre de Cours Interentreprises
Suissetec. Nous avons atterri dans
la même équipe par tirage au sort.
Ça collait parfaitement bien : durant
les championnats, nous nous
sommes complétés à merveille.
Quelle a été ta motivation pour
participer aux championnats suisses
et qu’est-ce qui t’a plu en particulier ?
J’aime la sensation d’être en compétition.
Un camarade de l’école professionnelle
m’a parlé des championnats
suisses et m’a motivé à y
participer. L’ambiance avec les spectateurs
a été fantastique. La collaboration
au sein de l’équipe a bien fonctionné,
même si nous ne nous
connaissions que depuis un jour.
Comme le temps était suffisant pour
mon domaine d’activités, le deuxième
jour j’ai pu aidé le troisième
de notre équipe, le plombier. En effet,
ses travaux sont généralement
des travaux de finition et ne peuvent
donc être réalisés qu’à la fin.
Remontons dans le temps :
qu’est-ce qui vous a donné
envie de faire un apprentissage
d’installateur sanitaire ?
Lorsqu’il a fallu choisir un métier,
nous avions besoin d’un nouveau
chauffe-eau chez nous. C’étaient les
vacances d’été et j’ai proposé mon
aide à l’artisan. C’était une expérience
tellement bonne, qu’au cours
des vacances d’automne suivantes,
je suis allé faire un stage d’observation
dans cette entreprise. Après un
second stage d’observation dans une
autre entreprise sanitaire, j’ai signé
le contrat d’apprentissage dans la
première société, déjà deux ans
avant le début de l’apprentissage.
D’autres professions étaient-elles
envisageables ?
En fait, j’ai toujours voulu être cuisinier.
À l’école, lors d’une journée de
l’orientation, j’ai pu tester le métier
de mes rêves, mais dans la pratique,
il ne m’a pas plu du tout. J’avais également
envisagé et essayé la profession
d’électricien ou un métier dans
une entreprise de construction métallique.
Quand l’apprentissage a-t-il débuté ?
Après la période d’école obligatoire.
Mais dès la neuvième année, nous
avons pu aller travailler tous les mardis
dans notre future entreprise d’apprentissage,
une sorte de préapprentissage.
C’était non seulement un
changement bienvenu par rapport à
l’école, mais j’y prenais aussi beaucoup
de plaisir. Grâce à cette proposition,
j’avais une avance considérable
au début de l’apprentissage.
Quelles sont les compétences
qui t’ont été utiles lors de ton
apprentissage ?

Depuis tout petit, je démontais des
appareils chez moi, pour les remonter
ensuite. Je suis très habile de
mes mains et je savais déjà manier
les outils avant mon apprentissage.
Par ailleurs, j’ai une bonne imagination.
Quelles sont les nouvelles
compétences que tu as
dû acquérir en premier lieu ?
À l’école professionnelle, j’ai dû me
plonger dans le dessin de plans,
c’était nouveau pour moi et cela a
pris du temps. Depuis, j’ai appris à
le maîtriser.
As-tu des projets de formation
continue ?
Dans tous les cas, je reste dans mon
métier. Après six mois d’école de
recrues, j’ai l’intention de suivre la
formation de chef monteur et ensuite,
éventuellement, le cours de
maîtrise.
« J’aime la sensation d’être
en compétition. Un collègue
de l’école professionnelle
m’a motivé à participer aux
championnats suisses. »
MATTHIAS STEINER
Installateur sanitaire 4 ème année d’apprentissage
« Cela a été un grand changement
de passer de la scolarisation à
domicile en raison du Covid à un
apprentissage. Les premières
semaines ont été difficiles. »

PROMOTION DE LA RELÈVE
Regard en arrière :
« Dans l’école
professionnelle,
j’ai dû me plonger
dans le dessin
de plans. »
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Installateur/trice sanitaire CFC
ACQUISITION DES CONNAISSANCES
• Montage de conduites d’alimentation en eau potable dans des bâtiments neufs et des transformations de bâtiments
• Installation de canalisations d’évacuation
• Installation de systèmes en applique et d’appareils sanitaires
• Montage de conduites de gaz naturel et d’appareils consommant du gaz naturel
• Travaux de maintenance et de service sur toutes les installations sanitaires
CONDITIONS PRÉALABLES
Les campagnes actuelles sur la formation professionnelle mettent l’accent sur les perspectives variées et
attrayantes offertes par le profil professionnel. Qualités souhaitables pour se lancer dans ce métier : habileté
manuelle, plaisir à travailler le métal et les matières plastiques, bonne condition physique, esprit d’équipe
et collégialité, autonomie et fiabilité, pas de sensibilité excessive à la chaleur, au froid et au bruit.
Comme prérequis essentiel, une scolarité obligatoire terminée est citée.
FORMATION EN GÉNÉRAL
4 années de formation de base en entreprise avec chaque fois un jour en école professionnelle par semaine. Certificat
après avoir suivi la procédure de qualification : Certificat fédéral de capacité « Installateur/trice sanitaire CFC ». Pour les
élèves disposant de bons ou très bons résultats scolaires, l’option est proposée de suivre l’école de maturité professionnelle
(en parallèle ou après la formation scolaire de base) avec la qualification supplémentaire « maturité professionnelle ».
Axes majeurs de la formation : matériaux, physique, chimie, informatique, science des matériaux, connaissances
professionnelles, calcul professionnel, dessin technique et croquis, langue et communication, culture générale, sport.
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Vous trouverez ici toutes les
informations sur les métiers d’avenir
dans la technique du bâtiment :
www.topapprentissages.ch

Que se passera-t-il immédiatement
après l’apprentissage ?
J’ai un accord oral pour un nouveau
poste. Comme nous faisons
principalement des transformations
dans mon entreprise actuelle,
j’ai cherché une entreprise
dans laquelle on planifie et réalise
majoritairement des constructions
neuves. On m’a vivement
conseillé de changer d’employeur
après mon apprentissage, afin de
découvrir une nouvelle entreprise
dans une nouvelle région et une
nouvelle équipe. Cela m’ouvrira
sans doute des perspectives professionnelles.
Avec le recul, comment juges-tu ton
choix de carrière ?
Au début j’avais des doutes, car cela
a été un grand changement de passer
de la scolarisation à domicile en raison
du Covid à un apprentissage. Les
premières semaines ont été difficiles.
Mais une fois habitué au quotidien
de mon métier, le travail m’a
beaucoup plu. Je peux relever chaque
jour un nouveau défi et trouver moimême
une solution idéale pour une
réalisation. Il me faut pour cela de la
créativité et de l’habileté manuelle.
Et le soir j’ai un produit devant moi
que j’ai réalisé moi-même. Cela me
plaît et me correspond.
Que peut-on conseiller aux jeunes
qui sont dans la phase d’un choix de
métier ?
Le choix est important. Il faut aimer
faire son travail et on ne devrait
pas se laisser influencer par
les collègues lors de la prise de
décision. Faire des stages d’observation
du métier dans plus d’une
société est utile. En effet, ce n’est
pas seulement une équipe d’entreprise
cohérente qui doit inciter à
choisir une profession ; le travail
lui-même, qui doit plaire, est encore
plus important qu’une bonne
atmosphère de travail.
Ces partenaires assurent le soutien des profils professionnels présentés
OFFENSIVE DE FORMATION
BRANCHE DU SANITAIRE
GEBERIT GO!
L’offensive de formation «Geberit Go!»
encourage et soutient la branche du
sanitaire durant toute la période allant
du choix d’un métier jusqu’à la fin de la
formation continue. Un montant annuel
de 250’000 CHF est dédié au soutien de
nombreuses mesures et actions. Cela
doit permettre de renforcer la branche
du sanitaire, de la promotion de la relève
jusqu’à la formation continue.
GEBERIT GO!
Offensive de formation
branche du sanitaire
www.geberit.ch/go-fr
GEB_CH_GeberitGo_Anzeige_FR_180x130mm.indd 1 15.11.22 12:17

PROMOTION DE LA RELÈVE
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Informaticien/ne du bâtiment CFC
Orientation
#Automatisation
du bâtiment
PROMOTION DE LA RELÈVE
Dans cette formation de base, rien ne ressemble à une formation
professionnelle, du moins comme on l’entend dans notre branche
orientée vers l’aspect manuel. EIT.swiss a emprunté ici une toute nouvelle
voie, en collaboration avec ICT Formation professionnelle.
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Auteur : René Senn, Photos : Michael Donadel
D’
une part, la formation
initiale d’informaticien/
ne du bâtiment CFC est
divisée en trois spécialisations
: planification,
multimédia et communication ainsi
qu’automatisation des bâtiments. Et
d’autre part, l’enseignement en école
professionnelle se distingue également
du modèle traditionnel et est
structuré de manière très moderne
sous forme de modules.
Dans cet article, nous nous penchons
sur l’orientation « automatisation
des bâtiments ». Nous avons déjà
« J’aime travailler sur un PC.
Mais être assis à un bureau, ce
n’est pas pour moi. J’aime être
en déplacement et faire quelque
chose de pratique et de faire
bouger les choses avec les
autres au sein d’une équipe. »
abordé les autres orientations. Les
jeunes apprentis suivent 31 modules
répartis sur quatre ans. Chaque module
terminé compte comme note pour
le CFC. Il n’y a donc pas d’examen final
« monstre » dans cette profession,
comme beaucoup d’entre nous l’ont
encore vécu. Et même les documents
scolaires sont entièrement numériques.
Ces élèves ne connaissent les
livres spécialisés plus que par ouï-dire.
Ils ont toutefois à leur disposition un
cockpit professionnel numérique dans
lequel toutes les tâches sont classées
et par le biais duquel ils peuvent également
remettre leurs travaux et bien
plus encore. Les formateurs et l’équipe
enseignante de l’école professionnelle
ont également accès à ce cockpit.
UN SPECTRE TRÈS LARGE
DE COMPÉTENCES
Le spectre de matières dans cette
orientation est grand : allemand,
Nous sommes
le futur
Dans le cadre de la série « Nous
sommes le futur », nous donnons à
nos lectrices et à nos lecteurs un
aperçu approfondi des formations
de base et des formations continues
dans la branche électrique et
accompagnons les adolescents et
les jeunes adultes dans leur travail.
Cela nous permet, en collaboration
avec les partenaires de la branche
qui soutiennent cette action, de
mettre en avant les professions. Si
cela débouche sur l’un ou l’autre
contrat d’apprentissage ou sur des
inscriptions à des formations
continues, nous aurons atteint notre
objectif : nous engager ensemble
pour la branche et pour la relève.
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PROMOTION DE LA RELÈVE
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Partenaires
La relève est un investissement en l’avenir ! Les entreprises suivantes soutiennent la promotion de la relève, dans le
cadre de l’action « Nous sommes le futur » initiée par EIT.swiss en collaboration avec Domotech :
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anglais, algèbre, géométrie, logique et
électrotechnique. On apprend comment
concevoir, câbler et ensuite programmer
et mettre en service des systèmes
de commande. L’élaboration de
concepts et la planification de systèmes
d’automatisation des bâtiments
font aussi partie de cette formation.
Et bien sûr, les élèves s’intéressent
aussi aux fonctions de régulation et de
commande dans les systèmes de
chauffage.
UN MÉTIER AVEC DES
PERSPECTIVES D’AVENIR
Le champ d’activités des informaticiens/nes
du bâtiment CFC orientation
automatisation des bâtiments ne s’arrête
pas à l’électricité. Ils contribueront
à l’avenir à la conception de bâtiments
connectés intelligents qui offrent aux
utilisateurs un confort optimal et qui
peuvent en outre être exploités de manière
efficace sur le plan énergétique.
L’informatique du bâtiment signifie : la
Jan-André a entendu parler pour la première fois de cette formation de base lors
de la foire des métiers à Oerlikon à laquelle il s’est rendu avec ses parents. Le fait
qu’il ait déjà pu programmer quelque chose de simple sur le stand d’EIT.zürich l’a
tout de suite attiré. Ce matin, il est en route avec son responsable Pierre Schmid
pour se rendre sur un projet. Il s’agit de calibrer correctement les détecteurs de
présence KNX dans les bureaux et les laboratoires ! Pour cela, des mesures de
luminosité sont effectuées, les valeurs des mesures sont reportées dans le
logiciel et les appareils sont reconfigurés à l’aide de ces informations. Habileté
manuelle, compréhension technique et utilisation d’ordinateur portable et logiciel
ne posent pas de problèmes à Jan-André. C’est son monde. Et l’après-midi, le
travail continue au bureau, avec la planification d’un grand chantier de réaménagement
auquel il participe en tant qu’informaticien du bâtiment. S’ennuyer ?
Il ne connait pas ! Pas dans ce métier !
numérisation, le plaisir, l’informatique,
les tâches manuelles, le multimédia et
le développement durable, associés au
travail en équipe, ceci très souvent en
dehors du bureau. Il n’y a pas d’emploi
plus porteur d’avenir pour les jeunes en
ce moment.
APERÇU DU QUOTIDIEN
PROFESSIONNEL
Ci-dessous, les lectrices et les lecteurs
découvriront un aperçu de l’orientation
« Automatisation du bâtiment » dont
nous avons fait la description. Fin
mars, nous avons rendu visite à Jan-André
Abächerli sur son lieu de travail. Il
est en première année d’apprentissage
chez Maneth und Stiefel AG Electroengineering
et nous a appris beaucoup de
choses intéressantes sur ses activités.
Plus d’infos dans la photostory
#wirsindzukunft suivante, partage
autorisé.

PROMOTION DE LA RELÈVE
« Une mission
de la direction »
Les contraintes psychiques, les absences pour
cause de maladie et les départs de salariés frustrés
se multiplient dans le secteur du bâtiment. Dans cet
entretien, l’experte en gestion de l’entreprise (GSE)
Lucy Waersegers ex plique comment les entreprises
peuvent promouvoir le bien-être et la santé au travail.
Texte : Propos recueillis par Nicolas Gattlen
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adame Waersegers, le
Forum GSE Argovie
soutient les entreprises
dans l’introduction
et la mise en œuvre de mesures de
promotion de la santé. Mais n’est-ce
pas aux employés de se préoccuper
de leur bien-être, de leur santé et
de leur forme ?
Lucy Waersegers La responsabilité
individuelle est importante et de
nombreuses entreprises interviennent
à ce niveau. Elles organisent
des cours de gestion du
stress, offrent des réductions sur les
abonnements de fitness, mettent
sur pied des séminaires sur de sujets
comme l’alimentation saine ou
l’ergonomie au travail, mettent à disposition
des corbeilles de fruits ou
des tapis de yoga. Mais ce n’est pas
suffisant : l’entreprise doit créer les
conditions nécessaires à un bon climat
de travail.
Qu’entendez-vous par là ?
Les structures et les processus de
travail, mais également la culture
d’entreprise et la direction ont une
influence déterminante sur la santé
des collaborateurs. Il est donc essentiel
d’analyser l’entreprise entière
sous l’angle de la santé et de
bien intégrer dans sa stratégie la
question de la santé au travail. La
gestion de la santé dans l’entreprise
est une mission de la direction. Elle
ne peut être simplement déléguée
au service RH ou à un responsable
de la sécurité.
La GSE est désormais bien intégrée
dans la plupart des grandes entreprises
et organisations. Mais de
nombreuses PME y sont réticentes :
elles craignent qu’elle soit trop
coûteuse ou inadaptée.
Je pense que les PME ont justement
un avantage sur ce point : elles sont
en général plus flexibles, disposent
de voies décisionnelles plus courtes
et d’un lien plus étroit avec leurs
collaborateurs. La GSE n’est bien
sûr pas gratuite – mais les valeurs
sont plus importantes que le budget.
Si la direction de l’entreprise
veut vraiment la mettre en œuvre,
ce n’est pas la question de l’argent
qui l’en empêchera.
Quels sont les gains pour l’entreprise ?
Il y en a beaucoup : moins de changement
de personnel, moins d’absence
pour cause de maladie ou
d’accident. Le climat de travail
s’améliore, la productivité et la satisfaction
augmentent et l’image de
l’entreprise est revalorisée. Précisément
en période de pénurie de personnel
qualifié, les PME ont tout à
gagner d’une promotion systématique
de la santé.
Le Forum GSE Argovie conseille
entre 20 et 30 entreprises et
Photo : Unsplash

organisations par an. Qu’est-ce qui
incite les entreprises à se préoccuper
du thème de la santé ?
Les entreprises se manifestent souvent
lorsque les indemnités journalières
ont pris l’ascenseur ou
qu’elles constatent une hausse
constante des absences. Certaines
viennent également avec des questions
ciblées, par exemple sur le
mobbing, le burn-out, des thèmes
liés au stress ou des problématiques
intergénérationnelles.
Comment mettre en place avec
succès une gestion de la santé en
entreprise ?
Il s’agit tout d’abord de réaliser un
état des lieux : qu’est-ce qui existe
déjà, qu’est-ce qui manque ? Cette
analyse peut s’effectuer par le biais
d’un entretien avec un consultant
externe ou à l’aide d’un outil en ligne.
Une enquête anonyme auprès du
personnel peut aussi contribuer à
déceler les points faibles et à identifier
les points forts existants. Peutêtre
les employés souhaitent-ils des
modèles de travail plus flexibles,
davantage d’estime de la part de leur
hiérarchie, une meilleure communication
ou des menus plus sains à la
cantine. Il convient alors de définir
des mesures, de les appliquer et de
les évaluer.
Il est facile de s’égarer dans la
jungle des mesures possibles. Quels
sont les principaux leviers pour
créer un environnement de travail
favorisant la santé ?
Les responsables hiérarchiques,
clairement. Ce sont eux qui, par
leur comportement et leur communication,
fixent les règles – même
si c’est souvent inconscient. Un
exemple : si les responsables hiérarchiques
osent reconnaître leurs
erreurs, les collaborateurs seront
encouragés à admettre les leurs
plus rapidement. Une bonne gouvernance
et une bonne communication
sont essentielles au bien-être
des collaborateurs. Il importe également
que la hiérarchie tienne
compte de la santé dans chacune
de ses décisions.
Pouvez-vous nous donner un
exemple ?
Prenons l’introduction d’une nouvelle
technologie ou d’un nouveau
système informatique : elle peut
susciter beaucoup d’insécurité, de
peur ou de stress chez les collaborateurs
plus âgés. Mais la direction
et la hiérarchie peuvent généralement
réussir à y remédier grâce à
une bonne communication et une
formation approfondie. Certaines
entreprises ont créé des « tandems
intergénérationnels », dans lesquels
un jeune collaborateur à l’aise
avec la technologie et le numérique
aide un collègue plus âgé à se familiariser
avec les nouvelles technologies.
Inversement, les plus jeunes
peuvent profiter des connaissances
et de l’expérience des plus âgés
dans d’autres domaines.
Les contraintes psychiques sont
particulièrement élevées dans le
secteur du bâtiment. Beaucoup
d’employés subissent la pression
constante du temps, l’intensité du
travail et l’étroite imbrication avec
les autres corps de métier. Si une
erreur survient quelque part et que
les délais sont déjà serrés, la
pression s’accroît encore. Résultat :
la souffrance psychique et les
burn-out augmentent. Comment les
entreprises peuvent-elles prévenir
ce type de troubles ?
Des mesures organisationnelles et
des processus optimisés permettent
souvent de réduire les facteurs de
stress tels que la pression du temps
ou l’intensité du travail, mais elles
ne permettent pas de les supprimer
complètement. C’est pourquoi il faut
également renforcer les ressources
liées au travail. Il s’agit de caractéristiques
propres à l’environnement
de travail qui facilitent la gestion
des contraintes : par exemple, la valorisation
du travail effectué, l’attitude
de soutien de la part de la hiérarchie
ou une marge de manœuvre
personnelle plus importante. Plus il
y a de contraintes et moins il y a de
ressources disponibles sur le lieu de
travail, plus le risque de stress est
élevé.
Lucy Waersegers est directrice
du Forum GSE Argovie. Ce
forum a été créé en 2007 par
des acteurs de la politique de
la santé et de l’économie du
canton d’Argovie. Il a pour
objectif de diffuser la gestion
de la santé en entreprise (GSE)
dans tout le canton.
Photo : Forum GSE Argovie
Que peuvent faire les employés
stressés ?
D’abord, il est important qu’ils observent
leur propre état intérieur et
qu’ils soient honnêtes avec euxmêmes
et avec les autres. Ce n’est
pas forcément simple car la culture
du « sois fort » et du « sois cool »
règne encore un peu partout. On ne
veut pas montrer ses faiblesses et
on fait tout pour ne pas se faire remarquer
au travail. Mais à la longue,
les problèmes psychiques peuvent
se pérenniser et s’intensifier
jusqu’à provoquer un grave burnout.
Plus tôt on identifie les signes
et on se fait aider, plus grandes sont
les chances d’éviter le « coup de
massue ».
Où trouver de l’aide pour introduire
la GSE dans son entreprise ?
La fondation « Promotion Santé Suisse » soutient les entreprises dans la mise
en œuvre de la GSE. Sur ses portails en ligne www.promotionsante.ch et
www.friendlyworkspace.ch, elle propose des outils gratuits (p. ex. Job-Stress-
Analysis, Leadership-Kit), ainsi que des brochures et des formations continues.
Une offre spéciale s’adresse aux PME. Il est en outre recommandé de se renseigner
auprès de l’assurance indemnités journalières maladie : de nombreux assureurs
offrent des services gratuits dans les domaines Care Management (prévention)
et Case Management (réinsertion après des maladies longue durée).

INTERVIEW
Entretien avec Thomas Dessarzin,
Managing Director de Laufen Schweiz AG
Le parcours
passionnant du premier
romand à être à la
tête de Laufen Schweiz
24
Thomas Dessarzin occupe depuis peu le poste de Managing Director
de Laufen Schweiz AG. Il figure parmi les personnes très en vue
dans le domaine d’activité de l’installation sanitaire. Son parcours
mérite d’être connu et peut faire rêver de nombreux jeunes et les
amener à réfléchir sur les débouchés auxquels peut mener un
apprentissage. Son évolution professionnelle contredit parfaitement
certaines fausses idées solides que l’on se fait à ce sujet.
Interview : Pierre Schoeffel · Photos : Sascha Jeger
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V
Vous êtes une personne bien connue
parmi les professionnels de l’installation
sanitaire. Mais tout un chacun n’a
pas forcément idée de votre parcours
professionnel. Pouvez-vous nous en
présenter les grandes étapes dans le
cadre de notre discussion ?
Thomas Dessarzin Oui avec plaisir.
En guise d’introduction, on peut dire
que j’ai un parcours quelque peu atypique.
À première vue, je n’étais pas
forcément prédestiné à reprendre la
direction d’une entreprise telle que
Laufen. De plus, je suis le premier
romand à accéder à ce poste et à
vrai dire, j’en suis fier. Je suis né
dans le Jura, j’ai donc grandi dans la
région de Delémont.
Peut-on déduire de votre remarque
que vous vous destiniez à une autre
activité ?
Mon rêve d’enfant était qu’un jour, je
puisse faire carrière dans le sport.
Il s’agit d’un rêve qui n’est pas passé
à la réalité et qui ne s’est donc pas
matérialisé.
En ce qui concerne ma formation
initiale, j’ai opté pour un apprentissage
au sein d’un grossiste renommé.
J’ai pris beaucoup de plaisir à
suivre cet apprentissage qui s’est
conclu par un certificat de logisticien
CFC. Il s’agit d’un excellent
souvenir, je me suis senti très bien
dans cette entreprise. Je considère
que j’ai eu beaucoup de chance de
pouvoir y rester à l’issue de ma formation.
J’ai notamment eu la possibilité
d’évoluer et d’acquérir de
nouvelles compétences, puisque je
me suis formé à la vente et aux
achats.
Et dans le cadre de ce que j’appelle
aujourd’hui un heureux
concours de circonstances, j’ai pu
accéder au domaine du sanitaire.
Mon parcours professionnel dans
le sanitaire a débuté ainsi.
Indépendamment de la carrière
sportive qui aurait pu être la vôtre,
vous semblez avoir des prédispositions
pour des activités d’endurance ?
J’ai exercé 12 ans d’activité dans
cette entreprise auxquels il faut
ajouter les 3 ans d’apprentissage. Ce
sont 15 années durant lesquelles j’ai
eu l’occasion de me construire, d’apprendre
le métier, d’observer et de
mettre beaucoup de choses en pratique,
en terminant au poste de responsable
du secteur sanitaire dans
une filiale de Suisse romande. Puis
j’ai pris la décision de me réorienter.
J’ai eu la chance de pouvoir être engagé
par l’ancienne société Similor,
aujourd’hui Laufen Schweiz AG.
Je reprends volontiers votre mot :
on dit que la chance sourit aux
audacieux, vous en faites partie …
Oui, je considère qu’il s’agit d’un
moment charnière et le mot
« chance » n’est pas usurpé. La société
Similor de l’époque était à la
recherche d’un représentant pour
la robinetterie, ou d’un conseiller
technique si vous préférez. Lors des
discussions d’embauche que j’ai
menées avec celui qui allait

À propos de
Thomas Dessarzin
Thomas Dessarzin a suivi une
formation initiale de logisticien
CFC, puis s’est perfectionné dans
le domaine des achats et de la
vente. Il est resté quinze ans dans
l’entreprise l’ayant formé, en
occupant en dernier lieu le poste
de responsable du secteur
sanitaire dans une filiale de Suisse
romande. Ensuite il a intégré le
service externe de Laufen pour
devenir conseiller technique. En
2018, il a été promu responsable
régional des ventes pour la Suisse
romande, avant de reprendre
successivement la vente et le
service après-vente. En juillet
2023, il a été nommé Management
Director pour la Suisse.
www.laufen.ch

INTERVIEW
devenir mon futur chef, je lui avais
suggéré que je pourrais peut-être
aussi prendre en charge la représentation
de Laufen. Cette idée
coulait de source, car les deux sociétés
sœurs travaillent en étroite
collaboration. Et figurez-vous,
quand j’ai commencé mes activités
chez Similor, le 2 août 2011, on m’a
confirmé que j’allais être représentant
pour l’ensemble des portefeuilles.
Cette date est manifestement
inscrite en gros caractères dans
votre mémoire. De plus, votre
double-activité « robinetterie et
céramique » vous confère un rôle de
véritable précurseur.
La date est effectivement très importante
et vous constatez qu’en toute
simplicité, ça fait quelques années
maintenant que je travaille au sein
de l’entreprise (grand sourire). J’ai été
engagé pour le Jura, pour le Canton
de Neuchâtel et pour le Canton de
Fribourg. Durant ce temps, mes activités
m’ont permis d’établir de nombreux
contacts et d’être en première
ligne pour comprendre les besoins
de notre clientèle.
Quant à ma double-activité j’ai pour
ainsi dire été actif sur deux fronts
et j’ai donc eu l’occasion de proposer
des solutions « tout en un ». J’ai
expérimenté sur le terrain quels en
sont les avantages. Par ailleurs, j’ai
eu la possibilité de me développer
en suivant plusieurs formations du
soir, entre autres, une formation de
chef de ventes.
Ce poste était un tremplin qui vous a
mené loin, n’est-ce pas ?
En effet, de fil en aiguille, j’ai pu
prendre la responsabilité de l’ensemble
de la Suisse romande.
C’était en 2018. Puis tout s’est accéléré.
En 2019, j’ai repris la direction
des ventes de Rolf Schmidt, qui
s’est dès lors concentré sur le marketing.
L’occasion m’a été donnée de
prendre la responsabilité de l’ensemble
de la vente. Donc, j’ai été
nommé Directeur des Ventes Suisse.
Et en 2020, s’est ajoutée la responsabilité
du service après-vente.
En 2021, j’ai repris la vente interne.
L’année 2022 s’est passée sans
changement.
Puis en 2023, j’ai repris la direction
de notre entreprise.
Entre 2019 et 2023 vous avez
eu l’occasion de mener à bien des
projets importants.
Cette période était vraiment passionnante
parce que nous avons effectué
des réorientations stratégiques.
D’une part, nous avons préparé la
fusion de Keramik Laufen AG et de
Similor AG pour créer Laufen
Schweiz AG, d’autre part, nous avons
mis en place un nouveau call center
pour renforcer nos activités de
conseil et de support pour nos
clients.
Pour que le service de vente interne
soit très fort, il doit précisément
pouvoir se concentrer sur la
vente et sur les processus de vente.
Par conséquent, nous avions décidé
de transférer les activités de conseil
et de support technique dans le département
service après-vente, qui
de ce fait, a pris une toute nouvelle
dimension. Aujourd’hui, nous
sommes nettement plus proactifs et
nous développons fortement nos activités
de conseil et de support pour
nos clients.
Et donc depuis juillet 2023 vous avez
endossé de nouvelles responsabilités.
26
« Grâce à mon passé,
je connais bien le
marché, je sais où il
va, je connais les
tendances. »
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En fait, le groupe Roca s’est réorienté
en créant des centres de compétences.
Mon prédécesseur, notre
ancien directeur, Klaus Schneider,
a pris la direction d’un très important
centre de compétences. Il dirige
désormais le centre de compétences
Robinetterie, ceci pour
l’ensemble du groupe Roca.
Tout cela s’est réalisé dans le cadre
de très gros changements, voire
de bouleversements au sein de
l’entreprise et également dans le
déroulement de votre carrière ?
Oui et non. Beaucoup de choses
ont bougé, mais dans la continuité.
Ce qui est fantastique, c’est que
Klaus Schneider reste stationné en
Suisse, à Laufen. Nos bureaux sont
voisins. Vous comprenez ? Pratiquement
tous les matins nous prenons
un café ensemble et nous
échangeons.
J’ai la chance de pouvoir compter
sur lui et sur son expérience irremplaçable
qui reste maintenue au
service du Groupe. Il s’agit d’une
situation que l’on peut qualifier
d’idéale. Si j’ai besoin de conseils,
sa porte est toujours ouverte.
Vous parliez de chance, il y a
quelques minutes, nous y revoilà
Effectivement. Que dire de plus ?
Les dernières étapes se sont déroulées
très rapidement. Il a fallu
prendre des décisions vite et bien.
Oui, j’avais envie de m’investir encore
davantage dans l’entreprise.
Oui, j’avais envie d’apporter de nouvelles
idées. J’ajouterai que j’ai la
chance de provenir de la vente (sourire
malicieux).
Grâce à mon passé, je connais
bien le marché, je sais où il va, je
connais les tendances. Durant les
dernières années, nous avons travaillé
intensément sur une multitude
de nouveautés et nous sommes
vraiment fiers d’avoir pu les présenter
à la Swissbau en début d’année.
Votre stand n’était d’ailleurs pas
passé inaperçu, que faut-il en retenir ?
Il y a beaucoup de choses à retenir
parce que nous avons présenté beaucoup
de nouveautés. Comme nous
faisons partie d’un grand groupe,
cela nous permet de travailler sur
différents projets stratégiques.
Commençons donc par la robinetterie.
Nous sommes établis depuis
de nombreuses années dans
cette activité, ce qui change c’est
que nous introduisons la cou-

INTERVIEW
« L’une de nos
priorités,
c’est de rester
innovatifs. »
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leur. Pour cela, nous avons installé
une station de traitement de surface
PVD à Laufen. C’est vraiment très
intéressant. Le premier réacteur a
été installé en 2022, nous allons en
mettre en service un deuxième au
courant de l’année pour augmenter
nos capacités de production.
Pourriez-vous préciser
ce qu’est le traitement PVD ?
Le processus de « Physical Vapor
Deposition » (PVD) désigne un procédé
de recouvrement de surfaces
métalliques par une mince couche
cristalline. Pour dire simple, cette
couche est semblable à une couche
de verre, elle est déposée sur une
sous-couche métallique. Grâce au
revêtement PVD, les robinets sont
deux fois plus résistants aux
rayures. De plus, les couleurs ne ternissent
pas, même en cas d’exposition
directe au soleil, et les surfaces
sont dotées d’un effet anti-traces de
doigts. Par ailleurs, la couche de couleur
adhère au métal de façon atomique
et est indissociable de la
pièce de robinetterie. La surface
conserve ainsi toute sa beauté dans
la durée.
De plus, nous avons développé
des structures sur la robinetterie.
La demande de nouveaux
coloris se porte-t-elle surtout sur la
robinetterie de salle de bain ?
Non, c’est également le cas pour les
céramiques, les meubles, les accessoires,
les robinets de cuisine et les
robinets pour les lieux publics. Pour
les robinets de cuisine, nous proposons
désormais, outre différents
coloris, des produits avec des structures.
De plus, nous lançons sur le
marché différents robinets multifonctions
pour la cuisine. Ce sont
des produits qui vous permettent
d’avoir de l’eau froide, de l’eau filtrée,
de l’eau gazeuse et de l’eau chaude.
Parmi les nouveaux projets menés à
bien pour la salle de bain, quel est
celui qui vous vient spontanément à
l’esprit ?
La nouvelle gamme qui s’appelle
Meda. Il s’agit d’une série de céramiques,
de meubles, de robinetterie
mais aussi de baignoires. Peter Wirz
a développé cette série avec nous.
Nous en sommes très contents
parce qu’elle couvre vraiment les
différents besoins de la salle de bain
pour la famille. Et ça, c’est aussi important.
La famille est évolutive.
Quand on a des enfants, on a aussi
besoin de pouvoir garantir des espaces
de rangement, on a besoin de
confort et de solutions de qualité.
D’ailleurs, pour l’anecdote, Meda
est la forme comprimée de l’expression
allemande « Mehr da ». C’est
parce que sur tous les points, nous
en donnons plus.
Également à l’installateur sanitaire ?
Rassurez-vous, oui, bien entendu !
Nous pensons beaucoup à la profession,
raison pour laquelle nous lançons
Ineo. Il s’agit de notre propre
assortiment dans le domaine des
installations sanitaires. Et là, nous
couvrons vraiment tous les besoins,
que ce soit pour l’habitation, que ce
soit dans le domaine public. Il s’agit
de systèmes d’installation simples
à l’utilisation et sûrs. Ils permettent
des économies de temps de main
d’œuvre. Nous proposons même des
éléments préfabriqués.
Tout cela a été rendu possible par
le rachat en 2021 par le groupe Roca,
de l’entreprise Sanit à Eisenberg en
Allemagne. Nous travaillons intensivement
sur le développement de ces
nouveaux assortiments.
Le numérique vous concerne
également. Quelle est votre
approche ?

Nous avons réalisé des démonstrations
de douches digitales à Swissbau.
Là aussi, nous souhaitions
donner une nouvelle orientation au
domaine de la douche. La gamme
s’appelle My Spa. Elle est pensée
pour apporter un confort et un bien
être supplémentaires, en ajoutant
une dimension émotionnelle grâce
à des ambiances lumineuses. La
lumière prend plus en plus de place
dans le domaine de la salle de bain.
Une lumière d’ambiance, une lumière
de confort. C’est vraiment
très intéressant. Il y a beaucoup de
défis techniques. Nous travaillons
sur ce projet depuis quatre ans.
Nous avons présenté les prototypes
qui vont être industrialisés dans les
semaines à venir.
Quelles sont les missions
auxquelles vous souhaitez vous
attacher tout particulièrement ?
Elles sont nombreuses, je vais vous
citer en priorité la dimension humaine.
La direction de notre entreprise
en Suisse s’est rajeunie. Suite
à des départs à la retraite, nous
avons une nouvelle responsable
marketing, Sabine Schmidlin ainsi
qu’un nouveau responsable de la
logistique, Thomas Falcone. Quant
à Sebastian Schmidt, il m’a remplacé
au 1 er janvier en tant que chef de
vente. Ces changements amènent
une nouvelle dynamique dans l’entreprise.
Mon but est d’aller de l’avant
avec eux, avec tous. Nous avons en
outre dans le conseil de direction
d’autres personnes d’expérience,
que ce soit au niveau des ressources
humaines, des finances et dans la
production. Ils nous accompagnent,
nous conseillent. Mais cette nouvelle
génération a pour but de pérenniser
l’entreprise. J’insiste, de
pérenniser l’entreprise en Suisse
aussi. Il faut quand même savoir
qu’en Suisse, nous disposons de
deux usines de production à Laufen.
C’est important. Nous occupons environ
500 personnes en Suisse.
L’une de nos priorités, c’est de
rester innovatifs. Notre tâche, notre
mission, c’est de pouvoir transmettre
à la prochaine génération
une entreprise qui aura su se développer.
Cette mission n’est pas uniquement
la mienne, mais de l’ensemble
des collaboratrices et
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INTERVIEW
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INTERVIEW
À propos innovation, nous avons
appris en fin d’année passée que
Laufen a réalisé une première
mondiale avec un four électrique ne
générant aucune émission de CO₂,
installé en Autriche. Nous l’avions
présenté dans notre flash-info en
ligne, Domotech Hebdo. Vous allez
également bénéficier de cette
nouvelle technologie sur vos sites de
production à Laufen ?
Nous nous y préparons activement.
Pour commencer, nous avons équipé
les toits de nos deux usines de
panneaux photovoltaïques. Il s’agit
d’un projet qui a débuté en 2019, qui
a été freiné par le corona et par des
conflits géopolitiques. Depuis l’année
passée, nous couvrons une partie
importante de notre consommation
d’électricité avec la production
de nos panneaux photovoltaïques.
Dans ce contexte, nous étudions
également différentes options pour
notre usine en Suisse pour les années
à venir.
Il y a des avantages compétitifs
substantiels à la clé
Absolument et il faut en profiter. Cela
représente un challenge immense.
Malgré tout, il s’agit d’une autre technologie,
d’autres manières de produire.
Par conséquent, d’autres défis
se présentent.
Pour conclure, pouvez-vous nous
dévoiler quelle est la discipline
sportive à laquelle vous souhaitiez
vous consacrer quand vous étiez
jeune ?
J’étais gardien de hockey sur glace
mais sans suffisamment de talent
pour en faire mon métier. Cela m’a
permis de m’épanouir dans mon métier.
Nous remercions Thomas Dessarzin
pour cette discussion très ouverte
et spontanée. Même s’il a remplacé
l’impressionnante tenue sportive
par une tenue « chemise-cravate »,
il n’en reste pas moins que durant
tout son parcours, il a su mettre
ses qualités de gardien de hockey
en valeur. Pour être brefs, nous
ne citerons que la vision et l’anticipation,
une grande confiance
en soi, une bonne réactivité et des
facultés de communication avec
les coéquipiers pour coordonner la
défense. Depuis, il a également
développé des qualités offensives.
Aujourd’hui il est le gardien mais
surtout le meneur de jeu d’une
nombreuse équipe.
30
« Notre mission, c’est de
pouvoir transmettre à
la prochaine génération
une entreprise qui aura
su se développer.»
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DOMOPÉDIA
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L’équipe de chercheurs a fait une
découverte majeure: les dispositifs
hydrovoltaïques peuvent
fonctionner sur une large plage
de salinités, ce qui va à l’encontre
des connaissances antérieures.
Photo : iStock
Produire de l’énergie
à partir de l’évaporation
de l’eau de mer
Des scientifiques de l’EPFL ont découvert que des
nanodispositifs exploitant l’effet hydroélectrique peuvent
produire de l’électricité à partir de l’évaporation de
liquides dont la concentration en ions est plus élevée
que celle de l’eau purifiée. Cette avancée laisse augurer
un vaste potentiel énergétique inexploité.
Auteure : Celia Luterbacher

DOMOPÉDIA
34
L’
évaporation est un processus
naturel omniprésent, à tel
point que la plupart d’entre
nous le considèrent comme
acquis. Environ la moitié de l’énergie
solaire qui atteint la Terre est à l’origine
du processus d’évaporation. Depuis
2017, des chercheuses et chercheurs
tentent d’exploiter le potentiel énergétique
de l’évaporation par le biais de
l’effet hydrovoltaïque (HV). Ce dernier
permet de produire de l’électricité lorsqu’un
liquide s’écoule sur la surface
chargée d’un nanodispositif. L’évaporation
de ce liquide crée un flux continu
dans les nanocanaux situés à l’intérieur
de ces dispositifs, qui agissent
comme des mécanismes de pompage
passifs. Cet effet est également observé
dans les microcapillaires des
plantes, où le transport de l’eau se fait
grâce à la combinaison de la pression
capillaire et de l’évaporation naturelle.
ÉTUDE SUR L’ÉNERGIE
HYDRAUVOLTAÏQUE
Malgré l’existence des dispositifs hydrovoltaïques,
on en sait très peu sur
les conditions et les phénomènes physiques
qui régissent la production
d’énergie HV à l’échelle nanométrique.
Giulia Tagliabue, responsable du Laboratoire
de nanoscience pour les technologies
énergétiques (LNET) de la
Faculté des sciences et techniques de
l’ingénieur, et le doctorant Tarique
Anwar ont voulu pallier cette lacune. Ils
se sont appuyés sur des expériences et
la modélisation multiphysique pour caractériser
les flux de liquides, les flux
d’ions et les effets électrostatiques dus
aux interactions solide-liquide, dans le
but d’optimiser les dispositifs HV.
« Grâce à notre nouvelle plateforme
très contrôlée, c’est la première étude
qui quantifie ces phénomènes hydrovoltaïques
en mettant en évidence l’importance
des diverses interactions interfaciales.
Mais au cours du processus,
nous avons également fait une découverte
majeure : les dispositifs hydrovoltaïques
peuvent fonctionner sur une
large plage de salinités, ce qui va à l’encontre
des connaissances antérieures
selon lesquelles de l’eau hautement
purifiée était nécessaire pour obtenir
les meilleures performances », affirme
Giulia Tagliabue.
L’étude du LNET a récemment été
publiée dans la revue Device de Cell
Press.
UN MODÈLE MULTIPHYSIQUE
RÉVÉLATEUR
Le dispositif des chercheuses et chercheurs
représente la première application
hydrovoltaïque d’une technique
appelée lithographie colloïdale par
nanosphère, qui leur a permis de créer
un réseau hexagonal de nanopiliers de
silicium espacés avec précision. Les
espaces entre les nanopiliers ont créé
des canaux parfaits pour l’évaporation
d’échantillons de liquide et ont pu être
ajustés avec précision pour mieux
comprendre les effets du confinement
des liquides et de la zone de contact
solide/liquide.
« Dans la plupart des systèmes fluidiques
contenant des solutions salines,
il y a un nombre égal d’ions positifs et
d’ions négatifs. Mais lorsque le liquide
est confiné dans un nanocanal, il reste
seulement les ions dont la polarité est
opposée à celle de la charge de surface
», explique Tarique Anwar. « Cela
signifie que si vous laissez un liquide
circuler dans le nanocanal, vous produirez
du courant et des tensions. »
« Cela renvoie à notre principale
découverte, à savoir que l’équilibre
chimique de la charge de surface du
nanodispositif peut être exploité pour
étendre le fonctionnement des dispositifs
hydrovoltaïques sur l’échelle de
salinité », ajoute Giulia Tagliabue. « En
effet, la charge de surface du nanodispositif
augmente avec la concentration
en ions du liquide. Nous pouvons
donc utiliser des canaux de liquide
plus grands tout en travaillant avec
des liquides à plus forte concentration.
Il est ainsi plus facile de fabriquer
des dispositifs destinés à une utilisation
avec de l’eau du robinet ou de l’eau
de mer, plutôt qu’avec de l’eau purifiée
uniquement. »
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Schéma d’un système HV
par évaporation.
Schéma : © Tarique Anwar,
LNET EPFL, CC BY SA

PARTOUT OÙ IL Y A DE L’EAU
L’évaporation pouvant avoir lieu en continu
dans une large plage de températures
et d’humidités, et même la nuit, il existe
de nombreuses applications potentielles
intéressantes pour des dispositifs HV plus
performants. Les chercheuses et chercheurs
espèrent explorer ce potentiel
avec l’attribution d’un Starting Grant par
le Fonds national suisse, qui vise à établir
« un paradigme entièrement nouveau pour
la récupération de la chaleur résiduelle et
la production d’énergie renouvelable à
grande et petite échelle », y compris un
module prototype en conditions réelles
sur le lac Léman.
Les dispositifs HV pouvant théoriquement
fonctionner partout où il y a un liquide,
voire de l’humidité comme la
sueur, ils pourraient également servir à
alimenter les capteurs des appareils
connectés tels que les télévisions intelligentes
ou les dispositifs portables de
santé et de fitness. Grâce à l’expertise du
LNET dans les systèmes de production et
de stockage de l’énergie lumineuse, Giulia
Tagliabue souhaite également voir comment
la lumière et les effets photothermiques
pourraient être utilisés pour
contrôler les charges de surface et les
taux d’évaporation dans les systèmes HV.
Enfin, les chercheuses et chercheurs
voient également d’importantes synergies
entre les systèmes HV et la production
d’eau potable.
« L’évaporation naturelle est utilisée
dans le cadre du processus de dessalement,
car l’eau douce peut être produite à
partir de l’eau salée en condensant la vapeur
générée par une surface d’évaporation.
On peut imaginer qu’un système HV
serve à produire à la fois de l’eau potable
et de l’électricité », explique Tarique
Anwar.
PROCHAINE-
MENT
DOMOPÉDIA
35
Vous trouverez
plus d’informations
ici:
Image de nanopilliers de
silicium au microscope
électronique à balayage
Photo : © Tarique Anwar, LNET
EPFL, CC BY SA
ygnis-waermepumpe.ch
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L’intelligence artificielle
et la technique du
bâtiment, le duo gagnant
pour la transition
énergétique

Depuis quelques années, la présence de
l’intelligence artificielle dans notre quotidien se
fait de plus en plus ressentir. Les possibilités sont
réellement disparates : d’un côté, nous pouvons
par exemple obtenir une liste de recettes
personnalisées en fonction de ce qu’il reste dans
notre réfrigérateur, et d’un autre, nous avons la
capacité de coder des petits programmes
informatiques sans connaître un seul langage de
programmation. Nous avons tous suivi de près ou
de loin cette évolution très rapide et soudaine, et
il n’est nul besoin d’être visionnaire ou devin pour
affirmer avec certitude que notre futur proche
sera façonné autour de ces nouveaux outils.
Texte : Marc Schoeffel
Illustrations : générées par IA, Microsoft Copilot
INNOVATION
Les automaticiens du
bâtiment installent des
solutions d’IA pour
optimiser l’efficacité
énergétique.
Q
QU’EST-CE QUE L’INTELLIGENCE
ARTIFICIELLE ET À QUOI SERT-ELLE ?
L’intelligence artificielle se définit
comme « un domaine de l’informatique
qui se concentre sur la création de systèmes
et de machines capables de réaliser
des tâches qui nécessitent normalement
l’intelligence humaine. » L’IA
perçoit son environnement, apprend à
partir d’expériences, tire des conclusions,
et s’adapte en prenant des décisions
de manière autonome pour répondre
à un ou plusieurs besoins
spécifiques. Celle dont on parle le plus
dernièrement est l’intelligence artificielle
générative. Comme son nom l’indique,
elle est capable entre autres de
générer des images, du texte ou même
des vidéos. Ses applications sont diverses
dans des domaines tels que la
création artistique, la synthèse de données,
la simulation, etc. Mais qu’en estil
du secteur du bâtiment ? Comment
tirer profit de l’intelligence artificielle
générative de manière professionnelle
dans la construction ?
L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
GÉNÉRATIVE DANS LE BÂTIMENT
Il est intéressant de se pencher sur les
différentes possibilités offertes par
l’intelligence artificielle générative
dans le domaine du bâtiment. Dans
quelques années, son utilisation quotidienne
pourrait très bien être une
réalité, nous allons explorer ici ses
potentielles applications.
• Dans l’architecture : l’IA générative
peut aider à explorer une grande
variété de conceptions architecturales
en fonction de critères spécifiés
tels que l’efficacité énergétique,
l’utilisation de l’espace, le confort
des occupants et bien d’autres.
Il est tout à fait envisageable qu’un
architecte travaille en s’appuyant sur
ces différentes générations afin de
proposer une optimisation maximale
de la construction dès sa conception.
• Dans la planification urbaine : l’IA
peut proposer différentes configurations
d’aménagement urbain
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INNOVATION
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ANALYSE ET RÉPONSES ADÉQUATES
L’IA peut jouer un rôle essentiel dans
la gestion de l’énergie. En analysant les
données de consommation énergéd
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qui profitent au maximum de l’espace
disponible. Il est possible d’utiliser
les résultats obtenus pour la densification
urbaine, l’emplacement
d’espaces verts ou de parcs, ainsi
que la localisation stratégique
des infrastructures publiques. En
analysant les données démographiques
et économiques de certaines
villes, l’IA générative peut proposer
des politiques d’aménagement
du territoire et de développement
économique qui favorisent la
croissance économique et la création
d’emplois dans les zones urbaines.
Grâce à son utilisation, il est également
possible d’évaluer les risques en
termes de catastrophes naturelles
telles que les inondations, les
glissements de terrain ou les séismes,
et de proposer des stratégies afin
de minimiser leurs impacts sur les
futures installations.
• Dans la gestion de la construction :
l’intelligence artificielle générative
peut être utilisée pour optimiser
la planification de la construction,
en anticipant les éventuels
problèmes et en proposant des
solutions concrètes afin de les éviter.
L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
AU SERVICE DE L’ÉNERGIE
Néanmoins, l’Intelligence artificielle
générative n’est pas le seul exemple
d’IA qui peut se révéler utile dans le
bâtiment. En combinant notamment
les capteurs IoT et les systèmes d’IA, il
est possible de surveiller en temps réel
l’état des équipements et infrastructures
du bâtiment, permettant ainsi
d’effectuer des maintenances préventives
dans les cas nécessaires avant
que la situation ne devienne critique.
Le cas le plus parlant est celui des
systèmes de chauffage, de ventilation
et de climatisation (CVC), où l’intelligence
artificielle peut intervenir afin
d’ajuster automatiquement les paramètres
en fonction des conditions météorologiques,
de la demande d’énergie
et des préférences des habitants. Cela
se pratique déjà assez fréquemment
par les automaticiens du bâtiment.
A l’aide d’algorithmes d’apprentissage
automatiques, l’IA peut en effet
cerner les habitudes des occupants,
leurs besoins en chauffage en fonction
de leur présence ou non dans le bâtiment,
et ajuster les paramètres des
systèmes CVC (température, débits
d’air) selon ces facteurs. Le but étant
de minimiser la consommation d’énergie
tout en maximisant le confort.

Utilisation de l’IA : éclairer
et chauffer en fonction
des conditions météo et de
l’ensoleillement.
tique des bâtiments, elle peut identifier
clairement les pics de demande et les
éventuelles sources de gaspillage. Selon
les jours fériés, la météo et les évènements
spéciaux, la demande varie. Les
gestionnaires d’énergie peuvent alors bénéficier
de ces données afin de planifier
efficacement l’utilisation des ressources.
En plus de la gestion du CVC, l’IA peut
être utilisée pour optimiser l’éclairage intérieur
et extérieur des bâtiments en ajustant
automatiquement l’intensité et la
température lumineuses en fonction de la
lumière naturelle disponible, de l’occupation
des espaces et, encore une fois, des
habitudes des occupants.
En combinant l’analyse des données
en temps réel, la modélisation prédictive
et les systèmes de contrôle automatique,
L’IA peut contribuer de manière significative
à réduire la consommation d’énergie
des bâtiments tout en améliorant le
confort et la productivité des occupants.
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INNOVATION
POUR ALLER PLUS LOIN
Vous avez raison si vous soulignez le fait
que tout ce qui a été cité plus haut est déjà
bien maîtrisé depuis de nombreuses années
par l’être humain. Pourtant, l’intelligence
artificielle peut apporter une nouvelle
manière de voir les choses, d’agir
rapidement en cas de problèmes, d’anticiper
les difficultés et de proposer des solutions
efficaces. De nos jours, la rapidité
est le maître mot. Si la possibilité est offerte
de pouvoir analyser, prévenir et agir
de manière aussi efficace mais beaucoup
plus rapide qu’on ne le fait aujourd’hui, il
serait dommage de ne pas la saisir. De
nouvelles opportunités d’innovation et de
développement peuvent s’ouvrir pour répondre
aux défis énergétiques qui nous
attendent, et ils sont nombreux.
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LE MOT DE LA FIN
REVIENT À L’HOMME
Même si l’intelligence artificielle est un
outil très performant, il est bien important
de prendre conscience qu’elle ne représente
qu’un support. Certes, c’est un support
qui peut se révéler très utile et surtout
permettre une action plus rapide. Cependant,
c’est à l’intelligence humaine de mener
l’analyse complète de toutes les possibilités
et de prendre la décision finale,
car notre sensibilité et notre connaissance
profonde du terrain ne pourront
probablement jamais être remplacées par
des machines.
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INNOVATION
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Économique et
résistant à la corrosion
Avec Mapress Therm, Geberit propose une nouvelle solution
pour les circuits fermés des installations de refroidissement et de
chauffage. Mapress Therm est un système économique et
résistant à la corrosion et est disponible depuis le 1er avril 2024.
Texte et photos : Geberit
L
es systèmes de conduite des
installations de refroidissement
sont soumis à de fortes
différences de température
entre le fluide qu’ils transportent et
leur environnement. Ces écarts de
température peuvent entraîner la formation
d’eau de condensation, raison
pour laquelle le risque de corrosion est
important. Le même problème surgit
lorsqu’il s’agit de conduites de chauffage
au sol noyées dans la chape : pour
réduire les délais de construction, les
maîtres d’ouvrage exigent bien souvent
des phases de séchage les plus
courtes possibles. Il en résulte un
risque de corrosion plus élevé en raison
de l’humidité résiduelle dans le
sol. Grâce à sa résistance à la corrosion
et son prix attractif, Mapress
Therm est la solution idéale pour ces
cas d’application.
COMPLÉMENT IDÉAL
Certes, il existe déjà des systèmes de
conduite en métal qui résistent à la
corrosion. Mais ces systèmes sont le
fruit de compromis : l’acier au carbone
doit être revêtu de couches de protection
supplémentaires pour le rendre
résistant à la corrosion. Et l’acier
inoxydable de haute qualité est relativement
cher.
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système d’alimentation pour les circuits
fermés arrive sur le marché.
Mapress Therm se compose de tubes
en acier inoxydable 1.4520 et de raccords
en acier inoxydable dans les dimensions
15 à 108 mm. L’acier inoxydable
faiblement allié utilisé pour sa
fabrication le rend nettement plus
avantageux que le système Mapress
acier inoxydable existant. Simultanément,
il conserve la résistance à la corrosion
nécessaire pour les domaines
d’application concernés.
FACILE À IDENTIFIER
Geberit Mapress Therm se distingue
clairement des autres systèmes Geberit
Mapress grâce à son marquage orange –
sous forme de ligne apposée sur les
tubes et d’indicateur de sertissage sur
les raccords –, ainsi qu’au symbole « Eau
non potable ». La technique de sertissage
éprouvée de Mapress garantit en
outre des assemblages fiables et une
mise en œuvre aisée. Le nouveau sys-
Le marquage des tuyaux et
raccords du système est
orange. Le symbole « Eau
non potable » est également
caractéristique.
tème est disponible dans les dimensions
15 à 108 mm et offre une vaste
gamme de manchons, coudes, tés,
brides et raccords.
ENCORE PLUS ÉCONOMIQUE
DANS L’INDUSTRIE
D’autres applications possibles sont
les installations d’air comprimé et de
sprinklers, les gaz inertes, les carburants
et les fluides huileux. Geberit
Mapress Therm se révèle donc extrêmement
attractif pour les applications
industrielles, où les systèmes de
refroidissement des bâtiments et des
processus jouent un rôle très important.
www.geberit.ch
« Geberit Mapress
Therm se révèle
extrêmement
attractif pour les
applications
industrielles, où les
systèmes de
refroidissement des
bâtiments et des
processus jouent un
rôle très important. »

Un chantier rondement
mené pour un
chauffage efficace
Pour la reconversion d’une ancienne maison d’école, Kilian Wenger,
roi de la lutte 2010, mise sur des partenaires locaux et une technologie
ultramoderne. C’est le système Therm-Control de Nussbaum qui
assure la régulation du chauffage au sol. Pas besoin de s’adonner à
la lutte suisse pour faire des économies d’énergie.
Texte : Michael Staub · Photos : Stefano Schröter

D
e lourdes cloches de vache
aux écussons bernois sont
suspendues à la poutre faîtière
sous laquelle est taillée
au ciseau une dédicace qui remonte à
la construction : « La communauté scolaire
de votre jeunesse ». Construite en
1938, l’école de Horben est restée en
activité pendant plus de 70 ans. Kilian
Wenger, roi de la lutte 2010, y était en
maternelle et y a suivi des cours d’éducation
physique. Comme il n’existe
plus de communautés scolaires décentralisées
dans le Diemtigtal depuis
2012, huit maisons d’école sont sans
affectation.
En 2012, la maison d’école de
Horben a été rénovée une première
fois, sur mandat de la commune de
Diemtigen. Dans le cadre de ce projet,
l’étage supérieur et les combles avaient
été transformés en deux appartements.
En 2017, la commune a mis en vente la
maison d’école par appel d’offres. C’est
l’offre de Kilian Wenger qui a été retenue.
Charpentier qualifié et titulaire
d’un CFC, le roi de la lutte 2010 et père
de deux enfants avait une vision claire :
« Aujourd’hui, c’est devenu compliqué
de trouver un appartement à Diemtigtal.
Il m’a donc semblé qu’il serait utile
de créer quelques beaux appartements
familiaux d’un bon standard d’aménagement.
»
UNE RECONVERSION PROGRESSIVE
La première étape du projet est déjà
achevée : au rez-de-chaussée, on
trouve deux appartements tout neufs
d’une taille généreuse, équipés de cuisines
et de salles de bains modernes,
avec une vue époustouflante sur les
montagnes. La deuxième étape est en
cours de réalisation. Construite en
1985 en contrebas de l’école et à flanc
de coteau, la grande salle de sport sera
transformée dans les mois à venir en
Un terrain judicieusement
réaffecté : dans la maison d’école
avec son annexe (à gauche, un
toit avec une couverture partiellement
refaite) se trouvent quatre
appartements. Dans l’ancienne
salle de sport (façade en béton à
gauche), deux appartements
supplémentaires sont en voie de
construction. La façade en bois
sur la terrasse formera le mur
arrière des nouveaux garages.
deux duplex. La construction sera réalisée
en bois selon le principe « maison
dans la maison ».
Pour le chauffage au sol des six appartements,
la régulation dans chaque
pièce sera assurée par le système
Therm-Control de Nussbaum. Il s’agit
d’une commande intelligente qui régule
chaque circuit de chauffage individuellement
afin d’obtenir exactement
la température voulue. Contrairement
à ce qu’il se passe avec les thermostats
d’ambiance classiques, il n’y a pas de
dépassement de la température. En
plus d’apporter un confort accru,
Therm-Control permet de réaliser des
économies d’énergie conséquentes.
Grâce à une technique de mesure précise
et à un algorithme intelligent et
auto-adaptatif, le système réduit la
consommation d’énergie du chauffage
au sol jusqu’à 20 pour cent par rapport
à une commande thermostatique classique.
Cette économie a été confirmée
par une analyse de performance réalisée
par la HSLU. Lorsqu’on lui a présenté
cette solution technique, il a immédiatement
été conquis, se souvient
Kilian Wenger (voir « Interview »).
RECOMMANDATION PERSONNELLE
L’idée d’avoir recours à Therm-Control
lui avait été suggérée par Adrian Schmid,
copropriétaire de Energieschmiede
GmbH et planificateur sanitaire et
chauffage. « Dans notre maison à trois
familles, le système a été installé il y a
deux ans. Les avantages se sont vite révélés
évidents : nous chauffons moins,
et nos voisins, avec leur appartement de
vacances, peuvent démarrer leur chauffage
lorsqu’ils quittent Bâle », explique
Adrian Schmid. Il apprécie tout spécialement
le côté pratique d’un système
que l’on contrôle aussi via smartphone :
« On dispose d’un accès à distance sans
avoir à faire de gros investissements pur
un système de commande. »
Pour la première rénovation en
2012, on avait installé dans la maison
d’école de Horben un chauffage bivalent
composé d’une chaudière à mazout
(puissance de 50 kW) associée à
une pompe à chaleur air/eau (puissance
de 33 kW). La pompe à chaleur
entrait en action surtout pendant la
période de transition, pour le chauffage
de l’eau destinée aux douches des
salles de sport. Des calculs ont montré
qu’après la rénovation avec les nouvelles
fenêtres et isolations, une puissance
de chauffage nettement
Interview avec
Kilian Wenger
Kilian Wenger, roi de la lutte en 2010,
est propriétaire et maître d’ouvrage de
l’ancienne maison d’école à Horben,
dans la commune d’Oey-Diemtigen (BE).
Il a effectué un apprentissage de
boucher CFC et de charpentier CFC et
actuellement, il est en formation continue
comme agent technico-commercial.
La lutte suisse reste pour Kilian Wenger
une passion. Comme avant, il continue
à s’entraîner chaque semaine et
participe régulièrement à des
tournois de lutte suisse.
Quelle importance
accordes-tu au chauffage en
tant que maître d’ouvrage ?
Son rôle est central. Je tiens beaucoup
à ce que mes locataires soient toujours
bien au chaud. Il n’y a rien de pire en
hiver que de se retrouver avec un
chauffage défectueux, surtout pour
des familles avec des enfants.
Comment as-tu pensé à
Therm-Control de Nussbaum ?
Comme charpentier, j’ai des affinités
avec le bois et, lorsqu’il est question
de technique du bâtiment, je fais
confiance aux experts en la matière. Mon
planificateur en chauffage connaissait
déjà Therm-Control et avait eu de bonnes
expériences avec ce système. C’est
pourquoi j’ai suivi sa recommandation.
Quels sont les arguments
qui t’ont convaincu ?
Les valeurs qui sous-tendent cette
technologie sont cohérentes : on
a besoin de moins d’énergie pour le
chauffage et, du coup, on fait aussi un
geste pour l’environnement. Mieux
encore : cela se répercute sur le
porte-monnaie, ce qui représente
d’importantes économies
pour les locataires.
TECHNIQUE
43
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h

TECHNIQUE
1
1 Une équipe soudée sur la voie
de la réussite : devant l’ancienne
maison d’école de Horben :
Markus Isler (Isler Baulösungen
GmbH), Franz Wiedmer (Wiedmer
Haustechnik GmbH), Kilian
Wenger (maître d’ouvrage et
roi de la lutte suisse 2010),
Adrian Schmid (Energieschmiede
GmbH) et Roland Messerli
(R. Nussbaum SA).
44
2 Vue sur l’ancienne salle de
sport. Ici, le principe « maison
dans maison » permettra de
construire à l’intérieur deux
duplex de taille généreuse avec
une structure en bois.
2
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plus faible est nécessaire. « La pompe
à chaleur est encore en bon état, de
même que l’accumulateur de chauffage.
C’est pourquoi nous avons fait le
choix de garder ces composants. Cela
ne fait en effet aucun sens de mettre
au rebut une installation qui est encore
en bon état de fonctionnement »,
explique Adrian Schmid.
TANDEM ANCIEN-NOUVEAU
Un principe auquel souscrit aussi
Markus Isler. Le propriétaire de Isler
Baulösungen GmbH est chargé de la
direction du chantier : « Les reconversions
et réaffectations sont des opérations
plus complexes que la construction
de neuf en pleine campagne. On
peut heureusement créer du nouveau
avec de l’ancien. On applique aux bâtiments
de nos prédécesseurs les techniques
les plus modernes pour créer des
espaces de vie sans avoir à transformer
les prairies en zones habitables. »
L’installation du chauffage a été
confiée à Wiedmer Haustechnik
GmbH. La mise en place de Therm-
Control est une opération très simple,
se réjouit le propriétaire Franz Wiedmer
: « Nous connaissions déjà le système
pour l’avoir monté dans un autre
chantier. Le montage est comparable
à celui d’un système conventionnel,
et les différents thermostats d’ambiance
sont identifiables sans fil. Les
diverses opérations ont pu être réalisées
à un rythme rapide et agréable. »
Parmi les atouts du système, Franz
Wiedmer relève la simplicité de l’accès
à distance : « Souvent, après
moult conseils donnés par téléphone,
le temps d’intervenir et de se rendre
sur place, on constate qu’il fait suffisamment
chaud dans l’appartement.
L’accès à distance nous permet de
tirer au clair un dysfonctionnement
sans passer trop de temps au téléphone.
»
UN RACCORDEMENT FACILE
Le fait que l’équipement des six logements
avec Therm-Control se fasse par
étapes est sans incidence sur l’efficacité
du système, rassure Roland Messerli,
collaborateur de Nussbaum au service
externe : « La solution que nous apportons
est toujours spécifique à l’immeuble
en question, indépendamment
de la complexité du chantier. Pour le
système en tant que tel, la réaffectation
de la maison d’école est tout aussi
simple que celle d’une maison plurifamiliale
typique. » Comme Therm-Control
mesure le départ et le retour de chaque
circuit de chauffage, il est très facile
d’intervenir sur la dynamique des paramètres
extérieurs : « Lorsque les rayons
du soleil pénètrent dans une pièce, la
chaleur qui en résulte est immédiatement
enregistrée, et la puissance de
chauffage est réduite en conséquence.
Le confort que l’on ressent ensuite n’en
est que plus grand. »

© Unsplash / Muhammad Habib
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TECHNIQUE
46
Faciliter l’accès aux stations
de recharge publiques
La mobilité électrique deviendra encore plus simple et accessible
pour les habitants des villes, en particulier pour ceux vivant
dans des appartements sans possibilité de recharge personnelle.
Source texte et photos : Electra
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E
lectra, un leader dans le domaine
des stations de recharge
rapide pour véhicules
électriques, propose une solution
pour soulager l’infrastructure de
recharge dans les zones urbaines densément
peuplées. L’entreprise ambitionne
de construire 2200 stations,
soit 15 000 points de recharge à travers
l’Europe d’ici 2030. Rien qu’en
Suisse, la société prévoit d’installer
plus de 100 points de recharge rapide
cette année, avec un objectif de plus
de 600 d’ici 2027.
En 2023, on a observé une augmentation
d’environ 21 % des nouvelles immatriculations
de véhicules électriques.
Cependant, plus de la moitié
de la population suisse ne vit pas dans
des propriétés individuelles mais principalement
dans des appartements en
location, où il n’est pas possible d’équiper
tous les parkings de stations de
recharge*.
RECHARGE POUR TOUS
Les options de recharge des véhicules
sont limitées. Electra s’attaque à ce
problème et propose une solution
orientée vers les lieux les plus fréquentés.
L’objectif est de permettre un
accès universel aux stations de recharge
dans les zones urbaines. Pour
garantir cet accès, les stations de recharge
rapide seront installées dans
des rues et des sites à forte fréquentation
tels que les supermarchés et les
* https://de.statista.com/statistik/daten/studie/690 167/umfrage/anteil-von-elektroautos-an-den-pkw-neuzulassungen-in-der-schweiz
https://de.statista.com/themen/3710/wohnimmobilien-in-der-schweiz/#topicOverview

estaurants, offrant une expérience de
recharge confortable et agréable. Ainsi,
les conducteurs qui ne disposent
pas de possibilités de recharge chez
eux auront accès aux stations.
L’un des principaux objectifs est de
dissiper les préoccupations des clients
potentiels de voitures électriques vivant
dans des zones urbaines denses
sans accès à des stations de recharge
privées. Avec l’ajout de nouvelles stations,
Electra offre à sa clientèle la
possibilité de passer à la mobilité électrique
sans inquiétude quant à l’infrastructure
manquante. « Nos stations
de recharge ne faciliteront pas seulement
la vie des propriétaires de véhicules
électriques, mais contribueront
également de manière significative à
la promotion d’une mobilité durable et
écologique dans nos villes », souligne
Alessandro Inderbitzin, Directeur Général
d’Electra Suisse et Autriche.
COMMENT L’EXPANSION
FACILITE L’ACCÈS :
• Couverture complète L’objectif est
d’assurer une disponibilité universelle
des stations de recharge rapide.
Les lieux souvent et bien fréquentés
deviennent ainsi des points centraux
pour les options de recharge,
facilitant l’accès.
• Sélection de sites basée sur les
besoins Pour répondre au mieux
aux besoins des propriétaires de
véhicules électriques, les points de
recharge sont stratégiquement placés
à des endroits à forte fréquentation.
• Rapidité et efficacité La réservation
garantit la disponibilité d’un espace
de recharge, économisant un temps
précieux aux conducteurs. En plus
d’une recharge rapide grâce à une
puissance de charge allant jusqu’à
400 kW, l’emplacement pratique
des stations permet de lier le temps
d’attente à d’autres activités. Pour
que les véhicules de toutes marques
puissent bénéficier des stations,
celles-ci sont compatibles avec les
prises de recharge les plus courantes.
• Partenariats avec des entreprises En
collaborant avec des supermarchés,
des hôtels et des restaurants, une
situation gagnant-gagnant est créée
pour tous. Les clients bénéficient
des stations de recharge, tandis que
les entreprises se positionnent en
tant qu’acteurs durables et deviennent
attrayantes pour la clientèle.
www.go-electra.com
« Nos stations de
recharge ne faciliteront
pas seulement la
vie des propriétaires de
véhicules électriques,
mais contribueront
également de manière
significative à la promotion
d’une mobilité
durable et écologique
dans nos villes. »
INEO – SYSTÈME D’INSTALLATION
POUR UN AMÉNAGEMENT GLOBAL
ET EFFICACE DES SALLES DE BAIN
• Éléments d’installation flexibles –
pour les WC, les lavabos, les urinoirs
et les receveurs de douche
• Technique de rinçage éprouvée –
facile à monter, fonctionnelle et
extrêmement silencieuse
• Plaques de déclenchement
de qualité – disponibles dans de
nombreux styles et couleurs
INEO – l’alliance parfaite
de conformité aux normes,
d’esthétisme et de technique
INEO SYSTÈME D’INSTALLATION
LAUFEN 1892 | SWITZERLAND

La déshumidification
dans l’entrepôt
frigorifique empêche
la formation
de glace indésirable
Condition
de l’air extérieur
32 °C / 48 % r. F.
Givrage
Condition l’air dans
l’entrepôt frigorifique
–5 °C / 100 % r. F.
Formation
de condensat
et de givre
Photo : Marcel Strauss / Unsplash

Lors du stockage de produits alimentaires tels que la viande et la
charcuterie, les produits laitiers, les pâtes ainsi que les aliments surgelés,
un rapport optimal entre la température ambiante appropriée et l’humidité
de l’air est une priorité absolue pour une qualité de produit durablement
élevée. Souvent, des conditions ambiantes qui ne s’écartent que brièvement
des conditions idéales peuvent provoquer des dommages importants.
Texte : Werner Adler, Head of Marketing
Photo et illustration : Condair
TECHNIQUE
L
e contrôle de l’humidité de
l’air constitue un défi particulier.
Il est impossible d’éviter
que de l’air chaud et humide
ne pénètre dans l’entrepôt, par exemple
lors de l’introduction ou de l’enlèvement
de marchandises, ou que des produits
nouvellement déposés dans l’entrepôt
ne libèrent de l’humidité dans
l’air. L’évacuation durable et sûre de
cette humidité est un problème permanent
pour de nombreux exploitants,
surtout lorsque les températures de
stockage sont souvent bien inférieures
à 0 °C. Lorsque l’eau se condense à partir
de l’air, elle se dépose sous forme de
liquide ou, dans les entrepôts frigorifiques,
sous forme de glace sur les sols,
les murs et les marchandises. Cela entraîne
des dommages sur les produits
et met en danger la sécurité de l’entreprise.
En effet, les personnes peuvent
glisser et se blesser ou les chariots
élévateurs peuvent déraper sur la glace
glissante.
LE DÉSHYDRATEUR À ADSORPTION
ENTIÈREMENT ISOLÉ PERMET UNE
INSTALLATION À L’EXTÉRIEUR
Les systèmes de déshumidification
installés dans les locaux eux-mêmes
ont généralement l’inconvénient de
devoir présenter une enveloppe extérieure
très épaisse (et donc coûteuse)
pour assurer leur propre isolation. De
plus, ils limitent naturellement la surface
disponible pour les marchandises
stockées dans les locaux correspondants.
Condair a développé une solution
qui permet aux déshumidificateurs
d’être installés à l’extérieur des
locaux d’utilisation et d’opérer à partir
de là. Les exploitants d’entrepôts disposent
ainsi de plus de surface et
peuvent en outre économiser des
coûts.
www.condair.ch/fr
49
Condair DA « Freezer »,
déshydrateur à adsorption dans
une installation extérieure.
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TECHNIQUE
Efficacité des
systèmes de chauffe
par circulation
50
Dans le cadre d’un travail de bachelors réalisé à la Haute École
spécialisée de Lucerne, de nouveaux concepts de systèmes de
circulation ont été élaborés sur la base de 4 variantes qui permettent
tous une alimentation en eau chaude efficace énergétiquement.
Les variantes appelées « pompe à chaleur à ballon tampon » et
« pompe à chaleur modulante » sont prometteuses tant en matière
d’efficacité énergétique qu’en ce qui concerne l’hygiène et le
confort, en plus d’autres critères.
Texte : Sandro Nagl, Dominik Senn
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Les installations de chauffage de l’eau
doivent répondre aux exigences accrues
en matière d’hygiène et de
confort. Afin de pouvoir respecter les
temps de réponse, il faut installer des
systèmes de circulation. Dans leur version
conventionnelle, ces systèmes
peuvent toutefois provoquer un mélange
des couches de température à
l’intérieur de la cuve de stockage, ce
qui entraîne différents problèmes.
Outre d’éventuels problèmes d’hygiène,
ces mélanges peuvent entraîner
un réapprovisionnement fréquent par
le générateur de chaleur. Le générateur
de chaleur doit alors fonctionner
avec des températures de retour élevées,
ce qui entraîne un fonctionnement
inefficace.
L’objectif de ce travail de bachelor
consistait à élaborer de nouveaux
concepts qui permettent un approvisionnement
en eau chaude efficace
énergétiquement. Outre l’efficacité
énergétique, des critères tels que l’hygiène,
le confort, la capacité à fournir
de l’eau chaude, les coûts et la sécurité
de fonctionnement ont été pris en
compte. Les effets négatifs de la circulation
conventionnelle (sans réchauffage
– variante 0) sur la stratification
de la température à l’intérieur
du ballon d’eau chaude sont représentés
dans la figure 2, en comparaison
avec le simple refroidissement du réservoir
(courbes grises).
MÉTHODOLOGIE
Une recherche bibliographique et des
réflexions personnelles ont permis,
après une analyse détaillée des défis
posés par la remise en circulation dans
le réservoir, de rassembler des idées
de variantes de solutions. Dans ce
contexte, le concept de réchauffage de
la circulation externe au ballon à l’aide
d’une pompe à chaleur par circulation
s’est avéré être la variante la plus

L’eau chaude de bonne qualité
est un bien dont personne ne
voudrait se passer. Les systèmes de
circulation garantissent confort et
hygiène dans les grands bâtiments.
Photo : Nathan Dumlao / Unsplash

TECHNIQUE
Figure 1 Divers critères de
quatre types différents de
pompes à chaleur à
circulation ont été examinés,
comme l’efficacité
énergétique, l’hygiène, le
confort et la sécurité de
fonctionnement.
Variante 1
Circulation 55 °C
Eau chaude 60 °C
T EC
60 °C
T Dép
prometteuse. C’est donc ce concept qui
a été mis en place et étudié dans le laboratoire
de l’IGE de la Haute École
spécialisée de Lucerne. La puissance
et le dimensionnement de ce dispositif
d’essai étaient basés sur un objet de
référence. Un script a permis de définir
le déroulement de la série d’expériences.
Les températures à l’intérieur
du réservoir, les températures de l’eau
chaude et les températures aller et retour
de la pompe de circulation ont été
observées et mesurées. La stratification
dans le réservoir a été enregistrée
par huit sondes de température dans le
réservoir. Les sondes supérieures (T10
et T11) se réfèrent au volume de couverture
de pointe.
Générateur de
chaleur principal
Gén. CP ON
(T10)
PAC OFF
Circulation 55 °C
Eau chaude 60 °C
Variante 3
T EC
60 °C
Vanne
circ.
Therm.
Pompe
de circ.
Eau froide ~10 °C
Pompe à
chaleur à
circulation,
modulante
Pompe à chaleur
à circulation
non modulante
T Dép
52
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VARIANTE DE SOLUTIONS
La compensation des pertes de chaleur
par la circulation a été étudiée avec
quatre variantes différentes. Ces variantes
sont représentées graphiquement
dans la suite de cet article. Lors
du retour de circulation dans le réservoir
d’eau chaude, on a veillé à ce qu’une
vitesse d’entrée de 0,1 m/s ne soit pas
dépassée.
Les variantes sont les suivantes
(voir schémas dans la figure 1) :
• Pompe à chaleur modulante (var. 1)
• Pompe à chaleur à ballon tampon (var. 2)
• Pompe à chaleur non modulante avec
découplage hydraulique (var. 3)
• Pompe à chaleur à eau chaude (var. 4)
RÉSULTATS DE MESURES
Diverses mesures ont été effectuées
afin de rassembler des informations.
La mesure de la variante 2 « Pompe à
chaleur à ballon tampon » (courbes de
couleur) est représentée dans la figure
3. La variation de température de
ce scénario est très similaire à la variation
du scénario de la variante 1 « Pompe
à chaleur modulante ». Il en résulte des
courbes constantes et peu perturbées
à un niveau de température élevé.
Avec la variante 3 (fig. 4) « Pompe à
chaleur non modulante à découplage
hydraulique » par contre, on observe
Générateur de
chaleur principal
Gén. CP ON
(T10)
PAC circ.
ON (T9)
PAC OFF
V: débit volumétrique
En raison du mode de fonctionnement non modulant de la pompe à chaleur,
le débit volumétrique via la PAC (V PAC ) ne correspond pas à celui de la circulation (V Circ ).
La différence est donc prise en charge par l'inverseur hydraulique (Vaccumulateur1/Vaccumulateur2).
une variation de température différente.
La pompe à chaleur est seulement
activée à partir du moment où la
température à la sonde IN (T9) chute
sous 58 °C. Dans cette phase de trois
heures environ, la circulation est
conventionnelle de sorte que les températures
chutent durant cette phase.
CONCLUSIONS
La comparaison entre la figure 3 et la
figure 4 montre que toutes les variantes
étudiées permettent une amélioration
significative des différents critères.
Néanmoins, la variante 2 « Pompe à chaleur
à ballon tampon » et la variante 1
V Circ.
PAC circ.
OFF
(T10)
V Acumul. 1
V Acumul. 2
Eau froide ~10 °C
Vanne
circ.
Therm.
Pompe
de circ.
Pompe de
brassage
V PAC
« Pompe à chaleur modulante » sont à
privilégier en raison de leurs courbes
de température continues avec une influence
moindre sur la stratification
des températures au sein du réservoir.
Leurs stratifications des températures
ont un effet très positif sur les
critères suivants :
• Efficacité énergétique En garantissant
une bonne stratification de la
température dans le ballon, il est
possible d’éviter une recharge
fréquente avec des températures de
retour élevées par la production de
chaleur eau/eau. L’efficacité énergé-

Variante 2
Circulation 55 °C
Eau chaude 60 °C
Pompe à chaleur
à circulation,
non modulante
T EC
60 °C
T Dép
Générateur de
chaleur principal
Gén. CP ON
(T10)
Vanne
circ.
Therm.
Pompe
de circ.
PAC OFF
Pompe à
chaleur
pour ECS
Eau chaude 60 °C
Circulation
55 °C
Vanne
circ.
therm.
Pompe
de circ.
Pompe de
brassage
Variante 4
Eau froide ~10 °C
PAC ON
PAC OFF
Eau froide ~10 °C
Schémas : HSLU, Bachelor-Thesis « Étude de systèmes de chauffage par circulation efficaces »
Étiquetage sans
condensation !
Maintenir un taux d’humidité
optimal pour des conditions de
production est essentiel. Nous
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tique de l’approvisionnement en eau
chaude s’en trouve améliorée.
• Production d’eau chaude Les considérations
exergétiques montrent que des
températures d’eau chaude élevées
peuvent être garanties dans l’intervalle
de mesure dans le volume de couverture
de pointe et dans tout le réservoir.
• Hygiène Le niveau de température
élevé en permanence offre également
de bonnes conditions en matière
d’hygiène.
• Confort Aucune fluctuation de la
température de l’eau chaude n’a été
observée. Le retour de la circulation
dans le réservoir d’eau chaude est
préférable au retour de la circulation
dans la conduite d’eau chaude.
• Coûts En raison d’une meilleure
efficacité, les coûts d’investissement
plus élevés peuvent être compensés
par des coûts d’exploitation plus
faibles.
• Sécurité opérationnelle Lors de la
mise en œuvre du concept, les
critères d’exigence déterminés
doivent être discutés avec les
fabricants de pompes à chaleur à
circulation.

TECHNIQUE
Température (en °C)
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60
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58
57
56
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0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330 360 390 420 450 480 510 540 570 600
Temps (en min.)
T2 T4 T6 T8
T9
T10
T11
T2-0 T4-0 T6-0 T8-0 T9-0 T10-0 T11-0
Figure 2 Variation de température – Refroidissement du réservoir (courbes grises) et circulation conventionnelle (courbes de
couleur ; variante 0).
61
60
Température (en °C)
59
58
57
54
56
55
0 30
60 90 120 150 180 210 240
Temps (en min.)
-0 T2-0 T4-0 T6-0 T8-0
T9-0
T10-0
T11-0
T2-2 T4-2 T6-2 T8-2 T9-2 T10-2 T11-2
Figure 3 Variation de température – Variante 0 « Circulation conventionnelle » (courbe grise) et variante 2 « Pompe à chaleur
avec ballon tampon » (courbes de couleur).
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Température (en °C)
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56
55
0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330 360 390 420
Temps (en min.)
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T2-0 -0 T4-0 T6-0 T8-0
T9-0
T10-0
T11-0
T2-3 T4-3 T6-3 T8-3 T9-3 T10-3 T11-3
Figure 4 Variation de température – Variante 0 « Circulation conventionnelle » (courbe grise) et variante 3 « Pompe à chaleur non
modulante avec découplage hydraulique » (courbes de couleur).

1 2
Le dimensionnement de la pompe à
chaleur dépend des pertes de chaleur
de circulation. Une analyse du marché
a montré que dans les petites plages
de puissance inférieures à 1,8 kW, il
n’existe pratiquement pas de pompes
à chaleur modulantes, mais des
pompes à chaleur à ballon tampon
(pompes à chaleur pour eau chaude).
Une recommandation individuelle
et appropriée se base sur la complexité
résultant de la multitude de variables
dans les objets réels. Pour pouvoir
en donner une, un cadre de
décision a été développé.
Selon la configuration, une fois le
cadre de décision terminé, un concept
adéquat est proposé avec des informations
et des conseils de planification
appropriés. L’aide relative à la réalisation
de concept est disponible avec le
code QR ci-dessous.
https://t1p.de/hqrpq
1 Pour la mesure, différents
instruments de mesure ont été
utilisés pour la détermination des
grandeurs physiques. Toutes les
températures ont été mesurées via
des capteurs de température à
résistance en platine (PT 100).
2 Vue sur le ballon en plexiglas à
l’Institut des techniques du bâtiment
et de l’énergie (IGE) de la Haute
école spécialisée de Lucerne : un
dispositif expérimental existant a pu
être adapté sur la base des critères
définis par le travail de diplôme pour
évaluer la couverture des pertes de
chaleur dues à la circulation.
Photos : HSLU, Institut des techniques du
bâtiment et de l’énergie, IGE
Le collage est la nouvelle
façon de percer
Par des pros pour des pros
Avec notre solution de collage Adesio, vous avez le choix. En effet, nombre de nos accessoires
de salle de bains permettent un montage non seulement par perçage, mais aussi par collage.
De plus, Adesio permet de garder les revêtements muraux totalement intacts et étanches – et
d‘éviter de percer les conduites. Désormais, il est également possible de coller sur des carrelages
anciens – et ce, grâce à notre procédé de nettoyage spécialement développé à cet effet.
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NOUVEAU
Collage possible
même sur des
carrelages anciens

TECHNIQUE
Diffuseurs d’air en
gaine textile pour
climatiseur à air pulsé
Un maximum de fraîcheur, un minimum de courant d’air – les diffuseurs
d’air en gaine textile de Tecnofil établissent de nouveaux critères
pour la diffusion de l’air dans les bureaux ! Raccordez dès maintenant votre
climatiseur à air pulsé aux diffuseurs innovants et créez un confort
sans faille pour vos employés. Un climat de travail agréable augmente la
productivité à l’intérieur, même pendant la saison chaude.
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L
es entreprises qui misent sur les diffuseurs
d’air en gaine textile n’investissent
pas seulement dans une technologie
éprouvée, mais contribuent
aussi activement à la réduction de l’empreinte
écologique selon C2C dans la technologie de
diffusion d’air. À une époque où la durabilité
joue un rôle clé, les diffuseurs d’air en gaine
textile sont synonymes d’une ventilation efficace
et responsable des bâtiments.
AVANTAGES DES DIFFUSEURS
D’AIR EN GAINE TEXTILE :
• Distribution d’air sans courant d’air : les
diffuseurs d’air en gaine textile ont été conçus
pour garantir une distribution d’air pratiquement
sans courant d’air. Profitez de la
fraîcheur sans vous soucier des courants d’air
gênants.
• Intégration facile : grâce à au design
intelligent, il est possible de raccorder sans
peine les diffuseurs d’air en gaine textile à un
climatiseur à air pulsé existant. Pas d’installation
compliquée, juste de la fraîcheur pure
pour le bureau.
• Débit d’air adaptable : contrôlez le débit d’air
en fonction des besoins du moment. Les
diffuseurs d’air en gaine textile permettent une
conception individuelle afin de maximiser le
confort de chaque collaborateur.
• Assistance à la planification et solutions sur
mesure : chez Tecnofil, le responsable technique
expérimenté propose une assistance lors
de la planification avec des visualisations du flux
d’air pour un positionnement optimal des
diffuseurs d’air en gaine textile.
• Service de montage : possibilité de prise en
charge du montage des diffuseurs d’air en
gaine textile ou, en cas de besoin, le support
technique et les conseils sont assurés.
• Service d’entretien : pour des raisons
d’hygiène, un cycle de lavage régulier est
recommandé pour les diffuseurs d’air en
gaine textile. Tecnofil se charge volontiers de
la maintenance.
Les installateurs qui souhaitent relier leurs
climatiseurs à air pulsé à cette solution confortable,
pourrons faire appel au support spécial
de planification et de conception.
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1 Intégration dans la construction de
plafond existante – couleurs au choix.
2 Placer l’air exactement là où il est
nécessaire.
3 Variante de raccordement aux
appareils de circulation d’air existants.
4 Variante de raccordement à un
appareil de circulation d’air existant.
Photos : Tecnofil
ALADIN –
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« Quote Quote
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Quote. »
Un contrôle intelligent
et simple des commande
de stores
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Photo : xxx
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Photo : xxx
Montage ultérieur simple de
stores /volets déroulants radio:
– Récepteur de stores UP
– Récepteur de stores STAK/
STAS (Hirschmann), IP54.
Titre
principal
Commande via smartphone.
Bouton-poussoir ALADIN radio
SOUS-TITRE
sans câble et sans pile pour un
• Texte défilant Texte défilant Texte
montage très simple défilant sur tous les
matériaux (même• sur Texte ledéfilant verre). Texte défilant Texte
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Commande des récepteurs radio
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possible via KNX avec défilant les passerelles
KNX ALADIN. • Texte Pas défilant de ligne Texte défilant Texte
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1
Jamais deux sans trois
À l’issue d’un intense projet de rénovation, un immeuble de Naters bénéficie
désormais d’une nouvelle installation de chauffage. Pour apporter
suffisamment d’air aux trois pompes à chaleur en cascade, il a fallu faire
preuve d’imagination, de dextérité et de minutie lors de la planification.
Texte : Michael Staub · Photo : Stefano Schröter
L’
immeuble « Sunburg » de Naters
a été construit en 2002. Il
comprend six appartements
en copropriété ainsi qu’un appartement
locatif. L’approvisionnement
en chaleur et en eau chaude était
jusqu’à maintenant assuré par une installation
bivalente qui date de 2002,
composée d’un chauffage au mazout
(puissance d’environ 65 kilowatts),
d’une grande installation solaire thermique
et d’un accumulateur combiné.
Or, cette solution arrivait au bout de sa
durée de vie. C’est pourquoi les copropriétaires
ont formé un comité chauffage,
qui s’est lancé à la recherche
d’une solution moderne. Bernhard Venetz,
l’un des copropriétaires, explique :
« Après une première consultation des
spécialistes de l’énergie du Haut-Valais,
nous avons conclu que nous souhaitions
passer à une pompe à chaleur.
Mais la marche à suivre pour y parvenir
était encore floue. »
UNE PLANIFICATION
COMPLEXE
Après avoir obtenu trois devis, les copropriétaires
ont décidé de collaborer
avec la société Lauber Iwisa AG, qui
leur inspirait le plus confiance. Le
chef de projet de l’entreprise, Thomas
Ruppen, donne un aperçu des défis de
ce projet : « La parcelle est soumise à
un droit de construction rapprochée
sur trois côtés, et la commune de Naters
est très restrictive en ce qui
concerne les pompes à chaleur extérieures.
Les autorisations dérogatoires
ne sont accordées qu’à titre
exceptionnel. Dans le cas contraire,
les machines doivent être placées à
l’intérieur ». La version avec deux PAC
Split extérieures a été étudiée. Si les
appareils auraient très bien pu être
placés du côté ouest du bâtiment, la
commune et les voisins ont fait part
de leur « scepticisme » quant à ce projet.
Thomas Ruppen a donc élaboré
une version avec installation intérieure.
Contrairement à de nombreux
bâtiments, le « Sunburg » offrait suffisamment
d’espace pour ce faire. Le
démantèlement de la cuve de mazout
existante a par ailleurs permis de gagner
de la place dans la chaufferie,
déjà spacieuse. En revanche, le placement
des conduits d’aspiration et
d’évacuation a demandé davantage de
réflexion. En effet, la meilleure option
technique, un conduit d’aspiration sur
le côté ouest et un conduit d’évacuation
sur le côté nord du bâtiment, s’est
littéralement heurtée à des murs. « Sur
le plan, on pouvait voir une cavité de
180 cm de large entre le mur extérieur
du côté ouest et le mur intérieur de la
salle technique. Nous pensions qu’elle
avait été comblée avec de la terre lors
de la construction, et aucun des copropriétaires
ne parvenait à s’en souvenir
exactement », affirme Bernhard
Venetz.

1 L’habitat collectif
«Sunburg».
2 Thomas Ruppen,
Beni Venetz et Anselm
Schwery devant la
centrale de chauffage.
ÉNERGIE
LA MAIN À LA PÂTE
Des forages de sondage ont révélé que
l’espace entre les deux murs était effectivement
rempli de terre. « La structure
était en bon état. Nous avons donc
demandé à l’entreprise de gros œuvre
de procéder aux ouvertures requises,
de retirer la terre et de nettoyer la cavité
», détaille Thomas Ruppen. Cependant,
aucune machine n’a pu être utilisée,
car le terrain ne s’y prêtait pas : le
mur extérieur se trouve à un niveau
inférieur à la route, avec une petite
pente, et est en partie recouvert par le
parking. « Cela a représenté un travail
phénoménal. Les ouvriers ont dû retirer
toute la terre à la main. Mais cela a très
bien fonctionné », estime Bernhard Venetz.
Les deux orifices d’aspiration du
mur extérieur ont été équipés d’une
grille de protection standard contre les
intempéries. Trois pompes à chaleur
air-eau AEROTOP S d’Elco assurent désormais
l’approvisionnement en chaleur.
Grâce aux distances et au fonctionnement
silencieux de ce modèle,
aucune mesure d’isolation phonique
spécifique n’a dû être prise.
Dans la salle technique, les deux
parois qui isolaient auparavant la cuve
ont été démolies, les cuves ont été retirées,
et les installations requises ont
été mises en place. L’ancien chauffage
au mazout a également été démonté,
tout comme l’installation solaire thermique
et l’accumulateur combiné (capacité
de 3000 litres). La production de
chaleur est désormais assurée par trois
pompes à chaleur air-eau AEROTOP S
d’Elco installées à l’intérieur (puissance
de 16,9 kW par machine). Les trois appareils
sont montés en cascade, pour
une large plage de modulation et une
bonne redondance. Leur positionnement
interpelle : les trois pompes à chaleur
ne sont en effet pas alignées, mais
décalées d’environ 50 cm chacune.
« Cela facilite la vie de nos techniciens
de service. Chaque appareil est facile
d’accès, et les habillages peuvent être
retirés sans problème », explique Anselm
Schwery, conseiller commercial
Elco en charge de ce projet. Grâce à la
télémaintenance REMOCON NET installée
de série, les professionnels
peuvent par ailleurs accéder à tout moment
à l’installation et repérer les éventuelles
anomalies.
2
SOLUTION EFFICACE
Les trois pompes à chaleur alimentent
un accumulateur de chauffage (volume
de 2000 litres), et les huit unités d’habitation
sont reliées par un seul groupe
de chauffage. Un autre ballon (capacité
de 2000 litres) alimente la station d’eau
douce centrale. Ce concept offre de
gros avantages selon Thomas Ruppen :
« Contrairement aux ballons d’eau
chaude classiques, la station d’eau
douce fonctionne en continu. Ainsi, le
risque de d’apparition de légionelles
est réduit, car l’eau ne stagne pas, ce
qui empêche les bactéries de se multiplier.
Par ailleurs, les pompes à chaleur
doivent fonctionner à haute température,
ce qui nuirait au COP. Cela permet
donc d’assurer une production d’eau
chaude très efficiente, et hygiénique ».
La consommation annuelle de l’ancien
système de chauffage était en
moyenne d’environ 11 000 litres de
mazout. « Cela représente environ
110 000 kWh. Si l’on calcule la consommation
annuelle des pompes à chaleur
à partir du COP de 2,8 indiqué par le
fournisseur, on obtient un résultat compris
entre 40 000 et 50 000 kWh », explique
Thomas Ruppen. L’analyse de la
première période de chauffe est en
cours. Pour obtenir les données requises,
tous les compteurs électriques
nécessaires ont été installés, ainsi
qu’un compteur de chaleur pour la station
d’eau douce. L’électricité solaire
produite sera également intégrée au
calcul. En effet, les anciens capteurs
solaires thermiques ont été remplacés
par une installation photovoltaïque
sur le toit offrant une puissance de
24 805 kWh (p).
SATISFACTION TOTALE
Du premier conseil à l’achèvement du
projet, deux ans et demi se sont écoulés.
« La planification et la prise de décision
finale ont pris beaucoup de temps, tout
comme l’obtention des autorisations.
Mais tous les copropriétaires sont très
satisfaits du résultats », rapporte Bernhard
Venetz. Avec un montant total dépassant
les 200 000 francs, le projet a
« représenté une certaine somme ». Mais
grâce à un fonds de rénovation bien garni,
à des versements supplémentaires
et aux subventions généreuses du canton,
les copropriétaires ont réussi à tout
financer. « Le fait que tout le monde
s’entende très bien nous a beaucoup
aidés », ajoute Bernhard Venetz : « Un
atout considérable pour un projet d’une
telle ampleur, qui nous facilite la vie à
tous ».
Et, comme souvent, quand on part
sur des bases saines, tout le monde est
satisfait à la fin. « En tant que chef de
projet, vous devez créer la confiance
du client et la maintenir. Finalement,
tout s’est passé comme nous l’avions
prévu. Les délais ont été respectés et
je reçois de nombreux remerciements
de la part des copropriétaires. Cela me
réjouit beaucoup et me rend fier », souligne
Thomas Ruppen. Comme dans de
nombreux autres projets, la collaboration
avec Elco a été agréable et professionnelle.
Anselm Schwery ajoute :
« Un projet aussi complexe, cela n’arrive
pas tous les jours. Je suis donc
d’autant plus ravi de voir que l’installateur
comme le client final sont satisfaits
».
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ÉNERGIE
Un bâtiment
futuriste avec
plusieurs vies
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Pendant deux ans, un étrange parallélépipède rectangle
de couleur sombre a élu domicile le long de la ligne
ferroviaire à hauteur de la Hardbrücke à Zurich. Dans
l’intervalle, il a rejoint la sous-station de Massaboden
dans la commune valaisanne de Bitsch. Il s’agit d’un
bâtiment pilote de la nouvelle génération de bâtiments
de technique ferroviaire des CFF. Un bâtiment très
prometteur qui ouvre la voie à une meilleure efficacité
énergétique et à une économie circulaire.
Texte : Julia Gremminger, Polarstern SA · Photos : CFF
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A
Avec un volume d’achat annuel de
l’ordre de six milliards de francs
suisses, les CFF sont l’un des plus
grands donneurs d’ordre de Suisse. Par
ailleurs, avec près de 80 millions de
tonnes de matériel, ils sont aussi l’une
des plus grandes banques du pays en
la matière. C’est la raison pour laquelle
l’entreprise ferroviaire considère qu’il
y est de son devoir de jouer un rôle de
leader dans l’économie circulaire. À ce
titre, les CFF se sont dotés il y a
quelques années d’un centre de compétences
Économie circulaire et
mettent en œuvre un large éventail de
projets, parmi lesquels figure la nouvelle
génération de bâtiments de technique
ferroviaire (BTG), efficaces en
énergie et compatibles avec l’économie
circulaire.

Le BTG en phase
de test à Zurich.

ÉNERGIE
Le BTG en cours de
construction.
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Exemplarité
Énergie et Climat
En tant qu’acteurs de l’initiative
Exemplarité Énergie et Climat
(EEC), des prestataires de services
d’intérêt public et des investisseurs
institutionnels apportent leur
contribution à la Stratégie
énergétique 2050 et à la réalisation
des objectifs de l’accord de Paris
sur le climat de 2015. L’accent y est
porté sur l’efficacité énergétique,
les énergies renouvelables et,
depuis peu, sur les flux financiers
respectueux du climat. L’ensemble
des acteurs communiquent de
manière transparente sur l’atteinte
de leurs objectifs et partagent
leurs expériences afin que d’autres
entreprises et organisations
puissent en suivre l’exemple.
www.vorbild-energie-klima.admin.ch
UNE STANDARDISATION
AVANTAGEUSE
Un bâtiment de technique ferroviaire
abrite des installations nécessaires à
l’infrastructure ferroviaire. Il héberge
des équipements d’exploitation, tels
que des installations électriques, de
sécurité et de télécommunication, ainsi
qu’une alimentation électrique en
continu. Les 300 bâtiments de ce type
que possèdent les CFF sont utilisés
dans les gares et les gares de triage
ainsi qu’aux nœuds du réseau ferroviaire
suisse. La fonction de ces bâtiments,
qui sont exploités sans personnel,
est de protéger les équipements
mentionnés et de les alimenter en
électricité. Extrêmement standardisés,
ils mesurent entre 15 et 40 mètres
de long et présentent une largeur fixe
de 7,5 mètres. « Cette standardisation
et l’importante consommation de matériaux
en raison du grand nombre de
ces bâtiments nous ont amenés à
concevoir la nouvelle génération de
bâtiments de technique ferroviaire en
mettant l’accent sur leur compatibilité
avec l’économie circulaire », explique
Thomas Zuber, manager des installations
technologiques BTG des CFF.
ÉLÉMENTS VISSÉS
Les bâtiments de technique ferroviaire
actuels ont été construits en béton.
Dans le cas des nouveaux bâtiments de
technique ferroviaire, seules les fondations
le sont. Le reste est constitué de
bois indigène : construction et structure
des murs en épicéa ou en pin, revêtement
de façade en épicéa carbonisé ou
alors en mélèze ou en chêne non traité.
Les éléments en bois massif sont vissés
ensemble et goujonnés, et non collés.
« La construction d’éléments permet, en
cas de changement d’emplacement ou
d’usage, de démonter le bâtiment en
divers éléments pour ensuite le transporter
et le remonter ailleurs », explique
Thomas Zuber, qui ajoute « Pour les cabines
techniques, qui remplissent une
fonction analogue à celle des bâtiments
de technique ferroviaire, mais n’abritent
aucune installation de sécurité, nous
misons en revanche sur la construction
modulaire.» Cela signifie que la cabine
technique peut être transportée dans
son intégralité, avec toute la technique
qu’elle contient. Pour des raisons de
taille, cette option n’est pas entrée en
considération pour les bâtiments de
technique ferroviaire.

ÉNERGIE
« Pour trouver la
solution de refroidissement
la plus économique
pour chaque
bâtiment de technique
ferroviaire et
son site, nous examinons
les différentes
alter natives, objet
par objet, à l’aide d’un
outil de calcul des
coûts du cycle de vie
(LCC). »
DOMENICO STAFFIERI
Manager des installations
technologiques CVC, CFF
UN REFROIDISSEMENT
EFFICACE EN ÉNERGIE
Le concept des nouveaux bâtiments de
technique ferroviaire ne tient pas seulement
compte des aspects de l’économie
circulaire, mais attache aussi une
grande importance à l’efficacité énergétique.
À cet égard, le refroidissement
est un facteur important, car il représente
une part considérable de la
consommation énergétique du bâtiment.
Celui-ci est refroidi par un système
de « free cooling ». « Quand ce
système n’est plus à même de maintenir
les conditions ambiantes dé-
Le robinet de réglage avec
la rosace, qui tient partout
et assure l‘étanchéité !
Nous avons fait des recherches pour vous
et nous avons encore amélioré notre robinet de
réglage poli au brillant d‘une superbe qualité.
Désormais la rosace dispose d‘un nouvel insert
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possible tout en assurant l‘étanchéité. Quel que
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ÉNERGIE
64
« L’installation photovoltaïque
contribue largement à
l’alimentation électrique du
bâtiment de technique
ferroviaire et constitue une
base pour l’installation
éventuelle de batteries. »
KREŠIMIR RUBIL
Manager des installations technologiques PV, CFF
finies pour le bon fonctionnement des
composants, une climatisation mécanique
est mise en route », explique Domenico
Staffieri, manager des installations
technologiques CVC aux CFF.
Cette climatisation emploie un réfrigérant
naturel (propane R-290), sans aucun
impact sur la couche d’ozone. L’utilisation
d’armoires climatisées dotées
de commandes distinctes permet une
évacuation de la chaleur en fonction
des besoins, donc plus efficace en
énergie.
DES SOLUTIONS SPÉCIFIQUES
À CHAQUE OBJET
Le refroidissement peut aussi s’opérer
de manière passive, au moyen d’une
sonde géothermique, par exemple.
« Pour trouver la solution de refroidissement
la plus économique pour
chaque bâtiment de technique ferroviaire
et son site, nous examinons les
différentes alternatives, objet par objet,
à l’aide d’un outil de calcul des
coûts du cycle de vie (LCC) », explique
Domenico Staffieri. À cette fin, les
conditions géologiques locales doivent
être examinées en collaboration avec
les instances compétentes.
UN PUISSANT SYSTÈME
PHOTOVOLTAÏQUE
Les façades et le toit du bâtiment de
technique ferroviaire sont mis à profit
pour produire de l’électricité. Les surfaces
appropriées sont déterminées
par une simulation de rendement. Dans
le cas des bâtiments de technique ferroviaire
de taille moyenne (24 mètres
de long), la puissance nominale est estimée
à plus de 40 kilowatts dans des
conditions standard. « L’installation
photovoltaïque contribue largement à
l’alimentation électrique du bâtiment
de technique ferroviaire et constitue
une base pour l’installation éventuelle
de batteries », indique Krešimir Rubil,
manager des installations technologiques
PV aux CFF.
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Le BTG après sa
reconstruction en Valais.
MODULES RECYCLABLES
Les CFF sont également attentifs à la
compatibilité des modules photovoltaïques
avec l’économie circulaire. « Au
lieu d’utiliser des modules conventionnels
avec une face arrière en plastique,
nous recourons à des modules pourvus
d’une face arrière en verre », explique
Krešimir Rubil. Les modules bi-verre
comportent moins de matériaux différents
et simplifient de ce fait le recyclage.
De plus, les modules prévus par
les CFF sont particulièrement robustes.
« Ils ne sont pas seulement bien protégés
contre la grêle – chose particulière-

ment importante dans le contexte du
changement climatique – mais aussi
contre le vandalisme », explique Krešimir
Rubil. Cette protection efficace
contribue à leur longévité, un critère
important pour l’économie circulaire.
Lors de la conception du bâtiment, il a
été tenu compte des changements de
format prévisibles des modules. La pérennité
des bâtiments est donc garantie
sur toute leur durée de vie, soit 75 ans.
Le concept des nouveaux bâtiments
de technique ferroviaire a fait
ses preuves non seulement lors de la
construction, de la phase de test et du
démontage du bâtiment pilote à Zurich,
mais aussi lors du remontage en
Valais. « Après le succès de la phase
pilote, nous allons lancer la construction
de 22 bâtiments de nouvelle génération
en novembre 2024, déclare
Thomas Zuber.
Notre
ELS EC
il se distingue à peine
sur la facture d‘électricité.
« La construction
d’éléments permet,
en cas de changement
d’emplacement
ou d’usage, de démonter
le bâtiment en
divers éléments pour
ensuite le transporter
et le remonter
ailleurs. »
Puissant et silencieux:
ultraSilence® ELS EC.
Notre système de ventilation monogaine ELS EC
génère un débit d’air puissant, mais dans un silence
absolu : vous ne l’entendez pas et le remarquez à
peine sur votre facture d’électricité. Ceci grâce aux
nouveaux moteurs EC vous permettant une économie
d’énergie de 70 %.
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THOMAS ZUBER
Manager des installations
technologiques BTG, CFF

ÉNERGIE
La place disponible sur le
toit a pu être optimisée
pour plus de performances.
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De l’énergie
solaire au lac de
Walenstadt
avec Sonepar
Seulement trois mois se sont écoulés depuis l'idée initiale à l'installation
solaire terminée. Cet exploit, qui a eu lieu entre août et novembre au
lac de Walenstadt, a été possible grâce à la mise à disposition des données
nécessaires et à l’aide de l’équipe Énergies renouvelables de Sonepar.
Découvrez l’aventure d’Andreas Heussi.
Texte et photos : Laura Huggenberger (Sonepar Suisse AG)
L
a maison d’Andreas Heussi
est nichée entre le pittoresque
lac de Walenstadt et
la montagne, dans un coin
tranquille d’Obstalden. Impossible de
rater l’installation photovoltaïque qui
la surmonte. Il s’est lancé dans ce projet
en août, en envoyant les données
de son toit à Sonepar. Grâce au configurateur
PV et à l’aide des spécialistes
en énergies renouvelables de Sonepar,
les données et composants nécessaires
ont pu lui être expédiés rapidement.
Soulignons en particulier que le
choix s’est porté sur les modules solaires
du fabricant italien FuturaSun.
Avec leur taille spéciale, la place disponible
sur le toit a pu être optimisée
pour plus de performances. Mais les
modules Fullblack séduisent aussi
sur le plan esthétique. La technologie
IBC du fabricant garantit qu’aucune
bande conductrice entre les cellules
n’est visible de l’extérieur, rendant
toute la surface du toit entièrement
noire.
Début novembre, il a commencé
l’installation en assurant une bonne
partie du montage lui-même. Pour le
montage des modules, la mise en service
de tous les composants et les
branchements dans le coffret
Caractéristiques
techniques
• Orientation 160° (–20° vu du sud)
• Inclinaison environ 37°
• Modules 24 FuturaSun FU ZEBRA
420 Wp M Fullblack d’une
puissance totale en crête de
10,08 kW (No réf. 994777970)
• Onduleurs Fronius GEN24 8.0
(No réf. 994737380) avec
3 modules de batterie BYD HVS
(No réf. 994749571 et 994749570),
d’une capacité totale de 7,7 kWh
• Production d’eau chaude
Fronius Ohmpilot 9.0-3 (No réf.
994674817) ; le thermoplongeur
existant a pu être réemployé.
D’après les calculs actuels,
l’installation devrait produire
environ 9000 kWh d’électricité par
an. La consommation d’électricité
d’un ménage de deux personnes
est aujourd’hui de l’ordre de
4500 kWh, la production d’eau
chaude représentant le principal
poste de consommation.
L’accumulateur intégré devrait
permettre de stocker environ
1800 kWh par an.

ÉNERGIE
« Les éventuelles questions
et la coordination du
délai de livraison sont traitées
par notre équipe PV. »
de comptage, il a été épaulé par EW-
Quarten. De même, la réception par
l’ESTI (rapport de sécurité) et l’enregistrement
auprès du fournisseur
d’électricité local (DRT) ont été réalisés
et organisés par EW-Quarten.
Fin novembre, l’installation était
achevée.
Plus d’informations sur :
www.sonepar.ch
Déroulement d’un suivi de projet chez Sonepar
68
Étape 1 devis
Le client prend quelques minutes pour remplir le configurateur PV Sonepar sur le webshop. Sinon, un classique formulaire
de demande est aussi à sa disposition.
Étape 2 calculs statiques
Sur la base de la demande, Sonepar s’attèle aux calculs statiques fondamentaux (du module solaire au crochet de toit).
Ici, plusieurs facteurs sont à prendre en compte, comme les dimensions de la toiture, le site, l’inclinaison ou le type de toiture.
Le poids dépend principalement du lestage choisi. Certains fabricants proposent des gammes de produits pouvant réduire
le poids. Important : le non-dépassement de la charge de toit par l’installation calibrée incombe à l’installateur en concertation
avec le couvreur et le spécialiste en statique.
Étape 3 conception de l’onduleur
À l’aide de l’orientation et des modules utilisés, l’équipe Sonepar établit la conception de sorte que l’onduleur soit correctement
dimensionné. Le client reçoit à cette étape un devis des coûts de matériel ainsi qu’une estimation du rendement annuel
attendu. Ainsi, il peut calculer la durée d’amortissement et mener l’entretien de conseil.
Étape 4 questions du client
Les éventuelles questions et la coordination du délai de livraison sont traitées par notre équipe PV.
1
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Nous sommes la prestataire de services et de marketing de la branche électrique
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Des DDR sur
les chantiers
ÉLECTROTECHNIQUE
La norme NIBT 2020 a été adaptée en ce qui
concerne les dispositifs de protection à courant
différentiel-résiduel pour les distributeurs de
chantier. Comme la mise en œuvre de la nouvelle
réglementation constituait un réel défi pour le
secteur, plusieurs délais ont été fixés.
Auteur: Sandro Krieg
D
Nouveau dans la NIBT Les
circuits pour l’alimentation des
prises électriques < 32 A doivent
être protégés par un DDR. Cela
soulève encore des questions.
Dans la nouvelle édition de la norme
d’installation basse tension de 2020,
une adaptation a été effectuée dans le
chapitre « 7.04 Installations de chantier
». Désormais, les circuits pour
prises électriques supérieures à 32 A
doivent eux aussi être protégés par un
DDR. Pour les dispositifs de connexion
< 32 A, le DDR continue de faire office
de protection supplémentaire et pour
les prises électriques > 32 A, il sert désormais
de protection en cas de défaut,
car il coupe automatiquement l’alimentation
électrique. Cette adaptation
n’est certes pas récente, toutefois dans
tous les esprits, car elle soulève régulièrement
des questions.
NORMES ET DÉLAIS
Tous les cinq ans, la norme suisse
411000 qui est connue sous le nom de
norme d’installation basse tension ou
NIBT, est mise à jour et rééditée.
La norme actuelle NIBT 2020 est
entrée en vigueur le 1er janvier 2020.
Elle s’applique de manière générale
aux installations et aux équipements
pour lesquels un avis d’installation a
été transmis au gestionnaire de réseau
après le 30 juin 2020. Tout cela semble
déjà bien loin. Vu de l’extérieur, la
norme semble déjà être adaptée et
acceptée.
Étant donné que l’adaptation du
chapitre 7.04.4.1.1.3 entraîne toutefois
des frais financiers importants pour les
entreprises d’installation électrique et
pour les entreprises qui fournissent les
distributeurs de chantier, l’Inspection
fédérale des installations à courant fort
(ESTI) a défini deux délais de transition:
• L’application correcte de la norme
adaptée revêt un caractère obligatoire
depuis la fin du délai de transition
fixé au 31 décembre 2022, pour les
installations nouvellement mises
en service.
• Le 31 décembre 2023, la norme
adaptée est également entrée en
vigueur pour les installations qui sont
déjà en place. Le dernier délai de
transition est donc écoulé et la norme
adaptée est entièrement intégrée
dans les structures existantes.
Cette décision repose sur la prise de
position du TK64 dans lequel les acteurs
les plus importants tels la SUVA,
EIT.swiss et ASCE sont représentés.
MISE EN ŒUVRE
Mais comment mettre en œuvre cette
norme correctement? Les distributeurs
de chantier existants avec des
prises > 32 A doivent être modifiés, les
prises de plus de 32 ampères doivent
désormais également être équipées
d’un dispositif de protection contre les
courants de défaut. Pour cela, on utilise
généralement des dispositifs de
protection contre les courants de défaut
avec un courant différentiel assigné
(∆t) de 100 ou 300 mA. En
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ÉLECTROTECHNIQUE
TS
VK ou
EAE Chant.
OCF/OLEI OIBT
DDR
300 mA
s
> 32 A
1 2
kWh
DDR
≤ 30 mA
*b
≤ 32 A
kWh
DDR
300 mA
s
*a
DDR
≤ 30 mA
≤ 32 A / ≠ 6 h
DDR
300 mA
s
> 32 A
≤ 32 A
DDR
300 mA
s
> 32 A
DDR
≤ 30 mA
≤ 32 A
DDR
≤ 30 mA
DDR
≤ 30 mA
≤ 32 A
≤ 32 A
≤ 32 A
DDR
≤ 30 mA
> 32 A
≤ 32 A
DDR
≤ 30 mA
> 32 A
≤ 32 A
Figure 1 Guide de
sélection pour l’utilisation du
DDR correct (SNG2027e)
72
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« L’amélioration de la
norme NIBT 2020 pour les
distributeurs de chantier
augmente la sécurité
de manière significative. »
fonction de l’application, cela vaut la
peine de se poser la question à savoir
s’il faut mettre en place un DDR sélectif
ou un DDR de type B.
Le DDR sélectif 300 mA de type A
est la meilleure option pour mettre en
boucle les installations électriques
provisoires des chantiers. Ceci est toutefois
seulement autorisé quand le
dispositif de connexion CEE32A a une
position de conducteur de protection
autre que 6 heures. La plupart du
temps, ils ont la position de conducteur
de protection 7 heures et se reconnaissent
de loin à leur couleur
noire. Si les installations provisoires
de chantier doivent être terminées par
une CEE32 à position de conducteur
de protection 6 heures, elles doivent
être protégées comme auparavant par
un DDR de 30 mA, car elles peuvent
aussi être utilisées directement.
Pour les dispositifs de connexion
avec un courant nominal supérieur à
32 ampères, notamment CEE63A ou
CEE125A, on utilise généralement aussi
un DDR 300 mA. Un DDR sélectif est
ici uniquement nécessaire, s’il est
branché en amont pour l’alimentation
d’autres DDR. S’il s’agit du branchement
direct d’un récepteur, il est possible
de renoncer à un DDR sélectif.
Cela concerne généralement la grue
de chantier qui est directement raccordée
à un dispositif de connexion
CEE125A. Dans ce cas, il est possible
d’utiliser un DDR avec un courant différentiel
assigné (∆t) 100 ou 300 mA.
Pour la grue de chantier, il peut aussi
être judicieux de mettre en place un
DDR 300 mA de type B, car le moteur
puissant de la grue est piloté avec un
convertisseur de fréquence.
Les courants de fuite du consommateur
liés à l’exploitation peuvent
provoquer des déclenchements intempestifs
du RCD de type A.
PASSER À L’ACTION
La mise en œuvre optimale de la
norme devrait désormais être claire.
C’est maintenant à vous de l’appliquer
et d’offrir ainsi à vos clients et aux
corps de métier sur le chantier une
installation sûre et conforme aux
normes. Ils comptent sur vous!
Sources:
SN 411000, SNG 2071e,
Communication No. 2020-030 de l’ESTI.
Fig.1: SNG 2071e

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ÉLECTROTECHNIQUE
Les batteries
deviennent
sédentaires avec
l’âge
Le courant « excédentaire » des installations photovoltaïques des
ménages privés est réinjecté dans le réseau à des tarifs qui leur sont
défavorables. Afin qu’ils puissent l’utiliser eux-mêmes, ils ont besoin
d’un accumulateur – de préférence un accumulateur d’énergie de seconde
vie fabriqué à partir de batteries de voitures électriques hors d’usage.
Auteur : Julian Kaufmann
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Toutes les personnes qui ont une installation
photovoltaïque sur le toit
connaissent Tle problème : le courant est
souvent produit quand les besoins sont
faibles, notamment en journée. Le courant
« excédentaire » est injecté dans le
réseau à des conditions prédéfinies –
généralement défavorables aux « prosommateurs
». D’une part, cela réduit
la consommation propre des prosommateurs,
d’autre part, cela pose des
problèmes de stabilité à l’infrastructure
du réseau les jours de forte production.
DES ACCUMULATEURS POUR
ACCROÎTRE LA CONSOMMATION
PROPRE
Les accumulateurs fixes permettent de
remédier facilement à cette situation :
ils permettent d’un côté d’optimiser la
consommation propre ou, en fonction
du dimensionnement de l’installation,
le degré d’autarcie et de l’autre, ils apportent
une contribution significative
à la stabilité à long terme du réseau.
Les batteries d’accumulateurs modernes,
telles celles de modual, sont
faciles à installer, demandent peu d’entretien
et sont durables (modual offre
une garantie de 96 mois sur ses batteries
de seconde vie, soit 2000 fois le
débit d’énergie garanti). Les installations
photovoltaïques en place peuvent
elles aussi être complétées à moindre
effort avec un accumulateur d’énergie.
Bien que les obstacles à leur mise
en place soient donc très faibles, il est
recommandé de veiller à ce qu’un support
professionnel continu soit garanti
lors de l’achat d’un accumulateur à batterie.
L’équipe modual dispose d’une
large expertise dans l’intégration de
batteries dans les systèmes les plus
divers qu’elle peut mettre à profit lors
de la vente de ses produits en collaboration
avec des partenaires bien établis
(installateurs électriciens, installateurs
photovoltaïques, etc.) pour les
appareils périphériques en-dehors de
la limite du système « accumulateur ».
QU’ENTEND-ON PAR SECONDE VIE ?
Les batteries sont un élément central
de la mobilité électrique. Dans les véhicules
électriques, elles sont responsables
d’une grande part de leur empreinte
écologique. C’est là qu’intervient
le facteur « seconde vie ». Après leur
durée d’utilisation dans les véhicules,
les batteries des voitures électriques
ont certes perdu un peu de leur capacité,
mais elles ne sont en aucun cas inutilisables.
Elles sont encore très
Swiss Power
La société modual AG est une
start up innovante de Suisse
centrale qui développe
et produit entièrement des
accumulateurs d’énergie de
seconde vie pour des
applications stationnaires
à Brunnen SZ.
La jeune équipe est composée
d’ingénieurs et de techniciens
qui partagent la conviction
que les applications de seconde
vie des batteries sont indispensables
au développement
durable et respectueux des
ressources de la mobilité
électrique et des énergies
renouvelables.
Outre une vision commune de
la technologie, l’équipe est
animée par une même passion
pour toutes sortes de sports de
montagne, du vélo au parapente
en passant par l’escalade.
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Consommation propre
plutôt qu’injection dans
le réseau : plus attractif
pour le prosommateur.

ÉLECTROTECHNIQUE
76
bien adaptées à d’autres applications,
avant de devoir aller au recyclage. C’est
ce que l’on appelle la seconde vie.
PETITE EMPREINTE ÉCOLOGIQUE
Dans le cas spécifique des produits
modual, les batteries sont utilisées
dans des systèmes de stockage d’énergie
stationnaires. Cela a de multiples
conséquences écologiques positives :
d’une part, le besoin de production de
batteries pour des applications de stockage
pur est réduit, d’autre part, la durée
d’utilisation nettement rallongée
des batteries de traction des véhicules
déjà produites permet de réduire considérablement
leur empreinte carbone.
Production
La production des
cellules est la partie
qui requiert le plus
de ressources dans
la vie d’une batterie.
Recyclage
La dernière partie
est le recyclage
respectueux de
l’environnement.
Fabrication
Économie circulaire
1 2
4
Cellule
Fabrication
EN QUOI LA SOCIÉTÉ MODUAL
FAIT-ELLE LA DIFFÉRENCE ?
La société modual s’est spécialisée
dans la fabrication d’accumulateurs de
seconde vie. Les batteries de seconde
vie doivent présenter un SoH (State of
Health, mesure du vieillissement de la
cellule) d’au moins 80 pour cent ou plus
pour pouvoir être utilisées dans des
accumulateurs stationnaires. Pour garantir
cela, chez modual, chaque batterie
est soumise à un test d’entrée développé
par la société elle-même. Les
batteries sont ensuite réparties en
différentes catégories. Celles qui ne
sont plus adaptées à une utilisation
ultérieure sont triées et immédiate-
3
Consommation/Utilisation
Mobilité électrique
Les batteries utilisées
par modual étaient
auparavant utilisées
dans des voitures
électriques.
Seconde vie
Après une première
utilisation dans les
véhicules, les
batteries conviennent
encore de longues
années à une
utilisation dans des
accumulateurs
stationnaires.
Utilisation
ment envoyées au recyclage. Les batteries
jugées satisfaisantes sont rassemblées
en lots de batteries de la même
catégorie. Cela simplifie leur contrôle
et garantit que les accumulateurs de
seconde vie qui en résultent sont robustes
et ont une longue durée de vie.
LES ENJEUX
Il est inévitable que même des cellules
testées de même catégorie présentent
encore des propriétés légèrement différentes.
Les lots de batteries ne sont
donc jamais tout à fait homogènes.
C’est l’un des défis techniques majeurs
de la fabrication d’accumulateurs de
seconde vie fiables et durables. C’est
pourquoi, modual a développé en interne
son propre système de gestion
des batteries (hardware et software)
optimisé pour le contrôle des lots de
batteries de seconde vie.
Le développement en interne est
certes associé à une charge de travail
et à des coûts élevés, il apporte toutefois
des avantages significatifs à la
clientèle. Outre une grande flexibilité
et un temps de réaction élevé pour
adapter le système aux besoins nouveaux
ou changeants des clients, un
autre grand avantage réside dans le fait
que tous les produits modual et leurs
composants individuels peuvent être
entièrement mis à jour, entretenus et
si nécessaire remplacés par la société
modual elle-même. Il n’y a donc aucune
dépendance à des fournisseurs de
hardware ou software.
DES ACCUMULATEURS MODULAIRES
Les accumulateurs modual ont une
structure modulaire, en d’autres
termes, si nécessaire, ils peuvent être
complétés avec des lots de batteries
supplémentaires, ce qui permet d’augmenter
la capacité de stockage. Les
accumulateurs peuvent aussi être utilisés
avec différents onduleurs, dont
les modèles courants de Studer, Solare
Edge et Victron. Pour faciliter encore
davantage l’intégration dans des réseaux
locaux, modual propose également
des accumulateurs AC.
Collecter et trier
les déchets
Réduction des
ressources
Recyclage & Réutilisation
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Moindre
consommation
de ressources
Moins de
déchets
Seconde vie Modual vérifie chaque
cellule de batterie dans le cadre
d’un test d’entrée développé par la
société elle-même et les rassemble
en lots de la même catégorie.

PRÉCISIONS SUR LA
CHIMIE DES BATTERIES
Les deux chimies de batteries les plus
utilisées actuellement sont LFP et
NMC. Dans le portefeuille de produits
actuel, modual utilise uniquement
des batteries LFP. Elles sont certes un
peu plus difficiles à gérer que les batteries
NMC (la raison en est que leur
courbe de décharge est pratiquement
constante sur de larges zones), mais
elles ne présentent pas de risque d’incendie.
Les batteries NMC sont plus
faciles à contrôler en raison d’une
courbe de décharge en grande partie
linéaire, mais sont en revanche un
peu plus exigeantes en matière de
sécurité. Comme la sécurité et la qualité
figurent au premier plan chez modual,
l’entreprise a développé une
technologie pour les batteries NMC,
basée sur l’expertise existante en matière
de batteries LFP. De cette manière,
il a été possible de s’assurer que
les batteries équipées de cellules
NMC répondent à toutes les normes
de sécurité nécessaires.
Planification et dimensionnement
• Évolution modulaire Les systèmes de stockage extensibles de
manière flexible présentent l’avantage de pouvoir être adaptés en cas de
modification de la consommation et/ou de la production (par exemple,
extension de l’installation photovoltaïque).
• Interfaces de communication Le système doit disposer d’interfaces
de communication courantes, standardisées.
• Lieu d’exploitation Toutes les conditions techniques d’exploitation nécessaires
sont-elles réunies sur le site prévu ? La plage de température du site
prévu et celle de l’accumulateur sont-elles compatibles ?
• Dimensionnement
• Règle empirique sur la production
• 1–2 h puissance nominale de l’installation PV
• Puissance de pointe de l’installation PV multipliée par le facteur 1,2
• Production annuelle divisée par 1000
• Règle empirique sur les besoins
• Moitié des besoins quotidiens du bâtiment
• Besoins annuels divisés par 1000
• En règle générale, la valeur la plus faible des deux règles empiriques
permet d’obtenir une valeur de départ raisonnable pour le dimensionnement.
D’autres facteurs comme les pompes à chaleur, les accumulateurs
d’eau chaude, les voitures électriques, etc. sont pris en compte dans
les consultations individuelles.
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connecter un système de stockage sur batterie et vous rend encore plus
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Photo : Schneider Electric
ÉLECTROTECHNIQUE
78
eMobility :
infrastructure de recharge
par un fournisseur unique
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E
n 2023, la Suisse a vue, pour la
première fois, les nouvelles
immatriculations de voitures
électriques dépasser 20 %.
Cette forme de mobilité à faibles émissions
séduit de plus en plus les particuliers
et les entreprises. L’usage de la
voiture électrique nécessite des infrastructures
de recharge. Le besoin de
planification et d’installation compliquent
le processus. Schneider Electric
montre qu’il est possible de le faire
facilement grâce à son portefeuille complet.
De la gestion dynamique et flexible
de la charge, tout est disponible.
FLEXIBILITÉ MAXIMALE
AVEC CANALIS
Avec le système de canalisation électrique
préfabriqué Canalis, Schneider
Electric propose une solution robuste
pour l’alimentation des bornes. Les
rails conducteurs dans un boîtier en
acier – d’une longueur de 2 ou 3 m – nécessitent
un minimum d’efforts lors de
l’installation et de la fixation du système.
Des trappes de dérivation tous
les 50 cm garantissent une flexibilité
maximale et permettent de futures
extensions. Les coffrets de dérivation
peuvent être branchés en seulement
2 clics, même sous tension. Le système
assure également un haut niveau de
sécurité grâce à son degré de protection
IP55.
SOLUTION DE RECHARGE
INTELLIGENTE POUR LES FLOTTES
ET LES ENTREPRISES
L’offre de bornes de recharge est composée
de EVlink Pro AC et EVlink Pro
DC. Grâce à des dispositifs de protection
intégrés et à des composants interchangeables,
les stations de charge
peuvent être installées, utilisées et
entretenues rapidement et en toute
sécurité. La borne de recharge EVlink
Pro AC (wallbox ou kit métallique) a une
puissance de charge allant jusqu’à
22 kW. La nouvelle borne rapide Pro DC
avec 120 kW peut être augmenté de 30
à 150 ou 180 kW. Selon le type de véhicule,
un niveau de charge allant jusqu’à
80 % peut être atteint en 20 minutes.
Cela les rend attrayantes pour les bâtiments
commerciaux ou les flottes.
Les bornes peuvent être intégrées
dans le système de gestion de la charge
EcoStruxure EV Charging Expert, qui
permet de combiner des infrastructures
de recharge avec des stations AC
et DC. Celui-ci garantit la disponibilité
du courant et permet également de
surveiller à distance les processus de
charge intelligemment contrôlés.
Cette solution flexible et évolutive permet
d’intégrer et de surveiller jusqu’à
20 points de mesure et plus de
100 bornes. Les utilisateurs bénéficient
d’une infrastructure de recharge
qui s’adapte facilement à l’évolution
des besoins et soutient activement la
voie de l’électromobilité.
www.se.com/ch/fr

Feller SA lance
deux grandes nouveautés
sur le marché
A
vec le système de fixation
breveté SNAPFIX ® et la toute
nouvelle ligne de design
EDIZIO.liv Feller SA démontre
une fois de plus que la technique
et le design sont indissociables
dès qu’il s’agit d’innovations définissant
des standards. Les nouveaux
produits sont entièrement suisses, de
l’idée à la fabrication, et impressionnent
par leur qualité et leur longévité
portées au maximum. Leur lancement
s’accompagnera également
d’une simplification de la structure de
l’offre.
COMMENT FONCTIONNE
LE NOUVEAU SYSTÈME DE
FIXATION SNAPFIX ® ?
Avec Feller SNAPFIX ® l’unité fonctionnelle
n’est plus vissée dans la plaque de
fixation comme auparavant. Au lieu de
cela, après avoir été insérée (SNAP), elle
est fixée (FIX) à l’aide de quatre clips.
Ces clips font partie d’un adaptateur
rouge fixé en usine sur l’unité fonctionnelle
et qui l’entoure. Comme le montage
et le démontage s’effectuent par l’avant
avec le nouveau système de fixation,
l’installation des unités fonctionnelles
est beaucoup plus simple, plus rapide et
aussi plus flexible. SNAPFIX ® peut être
monté dans des boîtes d’encastrement
d’une diagonale d’au moins 68 mm.
Même pour les plaques de fixation, la
société Feller SA mise sur plus de
flexibilité et de simplicité. La nouvelle
plaque de fixation présente une découpe
symétrique normée. Elle peut
ainsi être tournée à 90° et se monte à
la verticale comme à l’horizontale.
COMPATIBILITÉ AVEC LES
LIGNES DE DESIGN
SNAPFIX ® est disponible dans les
nouvelles lignes de design EDIZIO.liv
et EDIZIO.liv prestige ainsi que dans
la ligne STANDARDdue classique.
Comme Feller veille comme à son habitude
à la rétrocompatibilité de ses
produits, EDIZIOdue est elle aussi
compatible, il suffit de la commander
séparément va le système modulaire
Feller. EDIZIOdue est maintenue dans
la gamme, avec une palette de couleurs
réduite. L’intégration SNAPFIX ®
dans les gammes Mouillé NEVO et
FONTE suivra rapidement.
CARACTÉRISTIQUES CLÉS
DE LA NOUVELLE LIGNE DE
DESIGN EDIZIO.LIV
EDIZIO.liv se caractérise par un langage
des formes puissant et convainc
par sa clarté, sa précision et sa légèreté.
La palette de couleurs, réduite à
six couleurs harmonieuses, s’intègre
à la perfection dans les environnements
et les cadres de vie les plus divers.
EDIZIO.liv prestige met en outre
à disposition une palette de six matériaux
véritables haut de gamme. Les
produits de la nouvelle ligne de design
peuvent être montés dans tout le bâtiment
: depuis les appareils 1 × 1 aux
4 × 3 (jusqu’à 3 × 3 dans le cas de la
version prestige).
feller.ch/snapfix et feller.ch/edizioliv
1 EDIZIO.liv convainc par
sa clarté et sa légèreté
et s’est intégré dans tous
les styles d’habitat.
2 SNAPFIX: encliqueter et
fixer 4 fois dans les coins.
Photos : Feller SA
1
2
Plus d’informations sur
www.feller.ch/snapfix ou
www.feller.ch/edizioliv

ÉLECTROTECHNIQUE
Information : les références se rapportent aux documents-sources
pour des renseignements complémentaires.
Vérifie tes
connaissances
des normes
Connaissances de base :
QUESTIONS SUR LES NORMES
80
Quelles sont les mesures
de réduction des perturbations
électromagnétiques?
Quelles peuvent être
des sources de perturbations
électromagnétiques?
Qui détermine si un local est
exposé au danger d’incendie?
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Des dispositifs de protection contre
les surtensions et/ou des filtres pour le
matériel électrique sensible aux
influences électromagnétiques doivent
être mis en place afin d’améliorer la
compatibilité électromagnétique en
ce qui concerne les phénomènes
électromagnétiques qui se produisent.
Les gaines conductrices des
câbles et des lignes (par exemple les
armatures, les blindages) doivent
être reliées au réseau commun de liaison
équipotentielle (CBN).
NIBT 4.4.4.4.2
Le matériel électrique sensible aux
perturbations électromagnétiques ne
doit pas être placé à proximité de
sources de champs électromagnétiques
élevés. De telles sources sont
notamment:
• appareils de commutation
pour charges inductives,
• moteurs électriques,
• lampes fluorescentes,
• machines à souder,
• redresseurs,
• alimentation à découpage,
• convertisseurs de fréquence,
(p. ex. onduleurs) et régulateurs,
• dispositifs de compensation,
• ascenseurs,
• transformateurs,
• systèmes de commutation,
• distributeurs de puissance
avec rails conducteurs.
NIBT 4.4.4.4.1
C’est l’autorité cantonale de protection
incendie qui détermine, en collaboration
avec les services responsables de la
protection au travail, si un local présente
un risque d’incendie ou contient des
poussières combustibles en quantités
dangereuses.
NIBT 5.1.A.1

Questions et réponses
sur NIBT SN 411 000 et
d’autres normes.
Avec l’aimable
concours de
Electrosuisse
Installations provisoires:
de quoi s’agit-il?
Installations temporaires:
de quoi s’agit-il?
Locaux d’exploitation
électrique: de quoi s’agit-il?
4 5 6
Des installations qui sont remplacées à
court terme par l’installation définitive ou
démantelés définitivement, comme les
distributeurs de chantier, les installations
d’essai et autres.
NIBT 2.2.1.2
Des installations qui sont souvent
démontées et à nouveau remontées
telles que les attractions foraines,
manèges, grues de chantier et similaires.
NIBT 2.2.1.3
Des locaux qui contiennent majoritairement
des équipements électriques et qui
ne sont accessibles qu’à des personnes
instruites.
NIBT 2.2.1.15

ASSOCIATIONS
82
Une vaste
offre de cours
En collaboration avec les sections, EIT.swiss met à la disposition
des entreprises de la branche électrique une vaste offre de cours.
Les membres d’EIT.swiss en profitent particulièrement : leurs
collaborateurs peuvent participer aux cours à des prix réduits.
Texte : Laura Kopp
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L
es formations continues sont
souvent perçues comme une
obligation inutile, une charge
ou même une perte de temps.
C’est particulièrement vrai lorsque les
carnets de commande sont pleins. Les
employeurs ressentent le manque de
collaborateurs et les collaborateurs ne
veulent pas manquer parce qu’il y a
trop de travail dans l’entreprise. Pourtant,
la formation continue est importante
tant pour les employeurs que
pour les employés. Les collaborateurs
peuvent ainsi améliorer leurs compé-
tences professionnelles et acquérir
des connaissances sur les nouvelles
technologies, procédures et processus.
Les employeurs en profitent également
: grâce à des formations continues
appropriées, leurs collaborateurs
peuvent assumer davantage de responsabilités,
effectuer leur travail plus
efficacement et, selon les thèmes,
créer certains avantages concurrentiels
par rapport à la concurrence. Pour
y parvenir, il n’est pas toujours nécessaire
de suivre une formation continue
de longue durée. Souvent, il suffit de
suivre des cours ou des séminaires
d’une journée. C’est pourquoi EIT.swiss
propose, en collaboration avec les sections,
différentes possibilités de formation
continue.
L’offre se compose d’une large palette
de thèmes. Avec des cours pour
la branche électrique sur des thèmes
tels que l’électromobilité, l’économie
énergétique, la protection contre la
foudre, la qualité du réseau ou l’éclairage,
les installateurs-électriciens et
installatrices-électriciennes, les chefs
de projet, les directeurs et les planifi-
Photo : Yeko Photo Studio

cateurs-électriciens et planificatricesélectriciennes
restent à la pointe de la
technique, de la métrologie et des
normes. Une partie de ces cours répond
aux exigences de l’OIBT. Les titulaires
d’autorisations générales d’installer
et de contrôler selon l’OIBT
bénéficient ainsi d’une diversité de
thèmes très intéressants. Les cours de
télématique et de technique du bâtiment
permettent d’acquérir les
connaissances nécessaires pour
suivre l’évolution et les changements
techniques dans ce domaine. EIT.swiss
propose également des cours sur les
thèmes de la construction numérique
et du Building Information Modeling
(BIM). Cela permet aux planificateurs,
aux installateurs-électriciens et installatrices-électriciennes
et aux autres
personnes intéressées d’acquérir des
connaissances sur les processus de
planification modifiés, l’exécution et la
gestion. Bien entendu, le thème de la
sécurité au travail n’est pas oublié. En
complément de l’offre de cours de la
solution industrielle Batisec, des formations
continues spécifiques à la
branche peuvent être suivies auprès
d’EIT.swiss. Il s’agit notamment de
cours sur l’amiante et de formations
aux premiers secours.
Ces formations continues spécifiquement
techniques sont complétées
par des cours axés sur la gestion d’entreprise.
Les cours sur le CAN en font
partie. Ils s’adressent en premier lieu
aux chefs de projet, aux monteurs et
monteuses responsables, aux planificateurs
et planificatrices ainsi qu’aux
directeurs et directrices. Ils transmettent
les connaissances et la compréhension
nécessaires pour travailler
avec l’outil de calculation CAN. EIT.
swiss propose également des cours
sur des thèmes tels que les appels
d’offres publics, la technique de travail,
l’autogestion ou les compétences
en matière de vente et de conseil. Et
bien entendu, des formations continues
spécifiques permettent également
d’acquérir les connaissances
nécessaires en matière de droit du
travail, de convention collective de
travail et de contrôle de la comptabilité
salariale.
EIT.swiss publication technique :
en tant qu’association professionnelle,
EIT.swiss est responsable de la
formation professionnelle dans la
branche électrique et est actif
en tant que défenseur des intérêts.
www.eitswiss.ch
Depuis mars 2023, EIT.swiss propose,
en collaboration avec Suissetec, la formation
avec certificat « Professionnel
de l’électricité PV ». En suivant avec
succès ce cours, les participants acquièrent
une large palette de compétences
dans les domaines des toits en
pente, des toits plats et des façades.
En font notamment partie des connaissances
sur la structure, les caractéristiques
et les fonctions des différentes
couches de la construction d’un toit et
des matériaux de couverture du toit,
des connaissances des normes et directives
importantes ainsi que des
connaissances des processus et de la
procédure concernant les obligations
de permis de construire pour les installations
photovoltaïques. Les participants
seront également capables
d’organiser des chantiers, de la commande
des composants solaires à l’organisation
du dépôt de matériel et à
sa gestion, en passant par le contrôle
et la réception du matériel. En outre,
ils apprennent à se déplacer en toute
sécurité sur les constructions de toitures
et à appliquer les mesures de
sécurité au travail de manière adéquate.
Bien entendu, les participants
acquièrent également les connaissances
nécessaires sur les installations
photovoltaïques, les modules et
les techniques de raccordement.
Après avoir suivi la formation avec
succès, les participants sont en mesure
de monter des modules dans les
règles de l’art sur des constructions de
toit et d’effectuer des contrôles de
fonctionnement finaux.
Vite installé.
Vite réglé.
En claquant des doigts
monter, connecter,
bien-être.
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permettent de régler la température
de confort en un clin d’oeil. Et toi ?
Tu te réjouis de la rapidité de l‘installation.
Il suffit de fixer la plaque de
montage - et tu as les deux mains
libres pour raccorder.
Il vaut donc la peine d’étudier de
plus près l’offre d’EIT.swiss et de
s’inscrire à l’un ou l’autres cours
cette année.
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ASSOCIATIONS
1
84
Du soleil à la
galaxie d’Andromède
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Au cours de votre bref passage
à l’observatoire de Lausanne,
avec Yanick Emery au télescope,
nous souhaitons vous avoir
transmis l’envie de découvrir
davantage cet Univers qui
nous semble familier. Avec le
plaisir de vous avoir rencontrés.
Text : Daniel Vuilleumier
(Extrait de l’exposé)
C’est dans une chaise longue ou sur
une couverture dans la nature, éloigné
des centres lumineux que l’on peut
prendre conscience de la beauté du
ciel. Pour comprendre et profiter de
tous les signaux lumineux qui nous
parviennent via les étoiles, les planètes,
les comètes, les astéroïdes, il
est fondamental de disposer de
quelques données techniques. Il est
possible alors d’approcher un monde
qui paraît virtuel en éléments plus
concrets. Commençons par le décodage
du ciel, où les hommes ont imaginé
des regroupements d’étoiles
pour en définir des constellations.
Visible en toute saison, la Grande
Ourse est un repère incontournable.
Elle permet de trouver facilement
l’étoile polaire. L’hiver, c’est la constellation
d’Orion qui prédomine. En période
estivale, nous aurons le triangle
d’été accompagné de la constellation
du Cygne. Donc, il devient passionnant
de connaître les caractéristiques
physiques des étoiles, pourquoi elles
brillent, leur taille, leur température,
leur couleur.
NOTRE ÉTOILE
Aussi par sa proximité, le soleil est la
seule étoile que nous pouvons étudier
dans tous ses détails. Elaborée à partir
d’un nuage de gaz, de poussières, de
particules, une étoile est une gigantesque
boule de gaz qui s’effondre sous
son propre poids. Avec une masse suffisamment
importante, le centre du
nuage en contraction atteindra une
température, une densité et une pression
extrêmes. Lorsque la température
centrale atteint environ 10 à 15 millions
de degrés, l’étoile est née.
Précisons que la durée de vie de
l’étoile réside dans l’équilibre entre les
radiations nucléaires qui tentent de
s’échapper et la pression de la force
gravitationnelle qui les maintient.

Visite de
l’observatoire
de Lausanne
1 Les Pléiades sont un
amas ouvert d’étoiles.
Pour débuter l’année 2024 j’ai
proposé à nos membres de nous
éloigner de nos préoccupations
terrestres et de découvrir une autre
dimension en allant visiter l’observatoire
de Lausanne.
Photos : màd
2
2 La galaxie d’Andromède,
située dans la constellation
d’Andromède, est la
seule galaxie spirale
visible à l’œil nu.
Trois dates avaient été proposées,
fin janvier et deux dates début
mars, en fonction de la météo et de
la visibilité du ciel.
LES GALAXIES,
DE VASTES AMAS D’ÉTOILES
Ces étoiles ou groupes d’étoiles de
couleur bleu quand elles sont jeunes
se présentent souvent sous forme
d’amas. Au cours de leur évolution,
elles transforment leur hydrogène en
hélium, leur température baisse et
elles prennent une couleur rouge. En
même temps, elles s’organisent en différentes
formes, le plus souvent en
spirale. On les appelle alors des galaxies.
Il suffit d’une paire de jumelles
posée sur un support (pied d’appareil
de photo) pour observer la galaxie
d’Andromède. Tel un nuage blanc,
cette galaxie est composée de pas
moins de 400 milliards d’étoiles selon
les dernières estimations. En se plaçant
derrière l’oculaire d’un télescope,
l’observation du ciel prend une dimension
particulière où par exemple la
voie lactée s’affiche comme un ensemble
d’innombrables étoiles.
Les instruments disponibles, en
perpétuelle évolution nous permettent
de confirmer ou de modifier
les hypothèses émises. Les galaxies,
les amas de galaxies définissent avec
beaucoup de précision l’expansion de
l’Univers. Dans la coupole, les membr
approcher de Jupiter, la plus grande
des planètes gazeuses de notre système
solaire. Les bandes colorées
réparties à sa surface indiquent des
compositions chimiques différentes.
Les flux de gaz se déplacent en mouvements
opposés. Très brillante, c’est
une des planètes les plus visibles
dans le ciel.
Avec une belle participation de
15 personnes nous nous sommes
retrouvés finalement le 1 mars
à l’observatoire de Lausanne avec
une météo qui nous a permis de
bien observer le ciel.
A cette occasion nous avons suivi
la conférence très intéressante de
Daniel Vuilleumier, fin connaisseur
en la matière et membre de la
société Vaudoise d’Astronomie, sur
le thème d’astronomie en relation
avec les objets visibles dans le ciel
du moment. Ensuite, nous avons
pu échanger en observant le ciel
avec le télescope, discuter et avoir
réponse à toutes nos questions.
Cette intéressante et sympathique
soirée c’est clôturée par le verre
de l’amitié accompagnée d’une
agape.
L’USTSC est l’association professionnelle suisse de la branche sanitaire et du chauffage.
Ses membres sont des diplômés d’examens professionnels, d’examens professionnels
supérieurs, d’écoles supérieures spécialisées dans le domaine de la technique d’installation
sanitaire et du chauffage, quelle que soit leur fonction professionnelle en tant
qu’employeur ou employé.
Contact
Bahnhofstrasse 10 | CH-6302 Zug | info@vssh.ch | +41 (0)41 988 25 25 | www.vssh.ch
Tu souhaites devenir membre de l’USTSC et rejoindre ainsi un réseau professionnel de la
technique du bâtiment comptant plus de 700 collègues ? Nous nous réjouissons de te rencontrer
! Tu trouveras toutes les informations sur notre site Internet www.vssh.ch
Peter Kronauer
Membre du comité VSSH/USTSC
Responsable de l’antenne romande

Des capteurs
correctement réglés et
des luminaires en réseau
triplent le potentiel
d’économie d’énergie
desluminaires LED

Avec le soutien de SuisseEnergie, la SLG, Schweizer Licht Gesellschaft
(association suisse pour l’éclairage) mène l’initiative « energylight »
visant à réduire l’énergie consommée par l’éclairage. Dans le cadre de six
études de cas, le généreux soutien de nos partenaires industriels
a permis de démontrer le considérable potentiel d’économie d’énergie
des systèmes d’éclairage. Il est apparu que le « simple » remplacement par
des LED ne suffit pas pour exploiter pleinement ce potentiel !
Autrice : Nadine Müller, SLG · Photos : SLG
ASSOCIATIONS
D
es luminaires équipés de capteurs
correctement réglés et
connectés en réseau garantissent
un grand potentiel
d’économie.
Les analyses des mesures effectuées
au cours des différentes études
de cas démontrent que l’utilisation de
systèmes d’éclairage intelligents (luminaires
équipés de capteurs et
connectés en réseau fonctionnant en
essaim) dans des zones de circulation
permet de réaliser des économies de
82 à 94 pour cent. Sur les surfaces
utiles principales, les économies sont
moindres : dans les salles de classe
étudiées, elles se montent à 58 pour
cent, tandis que, dans le hall indus-
triel, elles sont de 55 pour cent, ce
chiffre se rapportant à l’utilisation
diurne.
Dans tous les cas étudiés, il a été
observé que l’utilisation de capteurs
et la mise en réseau des luminaires
contribuaient davantage à accroître
l’efficacité énergétique que le remplacement
de sources lumineuses traditionnelles
par des LED. Toutefois, ceci
n’est vrai que si les capteurs sont correctement
configurés !
L’initiative « energylight »
C’est avec le soutien de Suisse­
Energie et en collaboration avec de
nombreux partenaires que la SLG,
Schweizer Licht Gesellschaft, a lancé
l’initiative « energylight ». Elle permet
de réaliser des projets tels que les
études de cas décrites ici qui
contribuent à exploiter le potentiel
d’économie d’énergie significatif
dans le domaine de l’éclairage. Vous
trouverez d’autres informations
sur l’initiative, les projets de bonnes
pratiques ainsi que des guides sur
www.energylight.ch
87
Six études de cas réalisées avec un éclairage intelligent
Quartier Im Guss
–85 %
Ancien éclairage
Lotissement Rütihof
–94 %
Nouvel éclairage
Centre hospitalier de Bienne
–82 %
Halle industrielle SIG allCap
Exploitation seulement pendant la journée
–55 %
École de Sennweid
–58 %
Parking Heuried
–92 %
0 5 10
15 20 25
Consommation d’énergie en kWh/m 2
Les six études de cas Dans les zones de circulation, les économies les plus importantes sont réalisées avec des systèmes
d’éclairage intelligents.
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ASSOCIATIONS
Une étude de cas s’est intéressée au quartier
« Im Guss » de Bülach qui comprend trois
complexes résidentiels de sept étages
abritant 490 appartements conformes au
standard Minergie-ECO. Dès le départ, un
système d’éclairage intelligent de Swisslux a
été mis en place dans les cages d’escalier.
Les mesures ont été réalisées dans deux
cages d’escalier de taille moyenne avec et
sans éclairage naturel. La comparaison entre
un éclairage avec réglage standard (sans
mise en réseau des luminaires et des
capteurs) et un éclairage optimisé et mis en
réseau a fait apparaître des économies
d’énergie de 85 % dans les deux cages
d’escalier dont la superficie totale était de
440 m2. Les capteurs sont à l’origine de 52 %
de ces économies tandis que l’optimisation
de l'éclairement en représente 33 %.
88
Le parc de stationnement du lotissement Heuried de Zurich
comportant 6 niveaux et 360 places de stationnement a également
fait l’objet d’une analyse. Auparavant, le parc de stationnement
éclairé par des lampes fluorescentes ouvertes était équipé
de détecteurs de présence qui éteignaient tout l’éclairage d’un
niveau de parking après 15. Un projet pilote consacré à la
transition vers un éclairage intelligent et mené de 2015 à 2018 a
rencontré des difficultés initiales, mais, en 2018, le système a
fonctionné à la perfection. La conversion progressive de tous les
niveaux de parking a été achevée milieu 2021. Les nouveaux
luminaires à LED équipés de capteurs à haute fréquence intégrés
de Steinel qui communiquent entre eux génèrent un éclairage en
essaim parfait. Une application mobile permet de paramétrer
l’installation. Les économies d’énergie se montent à 92 %, dont
53 % sont attribuables aux capteurs et 39 % à l’amélioration de
l’efficacité de la technique d’éclairage. L’éclairement moyen qui
est de 190 lux est supérieur à la valeur précédente de 150 lux. La
planification du projet a été confiée à la société WSMAG.
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Une autre étude de cas a porté sur SIG allCap à
Neuhausen am Rheinfall, une société spécialisée
dans la fabrication de couvercles en
plastique pour contenants de boissons. Il y a
quelques années, les deux halls industriels
d’une superficie totale de 6500 m2 ont été
équipés de nouveaux luminaires à LED. Les
toitures shed offrant beaucoup de lumière
naturelle, il a été possible d’installer un système
de contrôle de la lumière du jour qui, toutefois,
est resté désactivé pour des raisons de
sécurité. Mesurées sur une journée complète,
les économies d’énergie réalisées grâce au
système de détection de la lumière naturelle se
montent à 23 % dans les deux halls exploités en
trois-huit. Si l’on ne tient en compte que des
heures où il est possible d’utiliser de la lumière
du jour, on réalise des économies de 55 %.
Cette valeur est une référence pertinente pour
des halls similaires avec exploitation normale
pendant la journée. Dans le cadre de ce projet,
nous avons conclu un partenariat avec la
société Zumtobel (planification, fourniture des
luminaires et des capteurs).
Photo : Zumtobel

Trois étapes pour réaliser un éclairage efficient
Les informations recueillies dans le cadre des 6 études
de cas ont permis d’identifier les 3 étapes d’optimisation suivantes.
100 %
Ancien
système d’éclairage
Niveaux d’éclairement trop élevés
Consommation d’énergie
50 %
25 %
LED
Temps de rémanence trop long
Pas de réglage initial
Capteurs
10 %
Mise en réseau
1. En général, le passage de lampes fluorescentes à des sources lumineuses LED réduit les besoins énergétiques de moitié.
Toutefois, une partie des économies potentielles est souvent perdue en raison du surdimensionnement des luminaires
présentant un éclairement trop élevé. L’utilisation de ballasts à intensité variable permet de corriger ce défaut.
2. L’utilisation de capteurs de présence et de lumière naturelle permet également de réaliser une division supplémentaire de la
consommation d’électricité par deux à condition que les temps de rémanence soient réglés sur une durée aussi courte que
possible (généralement 1 minute).
3. La consommation d’électricité peut encore être réduite de moitié grâce à l’utilisation de luminaires en réseau dotés de
capteurs (au minimum 1 capteur pour 4 à 6 luminaires). Le système en essaim active uniquement les luminaires situés à
proximité de personnes, réduit l’intensité des luminaires environnants à 10 % de charge partielle et éteint les luminaires
éloignés. Avec des temps de rémanence d’une minute, la lumière se déplace dans la pièce comme un essaim.
Conclusion
Les études de cas démontrent que, si la mise en service est correcte, une réduction impressionnante pouvant atteindre 95 % de la
consommation d’énergie est envisageable dans des zones de circulation équipées de systèmes d’éclairage basés sur le principe
des luminaires connectés et contrôlés par des capteurs. Dans toutes les études de cas, la contribution du système de capteurs aux
économies d’énergie a été plus importante que la transition vers les LED. Les descriptions détaillées des projets des études de cas
et d’autres recommandations peuvent être consultées sur www.energylight.ch
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INFOS
Esylux
AMÉLIORER RAPIDEMENT L’EFFICACITÉ
ÉNERGÉTIQUE : DÉTECTEURS DE PRÉSENCE ET
DE MOUVEMENT DE LA SÉRIE BASIC EXPRESS
Pour une introduction simple et rapide à la commande d’éclairage,
ESYLUX présente ses détecteurs de présence et de mouvement d’entrée
de gamme de la nouvelle série BASIC EXPRESS au salon Light + Building.
Les détecteurs peuvent être insérés dans des faux-plafonds sans autre
accessoire et utilisés pour commuter automatiquement l’éclairage.
Ils améliorent l’efficacité énergétique et le confort dans les zones du
bâtiment où une simple fonctionnalité suffit. Leur design affleurant le
plafond leurs confère une apparence discrète.
90
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La modernisation énergétiquement
efficace des bâtiments est l’un des
principaux défis actuels pour réduire
à la fois les coûts énergétiques et les
émissions de CO2 dans le monde. La
commutation de l’éclairage en fonction
du mouvement et de la luminosité ambiante
est un bon moyen d’y faire face.
ESYLUX a développé la série BASIC
EXPRESS pour faciliter la prise en
main de ce type d’automatisation.
INSTALLATION SANS ACCESSOIRE,
NI BOÎTE POUR CLOISON CREUSE
Les détecteurs de présence et de mouvement
sont conçus pour une installation
dans des faux-plafonds sans accessoire
supplémentaire. Le boîtier
avec protection IP23 est doté d’une
décharge de traction et de ressorts
d’installation intégrés Avec son couvercle
sur le dessus du boîtier, l’installation
ne nécessite pas l’utilisation
d’une boîte pour cloison creuse Leur
design affleurant le plafond, leurs assurent
un aspect discret.
COMMUTATION AU PASSAGE PAR
ZÉRO PRÉSERVANT LE RELAIS
La commutation au passage par zéro
protège le relais du détecteur des courants
d’enclenchement des ballasts
électroniques et l’entrée poussoir permet
un fonctionnement semi-automatique.
La portée de détection de Ø 8 m
peut être augmentée en raccordant
plusieurs détecteurs en parallèle. Une
double membrane simplifie le câblage
traversant de câbles jusqu’à 2,5 mm2.
Tous les détecteurs de la série BA-
SIC EXPRESS sont dotés de réglages
d’usine et peuvent être paramétrés,
en option, avec la REMOTE CONTROL
MDi/PDi ou l’ESY-Pen et son ESY-App.
BASIC EXPRESS
Les détecteurs de présence
et de mouvement de
la série BASIC EXPRESS
peuvent être insérés dans
des faux-plafonds sans
autre accessoire, pour
profiter immédiatement
d’une commande d’éclairage
réduisant la consommation
d’énergie.
À PROPOS D’ESYLUX – PERFOR-
MANCE FOR SIMPLICITY
ESYLUX développe, produit et distribue
des solutions d’automatisation et
d’éclairage intelligentes pour améliorer
la qualité de vie et l’efficacité énergétique
dans les immeubles administratifs,
les établissements scolaires et
de soins. Nous mettons tout en oeuvre
pour répondre aux exigences et aux
besoins des utilisateurs. Nous mettons
donc un point d’honneur à fournir des
solutions de produits faciles à utiliser.
Les clients et partenaires d’ESYLUX
comprennent des grossistes, des entreprises
d’installation et de planification
électrique et des architectes qui
ont placé leur confiance dans plus de
55 ans d’expérience de marché, ainsi
qu’aux conseils personnalisés et spécialisés
des experts d’ESYLUX. De
plus, ESYLUX répond aux normes de
qualité les plus élevées en matière de
recherche, de développement et de
production sur son site allemand
d’Ahrensburg. Notre organisation commerciale
s’étend dans le monde entier :
ESYLUX opère en collaboration avec
des partenaires commerciaux expérimentés
et est représenté par de nombreuses
sociétés de distribution en
Europe, en Asie et en Océanie.
Pour plus d’informations, rendez-vous
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92
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industrielles, une alimentation électrique
sûre et sans faille est indispensable.
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ainsi que la protection des
personnes et des biens sont des exigences
centrales d’une grande priorité.
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réunit toutes ces caractéristiques pour
un rapport qualité/prix aussi avantageux.
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des petits tableaux de distribution
compacts de 16 A jusqu’aux
tableaux principaux de 125 A avec interrupteur
principal et alimentation
enfichable.
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construction compacte et robuste. Au
choix, les distributeurs de courant mobiles
sont également disponibles avec
une protection des personnes intégrée.
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DE CHANTIER – POUR LE DUR
QUOTIDIEN DES CHANTIERS
Ils répondent aux nouvelles dispositions
NIBT, dans lesquelles les raccordements
de prises CEE 63 A et CEE
125 A sont protégées par les RCD
300 mA HD (Heavy Duty) de Doepke.
Elles sont protégées contre la corrosion
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environnementales telles que les températures
extrêmes, la poussière,
l’humidité et les gaz nocifs.
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garantissant la liberté de mouvement
pendant le travail. Les boîtiers sont
en plastique résistant aux chocs.
Chaque type est équipé d’une protection
thermique intégrée et le dispositif
de rangement du câble peut être
activé et désactivé très facilement.
Avec les enrouleurs normaux, le
câble entre à nouveau rapidement et
de manière incontrôlée dans le logement,
obligeant l’opérateur à l’accompagner
à la main, ce qui prend
beaucoup de temps. Slow Motion est
un accessoire performant qui
contrôle le réenroulement et le ralentit
de manière à le rendre uniforme
uniforme, sans à-coups et sans
« coups de fouet ».
La brochure Demelectric
« Distributeurs de courant et
plus … » édition 2024 est
disponible chez votre grossiste
en matériel électrique ou sur
demelectric.ch
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1 Le meilleur choix
sur les chantiers –
répartiteurs de
prises en caoutchouc
dur.
2 Distributeurs
de courant mobiles
en caoutchouc
dur – pour une
alimentation en
courant rapidement
disponible.
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3 Distributeur de
courant de
chantier – pour le
dur quotidien
des chantiers.
4 Enrouleur de
câble autoROLL –
la gestion des
câbles en toute
simplicité.
Photos : Demelectric

WILO Schweiz AG
LE PROGRÈS, TOUT SIMPLEMENT
Le Wilo-Stratos Maxo est le premier circulateur disposant
d’une interface utilisateur intuitive et d’un réglage adapté au
type de régulation pour diverses applications.
Le Wilo-Stratos Maxo redéfinit également
l’efficacité du système : grâce à
des fonctions d’économie d’énergie et
des modes de régulation innovants, il
atteint un rendement maximal du système.
La compatibilité maximale avec
Le Wilo-Stratos Maxo
Photo : WILO SE
les systèmes existants est également
une évidence pour la pompe intelligente.
Cela permet un gain de temps
considérable en cas de remplacement.
De plus, en termes de connectivité, elle
fait partie des pompes les plus avancées
du marché.
• Un réglage rapide, tout simplement :
Utilisation intuitive grâce au réglage
guidé par l’application avec l’assistant
de réglage, combiné avec un grand
écran et le bouton vert.
• Efficient et intelligent, tout simplement
: Efficacité énergétique maximale
due à l’interaction de fonctions
optimisées et innovantes permettant
une économie d’énergie (p. ex.
No-Flow Stop). De plus, il garantit une
efficacité optimale du système grâce à
de nouvelles fonctions de régulation
intelligentes comme Dynamic Adapt
plus, Multi-Flow Adaptation, T-const. et
ΔT-const.
• Connecté et hygiénique, tout
simplement : Interfaces de communication
les plus récentes (p. ex.
Bluetooth) pour la connexion à des
appareils mobiles et mise en réseau
directe des pompes à l’aide de Wilo
Net pour le contrôle multi-pompes.
Hygiène optimale grâce au Wilo-
Stratos MAXO-Z et à la détection
de la désinfection thermique.
• Ergonomique, tout simplement :
Le confort d’installation électrique
maximal est assuré par un compartiment
des bornes large et clair et
par le Wilo-Connector optimisé.
www.wilo.com/ch/fr/mieux-toutsimplement
La voie directe
vers une construction durable.
Le nouveau poste de relevage
hybride Ecolift L en pente libre.
Logique.
Protection fiable en cas de reflux
Un fonctionnement économique
Une ou deux pompes
Encore plus logique.
Solutions
Postes de relevage hybride
La valeur ajoutée par
rapport à un poste classique
kessel-schweiz.ch

INFOS
Laufen
INEO POUR TOUTES
LES SITUATIONS
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KWC
KWC HOMEBOX – CONFORT
ESTHÉTIQUE ET SYSTÉMATIQUE
KWC Homebox, est une solution novatrice
pour une salle de bains au design
minimaliste stylé. Cette solution encastrée
compacte comprend une vaste
gamme et garantit un montage d’une
simplicité étonnante. Elle se prête à
de multiples combinaisons, de la situation
de douche simple au système de
thermostat complet avec deux sorties
et différents coloris.
Aussi simple qu’un interrupteur.
L’eau se met à couler avec un appui sur
le bouton Choice et s’arrête après un
nouvel appui. Ce bouton permet de
régler exactement le débit d’eau pour
tous les thermostats.
www.kwc.com/fr_CH
Le nouveau système Ineo convient comme installation
devant ou dans les murs, dans les
constructions neuves ou les rénovations ainsi
que pour presque toutes les structures en
construction sèche, humide ou massive. Il se
distingue par des solutions intelligentes pour un
montage rapide et simple – en effet, les composants
d’Ineo s’appuient sur plusieurs décennies
d’expérience en développement et fabrication
de produits et une grande expertise dans la
conception de salles de bains.
Par ailleurs, de nombreuses plaques de déclenchement
au design classique et tendance,
dans des matériaux de qualité et des coloris
attrayants, peuvent se combiner à la gamme
d’éléments de WC et d’urinoirs
www.laufen.ch
Photo : KWC Photo : Laufen

Bodenschatz
SIGNA — POUR
UNE SALLE DE BAINS
PARFAITEMENT
ORGANISÉE !
Que font les gens dans la salle de bains ?
Quels sont leurs rituels ? Quels sont leurs
besoins individuels ? L’équipe développement
de Bodenschatz s’occupe en permanence
de répondre à ces questions. La nouvelle
gamme étendard Signa synthétise les
connaissances actuelles développées par
Bodenschatz en collaboration avec Tale, le
studio de design bâlois. Concrètement,
15 solutions en ont résulté à l’attention des
utilisateurs de la salle de bains.
La gamme Signa est également dotée du
système de pose prospectif Adesio, qui permet
la fixation par collage ou perçage, au
moyen d’un support mural combiné procurant
les deux options en un.
Filtres à poches SynaWave®
Classe énergétique A+ avec
une profondeur de 450 mm
et des avantages hygiéniques
www.bodenschatz.ch/signa
www.adesio.ch
Efficacité
Classe énergétique
Profondeur
Perte de charge initiale
Consommation d‘energie
ePM1 70%
A+
450 mm
59 Pa
897 kWh/a
ePM1 90%
A+
500 mm
87 Pa
1185 kWh/a
Un potentiel d‘économie d‘énergie
élevé dans votre système de ventilation.
Utilisez des filtres de classe
énergétique A+.
www.unifil.ch
Le porte-serviette quadruple de la
gamme Signa accueille jusqu’à quatre
grands draps de bain et peut être
relevé s’il n’est pas utilisé.
Photo : Bodenschatz
Les nouvelles
vagues arrivent !

INFOS
Schmidlin
UN GARANT
DE LA RELAXATION
PROFONDE
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Pour un bain encore plus relaxant,
Schmidlin présente la première baignoire
au monde en acier titane émaillé
avec une profondeur généreuse de
50 cm. Pour garantir un confort maximal,
le fabricant de Suisse centrale a
pensé au moindre détail. La baignoire
est dotée d’un dossier ergonomique de
chaque côté et d’un écoulement central
; elle peut donc aisément accueillir
deux personnes. Comme pour toutes
les baignoires de Schmidlin, le modèle
Aria peut être commandé avec différents
types d’angles et de perçages
pour la robinetterie. Il est donc idéal
pour des concepts de salle de bains
personnalisées. Outre la version en
blanc alpinweiss, la baignoire est également
disponible en blanc alpinweiss
mat, en noir mat (nouveau) et dans de
nombreuses autres couleurs.
www.schmidlin.ch
Domotec
L’ALTERNATIVE
ÉCOLOGIQUE AU
CHAUFFE-EAU MURAL
CONVENTIONNEL
Grâce à sa technologie hybride, qui allie la
puissance d’un chauffe-eau électrique moderne
à l’efficacité d’une pompe à chaleur, le
chauffe-eau mural Hybrid W 100 de Domotec
permet de réaliser une économie d’énergie de
jusqu’à 50 % par rapport à un chauffe-eau électrique
classique de classe d’efficacité ErP D.
Avec sa fonction i-Memory intégrée, il produit
de l’eau chaude selon les besoins spécifiques
des usagers. Durant une période de quatre semaines,
le logiciel intelligent de l’appareil enregistre
la consommation quotidienne des
utilisateurs afin d’analyser, prévoir et gérer
leur besoin en eau chaude. En fonction des
diverses conditions du moment, il opte soit
pour l’élément chauffant électrique, soit pour
la pompe à chaleur
Photo : Domotec Photo : Schmidlin
www.domotec.ch
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Georg Fischer
LA QUALITÉ
PEUT AUSSI ÊTRE
DURABLE
Les nouveaux tubes PE-X bio-attributed
et les tubes de protection en PE
en matériau recyclé de Georg Fischer
Systèmes de Tuyauteries (Suisse) SA
réduisent l’empreinte carbone de manière
vérifiable tout en conservant la
qualité du produit. Le PE-X bio-attributed
et le PE en matériaux recyclés
présentent les mêmes propriétés
chimiques et mécaniques que le plastique
traditionnel. La combinaison des
deux tubes réduit globalement de 30 %
les émissions de CO2. La qualité est
équivalente à celle des produits d’origine
fossile. Ces derniers resteront
disponibles.
www.georgfischer.com
Chauffage.
Refroidissement.
Naturellement!
Pompe à chaleur air/eau avec
réfrigérant naturel.
NEW
Aeroheat
Livera CL
Facile à installer, avec connexion hydraulique flexible et températures
de départ élevées. Avec réfrigérant naturel R-290
propane. Pour les nouveaux bâtiments et les rénovations
Photo : Georg Fischer
cta.ch/livera-fr

EN DIRECT
Domotech Hebdo,
une double opportunité
à ne pas manquer
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Notre émission Domotech Hebdo compte déjà plus de 25 épisodes
disponibles en ligne. Voici comment nous avons relevé le défi de sortir une
émission par semaine qui traite de l’actualité dans le domaine de la technique
du bâtiment. Nous souhaitons créer une véritable dynamique avec un effet
double : vous informer et également diffuser vos informations. Profitez-en.
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E
n septembre 2023, nous avons
lancé Domotech Hebdo, une
émission hebdomadaire qui
traite de l’actualité de la technique
du bâtiment en Suisse, et plus
particulièrement en Suisse romande.
Nous publions cette brève toutes les
semaines sur notre page LinkedIn ainsi
que sur notre chaîne YouTube.
Domotech Hebdo, c’est un excellent
moyen de se tenir informé de ce qu’il
se passe dans les différentes branches
de l’industrie, du chauffage au sanitaire
en passant par l’électrotechnique, les
énergies renouvelables et les dernières
innovations. Le tout en moins de 4 minutes,
présenté de manière claire et
dynamique.
L’enjeu était de taille : dans un
monde où nous sommes inondés par
les nouvelles, nous cherchions à proposer
à nos lecteurs un support
d’information dans leur secteur de
prédilection sans qu’ils se sentent
submergés, le plus succinctement possible.
Une des questions à laquelle nous
avons dû répondre rapidement était la
suivante : « Y a-t-il assez de matière
chaque semaine pour assurer une émission
pertinente, et si oui, où trouver
toutes ces infos ? » Nous nous sommes
rapidement rendus compte qu’il est
toujours possible de trouver des éléments
qui valent la peine d’être partagés.
La technique du bâtiment évolue
constamment, les associations et entreprises
qui gravitent autour sont
nombreuses et les innovations, les projets
et évènements se succèdent. Un
travail important de recherche est organisé
chaque début de semaine pour
trouver les sujets les plus importants à
traiter, le programme étant diffusé en
fin de semaine, le jeudi ou le vendredi.
Nous recevons également régulièrement
des revues de presse par mail que
nous analysons dans les détails. Le
contenu est donc là, bien présent, et
nous sommes toujours très enthousiastes
à l’idée de partager les actualités
locales.
L’émission Domotech Hebdo est constituée
de trois sujets. Les deux premiers
concernent l’actualité des associations,
entreprises et évènements de Suisse ou
Suisse romande. Pour le troisième sujet,
nous avons fait le choix de traiter de
l’actualité « insolite », où nous abordons
les dernières technologies et innovations
mondiales, en termes d’intelligence
artificielle par exemple ou bien
même de mobilité électrique. Il était
important pour nous d’élargir nos horizons
en proposant des sujets qui se rapportent
de près ou de loin à la branche
de la technique du bâtiment en général.
Afin de nous permettre d’enrichir
nos épisodes, nous vous encourageons
à nous transmettre vous aussi les actualités
de vos entreprises, associations ou
évènements, nous les traiterons avec
plaisir dans Domotech Hebdo. Vous
pouvez nous les envoyer par mail à
digital@domotech-magazine.ch.
MARC SCHOEFFEL
Réalisateur et Présentateur

Avec SNAPFIX ®
tout reste
pour le mieux.
Antonio Bertuccio,
Jeanfavre & Fils SA
Le nouveau système de fixation
de Feller.
Principe de
fonctionnement.
feller.ch/snapfix
SNAPFIX ® est disponible
auprès des grossistes.