LES1613

N°1613 vendredi 28 juin 2024
Législatives : très peu de sport dans
les programmes
Les élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains, programmées dans un temps très resserré suite à la
dissolution de l’Assemblée nationale, ont donné lieu à des programmes de la part des trois grands blocs candidats. Le
sport y est peu présent.
LA LETTRE DE L’ECONOMIE DU SPORT
rgence oblige. Les
partis se sont limités
à des programmes
courts, axés exclusivement
sur quelques grandes orientations
politiques. Difficile
de leur en vouloir. Nous
avons néanmoins traqué
dans ces programmes les références
au sport. Elles sont
fort peu nombreuses.
Du côté du Rassemblement
National, pas un mot sur le
sport dans le projet de
Jordan Bardella. On apprend
néanmoins que l’eurodéputé
fraîchement élu Aleksandar
Nikolic a été chargé de rédiger
24 mesures pour le sport
qui seraient mises en oeuvre
en cas de prise de pouvoir du
RN, sans que celles-ci ne
soient dévoilées pour
l’heure.
Sommaire
Du côté de la majorité présidentielle,
pas un mot sur le
sport dans le projet de
Gabriel Attal. On peut s’en
étonner à l’approche des
Jeux Olympiques de Paris
2024 et alors que le gouvernement
a fait du sport une
grande cause nationale. On
imagine que les mesures
programmées avant la dissolution
iraient à leur terme,
notamment un travail de
fond sur l’héritage des Jeux
Olympiques, qui pourrait
faire l’objet d’une loi spécifique.
Le programme du Nouveau
Front Populaire est un peu
plus détaillé que celui de ses
rivaux et évoque pas moins
de 7 mesures qui concernent
directement le sport :
- Augmenter le montant du
Pass’Sport à 150 euros et
étendre son utilisation au
sport scolaire en vue de la
rentrée
- Relancer la création d’emplois
aidés pour les associations,
notamment sportives
et d’éducation populaire
- Fixer la pratique de l’EPS à
quatre heures hebdomadaires
tout au long de la scolarité
et créer une association
sportive dans tous les établissements
scolaires du premier
degré
- Porter un plan de 10 000
équipements sportifs supplémentaires,
pensé pour favoriser
la pratique du sport féminin
et du parasport.
- Rénover les équipements
sportifs existants, notamment
dans les universités
- Porter les moyens du ministère
des sports à 1% du
budget de l’État
- Développer des maisons de
Sport-Santé dans tout le
pays et rembourser le sport
sur ordonnance
Hebdo
Cybersécurité: à un mois des JO, plus d'arnaques que d'attaques .........................................2
Paris 2024 : les équipements sportifs se mettent aux couleurs des Jeux...................................3
Qui allume le Chaudron olympique ?......................................................................................8
Sport en environnement
Paris 2024 : Le défi colossal de zéro déchet pour Coca-Cola...............................................4
Paris 2024 : des Jeux verts jusqu’à quel point ?.......................................................................4
Territoires
Alsace: Les patients en psychiatrie privés de flamme olympique ?......................................5
JOP : Le centre Camille Muffat de Clichy-la-Garenne livré à temps .......................................5
International
Les chiffres incertains de Salt Lake City 2034......................................................................6
Sans surprise, la Russie brille aux Jeux des BRICS..............................................................6
L’AMA réclame la libération de l’ancien directeur de l’Organisation nationale tunisienne
antidopage ..............................................................................................................................7
La FIFA lutte contre les violences verbales en ligne.............................................................7
Qui sera ministre des
sports ?
Très difficile de répondre à
cette question. En cas de victoire
du RN, un gouvernement
ouvert est promis,
ainsi, un ministre non encarté
RN pourrait être
nommé, issu, par exemple,
du parti Les Républicains,
ou de la société civile. Y a-til
un sportif ou ex sportif prêt
à devenir ministre des sports
d’un gouvernement RN ?
Rien n’est moins sûr. Le
Nouveau Front Populaire
n’ayant pas de premier ministre
désigné, a fortiori il
n’est nullement question de
désigner un ministre des
sports potentiel. Enfin,
même en cas de succès
d’Ensemble, le parti de la
majorité présidentielle, pas
certain qu’Amélie Oudéa-
Castéra reste en place.
La Lettre de l’économie du sport
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Hebdo
N°1613 La Lettre de l’économie du sport vendredi 28 juin 2024
Cybersécurité: à un mois des JO, plus d'arnaques
que d'attaques
À un mois de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, bien que les attaques et arnaques en ligne liées
à l'événement soient en légère augmentation, les experts estiment que les systèmes de sécurité informatique ne sont pas
encore soumis à une pression excessive.
LA LETTRE DE L’ECONOMIE DU SPORT
'est peut-être le
calme avant la
tempête», résume
Jérôme Saiz, spécialiste
en gestion de crises cyber.
Malgré le contexte international
tendu, l'Agence nationale
de la sécurité des systèmes
d'information (Anssi),
en collaboration avec le ministère
de l'Intérieur et les
forces de cyberdéfense du
ministère des Armées
(Comcyber), ne note pas
«d'accélération flagrante»
des attaques informatiques.
Vincent Strubel, directeur
général de l'Anssi, se dit satisfait
de l'état de préparation:
«On est dans les temps
sur notre préparation.» Il
ajoute que la France a surpassé
les précédents organisateurs
dans la sécurisation
de l'événement.
Les équipes de défense informatique,
après des mois
En bref
voire des années de préparation,
sont prêtes, selon
Matthieu Dierick de la société
F5. Il observe des signaux
faibles et des petites
attaques, suggérant que les
pirates testent les défenses
en attendant une opportunité.
Quelles sont les cibles potentielles
?
Bien que la menace ne se
soit pas encore pleinement
matérialisée, Bruno Marie-
Rose, directeur de la technologie
de Paris 2024, s'attend
à «huit à dix fois plus» d'attaques
qu'aux JO de Tokyo.
Allan Liska, chercheur en
cybersécurité chez Recorded
Future, avertit que les hacktivistes
cherchent à perturber
les Jeux pour ternir l'image
de la France.
Les sous-traitants, infrastructures
temporaires, et le
secteur de l'hôtellerie-restauration
sont particulièrement
vulnérables. Selon Matthieu
Dierick, le plus grand risque
provient de l'intérieur, d'individus
infiltrés parmi l'organisation
ou les bénévoles.
La Russie, en mauvais
termes avec le Comité international
olympique (CIO) et
dont les athlètes ne participeront
pas sous leur bannière
nationale, est également
sous surveillance.
Antoine Pitaud de
Bitdefender souligne que la
Russie pourrait chercher à
saboter l'événement. Le CIO
a déjà dénoncé des campagnes
de désinformation
russes, et Paris a observé des
manipulations prorusses en
ligne en lien avec la guerre
en Ukraine.
Premières arnaques
Vincent Ollivier de
Bitdefender note l'apparition
des premières arnaques, qui
devraient augmenter avec
l'approche des JO. Jérôme
Saiz souligne que les 15 millions
de visiteurs attendus à
Paris représentent une cible
de choix pour les fraudes numériques.
Des arnaques
comme de fausses loteries
pour des billets et des campagnes
de vol de données de
propriétaires de food-trucks
ont été détectées.
Les experts mettent en garde
contre le «quishing» - l'insertion
de liens ou fichiers
malveillants dans des QR
codes - et rappellent les
bonnes pratiques de sécurité
en ligne : mettre à jour ses
appareils, éviter les réseaux
Wi-Fi publics et les QR
codes inconnus, activer la
double authentification, et
utiliser des mots de passe robustes.
Selon un rapport de la société
de cybersécurité
Kaspersky, près de la moitié
des 193 millions de mots de
passe analysés peuvent être
devinés en moins d'une minute
par les cybercriminels.
Le Tour de France impacté par les élections. Le Tour de France 2024 est fortement influencé par l'actualité politique française,
marquée par des législatives anticipées. Alors que la Grande Boucle débute à Florence, la dissolution annoncée par Emmanuel Macron
après les élections européennes secoue les préparatifs. Les organisateurs, dirigés par Christian Prudhomme, doivent adapter le parcours
pour tenir compte des deux tours des législatives qui se dérouleront pendant la course. À Troyes, où une étape cruciale est prévue le 7 juillet,
des ajustements logistiques importants sont nécessaires pour accommoder à la fois le Tour et les bureaux de vote. Le Tour de France, audelà
d'être une simple compétition sportive, joue un rôle politique et social significatif en France. Cette année, l'événement traversera
Colombey-les-Deux-Eglises, lieu symbolique lié au général de Gaulle, ajoutant une dimension commémorative pour les 80 ans du
Débarquement. Malgré les incertitudes entourant la participation des politiciens en pleine campagne électorale, Prudhomme reste optimiste
quant à la capacité de la course à unir un pays divisé.
2

Hebdo
Fédérations
N°1613 La Lettre de l’économie du sport vendredi 28 juin 2024
Paris 2024 : les équipements sportifs se mettent
aux couleurs des Jeux
Paris 2024 a présenté un échantillon des équipements sportifs arborant le « look » des Jeux, qui seront utilisés en
compétition et à l’entraînement pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
LA LETTRE DE L’ECONOMIE DU SPORT
u volant de badminton
au mur d’escalade,
en passant par
le ballon de cécifoot, les poteaux
des buts de handball ou
encore la piste d’athlétisme
du Stade de France, ce sont
au total plus de 1,2 million
d’équipements sportifs qui
seront produits, certains habillés
aux couleurs de Paris
2024, permettant de reconnaître
en un coup d'œil les
images caractéristiques de
cette édition des Jeux.
1,2 Million d’Équipements
Sportifs pour les Jeux de
Paris 2024
Les équipements sportifs des
Jeux de chaque édition sont
uniques grâce à une identité
visuelle reconnaissable au
premier coup d'œil. Ils
concernent toutes les disciplines
et incluent les aires de
jeu de chaque site de compétition
et d’entraînement. Pour
les Jeux de Paris 2024, 4 000
références d’articles seront
utilisées pour l’organisation
des compétitions.
Pour livrer l’ensemble de ces
équipements sportifs dans les
temps, plus de 250 fournisseurs
ont été mobilisés, dont
6 supporteurs officiels de
Paris 2024 (Gerflor,
Gymnova, Highfield,
Mondo, Technogym et
Terraillon).
Sur les équipements les plus
visibles et emblématiques
(une dizaine en moyenne par
discipline), Paris 2024 a déployé
son Look des Jeux en
accord avec les exigences des
Fédérations Internationales et
d’OBS (Olympic
Broadcasting Services), qui
assure la production des
images des compétitions
sportives pour chaque édition
des Jeux.
Habiller les équipements
sportifs du « look » des Jeux
représente un défi unique
pour Paris 2024. Révélé début
2023, le « look » de Paris
2024 est l’identité graphique
qui unifie visuellement les
sites de célébration, de compétition,
ainsi que toutes les
villes hôtes, traduisant l’esprit
de fête et de célébration
qui caractérise les Jeux de
Paris 2024.
Trois couleurs majeures habilleront
les sites de compétition
des Jeux de Paris 2024 :
bleu (19 sites), vert (13 sites)
et violet (11 sites). À partir de
la couleur principale de
chaque site, l’ensemble des
équipements sportifs sera décliné
en utilisant les motifs et
symboles du « look » des
Jeux (pois, rayures), des éléments
de la marque Paris
2024 (anneaux ou agitos, emblème…)
et le pictogramme
de la discipline.
Ces éléments sont unifiés par
une touche de rose, fil
conducteur de l’identité visuelle
de Paris 2024, apportant
contraste et une dimension
joyeuse à la palette colorielle.
Pour le design des équipements
sportifs, les équipes
créatives de Paris 2024 ont
adapté les éléments graphiques
à des objets de toutes
tailles et de différents matériaux,
tout en veillant à leur
parfaite intégration dans les
aires de compétition. Cette
recherche d’harmonie et
d’unicité visuelle a pour objectif
de servir avant tout la
performance sportive des
athlètes, tout en la magnifiant.
Les équipements sportifs
seront présents sur l’ensemble
des 43 sites de compétition,
dont 41 sites olympiques,
20 sites de transition
entre les Jeux Olympiques et
Paralympiques et 2 sites uniquement
paralympiques,
couvrant 32 sports olympiques
et 22 sports paralympiques.
Exemples d’Équipements
Sportifs Arborant le « look »
des Jeux : le Stade de France
et le Site d’Escalade du
Bourget
La piste d’athlétisme du
Stade de France pour les Jeux
de Paris 2024 est violette, une
première dans l’histoire. Les
éditions précédentes des Jeux
Olympiques
et
Paralympiques utilisaient des
coloris plus proches de
l’orange ou du bleu.
Le choix d’une piste violette,
couleur inédite dans l’histoire
des Jeux, permettra de marquer
les images des Jeux de
Paris 2024 dans la mémoire
des spectateurs, téléspectateurs
et athlètes. Un coup
d'œil à une photo suffira pour
associer instantanément cette
piste caractéristique aux Jeux
de Paris 2024.
En collaboration avec
Mondo, supporteur officiel
des Jeux de Paris 2024, les
équipes des directions de la
marque et des sports de Paris
2024 ont opté pour deux
teintes de violet (une pour la
piste, une pour les zones
techniques). Pour habiller
l’extérieur des virages, elles
ont choisi une couleur complémentaire
grise, clin d’œil
historique à la piste cendrée
utilisée à Paris en 1924, définissant
ainsi les trois couleurs
qui habillent désormais les
plus de 13 000 m² de surface
de la piste d’athlétisme du
Stade de France.
Les murs du site d’escalade
du Bourget sont les premiers
dans l’histoire des Jeux à se
parer des couleurs du
« look » de leur édition (à
Tokyo, en 2021, pour la première
de l’escalade aux Jeux
Olympiques, les murs
avaient adopté une teinte
grise neutre). L’adaptation
des murs du site d’escalade
du Bourget à l’identité visuelle
des Jeux a fait l’objet
d’un travail particulier impliquant
Paris 2024, ses partenaires
et la Fédération
Internationale d’Escalade
Sportive pour aboutir à un
design qui valorise l’identité
de Paris 2024, tout en respectant
le cahier des charges de
la Fédération Internationale.
Côté Paris 2024, il a fallu
créer un design respectant le
« look of the Games » avec
des dominances vertes attribuées
au site d’escalade du
Bourget, tout en anticipant
les voies qui y seront tracées
ainsi que la couleur des différents
modules qui composent
les voies.
3

Sport et environnement
N°1613 La Lettre de l’économie du sport vendredi 28 juin 2024
Paris 2024 : Le défi colossal de zéro déchet pour
Coca-Cola
Depuis près de cent ans, Coca-Cola est partenaire du Comité international olympique, formant un duo puissant dont
chaque partie a tiré profit. Aux Jeux de Paris 2024, le géant américain, l’un des plus grands consommateurs de
plastique au monde, devra se conformer à des Jeux écoresponsables. Un défi de taille.
LA LETTRE DE L’ECONOMIE DU SPORT
e 9 mai à Marseille,
premier jour du relais
de la flamme olympique
sur le sol français,
Coca-Cola, co-sponsor officiel
de l’événement, se distingue.
Des milliers de personnes
chantent et dansent
devant la scène flottante où le
rappeur Soprano met le feu à
Marseille le 8 mai, célébrant
l’arrivée de la flamme olympique.
Le Vieux-Port est
rouge de plaisir, illuminé par
un feu d’artifice et des oriflammes
à son logo. Coca-
Cola est le grand animateur
de la fête olympique.
Réduction des émissions
Les organisateurs visent à diviser
par deux les émissions
de gaz à effet de serre par rapport
aux Jeux précédents
comme ceux de Londres
2012 et Rio 2016, principalement
en utilisant des infrastructures
existantes ou temporaires.
Cependant, l'objectif
chiffré initial a été abandonné,
ce qui suscite des
Pendant deux mois et demi,
jusqu’au 26 juillet, Coca-
Cola accompagnera le relais
de la flamme, dont il est le
co-sponsor officiel avec la
banque BPCE. Cela lui
donne le droit exclusif de
communiquer et de se montrer
au public durant cette traversée
semblable à une caravane
du Tour de France, sans
les cyclistes : deux véhicules
aux couleurs de Coca-Cola
Sans Sucres et Fuze Tea suivent
les relayeurs en distribuant
des boissons gratuites,
avec des animations et de la
musique à chaque étape.
Une tournée à travers le
pays
Cette tournée vise à accroître
l’engouement olympique en
France, avec des points culminants
comme l’organisation,
aux frais de Coca-Cola,
de six concerts gratuits, dont
le troisième a lieu ce 21 juin à
Saint-Étienne. « À travers ces
célébrations et concerts,
nous rendons la magie des
Jeux accessible au plus
grand nombre », s’enthousiasme
Claire Revenu, directrice
des Jeux Olympiques et
Paralympiques chez Coca-
doutes quant à la vérifiabilité
de cet engagement.
Contribution climat
Initialement présentés
comme ayant une « contribution
positive pour le climat »,
les Jeux ont ajusté leur terminologie
pour soutenir des
projets de compensation de
CO2. Cela est perçu comme
un pas vers la transparence,
Cola France.
Servir 18 millions de boissons
sans déchets
À la tête d’une équipe d’une
trentaine de personnes, cette
quadragénaire passionnée de
triathlon doit aider Paris 2024
à tenir sa promesse des Jeux
les plus écoresponsables de
l’histoire. Le défi est énorme
: fournisseur exclusif des
bien que des critiques soulignent
l'importance d'une vérification
indépendante des
projets soutenus.
Pollution plastique
Des détails sur la gestion des
boissons vendues montrent
une utilisation importante de
plastique recyclé, critiquée
par des ONG pour une "pollution
plastique injustifiée".
boissons sans alcool, Coca-
Cola devra servir 18 millions
de boissons aux 15 000 athlètes,
45 000 volontaires et
aux centaines de milliers de
spectateurs… sans générer
de déchets !
« L’enjeu n’est pas tant le volume
que de réinventer notre
modèle de distribution à
l’échelle du plus grand événement
du monde », souligne
Claire Revenu.
Paris 2024 : des Jeux verts jusqu’à quel point ?
Les Jeux olympiques de Paris 2024 promettent des engagements ambitieux pour réduire leur impact climatique, mais
suscitent aussi des critiques et des interrogations.
Le recyclage est remis en
question comme solution
adéquate, favorisant plutôt
une réduction des déchets à la
source.
En somme, les JO-2024 de
Paris affichent des avancées
significatives mais aussi des
défis persistants en matière
de durabilité, nécessitant une
surveillance continue.
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Territoires
N°1613 La Lettre de l’économie du sport vendredi 28 juin 2024
Alsace: Les patients en psychiatrie privés de flamme
olympique ?
Un courrier de l’Agence régionale de santé (ARS) a suscité l’émoi en Alsace. Il demande aux établissements accueillant
des patients hospitalisés en psychiatrie de reporter les sorties de certains d’entre eux pendant le passage de la flamme
olympique.
’Union nationale de
familles et amis de
personnes malades
et/ou handicapées psychiques
(Unafam) et France
Assos Santé Grand Est ont
révélé que l’ARS, à la demande
de la préfecture, a envoyé
une lettre aux établissements
de santé mentale pour
reporter les sorties de patients
pendant 48 heures.
La flamme olympique traversait
l’Alsace mercredi.
Unafam critique les restrictions
de sortie, affirmant que
« les festivités lors du passage
de la flamme olympique
(…) seraient mises en
danger par les personnes en
soins ». L’organisation dénonce
« avec force et colère
cette décision indigne, fondée
sur des représentations
archaïques et infondées des
maladies psychiques ». Elle
ajoute que ces mesures vont
à l’encontre des discours et
orientations de l’ARS sur la
lutte contre la stigmatisation
des malades psychiques, et
contredisent l’évolution actuelle
de la psychiatrie vers
une approche inclusive.
France Assos Santé, dans
une lettre ouverte à la préfète
du Bas-Rhin et de la région
Grand Est, Josiane
Chevalier, demande également
de « retirer cette décision
inacceptable pour que
les sorties des établissements
suivent leur cours normal
sans être perturbées par des
événements extérieurs ou
des considérations non démontrées
».
L’association estime que
cette initiative « stigmatise
toujours davantage une population
vulnérable », soulignant
que cette recherche de
sécurité, sans nuance ni analyse,
renvoie les patients
hospitalisés en psychiatrie à
une perception de dangerosité.
Interrogée par l’AFP, l’ARS
Grand Est n’a pas encore répondu.
La préfecture du
Bas-Rhin précise qu’il
« s’agit d’un examen au cas
par cas comme on le fait
toute l’année, sans arrêté
préfectoral sur ce sujet ».
LA LETTRE DE L’ECONOMIE DU SPORT
JOP : Le centre Camille Muffat de Clichy-la-Garenne
livré à temps
Le centre sportif et culturel Camille Muffat, situé à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), a été construit pour un
investissement total de 39 millions d’euros, dont 32 millions pour les coûts de travaux.
Conçu par l’architecte Rudy
Ricciotti, célèbre pour le
MuCEM à Marseille et
d’autres projets prestigieux,
ce bâtiment de 8,500 m² et
cinq niveaux sera un lieu clé
pour les Jeux Paralympiques
de 2024. Il offrira diverses
installations telles qu’un
gymnase, des dojos, une
salle d’escalade, une salle de
danse, et une salle multifonction
pouvant accueillir
jusqu’à 2,400 personnes en
configuration concert.
Destiné initialement aux
équipes françaises de volley,
le centre accueillera également
les délégations paralympiques
britanniques, assurant
une accessibilité
maximale avec des équipements
adaptés comme des
couloirs larges pour fauteuils
roulants et une signalétique
en braille. La construction a
été financée principalement
par la ville de Clichy (80 %)
avec le soutien financier de
Citallios et du Département
des Hauts-de-Seine à hauteur
de 6,44 millions d’euros.
5

International
N°1613 La Lettre de l’économie du sport vendredi 28 juin 2024
LA LETTRE DE L’ECONOMIE DU SPORT
Le CIO publie une
première liste d’athlètes
sous bannière neutre
25
Quatorze sportifs russes et
onze Bélarusses sous bannière
neutre ont été autorisés
par le Comité international
olympique (CIO) à participer
aux Jeux olympiques de Paris
(26 juillet-11 août), dans
quatre disciplines, selon une
première liste publiée.
Les athlètes concernés s’aligneront
en cyclisme sur
route, gymnastique/trampoline,
haltérophilie et lutte. Ils
ont dû à la fois franchir l’obstacle
des qualifications et un
double contrôle, par les fédérations
internationales puis le
CIO, de leur absence de soutien
actif à la guerre en
Ukraine et de lien avec l’armée
de leur pays.
Privés de leurs couleurs officielles,
les « athlètes individuels
neutres » ne pourront
pas non plus parader sur la
Seine lors de la cérémonie
d’ouverture, et n’apparaîtront
pas dans le tableau des médailles.
Le CIO leur a attribué
en mars un drapeau dédié,
frappé des lettres « AIN » sur
fond vert pomme, ainsi
qu’une courte composition
sans paroles, qui leur tiendra
lieu d’hymne en cas de titre
olympique.
En mars dernier, le CIO tablait
sur 36 Russes et 22
Bélarusses aux Jeux de Paris
2024 « selon le scénario le
plus probable », et respectivement
55 et 28 « au maximum
», soit une présence nettement
plus clairsemée que
lors des Jeux 2020 de Tokyo :
les Russes étaient 330, alors
que le Bélarus avait qualifié
104 sportifs.
Les chiffres incertains de Salt Lake
City 2034
Le 24 juillet, les Alpes françaises pour 2030 et Salt Lake City pour 2034 seront
officiellement désignées hôtes des Jeux d’hiver par le CIO. Pour la France, la
situation politique complique l’obtention des garanties de l’État, mais le CIO
n’envisage plus de plan B à moins de six ans des Jeux 2030.
a compétition a distribué
ses dernières
médailles lundi 24
juin. Comme prévu, la
Russie a dominé la compétition,
amassant un total
impressionnant de 266
médailles d'or, 142 d'argent
et 101 de bronze. Le
programme comprenait 27
alt Lake City présente
un dossier solide,
soutenu par un
financement privé, avec
des installations existantes
ou temporaires à moins
d’une heure du village
olympique. Dix des 13
sites de compétition
avaient servi en 2002, nécessitant
seulement 33 millions
de dollars pour les
mises à niveau.
Cependant, des réserves
subsistent quant aux prévisions
budgétaires. Salt
Lake City estime des recettes
de partenariat national
à 1,8 milliard de dollars,
presque le double de
Paris 2024, et 1,19 milliard
disciplines sportives, dont
plusieurs non olympiques
comme le sambo, le wushu
et les échecs.
La Chine troisième
Loin derrière les Russes,
les Biélorusses ont remporté
55 médailles d'or, 85
de dollars pour la billetterie.
Le CIO doute de ces
chiffres et trouve le budget
des transports et de la technologie
sous-évalué. Les
prix des chambres d’hôtel
pendant les Jeux sont également
jugés élevés : 313
dollars pour 2 étoiles, 439
dollars pour 3 étoiles, et
762 dollars pour 4 étoiles.
Sans surprise, la Russie brille aux
Jeux des BRICS
Les Jeux des BRICS se sont clôturés, marquant la fin de cet événement multisport
organisé à Kazan depuis le 12 juin, avec certaines épreuves se déroulant à Moscou, à
la demande de Vladimir Poutine.
En bref
d'argent et 107 de bronze.
La Chine, également
membre des BRICS, s'est
classée troisième avec 20
victoires. Selon l'agence
TASS, environ 90 pays
ont participé aux Jeux des
BRICS, et trente-huit
d'entre eux ont remporté
au moins une médaille.
La famille de Michael Schumacher victime de maîtres-chanteurs. En Allemagne, la famille
de Michael Schumacher a été la cible de deux maîtres-chanteurs qui ont été récemment arrêtés. Un
père âgé de 53 ans et son fils de 30 ans, résidant à Wuppertal, ont tenté de faire chanter la famille
en prétendant détenir des données sensibles que celle-ci souhaitait garder confidentielles. Les
suspects avaient demandé plusieurs millions d'euros pour éviter la diffusion de ces données sur le
darknet. Ils ont été appréhendés par la police lors d'une rencontre sur le parking d'un supermarché
près de Francfort. Les autorités ont également perquisitionné huit lieux différents, incluant les
domiciles des suspects et d'autres endroits associés. Michael Schumacher, légende de la Formule 1,
est actuellement soigné à domicile après un grave accident de ski en 2013 qui l'a plongé dans un
coma prolongé. Peu d'informations sur son état de santé ont été rendues publiques depuis lors. Les
deux maîtres-chanteurs présumés risquent jusqu'à cinq ans de prison s'ils sont reconnus coupables
des accusations portées contre eux.

International
N°1613 La Lettre de l’économie du sport vendredi 28 juin 2024
L’AMA réclame la libération de l’ancien directeur de
l’Organisation nationale tunisienne antidopage
L’Agence mondiale antidopage (AMA) demande, avec d'autres organisations de sport propre, la libération immédiate
de l’ancien directeur général de l’Organisation nationale antidopage de Tunisie (ANAD), arrêté le mois dernier pour
avoir tenté de se conformer au Code mondial antidopage.
uite à sa déclaration du
13 mai 2024, l’AMA
réitère son soutien à M.
Mourad Hambli et a reçu des
lettres de soutien d'autres organisations
antidopage,
comme le Groupe consultatif
sur les ONAD, l’iNADO,
l’organisation antidopage
d’Europe centrale et les
ONAD de France, du Kenya
et d’Afrique du Sud.
L’AMA a rencontré le ministre
de la Jeunesse et des
Sports tunisien et a écrit à
l’ambassade de Tunisie en
Suisse, ainsi qu’à la Mission
permanente de la Tunisie à
Genève, pour discuter de
cette question urgente. À ce
jour, aucune réponse n’a été
reçue.
« L’AMA et la communauté
antidopage sont choquées et
consternées par cette situation,
a déclaré le président de
l’AMA, Witold Bańka. Nous
avons reçu plusieurs lettres
de soutien et nous demandons
la libération immédiate de M.
Hambli, ainsi que l’abandon
des accusations. Nous ne
nous arrêterons pas tant que
cela n’aura pas été réalisé. »
L’AMA soutient les efforts de
l’ANAD et des Fédérations
internationales pour faire respecter
la décision d’invoquer
la non-conformité. Les informations
selon lesquelles le directeur
général de l’ANAD
aurait été arrêté pour cette raison
sont préoccupantes.
Le 30 avril, la non-conformité
de l’ANAD a été confirmée
en raison de son incapacité à
mettre en œuvre la version
2021 du Code dans son système
juridique. Des conséquences
et conditions de réintégration
ont été imposées,
comme l'interdiction de hisser
le drapeau lors de certains
événements.
Depuis la non-conformité en
Tunisie, l’AMA a travaillé
avec les autorités pour résoudre
la question rapidement.
Le 15 mai 2024,
l’AMA a annoncé que la nonconformité
avait été traitée et
que l’ANAD était redevenue
conforme au Code.
la FIFA lutte contre les violences verbales en ligne
LA LETTRE DE L’ECONOMIE DU SPORT
La FIFA a réaffirmé son engagement contre les violences verbales en ligne en étendant son service de modération des
réseaux sociaux à ses 211 associations membres. Ce service protège les joueurs, les entraîneurs, les officiels et les équipes
participant à l’UEFA EURO 2024 et à la Copa América 2024 contre les discours de haine en ligne. Lancé initialement
lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2022, il a depuis analysé 30 millions de publications et masqué 2,6 millions de
commentaires injurieux pour protéger les destinataires.
e service, dans le
cadre de la campagne
No Discrimination,
est accessible aux fédérations
en dehors des compétitions de
la FIFA. Plusieurs équipes à
l’UEFA EURO 2024 et à la
Copa América 2024 de la
CONMEBOL l’utilisent. Une
fois inscrit, il protège contre
les discours de haine en masquant
les commentaires injurieux
et prévient l’exposition
à des publications insultantes,
discriminatoires ou menaçantes.
Depuis son introduction,
le service a analysé 30
millions de publications
concernant 3 381 joueurs et
160 équipes sur 11 événements
de la FIFA, masquant
2,6 millions de commentaires
injurieux. Les publications les
plus violentes, au nombre de
30 883, ont été signalées pour
sanctions concrètes.
La prévention est renforcée
par un accord avec
l’ONUDC, renouvelé en
2023, pour lutter contre les
abus en ligne. Ghada Whaly,
de l’ONUDC, a rappelé que
ces comportements affectent
le bien-être mental des
joueurs, entraîneurs et officiels.
Lors du 74e Congrès de la
FIFA à Bangkok, Gianni
Infantino a appelé les 211 associations
membres à s’unir
contre le racisme. En
Allemagne et en Belgique,
des initiatives sont lancées
contre les violences verbales
en ligne. La Fédération
Anglaise de Football finance
une unité de police contre les
violences en ligne pendant
l’UEFA EURO 2024.
Le service sera disponible
lors des compétitions à venir,
incluant les Tournois
Olympiques de Football de
Paris 2024.
7

Hebdo
N°1613 La Lettre de l’économie du sport vendredi 28 juin 2024
Qui allume le Chaudron olympique ?
Pendant le relais de la flamme olympique de Paris 2024, l’embrasement du chaudron est un moment fort. Ce n’est pas
toujours un athlète olympique qui officie, et parfois même pas un athlète du tout. Chaque étape est une surprise.
LA LETTRE DE L’ECONOMIE DU SPORT
Cela restera comme l’une des images du relais de la flamme olympique. Le précieux objet s’est
enfoncé dans la mer Méditerranée, à 20 m de profondeur, au fond de la rade de Villefranchesur-Mer
(Alpes-Maritimes), par l’apnéiste professionnelle Alice Modolo. Pour donner
l’impression d’une vraie flamme allumée sous l’eau, un système de leds, couvert une fois
immergée sous les flots, a été mis en place.
8 mai - Marseille - Arrivée de la flamme olympique - Jul
9 mai - Bouches-du-Rhône (Marseille) - Didier Drogba
(Football)
10 mai - Var (Toulon) - Charles Berling
11 mai - Alpes-de-Haute-Provence (Manosque) - Ophélie-
Cyrielle Etienne (Natation)
12 mai - Bouches-du-Rhône (Arles) - Stéphanie Mariage
(Para tennis de table)
13 mai - Millau-Sète-Montpellier (Montpellier) - Kevin
Mayer (Athlétisme)
14 mai - Corse (Bastia) - Priscilla Gneto (Judo)
15 mai - Pyrénées-Orientales (Perpignan) - Fanny Horta
(Rugby)
16 mai - Aude (Carcassonne) - Olivia Ruiz
17 mai - Haute-Garonne (Toulouse) - Antoine Dupont
(Rugby)
18 mai - Gers (Auch) - Odette Desprats (Rugby)
19 mai - Hautes-Pyrénées (Tarbes) - Isabelle Yacoubou
(Basket)
20 mai - Pyrénées-Atlantiques (Pau) - Ahmed Andaloussi
(Para triathlon)
22 mai - Dordogne (Périgueux) - Thomas Chinours (Tir)
23 mai - Bordeaux et le Libournais (Bordeaux) - Thierry
Marx
24 mai - Charente (Angoulême) - Kassandra Burns
25 mai - Vienne (Grand Poitiers-Futuroscope) - Earvin
Ngapeth (Volley-ball)
27 mai - Indre (Châteauroux) - Élodie Vachet (Tennis de
table)
28 mai - Maine-et-Loire (Angers) - Thomas Jolly
29 mai - Mayenne (Laval) - François Pervis (Cyclisme)
30 mai - Calvados (Caen) - SoLiCe alias Étienne Carpentier
31 mai - Manche (Le Mont-Saint-Michel) - Roger Lebranchu
(Aviron)
1 juin - Ille-et-Vilaine (Rennes) - Perle Bouge (Para-aviron)
2 juin - Deux-Sèvres (Niort) - Perrine Marcheteau (Basket)
©Paris 2024 / Samuel Jeglot / Poisson Lune Productions
4 juin - Vendée (Les Sables-d’Olonne) - Armel Le Cléac’h
(Voile)
5 juin - Entre Loire et Atlantique (La Baule-Escoublac) -
Roger-Yves Bost (Équitation)
6 juin - Morbihan (Vannes) - Eugénie Le Sommer (Football)
7 juin - Finistère (Brest) - Laury Thilleman
9 juin - Guyane (Cayenne) - Malia Metella (Natation)
11 juin - Nouvelle-Calédonie (Nouméa) - Annulé
12 juin - La Réunion (Saint-Denis) - Daniel Narcisse
(Handball)
13 juin - Polynésie française (Papeete) - Michel Bourez (Surf)
15 juin - Guadeloupe (Baie-Mahault) - Véronique Vatran
(Cyclisme)
17 juin - Martinique (Fort-de-France) - Coralie Balmy
(Natation)
18 juin - Alpes-Maritimes (Nice) - Stéphane Diagana
(Athlétisme)
19 juin - Vaucluse (Avignon) - Michaël Guigou (Handball)
20 juin - Drôme (Valence) - Anne-Sophie Pic
21 juin - Vichy - Théo Curin (para natation)
22 juin - Loire (Saint-Etienne) - Jean-Michel Larqué
(Football)
23 juin - Haute-Savoie (Chamonix) - Alain Calmat (Patinage)
et Marie Bochet (para ski alpin)
Étape 40 : 25 juin - Doubs (Besançon)
Étape 41 : 26 juin - Collectivité européenne d’Alsace
(Strasbourg)
Étape 42 : 27 juin - Moselle (Metz)
Étape 43 : 28 juin - Haute-Marne (Saint-Dizier)
Étape 44 : 29 juin - Meuse (Verdun)
Étape 45 : 30 juin - Marne (Reims)
Étape 46 : 2 juillet - Nord (Lille)
Étape 47 : 3 juillet - Pas-de-Calais (Lens-Liévin)
Étape 48 : 4 juillet - Somme (Amiens)
Étape 49 : 5 juillet - Seine-Maritime (Le Havre)
Étape 50 : 6 juillet - Eure (Vernon)
Étape 51 : 7 juillet - C’Chartres (Chartres)
Étape 52 : 8 juillet - Loir-et-Cher (Blois)
Étape 53 : 10 juillet - Loiret (Orléans)
Étape 54 : 11 juillet - Yonne (Auxerre)
Étape 55 : 12 juillet - Côte-d'Or (Dijon)
Étape 56 : 13 juillet - Aube (Troyes)
Étape 57 : 14 juillet - Paris
Étape 58 : 15 juillet - Paris (Paris)
Étape 59 : 17 juillet - Aisne (Saint-Quentin)
Étape 60 : 18 juillet - Oise (Beauvais)
Étape 61 : 19 juillet - Val-d’Oise (Soisy-sous-Montmorency)
Étape 62 : 20 juillet - Seine-et-Marne (Meaux)
Étape 63 : 21 juillet - Val-de-Marne (Créteil)
Étape 64 : 22 juillet - Essonne (Evry-Courcouronnes)
Étape 65 : 23 juillet - Yvelines (Versailles)
Étape 66 : 24 juillet - Hauts-de-Seine (Nanterre)
Étape 67 : 25 juillet - Seine-Saint-Denis
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