Evaluation finale du Programme Stratégique Transversal Liège 2025

APAISER LA VILLE POUR AMÉLIORER LA QUALITÉ DE VIE DANS TOUS LES QUARTIERS 

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PROGRAMME STRATÉGIQUE TRANSVERSAL 

ÉVALUATION FINALE 

www.liege.be

SOMMAIRE 

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SOMMAIRE 

Introduction 12 

Liège 2025, un plan stratégique pour la Ville 14 

Liège en chiffres 18 

L’évaluation des actions du PST 21 

Axe stratégique 1 

Apaiser la ville pour améliorer la qualité de vie dans tous les quartiers 23 

• 1.1 - Instaurer progressivement comme norme de référence la limite de 30 km/h pour la 

vitesse de circulation 25 

• 1.2 - Interdire tout transit de poids lourds à Liège 26 

• 1.3 - Permettre à chaque citoyen d’avoir un accès à un parc ou un espace vert aménagé 

et bien entretenu à 10 minutes à pied 27 

• 1.4 - Poursuivre l’extension des places de stationnement pour riverains, des places Shop & 

Drive et de la zone réglementée 28 

• 1.5 - Augmenter le nombre de places de stationnement dédiées aux véhicules partagés 

et développer le stationnement réservé aux véhicules éco-responsables (électriques, 

covoiturage, etc) 30 

• 1.6 - Accroître le nombre de places de parking P+R à l’échelle de la ville et de 

l’agglomération liégeoise 32 

• 1.7 - Créer un cadre favorable à la mutualisation des places de parking privé 34 

• 1.8 - Elargir le piétonnier dans l’hyper-centre et renforcer les cheminements piétons 35 

• 1.9 - Accroître le nombre de bancs publics, installer de nouveaux types d’équipements sur 

l’espace public et concevoir des bancs publics mettant en valeur l’art, la culture, le design 

et l’histoire 37 

• 1.10 - Connecter les rives : une passerelle entre Bavière et Bressoux, une passerelle 

entre Chênée et le site LBP en réhabilitation et deux passerelles entre Saint-Léonard et 

Coronmeuse 38 

• 1.11 - Créer des zones avec contrôles d’accès pour les riverains et les livraisons 40 

• 1.12 - Rendre la rue aux habitants 42 

• 1.13 - Détecter, avec les habitants, les commerçants, et plus largement les usagers des 

quartiers, les lieux publics considérés comme insécurisants, en vue de les aménager 44

SOMMAIRE 

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• 1.14 - Elaborer une charte de la vie nocturne 46 

• 1.15 - Rénover les infrastructures sportives 47 


Repenser la mobilité pour plus de mobilité douce, durable et de multimodalité 49 

• 2.1 - Accompagner, en vue de l’arrivée du tram, l’OTW et l’AOT dans la réorganisation du 

réseau du TEC et le développement d’un réseau de bus à haut niveau de service 51 

• 2.2 - Accroître l’offre suburbaine de la SNCB (Réseau Express Liégeois) en sollicitant la 

réouverture des arrêts des Vennes et de Vivegnis 54 

• 2.3 - Promouvoir les modes alternatifs à la voiture (marche, vélo, transports publics…) 56 

• 2.4 - Créer des rues scolaires, des rues cyclables, augmenter le nombre de SUL, généraliser 

le ‘tourne à droite’ aux feux et sécuriser des itinéraires vélos vers les écoles 58 

• 2.5 - Assurer la continuité des itinéraires vélos actuels 60 

• 2.6 - Multiplier l’offre de stationnement vélo sur le domaine public, assurer le 

stationnement vélo lors des grands événements organisés à Liège et inciter les 

exploitants des parkings privés à intégrer le stationnement vélo dans leur offre 62 

• 2.7 - Instaurer un cadre favorable au développement des micromobilités (trottinettes, 

monocycles, …), personnelles et/ou en libre-service 65 

• 2.8 - Solliciter l’OTW pour admettre le vélo dans le tram en heures creuses 67 

• 2.9 - Tester la faisabilité du transport fluvial comme complément au réseau de transports 

en commun à Liège 68 

• 2.10 - Étudier le phénomène de la logistique urbaine (e-commerce, last mile, etc.) et la 

pertinence d’un hub logistique en périphérie 69 

• 2.11 - Poursuivre le développement d’une offre de ticketing simple, intégrée et 

dématérialisée pour tous les moyens de transport 70 

• 2.12 - Instaurer un cadre favorisant le développement des systèmes de recharge pour une 

mobilité alternative (bornes électriques, hydrogène, …) 71 


Réussir la transition climatique 73 

• 3.1 - Étudier la faisabilité d’une zone de basse émission dans l’hyper-centre 75 

• 3.2 - Lutter contre les îlots de chaleur sur le territoire urbain par la végétalisation urbaine et 

la plantation d’arbres 76 

• 3.3 - Développer une stratégie de végétalisation des espaces bâtis et non bâtis (toitures 

végétales, plantations en pieds de façades, vergers urbains, indice de végétalisation…) 78

SOMMAIRE 

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• 3.4 - Installer un réseau de capteurs et de stations de mesures environnementaux et 

sonores pour cartographier la qualité de l’air, la pollution sonore et la température 

ressentie à Liège 80 

• 3.5 - Installer des filtres à particules dans certains parkings du centre-ville 81 

• 3.6 - Créer un pôle économique dédié à l’agro-alimentaire de qualité dans le quartier de 

Droixhe 82 

• 3.7 - Créer une légumerie en vue d’alimenter les cantines scolaires en produits locaux et/ 

ou bios 84 

• 3.8 - Recenser et mettre à disposition des parcelles disponibles pour favoriser l’agriculture 

urbaine et les potagers communautaires 86 

• 3.9 - Instaurer des menus bios et/ou de circuits courts dans les crèches et les cantines 

scolaires dans le cadre du renouvellement des marchés publics à venir et supprimer les 

perturbateurs endocriniens et autres pesticides dans l’alimentation servie aux enfants 88 

• 3.10 - Créer une prime à destination des citoyens à faible revenu pour financer les « audits 

» obligatoires dans le cadre de l’octroi de primes régionales à la rénovation des logements 90 

• 3.11 - Faciliter l’achat groupé d’énergie 92 

• 3.12 - Etudier le potentiel de nouvelles formes d’énergie renouvelable (réseaux de chaleur, 

hydrogène, géothermie…) pour Liège, ses habitants et ses entreprises 94 

• 3.13 - Susciter la création d’une ou de « communautés d’énergie renouvelable » 96 

• 3.14 - Réaliser un maillage vert par l’augmentation des espaces verts et l’aménagement 

de cheminements verts arborés reliant les parcs et les espaces publics entre eux 97 

• 3.15 - Aménager les cours de récréation en les verdurisant et créer des potagers collectifs 

dans les écoles primaires 99 

• 3.16 - Favoriser la biodiversité dans nos espaces publics en poursuivant leur gestion 

différenciée, en augmentant de manière significative la part des plantes mellifères ainsi 

que les zones vertes entretenues par éco-pâturage 100 

• 3.17 - Rendre les événements et manifestations qui se déroulent sur le territoire liégeois 

écoresponsables, notamment enincluant des clauses environnementales aux conventions 

passées avec les organisateurs 103 

• 3.18 - Sensibiliser et inciter l’ensemble des acteurs à une amélioration du tri vers une 

optique Zéro Déchet / Zéro plastique pour réduire le volume de déchets 105 

• 3.19 - Équiper l’espace public de poubelles de tri sélectif plus performantes (conteneurs 

enterrés dans les parcs, poubelles intelligentes) et tester l’utilisation de conteneurs 

collectifs enterrés pour certains immeubles 107 

• 3.20 - Renforcer la dynamique liée à la Convention des Maires pour le Climat et l’Énergie 108 

• 3.21 - Améliorer l’efficacité énergétique des crèches 110 

• 3.22 - Améliorer l’efficacité énergétique des logements publics 111

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Faire de liège un modèle de ville inclusive, solidaire et émancipatrice 115 

• 4.1 - Favoriser la conclusion de contrat de bail par les bénéficiaires du CPAS en assurant la 

prise en charge de 2 mois de garantie locative (avance récupérable) 118 

• 4.2 - Renforcer l’action et les moyens de l’Agence Immobilière Sociale (AIS) pour 

augmenter significativement le nombre de logements mis à disposition des citoyens à 

faible revenu, notamment en incitant les développeurs de projets immobiliers d’ampleur à 

faciliter l’accès à 10% des logements à construire 119 

• 4.3 - Actionner le mécanisme de la « prise en gestion » de logements inoccupés prévu par 

le Code Wallon du Logement et de l’Habitat Durable 120 

• 4.4 - Porter à la connaissance du grand public le calculateur de loyer indicatif de Wallonie 121 

• 4.5 - Affirmer le rôle de coordination, par la Ville, des actions des différents acteurs du 

logement dans le cadre de « l’ancrage communal du logement » afin d’accroître le 

nombre de logements publics et de transit sur le territoire, et encourager les nouveaux 

modes d’habitats (groupés, intergénérationnels…) 122 

• 4.6 - Créer des kots sociaux 123 

• 4.7 - Développer une stratégie globalisée de lutte contre la précarité énergétique dans ses 

aspects de prévention et ses aspects curatifs 125 

• 4.8 - Poursuivre et amplifier les opérations de Rénovation Urbaine dans les quartiers Grand 

Léopold, Sainte-Marguerite, Saint Léonard, Centre-ville, Outremeuse et Amercoeur 126 

• 4.9 - Création d’entrées indépendantes aux logements situés au-dessus des commerces 129 

• 4.10 - Diminuer le nombre de personnes sans-abris / très précarisées par l’amplification 

du Plan Liégeois de lutte contre la pauvreté 130 

• 4.11 - Renforcer l’accompagnement des 18-25 ans, bénéficiaires du revenu d’intégration, 

dans une perspective d’insertion socio-professionnelle 133 

• 4.12 - Activer les partenariats avec les hôpitaux et les acteurs de la santé pour améliorer 

l’accès aux soins pour tous 135 

• 4.13 - Augmenter la capacité d’accueil par la création d’un abri de nuit supplémentaire et 

l’offre d’hébergement pour les citoyens les plus précarisés 136 

• 4.14 - Assurer un service permanent d’infirmiers de rues 137 

• 4.15 - Coordonner les dispositifs d’aide alimentaire 138 

• 4.16 - Soutenir les familles monoparentales 140 

• 4.17 - Lutter contre la précarité menstruelle chez les jeunes filles de 12 à 26 ans 141 

• 4.18 - Créer 150 nouvelles places dans les crèches 143 

• 4.19 - Renforcer le maillage des haltes-garderies 144

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• 4.20 - Faire connaître les services proposés par la Maison de l’adolescent 145 

• 4.21 - Amplifier l’apprentissage d’une seconde langue dès la première primaire et 

l’apprentissage en immersion linguistique 147 

• 4.22 - Créer, dans le cadre d’un pouvoir organisateur pluriel, une nouvelle école 

secondaire à pédagogie active 149 

• 4.23 - Introduire des cours d’empathie dans la formation dispensée par la Haute-Ecole de 

la Ville aux futurs enseignants 150 

• 4.24 - Organiser les Assises de l’Enseignement communal liégeois 151 

• 4.25 - Favoriser l’inclusion numérique 153 

• 4.26 - Promouvoir le « taxi social » pour prendre en charge les personnes âgées et les 

personnes en situation de handicap et les conduire vers les commerces, hôpitaux… 156 

• 4.27 - Organiser une semaine de l’inclusion consacrée aux personnes en situation de 

handicap 158 

• 4.28 - Lutter contre toutes les formes de discriminations 160 

• 4.29 - Favoriser l’égalité entre les femmes et les hommes 162 

• 4.30 - Poursuivre la création de lieux d’hébergement d’urgence pour les jeunes LGBT, en 

rupture avec leur famille, en collaboration avec la Fondation Jarfi 166 

• 4.31 - Garantir et développer l’accès aux musées par une politique tarifaire attractive, de 

médiation et d’animation pour tous les publics 168 

• 4.32 - Dédier un espace d’exposition pour l’art contemporain 169 

• 4.33 - Réunir les différents intervenants (ULiège et Hautes Écoles) pour accroître 

significativement la mise à disposition de lieux collectifs, sur base d’horaires larges, aux 

étudiants du supérieur afin qu’ils puissent étudier dans de bonnes conditions 170 

• 4.34 - Actualiser le plan global et intégré en matière de lutte contre la toxicomanie 171 

• 4.35 - Création d’un pôle dédicacé à l’accompagnement des jeunes en matière d’emploi, 

de logement et d’intégration sociale 173 

• 4.36 - Créer un amphithéâtre sur l’espace public pour permettre l’expression artistique 175 

• 4.37 - Développer le chant collectif pour recréer des liens entre les citoyens 177 

• 4.38 - Soutenir les initiatives de ramassage scolaire à vélo et à pied (Vélobus et Pédibus) 178 

• 4.39 - Élaborer un plan de développement de l’activité physique pour tous et toutes dans 

la ville 180 

• 4.40 - Créer un ensemble d’itinéraires urbains de course à pied « Liège city run » et une 

boucle sécurisée 181 

• 4.41 - Agir en faveur du bien-être animal 182

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• 4.42 - Mettre en place des « moments solidaires » pour combattre la solitude 184 

• 4.43 - Instaurer un budget participatif d’1 million d’euros par an 186 

• 4.44 - Construire un budget « genré » 187 

• 4.45 - Développer le site internet de la Ville pour qu’il obtienne le label « anysurfer » 188 

• 4.46 - Dématérialiser au maximum les procédures administratives et renforcer les services 

offerts aux citoyens via l’E-Guichet 189 

• 4.47 - Redéfinir la politique de la jeunesse et le rôle des Conseils consultatifs dans le cadre 

des « assises de la jeunesse » 190 

• 4.48 - Instaurer un parcours d’accueil à l’attention des nouveaux résidents 192 

• 4.49 - Accroître le nombre et la variété de jeux de données sur la plateforme open data 193 

• 4.50 - Diversifier les modes de communication à destination des citoyens (mails, sms...) 195 

• 4.51 - Aménager un pavillon de projets urbains 196 

• 4.52 - Communiquer sur l’étendue des services rendus aux citoyens en matière d’État civil 197 

• 4.53 - Amplifier les fonctions des mairies de quartier, adapter leurs horaires d’ouverture 

et renforcer leur accessibilité notamment pour les personnes PMR et les personnes 

déficientes auditives ou visuelles 199 

• 4.54 - Établir un partenariat et des synergies avec le Médiateur régional wallon, 

notamment dans une optique de gestion des conflits avec les pouvoirs publics 200 

• 4.55 - Renforcer la proximité et l’inclusivité des services avec le citoyen 201 


Assurer le rayonnement de Liège 203 

• 5.1 - Positionner Liège sur la scène internationale 205 

• 5.2 - Matérialiser la Métropole par l’organisation d’un événement populaire 207 

• 5.3 - Accroître le potentiel de la gare de Liège-Guillemins 208 

• 5.4 - Promouvoir les atouts touristiques, culturels et commerciaux dans un rayon de 

400 km autour de Liège, avec une cible géographique annuelle 210 

• 5.5 - Développer le tourisme fluvial par l’accroissement de la fréquence des navettes et la 

réalisation de la marina de Coronmeuse 213 

• 5.6 - Créer un itinéraire touristique mémorial lié à la Grande guerre 215 

• 5.7 - Réaliser un parcours urbain de « Street Art » 216 

• 5.8 - Rapprocher les musées pour créer un pôle muséal liégeois 217

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• 5.9 - Promouvoir le patrimoine liégeois 218 

• 5.10 - Encourager l’embellissement des façades 220 

• 5.11 - Organiser des appels à projets innovants pour la reconversion d’immeubles 

patrimoniaux 222 

• 5.12 - Mettre en place un dispositif « Creanight » pour le Carré 223 

• 5.13 - Amplifier la lutte contre les cellules commerciales vides 224 

• 5.14 - Créer un Label du commerce de la Ville de Liège 226 

• 5.15 - Développer les identités commerciales des quartiers 227 

• 5.16 - Organiser des circuits commerciaux thématiques 229 

• 5.17 - Œuvrer au rayonnement commercial de la ville en 

explorant de nouveaux marchés 230 

• 5.18 - Poursuivre la réorganisation des marchés et activités ambulantes, particulièrement 

du marché de la Batte et continuer notamment la procédure initiée pour son classement 

comme chef d’œuvre au patrimoine oral et immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles 232 

• 5.19 - Stimuler les contacts entre candidats commerçants et propriétaires (soirées 

d’échange, plateforme) pour renforcer l’activité commerciale 233 

• 5.20 - Généraliser les clauses éthiques, sociales et environnementales dans les marchés 

publics 234 

• 5.21 - Favoriser le retour de l’Université en ville par un dialogue avec l’Uliege 235 

• 5.22 - Etudier la possibilité d’installer une montgolfière arrimée (ballon captif) 236 

• 5.23 - Instaurer la gouvernance par la donnée comme outil d’aide à la prise de décision 237 


Lutter contre les incivilités et les comportements inappropriés 239 

• 6.1 - Créer une cellule de sécurité routière 241 

• 6.2 - Mettre en place des scans cars pour permettre à la police de contrôler efficacement 

le stationnement 242 

• 6.3 - Recruter des Gardiens de la Paix, des gardiens de parcs et des agents constateurs 

supplémentaires pour prévenir la survenance d’incivilités 243 

• 6.4 - Renforcer la présence des policiers sur le terrain et dans les quartiers 244 

• 6.5 - Accroître les patrouilles pédestres et à vélo, pour assurer une meilleure visibilité des 

policiers dans les quartiers et au centre-ville 246 

• 6.6 - Faire connaître à chaque citoyen son inspecteur de quartier, au moyen d’une 

rencontre annuelle 247

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• 6.7 - Poursuivre l’installation, dans le respect de la vie privée, des caméras de surveillance 

intelligentes aux endroits sensibles pour améliorer les politiques de mobilité, de sécurité, 

de lutte contre les incivilités 248 

• 6.8 - Lutter contre l’insalubrité des logements, contre les marchands de sommeil et la 

traite des êtres humains 249 

• 6.9 - Utiliser tous les leviers préventifs, de proximité et répressifs pour lutter contre le 

radicalisme 251 

• 6.10 - Poursuivre le plan de sécurisation des 180 écoles et des crèches situées sur le 

territoire de la Ville ainsi que la sensibilisation de tous les acteurs de l’école 252 


Planifier le développement du territoire 255 

• 7.1 - Elaborer un Schéma de Développement TerritorialCommunal (SDC) 257 

• 7.2 - Développer une stratégie en faveur des espaces publics/verts de proximité (PEP’S) 259 

• 7.3 - Élaborer des masters-plans pour les zones à enjeux du territoire (quais de la 

Dérivation, boulevards de Douai et de Froidmont, quai des Ardennes, Glain-Burenville…) 262 

• 7.4 - Créer une fonction de référence sur le modèle du Bouwmeester au niveau de 

l’arrondissement 263 

• 7.5 - Actualiser le Schéma de Développement Commercial 264 

• 7.6 - Définir une vision globale de développement de la Chartreuse en y préservant son 

caractère vert 266 

• 7.7 - Définir un schéma d’orientation pour Chênée, en incluant le devenir du Ry-Ponet 267 

Projets métropolitains 269 

• PM.1 - Le tram 271 

• PM.2 - L’écoquartier de Coronmeuse 273 

• PM.3 - Les nouvelles halles d’expo à Bressoux-Droixhe 275 

• PM.4 - La transformation de l’Autoroute E25 en boulevard urbain 277 

• PM.5 - La requalification de Droixhe 278 

• PM.6 - La requalification du site de Bavière et de ses abords 283 

• PM.7 - La rénovation de la Cité administrative 285 

• PM.8 - La piscine de Jonfosse 287

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• PM.9 - La rénovation et l’extension du Mad musée 289 

• PM.10 - Le téléphérique entre Sainte-Walburge et le cœur historique 290 

• PM.11 - La Transurbaine 291 

• PM.12 - Les 15 corridors vélos 293 

L’évaluation des actions du volet interne 295 

Sommaire volet interne 296 


Axe 1 

Accueil du citoyen 299 

• 1. Professionnaliser l’accueil des citoyens 300 

• 2. Faciliter l’accès aux informations pour les citoyens 301 

• 3. Simplifier les démarches administratives pour les citoyens 302 

Axe 2 

Management efficace et efficient 303 

• 1. Consolider la Direction générale 304 

• 2. Mettre en œuvre un système de planification stratégique et de pilotage de 

l’Administration 305 

• 3. Mettre en place un système de contrôle interne et audit qualité 306 

• 4. Optimaliser l’organisation des services et départements 309 

• 5. Poursuivre et développer la communication interne 311 

• 6. Veiller à la bonne maîtrise des coûts 313 

• 7. Développer les synergies entre les institutions 315 

• 8. Être une Administration qui optimise sa gestion documentaire 317 

Axe 3 

Focus RH 319 

• 1. Poursuivre la formation continuée des agents 320 

• 2. Se doter d’une ligne hiérarchique à même d’amener les équipes à une diversification 

des pratiques 322

SOMMAIRE 

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• 3. Motiver et donner du sens au travail en valorisant les connaissances et l’expertise des 

agents 324 

• 4. Poursuivre le développement de la politique d’accueil et d’intégration des nouveaux 

agents 326 

• 5. Assurer une réelle gestion prévisionnelle des emplois et compétences en planifiant les 

départs, en anticipant les besoins et en améliorant le transfert des connaissances 327 

• 6. Revoir le statut dans un objectif de simplification et l’adapter en vue d’assurer 

l’attractivité de la fonction publique locale (revoir les filières cloisonnées, les échelles, les 

grades...) 329 

• 7. Développer l’efficacité et la motivation des agents par l’amélioration du sentiment de 

bien-être au travail 331 

Axe 4 

Numérisation/ informatisation 335 

• 1. Mettre à disposition de l’Administration des outils numériques pour améliorer son 

fonctionnement 336 

• 2. Développer des outils informatiques intégrés 338 

• 3. Dématérialiser les données et documents 340 

Axe 5 

Développement durable 343 

• 1. Développer des mesures internes à l’Administration visant à diminuer l’impact 

environnemental 344 

• 2. Mettre en place des outils encourageant l’achat public responsable – respectueux de 

l’environnement et promouvant des conditions sociales dignes 346 

• 3. Développer un plan de transport et de mobilité douce à destination des agents 

communaux 347 

• 4. Diminuer les émissions de CO 2 

du parc immobilier des bâtiments communaux et 

augmenter la qualité de l’air intérieur (notion confort) 348 

Récapitulatif 349 

• État d’avancement des actions 350

INTRODUCTION 

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INTRODUCTION 

La législature qui s’achève aura été une des plus mouvementées de ces dernières décennies. 

Les autorités communales auront été confrontées à de nombreux événements exceptionnels qui auront 

fortement perturbé le fonctionnement normal des institutions. 

Les premiers mois de l’année 2019 avaient permis de poser les bases des chantiers à entreprendre : le 

Collège avait adopté sa Déclaration de politique communale, réalisé le budget 2019, et mené à bien 

l’élaboration du Programme Stratégique Transversal. 

Très vite, des événements nationaux et internationaux sont venus perturber la mise en œuvre de ces 

plans. 

Début 2020, le monde est paralysé par l’apparition d’un virus appelé « covid 19 ». 

Dès le mois le mars, des mesures exceptionnelles sont décidées au niveau national et les communes 

sont chargées de l’exécution de plusieurs d’entre elles : respect des règles de confinement, production 

et distribution de masques, mesures de réquisitions visant à protéger la population, accompagnement 

dans le cadre du premier déconfinement… 

En octobre 2020, le Collège adopte son premier « Plan de relance » d’un montant de 12,8 millions €. 

Ce plan se décline en 4 axes : soutien au pouvoir d’achat des publics les plus fragiles, soutien au secteur 

économique et aux indépendants, soutien au secteur associatif, soutien à la mobilité active. Ce plan est 

financé par un emprunt covid proposé par la région wallonne. 

Après une année 2020 « horribilis », tout le monde espérait que 2021 annoncerait des jours meilleurs. 

Il n’en fut malheureusement rien. 

Le début de l’année sera marqué par le lancement de la politique de vaccination de la population. 

2 centres de vaccination seront ouverts à Liège. 

Le 12 mai 2021, le Collège adopte son deuxième « Plan de relance ». Il s’élève cette fois à 16,4 millions € 

et comprend 8 axes : des mesures d’allégement fiscal ; un soutien au pouvoir d’achat et au commerce 

local via les chèques « Commerçons bien » ; suppression de loyers pour les locataires de bâtiments 

communaux ; soutien aux acteurs associatifs et doublement des moyens consacrés à la culture ; emplois, 

aides matérielles et psychologiques pour les jeunes ; moyens supplémentaires pour le sport pour tous ; 

autres soutiens exceptionnels ; soutien à la politique de vaccination. 

En juin 2021, une attaque informatique de grande ampleur touche la ville et paralyse son fonctionnement. 

S’en suit un travail de nettoyage et de reconditionnement de 1 800 ordinateurs. La Ville est soutenue par 

des experts internationaux. 

Ce n’est que le 7 juillet que les services État civil et Population des mairies de quartiers seront à nouveau 

accessibles. 

Une semaine plus tard, la Wallonie est sous eau. Les terribles inondations de la mi-juillet font des dégâts 

considérables en province de Liège. 39 personnes perdront la vie. 

Très rapidement après la décrue, 6 centres d’accueil sont ouverts dès le 20 juillet. Ils offrent de nombreux 

services de base à la population (produits d’alimentation, d’hygiène, de nettoyage, vêtements 

(dons), repas chauds, douches, permanences juridiques, permanences médicales et psychologiques, 

CPAS, lessives…).

INTRODUCTION 

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Ils ont fonctionné 7 jours sur 7 avec des horaires très larges et une disponibilité totale des agents 

communaux et du CPAS. 

Ces centres auront également permis d’assurer une fonction d’accueil, essentielle face à la violence du 

drame, et qui aura démontré toute son importance sur le long terme, puisque les derniers d’entre eux 

seront maintenus jusqu’à la fin du mois de mars 2022. 

Fin septembre, c’est l’évaluation du PST qui est présentée au Conseil communal. 

Malgré le covid, l’attaque informatique et les inondations, l’évaluation est plus que satisfaisante puisque : 

• 38 % des actions prioritaires de « Liège 2025 » ont été réalisées et se poursuivent. 

• 51% sont en cours de réalisation. 

• seules 11% des actions n’ont pas encore démarré. 

La fin d’année 2021 est également marquée par une envolée vertigineuse des prix de l’énergie, provoquant 

une poussée inflationniste qui se répercute sur l’ensemble des contrats en cours. Une triple indexation 

salariale est survenue, provoquant une hausse importante des dépenses de personnel pour la Ville, la 

zone de police et le CPAS. 

Le début de l’année 2022 est marqué par le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. La Belgique fait 

face à un afflux de réfugiés et organise des dispositifs d’accueil dans de nombreuses communes, dont 

Liège. 

Suite à l’octroi des aides dites « oxygène » de la Région wallonne, le Collège élabore l’actualisation de son 

Plan de gestion, laquelle est votée par le Conseil communal en juin 2022. 

La mise en œuvre du Projet de Ville se poursuivra ensuite à un rythme soutenu, et débouche aujourd’hui 

sur l’évaluation finale qui est présentée au Conseil communal pour prise d’acte. 

Par rapport à l’état d’avancement intermédiaire, l’évolution des chiffres est la suivante : 

• 75 % des actions sont réalisées ; 

• 24 % sont en cours de réalisation ; 

• 1 % n’a pas encore démarré ou a été abandonnée.

LIÈGE 2025, UN PLAN STRATÉGIQUE POUR LA VILLE 

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LIÈGE 2025, UN PLAN STRATÉGIQUE 

POUR LA VILLE 

Mettre en œuvre la Déclaration de politique communale 

Le Plan Stratégique Transversal (PST), Liège 2025, traduit en actions concrètes les orientations majeures 

de la Déclaration de politique communale, conformément à l’article L1123-27 §1er du Code wallon de la 

démocratie locale et de la décentralisation. 

Lors du Conseil communal du 4 février 2019, le Collège communal a présenté sa Déclaration de Politique 

communale. 

Les thèmes de cette déclaration sont : 

• une ville où l’on trouve plus de logements accessibles et de qualité 

• une ville dotée d’une politique urbanistique et immobilière intégrée 

• une ville qui repense sa mobilité 

• une ville sûre 

• une ville qui réussit sa transition écologique et climatique 

• une ville solidaire 

• une ville inclusive, collaborative et de quartier 

• une ville où l’on s’émancipe grâce à l’enseignement, la culture et le sport 

• une ville qui développe l’emploi, l’économie, le commerce, le tourisme et le patrimoine 

• une ville intelligente, ouverte sur le monde et qui s’affirme à l’échelle internationale 

• une ville aux côtés de son université et de ses hautes écoles 

• une ville citoyenne, transparente, aux finances saines et proche des Liégeoises et des Liégeois 

• Liège, précurseur en matière de bien-être animal 

• une ville au cœur d’une Métropole 

Dans sa Déclaration de Politique communale, le Collège propose d’orienter toutes ses décisions, de 

réaliser toutes ses actions, de choisir tous ses projets, pour autant qu’ils rencontrent au moins un des cinq 

objectifs stratégiques ci-dessous : 

• Lutter contre la pauvreté et les inégalités sociales. 

• Agir contre le réchauffement climatique et améliorer la qualité de l’air au niveau européen. 

• Favoriser le vivre-ensemble dans tous les quartiers. 

• Renforcer l’attractivité de Liège. 

• Réussir à densifier la Ville de Liège, tout en la rendant encore plus agréable.


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Ces cinq objectifs stratégiques ont constitué le socle de la stratégie communale et se matérialisent au 

travers de Liège 2025. 

Des actions prioritaires, des projets métropolitains et une vision interne 

La démarche du Projet de Ville, c’est-à-dire un document stratégique pluriannuel élaboré sur base 

participative, n’est pas neuve. 

C’est en effet en 2002 que le premier Projet de Ville a été lancé de manière spontanée. Cette initiative a 

inspiré la Wallonie, qui a imposé l’élaboration d’un PST dans toutes les communes. 

Le PST contient les principales actions prioritaires que le Collège s’engage à mettre en œuvre au titre des 

politiques publiques qu’il entend mener. 

Ces actions prioritaires sont au nombre de 144, regroupées au sein de 7 axes stratégiques : 

• Apaiser la ville pour améliorer la qualité de vie dans tous les quartiers 

• Repenser la mobilité pour plus de mobilité douce, durable et de multimodalité 

• Réussir la transition climatique 

• Faire de Liège un modèle de ville inclusive, solidaire et émancipatrice 

• Assurer le rayonnement de Liège 

• Lutter contre les incivilités et les comportements inappropriés 

• Planifier le développement du territoire 

Soumis à une évaluation de mi-législature le 28 septembre 2021, le PST est par nature évolutif. Plusieurs 

sources sont venues compléter cette actualisation, telles que les diverses références stratégiques dont la 

Ville s’est dotée dans de nombreuses thématiques (schémas, plans…), la PIV (Politique Intégrée de la Ville) 

et le Plan de relance. 

Ainsi, 9 nouvelles actions sont venues s’ajouter, portant à 144 le nombre d’actions prioritaires. 

Les projets métropolitains font également partie intégrante du plan stratégique « Liège 2025 » et concourrent 

eux aussi à l’atteinte des objectifs stratégiques de la Ville. Ces projets d’infrastructures structurent à leur 

manière le territoire, symbolisent le renouveau liégeois et ont vocation à positionner Liège au coeur de 

la Métropole de près de 650 000 habitants dont elle est le cœur. Au vu de leur ampleur, leur réalisation 

s’étale parfois sur de longues périodes et leur reconnaissance en tant que telles dans le PST en font des 

priorités structurantes. 

Ils répondent à 4 caractéristiques : 

• Ils sont conséquents de par les moyens qu’ils mobilisent 

• Ils sont structurants dans la mesure où leur réalisation va modifier les comportements, symboliser un 

renouveau, répondre à un besoin essentiel, changer la perception des Liégeoises et des Liégeois ou 

permettre à Liège de s’affirmer en général ou dans un domaine en particulier 

• Ils sont emblématiques dans la mesure où ils traduisent physiquement les orientations retenues dans 

le Projet de Ville 

• Ils sont métropolitains parce qu’ils ont vocation à produire des effets bien au-delà du territoire 

communal liégeois, à l’échelle de la Métropole liégeoise 

Alors que le volet externe du PST vise le développement des politiques communales, le volet 

« administration générale » du PST vise l'organisation interne de la commune et des services communaux. 

Celui-ci est essentiel. En effet, la commune est une organisation au service des citoyens et des entreprises. 

La qualité du service public communal passe par la qualité de son personnel et de ses processus internes.


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Les politiques communales sont soutenues en interne par la poursuite de cinq objectifs stratégiques : 

• Être une Administration résolument au service des citoyens et répondant au mieux à leurs attentes 

• Être une Administration moderne et adaptée aux défis de demain (en termes de moyens et d’enjeux) 

• Être une Administration composée d’un personnel valorisé afin d’attirer et de conserver les talents 

• Être une Administration numérique 

• Être une Administration qui s’inscrit dans une dynamique de développement durable et qui tient à 

réduire l’impact climatique 

Le volet interne cible 84 actions prioritaires réparties en 5 axes : 

• L’accueil du citoyen 

• Le management efficace et efficient 

• Le focus RH 

• La numérisation et l’informatisation 

• Le développement durable 

Liège 2025, un processus participatif 

L’élaboration du PST « Liège 2025 », comme ceux qui l’ont précédé, repose sur une conception résolument 

participative. 

Afin de faire connaître le processus, une soirée de lancement a été organisée le 2 avril 2019 au Palais des 

Congrès de Liège. Plus de 450 personnes d’horizons divers y ont assisté, marquant, dès le début, un intérêt 

fort pour la démarche. 

Du 2 avril au 7 juin 2019, s’est déroulée la phase de dépôt de projets. Les citoyens, les forces vives, les comités 

de quartier, les collectifs... ont eu l’opportunité de formuler en grand nombre leurs projets, propositions, 

suggestions pour bâtir l’avenir de la Ville. 

Le processus participatif s’est tout d’abord matérialisé au travers d’un site www.liege2025.be. Cette 

plateforme collaborative permettait à tout un chacun de déposer autant de projets qu’ils le désiraient. 

Une fois la phase de dépôt de projets terminée, la plateforme a été configurée en mode « vote » (chaque 

votant pouvait voter pour ou contre un projet). 

Au total, 1 603 projets et idées ont été proposés par les citoyens. 

Une brochure a également été réalisée afin de présenter la démarche citoyenne et « Liège 2025 ». 

La démarche a également été entreprise via des opérations de sensibilisation et par des rencontres 

directes avec les citoyens. Ainsi, 14 ateliers citoyens ont été organisés dans les quartiers, dans une volonté 

de se rapprocher le plus possible des réalités des Liégeois. 

Les comités de quartiers ont été contactés de manière personnalisée et individuelle afin de leur expliquer 

la démarche, leur proposer du matériel de communication (affiches, flyers, kit d’animation) et une aide 

lors de leurs réunions permettant de faire émerger des idées pour leur quartier.


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Deux initiatives particulièrement innovantes ont vu le jour : 

• 4 000 citoyens ont été tirés au sort et ont été invités à participer à des séances de petits-déjeuners 

participatifs. 115 personnes ont répondu présent. 

• Une grande Nuit des débats, concept inspiré et initié par la Ville de Paris. Les citoyens ont pu assister à 

6 débats menés par des experts belges et étrangers. 

Enfin, une démarche particulière a été menée en termes de sensibilisation de l’ensemble du personnel de 

l’Administration communale. 

Les grandes tendances issues de cette expression citoyenne constituent l’une des principales sources du 

contenu du Projet de Ville « Liège 2025 ». C’est de ces tendances que s’inspirent les 7 axes stratégiques qui 

sous-tendent les actions prioritaires. 

Des budgets guidés par les actions du PST 

Chaque année, les exercices budgétaires ont été l’occasion de prévoir et d’identifier les moyens consacrés 

à la mise en oeuvre des projets métropolitains et des actions prioritaires retenues dans le PST. 

De nombreuses actions ont été financées par le budget ordinaire de la Ville. 

Pour d’autres, la Ville a obtenu d’importantes aides des autorités supérieures. 

C’est notamment le cas de la « Politique intégrée de la Ville » adoptée en septembre 2021. Elle constitue un 

accélérateur important dans la mise en œuvre des grands chantiers, qu’ils concernent les bâtiments (et 

donc la transition énergétique) ou les espaces publics (avec l’extension des piétonniers et la végétalisation 

des rues et des places). 

C’est également le cas avec les subsides européens et particulièrement la programmation 

FEDER 2021-2027.

LIÈGE EN CHIFFRES 

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627 000 

Au coeur de l’Europe, 

une agglomération de 

627 000 personnes 

195 346 

habitants à Liège 

en 2023 

25-29 

Les 25-29 ans sont 

majoritaires en 2023 

40,7 ans 

Moyenne d’âge de la 

population en 2023 

Moyenne d’âge Wallonie : 

41,9 ans 

7.5 X /13 X 

Densité de population : 

2 845 habitants/km 2 en 2023 

• 7.5 fois supérieure 

à la moyenne belge 

• 13 fois supérieure 

à la moyenne wallonne 

21 313 

voyageurs en gare 

de Liège-Guillemins/ 

semaine 

Liège-Guillemins : 

1 ère gare wallonne en termes de 

fréquentation en 2023


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479 599 

Tourisme : 

479 599 nuitées en 2022 

+ 33% par rapport à 2018 

Faible motorisation : 

395 

voitures pour 

1000 habitants 

en 2024 

+ de 

150 000 

élèves/etudiants fréquentant 

l’enseignement tous réseaux sur 

l’arrondissement de Liège 

en 2021-2022 

10 Km de 

piétonniers 

1 er réseau piétonnier de 

Wallonie 

29 583 

cyclistes en 2023 

+50% par rapport à 2021 

18 000 

trajets en trottinettes 

électriques 

par semaine en 2024


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Taux de particules fines : 

8,2µg/ 

m 3 

au top des grandes villes 

belges en matière de qualité 

de l’air en 2021 - 2022 

Entreprises d’économie sociale : 

685 en 2022 

Le plus grand nombre 

d’entreprises d’économie sociale 

de Wallonie 

6 276 

arbres plantés dans le 

cadre du Plan Canopée 

depuis 2020 

26 706 t 

de déchets (OMB, ordures 

ménagères brutes) en 

2023 

Diminution de 12% 

par rapport à 2018 

43 451 t 

de déchets(OMB, PMC, PC, 

Orga) en 2023 

Comme toutes 

les grandes villes, 

Liège doit faire face 

à quelques défis 

sociaux : 

Un taux de chômage de 24,5% 

chez les 15-64 ans en 2023 

Une moyenne mensuelle totale 

de 11 152 ménages aidés avec 

RIS (revenu d’intégration sociale) 

en 2023 

16 542 € revenu moyen 

par habitant en 2021 

Diminution de 6% 

par rapport à 2018

PROGRAMME STRATÉGIQUE TRANSVERSAL 

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L’ÉVALUATION 

DES ACTIONS DU PST


PAGE 23 

AXE STRATÉGIQUE 1 

APAISER LA VILLE POUR AMÉLIORER 

LA QUALITÉ DE VIE 

DANS TOUS LES QUARTIERS


PAGE 24 

• 1.1 - Instaurer progressivement comme norme de référence la limite de 30 km/h pour la 

vitesse de circulation 25 

• 1.2 - Interdire tout transit de poids lourds à Liège 26 

• 1.3 - Permettre à chaque citoyen d’avoir un accès à un parc ou un espace vert aménagé et 

bien entretenu à 10 minutes à pied 27 

• 1.4 - Poursuivre l’extension des places de stationnement pour riverains, des places Shop & 

Drive et de la zone réglementée 28 

• 1.5 - Augmenter le nombre de places de stationnement dédiées aux véhicules partagés 


covoiturage, etc) 30 

• 1.6 - Accroître le nombre de places de parking P+R à l’échelle de la ville et de 

l’agglomération liégeoise 32 

• 1.7 - Créer un cadre favorable à la mutualisation des places de parking privé 34 

• 1.8 - Elargir le piétonnier dans l’hyper-centre et renforcer les cheminements piétons 35 

• 1.9 - Accroître le nombre de bancs publics, installer de nouveaux types d’équipements sur 

l’espace public et concevoir des bancs publics mettant en valeur l’art, la culture, le design 

et l’histoire 37 

• 1.10 - Connecter les rives : une passerelle entre Bavière et Bressoux, une passerelle 

entre Chênée et le site LBP en réhabilitation et deux passerelles entre Saint-Léonard et 

Coronmeuse 38 

• 1.11 - Créer des zones avec contrôles d’accès pour les riverains et les livraisons 40 

• 1.12 - Rendre la rue aux habitants 42 

• 1.13 - Détecter, avec les habitants, les commerçants, et plus largement les usagers des 

quartiers, les lieux publics considérés comme insécurisants, en vue de les aménager 44 

• 1.14 - Elaborer une charte de la vie nocturne 46 

• 1.15 - Rénover les infrastructures sportives 47


PAGE 25 

1.1 - Instaurer progressivement comme norme de référence la 

limite de 30 km/h pour la vitesse de circulation 

La vitesse excessive dans les quartiers est une des principales sources d’inquiétude et de stress des 

citoyens. 

A Liège, des mesures de type « quartier en zone 30 km/h » ont déjà été prises à Angleur, au Longdoz ou à 

Bressoux par exemple. 

Il s’agit d’aller un pas plus loin et de se donner l’objectif, d’ici à 2025, d’instaurer le 30 km/h comme vitesse 

de circulation dans une majorité d’artères de la Cité. 

De Sclessin à Coronmeuse et Droixhe, la reconfiguration des quartiers traversés par le tram sera de nature 

à réduire considérablement la vitesse de circulation. 

Alors que les zones 30 étaient considérées comme des « dérogations » au 50 km/h et concédées devant 

telle école, telle rue locale ou tel quartier, elles deviendront à terme la norme et c’est le 50 km/h qui 

deviendra l’exception. 

Cette mesure s'accompagne d'une signalisation adaptée, dont des effets de porte et d'une campagne de 

communication. Au-delà de la sécurité routière, cette mesure générera également des impacts positifs en 

termes de lutte contre le réchauffement climatique, de qualité de l'air, de diminution du bruit, de sécurité 

routière et de confort en faveur des modes doux. 

Objectif stratégique principal : 

Agir contre le réchauffement climatique et améliorer la qualité del’air 

Thème de l'action : 

Apaiser la ville pour améliorer la qualité de vie dans tous les quartiers 

Objectif opérationnel : 

Réduire le sentiment d’insécurité et permettre au citoyen de se réapproprier l’espace public 

État d’avancement 

Une task force regroupant les acteurs de la mobilité a défini une vaste zone 30 km/h dans le centreville. 

Cette zone a été validée par le Collège en juin 2020 et par le Conseil Communal en juillet 2020. Un 

Règlement du 10/07/2020 établit les mesures de circulation. Mis en place durant la crise du COVID, le 

Règlement laissait en suspens certaines voiries régionales dont le statut devait encore être tranché par 

la Région wallonne. 

En février 2024, l’identification d’une zone 30 globale et élargie, intégrant certaines voiries régionales est 

présentée au Collège pour adoption et concrétisation en 2024. Au total, 240 « effets de porte » seront 

réalisés dans les rues concernées. 

La mission de Mobile mapping (relevé par caméra d’éléments de mobilité dans les rues de Liège) menée 

par la Ville durant l’année 2023 permet d’affiner la cartographie des rues et zones à 30km/h et de corriger 

ou repérer les éventuels manques de signalisation. 

À noter qu'en 2023, on dispose à Liège de 9,89 km de voiries à 20 km/h, 158,43 km de voiries à 30 km/h, 

415,39 km de voiries à 50 km/h, 26,65 km de voiries à 70 km/h et 7,13 km de voiries à 90 km/h (hors 

autoroutes et piétonniers). 

La mise en place de la zone 30 globale élargie mentionnée ci-dessus devrait ajouter au total de voiries à 

30 km/h entre 100 et 150 km de voiries supplémentaires. 

Dans ce type d’approches vertueuses, quelques exceptions devraient rester à 50 km/h (tronçons du 

réseau SPW), voire 70 ou 80 km/h (réseau autoroutier déjà plafonné à 80 km/h sur l’E25 en traversée de 

la ville).


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1.2 - Interdire tout transit de poids lourds à Liège 

Depuis 2016, les trois Régions de la Belgique ont franchi un pas important dans la réforme de la fiscalité 

routière. En introduisant le prélèvement kilométrique, la taxation ne s’applique plus à la possession d’un 

poids lourd, mais bien à l’utilisation qui en est faite. Cela a pour effet de tenir compte des frais d’infrastructure 

de manière équitable et d’inclure les effets environnementaux dans le calcul. 

La taxation (Viapass) ne se fait que sur les autoroutes et certains grands axes routiers gérés par la SOFICO. 

Il en résulte une intensification des transits de poids lourds sur les voiries de quartier, entraînant une 

insécurité et une dégradation croissante des infrastructures. 

La Ville de Liège va réunir les acteurs responsables (gestionnaire de voiries, secteurs économiques, …) afin 

d’interdire tout transit de poids lourds qui n’a pas d’origine ou de destination sur le territoire de Liège et 

de concerter avec eux les outils permettant la mise en œuvre et le contrôle du respect d’un tel dispositif. 


Agir contre le réchauffement climatique et améliorer la qualité de l’air 

Thème de l’action : 





En 2022, le transit des véhicules de + de 7,5 t était interdit sur 26,6 km de voiries, en très grosse majorité des 

quais de Meuse et de la Dérivation. 

Le juillet 2022, le Collège communal décide de tester pendant une période de 6 mois l’interdiction du 

transit des véhicules de + de 7,5 t dans les quartiers de Chênée et de Grivegnée. L’opérationnalisation 

de cette mesure s’est faite en 2023, ajoutant 23,8 km de voiries et portant à 50,6 km le nombre de voiries 

concernées. 

En 2023, il y a également 7,1 km de voiries interdites aux + de 3,5 t, 10,5 km de voiries interdites aux plus de 

5 t et 1,8 km interdites aux plus de 7 t. 

À noter également qu’à tout moment de nouvelles interdictions peuvent être mises en place pour améliorer 

la situation sur le terrain au fur et à mesure et en fonction des constats effectués sur le terrain.


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1.3 - Permettre à chaque citoyen d’avoir un accès à un parc ou 

un espace vert aménagé et bien entretenu à 10 minutes à pied 

Afin de mettre en œuvre la stratégie de redéploiement des espaces publics et des espaces verts (stratégie 

PEP’s), la Ville mettra progressivement en œuvre cette volonté d’offrir à chaque habitant un espace vert 

qualitatif de proximité. 

Les objectifs poursuivis sont évidemment multiples : renforcement de la cohésion sociale, création 

d’espaces récréatifs à destination des familles et des enfants, retour de la nature en ville, aménagement 

de lieux destinés à lutter contre le réchauffement climatique… Pour ce faire, la Ville sollicitera des moyens 

auprès de la Wallonie afin notamment d’aménager un parc urbain sur le site « Palmolive » dans le quartier 

du Londgoz-Amercoeur, un parc urbain (parc Albert 1 er ) à Grivegnée-bas et des jardins et espaces verts 

dans le parc du château de Peralta à Angleur. 


Favoriser le vivre ensemble dans les quartiers 




Améliorer la convivialité des espaces publics et des lieux de centralité 


La Ville s’est engagée dans de nombreux projets pour renforcer la densité des espace verts sur son 

territoire afin que chaque citoyen ait un accès rapide et aisé à un espace verduré. 

Une attention particulière a été mise sur les quartiers dans lesquels l’étude PEP’S avait identifié des 

carences d’espaces verts. 

Le site urbain « Palmolive » dans le quartier du Longdoz a ainsi été acquis par la Ville dans le but d’y 

créer un parc urbain. Après des ateliers participatifs avec les riverains et une étude d’assainissement, 

le permis d’urbanisme a été octroyé. Le chantier débute en juin 2024. Le projet comprend également la 

requalification de la place Baugniet. 

Dans le quartier Sainte-Marguerite, le parc Clajot va être réaménagé afin de créer un lieu convivial pour 

les habitants. 

D’importants travaux d’aménagement sont aussi prévus pour le parc de Péralta dans le quartier d’Angleur. 

Ils doivent débuter en 2025 pour, à terme, permettre de renforcer le maillage avec la zone verte du Sart- 

Tilman. 

Un nouvel espace vert situé avenue Albert Ier à Grivegnée a été créé en 2021. Il s’agit d’une aire de détente 

et de rencontre (1 800 m²) comprenant notamment des zones de pelouses et des plantations, des 

cheminements et du mobilier urbain, ainsi qu’une piste de pétanque et une aire de jeux pour enfants. Ce 

projet a été élaboré via le processus de participation citoyenne (et subsides Politique des Grandes Villes 

et Perspective de Développement Urbain). 

Le chantier de rénovation du parc du Jardin Botanique s’achèvera à l’été 2024. 

D’autres sites, comme le parc de l’Oasis en Amercoeur, la place de la Résistance, la rue de Mulhouse dans 

le quartier du Longdoz, l’ancien site LBP à Chénée et la rue de Londres dans le quartier des Vennes ont été 

inscrits dans des programmes subsidiés et leur (ré)aménagement est programmé pour les prochaines 

années. 

Notons enfin que l’espace publics compte quelque 1 311 bancs, dont 389 placés entre 2019 et 2023.


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1.4 - Poursuivre l’extension des places de stationnement pour 

riverains, des places Shop & Drive et de la zone réglementée 

La mutation de la Ville doit s’accompagner d’une politique de stationnement adaptée à ses nouveaux 

besoins : les riverains, les commerçants, les zones réglementées. 

Pour les riverains, des places réservées sont justifiées par la pression de stationnement causée par les 

activités et services générant une certaine fréquentation dans une rue / un quartier et qui y rend difficile, 

voire impossible le stationnement des personnes domiciliées. Les modifications profondes que connait 

une Ville comme Liège, par ses différents projets et aménagements, justifient la création ou le réajustement 

des places riverains. 

Pour les commerçants, il n’est pas toujours facile de trouver une place de parking à proximité du commerce 

dans lequel on souhaite se rendre. Pourtant, les commerces de proximité vivent en partie de ces « petites 

courses minute » faites sur le chemin du retour ou entre deux rendez-vous. 


Renforcer l’attractivité de Liège 




Privilégier le stationnement des résidents et des usagers de courte durée 


Étendre le nombre de places riverains 

Depuis 2023, les habitants ont la possibilité de faire la demande de places riverains via l’E-Guichet. La 

centralisation des demandes permet un traitement efficace et un retour rapide vers le demandeur. Le 

nombre de places riverains est passé de 3 354 en 2021, à 3 761 en 2022 (+407) et à 4 037 en 2023 (+276). 

Un chiffre en évolution qui fait l’objet de mesures quasi-continues. 

Au fil des années, ce sont plus de 60 zones qui ont été créées. La multiplicité des zones, leur imbrication 

et leur taille parfois réduite posent deux problèmes pour les riverains : une lisibilité difficile et une pression 

importante dans certaines zones. Un profond travail de révision des principes des zones riverains a été 

élaboré et approuvé par le Collège communal le 26/08/2022 pour une mise en place le 01/07/2024. 

Il est proposé un nouveau découpage des zones riverains totalisant 17 grandes zones couvrant l’entièreté 

du territoire et identifiées par des lettres (de A à Q). Toutes les rues, places, impasses, etc. de la Ville vont 

être intégrées dans une des 17 zones. 

Dans sa zone (et uniquement dans celle-ci), le riverain titulaire d’une autorisation pourra stationner 

gratuitement sur toutes les places riverains de sa zone et sur toutes les places payantes de sa zone (s’il y 

en a). La gratuité à l’obtention de 3 permis riverains / ménage est maintenue. 

Afin de dissuader le plus drastiquement possible la fraude, la redevance pour stationnement illicite sur les 

places riverains sera significativement augmentée : 80 € au lieu de 40 €. 

Installer des capteurs Shop & Drive et Kiss & Ride 

Les places Shop & Drive sont des places de stationnement sur lesquelles le stationnement n’est autorisé 

que pendant une durée limitée de 30 minutes. Ces places sont équipées d’une signalisation verticale 

adaptée, d’un marquage au sol distinctif faisant usage d’une ligne verte et surtout de capteurs encastrés 

dans le sol qui enregistrent les informations d’occupation des places. 

De plus, des places Kiss & Ride également équipées de capteurs et situées à proximité d’écoles et de 

crèches permettent aux automobilistes de se garer gratuitement pendant 15 minutes pour déposer et 

reprendre leurs enfants.


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Le nombre de places avec capteurs est passé de 217 en 2018 à 455 en 2022 (+238). Parmi ces places, 

382 sont des places Shop & Drive et 73 sont des places Kiss & Ride. 

Les demandes émanant des commerçants depuis la pose de 2022 ont été enregistrées pour servir de 

base à l’installation des 75 nouveaux capteurs sur le budget de 2024 (pour moitié en Shop & Drive et pour 

moitié en Kiss & Ride). 

D’ici fin 2024, 29 capteurs complémentaires vont être installés le long de l’axe du tram. Au total, 559 places 

intelligentes de stationnement (Kiss & Ride et Shop & Drive) seront opérationnelles. 

Étendre les zones payantes 

La zone payante à Liège n’est plus adaptée aux évolutions qu’elle a connues et qu’elle va connaître. Trop 

petite, elle ne protège pas suffisamment les quartiers proches du centre-ville qui sont pris d’assaut par les 

automobilistes pour du stationnement de longue durée au détriment des riverains. 

Par ailleurs, l’arrivée du tram et des P+R aux extrémités de la ligne plaident pour une extension de la zone 

payante de façon à protéger les riverains proches des stations du tram et à encourager les automobilistes 

à laisser leurs véhicules dans ces P+R. 

Fin 2023, le nombre de places payantes est de 3 738. La zone sera agrandie après la mise en service du 

tram. 

Par ailleurs, un profond travail de révision des principes de la zone payante (durée de stationnement, 

tarifs, modes de paiement…) a été élaboré et approuvé par le Collège communal le 26/08/2022 pour une 

mise en place le 1 er juillet 2024 

• Tarification horaire inchangée : 1,5 €/h 

• Durée maximum uniformisée à 3h00 

• Ticket journalier « sans soucis » à 6 €/jour 

• Premier 1/4 h gratuit 

• Abonnement annuel déclinable par trimestre pour plus de flexibilité 

Cette politique d’extension des zones payantes constitue une des actions du Plan Communal de Mobilité.


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1.5 - Augmenter le nombre de places de stationnement dédiées 

aux véhicules partagés et développer le stationnement réservé 

aux véhicules éco-responsables (électriques, covoiturage, etc) 

La possession d’une voiture individuelle en zone urbaine dense comme Liège devient de plus en plus une 

contrainte, dont un nombre croissant d’usagers aimerait se libérer, pour : 

• S’affranchir de la corvée de recherche d’une place de stationnement. 

• Gagner du temps improductif perdu dans les embouteillages, 

• Economiser sur les coûts d’amortissement, d’entretien et d’usage d’une voiture, dépassant parfois 

500 €/mois. 

L’expérience montre toutefois qu’il est difficile de se passer totalement de la voiture, même au cœur des 

villes, car : 

• L’amplitude horaire des activités n’est pas toujours compatible avec les contraintes d’horaires de 

transports publics. 

• Certains déplacements nécessitent des volumes et/ou pèsent un poids incompatible avec le vélo, 

voire avec les vélos-cargos. 

La Ville de Liège souhaite développer l’autopartage en augmentant significativement le nombre de 

véhicules partagés et les autres formules d’autopartage. 

Cette initiative permettra : 

• de franchir un seuil de pertinence qui rendra la Ville davantage attractive pour les opérateurs privés. 

• de libérer l’espace public puisque l’autopartage permet de considérer le véhicule non plus comme un 

bien mais comme un service et remplacerait entre 6 et 8 véhicules, 

• de réduire la possession et l’emprise de la voiture en ville. 

La Ville développera également du stationnement réservé aux véhicules électriques et au co-voiturage. 








Développer l’autopartage en freefloating 

Il s’agit de mettre en place l’environnement adéquat et optimal pour accueillir des opérateurs de véhicules 

partagés en libre partage. Ce concept consiste à stationner les véhicules partagés dans tout endroit où le 

stationnement est autorisé (en voirie) ou possible (en ouvrages dans des parkings publics). 

Le libre partage (« free floating ») ne fait pas usage des emplacements de stationnement spécifiquement 

identifiés et dédiés aux véhicules partagés présents sur le territoire de la Ville. 

Le 07/03/2022, le Conseil Communal a adopté la Charte pour le déploiement en phase de test de voitures


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partagées en libre-service. À la suite de cette adoption, la société Poppy s’est déployée à Liège à partir de 

février 2022 avec une flotte de 80 véhicules. 

Développer l’autopartage en stations 

Il s’agit de mettre en place l’environnement adéquat et optimal pour accueillir des opérateurs de véhicules 

partagés en stations et augmenter la flotte de véhicules mis à la disposition des Liégeois pour atteindre 

les 100 véhicules. 

Dans ce modèle, des places de stationnement sont clairement identifiées au moyen d’une signalisation 

verticale adaptée et les utilisateurs du service ne peuvent terminer la location des véhicules qu’en y 

stationnant. 

Le 02/09/2019, le Conseil communal a adopté le règlement organisant l’agrément des opérateurs de 

voitures partagées. Cambio a obtenu son agrément conformément à ce règlement le 10/04/2020 

(décision du Collège). 

Le nombre de véhicules est passé de 39 en 2019, à 42 en 2020 (+3), à 45 en 2021 (+3), à 57 en 2022 (+12) 

et à 74 en 2023 (+17), 

Le nombre de stations est passé de 15 en 2019, à 17 en 2020 (+2), à 19 en 2021 (+2), à 22 en 2022 (+3) et à 

27 en 2023 (+5). 

Une nouvelle station Cambio (3 voitures) devrait être opérationnelle d’ici l’été 2024 et une dizaine de 

nouvelles stations sont également prévue à l’horizon 2025. 

Développer le covoiturage 

Il s’agit de mettre en place des outils, des services et des infrastructures permettant de promouvoir le 

covoiturage. 

Depuis février 2018, la Ville de Liège est inscrite sur l’application de covoiturage UGO. Tout agent Ville peut 

s’y inscrire et trouver une formule de covoiturage qui lui convient. 

En 2023, 2 parkings de covoiturage sont présents sur le territoire de la Ville de Liège (mais sur site privé 

accessible au public) : Kinepolis (28 places) et Cora Rocourt (26 places). 

Multiplier le nombre de bornes de recharge publiques pour véhicules électriques 

En 2022, la Ville a lancé une étude d’opportunité et de faisabilité d’implantation d’un réseau de bornes de 

recharge pour véhicules électriques. Cette étude a permis de préciser les besoins en matière de bornes 

de recharge (nombre et lieu) jusqu’à 2040. 

Le travail d’identification d’une première série de lieux destinés à accueillir des bornes a été réalisé. 

Fin 2022, la Région wallonne a lancé un appel à intérêt auprès des communes wallonnes pour le lancement 

des futurs marchés de concession en matière de bornes de recharge pour véhicules électriques auquel la 

Ville a répondu favorablement (décision du Collège du 03/02/2023), sous condition. 

Au 31/12/2023, la Région n’est pas revenue vers les Communes et n’a pas donné d’informations concrètes 

en termes de planning. 

Entre 2022 et 2023, le nombre de places de stationnement avec prises de recharge est passé de 73 à 

178. Il s’agit de bornes privées accessibles au public sous conditions (notamment sur des parkings de 

commerces).


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1.6 - Accroître le nombre de places de parking P+R à l’échelle de 

la ville et de l’agglomération liégeoise 

Un parking relais ou P+R est un espace de stationnement pour automobiles, accessible gratuitement, 

situé en périphérie immédiate de la ville et destiné à inciter les automobilistes à accéder au centre en 

transport en commun et ainsi désengorger la ville. 

Le P+R permet à l’automobiliste d’arriver en toute tranquillité dans le centre-ville, sans devoir chercher 

une place de stationnement. Il est dédié aux personnes qui ont besoin de se garer plusieurs heures 

consécutives. 

Les places de stationnement du centre-ville sur voirie peuvent ainsi être dédiées aux stationnements de 

courtes durées ou au stationnement des riverains. 

L’agglomération liégeoise dispose déjà de +/- 1 700 places de P+R (Ste-Walburge, Pont de Seraing, gares 

d’Angleur, d’Ans, de Chênée, des Guillemins). 

Dans le cadre de l’actualisation du PUM, les besoins identifiés atteignent les 8 000 places de P+R à l’horizon 

2030. 

La Ville de Liège va collaborer avec la Région wallonne et les villes et communes voisines pour augmenter 

et diversifier l’offre en stationnement aux entrées du territoire. 

A l’horizon du tram, 1 500 nouvelles places seront disponibles et connectées directement avec le tram. 

La démarche AnGeLiC de la SNCB prévoit également une dizaine de sites à une échéance non encore 

définie. À ce stade, les 600 places du P+R d’Ougrée sont prévues d’ici 2021 (en lien avec l’arrêt ferroviaire 

Ougrée) et un P+R d’environ 400 places est à l’étude par la SNCB pour la gare d’Ans. 

Les 800 places de parking du futur site de Liège Expo pourront être mutualisées, hors manifestations, avec 

les 700 places du P+R de Bressoux. 

Plusieurs parkings de centres commerciaux (Cora, Carrefour…) ou de loisirs (Kinépolis), fonctionnant déjà 

comme parkings de covoiturage, sont susceptibles d’être valorisés en jours ouvrables comme P+R. Le SPW 

a développé des compétences en termes de partenariat et de convention de parkings de covoiturage 

avec ces acteurs qu’il y aura lieu de valoriser. 

La Ville veillera à coordonner et à inciter à la mise en œuvre de ces projets. 






Diminuer la pression automobile, augmenter la part modale des modes doux et durables et permettre 

aux citoyens de se réapproprier l’espace public 


La Ville collabore avec la Région wallonne et les villes et communes voisines pour augmenter et diversifier 

l’offre en stationnement aux entrées du territoire. 

Au 29/02/2024, 3 P+R sont opérationnels sur le territoire de la Ville (Guillemins, Sainte-Walburge et Angleur) 

pour un total de 1 780 places. 

Les P+R des Guillemins (payant) et d’Angleur (gratuit) sont liés à des gares et gérés par la SNCB. Le P+R de 

Sainte-Walburge (gratuit) est desservi par 3 lignes de bus (24, 39 et 71).


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La ligne 39 a été spécialement créée en 2021 pour relier le P+R de Sainte-Walburge à la place Saint- 

Lambert. A l’horizon du tram, cette ligne sera prolongée jusqu’au P+R de Bressoux. 

Les P+R aux extrémités du tram (Sclessin et Bressoux) sont finalisés et seront exploitables dès la mise en 

service du tram, début 2025. Ils offriront ~1 500 places de stationnement supplémentaires. La Ville continue 

de plaider pour leur gratuité complète pour les personnes qui utiliseront le transport public pour entrer en 

ville. 

Le P+R de Chénée (site LBP) fait partie du projet FEDER 2021/2027 et est en cours d’étude. 

La démarche AnGeLiC de la SNCB (acronyme issu du nom des 4 villes concernées par l’offre de réseau 

ferroviaire suburbaine : Anvers, Gand, Liège et Charleroi) prévoit également une dizaine de sites à une 

échéance non encore définie en dehors du territoire liégeois (on peut citer une extension du P+R d’Angleur, 

600 places au P+R d’Ougrée et 400 places au P+R d’Ans).


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1.7 - Créer un cadre favorable à la mutualisation des places de 

parking privé 

De nouveaux potentiels apparaissent avec la mutualisation d’emplacements de stationnement sousutilisés, 

tels que des parkings : 

• D’entreprises qui pourraient être valorisés par des riverains la nuit et les week-ends. 

• De grandes surfaces commerciales, dimensionnés pour accueillir le pic de fréquentation du samedi et 

qui pourraient être valorisés par des employés travaillant en heures de bureaux et en jours ouvrables 

à proximité, voir le long des axes de bus structurants. 

Une telle approche est vertueuse et s’avère gagnante pour l’ensemble des acteurs, car elle : 

• Evite à la collectivité la construction de structures onéreuses 

• Rentabilise des investissements existants dans le chef des opérateurs privés 

• Offre des solutions de compensation en cas de suppression d’emplacements en voirie par exemple 

• Peut rapidement être mise en œuvre 

La Ville créera un cadre favorable à toute initiative publique ou privée permettant une mutualisation des 

places de stationnement. 


Favoriser le vivre-ensemble dans tous les quartiers 




Diminuer la pression automobile, augmenter la part modale des modes doux et durables et permettre 

aux citoyens de se réapproprier l’espace public 


Au 31/12/2023, un exploitant spécialisé dans la mutualisation de parkings est présent à Liège : BePark. 

Il propose une mutualisation de places dans 11 parkings différents (souvent, un parking de commerce) 

pour un total de 411 places (augmentation par rapport à 2022 où il y a avait 6 parkings concernés pour 

289 places). 

À noter que l’opérateur de voitures partagées en freefloating POPPY a conclu (conformément à la Charte 

de la Ville) des partenariats avec les propriétaires de certains parkings pour accepter la mise à disposition 

de quelques places pour les utilisateurs Poppy (Interparking Cité, Bepark, Mypark, CHC, aéroport de Bierset).


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1.8 - Elargir le piétonnier dans l’hyper-centre et renforcer les 

cheminements piétons 

Dans le centre de Liège, 40% des déplacements recensés se font uniquement à pied. Liège est une 

ville historiquement tournée vers le piéton. A l’instar d’autres villes européennes, Liège dispose d’un 

impressionnant patrimoine d’espaces particuliers où seul le piéton est habilité à se déplacer. Liège dispose 

du plus grand piétonnier de la Région wallonne et de l’Eurégio Meuse-Rhin. 

Certaines voiries et places publiques situées dans le cœur de ville continuent à subir un trafic de transit 

inadapté. Tout en garantissant les accès aux riverains et aux livraisons, la piétonisation constitue une 

action déterminante pour rendre des espaces publics de qualité aux Liégeois·es. 

Plusieurs axes deviendront piétonniers à l’horizon de la mise en service en tram : 

• En Féronstrée 

• Les abords de l’Opéra 

• La place de la République française (sauf le terminus bus) 

• La rue de la Cité 

D’autres rues et places feront l’objet d’une étude précise en vue de les rendre piétonnes pourront agrandir 

les espaces dédiés aux piétons (liste non exhaustive) : 

• La place Xavier Neujean 

• La rue de la Madeleine 

• La rue du Pont 

• En Potiérue 

• La rue des Mineurs 

• Les abords de l’Hôtel de Ville 

• La rue Hors-Château 

• La place Cathédrale 

Par ailleurs, les cheminements piétons continueront à être renforcés pour inciter à la marche à pied en 

toute sécurité. 






Permettre au citoyen de se réapproprier l’espace public dans un envrionnement sain et agréable 


En 2023, la Ville de Liège a organisé les Assises des piétons, avec la signature de la Charte internationale 

de la marche. La Ville de Liège a également obtenu 4 étoiles au label «Commune piétonne» de l’ASBL Tous 

à Pied.


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En 2023, le kilométrage de voiries en statut de piétonnier s’élevait à 7,2 km. À cela s’ajoutent également 1,7 km 

de passerelles et passages sous voies, 7,8 km de rampes et d’escaliers et 29,1 km d’autres aménagements 

dédiés aux piétons (ruelles étroites, chemins, raccourcis, sentiers...). 

Des ajouts réguliers à ces différentes catégories ont lieu quasiment chaque année : 

• +0,242 km en 2019, 

• +0,455 km en 2020, 

• +0,364 km en 2022, 

• +0,425 km en 2023. 

Quelques exemples de réalisation : rue Cathédrale, place Cathédrale, rue de la Sirène, passerelle Léon 

Tchiniss, rue Matrognard, boulevard de la Constitution, passerelle des Reflets… 

Un des changements majeurs est l’évolution du Cœur historique qui va devenir un grand piétonnier. Les 

rues dans lesquelles les trams circulent seront mises en piétonnier. Il s’agit de la rue de Bex, rue Féronstrée, 

rue de la Cité et place du Marché. 

Afin de rendre homogène la piétonnisation du cœur historique avec l’arrivée du tram, d’autres rues où 

le tram ne circulent pas seront mises en piétonniers : rue des Mineurs, rue des Airs, rue de la Rose, rue 

du Pont, rue de la Violette, rue Hongrée, Potiérue, rue St-Thomas, rue Pied-du-Pont-des-Arches, place 

St-Barthélemy, rue St-Barthélemy, rue des Brasseurs, rue de la Poule. 

Le parvis et le pourtour de l’Opéra prolongeront le grand piétonnier qui permettra une continuité conviviale 

vers St-Lambert et vers le Cœur historique. Seule la rue Léopold constituera encore une coupure avec le 

Cœur historique. 

D’autres projets sont en cours d’études et de demandes de permis d’urbanisme. Citons la place Xavier 

Neujean et la dalle du parking de la Cité administrative.


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1.9 - Accroître le nombre de bancs publics, installer de nouveaux 

types d’équipements sur l’espace public et concevoir des bancs 

publics mettant en valeur l’art, la culture, le design et l’histoire 

Afin de répondre aux besoins exprimés par des publics diversifiés, aux différents usages souhaités et 

aux impératifs liés à chaque espace public, la Ville amplifiera la diversification du type de bancs 

publics installés dans les espaces qu’elle aménage. Ce sera l’occasion de créer un parcours avec des 

personnages historiques placés sur des bancs (comme celui avec Georges Simenon près de l’Hôtel de 

Ville), qui inviteront les passants à partager un moment de détente. La Ville veillera également à diversifier 

les équipements publics mis à disposition des citoyens avec la création d’espaces de lecture et de détente, 

de jeux, d’infrastructures pour une activité sportive... 








La réflexion sur la réappropriation des espaces publics s’est accentuée avec l’apparition de la crise 

sanitaire. D’initiative ou sur demande citoyenne, de nouveaux bancs ont été installés sur le territoire de la 

Ville, soit un total de 1 311 bancs, dont 389 entre 2019 et 2023. 

Les aires de jeux n’ont pas été oubliées. Des plaines de jeux et aires de sport sont présentes dans tous les 

quartiers. La Ville veille à assurer leur maintenance, à garantir la sécurité permanente des installations 

mais également à créer de nouveaux dispositifs. 

Par ailleurs, la Ville a lancé l’opération « Place aux artistes » qui permet aux artistes locaux d’investir les 

lieux publics pour y donner des représentations éphémères. 

Ce dispositif renforce les projets d’envergures déjà menés dans l’espace public à destination des citoyens 

et des touristes : la Fête de la Musique, la Fête de la Soupe, Connexions urbaines, Voix sur Meuse... 

La Cellule Art public chargée d’assurer la conservation et la valorisation des monuments d’Art public 

participe également de l’amélioration de la convivialité des espaces publics, comme la restauration du 

Perron ou encore le parcours du tram. 

La Ville a en effet sollicité l’OTW pour que les 23 stations de tram puissent accueillir un support imprimé 

d’une œuvre artistique créée par un liégeois. Sur les vitrages de chaque station, des supports imprimés 

d’œuvres pourront ainsi être apposés. Ce projet d’intervention artistique ambitionne de faire appel à 

autant d’artistes liégeois (femmes et hommes) que de stations de tram, chaque artiste intervenant sur un 

arrêt. De la sorte, plusieurs disciplines pourraient être sollicitées (artistes de street-art, peintres, plasticiens, 

photographes, illustrateurs, dessinateurs de BD...), représentatives de tout le paysage artistique liégeois. 

L’art va permettre de rendre attractif le parcours en lui apportant une touche de couleur, de culture et de 

découverte.


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1.10 - Connecter les rives : une passerelle entre Bavière et 

Bressoux, une passerelle entre Chênée et le site LBP en 

réhabilitation et deux passerelles entre Saint-Léonard et 

Coronmeuse 

La passerelle « La Belle Liégeoise », qui enjambe la Meuse entre le quartier des Guillemins et le parc de la 

Boverie a été immédiatement un succès. 

Ce succès n’est pas que d’ordre esthétique : les Liégeois·es se sont véritablement approprié cette nouvelle 

infrastructure pour fréquenter en nombre le parc, pour pratiquer la marche, la course à pied ou la balade 

à vélo en boucle, pour abandonner leur voiture et rejoindre la gare à pied. 

En un mot, cette nouvelle passerelle a recréé des liens forts entre la rive gauche et la rive droite de la 

Meuse et a permis de multiplier de nouveaux usages urbains. 

Fort de cet exemple, la Ville mettra tout en œuvre pour créer de nouvelles liaisons cyclo-piétonnes afin de 

permettre de rompre les césures que constituent parfois les cours d’eau. 

Plusieurs infrastructures sont envisagées : 

• Deux passerelles sur la darse de Coronmeuse (dans le cadre de l’aménagement de l’éco-quartier) 

afin de permettre aux habitants de St-Léonard d’une part et aux utilisateurs du tram d’autre part, 

d’avoir un accès direct au nouveau grand parc qui sera aménagé. 

• Une passerelle à Chênée, de la place du Gravier vers le site réhabilité de LBP, afin de relier le centre de 

Chênée et le quartier des écoles à la future zone d’intermodalité (bus, train, RAVeL) 

• Une passerelle reliant Outremeuse à Bressoux, depuis le bout du boulevard de la Constitution jusqu’au 

quai du Roi Albert, afin de participer au maillage inter-quartier, renforcer le lien depuis la rive droite 

de la dérivation vers le nouveau pôle du site de Bavière (pôle culturel-bibliothèque, hall des sports, 

logements, parc, etc.) et faciliter la réalisation d’un corridor vélo reliant Wandre au centre-ville. 


Réussir à densifier la Ville et à améliorer la qualité de vie 


Apaiser la Ville pour améliorer la qualité de vie dans tous les quartiers 


Augmenter la part modale des modes doux et favoriser les liens entre les quartiers 


De nouvelles passerelles ont vu le jour pour connecter les rives et/ou les quartiers. 

En 2019, la passerelle au-dessus de la Vesdre (RAVeL/TGV) reliant la gare de Chénée à Vaux devient réalité. 

Financée par le SPW, elle permet de désenclaver Chênée et relier deux axes RAVeLs de l’agglomération. 

Dans le quartier de St-Léonard, la passerelle cyclo-piétonne Léon Tchiniss a été finalisée et inaugurée en 

2020. Cette passerelle relie le quartier Saint-Léonard aux Coteaux de la Citadelle par le franchissement de 

la voie ferrée qui longe la place Vivegnis. Celle-ci répond à une attente des riverains, exprimée de longue 

date. Une structure innovante et ambitieuse répond aux contraintes techniques. Elle est supportée par 

une majestueuse structure d’accès en bois. Le squelette de cette structure ajourée s’étend sur 27 mètres 

de long, 7 mètres de large et une hauteur totale de 12 mètres. Son coût est de 1,5 M€.


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En 2023, deux passerelles ont été concrétisées dans l’écoquartier de Coronmeuse pour relier les quais 

réaménagés par le tram aux grands espaces publics du nouveau quartier. Ces deux passerelles 

permettent d’enjamber la darse. La passerelle des Reflets, longue de 57 mètres (2 M € cofinancement 

Fonds européen de développement régional, FEDER) et la passerelle des Plaisanciers (37 mètres) offrent 

ainsi de parfaites connexions entre les quartiers de Liège. 

Le projet de passerelle entre Chênée et le site LBP, en réhabilitation, a fait l’objet d’avancée significative. 

Le schéma directeur de réaménagement du secteur Chênée – Vesdre intègre cette passerelle PMR de 

liaison entre l’arrêt SCNB et le centre de Chênée. Cette infrastructure est incluse dans la fiche projet FEDER 

portant sur la réhabilitation globale du site LBP. Un budget prévisionnel de 2 M € a été obtenu pour une 

réalisation en 2028. 

En 2024, le SPW Voies Hydrauliques a lancé, en concertation avec la Ville de Liège, les premières études pour 

le remplacement de la passerelle Saucy. En effet, elle constitue un point névralgique pour la navigation. 

La passerelle entre le site de Bavière et Bressoux est toujours en réflexion, notamment dans le cadre du 

réseau cyclable primaire à développer. Le financement de ce projet est aussi à l’étude


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1.11 - Créer des zones avec contrôles d’accès pour les riverains et 

les livraisons 

La circulation du tram, à voie unique du lundi au samedi et à double sens le dimanche impose une nouvelle 

façon de se déplacer et d’accéder dans le Cœur historique. La rue Féronstrée, la Place du Marché et la rue 

de Bex sont directement impactées par le passage du tram. Mais l’ensemble de l’accessibilité du Cœur 

historique est concerné. 

Plusieurs objectifs doivent être rencontrés : 

• Garantir un fonctionnement optimal du tram 

Même s’il roulera à pas d’homme dans le Cœur historique, le tram doit rester performant sur l’ensemble 

de son tracé. C’est pourquoi tout blocage de tram devra être évité. 

• Assurer un accès des riverains à leur domicile 

Chaque riverain doit pouvoir accéder à son domicile. En fonction de l’exploitation du tram et des largeurs 

disponibles, des conditions particulières seront établies par tronçon. 

• Garantir du stationnement pour les riverains 

Le nombre de places de stationnement sur voirie va diminuer significativement. La politique de 

stationnement doit proposer des alternatives aux riverains, à proximité immédiate de leur domicile. 

• Organiser les livraisons 

Les livraisons doivent rester possibles pour l’activité économique. En fonction de l’exploitation du tram et 

de largeurs disponibles, des conditions particulières seront établies par tronçon. 

• Garantir l’accès aux parkings publics 

Le schéma de circulation devra garantir un accès 24h/24h aux parkings publics, en ce compris le dimanche. 

• Respecter le caractère convivial des aménagements 

Via un réaménagement de façade à façade, le tram va apporter des aménagements de qualité qui 

vont apaiser le quartier. L’objectif est de valoriser cet aménagement au profit des fonctions locales. C’est 

pourquoi, le trafic de transit sera interdit rue Féronstrée, place du Marché et rue de Bex. 

Etant donné le passage libre nécessaire pour le tram, il est impossible de contrôler physiquement l’accès 

à la rue Féronstrée, la place du Marché et la rue de Bex par des bornes, par des potelets ou des barrières. 

La Ville et la Police équiperont cette zone de l’hyper centre de caméras ANPR (Automatic Number Plate 

Rocognition) qui pourront lire les plaques minéralogiques des véhicules qui seront autorisés dans les 

différents tronçons. 

Les règlements et les autorisations donnant les droits d’accès aux différents tronçons seront élaborés 

ultérieurement en concertation avec les riverains, les commerçants et les autres acteurs concernés. 


Réussir à densifier la ville et à améliorer la qualité de vie 




Privilégier le stationnement des résidents et des usagers de courte durée


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L’arrivée du tram dans le Cœur historique permet de moderniser la manière dont les zones avec contrôle 

d’accès sont gérées à Liège. 

Il va y avoir une mise en piétonnier des rues où le tram circulera : Bex, Féronstrée, Cité et place du Marché. 

De nombreuses autres rues du Cœur historique seront également mises en piétonnier afin de créer un 

vaste espace convivial. 

Il s’agit non seulement d’en limiter les accès, mais également d’assurer aux habitants, commerçants, 

livreurs des possibilités d’accès selon les règles en vigueur du code de la route. 

En pratique, le piétonnier du Cœur historique est traité comme tout autre piétonnier de la Ville de Liège. 

Des bornes d’accès seront disposées aux différentes entrées et sorties du piétonnier. Quand les bornes 

sont relevées, les personnes autorisées disposent d’un badge personnel pour entrer ou sortir. Il s’agit par 

exemple des riverains qui disposent d’un garage privé. 

En revanche, les rues dans lesquelles le tram circule ne peuvent pas être équipées de bornes pour laisser le 

passage du tram libre. Des caméras seront disposées aux entrées et sorties afin de lire automatiquement 

les plaques minéralogiques des véhicules. Les personnes autorisées auront leurs plaques minéralogiques 

enregistrées dans une base de données. 

Le cahier des charges a été approuvé par le Conseil communal de septembre 2023. Les offres ont été 

reçues début 2024 et le placement sera réalisé d’ici fin 2024, au moment des phases de test du tram. 

Une fois éprouvée, cette nouvelle technologie de contrôle ouvrira de nouvelles possibilités pour d’autres 

quartiers.


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1.12 - Rendre la rue aux habitants 

Ce projet de réappropriation de certains quartiers et rues de Liège par les habitants a été initié/mis en 

place dans le cadre de « Réinventons Liège ». 

Concrètement, l’opération « quartiers apaisés » vise à apporter du calme aux quartiers participants, 

suite à l’installation de modules de ralentissement accompagnés et d’une signalisation indiquant que la 

circulation est limitée à 30 km/h. 

L’objectif poursuivi est que les citoyens deviennent acteurs de leur quartier en prenant possession de leur 

cadre de vie en toute sécurité et dans un esprit de convivialité. 

Il s’agit également de limiter l’impact de la voiture au profit des modes de déplacements doux. 

Bressoux a été le premier quartier concerné par ces aménagements en 2017. Le quartier du Longdoz a 

ensuite emboîté le pas. 

La Ville de Liège a décidé d’en faire progressivement la norme de référence. 

En parallèle, les « Rues aux enfants » sont des rues fermées à la circulation et instaurées « zone de jeu » afin 

de restituer l’espace public aux riverains et aux enfants. La rue reste toutefois partiellement accessible aux 

riverains qui devraient accéder à leur garage ou déposer un chargement encombrant (uniquement pour 

les personnes domiciliées dans la rue, et avec un déplacement adapté à 5 km/h). 

Durant l’été 2017, trois projets pilotes ont vu le jour rue Haute, rue Volière et rue des Ateliers. 

Les rues suivantes ont été concernées par l’opération « Rue aux enfants » lors de l’été 2018 : la rue des 

Ateliers, Fisen, du Vicinal, Pierreuse et Volière. 

En 2019, pendant les vacances de Pâques (du 08 au 25 avril), c’était au tour des rues Sous-l’Eau, du Vicinal, 

Volière et des Vergers de devenir temporairement piétonnières et du 05 au 30 août, rues Volière, Vicinal 

et des Vergers. 

Cette initiative, menée en étroite collaboration avec les Comités de quartier, sera poursuivie et amplifiée 








Les actions se poursuivent de façon pérenne. Pour cela, la Ville mis en place différentes opérations dans 

les quartiers. 

Citons : 

• L’opération « Fais ta place » qui a pour ambition d’offrir un réseau d’espaces publics attractifs, de 

rendre la ville plus accueillante et de enforcer les solidarités entre les habitants par l’installation de 

jeux pour petits et grands et de mobilier urbain coloré, le dispositif étant encadré par des stewards 

urbains.


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• L’opération « Rues aux enfants » durant les congés scolaires de printemps et des grandes vacances. 

Sollicitée par les comités de quartier, la Ville instaure, à la demande et sous certaines conditions, des 

mesures de circulation locale adaptées pour apaiser les rues et permettre aux jeunes de profiter de 

rues apaisées. 

• Les soutiens à l’organisation des fêtes de quartier et fêtes des voisins 

• La création et l’entretien des zones de jeux, réparties dans les quartiers en fonction de la densité 

démographique. On recense actuellement : 

• 83 aires de jeux 

• 79 aires de sport 

• 28 terrains de pétanque 

• 17 terrains de foot 

Dès l’été 2020, suite à la crise sanitaire et au confinement, la Ville de Liège a développé l’opération « Un été 

pour tous », qui consiste à aménager, chaque été, de nouvelles zones de jeux et de détente à proximité 

des quartiers densément habités. 

Par ce programme de renforcement des nombreuses aires de détente déjà existantes, la Ville offre donc, 

pendant 3 mois, une vingtaine d’espaces supplémentaires de jeux et de loisirs, destinés aux petits comme 

aux adultes.


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1.13 - Détecter, avec les habitants, les commerçants, et plus 

largement les usagers des quartiers, les lieux publics considérés 

comme insécurisants, en vue de les aménager 

Des marches exploratoires s’effectuent depuis 2004 sur le territoire communal. 

L’objectif de cette pratique est de procéder à l’évaluation critique de l’environnement urbain sur base des 

constats recensés par les groupes qui pratiquent ces marches. 

Ces marches sont réalisées avec des femmes (4 à 8) vivant au sein des quartiers, encadrées par un 

animateur et un rapporteur. 

Ce processus s’appuie sur le principe que les populations des quartiers, et plus particulièrement les 

groupes les plus vulnérables (femmes, séniors...), sont les mieux placés pour identifier les éléments qui 

affectent leur sentiment de sécurité. Ce type d’action favorise en outre l’appropriation de l’espace public. 

Le point de départ est la réunion de Concertation de Sécurité où les participants sont invités à prioriser et 

localiser sur carte les problèmes de sécurité en rue et déterminer le périmètre d’exploration souhaité pour 

la marche. 

Le but est de tenir 5 à 6 concertations par an suivies d’une ou deux marches par quartier en fonction des 

besoins. 

Suite à ces marches, des plans d’action seront mis en œuvre avec des aménagements concrets sur 

l’espace public. 








Différentes actions menées 

• Le Plan global anti-harcèlement : des plans d’actions sur terrain, la création et distribution d’outils de 

communication au grand public, la sensibilisation des victimes/ témoins et auteurs d’harcèlement, 

la cartographie des lieux à risque pour orienter les patrouilles. C’est un plan mis en place grâce à un 

partenariat entre la Police, le Parquet, l’ASBL Praxis et la Ville. 

• La sensibilisation du grand public menée lors des festivités liégeoises mais également, à l’aide de 

la structure du Conseil de la nuit, dans l’HoReCa et auprès des comités de baptêmes via l’AGEL 

(Association Générale des Etudiants Liégeois) / Université de Liège et Hautes écoles. Cette action de 

prévention englobe également la promotion de l’application App-Elles permettant de détecter les 

lieux potentiellement à risque de harcèlement. 

• La Commission Communale Consultative Femmes & Ville et le Plan de prévention ont organisé des 

marches exploratoires et collecté des informations obtenues sur celles réalisées par le partenaire 

CVFE (Collectif contre les Violences Familiales et l’Exclusion).


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• Dans le cadre du Plan International dont le service SECCo (Service d’Evaluation, Communication et 

prévention des Conflits dans les relations) est déjà partenaire, la Ville de Liège est engagée dans le 

programme « Safer Cities for girls » afin de rendre l’espace public plus sécure auprès des femmes. 

• le projet ECHIR (Etudiants Contre le Harcèlement et l’Insécurité en Rue) : Sensibiliser un maximum les 

étudiants des Hautes écoles et de l’Université de Liège sur les préventions à opérer contre le sentiment 

d’insécurité en rue, sur les outils et les services à leur disposition, sur les bonnes réactions à avoir en 

tant que potentiels témoins ou victimes de harcèlement ou d’agression en rue. 

• Les Assises des piétons qui ont eu lieu en 2023 ont également permis d’identifier des lieux problématiques 

à aménager.


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1.14 - Elaborer une charte de la vie nocturne 

La vie festive et nocturne fait partie intégrante de la ville de Liège. La convivialité de ses établissements, la 

variété de sa scène artistique constituent des richesses indéniables tant pour les Liégeois·es que pour les 

personnes de passage. 

La volonté de tous les acteurs participants à la vie nocturne et diurne est de préserver et développer la 

profusion de lieux et d’événements d’attractivité de qualité. 

C’est la responsabilité de chacun (services publics, établissements privés, clients, etc.) de mettre tout en 

œuvre pour que la vie festive et/ou nocturne soit agréable et sûre. 

Pour ce faire, la Ville de Liège souhaite favoriser une vie nocturne responsable et bienveillante dans le 

respect de tous les usagers de la nuit liégeoise à travers l’adhésion des acteurs/partenaires concernés à 

une Charte de la vie nocturne, qui sera soumise au Conseil communal. 








Lors de la mise en œuvre du projet « Pour un Carré qui tourne rond », une charte de la vie nocturne 

applicable au célèbre quadrilatère liégeois a été mise en œuvre. 

Le Conseil de la Nuit, pour sa part, œuvre sur l’ensemble des activités festives et nocturnes de la Ville de 

Liège. Il a pour objectif de rédiger et de négocier avec l’ensemble de ses membres une Charte de la Vie 

Nocturne applicable à l’ensemble du territoire communal. 

Une nouvelle version de la Charte a été approuvée par le Conseil de la Nuit en date du 26 février 2024. 

Ce document est actuellement présenté à l’ensemble des partenaires festifs potentiels afin d’en obtenir 

la signature. La liste des signataires sera dès lors présentée au Collège communal avec la Charte révisée 

dans le courant de l’année 2024.


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1.15 - Rénover les infrastructures sportives 

La pratique du sport et les infrastructures sportives communales constituent un pilier important de la 

politique de proximité initiée par la Ville de Liège dans ses quartiers. 

Au quotidien, c’est au cœur de la vie des quartiers, grâce aux animatrices et aux animateurs sportifs 

qualifiés, que s’exerce aussi l’action du service public. 

Mini-foot, football, basket-ball, tennis de table, escalade, psychomotricité, vtt, base-ball, boxe, natation, 

badminton, athlétisme, gymnastique, danse, fitness, billard, speedminton, kin-ball, karting, bonker-ball... 

sont autant de sports au travers desquels la Ville de Liège transmet les valeurs inhérentes au bien vivre 

ensemble. 

En matière d’infrastructures sportives, les services de la Ville gèrent au quotidien un ensemble de salles et 

de complexes sportifs répartis sur le territoire de la Ville. Ils représentent de véritables lieux de vie et des 

éléments centraux de la vie des quartiers. 

Afin de se conformer aux objectifs communaux et régionaux en matière de réduction des émissions, 

d’une part, et de garantir la pratique du sport pour tous dans des conditions optimales, certaines de ces 

infrastructures nécessitent la réalisation de travaux de rénovation, notamment énergétique. 

Dans le cadre du Plan Piscines initié par la Région wallonne, la Ville entreprendra la rénovation des piscines 

de Grivegnée et d’Outremeuse. 

D’autre part, la Ville rénovera plusieurs sites afin de les rendre plus efficaces sur le plan énergétique : 

• complexe football du FC Jupille 

• hall omnisports de Grivegnée 

• hall omnisports de Bressoux 

• centre sportif d’Outremeuse 

• hall omnisports Clajot 

• hall omnisports de Sainte Walburge 

• hall omnisports Sous le Bois. 






Inciter aux économies d’énergie et à l’énergie durable 


La piscine d’Outremeuse a été entièrement rénovée tant sur le plan des équipements que d’un point de 

vue énergétique. Elle a été inaugurée le 25 mai 2024. Le hall omnisports a également été rénové du point 

de vue énergétique.


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Les travaux de la piscine de Grivegnée débuteront au second semestre 2024. 

En ce qui concerne les centres sportifs, les projets suivants ont été réalisés ou sont en cours : 

• démolition et reconstruction de la buvette et des vestiaires du FC Jupille ; 

• aménagement de nouveaux vestiaires au RDC Cointe ; 

• aménagement de nouveaux vestiaires à la JS Pierreuse ; 

• rénovation énergétique du complexe sportif de Sainte-Walburge ; 

• rénovation énergétique du complexe sportif Clajot ; 

• rénovation énergétique du complexe sportif Sous-le-Bois (Angleur) ; 

• installation d’un éclairage LED dans le hall sportif de Grivegnée ; 

• installation d’un éclairage LED dans le hall sportif de Bressoux. 

Au-delà de ce vaste programme de rénovation énergétique des infrastructures communales, la Ville 

poursuit le projet de créer un nouveau hall omnisports sur le site de Bavière, en remplacement de la salle 

de la Constitution. 

Par ailleurs, l’ULiège va construire une piscine olympique et un vélodrome couvert au Sart-Tilman. Ces 

investissements, financés dans le cadre du Plan de relance et de la promotion du sport de haut niveau en 

Wallonie, se montent à 48 millions d’euros.

REPENSER LA MOBILITÉ POUR PLUS DE MOBILITÉ DOUCE, DURABLE ET DE MULTIMODALITÉ 

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REPENSER LA MOBILITÉ POUR PLUS DE 

MOBILITÉ DOUCE, DURABLE ET DE 

MULTIMODALITÉ


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• 2.1 - Accompagner, en vue de l’arrivée du tram, l’OTW et l’AOT dans la réorganisation du 

réseau du TEC et le développement d’un réseau de bus à haut niveau de service 51 

• 2.2 - Accroître l’offre suburbaine de la SNCB (Réseau Express Liégeois) en sollicitant la 

réouverture des arrêts des Vennes et de Vivegnis 54 

• 2.3 - Promouvoir les modes alternatifs à la voiture (marche, vélo, transports publics…) 56 

• 2.4 - Créer des rues scolaires, des rues cyclables, augmenter le nombre de SUL, généraliser 

le « tourne à droite » aux feux et sécuriser des itinéraires vélos vers les écoles 58 

• 2.5 - Assurer la continuité des itinéraires vélos actuels 60 

• 2.6 - Multiplier l’offre de stationnement vélo sur le domaine public, assurer le stationnement 

vélo lors des grands événements organisés à Liège et inciter les exploitants des parkings 

privés à intégrer le stationnement vélo dans leur offre 62 

• 2.7 - Instaurer un cadre favorable au développement des micromobilités (trottinettes, 

monocycles…), personnelles ou en libre-service 65 

• 2.8 - Solliciter l’OTW pour admettre le vélo dans le tram en heures creuses 67 

• 2.9 - Tester la faisabilité du transport fluvial comme 

complément au réseau de transports en commun à Liège 68 

• 2.10 - Étudier le phénomène de la logistique urbaine (e-commerce, last mile, etc.) et la 

pertinence d’un hub logistique en périphérie 69 

• 2.11 - Poursuivre le développement d’une offre de ticketing simple, intégrée et 

dématérialisée pour tous les moyens de transport 70 

• 2.12 - Instaurer un cadre favorisant le développement des systèmes de recharge pour une 

mobilité alternative (bornes électriques, hydrogène…) 71


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2.1 - Accompagner, en vue de l’arrivée du tram, l’OTW et l’AOT 

dans la réorganisation du réseau du TEC et le développement 

d’un réseau de bus à haut niveau de service 

Le tram va apporter une solution structurelle à long terme pour le transport public dans la vallée. Mais il 

doit impérativement s’accompagner d’une refonte en profondeur du réseau de bus. Une réorganisation 

et une hiérarchisation des lignes doivent amener l’émergence de lignes à haut niveau de service. Trois 

paramètres sont à prendre en considération. 

• Premièrement, la fréquence des lignes, soit le nombre de courses opérées aux heures de pointe par 

sens. Actuellement, ce paramètre est déjà très bon à Liège, avec plusieurs lignes atteignant la fréquence 

d’un bus toutes les 5 à 6 minutes. Augmenter davantage les fréquences engendre alors de sérieux 

risques de formation de « trains de bus », où les bus finissent par être trop nombreux simultanément 

et à se gêner entre eux. 

• Deuxièmement, la capacité des véhicules. Les analyses de demande potentielle révèlent que les 

bus articulés utilisés pourraient ne plus suffire en termes de capacité de transport de passagers sur 

certaines lignes. 

• Troisièmement, l’évolution de la demande liée aux développements de Liège. 

Sur base de leur saturation actuelle, deux lignes existantes du réseau doivent prioritairement passer en 

Bus à Haut Niveau de Service – BHNS (c’est-à-dire en bus bi-articulé offrant un grand confort et une 

cadence équivalente au tram) : 

• La ligne 10 entre la place Saint-Lambert et Fléron ; 

• La ligne 48 entre la gare des Guillemins et le domaine du Sart Tilman. 

Sur base des potentiels des études menées, trois autres lignes de Bus à Haut Niveau de Service – BHNS 

doivent être créées : 

• Axe structurant vers Chênée, reliant le terminus « République Française » à Chênée via Grétry et le 

Longdoz, justifie d’y insérer un BHNS avec 2 à 3 projets de P+R permettant d’y rabattre une partie de la 

charge automobile de l’E25, ainsi que des vallées de la Vesdre et de l’Ourthe 

• Axe structurant vers Burenville / Glain, reliant le terminus de la place St-Lambert à la gare d’Ans en 

passant par St-Nicolas et le CHC, avec 3 à 4 projets de P+R permettant d’y rabattre une partie de la 

charge automobile de l’E25 et des communes alentours (St-Nicolas, Montegnée) 

• Nouvelle ligne structurante vers le Sart Tilman, partant de la place République Française et reliant le 

domaine du Sart Tilman en desservant la rive droite de la Meuse, avec deux tracés à l’étude (dont un 

via Colonster) 

Ces lignes BHNS devront être exploitées avec du matériel adapté pour transporter plus confortablement 

plus de personnes. La qualité de service (fréquence, amplitude, information) sera comparable à celle du 

tram. 

La mise en œuvre du tram et des lignes à haut niveau de service doit aller de pair avec la desserte fine 

des quartiers par des bus de proximité qui s’arrêtent plus régulièrement. 

Il s’agit de hiérarchiser le réseau en adaptant les véhicules et leur desserte au contexte de la Ville. 

La Ville, en lien avec Liège Métropole pour la dimension métropolitaine, travaillera avec les différentes 

instances relevant de la Wallonie pour mettre en œuvre cette nouvelle hiérarchie du réseau de transport 

public (tram - BHNS - bus dans les quartiers) identifiée par le PUM.


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Repenser la mobilité pour plus de mobilité douce, durable et de multimodalité 


Augmenter la part modale des modes doux et durables, diminuer la pollution de l’air et permettre aux 

citoyens de se réapproprier l’espace public 


La Ville de Liège participe au Comité d’accompagnement du Plan Urbain de Mobilité (PUM) relatif au 

transport public. Piloté par la Région wallonne (SPW Mobilité – AOT – OTW), ce Comité rassemble les 

communes de la zone à haut niveau de service et vise à assurer la cohérence de la mise en œuvre des 

orientations du Plan Urbain de Mobilité. 

La Ville de Liège participe également à l’Organe Consultatif du Bassin de Mobilité (OCBM) de l’Arrondissement 

de Liège, piloté par l’Autorité Organisatrice du Transport de Wallonie (AOT). 

Réorganisation du réseau de bus 

Portée par le TEC, la réorganisation du réseau s’inscrit pleinement dans la mise en œuvre des orientations 

du Plan Urbain de Mobilité. 

Une étude globale de restructuration a été menée par le bureau de conseils TRANSAMO. Divers échanges 

ont été menés avec différents acteurs de la mobilité dont la Ville de Liège et les autres communes 

concernées. Une consultation publique a été menée par le TEC en 2020 afin de recueillir les avis des 

utilisateurs. 

A l’horizon tram, toutes les lignes n’arriveront plus au centre-ville : elles s’arrêteront au premier contact 

avec le tram, à l’exception de la station Général Leman où les lignes continueront jusqu’à la gare des 

Guillemins. 

Pour que l’utilisation du transport en commun devienne plus lisible, l’offre du futur réseau TEC sera structurée 

en différentes catégories de lignes (busway, connect, urbaines ou interurbaines) qui correspondent aux 

services proposés (fréquence, amplitude, importance de la ligne...). La réorganisation du réseau de bus 

sera aussi accompagnée d’une nouvelle numérotation. 

Grâce au réseau cible, c’est 95% des habitants de l’agglomération liégeoise qui seront à moins de 500 

mètres d’une ligne de bus et plus de 50% à moins de 500 mètres du tram, d’un Busway ou d’une ligne 

Connect. 

Développer des lignes à haut niveau de service (Busway) 

Conformément aux orientations stratégiques du Plan Urbain de Mobilité, la Wallonie a validé un réseau 

cible pour le réseau de transport en commun liégeois incluant la création de 4 lignes BUSWAY sur les axes 

non desservis par le tram : 

• B1 : Ans – Chênée (« Transurbaine », à créer, voir le projet métropolitain 11, page 291) 

• B2 : Liège – Sart Tilman (ligne 48 actuelle, via Guillemins) 

• B3 : Liège – Sart Tilman (ligne 148 à créer, via la rive droite) 

• B4 : Liège – Fléron (ligne 10 actuelle)


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Le BUSWAY répond à une qualité de service qui doit tendre vers celle du tram. Il s’agit aussi d’en faire un 

véritable projet d’axe intégrant toutes les composantes des territoires traversées. 

Tout comme le tram, le BUSWAY ne peut pas être un seul outil de déplacement. Il doit s’intégrer et modifier 

les territoires dans une perspective d’adaptation du territoire. 

Il doit être accompagné de plantations les plus nombreuses possibles, d’aménagements pour les modes 

actifs et d’espaces publics en faveur des fonctions locales. 

La Région wallonne a dégagé un budget de 70 Mi € (dont stations et carrefours à feux) pour concrétiser 

les lignes BUSWAY à Liège. 

L’études des incidences a débuté en juin 2023. Dans ce cadre, la Ville de Liège a exprimé ses observations 

et reste à ce jour dans l’attente du rapport final qui lui permettra de se positionner.


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2.2 - Accroître l’offre suburbaine de la SNCB (Réseau Express 

Liégeois) en sollicitant la réouverture des arrêts des Vennes et 

de Vivegnis 

Le réseau ferroviaire permet de connecter Liège aux différents pôles belges et internationaux, via : 

• Les liaisons internationales : Thalys et ICE en relation avec Cologne et Francfort, ainsi qu’avec 

Amsterdam et Londres (via Bruxelles midi). 

• Les liaisons nationales IC : Bruxelles et la dorsale ferroviaire wallonne vers Namur, Charleroi, Mons. 

• Les liaisons provinciales vers Verviers, Huy, Waremme, la vallée de l’Ourthe. 

Avec près de 17 700 voyageurs montés par jour (2017, hors Thalys et ICE), la gare de Liège Guillemins 

concentre près de 60 % des montées dans sa Métropole (29 700). Cette valeur reste toutefois faible en 

regard de gares comparables telles que Gand St-Pierre : 55 000 voyageurs par jour ou Nantes (FR) : 

environ 40 à 45.000 voyageurs par jour. 

La part de marché du train dans les déplacements au sein de la Métropole liégeoise a été estimée par 

la SNCB à 4,8 % et seulement 1 % de part de marché du train pour les déplacements au sein de la ville de 

Liège (en grande partie « captés » par le réseau bus précité et par les modes actifs – piétons et deuxroues). 

Le rôle du rail apparaît donc nettement insuffisant en regard d’autres agglomérations comparables. 

Il faut répondre à la croissance ferroviaire et renforcer l’offre. 

Les études s’accordent sur le fait que le flux de voyageurs va significativement augmenter. Ainsi, il est 

indispensable de renforcer les cadences, pour maîtriser la croissance de la congestion automobile et 

rencontrer les objectifs : 

• 3 trains S (Réseau Express Liégeois) par heure cadencés toutes les 20 minutes à l’horizon du tramway 

semblent un objectif à atteindre pour l’arrondissement de Liège. 

• 4 trains S (Réseau Express Liégeois) par heure et par sens doivent, à long terme, être visés pour assurer 

le plein effet réseau 

Il faut accélérer le développement du réseau ferroviaire. Progressivement, le Réseau Express Liégeois 

« REL » sera concrétisé par l’exploitation de 6 lignes suburbaines. 

Après la réouverture de Chaudfontaine, Seraing et Ougrée, la Ville de Liège sollicitera la SNCB pour la (ré) 

ouverture de points d’arrêt supplémentaires des Vennes et de Vivegnis (en cohérence avec le PUM). 


Renforcer l’attractivité de la ville 




Augmenter la part modale des modes doux et durables


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Autour de Liège, 3 arrêts ont été réouverts : Chaudfontaine, Seraing et Ougrée. A l’échelle métropolitaine, 

cela offre plus de possibilités de rejoindre Liège en train. De nombreux étudiants sont concernés par ces 

points d’arrêts. 

L’adoption du PUM (2019) et du PCM (2021) par le Conseil communal confirment dans les actions prioritaires 

les réouvertures des 2 arrêts des Vennes et de Vivegnis. 

Le Conseil communal a interpellé le 09/12/2022 le Gouvernement fédéral notamment pour que la SNCB 

complète son offre en concrétisant la réouverture des 2 points d’arrêts en question. 

A l’initiative de la Ville, Liège Métropole a par ailleurs sollicité des Ministres Henry et Gilkinet (par envoi de 

courriers) la réouverture de ces points d’arrêt à l’horizon 2026 et leur intégration dans les plans pluriannuels 

d’investissement de la SNCB et d’Infrabel. 

L’opérationnalisation dépend à présent, des plans d’investissements de la SNCB et de la stratégie wallonne 

en matière de développement du ferroviaire.


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2.3 - Promouvoir les modes alternatifs à la voiture (marche, vélo, 

transports publics…) 

Les enjeux majeurs des grandes villes sont basés sur trois grands principes : la réduction du trafic 

automobile, la diminution des émissions de polluant et gaz à effet de serre et l’amélioration de la qualité 

de vie des habitants : la santé, la vie de proximité, l’accès à l’emploi, etc. 

C’est pour cela qu’actuellement, les inquiétudes autour de la question de la mobilité s’incrémentent. Il 

est temps de penser au changement des conditions actuelles. L’un des changements envisagés est de 

développer les pratiques de mobilité alternatives et d’intermodalité. 

La voiture est utilisée fréquemment pour des distances qui ne justifient pas de son utilisation et qui 

généralement peuvent être assurées par des modes alternatifs (comme les transports en commun, le 

vélo et parfois la marche). Par exemple, en ville, il faut un quart d’heure pour faire 1 kilomètre à pied et 3 

kilomètres à vélo. 

La Ville entreprendra une large communication pour inciter les citoyens à utiliser les alternatives à la 

voiture : la marche à pied, le vélo, le train, le bus, le futur tram. 

Il s’agit de faire connaître et de populariser ces différents modes de transports auprès du grand public et 

de répondre aux enjeux majeurs de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre et l’amélioration de 

la qualité de vie des habitants. 

La Ville poursuivra aussi en priorité l’entretien de tous les types d’espaces publics (voiries, cheminements 

piétons et cyclistes, escaliers…). 






Augmenter la part modale des modes doux et durables 


Lancer la campagne de communication « C’est le moment de changer de mode » 

La mobilité urbaine évolue, à la fois via de nouveaux modes de déplacement mais aussi via de nouveaux 

comportements. Ce défi, la Ville de Liège souhaite le relever avec différents partenaires inhérents à ce 

changement de mode : les citoyens et citoyennes, la SNCB, le TEC, la Région Wallonne, le Gracq... 

A cet effet, une campagne a été lancé le 2 septembre 2019 par la Ville de Liège en partenariat avec le TEC 

et la SNCB puis d’autres partenaires ont rejoint l’initiative, afin de rappeler les différentes alternatives à la 

voiture : « C’est le moment de changer de mode ». C’est une campagne de communication qui se veut 

évolutive et qui prendra différentes formes au cours du temps. 

Outre les campagnes d’information mettant en avant les nouveautés et alternatives à la mobilité 

automobile (sous forme de capsules, bâches, visuels sur le mobilier urbain, cubes sur l’espace public, 

folders explicatifs, post sur les réseaux sociaux), les goodies promotionnels sur les alternatives de la 

mobilité dessinés par des artistes liégeois, la campagne a permis de fédérer et de rassembler les différents 

partenaires sous sa bannière lors des diverses crises passées : Task Force Mobilité et déconfinement, Task 

Force Mobilité et inondations, Task Force réhabilitation du tunnel de Cointe. 

Le but étant d’être pédagogique tout en restant attractif et ludique pour la population. En effet, la 

campagne a accompagné divers changements majeurs sur le territoire liégeois : la création de rues 

cyclables, l’extension du piétonnier, l’augmentation des panneaux de signalisation B22, B23 et Zone 30, 

l’interdiction des poids lourds, les modifications en faveur de la mobilité active et transport en commun 

du quai des Ardennes, etc.


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« C’est le moment de changer de mode ! » a produit des visuels permettant de présenter les différentes 

manières d’accéder au centre de Liège dans le cadre de moments importants pour le commerce et la vie 

festive liégeoise (fêtes de fin d’année, foires, soldes d’été…). 

En partenariat avec le TEC, la gratuité des bus durant les week-ends cruciaux des commerces avec 

ouvertures dominicales a été offerte ainsi que des City Pass permettant de combiner le bus et le train. 

Développer les mesures en faveur des modes actifs et du transport public : Mobicité 

Au niveau de la Ville de Liège, les nombreuses actions prises en faveur des modes alternatifs à la voiture 

sont de nature à promouvoir, tant la multimodalité que l’intermodalité. Celles-ci ont été labelisées 

«Mobicité». 

Les moments clés qui ponctuent notre Ville brassent énormément de personnes. C’est la raison pour 

laquelle, afin de soutenir les commerces et les organisateurs, différentes alternatives ont été mise sur 

pied : 

• P+R gratuit de Vottem et sa nouvelle navette de bus ainsi que l’agrandissement du P+R d’Angleur 

• création de « Mob up free » 

• parkings vélos sécurisés et sous surveillance pendant la durée de l’événement (par exemple, 

commerce vide rue Gérardrie durant les fêtes de fin d’année, Retrouvailles) 

• anticipation de flottes de micro-mobilité en libre-service dans les P+R (Les Ardentes, P+R d’Angleur 

lors de la fermeture du tunnel de Cointe…) 

• navettes de bus gratuites au départ de P+R Vottem lors des week-end d’ouverture dominicale de fin 

d’année 

• développement des boxs vélo et des stations de voitures partagés 

• mise en place d’un dialogue et suivi permanent avec les acteurs de la micromobilité 

• signature de la charte internationale de la Marche en conclusion des Assises des piétons 

• création du Village Mobicité récurrent à Retrouvailles. 

Plateforme informatique de promotion de la multimodalité : Mobility in Liège 

En partenariat avec la Ville de Liège, Liège Métropole a lancé un projet de plateforme numérique 

rassemblant un maximum d’acteurs, de données et d’informations relatives à la mobilité. Son objectif, en 

listant toute l’offre (parfois méconnue) de mobilité et en proposant des outils d’aide aux choix pour les 

usagers, est de promouvoir la multimodalité et l’intermodalité. 

Mobility in Liège Métropole est conçue comme une véritable invitation au changement. Modèle unique en 

Wallonie à ce jour, elle rassemble en un seul lieu les alternatives à l’autosolisme à travers un inventaire des 

services existants, des données gratuites sur la mobilité, des outils d’aide au choix de mobilité. Usagers, 

entreprises ou acteurs publics, Mobility in Liège Métropole vous accompagne vers une mobilité durable 

et inclusive !


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2.4 - Créer des rues scolaires, des rues cyclables, augmenter 

le nombre de SUL, généraliser le « tourne à droite » aux feux et 

sécuriser des itinéraires vélos vers les écoles 

La Ville veille à la sécurité et au bien-être de tous ses usagers, notamment les piétons et les cyclistes. 

Pour favoriser ces formes de mobilité douce, diverses mesures seront instaurées ou généralisées. Parmi 

celles ci, le tourne à droite libre aux feux, la mise en SUL des voiries (à l’heure actuelle, plusieurs dizaines de 

voiries sont mises en Sens Unique Limité), la création d’itinéraires sécurisés vers les écoles et la création 

de «rues cyclables» (c’est-à-dire des rues où le cycliste peut utiliser toute la largeur de la voie publique, 

sans que les véhicules ne puissent les dépasser et rouler à plus de 30 km/h). 

La Ville mettra également en oeuvre une avancée supplémentaire pour la sécurité des enfants, 

l’instauration de «rues scolaires», telles que définies depuis octobre 2018 par le code de la route. 

Il s’agit d’un nouveau mode d’utilisation de la chaussée, à l’entrée des écoles, permettant la réservation 

de la voie publique à des fins de sécurité. Aux heures d’entrée et de sortie des classes, la rue est ainsi 

fermée à la circulation des véhicules motorisés. 

Cette mesure permet, non seulement de contribuer à la sécurité routière, mais aussi à la qualité de l’air 

aux abords des établissements. 

L’introduction de cette nouvelle mesure fera l’objet d’une phase de test permettant à l’ensemble des 

usagers concernés de s’adapter à la situation, suivie d’une évaluation. 








Identifier et mettre en place des rues cyclables 

Il s’agit d’identifier les rues susceptibles de pouvoir être transformées en rues cyclables et de les 

opérationnaliser sur le terrain. 

Pour rappel, la particularité principale des rues cyclables réside dans le fait que le comportement des 

véhicules motorisés est subordonné à celui des cyclistes. Le cycliste peut donc occuper pleinement 

l’espace de la voirie et ne doit plus se décaler sur le côté. Ce statut impliquer deux changements 

principaux : le dépassement des cyclistes par les véhicules motorisés est interdit et la vitesse de tous les 

véhicules est fixée à 30 km/h. 

Au 31 juillet 2023, 28 rues cyclables cumulant 12,56 km de voiries sont présentes à Liège. Elles ont toutes 

été mises en œuvre dans le cadre des mesures « COVID » en 2020 et pérennisées. Une campagne de 

communication a également été réalisée dans la foulée (vidéo et affichage sur terrain). 

D’autres rues ont été identifiées dans le cadre de la réalisation d’aménagements cyclables à Grivegnée, 

Jupille et pour combler certains itinéraires cyclables pour une longueur cumulée d’environ 2 km 

supplémentaires. Elles seront opérationnalisées d’ici à la fin 2024. 

Les rues cyclables font l’objet d’un monitoring de la part de la Ville en impliquant les différents partenaires 

(TEC, Police, comité de quartier, milieu associatif) afin d’évaluer leur utilisation. Des campagnes de 

communications ciblées ont été réalisées lors de la mise en œuvre et sont régulièrement répétées.


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Dans le cadre de la Commission vélo, la Ville réceptionne et analyse les différentes demandes susceptibles 

de créer de nouvelles rues cyclables. 

Cette action est en progression constante. 

Autoriser le tourne à droite dans 34 carrefours 

Le panneau B22 autorise les cyclistes et les conducteurs de speed pedelecs (vélo à assistance électrique) 

à franchir le signal lumineux afin de tourner à droite, lorsque celui-ci est soit rouge soit orange, à condition 

qu’ils cèdent le passage aux autres usagers de la route circulant sur la voie publique ou la chaussée. 

Le panneau B23 autorise les cyclistes et les conducteurs de speed pedelecs à franchir le signal lumineux 

afin de continuer tout droit, lorsque celui-ci est soit rouge soit orange, à condition qu’ils cèdent le passage 

à tout autre conducteur circulant sur la voie publique ou la chaussée à partir du feu rouge ou orange. Une 

condition s’impose pour son utilisation : ils ne doivent pas couper de flux de circulation. 

Au 31 décembre 2023, 71 panneaux B22 et 17 panneaux B23 sont installés à Liège, toute voirie confondue. 

À noter également que d’autres carrefours pourraient être équipés en fonction des réaménagements de 

voiries à venir. 

Cette action est en progression constante. 

Rues scolaires 

Le terme « rue scolaire » désigne une voie publique située à proximité d’un établissement scolaire où, 

temporairement et à certaines heures, l’accès de véhicules à moteur est interdit par un signal C3 complété 

par un panneau additionnel portant la mention « rue scolaire » sauf si ce panneau additionnel prévoit une 

dérogation pour certains véhicules à moteur. 

Dans les rues scolaires, la voie publique est réservée aux piétons et aux cycles ainsi qu’aux vélos 

électriques speed pedelec. Seuls les véhicules prioritaires, lorsque la nature de leur mission le justifie, ainsi 

que les véhicules en possession d’une autorisation délivrée par le gestionnaire de voirie, ont accès à la 

rue scolaire. 

Il s’agit donc ici de faire connaître le concept aux établissements scolaires et de collaborer avec eux pour 

envisager la transformation de la rue dans laquelle ils sont situés en rue scolaire. 

En 2024, une procédure a été mise en place à destination des écoles pour envisager l’aménagement de rues 

scolaires en phase de test. La rue scolaire demande une organisation spécifique et une implication de 

l’établissement scolaire. La Police doit également apporter une validation en lien avec la mobilité du 

quartier, tout en assurant la sécurité du projet. Pour l’instant, deux établissements scolaires sont intéressés, 

sans encore de concrétisation. 

SUL 

Le sens unique limité (SUL) permet d’ouvrir une voirie dans les deux sens de circulation pour les cyclistes 

et, éventuellement, les cyclomotoristes de classe A et les speed pedelecs, tout en maintenant un sens 

unique pour les autres véhicules. 

La longueur cumulée de voiries en SUL s’élève à 87,78 km en 2021, 89 km en 2022 (+ 1,22 km) et à 92,7 km 

au 31 décembre 2023 (+ 3,7 km). 

L’action est en progression continue.


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2.5 - Assurer la continuité des itinéraires vélos actuels 

L’ambition du PUM (Plan urbain de mobilité) à l’échelle de l’agglomération est de mettre en œuvre des 

itinéraires structurants pour les déplacements cyclables (les 15 corridors vélos, projet métropolitain 

12, du présent Projet de Ville sont à réaliser par la Région wallonne en partenariat avec les communes 

concernées). 

Ce projet métropolitain des corridors vélos permettra de connecter Liège aux villes et communes voisines 

et ainsi de rendre le vélo plus pratique par rapport à la voiture grâce, notamment, à l’émergence du vélo 

à assistance électrique. 

Au-delà de ces corridors, la Ville de Liège développera un maillage fin dans les quartiers permettant de 

rejoindre ces itinéraires structurants. 

Des abaissements de bordures, des protections contre le stationnement illicite, des marquages 

complémentaires… permettront d’améliorer le déplacement des cyclistes quotidiens et d’assurer 

les continuités de déplacement. 

La Ville souhaite mener à bien cette action parallèlement au développement des itinéraires structurants. 








L’intérêt d’un réseau d’itinéraires vélos n’a de sens que s’il est complet de façon à proposer un ensemble 

d’aménagements cohérents et continus, offrant une réelle alternative aux déplacements motorisés. Or, 

il faut noter que des portions d’itinéraires cyclables sont déjà en place mais qu’ils ne sont pas encore 

suffisamment attractifs puisqu’ils sont interrompus régulièrement. L’enjeu se situe donc à ce niveau. 

Afin de traduire la nouvelle dynamique de développement du vélo à Liège et la nécessité de partir sur un 

nouveau plan programmatique, évolutif et participatif, il est établi un nouveau document de référence : le 

Plan du réseau cyclable primaire. 

La proposition de réseau cyclable a été basé sur des visites de terrain avec le milieu associatif (Gracq, 

Urbagora) afin de se rendre compte mutuellement des opportunités et contraintes d’aménagements. Il 

s’agit aussi d’identifier des lieux ou des raccourcis qui peuvent s’intégrer dans un schéma global. 

Le réseau primaire cyclable n’est pas un document figé. Il peut évoluer en fonction des opportunités 

urbaines. 

La mise en œuvre du Plan du réseau cyclable primaire est axée sur l’élaboration de fiches projet 

pour répondre aux appels à subvention (Plan d’investissement Wallonie cyclable, PIWACY et Plan 

d’Investissement Mobilité Active Communal et Intermodalité, PIMACI) et sur la réalisation des études 

techniques pour mettre en adjudication les projets retenus. 

Par ailleurs, une programmation budgétaire (via les plans Politiqué Intégrée de la Ville et PIWACY) de 

différents tronçons à réaliser est disponible : environ 21 km d’aménagements sont planifiés d’ici à 2025 

pour un budget de 17 millions d’euros.


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Parmi les nombreux projets réalisés ou prochainement en réalisation, citons : les rues Constantin de 

Gerlache, Louis Hiller, Eburons, Espérance, Mandeville, rue de Visé, Kleyer, Vallon, Merlot, Hector Denis, 

Ste-Marie, Henri Vieuxtemps, le quai Churchill, l’accès arrière aux Guillemins, le quartier de Jupille (zone 

cyclable), le quartier de Grivegnée (zones cyclables), le quartier du Thier-à-Liège, le marquage de sas et 

de giratoires… 

À noter que des aménagements conséquents vont venir compléter ces longueurs cumulées avec 

notamment le tram (et en particulier tous les quais depuis la Batte jusqu’à Coronmeuse), le corridor vélo 

en rive gauche (le long de la Meuse entre le Val-Benoît et le pont de Fragnée et entre les Prémontrés et la 

Batte) et le site propre actuel des bus tout le long du boulevard d’Avroy. 

Fin 2023, on comptabilise 56,7 km de RAVeL et sites propres, 18,9 km de pistes cyclables marquées, 1,5 km 

de pistes cyclables séparées (de la circulation par des éléments physiques mais en chaussée), 7,4 km 

de bandes bus accessibles aux cyclistes et 12,1 km de bandes cyclables suggérées (données issues de 

la mission de Mobile mapping). 

L’action est en progression continue. 

À côté du réseau cyclable primaire, figure une série d’aménagements divers (souvent de moindre 

ampleur) au sein des quartiers et dans certains carrefours. 

La Ville intègre en effet systématiquement la prise en compte des cyclistes dans le réaménagement des 

voiries et des carrefours (qui ne font pas forcément partie du réseau cyclable primaire). 

La connaissance fine de l’entièreté des aménagements cyclables est primordiale pour pouvoir mettre ces 

informations à destination des cyclistes. Le monitoring du Plan Communal de Mobilité est l’outil de base 

répertoriant les différents aménagements et leurs évolutions.


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2.6 - Multiplier l’offre de stationnement vélo sur le domaine 

public, assurer le stationnement vélo lors des grands 

événements organisés à Liège et inciter les exploitants des 

parkings privés à intégrer le stationnement vélo dans leur offre 

Le corollaire de circuler à vélo dans de bonnes conditions est de pouvoir stationner son vélo à destination 

en toute sécurité. 

A chaque type de déplacement, doit pouvoir répondre une offre en stationnement spécifique : 

• La courte durée, en multipliant le stationnement de type « arceaux » dans le domaine public à proximité 

directe des commerces et services publics. 

• La longue durée, en organisant un stationnement couvert et sécurisé en domaine privé à proximité 

des pôles d’activités et des zones denses d’habitat. 

• L’événementiel, en offrant un stationnement gratuit, avec contrôle social et déplaçable au gré des 

activités ponctuelles. 

La Ville organisera ces trois types de stationnement « vélos » en se dotant d’équipements adaptés et en 

organisant les contacts avec tous les prestataires concernés. 








Implanter des box vélos 

Un box vélo est un espace fermé et fixé au sol sur l’espace public disposant d’une serrure sécurisée 

permettant le stationnement de 4 à 5 vélos. Ceux-ci sont eux-mêmes sécurisés par un cadenas personnel 

sur le râtelier vélo personnel attribué. La Ville de Liège, en partenariat avec Pro Vélo (le prestataire de 

service), a lancé la possibilité aux riverains de louer un stationnement sécurisé dans un box vélo pour 

seulement 75€ par an. 

Un formulaire sur l’E-Guichet du site internet de la Ville de Liège permet de répertorier les demandes 

citoyennes. 

L’attribution d’un emplacement est fonction de la distance à pied entre le domicile de l’utilisateur et du 

parking. Sauf exception, cette distance doit être au maximum de 200 mètres. 

Le nombre de box est passé de 19 en 2020, à 25 en 2021 (+ 6), à 36 en 2022 (+ 11) et à 41 en 2023. Le nombre 

de places disponibles s’élève donc de 164. À noter qu’un box est encore en attente de pose. 

De même, 35 box supplémentaires seront implantés d’ici à la fin 2024 dans le cadre du Plan d’Investissement 

WAllonie CYclable (PIWACY). 

Cette action est en progression continue. 

Aménager des emplacements vélos pour les agents communaux 

Les nouveaux aménagements s’inscrivent donc directement dans la politique volontariste de la Ville en


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vue de promouvoir et faciliter l’usage des modes doux au sein de son personnel. 

Une nouvelle infrastructure est située au rez-de-chaussée de l’Ilôt Saint-Georges. Il s’agit d’un local vélos 

sécurisé offrant 85 places de stationnement. Outre les infrastructures de parcage, l’aménagement propose 

aussi 2 vestiaires (1 vestiaire homme et 1 vestiaire femme) munis chacun de 20 casiers de rangement 

sécurisés. 

À cela s’ajoute un aménagement composé de 51 râteliers (soit une jauge de 10% des collaborateurs du 

site) dans le bâtiment de la rue de Namur. 

Un autre local pour l’annexe de l’Hôtel de Ville, situé rue de l’Epée, propose 10 emplacements. Enfin, la 

nouvelle Cité administrative offre à l’issue de sa construction une implantation de 113 emplacements, dont 

14 emplacements pour les vélos /trottinettes de service (soit environ 20 % du nombre d’agents prévus sur 

le site) dans des locaux disposant de 102 consignes de type casiers de piscines publiques équipés d’une 

serrure électronique. 

Aménager un grand parking fermé et sécurisé dans le centre-ville 

Il s’agit d’organiser un stationnement sécurisé et couvert pour les vélos de minimum 200 places au centreville 

à destination des travailleurs, habitants et étudiants par l’acquisition d’une surface commerciale vide 

au centre-ville. Il s’agira également de désigner un prestataire pour sécuriser les accès et gérer l’activité 

locative. 

Depuis mai 2023, la ville de Liège est devenue propriétaire du rez-de-chaussée de la rue de l’Université, 

n°20. Ce bâtiment est situé en plein cœur du centre, entre les places Cathédrale, du XX-Août et de la 

République française, proche des commerces, du Théâtre de Liège et du secteur universitaire. 

Le rez-de-chaussée sera transformé et aménagé pour offrir, à terme, une superficie totale de 321 m² et 

plus de 200 places. 

Dans l’attente d’un aménagement définitif, la Ville fait vivre le projet, en mode «pop-up mobilité». Une 

première expérience s’est déroulée en décembre 2023, lors de Liège Cité de Noël. La Ville travaille 

également à proposer des partenariats avec différents partenaires comme le Théâtre de Liège et l’ULiège. 

Implanter des abris vélos proches des centres culturels ou sportifs 

Un abri vélo est un espace couvert et fixé au sol sur l’espace public permettant le stationnement de 8 

vélos. Ceux-ci sont sécurisés par un cadenas personnel sur le râtelier vélo. Ils sont implantés à proximité 

d’une fonction publique, administrative, sportive ou scolaire. 

Le nombre d’abris est passé de 5 en 2020, à 10 en 2022 (+ 5) et à 14 en 2023 (+ 4). Le nombre de places 

disponibles est donc de 112. À noter qu’un abri est encore en attente de pose. 

De même, 9 abris supplémentaires seront implantés d’ici à la fin 2024 dans le cadre du plan PIWACY. 


Implanter des arceaux vélos plus nombreux 

Des investissements réalisés chaque année permettent d’augmenter au fur et à mesure le nombre 

d’arceaux installés à Liège. Le nombre d’arceaux est ainsi passé de 1415 en 2020 à 1760 en 2024 (+ 345). 

Par ailleurs, 120 arceaux seront encore installés dans le cadre du plan PIWACY d’ici à la fin 2024, ainsi que 

~400 arceaux le long du tracé du tram. 


Créer un stationnement mobile pour les manifestations et événements 

Le dynamisme culturel et festif de Liège fait partie de son ADN. À tel point que la Ville comptabilise 

annuellement des centaines de manifestations. La particularité de ces événements est qu’ils peuvent


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drainer un nombre de cyclistes important qui n’est pas compatible avec l’offre en stationnement vélos à 

proximité directe des sites (arceaux vélos notamment). 

La Ville a investi dans l’achat de barrières Nadar spécifiques permettant de stationner son vélo de manière 

sécurisée. Ces barrières permettent, via de légères modifications structurelles, d’accueillir 6 vélos et sont 

facilement transportables. 

Le nombre de barrières acquises par la Ville est passé de 50 en 2020, à 250 en 2021 (+ 200) et à 350 en 

2022 (+ 100) offrant donc 2 100 places. 

Ce matériel spécifique permet d’organiser des parkings temporaires et sécurisés pour les cyclistes lors 

des événements annuels de Liège (Foire d’octobre, 15 Août, Village de Noël...). 

Augmenter le stationnement vélo dans les écoles 

Il s’agit de créer un cadre favorable encourageant les écoles à proposer du stationnement vélo à 

destination du personnel et des élèves et à faire ainsi augmenter la part de cyclistes. 

La Ville de Liège opère sur 3 niveaux différents pour mettre en œuvre cette action 

• La mise à disposition des écoles demandeuses de barrières Nadar spécifiques destinées initialement 

aux manifestations temporaires : depuis 2020, près de 60 établissements en ont fait la demande 

• L’installation de box vélos en chaussée devant les établissements scolaires, ou éventuellement dans 

les cours de ceux-ci : en 2022, le 1er box d’une capacité de 20 vélos a été installé en collaboration avec 

l’HELMO. 5 autres box classiques (4 places) doivent encore être installés 

• L’installation d’arceaux devant les écoles : le nombre d’établissements équipés n’est pas connu (à 

réaliser) mais des installations sont encore prévues dans le cadre du plan PIWACY d’ici à 2024 (pour 

13 établissements) 

L’action est en progression continue. 

Inciter les exploitants de parkings privés à intégrer les stationnement vélo dans leur 

offre 

Il s’agit ici d’effectuer une veille de l’évolution de l’offre proposée, de convaincre ces exploitants d’amplifier 

leur offre ou de la créer et de conclure des partenariats pour tester de nouvelles solutions. 

Il s’agit aussi de collaborer avec 2 parkings pour accueillir une station entièrement sécurisée. Le cycliste a 

2 options pour utiliser la station : soit via sa carte MOBIB, soit via l’application Bikeep à télécharger sur son 

smartphone. Ces 2 moyens permettent de verrouiller et déverrouiller le système. L’opération est gratuite 

pour les usagers. 

Une station de 10 places a été installée à l’Interparking Cité et une de 4 places au parking Charles Magnette. 

De plus, d’autres parkings proposent une offre de stationnement sécurisée ou semi-sécurisée : au 31 

décembre 2023, 9 parkings proposaient un total de 166 places (hors parking SNCB). 

Développer les expériences pilotes sur l’espace public 

La phase de test du projet Bikeep a été concluante. Un autre dispositif a été disposé sur le site du B3 à 

Bavière et deux autres vont être disposés sur le site de Liège Expo et sur la place Xavier-Neujean.


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2.7 - Instaurer un cadre favorable au développement des 

micromobilités (trottinettes, monocycles…), personnelles ou en 

libre-service 

L’implantation des trottinettes sur le territoire de la Ville de Liège est une belle opportunité : 

• Le service est apprécié par les citoyen·ne·s et donne une image attractive de la Ville. 

• La micromobilité (dont fait partie la trottinette) est souvent identifiée comme l’une des pistes 

intéressantes pour décongestionner les centres urbains. 

• La micromobilité participe au développement des modes doux ou actifs. 

• Elle participe à l’amélioration de la qualité de l’air en ville. 

Ces nouveaux modes de déplacements sont d’ailleurs identifiés dans le Plan d’actions préconisé par le 

PUM (Plan Urbain de Mobilité) : « la forte croissance de l’usage des micromobilités en milieu urbain est une 

opportunité intéressante de mobilité alternative ». 

Environ 300 trottinettes sont déjà en libre-service, et ce chiffre est voué à doubler dans les mois à venir. 

Dans ce cadre, la Ville a rédigé une Charte du cyclopartage en libre-service de la Ville de Liège mais 

également un Guide du bon usage des trottinettes, tous deux disponibles sur le site liege.be. 

La Ville de Liège souhaite profiter de divers retours d’expériences pour encadrer au mieux, anticiper et 

accompagner les opérateurs sur le territoire de la Ville et prévenir au mieux les nuisances induites par 

leur utilisation, qu’il s’agisse d’encombrement de l’espace public ou de la cohabitation avec les autres 

usagers, a fortiori les piétons et les PMR. 

Si le besoin s’en fait sentir, la Ville prendra des mesures pour obliger les opérateurs et les utilisateurs à ne 

pas rouler sur les trottoirs et à stationner les trottinettes dans un espace déterminé. 








Adopter une charte du cyclopartage 

Dès avril 2019, la Ville de Liège s’est dotée d’une 1ère version de la Charte du Cyclopartage en libre-service. 

En mars 2021, une seconde version amendée et améliorée a été adoptée par le Conseil communal qui 

limite le nombre d’engins à 1.000 sur le territoire (par type). La Charte remplit son rôle et a été signée 

par 3 opérateurs différents : DOTT, PONY et TIER qui mettent à disposition 1.000 trottinettes et 250 vélos à 

assistance électrique. 

Par suite de l’adoption du Décret wallon relatif au cyclopartage en flotte libre le 8 juillet 2021, la Charte a 

été adaptée et remplacée par un Règlement communal adopté par le Conseil communal de janvier 2024. 

Les quotas ont été portés à 1.200 trottinettes (3 opérateurs à 400) et 750 vélos (3 vélos à 250). En avril 

2024, DOTT et PONY sont toujours présents avec 400 trottinettes chacun et TIER s’est retiré. En mai 2024, 

l’opérateur BOLT a reçu une autorisation de déploiement suite à ce départ.


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Ce contexte favorable mis en place par la Ville de Liège permet de générer 13.000 voyages/semaine. Un 

smart parking a été imposé aux opérateurs en vue d’un meilleur respect de l’espace public et des usagers. 

Créer des emplacements de stationnement pour les trottinettes 

Le nombre d’emplacements est passé de 4 en 2021 à 19 en 2022 (+ 15). 

À noter que plus de 115 emplacements sont en attente de réalisation et que toute nouvelle demande de 

pose d’arceaux vélos est accompagnée de la planification d’une zone trottinettes. Il s’agit donc d’une 

mesure en continu. 

Des emplacements en nombre sont également planifiés le long du tracé du tram.


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2.8 - Solliciter l’OTW pour admettre le vélo dans le tram en heures 

creuses 

Sur le modèle bruxellois, la Ville de Liège souhaite que les cyclistes soient autorisés dans les transports en 

commun, aux conditions suivantes : 

• Dans n’importe quel tram à plancher surbaissé, 

• Tous les jours de l’année SAUF pendant les heures de pointe de semaine (du lundi au vendredi, de 7h 

à 9h et de 16h à 18h30), 

• En-dehors de ces heures, les vélos pourraient être embarqués pour autant qu’ils ne gênent pas les 

autres voyageurs, 

• Les vélos pliants, pour autant qu’ils soient totalement repliés, pourraient eux avoir accès à toute heure 

(ils sont considérés comme des colis). 

Evidemment, les voyageurs cyclistes ne seraient jamais prioritaires par rapport aux autres voyageurs. La 

courtoisie serait de mise. 

Ce service serait d’ailleurs très utile aux cyclistes quotidiens en cas de crevaison ou s’ils doivent rentrer 

tard le soir chez eux. 

La Ville introduira officiellement une demande en ce sens auprès de l’organisateur du transport wallon. 








La Ville a introduit officiellement une demande d’autorisation d’accès des vélos dans le tram auprès de 

l’organisateur du transport wallon. À la suite de cette demande, le TEC s’est positionné. 

Dans un premier temps, seuls les vélos pliables seront acceptés à bord des trams et ce pour des raisons 

de sécurité. 

En effet, le règlement mis en place dans les trams est sensiblement le même que celui en vigueur dans les 

bus. Un vélo standard prend beaucoup de place dans les véhicules et complique fortement la circulation 

des passagers à bord. De plus, cela impacte la fluidité lors de l’embarquement et du débarquement. 

Le TEC va procéder à une période d’observation de 6 mois après la mise en service du tram visant à 

évaluer la possibilité de laisser monter tous les vélos à bord des rames du tram. A l’issue de cette période, 

il pourrait être envisagé d’autoriser l’accès aux vélos « classiques » hors heures de pointe et avec un 

nombre maximum de vélos, comme c’est le cas par exemple à Bruxelles ou à Bordeaux 

Les abords des stations seront équipés d’arceaux vélos et des emplacements pour les vélos sont prévus 

dans les parkings-relais.


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2.9 - Tester la faisabilité du transport fluvial comme 

complément au réseau de transports en commun à Liège 

La Meuse structure la ville et lui donne sa disposition unique et particulière. Depuis 3 ans, la Ville propose 

aux touristes et badauds une navette fluviale reliant les grands points d’intérêts touristiques, de mars 

à novembre. Cette navette rencontre un succès grandissant d’années en années. En effet, en 2018, non 

moins de 40 000 personnes l’ont empruntée. La flotte a par ailleurs été augmentée pour compter à présent 

6 bateaux. 

Mais le transport fluvial n’a pas qu’un attrait touristique, il représente également une alternative potentielle 

à la voiture. 

De nombreuses grandes villes ont déjà développé une offre complète de transport en commun fluvial : 

Paris, Nantes, Londres et plus près de chez nous Anvers. Rapidité, facilité, coût attractif, désengorgement 

des rues,... les navettes fluviales offrent de nombreux avantages. 

La Ville procèdera à une étude destinée à objectiver l’opportunité que représenterait pour Liège 

l’organisation d’un mode complémentaire de transport par bateau. 

Pour cela, seront étudiés le type de bateau, le coût du transport, la fréquence, … 








En 2023, la Ville de Liège a dégagé un budget de 100.000 € et désigné un consortium piloté par l’Université 

de Liège pour une étude de faisabilité comprenant 7 parties différentes : 

1. L’état des lieux des études réalisées et en cours sur la thématique du transport fluvial à Liège et en 

Belgique 

2. Un benchmarking 

3. L’état des lieux des technologies et des évolutions attendues 

4. Les démarches administratives et autorisations 

5. Une étude de marché et des modèles d’exploitation 

6. L’estimation du coût des infrastructures 

7. Un aspect communication. 

Les résultats de l’étude sont attendus à la fin du 2ème semestre 2024. 

Une enquête a été réalisée pour déterminer l’intérêt des usagers pour ce type de transport et définir 

les parcours et arrêts les plus opportuns. Elle a rencontré un franc succès en démontrant l’intérêt des 

personnes sondées. Ses résultats ont servi utilement à la poursuite de l’étude. 

À noter qu’à côté de cette étude, une navette fluviale à caractère touristique est en activité à Liège et 

a transporté respectivement au cours de la période allant de 2016 à 2022 : 30.000, 34.970, 39.031, 41.873 

(année COVID), 10.037 (année COVID), 31.000 et 29.500 voyageurs.


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2.10 - Étudier le phénomène de la logistique urbaine 

(e-commerce, last mile, etc.) et la pertinence d’un hub 

logistique en périphérie 

Pour préserver la vitalité économique des centres urbains tout en limitant les nuisances liées à la circulation 

des véhicules et aux conflits suscités notamment par leur stationnement (on pense en particulier aux 

camionnettes de livraison des colis commandés par les citoyens via les plateformes de commerce en 

ligne), le transport de marchandises en ville représente un enjeu essentiel dans l’aménagement urbain et 

un intérêt croissant de la part de l’ensemble des acteurs locaux. 

C’est la raison pour laquelle la Ville de Liège va étudier les transports de marchandises et toutes ses 

contraintes : l’explosion des ventes par internet, la chalandise de tous les magasins et supermarchés du 

centre-ville,... afin d’organiser une chaîne logistique qui privilégie d’effectuer les derniers kilomètres en 

utilisant des modes doux et/ou durables (vélos notamment). 






Diminuer la pression automobile 


En 2020, la Ville de Liège a participé au programme Multimodal Wallonia développé par Logistics in 

Wallonia avec une première analyse du secteur « Féronstrée ». 

Au cours de l’année 2022, une étude de préfaisabilité d’une solution de distribution urbaine durable 

pour la Ville a été menée par NEOLIA et a fait émerger notamment l’intérêt pour la réalisation d’espaces 

logistiques de proximité. 

Tout au long de l’année 2022 et en 2023, des contacts avec bpost ont également eu lieu pour mettre en 

place une écozone notamment par l’installation d’armoires à colis. Le 22 mai 2023, le Conseil Communal 

a adopté la convention régissant cette opération. Les 9 armoires ont été installées sur l’espace public le 

28 août 2023. 

Elle se situent : 

• Boulevard de la Constitution, 151 à 4020 Liège 

• Place des Déportés (contre la façade du Carrefour) à 4000 Liège 

• Place du Congrès à 4020 Liège 

• Rue Henri de Dinant à 4020 Liège 

• Rue Petite-Bêche/ rue de l’Ourthe 

• Quai Churchill à 4020 Liège 

• Rue de la Sirène à 4000 Liège 

• Boulevard de la Sauvenière à 4000 Liège 

• Rue Grande-Bêche, 56 à 4020 Liège 

À noter que l’étude de faisabilité d’un transport fluvial comporte également un volet marchandises.


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2.11 - Poursuivre le développement d’une offre de ticketing 

simple, intégrée et dématérialisée pour tous les moyens de 

transport 

L’offre de modes de transport alternatifs à la voiture se multiplie et propose des offres adaptées aux 

déplacements de chacun. Véritable réponse face aux enjeux de mobilité de demain, ces offres peuvent 

également être combinées entre elles afin d’offrir une multimodalité aisée. 

Soucieuse de faciliter l’utilisation de ces modes de transport, la Ville, Liège Métropole, les TEC et la SNCB 

proposent actuellement une carte MoBIB « Mobility In Liège » pouvant contenir sur un même support un 

abonnement combiné « train et bus ». 

La Ville, avec Liège Métropole, sollicitera les opérateurs de transports pour aller plus loin encore, afin de 

pouvoir intégrer sur un support unique d’autres abonnements ou ticketing simple, tel que des voyages en 

navette fluviale ou l’accès à un garage sécurisé pour vélos par exemple. 








L’objectif est de permettre aux voyageurs d’envisager un trajet combinant plusieurs modes de transport 

sans se soucier des différents opérateurs qui les assurent : c’est le concept MaAS ou Mobility as A Service 

qui peut atteindre plusieurs degrés de réalisation ; le plus complet permettant la réservation et le paiement 

d’un trajet complet en une seule opération sans morcèlement. 

La Ville n’est pas un opérateur de mobilité mais elle peut solliciter ceux-ci ou les mettre en relation pour 

concrétiser des avancées dans le domaine. 

En 2023, à Liège, il est possible d’utiliser la carte MOBIB qui peut contenir un abonnement bus unique, bus 

et train combiné, Cambio (véhicules partagés), Bikeep (stationnement sécurisé pour vélo). 

De plus, la mise à jour de l’app « Liège en poche » a permis à la mobilité « connectée » d’y avoir une grande 

part et ce, en fonction de la localisation de l’utilisateur : futur arrêt du tram le plus proche, stationnement 

vélo, parking voiture, stations Cambio, etc. Le tout permettant l’anticipation et la planification d’un voyage 

multimodal afin de faciliter la vie des citoyens.


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2.12 - Instaurer un cadre favorisant le développement des 

systèmes de recharge pour une mobilité alternative (bornes 

électriques, hydrogène…) 

La présence de bornes de recharge est un levier important dans l’incitation à une transition vers une 

mobilité durable. A terme, elles permettront à la Ville de Liège d’atteindre ses ambitions en termes de 

réductions des émissions et contribueront à rendre un cadre de vie facilité mais également à une qualité 

de l’air en zone urbaine nettement améliorée. 

Installées dans des quartiers à fort potentiel de logement ou d’activités économiques, elles permettent au 

citoyen de recharger facilement leurs voitures électriques. En effet, bon nombre de personnes travaillant 

ou résidant sur le territoire communal ne disposent pas de garage ou d’infrastructure nécessaire à la 

recharge d’un véhicule électrique. 

Un réseau de bornes de recharge déployé de manière optimale, comme un véritable maillage sur le 

territoire de la Ville lèvera donc ce frein à l’achat de tels véhicules. C’est pourquoi la Ville de Liège collaborera 

avec les acteurs du secteur, publics et privés, pour déterminer le(s) modèle(s) le(s) plus pertinent(s), les 

plans de tarification ainsi que les emplacements de ces bornes. 

Une carte des diverses bornes, ainsi que leur disponibilité en temps réel sera disponible sur le site Open 

Data de la Ville de Liège. 








Bien que les Régions soient en charge du déploiement du réseau de bornes de chargement, la Ville de 

Liège a pris l’initiative de lancer la dynamique en 2021 pour la réalisation d’une étude dont le triple objectif 

est de : 

• déterminer le potentiel du territoire, notamment concernant la capacité du réseau électrique 

• déterminer la demande et son évolution : dans quel(s) quartier(s) faut-il en priorité des bornes et à 

destination de quels publics (habitants et riverains, touristes, clients des commerces, navetteurs, etc.) 

• déterminer le rôle que peut jouer la Ville de Liège dans le déploiement et donc quel business model 

privilégier (autorisation d’utilisation de l’espace public, participation au financement de l’infrastructure, 

participation au coût, etc.). 

L’étude s’est déroulée durant l’année 2022 et s’est achevée au début de l’année 2023. 

La Ville a répondu positivement (mais sous conditions) à l’appel à intérêt lancé par la Région wallonne 

fin 2022 pour le lancement des futurs marchés de concession, à l’échelle de la Wallonie, en matière de 

bornes de recharge pour véhicules électriques. 

Liège pourrait bénéficier de 97 bornes (pour 194 véhicules) via l’appel à projet lancé par la Région wallonne.


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Grâce à l’étude menée avec Tractebel, la Ville a en main les informations et données essentielles pour 

s’assurer que le projet de la Wallonie répond aux exigences et spécificités d’une grande ville. 

La Ville de Liège est toujours en attente des conditions précises, temporelles, techniques et financières sur 

l’appel de la Région wallonne 

La Ville explore également des formes nouvelles de rechargement. 

En 2023, la Ville a pris contact avec Noshaq et la société Uze Energy pour envisager un projet de recharge 

«mobile» à la demande avec approvisionnement via vélo cargo ou engin léger adapté (le vélo est équipé 

de batteries suffisantes pour venir recharger une voiture stationnée en chaussée). Les premiers contacts 

doivent être poursuivis en 2024.

RÉUSSIR LA TRANSITION CLIMATIQUE 

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RÉUSSIR LA TRANSITION 

CLIMATIQUE


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• 3.1 - Étudier la faisabilité d’une zone de basse émission dans l’hyper-centre 75 

• 3.2 - Lutter contre les îlots de chaleur sur le territoire urbain par la végétalisation urbaine et 

la plantation d’arbres 76 

• 3.3 - Développer une stratégie de végétalisation des espaces bâtis et non bâtis (toitures 

végétales, plantations en pieds de façades, vergers urbains, indice de végétalisation…) 78 

• 3.4 - Installer un réseau de capteurs et de stations de mesures environnementaux et 

sonores pour cartographier la qualité de l’air, la pollution sonore et la température 

ressentie à Liège 80 

• 3.5 - Installer des filtres à particules dans certains parkings du centre-ville 81 

• 3.6 - Créer un pôle économique dédié à l’agro-alimentaire de qualité dans le quartier de 

Droixhe 82 

• 3.7 - Créer une légumerie en vue d’alimenter les cantines scolaires en produits locaux et/ 

ou bios 84 

• 3.8 - Recenser et mettre à disposition des parcelles disponibles pour favoriser l’agriculture 

urbaine et les potagers communautaires 86 

• 3.9 - Instaurer des menus bios et/ou de circuits courts dans les crèches et les cantines 

scolaires dans le cadre du renouvellement des marchés publics à venir et supprimer les 

perturbateurs endocriniens et autres pesticides dans l’alimentation servie aux enfants 88 

• 3.10 - Créer une prime à destination des citoyens à faible revenu pour financer les « audits » 

obligatoires dans le cadre de l’octroi de primes régionales à la rénovation des logements 90 

• 3.11 - Faciliter l’achat groupé d’énergie 92 

• 3.12 - Etudier le potentiel de nouvelles formes d’énergie renouvelable (réseaux de chaleur, 

hydrogène, géothermie…) pour Liège, ses habitants et ses entreprises 94 

• 3.13 - Susciter la création d’une ou de « communautés d’énergie renouvelable » 96 

• 3.14 - Réaliser un maillage vert par l’augmentation des espaces verts et l’aménagement de 

cheminements verts arborés reliant les parcs et les espaces publics entre eux 97 

• 3.15 - Aménager les cours de récréation en les verdurisant et créer des potagers collectifs 

dans les écoles primaires 99 

• 3.16 - Favoriser la biodiversité dans nos espaces publics en poursuivant leur gestion 

différenciée, en augmentant de manière significative la part des plantes mellifères ainsi 

que les zones vertes entretenues par éco-pâturage 100 

• 3.17 - Rendre les événements et manifestations qui se déroulent sur le territoire liégeois 

écoresponsables, notamment en incluant des clauses environnementales aux conventions 

passées avec les organisateurs 103 

• 3.18 - Sensibiliser et inciter l’ensemble des acteurs à une amélioration du tri vers une 

optique Zéro Déchet / Zéro plastique pour réduire le volume de déchets 105 

• 3.19 - Équiper l’espace public de poubelles de tri sélectif plus performantes (conteneurs 

enterrés dans les parcs, poubelles intelligentes) et tester l’utilisation de conteneurs 

collectifs enterrés pour certains immeubles 107 

• 3.20 - Renforcer la dynamique liée à la Convention des Maires pour le Climat et l’Énergie 108 

• 3.21 - Améliorer l’efficacité énergétique des crèches 110 

• 3.22 - Améliorer l’efficacité énergétique des logements publics 111


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3.1 - Étudier la faisabilité d’une zone de basse émission dans 

l’hyper-centre 

La Ville créera, dans un délai à déterminer, une zone de basse émission (ZBE). Il s’agit d’une zone définie 

dans laquelle les véhicules ne peuvent pénétrer qu’à certaines conditions, liées à leurs performances en 

matière d’émissions de particules fines. 

La création de ZBE a pour objectif d’améliorer localement la qualité de l’air et, partant, de réduire les 

risques d’infections respiratoires et de maladies cardio-vasculaires. 

Afin de déterminer la nature de la zone à protéger, le type de véhicules concernés et les modalités de 

mise en œuvre dans le temps et dans l’espace, la Ville de Liège procèdera à une étude approfondie pour 

élaborer le mécanisme le plus efficace de protection de l’environnement et d’amélioration de la qualité 

de vie dans le centre ancien protégé. 




Réussir la transition climatique 


Permettre au citoyen de se réapproprier l’espace public dans un environnement sain et agréable 


Depuis 2019, des études ont été menées par le Région afin d’étudier l’impact de zones à basses émissions 

sur le territoire wallon. Les résultats ont notamment démontré qu’au contraire de l’interdiction de circuler 

sur l’ensemble du territoire, la mise en place d’une ZBE apparaît plus pertinente à l’échelle des grandes 

villes (Liège, Charleroi, Namur, Mons...). 

Il apparait également que le transport routier n’est pas seul responsable des émissions polluantes, 

et que des actions sur d’autres leviers sont nécessaires et complémentaires pour réduire la pollution 

atmosphérique dans les centres urbains. 

En avril 2024, le Parlement wallon a dès lors décidé d’abroger l’entrée en vigueur d’une ZBE sur l’ensemble 

du territoire. 

Sur base de cette décision et des conclusions de l’étude, la Ville étudiera la faisabilité et les modalités 

d’instauration d’une ZBE sur son territoire, en concertation avec les autres entités belges en ayant déjà 

instauré une (telle que la Région bruxelloise ou bien les villes de Gand et d’Anvers) et ce, sur base d’une 

réflexion incluant des dispositifs complémentaires à la mobilité.


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3.2 - Lutter contre les îlots de chaleur sur le territoire urbain par 

la végétalisation urbaine et la plantation d’arbres 

L’objectif principal est d’accroître la résilience de Liège en plaçant l’arbre au centre de la stratégie 

d’adaptation de la ville aux changements climatiques et de faire évoluer progressivement la ville en «Cité 

végétale» - «Ville verte» à l’horizon 2050. 

Implantés dans la ville, les arbres apportent de nombreux bénéfices sociaux, économiques et 

environnementaux. Certaines études scientifiques montrent que les arbres et les espaces verts peuvent 

augmenter significativement le bien-être physique et psychologique des citoyens urbains et maintenir 

leur connexion affective avec le monde naturel. Les arbres urbains permettent de réduire efficacement et 

à faible coût les effets dommageables des îlots de chaleur urbains en développant une canopée. La forêt 

urbaine est une méthode naturelle de captage et de stockage du carbone contribuant à la réduction des 

gaz à effets de serre. 

Les objectifs spécifiques sont de planter judicieusement et massivement des arbres pour développer 

une canopée arborée dans les espaces publics et privés ainsi qu’aux abords des bâtiments communaux 

afin de réduire les effets des îlots de chaleur urbains, de diminuer la consommation énergétique des 

bâtiments et d’améliorer la qualité de vie en ville. 

Sur base de diagnostics (étude des îlots de chaleur urbains, cartographie de la canopée à partir de 

photographies aériennes ou d’images satellites), les priorités ainsi identifiées de plantation d’arbres ont 

permis de planifier les budgets et travaux nécessaires pour les prochaines années. 

D’autres plantations devront se baser sur les résultats des diagnostics pour la plantation ponctuelle 

d’arbres dans l’espace public, la plantation d’arbres dans les zones de stationnements et en voirie, dans le 

pourtour des bâtiments communaux (façades exposées au sud), l’intégration de micro-forêts urbaines, ... 

Au minimum, la Ville veillera à ce que le nombre d’arbres plantés chaque année soit doublé. 








La Ville a conçu et met en œuvre le Plan Canopée qui a pour objectif de planter 24.000 arbres à Liège d’ici 

2032. La couverture végétale représente 25 à 30 % du territoire de la Ville, mais la réalité est très différente 

et variable entre les quartiers. L’objectif est d’augmenter cette superficie végétale, avec un focus sur les 

quartiers aujourd’hui peu pourvus en végétation et plus concernés par les vagues de chaleur, appelées à 

s’intensifier année après année. 

Un volet participation citoyenne est développé, permettant à chacun de contribuer à la stratégie : 

fourniture gratuite d’arbres aux citoyens qui disposent d’un terrain où les planter (lors de la semaine 

annuelle de l’arbre), conseils pour placer le bon arbre au bon endroit (en fonction du terrain disponible 

et en cohérence avec la stratégie globale), conseils et formations pour la plantation et la taille, etc. Des 

citoyens référents, les passeurs d’arbres, ont été formé en 2022 pour accompagner les habitants de leur 

quartier à mettre en place des éléments favorisant la biodiversité et la résilience urbaine. 

Coté terrains privés d’entreprises, des actions sont aussi en cours avec notamment un moment d’échanges 

de bonnes pratiques organisé d’ici l’été 2024 avec les opérateurs économiques liégeois afin d’amplifier la 

plantation en terrain privé.


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En termes de plantations concrètes d’arbres, la Ville compte à ce jour plus de 3.983 arbres plantés en 

terrain public depuis 2020. Concernant les espaces privés, ce ne sont pas moins de 2.343 nouveaux arbres 

qui viennent grossir notre couvert végétal. Soit déjà 26% de l’objectif du Plan. 

Une autre réalisation importante est la rédaction du 1er Guide l’Arbre urbain par les services de la Ville. 

Ce guide vise à sensibiliser aux bonnes pratiques de gestion des arbres en milieu urbain, mais aussi à 

partager l’expérience et les retours de terrain engrangés au fil des années. 

Par ailleurs, la lutte contre les îlots de chaleur est prise en compte au sein des conditions imposées lors 

de l’octroi de permis d’urbanisme, via l’imposition d’un couvert végétal minimum lors de tout nouvel 

aménagement ou rénovation de grande ampleur, par exemple par des mesures de végétalisation 

des toitures plates, la plantation d’arbres ou la végétalisation des intérieurs d’îlots, limitant ainsi 

l’imperméabilisation des sols. 

La bonne gestion arboricole de la Ville de Liège a reçu en 2021 et 2023 le label de 

« Trees cities of the world », un programme de la Arbor Day Foundation et de l’Organisation des 

Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.


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3.3 - Développer une stratégie de végétalisation des espaces 

bâtis et non bâtis (toitures végétales, plantations en pieds de 

façades, vergers urbains, indice de végétalisation…) 

L’objectif principal est d’améliorer le cadre de vie et d’accroître la résilience de Liège en plaçant le 

développement des aires végétalisées au centre de la stratégie d’adaptation de la Ville aux changements 

climatiques, et de faire évoluer progressivement la ville en «Cité végétale» - «Ville verte» à l’horizon 2050. 

En mesure complémentaire à l’action 3.2, la Ville défendra ainsi un aménagement perméable et végétal 

de l’espace bâti et non bâti. 

Cette mesure sera traduite par l’élaboration d’une directive relative à l’aménagement des abords et 

applicable dans les nouveaux projets d’urbanisme. Les préconisations comprendront également la 

promotion des toitures végétales et des plantations en pied de façade, du permis de végétaliser et de 

l’installation de vergers urbains. La notion de coefficient de biotope sera également développée. 

L’application de l’indice biotope dans les projets urbanistiques de rénovation ou de construction (mis 

en place par exemple dans la Ville de Berlin), permet de sensibiliser les demandeurs afin de favoriser la 

végétalisation, la perméabilité des surfaces et limiter la quantité d’eau de pluie à évacuer vers le réseau 

d’égouttage. Le coefficient de biotope, renommé « indice de végétalisation », considère plusieurs facteurs : 

l’emprise bâtie et la compacité du bâtiment, l’aménagement des toitures, des cheminements, des zones 

de stationnement, de recul, etc. 

Ce concept a été développé à Liège dans un projet pilote de lotissement. La Ville étudiera sa généralisation 

à l’ensemble du territoire. 








Concernant les demandes de permis pour les constructions et les constructions groupées, la limitation 

des surfaces imperméabilisées est requise, les voiries et zones de parcage collectif sont plantées, les 

toitures sont végétalisées. L’application d’un indice de végétalisation a été testée dans le lotissement 

dit «Verger de Fayenbois» et doit être intégré dans toutes les demandes de permis sur ce site. Aucune 

demande de permis pour abattage d’arbre n’est autorisée sans obligation de replantation. 

Végétaliser la ville, participer à l’embellissement de notre cadre de vie, se reconnecter à son alimentation, 

recréer des liens sociaux entre voisins, tels sont les nombreux objectifs du projet « Cultivons Liège, Ville 

comestible ». Depuis deux ans, la Ville de Liège est associée au Centre liégeois du Beau-Mur pour permettre 

aux citoyens d’installer des bacs de plantation de légumes et fleurs comestibles dans la droite lignée du 

mouvement international Incroyables Comestibles. À ce jour, la Ville de Liège compte 72 sites potagers. 

Les citoyens peuvent également, moyennant dossier de demande à valider par le Collège communal, 

verduriser les pieds de façades de leur habitation. Un marché a été lancé fin 2022 pour effectuer des 

travaux d’aménagement de fosses de plantation en trottoir et d’installation de systèmes de guidage pour 

plantes grimpantes. Les citoyens ayant demandé/accepté ce dispositif devront entretenir ce dernier une 

fois réalisé. Enfin, un concours de façades fleuries est organisé annuellement.


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De plus, la Ville a créé et distribué la brochure « Jardin Nature admise ». Cette brochure accompagne les 

citoyens pour aménager leurs espaces verts extérieurs (terrasse, balcon, trottoir ou même façade). 

Par ailleurs, des fascines végétalisées ont déjà été installées sur plus de 400 mètres de berges de la 

Dérivation afin de recréer un milieu propice à la vie aquatique dans le cours d’eau aux berges artificialisées, 

et le développement se poursuivra dans les années à venir. 

Enfin, la Ville a été lauréate du trophée de l’appel à projets BiodiverCité de la Région wallonne, en restaurant 

le verger Filles de la Croix de 2,2 ha, sur le site des Coteaux de la Citadelle. Une trentaine d’arbres fruitiers y 

ont été plantés tout en gardant un équilibre entre espaces ouverts et fermés grâce à la mise en place d’un 

éco-pâturage. Ce site accueille de nombreuses associations et organisations à des fins de sensibilisation 

à l’accueil et la protection de la biodiversité. 

L’ensemble des vergers du territoire représente plusieurs centaines d’arbres fruitiers, le plus souvent de 

variétés anciennes et/ou locales, jadis traditionnelles de nos régions, tolérantes aux principales maladies 

et présentant une diversité d’arômes et de saveurs : Verger de Favechamps avec le CPAS, la Ferme de la 

Vache et l’asbl Favechamps, Verger du Centre communautaire de Rocourt avec le Centre Communautaire 

et l’école d’horticulture de la Ville, Verger des Pocheteux avec le Centre paroissial des Bruyères, Verger 

Fabry avec l’ASBL La Cité s’invente, Verger Filles de la Croix. 

Un règlement communal relatif à la conservation de la nature, des arbres et des haies a été voté en 2021, 

visant à conserver, augmenter et compenser le couvert arboré afin de lutter contre les îlots de chaleurs. 

Des budgets importants sont consacrés à la plantation d’arbres dans les quartiers les plus sensibles. 

Ceux-ci s’inscrivent également dans une désartificialisation du territoire.


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3.4 - Installer un réseau de capteurs et de stations de mesures 

environnementaux et sonores pour cartographier la qualité de 

l’air, la pollution sonore et la température ressentie à Liège 

Faire de Liège une ville saine où il fait bon vivre est une priorité. Pour ce faire, intensifier la lutte contre les 

nuisances urbaines, le contrôle des niveaux de pollution ainsi que la qualité de l’air, notamment au travers 

de l’installation de capteurs sonores et environnementaux est un défi à relever (qualité de l’air, pollution 

sonore et température ressentie). Ce réseau se compose de mini-stations de mesures autonomes, 

renfermant des capteurs au prix attractif et disposant d’un système de communication quasi en temps 

réel. Les principaux paramètres physico-chimiques mesurés seront les concentrations en divers polluants 

(dioxyde de carbone (CO 2 

), les composés organiques volatils hors méthane (NMCOV), les oxydes d’azote 

(NO et NO 2 

), l’ozone (O 3 

) et particules fines (PM 2.5 

), quelques variables météorologiques (température, 

humidité relative et pression atmosphérique) et le bruit. 

Une bonne partie des stations seront distribuées sur le territoire de manière à couvrir le territoire pour 

mieux connaître la variabilité spatiale et temporelle des paramètres considérés. Une cartographie à haute 

résolution sera réalisée en combinant les mesures in situ avec des données acquises par télédétection 

(occupation du sol, thermographie, etc.) et les sorties de modèles dédiés à la qualité de l’air et aux 

microclimats urbains. D’autres stations (minimum 4) seront proposées à des écoles, nombreuses à Liège, 

et abritant un groupe cible très vulnérable, à savoir les enfants. D’autres encore seront disposées à des 

endroits ciblés par des associations et ONG, ayant identifié des endroits critiques sur le territoire. Quelques 

capteurs mobiles viendraient compléter l’ensemble pour couvrir tout le territoire. 

Les données récoltées pourront être diffusées et visualisées quasi instantanément sur différentes 

plateformes (site internet, panneaux intelligents, etc.). 

Au final, l’infrastructure mise en place offrira aux citoyen·ne·s une source d’informations pour organiser au 

mieux ses activités et déplacements (tout particulièrement lors de périodes de pic d’ozone, d’épisodes 

caniculaires souvent plus prononcés en milieu urbain, etc.) et fournira à l’administration un outil d’aide à 

la décision pour orienter ses actions futures. 






Diminuer la pollution de l’air 


La Ville a initié en 2021 un projet de déploiement d’un réseau dense de mesures de la pollution de l’air sur 

son territoire. 16 capteurs autonomes ont ainsi été installés en septembre 2021 dans différents quartiers 

de Liège, principalement sur les poteaux d’éclairage en bordure des différentes mairies de quartier. Les 

données collectées par ces capteurs sont disponibles en temps réel sur la plateforme open data de la 

Ville de Liège. Ces 16 capteurs viennent renforcer le réseau officiel de 6 stations «fixes» de mesure de 

la qualité de l’air (rue du Chéra (Val-Benoît), Angleur (Belle-Ile), avenue Maurice Destenay (Vertbois) 

pour Liège et celles de Jemeppe, de Saint-Nicolas et d’Herstal en proche périphérie). Depuis avril 2024, 

10 nouvelles mini-stations permettent d’orienter et d’objectiver les politiques environnementales de la 

Ville via des campagnes mobiles de mesures (6 à 12 mois de mesures par site) sur différents projets de 

mobilité de végétalisation... 

En avril 2024, l’Agence européenne de l’Environnement a classé la Ville de Liège à la 55ème place sur les 

340 grandes villes européennes en termes de qualité de l’air. 

La Ville participe également à des études concernant le bruit le long des voies ferrées et des routes 

principales. Les résultats sont attendus à l’été 2024. La Ville de Liège a pu obtenir le placement de deux 

sondes de bruits spécifiques par rapport au développement de l’aéroport de Bierset.


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3.5 - Installer des filtres à particules dans certains parkings du 

centre-ville 

Les particules fines entraînent des conséquences néfastes sur la santé. Inhalées, elles peuvent provoquer 

à court terme des problèmes respiratoires et cardiovasculaires et à long terme, des problèmes de santé 

plus importants (allergies, maladies pulmonaires, cancers...). 

Or, les parkings d’un centre-ville, sont parfois exposés à de fortes concentrations en particules dues aux 

émissions générées par la circulation des véhicules entrants et sortants (gaz d’échappement, poussière 

de freins, poussière de pneus). Dans ces parkings et également dans les tunnels, les particules fines 

générées par les véhicules ne se dissipent pas aisément en restant plus longtemps en suspension dans 

l’air, avant d’être évacuées par les systèmes de ventilation. 

Vu la situation géographique de certains parkings à Liège du centre-ville, il serait intéressant de filtrer l’air 

chargé en particules avant de l’expulser dans les alentours via les systèmes de ventilation. Différentes 

solutions sont actuellement testées dans différentes villes. La Ville développera un projet pilote avec un 

ou plusieurs exploitants de parkings présents dans le centre-ville et en mesurera les résultats. 








Le budget prévu pour atteindre cet objectif était conditionné à l’obtention d’un subside européen « Urban 

Innovative Action » qui n’a pas été obtenu. Les services de la Ville restent toutefois attentifs à tout appel à 

projets européen ou régional permettant de concrétiser cette action.


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3.6 - Créer un pôle économique dédié à l’agro-alimentaire de 

qualité dans le quartier de Droixhe 

Avec la vaste zone de 80 hectares située en rive droite de la Meuse entre le Pont-Atlas et le Pont-Barrage, 

la Ville de Liège dispose d’un site offrant un très grand potentiel de développement. 

La zone est déjà en mouvement via des initiatives privées et publiques (site Kraft, site Electrabel, E25, FIL, 

Tram, École…) mais le principal du potentiel reste encore à activer. 

En plus de ces importants projets en préparation sur cette zone, la Ville étudiera la création d’un pôle 

d’activités économiques dédié au secteur agroalimentaire. 

En s’appuyant notamment sur le marché matinal en pleine croissance, qui envisage la possibilité 

d’accueillir des produits en provenance de producteurs locaux en fruits et légumes ainsi que sur les 

abattoirs de Liège, pour lesquels des pistes de redéploiement de l’ensemble du site sont à l’étude, la Ville 

de Liège souhaite favoriser l’émergence d’activités de productions au sein du site d’activités mixtes de 

Droixhe. Le site présente une réelle opportunité, et il importera notamment d’attirer de nouvelles activités 

complémentaires aux infrastructures et aux acteurs existants et d’anticiper les redéploiements répondants 

aux nouvelles attentes des citoyens. 

Les nouveaux modes de consommation, et l’intérêt croissant des citoyens pour une alimentation saine et 

durable conduisent les pouvoirs publics à faire évoluer les outils existants pour répondre à ces attentes. 

La Ville de Liège participera à cette dynamique en étudiant, notamment, la possibilité de développer et 

d’intégrer une « légumerie » au projet de développement du pôle agroalimentaire de Droixhe. La durabilité 

des produits et leur origine locale seront au centre de ce renouveau. 

La Ville de Liège souhaite développer un site mixte de production et accueillir des métiers complémentaires 

répondant de manière avant-gardiste aux attentes des besoins du marché du triangle « Maastricht - 

Aachen- Liège » et des besoins des Wallons, des Belges et des pays voisins. 






Accroitre les superficies dédiées à l’agriculture urbaine 


Réalisation d’un masterplan 

La Ville reconnaît l’importance de la réalisation d’un masterplan pour le développement de la polarité 

économique de Droixhe qui s’identifie spécifiquement par la présence de services et d’implantations 

économiques et qui est dissociée de la partie exclusivement résidentielle. Considérant l’arrivée du tram, la 

nouvelle accessibilité au quartier de Droixhe amenée par la mutation de l’autoroute en boulevard urbain, 

l’implantation des nouvelles halles des Foires (Foire Internationale de Liège - FIL), la création d’un parc 

relais, des ateliers de maintenance et remisage du tram, et l’implication des pouvoirs publics dans la 

redynamisation économique des sites du Marché matinal et des Abattoirs, il convient de donner une 

cohérence d’ensemble à ce pôle. 

Ce pôle doit s’intégrer complètement dans une démarche qui répond aux enjeux sociaux et 

environnementaux d’aujourd’hui. Il vise à renforcer l’identité agro-alimentaire de la partie ouest du quartier 

en participant au développement régional des circuits courts et de la logistique urbaine. Il développe 

également une nouvelle intensité autour d’un concept de gare à 360° et d’un hub de services formé par la 

gare, le tram et le P+R, là où s’installe déjà la FIL et d’y envisager une certaine mixité de fonctions.


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En 2022, la Ville a initié la réalisation d’un masterplan pour le quartier de Droixhe. Celui-ci est en cours 

de finalisation. Il s’agit d’un marché de services en deux lots. Le premier concerne la restructuration du 

quartier autour du hub de services de la gare et du tram. Le second est une mission concentrée sur 

le pôle agro-alimentaire afin de repenser l’organisation générale du marché de gros, d’optimiser son 

fonctionnement, d’y intégrer de nouveaux développements ou des services manquants et de déterminer 

les conditions de la densification des activités. 

Création d’un hub logistique dédié au pôle circuit court liégeois 

La Ville et la Ceinture Aliment-Terre Liégeoise (CATL) se sont associées pour mettre en œuvre la création 

du pôle agroalimentaire dédié aux circuits courts à proximité du Marché matinal. 

La première étape du projet s’est concrétisée en 2022 avec l’acquisition par la Ville d’un bâtiment 

actuellement affecté à la zone logistique du pôle circuit court liégeois. Ce bâtiment, baptisé «Horizon», a 

été rénové pour répondre aux besoins opérationnels et est désormais proposé en location par la Ville de 

Liège à différentes coopératives locales et acteurs de l’économie sociale liégeoise, spécialisés dans les 

circuits courts. 

Ce lieu sert de hub logistique, de zone de stockage pour les denrées alimentaires et produits connexes. 

Il permet aux professionnels du secteur de mutualiser leurs ressources logistiques, leurs équipements, 

leurs services et leurs canaux de distribution, tout en favorisant le développement de nouvelles activités 

complémentaires. Ces avantages ont un impact direct et positif sur les acteurs des circuits courts en 

province de Liège, facilitant la commercialisation des produits durables wallons pour répondre à la 

demande des consommateurs. 

Actuellement, plusieurs entreprises du secteur de l’alimentation durable ont déjà intégré le bâtiment : 

l’ASBL Ceinture Aliment-Terre Liégeoise, la Coopérative Les Petits Producteurs, La Coopérative Ardente, etc. 

D’autres vont les rejoindre dans le courant de l’année 2024. 

Se créer des opportunités foncières en augmentant la maîtrise foncière de la Ville, en 

particulier rue de Droixhe 

L’objectif de la Ville est de se donner toute possibilité d’avenir en gardant le foncier autour du marché 

matinal de Liège. Cette opération lui permet de redynamiser le quartier. Un chantier de démolition et 

d’assainissement est en phase d’attribution. La Ville a dès lors acquis plusieurs bâtiments sis rue de 

Droixhe, côté du Marché matinal. Une reconnaissance de site à réaménager (SAR) a été demandée et 

acceptée dans ce cadre. 

La démolition des bâtiments devrait avoir lieu en septembre 2024.


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3.7 - Créer une légumerie en vue d’alimenter les cantines 

scolaires en produits locaux et/ ou bios 

A l’heure actuelle, il apparaît que les institutions publiques rencontrent des difficultés pour s’approvisionner 

en quantité suffisante de produits locaux. 

Ainsi, si l’objectif de la Ville est de fournir quotidiennement aux enfants une alimentation riche et variée de 

produits locaux et/ou biologiques, il est indispensable de mettre en place tous les maillons d’une filière 

économique durable, de la production de légumes à la fourniture quotidienne des repas. 

Un des éléments essentiels est d’investir dans la création d’une « légumerie », équipement qui va permettre 

de préparer et de conditionner les légumes afin de fournir quotidiennement les quantités suffisantes pour 

les cantines des crèches et des écoles communales. 

Cette innovation soutiendra les filières maraîchères locales. Ce projet est envisagé comme une plateforme 

qui reçoit directement les produits frais – donc non transformés – des agriculteurs locaux. Ces légumes 

– cueillis quelques heures auparavant – sont ensuite travaillés et/ou cuisinés pour être livrés en « prêt 

à cuisiner » ou « prêt à consommer » dans les écoles et les crèches. La légumerie s’insère dans une 

dynamique économique en faisant travailler les entreprises et agriculteurs du territoire, tout en ayant un 

impact sur la santé publique des administrés via l’utilisation de produits frais et tracés. 

Pour développer ce projet, la Ville : 

• S’inscrira dans la communauté wallonne « Green Deal, cantines durables », participera aux ateliers, 

échangera des bonnes pratiques et étudiera la faisabilité d’approvisionner les cantines scolaires en 

produits locaux qualitatifs ; 

• Étudiera la possibilité d’implanter une légumerie à Liège qui préparerait (lavage, épluchage, découpe…) 

les légumes à destination des cuisines de collectivité d’ISOSL ; 

• Étudiera la possibilité de créer une « régie communale de production agricole » ; 

• Collaborera avec ISOSL et les autres départements pour la mise en place de ce projet dans le cadre 

du groupe de travail « alimentation saine » ; 

• Formera une personne à la méthode d’accompagnement des cantines mise en place par l’ASBL 

Influences végétales. Celle-ci permet, après deux ans, de diminuer le pourcentage conséquent (+/- 

35%) de nourriture actuellement gaspillée et de rééquilibrer l’assiette pour une meilleure gestion 

(notamment financière). Il s’agira de détacher cette personne dans les écoles communales afin d’y 

appliquer la méthode ; 

• Renforcera les synergies avec les acteurs du secteur dont la ceinture Aliment-Terre liégeoise 








En 2021, la Ville a été sélectionnée pour faire partie du réseau d’échange BioCanteens (URBACT). Ce dernier 

vise à développer la distribution de repas scolaires durables au sein de cinq villes européennes, et de 

s’en servir comme levier pour le développement d’une politique intégrant l’alimentation et l’agriculture et 

protégeant la santé des citoyens ainsi que l’environnement.


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Par ailleurs, l’intercommunale ISOSL, signataire du Green Deal Cantine Durable, a mis en place une 

nouvelle stratégie d’alimentation durable au sein de ses cuisines de collectivités. Elle collabore avec l’ASBL 

Influences Végétales, Manger Demain, la CATL ainsi que la Ville pour augmenter la durabilité de ses repas 

scolaires (crèches et écoles communales) en travaillant sur son approvisionnement (politique d’achat), 

sa production (menus), la réduction du gaspillage et la sensibilisation à l’alimentation durable. 

Enfin, la Ville a travaillé avec la Province, la Région et ISOSL à la création d’une légumerie-conserverie 

d’une superficie de 3 100 m², financée en partie par le plan de relance de la Région Wallonne, et qui sera 

implantée en bordure du marché matinal. Le chantier de la construction a débuté le 5 avril 2024 et se 

terminera au premier trimestre 2025. Le bâtiment devra être opérationnel pour le 30 juin 2025 au plus tard. 

Ce hub liégeois s’inscrit dans la valorisation des productions agricoles de notre territoire. Il créera une 

quarantaine de nouveaux emplois. Cet outil sera le premier à voir le jour en province de Liège et répondra 

à une demande croissante de légumes frais, bio et locaux, déjà découpés, lavés et conditionnés pour les 

collectivités (hôpitaux, écoles, maisons de repos), pour l’HoReCa ou les PME du secteur agro-alimentaire. 

Ce bâtiment de plus de 3 000 m² accueillera la gestion du traitement des légumes et des fruits bio produits 

localement et payés au juste prix aux agriculteurs. 

La légumerie-conserverie s’inscrit aussi dans le cadre de la requalification globale dans la zone 

économique de Droixhe. Elle sera située sur une parcelle de la Ville et sera la propriété de la SPI à travers 

un droit d’emphytéose.


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3.8 - Recenser et mettre à disposition des parcelles 

disponibles pour favoriser l’agriculture urbaine et les potagers 

communautaires 

Dans le processus de participation citoyenne, la végétalisation de la ville, les espaces verts et la 

gouvernance alimentaire ont véritablement été des sujets prédominants pour les citoyens et citoyennes. 

Pour rencontrer ces aspirations, la Ville amplifiera deux dispositifs : 

Les Potagers communautaires 

Les potagers collectifs sont des espaces de production de légumes, mais aussi et surtout des lieux 

d’échanges, de transmission de savoirs, de détente et d’entraide. L’intérêt pour ces potagers, plus fort 

depuis quelques années, touche tous les types de populations des jeunes aux plus âgés. Les principaux 

objectifs poursuivis par la Ville sont de faciliter l’accès à la terre en mettant à disposition des espaces à 

cultiver, de favoriser la cohésion sociale, la participation et la rencontre entre les habitants des quartiers. 

Ce type de projet a également pour but de favoriser la biodiversité en ville, de sensibiliser à l’alimentation 

saine, d’informer quant au compostage, etc. Ainsi, la Ville de Liège et sa régie foncière identifieront les 

terrains dont la taille (quelques centaines de m² maximum) et la qualité de la terre sont susceptibles de 

convenir pour développer un projet collectif et lanceront des appels à candidature auprès de collectifs de 

citoyennes et citoyens afin de mettre ces terrains (ainsi que le matériel) gratuitement à disposition. Dans 

la même dynamique, la Ville continuera à mettre à disposition des Liégeois des parcelles individuelles. 

La mise à disposition de parcelles pour favoriser l’agriculture urbaine via Créafarm. 

L’accès à la terre est difficile pour des maraîchers souhaitant produire en ville ou dans sa proche périphérie. 

Face à ce constat, la Ville de Liège a souhaité développer le projet Créafarm qui consiste à recenser et 

mettre à disposition les parcelles disponibles pour favoriser l’agriculture urbaine en vue de créer des 

emplois et d’augmenter la production agricole locale. Un appel a été lancé en 2018 et un premier terrain 

attribué à un entrepreneur local (les Petits producteurs). Vu les résultats encourageant la Ville poursuivra 

et amplifiera cette action et mettra en œuvre les différentes étapes suivantes : 

• Répertorier des terrains publics potentiellement utilisables en maraîchage urbain. Y réaliser des études 

de risques 

• Acquérir des terres à mettre à disposition du projet Créafarm si leur intérêt stratégique est avéré 

(objectifs : biodiversité, qualité des terres, verdurisation, etc) 

• Mettre à disposition les études juridiques concernant le modèle de contrat à utiliser 

• Développer une base d’adresses afin de communiquer l’appel de façon ciblée 

• Renforcer les synergies avec le CPAS et les autres pouvoirs publics propriétaires fonciers 

• Renforcer les synergies avec les acteurs du secteur dont la ceinture Aliment-Terre liégeoise. 






Accroitre les superficies dédiées à l’agriculture urbaine


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Des projets Créafarm en développement 

Les produits alimentaires de proximité ont de plus en plus la cote auprès des citoyens-consommateurs. 

Par ailleurs, un nombre croissant d’acteurs (citoyens, entrepreneurs, …) développent des projets très 

variés qui renforcent l’économie et l’autonomie alimentaire locale (ex : coopératives de producteurs, de 

transformateurs, de consommateurs ou coopératives mixtes, magasins de produits locaux, interfaces 

web et applications mobiles…). Des projets de maraîchage voient le jour en ville ou en bordure de celle-ci, 

proposant de nouvelles manières de consommer. Soucieuse de développer cette filière économique, la 

Ville de Liège a mis en place un marché des produits locaux intitulé « Court-Circuit » dès 2016. 

Néanmoins, le nombre de producteurs locaux n’est pas assez élevé pour répondre à la demande des 

consommateurs pour des produits locaux de qualité et, dans le même temps, l’accès à la terre est difficile 

pour des maraîchers souhaitant produire en ville ou dans sa proche périphérie. 

Pour favoriser l’accès à des terres par de maraîchers souhaitant produire en ville et ainsi répondre à 

la demande grandissante des consommateurs pour des produits locaux, la Ville a développé le projet 

Créafarm. Celui-ci consiste à recenser et mettre à disposition les parcelles disponibles pour favoriser 

l’agriculture urbaine en vue de créer des emplois et d’augmenter la production agricole locale. Un appel 

a été lancé en 2018 et un premier terrain a été attribué à un entrepreneur local (les Petits producteurs). 

Vu les résultats encourageants, la Ville a décidé de poursuivre cette action et dans un même temps de 

faire reconnaître Créafarm par un dépôt de marque et de convention d’octroi de licence d’utilisation de 

celle-ci suivant un cahier des charges spécifique. 

Par ailleurs, au vu des résultats de l’analyse de sol des terrains appartenant à la Régie foncière de la Ville 

de Liège (pollution existante), la Ville a décidé, lors du Conseil communal du 31 janvier 2022, d’ouvrir le 

règlement Créafarm pour des projets non alimentaires sur les terrains ne permettant pas la culture de 

produits alimentaires. 

À ce jour, des appels ont été lancés pour quatre autres terrains de la Régie foncière : 

• En juillet 2021, un appel Créafarm alimentaire pour le terrain sis rue Arbre Courte-Joie n°5 à Rocourt, 

qui a été mis à disposition en 2023 pour le projet « Jardin vivifiant » 

• En mars 2022, un appel Créafarm non-alimentaire pour un terrain sis rue Gaillard 

Cheval, qui a été attribué à C-Biotech qui a un projet de production de produits 

biosourcés à base de chanvre industriel 

• En mars 2022, un second appel Créafarm non-alimentaire pour un terrain sis boulevard Hector Denis 

(toujours en cours) 

• En avril 2023, un appel Créafarm alimentaire pour un terrain sis rue Lavaniste Voie attribué à l’ASBl « Les 

Trois Petits Pois » avec un projet de maraîchage biologique 

Afin de pouvoir prolonger cette action Créafarm, une prospective de terrains adaptés devra être menée 

au-delà des propriétés de la Régie foncière de la Ville afin de pouvoir proposer de nouveaux appels à 

projets. 

Cultivons Liège, ville comestible 



comestible ». Depuis 2022, la Ville est associée au Centre liégeois du Beau-Mur pour permettre aux 

citoyens d’installer des bacs de plantation de légumes et fleurs comestibles dans la lignée du mouvement 

international Incroyables Comestibles. À ce jour, la Ville compte 72 sites potagers.


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3.9 - Instaurer des menus bios et/ou de circuits courts dans les 

crèches et les cantines scolaires dans le cadre du renouvellement 

des marchés publics à venir et supprimer les perturbateurs 

endocriniens et autres pesticides dans l’alimentation servie aux 

enfants 

La Ville veut promouvoir une alimentation de qualité, bénéfique en termes de santé et d’environnement, 

dans le cadre du suivi du pacte de Milan. 

Elle s’engage à prolonger et amplifier ses actions en proposant des programmes alimentaires sains dans 

les cantines publiques qui favorisent les produits issus de l’agriculture locale et/ou biologique. 

Pour ce faire, le renouvellement des marchés publics en matière d’alimentation inclura des clauses 

précises visant à cibler des produits sans pesticides ni perturbateurs endocriniens et favorisant les 

producteurs locaux. 

Dans cette même optique, la Ville demandera à l’intercommunale ISOSL de mettre fin le plus rapidement 

possible aux barquettes individuelles qui sont apparues récemment. Ce conditionnement, s’il répond à 

des exigences en termes de sécurité de la chaine alimentaire, est contraire à la politique « zéro déchet » 

que nous comptons mener. Il doit donc être abandonné. 

L’école est aussi un cadre d’apprentissage du goût où les enfants pourront découvrir des menus variés, ce 

compris des menus végétariens, le tout à prix démocratiques. 

Au niveau de l’enseignement secondaire et supérieur, le remplacement des actuels distributeurs 

automatiques de nourriture par des produits locaux et/ou bio sera étudié. 








Des collaborations en cours de construction avec la MAdiL 

Depuis mai 2021, la Maison de l’alimentation durable et inclusive de Liège a ouvert ses portes. La MAdiL a 

pour mission de sensibiliser les citoyens et les citoyennes de l’agglomération liégeoise aux enjeux et aux 

bienfaits d’une alimentation plus saine, plus durable et accessible à tous. La MADIL travaille avec tous 

les acteurs (CATL, CPAS, ISOSL, producteurs, écoles, citoyens…) pour mettre en œuvre cette stratégie du 

rapprochement entre producteur et consommateur. Depuis sa création, la MAdiL a animé 71 rencontres 

dans les écoles portant sur l’alimentation équilibrée et durable du jardin à l’assiette. 

Depuis son ouverture, la MAdiL a vu plus de 500 élèves de 3ème et 4ème primaire participer au programme 

de sensibilisation (3 journées coanimées par les partenaires de la MAdiL); plus de 1700 élèves de la 

maternelle au secondaire ont participé à des activités ponctuelles organisées à la demande ou dans le 

cadre du festival Nourrir Liège ou de la Journée de l’Alimentation durable et inclusive (visite de producteurs 

ou d’une ferme, lecture pour les petits, atelier semis, ciné-débat....).


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Une nouvelle politique alimentaire durable chez ISoSL 

En collaboration avec la Ville de Liège, le comité stratégique d’ISoSL a mis en place depuis 2018 une 

nouvelle politique alimentaire durable au sein de ses cuisines de collectivités qui fournissent l’entièreté des 

repas scolaires des crèches et écoles communales. L’objectif de cette politique vise à limiter la distance 

parcourue par les aliments achetés et à bannir les perturbateurs endocriniens de l’alimentation proposée 

dans les services communaux à destination des enfants. 

Le système alimentaire durable qui est mis en place progressivement se base sur des produits qui 

respectent : 

• L’environnement 

• L’impact social 

• L’impact économique 

Signataire du Green Deal Cantines Durables depuis 2019, ISoSL a développé une approche systémique 

de sa restauration collective en englobant 4 axes majeurs de travail : sa politique d’achat, la 

gestion de sa production, la réduction du gaspillage et la sensibilisation à l’alimentation durable. 

Ce sont leurs 4 boussoles sur le terrain : 

• ISoSL définit une stratégie d’achat cohérente avec les valeurs de l’alimentation durable via la mise en 

place de nouveaux marchés publics pour les rendre plus accessibles aux producteurs locaux. 

• ISoSL a également fixé un plan de développement pour arriver à une offre alimentaire 100% durable 

pour les écoles et les crèches et d’atteindre cet objectif pour 2024. Les nouveaux cycles de menus 

mis en place sont sains et équilibrés avec des produits frais et de saison en s’adaptant à la gamme 

de matières premières durables. ISoSL est en passe d’atteindre son objectif, excepté pour certains 

produits étant liés au développement du Pôle circuit-court à Droixhe, particulièrement la légumerieconserverie 

qui ouvrira ses portes en 2026. 

• Pour limiter les coûts de cette nouvelle stratégie, l’intercommunale identifie les causes du gaspillage 

et met en place une série d’actions pour le diminuer. L’introduction en 2022 d’une application de 

commande de repas auprès des parents des enfants bénéficiaires des repas chauds dans les écoles 

a permis une réduction significative du gaspillage alimentaire. 

• L’objectif de ce projet est aussi de sensibiliser les enfants autour des actions. Une dynamique 

pédagogique se met en place entre ISoSL, l’Instruction publique et la Maison de l’Alimentation avec 

l’engagement d’un agent spécifiquement dédicacé. 

Supprimer les barquettes en plastique 

Depuis fin 2019, l’intercommunale ISoSL a, pour les repas distribués dans les crèches de la Ville de Liège, 

remplacé les barquettes en plastique par des raviers en cellulose organique. 

Ces nouveaux raviers, compostables, représentent une avancée du point de vue écologique puisqu’ils 

peuvent être jetés avec les déchets organiques, entraînant ainsi la fin du système de ramassage des 

barquettes en plastique usagées organisé à l’heure actuelle par le service logistique d’ISoSL. Le film en 

plastique utilisé pour recouvrir les raviers a été remplacé par un film en amidon de maïs.


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3.10 - Créer une prime à destination des citoyens à faible revenu 

pour financer les « audits » obligatoires dans le cadre de l’octroi 

de primes régionales à la rénovation des logements 

Dans le cadre du nouveau régime d’octroi des primes et prêt du SPW pour la rénovation des logements 

qui est entrée en vigueur en juillet 2019, un audit est obligatoire afin de déterminer les travaux à mener 

pour améliorer la performance énergétique des logements. Le coût pour réaliser un tel audit est environ 

de 1 000€. 

Le SPW subventionne ce type d’audit à hauteur de 660€ maximum pour les ménages repris dans 

le groupe dit « précaire » (revenus du ménage définis par le CWLHD). Le montant de la prime diminue 

proportionnellement au revenu des ménages. 

Ce montant représente une somme importante pour les catégories dites « précaires et modestes ». Le coût 

de l’audit peut représenter un frein à l’investissement pour ces groupes qui pourraient ne pas entamer les 

démarches de rénovation de leur habitation. 

La Ville prendra des mesures pour inciter et aider ces ménages à prévoir des travaux de réhabilitation en 

vue de réaliser des économies d’énergie : 

• La Ville finance la part non remboursée de l’audit (prime) 

Dans le cas présent, la Ville finance la part de l’audit non remboursée par le SPW pour la catégorie des 

ménages dits « précaires » et « modestes ». 

Le coût d’un audit étant de 1 000€ en moyenne, et la prime régionale de 660€ pour les ménages à revenus 

précaires, l’intervention de la Ville s’élèvera à environ 340€ par demande. 

• Un auditeur sera engagé par l’asbl Liège Energie. 

La deuxième mesure consiste à engager un auditeur directement au sein de l’asbl Liège Energie qui gère 

les demandes de prêts pour les ménages à revenus précaires et modestes. Une convention est signée 

entre l’asbl Liège Energie et le demandeur de prime ou de prêt à taux zéro. 

L’auditeur engagé par l’asbl réalisera l’audit en interne, et l’asbl demandera à la Région wallonne, pour 

compte du demandeur, la prime de 660€ pour la prestation effectuée. Le demandeur ne déboursera rien, 

l’asbl se finançant notamment en récupérant la prime du SPW. La Ville interviendra pour financer la part 

du salaire non couverte par les primes du SPW. 


Lutter contre la pauvreté et les inégalités sociales 




Inciter aux économies d’énergie et à l’énergie renouvelable


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Depuis 2010, à l’initiative de la Ville de Liège, Liège-Énergie ASBL développe des initiatives locales qui 

visent à réduire de manière durable la consommation d’énergie sur le territoire de la Ville par le biais 

de la promotion et de l’implémentation dans des logements de techniques, d’équipements et de 

comportements économiseurs d’énergie. 

Depuis 2022, un « audit 0€ » est proposé aux candidats rénovateurs à revenus précaires et modestes 

afin de permettre la réalisation de l’audit débloquant l’accès aux primes à la rénovation. Un budget de 

212 533 € a été octroyé par la Ville de Liège à l’ASBL Liège-Énergie dans le cadre de la « Politique Intégrée de la 

Ville » (PIV) subsidié par la Wallonie. Ce sont déjà 86 ménages qui ont bénéficié d’un accompagnement 

et d’un financement complet de leur audit énergie pour leur logement. Celui-ci leur permettra d’entamer 

et planifier leurs travaux de rénovation. 

L’action est étendue aux habitants des quartiers sinistrés de Chênée et d’Angleur dans le but de pouvoir 

accompagner ces personnes dans le processus de réhabilitation de leurs logements. 

Les Liégeoises et Liégeois peuvent toujours solliciter Liège-Energie pour profiter de cet audit gratuit.


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3.11 - Faciliter l’achat groupé d’énergie 

Depuis 2016, la Ville propose aux habitants de la ville, mais aussi des environs, de se regrouper pour faire 

baisser leurs factures d’énergie via l’ASBL Liège Energie. Un site internet (http://www.liegeenergie.be) 

permet de collecter diverses informations utiles aux économies d’énergie (simulateurs de prêts et de 

primes, cartographie thermique des toitures, achats groupés). 

Le travail de l’ASBL « Liège Energie » sera poursuivi et amplifié en vue de : 

• Octroyer un maximum d’ECO-RENO-packs et lutter contre la précarité énergétique 

• Sensibiliser les citoyen·ne·s à l’importance d’économiser l’énergie, en ciblant les jeunes et tous ceux 

qui veulent faire construire ou rénover leur logement 

• Informer les citoyen·ne·s quant à l’utilité de signer un contrat de fourniture d’énergie avec un fournisseur 

particulier (et donc choisi en fonction des besoins du ménage) afin d’éviter d’être servi par fournisseur 

par défaut 

• Faciliter l’achat groupé d’énergie (mazout, chauffe-eau solaire…) et d’équipements ménagers 

économiseurs d’énergie (lave-linge, lave-vaisselle, frigo et aussi des ampoules, ...) par les citoyen·ne·s 

en vue d’en réduire le prix 

• Accompagner les ménages liégeois dans l’isolation de leur habitation 






Inciter aux économies d’énergie et à l’énergie renouvelable 


L’objectif de l’aménagement de la Maison de l’Habitat est de centraliser en un lieu précis de la commune 

les différents services d’information et d’aide aux citoyens en matière de logement et d’énergie dans le 

logement. Au sein de la Maison de l’Habitat, les citoyens peuvent obtenir : des conseils techniques et des 

informations sur les primes «énergie» de la Région wallonne auprès des consultants des Guichets Énergie 

Wallonie; des conseils sur les aides financières de la Wallonie et plus particulièrement l’éco-rénopack 

auprès de l’ASBL Liège-Énergie; des informations sur les économies d’énergie au quotidien via des ateliers, 

conférences; des informations auprès de l’Agence immobilière sociale Liège logement; un rendez-vous 

avec un juriste pour régler des problèmes en lien avec les droits et devoirs des locataires et propriétaires, 

les contrats de baux en cours…), etc. 

Outre l’accès à ces services généraux sur la thématique du logement et de l’énergie, les citoyens 

peuvent désormais bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour leur projet de rénovation. Cet 

accompagnement comprend un volet technique, administratif et financier, permettant ainsi de suivre le 

projet depuis son initiation jusqu’à la fin des travaux. 

Toute l’année à la Maison de l’Habitat, sur rendez-vous, les citoyens peuvent également bénéficier d’un 

accompagnement individuel pour les aider à utiliser le logiciel de comparaison des contrats de fourniture 

d’énergie.


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Les actions entreprises par ailleurs par l’ASBL Liège-Energie sont nombreuses grâce à l’interaction avec 

différents services de la Ville et du CPAS : collaboration avec les acteurs publics du logement et de l’énergie 

à Liège (via notamment, la mise en place de permanences et conférences Jeudi de l’Energie à la Maison 

de l’Habitat de Liège; Suivis individualisés des ménages du Logis Social de Liège (diagnostic énergétique 

de 219 logements) avec le soutien du CPAS de Liège dans le cadre du Plan d’Action et de Prévention de 

l’Energie de la Wallonie; Participation au Salon HABITAT (1 800 participants). 

Au plus fort de la crise énergétique, en 2022, l’ASBL Liège-Energie a traité plus de 1 440 demandes, 

représentant 920 ménages, relatives à l’information sur les dispositifs de soutien aux aides à la rénovation 

énergétique face à l’augmentation des tarifs. 

Depuis 2019, l’ASBL Liège-Energie a également accompagné 529 ménages dans l’octroi d’un prêt à taux 

réduit pour un montant de 10 790 755,31 € d’investissement : 

• 35 % de ménages disposant d’un revenu inférieur ou égal à 23 000 € 

• 19 % de ménages disposant d’un revenu supérieur à 23 000,01 et < = à 32 700 € 

• 15 % de ménages disposant d’un revenu supérieur à 32 700,01 et < = à 43 200 € 

• 31 % de ménages disposant d’un revenu supérieur à 43 200,01 et < = à 97 700 €. 

Depuis 2012 et la mise en place de cette activité, cela représente plus de 20 millions € et plus de 

2 500 logements rénovés. 

Dans le cadre de l’action « Plateforme Locale de Rénovation Energétique », projet pilote subsidié par la 

Région, entre le 01/01/2022 et le 08/11/2023, 1 276 candidats-rénovateurs ont été mobilisés sur le territoire 

de la Ville de Liège. L’ASBL Liège-Energie les a accompagnés à travers les outils de la Wallonie via la 

réalisation de 578 « Quickscans » (soit l’estimation du label énergétique) et 121 « Audits logements » (soit 

de l’accompagnement à la réalisation via un auditeur labelisé Liège-Energie). Le résultat provisoire de 

cette action est de 31 logements rénovés et 130 projets en cours de réalisation. 

Cette mobilisation a été possible grâce à l’organisation de 21 ateliers (380 citoyens participants) et autres 

événements de sensibilisation (391 citoyens participants), à la possibilité d’introduire des demandes 

d’aides via la plateforme numérique (639 sollicitations) et aux rendez-vous d’orientation à la Maison de 

l’habitat (169 rencontres). 

Enfin, chaque mois, ce sont une trentaine de personnes qui sont sensibilisées et accompagnées à la 

Maison de l’habitat grâce aux mardis de l’Energie qui sont des moments d’échanges sur les sujets 

liés à l’énergie (production solaire, pompe à chaleur, remplacement de châssis, bonnes pratiques 

d’isolation, ...).


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3.12 - Etudier le potentiel de nouvelles formes d’énergie 

renouvelable (réseaux de chaleur, hydrogène, géothermie…) 

pour Liège, ses habitants et ses entreprises 

La Ville entreprendra une étude du potentiel que représentent les nouvelles formes d’énergie verte qui, à 

la fois, réduisent les émissions de CO 2 

et offrent une chaleur bon marché aux consommateurs finaux. 

Cette étude comprendra notamment une approche territoriale qui alimentera les travaux du Schéma 

de Développement territorial Communal (SDC). De plus, afin de tendre vers une logique d’économie 

circulaire, la Ville collaborera avec sa voisine Herstal dans le cadre de l’extension du réseau de chaleur 

valorisant l’énergie produite par l’incinération des déchets de l’usine d’Intradel. 








En 2019, la Ville de Liège a chargé l’Institut de Conseil et d’Etudes en Développement Durable (ICEDD) de 

la mission d’élaboration de son Plan Climat. Dans ce contexte, une étude du potentiel de déploiement 

d’énergies renouvelables sur le territoire a été effectuée. 

L’étude couvre l’existant et le potentiel de déploiement des sources d’énergie renouvelable suivantes : 

centrale de cogénération (bois et biogaz agricole/industriel), éoliennes, panneaux solaires (photovoltaïques 

et thermiques), réseaux de chaleur (géothermie, solaire, bois et chaleur fatale…), production de biomasse, 

géothermie ainsi que les centrales hydroélectriques. 

Les potentielles nouvelles installations identifiées, leur temps de fonctionnement et puissances nécessaires 

ont été étudiées et budgétisées sur base de la littérature existante et d’exemples d’autres pays et ce en 

accord avec les engagements pris par le Plan Climat de la Ville de Liège. En effet, afin d’atteindre l’objectif 

de neutralité carbone à l’horizon 2050, il est nécessaire de développer des systèmes de production 

d’énergie renouvelable afin de massivement décarboner les besoins en énergie du territoire. 

Du potentiel à la concrétisation 

La Région wallonne mène actuellement une campagne de prospection (reconnaissance sismique via 

camions vibreurs) visant à localiser les meilleurs endroits pour exploiter la géothermie profonde à Liège. 

Au total environ 90 km de lignes sont prévues à Liège, notamment autour de la vallée de la Meuse. Les 

services de la Ville de Liège travaillent en collaboration avec le bureau en charge de cette étude afin de 

concrétiser les potentiels identifiés. 

Parallèlement, une étude de géothermie minière a été menée, à l’ouest de Liège (quartier de Burenville). 

Les résultats sont satisfaisants et vont permettre de mettre en place une seconde phase du projet : la 

récupération d’eau chaude puisée à moyenne profondeur.


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Un Master Plan Energie Renouvelable pour Droixhe 

Le projet de territoire a identifié le quartier de Bressoux-Droixhe comme un pôle d’intensification. La 

diversité d’activités qui y est envisagée nécessite une approche stratégique des besoins spécifiques en 

énergie afin de saisir l’opportunité du redéploiement de ce quartier pour l’inscrire dans une transition 

énergétique durable. 

Enfin, la Ville a étudié les possibilités qu’offre la géothermie de faible profondeur à proximité de la Meuse. 

Cette technique de chauffage a été mise en place à la Cité administrative et un projet est en cours à 

Droixhe sur le complexe Libération. 

L’écoquartier de Coronmeuse, une première réussite 

Le nouvel écoquartier de Coronmeuse est équipé d’un réseau de chaleur interne. Il desservira, à terme, 

1 325 logements et plus de 50 000 m² de bureaux (Ethias), équipements publics, HoReCa et services. 

Ce réseau sera alimenté par la chaleur produite à l’incinérateur de déchets de l’usine d’Intradel située 

à Herstal lorsque que le réseau d’alimentation principal, en cours de réalisation en co-activité avec 

l’extension du tram, sera opérationnel.


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3.13 - Susciter la création d’une ou de « communautés d’énergie 

renouvelable » 

La diminution des consommations énergétiques et l’évolution vers plus d’énergies renouvelables sont au 

cœur des enjeux d’une transition climatique réussie. 

À l’heure actuelle, bon nombre de particuliers ont saisi l’intérêt économique et environnemental d’installer 

des panneaux photovoltaïques sur leur toiture afin de produire leur propre électricité. 

Cependant, ce type d’installation n’est pas à la portée de tous, pour des raisons financières ou de typologie 

du bâtiment. 

Pour cette raison, la Wallonie a adopté un décret favorisant le développement de communautés d’énergies 

renouvelables, c’est-à-dire favorisant l’autoconsommation collective d’énergie. 

Ces communautés permettront diverses combinaisons : 

• Soit un ménage produit plus qu’il n’en a besoin et s’associe avec d’autres ménages qui ne produisent 

pas afin de mutualiser leurs besoins énergétiques ; 

• Soit un immeuble résidentiel installe de manière commune des panneaux sur son toit afin de répartir 

la production avec les habitants de l’immeuble ; 

• Soit une autorité locale (ex. : CPAS) installe des panneaux sur un immeuble de logements sociaux afin 

de faire bénéficier les locataires d’une énergie verte à moindre coût. 

• … 

La Ville analysera les divers scénarios possibles, tant au niveau des particuliers que des entreprises et des 

bâtiments publics afin de susciter la création de telles communautés énergétiques locales. 








L’action est en cours de réalisation. La Ville a postulé à l’obtention de subsides européens dans le cadre du 

projet « Approche de la lutte contre la pauvreté énergétique » (Projet SCEPA - Scaling Up Energy Poverty 

Approach). Elle a obtenu un budget d’1 million d’euros destinés à la mise en place de projets pilotes visant 

à lutter contre la précarité énergétique. Ce projet, initié en 2023 et qui durera jusque 2027, se décline en 

plusieurs phases. La première consistant à réunir les acteurs du logement du territoire afin de développer 

une plateforme commune de lutte contre la précarité énergétique des ménages liégeois. 

Les projets pilotes consisteront à équiper les associations participantes d’outils tel qu’un 

« Bricobus » permettant d’apporter un soutien de première ligne aux habitants (petites réparations 

énergétiques, diagnostics rapides des pertes énergétiques principales...), et de renforcer les capacités 

d’accompagnement de ces acteurs. Enfin, au travers des expériences de cette plateforme d’acteurs, il 

s’agira également d’identifier des quartiers susceptibles et désireux d’expérimenter la constitution d’une 

communauté d’énergie, notamment dans un objectif de production et de consommation d’énergie 

renouvelable.


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3.14 - Réaliser un maillage vert par l’augmentation des espaces 

verts et l’aménagement de cheminements verts arborés reliant 

les parcs et les espaces publics entre eux 

Dans le cadre de la stratégie PEP’s, la Ville mettra progressivement en œuvre des liaisons inter-quartiers 

arborées permettant de rejoindre agréablement les différents espaces publics/verts et de les connecter 

entre eux. 

C’est donc la création d’une véritable « trame verte » dont il est question dans cette action. 

Au-delà du retour de la nature en ville et d’une valorisation du paysage, ce maillage permettra de 

désenclaver certains quartiers en invitant les citoyens à emprunter ces cheminements verts pour rejoindre 

les espaces publics/verts de qualité existants et à créer. 






Multiplier les espaces verts et renforcer la trame verte et paysagère du territoire 


Une stratégie globale de maillage 

De nouveaux espaces verts sont créés au sein des nouveaux développements urbains. Les actions cidessous 

sont issues du plan PEP’S et participent à la stratégie globale de maillage vert 

• La place et le parc des Marronniers (MontLégia) : aménagement sur base d’un marché conjoint et 

avec des financements en charge d’urbanisme pour les différents développements. 

• Le parc Astrid : rénové et agrandit dans le cadre du développement de l’écoquartier de Coronmeuse. 

• Les espaces verts du site du Val Benoit, aménagés par phases dans le cadre du projet de reconversion 

globale porté par la SPI. 

• Le parc Espérance & Bonne Fortune (Glain) : un schéma d’orientation local est cours d’élaboration 

avec le développeur. 

• Le site Palmolive : achat du site dans le quartier du Longdoz par la Ville en 2018 pour en faire un parc 

de quartier. Le processus participatif pour l’aménagement du parc avec les riverains mis en place par 

la Ville (Services de proximité, Gestion de l’Espace Public, Aménagement du Territoire) a été un vrai 

succès, a suscité une vraie adhésion au projet et une réelle transversalité entre services. Le chantier 

débute en juin 2024. 

• La création et l’élargissement du trottoir (en charge d’urbanisme) par le Bioplanet, rue Bernimolin 

(tronçon de connexion transversale PEP’S reliant la Chartreuse au Canal de l’Ourthe). 

• Le réaménagement de la plaine de jeux rue de Londres (espace public qui sera complètement rénové 

dans le quartier des Vennes). 

• La reconversion du boulevard de la Constitution en Outremeuse (quartier prioritaire) vers un espace 

plus vert avec la suppression du stationnement sur la partie centrale dans le premier tronçon et le 

réaménagement dans le cadre du financement FEDER pour le deuxième tronçon, ainsi que la place de 

l’Yser devenue un espace public suite à la démolition du théâtre. Un espace vert est aussi aménagé 

au cœur du projet de reconversion du site de Bavière.


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• Réaménagement de la place de la Résistance à Bressoux. 

• La reconversion du site de l’ancienne clinique Saint-Vincent. 

• L’élargissement du RAVeL entre Liers et Rocourt. 

• L’aménagement de l’ancien site DEF à Rocourt pour créer un nouveau site immobilier et un nouveau 

parc. 

• Le projet du « Canal de l’Ourthe » vise à créer un grand espace public entre la gare d’Angleur et Chênée, 

le long du canal de l’Ourthe. Il y aura un maillage vers le Ravel et vers les futurs espaces verts de LBP 

(Chênée), ainsi que vers la Boverie. 

• Le projet d’étoffer le réseau vert du centre-ville avec des espaces verts s’établit avec le réaménagement 

des places principales du centre : place St Paul, place Cathédrale, place Xavier Neujean, place Cockerill 

et place du XX-Août dans un premier temps et la réhabilitation de l’espace central du parc d’Avroy, 

dans un second temps. 

Par ailleurs, le Plan Canopée qui vise à planter 24 000 arbres à l’horizon 2032 et qui a déjà atteint 26 % de 

son objectif participe au développement du maillage vert du territoire. Dans ce cadre, le maillage entre 

espaces verts est renforcé par la plantation d’arbres de position dans l’espace artificialisé le long des 

voiries. 

Enfin, en juillet 2023, les services de la Ville ont abouti à un projet de territoire global en vue de répondre 

aux enjeux actuels et à venir. Ainsi, ce projet intègre cette dimension de maillage vert, non seulement en 

défendant la préservation des espaces de nature en ville mais en définissant un véritable « système » : 

les nombreux espaces ouverts de la ville (poches agricoles enclavées, grands terrains agricoles, espaces 

boisés, terrils, parcs, cimetières parfois, etc.) sont appelés à constituer les maillons d’une nouvelle trame 

paysagère de grande ampleur. 

Il s’agit donc de relier et mettre en réseau les 2 000 hectares de sites non bâtis pour constituer une grande 

Chaine de parcs à l’échelle du territoire communal. Ces ambitions seront traduites dans le futur Schéma de 

Développement Communal qui constitue dorénavant un cadre de référence en termes d’aménagement 


Ce projet se traduit concrètement sur le territoire par le désenclavement des grands cœurs d’ilots, 

l’accessibilité des terrils, la création d’un parcours mettant en scène le paysage, le tissage des continuités 

cyclo-piétonnes entre plateau et vallée, la valorisation des espaces naturels existants, la création de 

nouveaux chemins entre les parcelles agricoles, verduriser l’espace public.


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3.15 - Aménager les cours de récréation en les verdurisant et 

créer des potagers collectifs dans les écoles primaires 

L’épanouissement et le plein apprentissage des enfants passent inévitablement par la qualité du cadre 

scolaire. La Ville généralisera la verdurisation des cours de récréation et l’aménagement d’espaces de 

jeux adaptés aux activités ludiques dans l’ensemble des écoles fondamentales communales. 

Cette intervention sur le cadre de vie sera accompagnée du développement d’aires de culture et de 

potagers pédagogiques dans les implantations scolaires qui n’en sont pas encore pourvues. 

La création et le suivi de potagers pédagogiques au sein des écoles fondamentales encouragent la 

découverte. 

Pour des enfants principalement issus d’un milieu urbain, cette expérimentation leur permet de prendre 

conscience qu’une alimentation durable doit prendre en compte le rythme des saisons. 

Les objectifs sont autant scientifiques que ludiques et les apprentissages pluridisciplinaires. Les activités 

liées à la culture potagère stimulent la créativité des élèves et éveillent leur intérêt par rapport à 

l’alimentation de circuit court. 


Agir contre le réchauffement climatique 






Des actions ont été entreprises dans plusieurs écoles, parfois d’initiative, parfois en réponse à des appels 

à projets. 

Il s’agit notamment, et selon les établissements, d’aménagements de petits espaces verts dans les cours, 

de bacs à plantes, de tables de pique-nique, d’installation de carrés potagers, de nichoirs, d’hôtels à 

insectes, voire de poulaillers ou de clapiers. Actuellement 7 écoles fondamentales profitent de ces plusvalues, 

non seulement à leur cadre scolaire, mais aussi à leurs apprentissages. (Xhovémont 2, Saint- 

Gilles/Bensberg, Naniot et Naniot – Erables, Morinval, Grivegnée Centre et Bressoux – Piron). Dans le cadre 

du Plan Canopée, des plantations d’arbres, ont également été réalisées dans différents établissements 

scolaires (p.ex. l’école de Jupille Bruyères). 

Dans le prolongement de cette action, 8 établissements ont répondu à l’appel à projet « Ose le vert » de 

la Fédération Wallonie-Bruxelles qui vise à inciter de manière continue les écoles à agir sur des enjeux 

environnementaux, climatiques et de citoyenneté en donnant un rôle majeur aux élèves. (Bressoux-Porto, 

Chênée, Grands-Prés, Morinval, Wandre 2, Liberté, Laveu 1 et 2).


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3.16 - Favoriser la biodiversité dans nos espaces publics en 

poursuivant leur gestion différenciée, en augmentant de 

manière significative la part des plantes mellifères ainsi que les 

zones vertes entretenues par éco-pâturage 

En 30 ans, les populations d’insectes ont chuté de près de 80% en Europe. Un déclin massif qui touche 

notamment les abeilles. Or, ces pollinisateurs sont indispensables à la culture des fruits et légumes. 

Verduriser de façon continue et progressive les espaces publics est essentiel, afin de redonner une place 

à la nature dans notre ville. Véritable filtre à carbone, la végétation améliore la qualité de l’air et est notre 

meilleure alliée face aux enjeux climatiques pour la préservation des espèces et face aux effets néfastes 

de la pollution sur notre santé. 

C’est pourquoi la Ville de Liège souhaite une gestion raisonnée durable (dite différenciée) des espaces 

publics. Celle-ci favorise la biodiversité et donc la diversité des espèces vivantes occupant ces espaces. 

Il est d’ailleurs essentiel d’augmenter également la culture de plantes mellifères afin de lutter contre la 

disparition des abeilles, souvent victimes de la pollution des villes. 

Toujours dans un plan de gestion différenciée, la Ville de Liège continuera de favoriser l’éco-pâturage de 

ses espaces verts en milieu urbain ou périurbain. Cela consiste à proposer un service d’entretien naturel 

de ces espaces par des animaux, de manière à les conserver à l’état de prairies. Cette technique évite 

tontes, fauchages, broyages mécaniques et désherbants polluants. Un troupeau d’environ 70 moutons 

est déjà installé sur le site des Coteaux de la Citadelle depuis 2017. 








L’Eco-pâturage comme mode d’entretien de plusieurs sites 

L’éco-pâturage avec des moutons est prévu chaque année du 15 avril au 15 octobre sur certains sites 

(terril Batterie Ancien, ferme Fabry, ancien verger des Filles de la Croix, verger de Fayenbois, parc de 

Cointe). Confié à deux prestataires, il présente de nombreux avantages : 

• Eviter des interventions mécaniques sur des terrains pentus parfois difficiles d’accès 

• Maintenir et promouvoir la biodiversité sur le territoire liégeois 

• Appliquer un mode de gestion différenciée (gestion plus douce, moins énergivore, plus durable et 

adaptée au milieu et à son utilisation, moins coûteuse) 

• Renforcer le caractère bucolique et touristique 

La lande aux Aubépines du parc de la Chartreuse a dernièrement fait l’objet d’entretien par éco-pâturage 

également. Deux sites ont été traités par fauche mécanique en 2023, en raison du renom d’un des 

prestataires. Un nouveau marché est lancé pour la gestion par éco-pâturage sur les deux terrains en 

2024.


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Poursuite de la gestion en fauchage tardif 

Le fauchage tardif a été étendu sur le territoire de la Ville, en limitant les interventions, sans rien faucher 

avant le 1er août afin de favoriser la végétation naturelle, pour qu’un maximum d’espèces puisse accomplir 

leur cycle de vie, en favorisant ainsi la biodiversité tout en limitant les coûts d’intervention. 

Adoption d’un règlement communal 

Un règlement communal contenant des prescrits en matière d’arbres, de haies, etc. permet de protéger 

et préserver la faune et la flore. Le règlement voté en 2021 impose d’obtenir une autorisation du Collège 

communal, notamment pour abattre un arbre d’une hauteur de plus de 3 mètres lorsqu’il n’est pas visé 

par le CODT, et des mesures compensatoires en règle générale. 

Poursuite de la pose de nichoirs, hôtels à insectes, ruchers 

Il s’agit de placer des abris destinés à attirer, retenir et offrir un gîte aux oiseaux et insectes auxiliaires 

(papillons, coccinelles, etc), leur permettant de se protéger (des nuisibles, du froid, etc) et de se reproduire. 

Ces abris permettent de favoriser la biodiversité et de rétablir l’équilibre de la chaîne alimentaire, tout en 

ayant un aspect pédagogique. Hôtels à insectes : parc d’Avroy, ferme de la Vache, école d’Horticulture, 

parc Saint-Agathe. Les cimetières Ile aux Corsaires (terrain privé - Natagora) Jardin Jonfosse (terrain 

SNCB - Natagora) Rue des Abeilles Verger Fabry Parc de Xhovémont Parc de Cointe. Abris à insectes : Ecole 

de Grivegnée Haminde Ecole Kinkempois. Spirale à insectes : Plaine de jeux Gilles Demarteau. Ruchers 

pédagogiques : Favechamps (terrain CPAS) Ferme des enfants (terrain mis à disposition de l’asbl) 

Poursuite de la création de prés fleuris 

Il s’agit de laisser chaque fleur se développer seule et envahir peu à peu l’espace qui lui est dédié. Ce 

mode de fleurissement est apprécié des insectes pollinisateurs où ils trouvent pollen et nectar et permet 

de diminuer les coûts d’intervention (moins d’entretien qu’une plantation d’annuelle). 

Poursuite du « plan Maya » 

Depuis 2011, la Ville est engagée dans le programme d’actions «Commune Maya» qui vise à maintenir ou 

à restaurer l’espace propice à la vie des insectes pollinisateurs. Des actions, définies dans la charte, sont 

réalisées afin de conserver le label. C’est ainsi que différentes actions sont déployées chaque année comme 

: le désherbage thermique et mécanique, l’augmentation des surfaces engazonnées anciennement 

minéralisées, la lutte intégrée pour la gestion des espaces verts (pièges à phéromones pour la pyrale du 

buis, pièges pour la mineuse du marronnier, coccinelles contre les pucerons des rosiers, ...), la plantation 

de mellifères vivaces et couvre-sol, la pose de ruchers et hôtels à insectes, la sensibilisation du public en 

continu, ... En 2023, les services ont posé des nichoirs pour le martinet noir dans le quartier de Liège-nord. 

Poursuite du « Plan Communal de Développement de la Nature » 

Le PCDN est un outil adopté à Liège en 1998, et actualisé en 2016, pour prendre en compte de manière 

durable la nature et la biodiversité dans le développement du territoire. Il repose sur l’élaboration et le 

développement de projets et d’actions et la sensibilisation du public. C’est ainsi que, entre autres, une 

journée de l’arbre est mise sur pied chaque année, durant laquelle des petits fruitiers et arbres fruitiers 

sont distribués à la population. En 2023, une charte «Jardin-Habitation-Entreprise nature admise à Liège… 

moi aussi, je participe !» a été élaborée à destination des habitants et entreprises de Liège. La Ville a 

également été lauréate du trophée BiodiverCité de Wallonie pour la restauration du verger des Filles de la 

Croix et sa gestion par éco-pâturage.


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Actions relatives aux vergers 

L’ensemble des vergers représente plusieurs centaines d’arbres fruitiers, le plus souvent de variétés 

anciennes et/ou locales, de variétés RGF (Ressources Génétiques Fruitières), jadis traditionnelles de nos 

régions, tolérantes aux principales maladies et présentant une diversité d’arômes et de saveurs : 

verger de Favechamps avec le CPAS, la Ferme de la Vache et l’ASBL Favechamps, Verger du Centre 

communautaire de Rocourt avec le Centre Communautaire et l’école d’horticulture de la Ville, Verger des 

Pocheteux avec le Centre paroissial des Bruyères, Verger Fabry avec l’asbl La Cité s’invente, Verger Filles 

de la Croix. 

Poursuite de la pose de fascines végétales sur la Dérivation 

Les fascines sont des structures métalliques (un peu dans le style de balconnières) fixées aux murs de 

la berge et destinées à supporter des fascines cylindriques en fibres naturelles de coco biodégradable. 

L’objectif est de (re)créer sur la Dérivation des sites d’accueil pour les poissons. Le système racinaire 

devient un site de cache, de ponte, de nourrissage pour la majorité d’espèces de poissons mosans et 

notamment pour le brochet, le gardon, la brême ou encore la carpe. La partie émergée des plantes offre, 

quant à elle, un point de relais à de nombreux insectes, batraciens et oiseaux. 

• En juillet 2019 : près de 160 mètres de paniers végétalisés sont venus compléter les 15 mètres du projet 

pilote initial 

• En 2020 : 155 mètres ont été ajoutés, portant à plus de 300 mètres de structures mises en place depuis 

le lancement du projet en 2017 

• Pour 2021, environ 100 mètres d’extension ont été réalisés 

A présent, il s’agit d’assurer l’entretien des sites : par fauchages des plantes existantes et par le 

remplacement de celles qui seraient dégradées ou manquantes 

Poursuite du permis de végétaliser 



comestible ». Depuis deux ans, la Ville de Liège est associée au Centre liégeois du Beau-Mur pour permettre 

aux citoyens d’installer des bacs de plantation de légumes et fleurs comestibles dans la droite lignée du 

mouvement international Incroyables Comestibles. À ce jour, la Ville de Liège compte 72 sites potagers. 

Sensibilisation et participation citoyenne à la nature et à la biodiversité 

Des actions de sensibilisation, d’implication et de formation à la nature et à l’environnement sont mises 

en œuvre, notamment : 

• à destination de la société civile via l’Appel à projets «Liège Ville verte et fleurie» lancé par l’ASBL Liège 

Propreté et Environnement depuis 2019 

• à destination des guides et animateurs touristiques, patrimoniaux et historiques actifs surle territoire 

de la Ville de Liège (2020-2021) 

D’autres actions peuvent encore être mises en avant : la plantation de +/- 600 arbres publics principalement 

d’essences mellifères ; l’augmentation de la naturalité des forêts, des bois et des parcs publics pour 

préserver la biodiversité forestière (conservation d’arbres morts sur pied et au sol, d’arbres d’intérêt 

biologique, d’îlots de conservation) ; l’implantation d’une strate arbustive d’intérêt écologique en sousétage 

dans les parcs publics (parc de la Citadelle en 2021) ; la lutte biologique contre la Processionnaire 

du chêne en plaçant 100 nichoirs à mésanges dans le bois de Wandre ; le projet, en collaboration avec 

le DNF, de mise sous statut de Réserve Naturelle Intégrale des bois communaux de Wandre soumis au 

régime forestier (+/- 90 ha).


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3.17 - Rendre les événements et manifestations qui se déroulent 

sur le territoire liégeois écoresponsables, notamment en 

incluant des clauses environnementales aux conventions 

passées avec les organisateurs 

Des clauses environnementales seront généralisées dans les conventions passées avec les organisateurs 

en tenant compte de la spécificité des manifestations.Ces clauses porteront sur : 

• la gestion des déchets (tri sélectif des PMC, des déchets résiduels (OMB), des cartons/papiers et 

des déchets organiques), la fin des éléments en plastique à usage unique (utilisation de gobelets 

réutilisables), 

• le développement durable (installation d’éclairages LED, de mobiliers fabriqués avec des matériaux 

de récupération, la mise à disposition de toilettes sèches), 

• la mobilité (incitation au covoiturage, mise à disposition de parkings pour deux roues (vélos, trottinettes, 

etc.), 

• l’alimentation durable par l’achat de produits locaux et éventuellement biologiques et par la présence 

de fontaines à eau. 






Inciter aux démarches socialement et écologiquement responsables 


Plusieurs législations de niveaux de pouvoirs supérieurs imposent des restrictions : par exemple, 

l’interdiction de vaisselle et objets en plastique à usage unique. Les organisateurs d’événements à Liège 

reçoivent différentes informations concernant le zéro plastique, le zéro déchet... à travers notamment une 

charte inspirée des pratiques d’autres villes et validée au Conseil communal du 5 avril 2024. Il s’agit d’un 

guide pour l’éco-gestion et l’organisation d’évènements durables (réduction des déchets, de la pollution 

sonore, de l’impact sur les espaces naturels, préserver la biodiversité, encourager une mobilité active, 

promouvoir une alimentation durable et lutter contre le gaspillage alimentaire, etc). Tous les organisateurs 

d’événements sur le territoire de la Ville de Liège sont invités à signer cet engagement et dans le cadre des 

conventions avec les organisateurs d’événements, il est à présent expressément stipulé que les objets en 

plastique à usage unique ne peuvent être utilisés. 

Les gobelets réutilisables permettent, outre une économie de fabrication, une réduction des déchets. Ces 

objets ont été promus via la mise à disposition de 80 kits de 500 gobelets de démarrage à destination 

d’associations en 2021, 164 kits de 240 gobelets et 40 kits « shooters » (180 gobelets 4 cl + boîte de transport) 

en 2022 et 60 kits de 240 gobelets + 20 kits de 200 gobelets en 2023. 

Concernant le tri, des conteneurs pour recueillir les déchets organiques, PMC et papiers-cartons peuvent 

être mis à disposition des organisateurs d’événements dans la gestion et le tri des déchets du public. 

En 2019, 3 x 100 conteneurs pour organiques, PMC et papiers-cartons ont été ainsi acquis par la Ville, de 

même que 400 pour les déchets résiduels.


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Concernant la mobilité, la Ville a fait l’acquisition de barrières Nadar spécifiques au stationnement vélo. 

Elles sont mises à disposition lors des manifestations pour favoriser une mobilité alternative (p.ex. Les 

Ardentes, le Microfestival…). 

Les événements subsidiés par la Ville sont par ailleurs tenus de respecter les engagements Zéro plastique 

pris par la Ville et portant notamment sur l’interdiction de l’usage de certains ustensiles en plastique à 

usage unique dans les établissements ouverts au public. 

Lors de ses propres événements, la Ville intègre toutes les composantes de la charte en accordant une 

attention particulière, entre autres, à la prévention et au tri des déchets, à la promotion de la mobilité 

active et alternative, à l’utilisation de produits locaux, bio et de saison, etc.


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3.18 - Sensibiliser et inciter l’ensemble des acteurs à une 

amélioration du tri vers une optique Zéro Déchet / Zéro plastique 

pour réduire le volume de déchets 

Annuellement, chaque Liégeois produit aux alentours de 190 kg de déchets non recyclables (déchets dits 

résiduels se retrouvant dans les sacs jaunes). Cette fraction doit être diminuée par une amélioration du 

tri qui passe par : l’augmentation du nombre de ménages liégeois triant les déchets organiques (via 

conteneur ou sac), l’augmentation de la récolte des PMC via le P+MC, la généralisation de la gestion des 

encombrants via la Ressourcerie du Pays de Liège mais aussi en étudiant l’opportunité de l’ouverture d’un 

Recyparc supplémentaire. 

En parallèle à cet effort de tri, la Ville de Liège a été sélectionnée, dans le cadre de l’appel à candidature 

« Communes Zéro Déchet » lancé en 2018 par le Ministre du Gouvernement wallon de l’Environnement. 

Engagement a donc été pris de mettre en place une dynamique «Zéro Déchet» sur le territoire communal. 

Ainsi, onze groupes de travail mettent en place des initiatives en termes de Zéro Déchet au sein de 

différents piliers de la vie de notre Cité (écoles, crèches, commerces, administrations, etc). En 2019, une 

motion pour «tendre vers le zéro plastique» a été adoptée. 








En 2018, la Ville de Liège a été sélectionnée, dans le cadre de l’appel à candidature « Communes Zéro 

Déchet » par le Ministre du Gouvernement wallon de l’Environnement. L’engagement a donc été pris de 

mettre en place une dynamique «Zéro Déchet» sur le territoire communal. En 2019, une motion pour «tendre 

vers le zéro plastique» a été adoptée. 

Dans le cadre de son engagement « zéro déchet - zéro plastique », la Ville a mis en œuvre différentes 

actions afin de conscientiser à l’importance de diminuer et trier les déchets 

• Pour les citoyens : charte d’engagement (plus de 1650 signatures), vidéos, fiches informatives, stand 

de sensibilisation et distribution d’objets pouvant aider et encourager à tendre vers le zéro déchet 

(gourdes, pailles réutilisables, sacs réutilisables, sacs à vrac...), concours, kit pour les nouveaux 

habitants, etc. 

• Administration communale : îlots de tri 4 fractions au sein de divers bâtiments, Eco-team chargée de 

diffuser les bonnes pratiques au sein des départements, newsletter EcoTeam, vaisselle durable pour 

les réunions et formations, fontaines à eau, fourniture de gourdes isothermes, charte d’engagement, 

etc. 

• Adhésion de la Ville à la Circular Cities Declaration 

• Écoles fondamentales : poursuite de la mise en place du tri des déchets, divers outils pédagogiques 

relatifs au Zéro déchet – Zéro plastique ont été créés (5 capsules-vidéo et cahiers de coloriage 

pédagogiques), spectacle thématique, distribution de gourdes à tous les élèves, etc. 

• Établissements scolaires techniques, professionnels et artistiques : système de tri et de valorisation 

des déchets spécifiques (appel à projets Déchets-ressources 2022 SPW). 

• Établissements d’enseignement supérieur : kit étudiant ZD-ZP, relais ZD-ZP, stands de sensibilisation, 

charte d’engagement, cocréation et diffusion d’un visuel de sensibilisation à la prévention des 

encombrants lors des arrivées et départs de kots.


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• Milieu associatif : distribution de kits de gobelets réutilisables, cocréation d’une charte d’engagement 

spécifique 

• Crèches : expérience de langes lavables et matériel ZD-ZP (biberons en verre plutôt que plastique...) 

• Démarrage du projet de lutte contre les pertes et le gaspillage alimentaires (projet CIBUS - sélection 

dans le cadre d’un Interreg Une Europe plus verte - économie circulaire et économie en ressources - 

2023). 

Concernant le tri 

Le service minimum inclus dans la taxe urbaine ménage est important. 

Il comprend : 

• la collecte hebdomadaire en porte à porte des organiques, PMC, papiers-cartons et résiduels 

• la collecte trimestrielle en porte-à-porte des encombrants 

• l’organisation, à la demande et en collaboration avec les comités de quartiers, de la collecte des 

déchets verts de jardin 

• l’accès aux 3 recyparcs de la Ville et à tous les recyparcs de la zone Intradel 

• le passage du recyparc mobile dans les quartiers 

• le passage d’un véhicule chargé de la collecte des déchets dangereux des ménages dans les quartiers 

• la mise à disposition de bulles à verres 

• le ramassage annuel des sapins de Noël 

• la fourniture d’un nombre déterminé de sacs adaptés à la collecte 

Afin de promouvoir la collecte sélective au détriment de la collecte destructive et comme le préconise les 

autorités supérieures, la Ville travaille avec la ressourcerie. Il s’agit d’un service de collecte non destructrice 

(sans compacter) des encombrants sur appel, avec reprise d’une large gamme de matières et objets qui, 

tout en favorisant l’insertion de personnes peu qualifiées, trouveront soit une seconde vie (réutilisation), 

soit une solution de recyclage adaptée. 

Depuis décembre 2019, le contenu du sac bleu réglementaire destiné à recueillir les déchets PMC a été 

étendu à d’autres déchets en plastique. Afin d’encourager l’usage de ce sac, la Ville a souhaité offrir un 

rouleau de 20 sacs PMC à tous les ménages liégeois, via la taxe urbaine depuis 2021. Le poids collecté est 

ainsi passé de 14,24 kg/habitant en 2019 (PMC) à 20,87 kg/habitant en 2022 (P+MC). 

Depuis juillet 2023, des sacs gris sont destinés à la collecte des déchets résiduels des citoyens, afin 

d’uniformiser les couleurs de sacs sur le territoire wallon. Les procédures de tri sont dès lors uniformisées 

et le tri facilité. 

Depuis janvier 2024, le tri des déchets organiques est obligatoire. L’offre de tri était déjà présente à Liège 

depuis de nombreuses années mais ce changement réglementaire a permis d’augmenter sensiblement 

la collecte de ces déchets. 

Toutes ces actions portent leurs fruits. En effet, entre 2018 et 2023, les ménages liégeois ont diminué leur 

production de déchets en passant de 153 à 137,7 kg/hab/an.


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3.19 - Équiper l’espace public de poubelles de tri sélectif plus 

performantes (conteneurs enterrés dans les parcs, poubelles 

intelligentes) et tester l’utilisation de conteneurs collectifs 

enterrés pour certains immeubles 

La propreté est une priorité pour assurer la qualité du cadre de vie des citoyens liégeois. La ville poursuivra 

la sensibilisation et la responsabilisation de tous les acteurs : citoyens, commerces, entreprises ou 

organisateurs d’événements afin d’apporter plus de propreté dans l’espace public. 

Dans ce cadre, la politique d’enfouissement des bulles à verre et d’aménagement des abords de ces sites 

sera poursuivie (l’expérience montre, en effet, que les sites enfouis attirent moins de dépôts clandestins). 

Elle sera également testée en conteneurs collectifs enterrés pour certains immeubles. 

Pour accroître le tri des déchets, des poubelles de tri sélectif seront installées dans les parcs. 

De même, des poubelles intelligentes, qui signalent quand elles sont pleines afin de pouvoir en vider le 

contenu rapidement, seront mises en test. 








En mai 2023, le règlement de police «propreté» a été adapté pour permettre la collecte en conteneurs 

collectifs enterrés pour les logements. Ces nouveaux dispositifs ont d’abord été testés dans l’écoquartier 

de Coronmeuse et un cahier des charges a été réalisé fin 2023 pour la fourniture et le service de collecte. 

Concernant l’espace public, depuis 2020, 42 ilots de tri sélectif ont été installés sur le territoire (parcs 

de Cointe, Boverie, Botanique ; places Cathédrale, XX-Août et République française ; rue Grétry et rue 

des Guillemins, etc.). Ce matériel permet, outre le tri par les usagers, de pouvoir adapter la fréquence 

de ramassage à la réalité du terrain, d’organiser différemment les tournées, de modifier le nombre et 

l’emplacement de certaines corbeilles, et de voir l’opportunité d’implémenter des corbeilles de plus 

grande capacité. Il est encore prévu d’acquérir du matériel de ce type et de le placer dans d’autres lieux. 

Les bulles à verre se voient également enfouies progressivement. Au 31/12/2022, 148 sites de bulles étaient 

enfouis (sur +/- 225). Le taux d’enfouissement est donc à présent de +/- 65%. De nouveaux sites sont 

placés pendant le chantier du tram, sur le tracé de celui-ci. Toutefois, il est important de noter que de 

nombreux sites aériens ne peuvent être remplacés par des bulles enterrées (à l’emplacement originel ou 

à proximité) en raison d’impétrants ou de câbles aériens.


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3.20 - Renforcer la dynamique liée à la Convention des Maires 

pour le Climat et l’Énergie 

Lancée en 2008, la Convention des Maires est une initiative de la Commission européenne invitant les 

communes d’Europe et leurs citoyens à s’engager, sur base volontaire, à dépasser les objectifs fixés par 

le paquet européen « 3x20 en 2020 », à savoir réduire de 20 % la consommation d’énergie, diminuer de 

20 % les émissions de gaz à effet de serre et produire 20 % d’énergie à partir de sources renouvelables à 

l’horizon 2020. Cette démarche reconnaît l’importance du rôle joué par les autorités locales pour relever 

les défis énergétiques et climatiques. Chaque commune, chaque entreprise, chaque citoyen est acteur 

du changement, est moteur de la réalisation des décisions prises au niveau européen. 

Le 15 avril 2011, le Collège communal approuve l’adhésion à la Convention des Maires pour une Europe 

de l’Énergie Durable. Le 23 novembre 2015, le Conseil Communal approuve le texte de convention intitulé 

la « Nouvelle Convention des Maires pour le Climat et l’Énergie », lancé par la Commission européenne. 

Elle repose sur trois piliers qui déterminent une vision commune à l’horizon 2050 : l’atténuation des 

changements climatiques, l’adaptation des territoires aux impacts inévitables dus à ceux-ci et l’accès 

des citoyens et citoyennes à une énergie sûre, durable et abordable. 

Les signataires de la Convention des Maires s’engagent à remplir un objectif renforcé de 40 % de réduction 

des émissions de gaz à effet de serre, qui est aligné sur le cadre européen pour le climat et l’énergie à 

l’horizon 2030, et à adopter une approche intégrée visant à atténuer le changement climatique et à s’y 

adapter. 

La Ville de Liège veillera à remplir ses engagements dans le cadre de cette convention et tirera parti au 

mieux, pour atteindre les objectifs fixés, de ce réseau européen de villes qui, comme Liège, sont toutes 

confrontées aux mêmes enjeux et constituent une source d’inspiration, d’expériences et de bonnes 

pratiques fort utiles pour chacune. 

Parmi ces engagements, la Ville portera une attention particulière à l’entretien et au renouvellement des 

réseaux d’égouttage et à l’aménagement d’ouvrages de gestion des eaux de ruissellement. Les objectifs de 

la Convention des Maires pour le Climat et l’Énergie nourriront les travaux du Schéma de Développement 

territorial communal (SDC). 








En juin 2021, le Conseil communal validait le Plan d’Actions pour l’Énergie Durable et le Climat (PAEDC), dit 

Plan Climat. Le Plan Climat comporte un volet « Atténuation » qui a pour but de réduire les émissions de 

CO 2 

de son territoire ainsi qu’un volet « Adaptation », qui vise à réduire la vulnérabilité du territoire et des 

citoyens face aux effets des changements climatiques. 

L’ensemble comprend 50 mesures concrètes qui visent à permettre à la Ville de Liège de diminuer de 55 % 

les émissions de gaz à effets de serre produites sur le territoire à l’horizon 2030 et d’atteindre la neutralité 

carbone en 2050. 

Les derniers bilans carbone disponibles (2018) montrent une baisse de 20 % des émissions de CO 2 

par 

rapport à l’année de 2005. La trajectoire fixée par le Plan Climat est de réduire le niveau d’émissions sur le 

territoire en 2005 de 55 % à l’horizon 2030.


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Pour mettre en oeuvre son Plan Climat, le Ville de Liège bénéficie d’un soutien de la Région wallonne 

depuis 2020 dans le cadre du programme POLLEC. Ainsi, l’Administration a mis en place une dynamique 

transversale sous la coordination du responsable politique de référence et impliquant les départements 

couvrant ces matières. Ces groupes de référents ont pour rôle d’étudier, de préciser, d’améliorer, d’adapter 

le PAEDC afin de faire en sorte que la Ville atteigne les objectifs de réduction d’émissions qu’elle s’est fixé. 

Par ailleurs, les inondations de l’été 2021 et les vagues de chaleur à répétition que nous connaissons ne font 

que renforcer la nécessité et la pertinence du Volet « Adaptation » du Plan Climat. L’action phare de la Ville 

est incarnée par le Plan Canopée. De manière générale, la philosophie d’adaptation de notre territoire est 

intégrée au travail de rédaction du Schéma de Développement Communal (SDC). Par exemple, il s’agira 

de déminéraliser, de reconstruire la ville sur la ville, de préserver et relier les espaces verts. La coordination 

entre les services permettra d’assurer la prise en compte des enjeux climat dans le développement futur 

du territoire communal.


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3.21 - Améliorer l’efficacité énergétique des crèches 

Les crèches de la Ville de Liège sont des lieux de vie, encadrés par du personnel de qualité et accessibles 

à tous les enfants de 0 à 3 ans. Elles répondent en tout point aux exigences de l’Office de la Naissance et 

de l’Enfance (ONE). L’inscription est gérée en toute transparence, dans le respect de la liberté de choix des 

parents. 

Un service d’inscription centralisé assure le traitement des dossiers, par ordre chronologique des 

demandes des futurs parents. Une priorité est réservée aux familles liégeoises ainsi qu’aux fratries. 

À l’heure actuelle, la Ville de Liège dispose de 891 places d’accueil agréées par l’ONE dans différents 

milieux d’accueil. La ventilation de celles-ci répond à une volonté d’une répartition égalitaire entre les 

différents quartiers. 

Les bâtiments abritant les crèches communales appartiennent au patrimoine immobilier de la Ville. Afin 

de se conformer aux objectifs communaux et régionaux en matière de réduction des émissions, d’une 

part, et de garantir l’accueil des enfants dans des conditions optimales d’autre part, certains de ces 

bâtiments nécessitent de voir se réaliser des travaux de rénovation, principalement énergétiques. Ceci 

concerne les crèches suivantes : 

• crèche de Droixhe (Libération) 

• crèche de Chênée 

• crèche de Grivegnée 

• crèche de Burenville 








La Ville procède à la rénovation progressive des crèches via des travaux d’isolation de façades et de 

toitures, de remplacement de châssis et de placement de nouveaux systèmes de ventilation. 

Les études sont lancées et les premiers marchés de travaux seront attribués avant le 31 décembre 2024. 

La crèche de Droixhe est par ailleurs située dans le complexe Libération qui fait l’objet d’un projet global 

de développement de la géothermie.


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3.22 - Améliorer l’efficacité énergétique des logements publics 

La Régie foncière a pour mission de favoriser l’accès à un logement décent pour tous dans le centre 

urbain ou dans les quartiers fragilisés, en construisant ou en rénovant des logements de qualité, et en 

entretenant son patrimoine immobilier. 

Elle gère, entretient, construit, rénove et loue les biens du patrimoine privé de la Ville de Liège, principalement 

les logements créés dans le cadre des opérations de rénovation urbaine et de l’ancrage communal dans 

les quartiers déterminés par la Ville comme étant prioritaires. 

Actuellement, la Régie foncière gère la location de 293 logements dont elle doit assurer l’entretien et la 

rénovation afin d’en garantir la pérennité, d’améliorer l’efficacité énergétique et assurer le bien-être des 

occupants tout en limitant les charges liées à la consommation d’énergie. 

Dans ce cadre, la Régie foncière entreprendra d’importants travaux de rénovation énergétique dans les 

prochaines années, notamment : 

• amélioration des dispositifs de chauffage et/ou de production d’eau chaude 

• isolation des toitures 

• remplacement des vitrages et des châssis 

• installation de systèmes de ventilation plus performants (type C, C+ ou D) 

• installation de panneaux photovoltaïques et thermiques 

• installation de protection solaire pour limiter les surchauffes en périodes estivales 

• établissement ou renouvellement de certificats PEB 

La Maison liégeoise s’inscrit également dans cette démarche de rénovation de son parc de logements 

sociaux. 








Dans le cadre de la Politique Intégrée de la Ville, le département du Logement et la Régie foncière ont 

entrepris ces dernières années d’importants travaux de rénovation du patrimoine immobilier largement 

composé de logements. 

La Régie a réalisé ou est en cours de réalisation des chantiers suivants 

Prébendiers, 1-3-5 et Amercoeur, 54 : 

40 logements concernés par une rénovation de toiture et chaufferies collectives. 

Rue des Mariniers : 

22 logements concernés. Les travaux dans le logement témoin sont en cours (installation d’un système de 

ventilation, amélioration du dispositif de chauffage et de production d’eau chaude, réfection et isolation


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des toitures, suppression d’entrées d’eau, remplacement de châssis, mise en conformité). Les travaux 

dans les 21 autres logements sont prévus en 2025 et 2026. 

Rue Pierreuse, rue Volière, rue Fond Saint-Servais : 

26 logements concernés d’ici fin 2026 par l’isolation, la ventilation, le changement des chaudières et la 

mise en conformité. 

Rue de Hesbaye 147 et 179 : 

26 logements concernés. Les chaudières ont été remplacées et le dispositif de ventilation a été amélioré. 

Des travaux sont en cours (prévus jusque 2025) au n°147 pour résoudre les problèmes d’humidité. 

Rue des Fortifications et Achille Lebeau : 

14 logements concernés. Les travaux prévus seront réalisés en 2025 et 2026. 

Rue Vivegnis 73 : 

immeuble occupé par une ASBL, la toiture et les châssis seront remplacés fin 2024 début 2025. 

Montagne Sainte-Walburge 261 : 

immeuble occupé par une ASBL. Les toitures seront remplacées fin 2024, début 2025. 

Impasse des Ursulines : 

immeuble occupé par un commerce. La chaufferie a été rénovée en 2024. 

De manière générale, sur l’ensemble du patrimoine de la Régie foncière, les services : 

• Procèdent au remplacement des chaudières vétustes au fur et à mesure des besoins. 

• Équipent les logements de dispositifs de ventilation (installation de système de ventilation de type C, 

C+ ou D, pose d’aérateurs dans les châssis...). 

• Établissent et renouvellent les certificats PEB . 

• Optimisent au cas par cas l’intervention afin d’obtenir la meilleure efficience énergétique possible au 

regard des critères coût et faisabilité technique. 

Le département du Logement a réalisé ou est en train de réaliser les chantiers suivants : 

• Ils ont pu, en partie grâce à un subside européen (Interreg GReENEFF), rénover 9 logements rue de la 

Madeleine n°38 en tant que rénovation énergétique exemplaire. Au terme de la rénovation, tous les 

logements bénéficient du label énergétique A. 

• 36 logements neufs performants ont également été construits et mis en location 

• Agimont-Hocheporte : 6 logements (tous A) 

• Quai de Coronmeuse : 5 logements passifs 

• Cathédrale - de Guelldre : 25 logements qui respectent les exigences énergétiques de la 

législation, ainsi que les critères de surchauffe et de ventilation. 

• Rue Puits-en-Sock 30 : démolition et reconstruction d’un immeuble de 5 logements et 1 commerce. 

• Rue Emile Vandervelde 88 : démolition et reconstruction de 5 logements et d’une placette avec accès 

vers le futur parc (fin des travaux prévus en août 2025).


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• Rue Frédéric Nyst 36 : réhabilitation de l’ancienne salle des fêtes et de la salle des machines de la STIL 

(fin des travaux prévus en septembre 2025). 

• Place Goffin-Bovy - rue Sainte-Marguerite 28-30-50 : création de logements, de parkings et d’espaces 

publics (fin des travaux prévus en septembre 2026). 

• Montagne Sainte-Walburge 4B : restructuration de l’hôpital du Pèrî en 104 logements d’intérêt public à 

destination des étudiants (fin des travaux prévus en août 2026). 

• Rue Morinval 52 : reconversion de bureaux, entrepôts et locaux techniques en 5 logements publics (fin 

des travaux prévus en septembre 2026). 

• Rue Rutxhiel 3 : transformation de deux logements en un logement public duplex (fin des travaux 

prévus en septembre 2025). 

• Cloître Saint-Jean - place Xavier Neujean 40-42-44 : Rénovation du cloître Sain-Jean l’Evangéliste et 

des bâtiments attenant en 15 logements, 1 ensemble de salles polyvalentes et 1 espace semi-public 

(fin des travaux prévus en mars 2026). 

• Rue Saint Séverin 110 à 126 : démolition et reconstruction d’immeubles comprenant 6 logements, 1 

salle polyvalente, 2 commerces et l’aménagement d’un intérieur d’ilot (fin des travaux prévus en mars 

2025). 

• Rue du Stalon 2 à 12 - rue Sainte-Catherine 1-3 : réhabilitation d’un ensemble bâti en logements et 

surface commerciale (fin des travaux prévus en septembre 2025). 

• Rue Vivegnis 217 à 223 : démolition de 4 immeubles et construction d’un immeuble de 8 logements 

basse énergie (fin des travaux prévus en janvier 2025). 

Ces projets respectent les critères de performances énergétiques imposés par le CoDT, voire davantage. 

Et, lorsqu’un rez commercial est impliqué, ils disposent toujours d’une entrée séparée de la partie logement. 

Les sociétés de logements d’utilité publique « La Maison liégeoise » et « Le Logis social » se sont également 

engagées dans d’ambitieux projets de rénovation énergétique. 

Toutes deux bénéficient du soutien de la Région wallonne dans le cadre du « Plan réno 2020-2024 » grâce 

auquel plusieurs centaines de logements ont été rénovés ou sont en cours de rénovation sur l’ensemble 

du territoire liégeois. 

Le programme prévoit également la formation des locataires aux bonnes pratiques à respecter pour 

garantir l’efficacité des dispositifs d’isolation et de ventilation installés dans les logements.

FAIRE DE LIÈGE UN MODÈLE DE VILLE INCLUSIVE, SOLIDAIRE ET ÉMANCIPATRICE 

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FAIRE DE LIÈGE UN MODÈLE DE VILLE 

INCLUSIVE, SOLIDAIRE ET 

ÉMANCIPATRICE


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• 4.1 - Favoriser la conclusion de contrat de bail par les bénéficiaires du CPAS en assurant la 

prise en charge de 2 mois de garantie locative (avance récupérable) 118 

• 4.2 - Renforcer l’action et les moyens de l’Agence Immobilière Sociale (AIS) pour 

augmenter significativement le nombre de logements mis à disposition des citoyens à 

faible revenu, notamment en incitant les développeurs de projets immobiliers d’ampleur à 

faciliter l’accès à 10% des logements à construire 119 

• 4.3 - Actionner le mécanisme de la « prise en gestion » de logements inoccupés prévu par 

le Code Wallon du Logement et de l’Habitat Durable 120 

• 4.4 - Porter à la connaissance du grand public le calculateur de loyer indicatif de Wallonie 121 

• 4.5 - Affirmer le rôle de coordination, par la Ville, des actions des différents acteurs du 

logement dans le cadre de « l’ancrage communal du logement » afin d’accroître le nombre 

de logements publics et de transit sur le territoire, et encourager les nouveaux modes 

d’habitats (groupés, intergénérationnels…) 122 

• 4.6 - Créer des kots sociaux 123 

• 4.7 - Développer une stratégie globalisée de lutte contre la précarité énergétique dans ses 

aspects de prévention et ses aspects curatifs 125 

• 4.8 - Poursuivre et amplifier les opérations de Rénovation Urbaine dans les quartiers Grand 

Léopold, Sainte-Marguerite, Saint Léonard, Centre-ville, Outremeuse et Amercoeur 126 

• 4.9 - Création d’entrées indépendantes aux logements situés au-dessus des commerces 129 

• 4.10 - Diminuer le nombre de personnes sans-abris / très précarisées par l’amplification du 

Plan Liégeois de lutte contre la pauvreté 130 

• 4.11 - Renforcer l’accompagnement des 18-25 ans, bénéficiaires du revenu d’intégration, 

dans une perspective d’insertion socio-professionnelle 133 

• 4.12 - Activer les partenariats avec les hôpitaux et les acteurs de la santé pour améliorer 

l’accès aux soins pour tous 135 

• 4.13 - Augmenter la capacité d’accueil par la création d’un abri de nuit supplémentaire et 

l’offre d’hébergement pour les citoyens les plus précarisés 136 

• 4.14 - Assurer un service permanent d’infirmiers de rues 137 

• 4.15 - Coordonner les dispositifs d’aide alimentaire 138 

• 4.16 - Soutenir les familles monoparentales 140 

• 4.17 - Lutter contre la précarité menstruelle chez les jeunes filles de 12 à 26 ans 141 

• 4.18 - Créer 150 nouvelles places dans les crèches 143 

• 4.19 - Renforcer le maillage des haltes-garderies 144 

• 4.20 - Faire connaître les services proposés par la Maison de l’adolescent 145 

• 4.21 - Amplifier l’apprentissage d’une seconde langue dès la première primaire et 

l’apprentissage en immersion linguistique 147 

• 4.22 - Créer, dans le cadre d’un pouvoir organisateur pluriel, une nouvelle école secondaire 

à pédagogie active 149 

• 4.23 - Introduire des cours d’empathie dans la formation dispensée par la Haute-Ecole de 

la Ville aux futurs enseignants 150 

• 4.24 - Organiser les Assises de l’Enseignement communal liégeois 151 

• 4.25 - Favoriser l’inclusion numérique 153 

• 4.26 - Promouvoir le « taxi social » pour prendre en charge les personnes âgées et les 

personnes en situation de handicap et les conduire vers les commerces, hôpitaux… 156 

• 4.27 - Organiser une semaine de l’inclusion consacrée aux personnes en situation de 

handicap 158


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• 4.28 - Lutter contre toutes les formes de discriminations 160 

• 4.29 - Favoriser l’égalité entre les femmes et les hommes 162 

• 4.30 - Poursuivre la création de lieux d’hébergement d’urgence pour les jeunes LGBT, en 

rupture avec leur famille, en collaboration avec la Fondation Jarfi 166 

• 4.31 - Garantir et développer l’accès aux musées par une politique tarifaire attractive, de 

médiation et d’animation pour tous les publics 168 

• 4.32 - Dédier un espace d’exposition pour l’art contemporain 169 

• 4.33 - Réunir les différents intervenants (ULiège et Hautes Écoles) pour accroître 

significativement la mise à disposition de lieux collectifs, sur base d’horaires larges, aux 

étudiants du supérieur afin qu’ils puissent étudier dans de bonnes conditions 170 

• 4.34 - Actualiser le plan global et intégré en matière de lutte contre la toxicomanie 171 

• 4.35 - Création d’un pôle dédicacé à l’accompagnement des jeunes en matière d’emploi, 

de logement et d’intégration sociale 173 

• 4.36 - Créer un amphithéâtre sur l’espace public pour permettre l’expression artistique 175 

• 4.37 - Développer le chant collectif pour recréer des liens entre les citoyens 177 

• 4.38 - Soutenir les initiatives de ramassage scolaire à vélo et à pied (Vélobus et Pédibus) 178 

• 4.39 - Élaborer un plan de développement de l’activité physique pour tous et toutes dans la 

ville 180 

• 4.40 - Créer un ensemble d’itinéraires urbains de course à pied « Liège city run » et une 

boucle sécurisée 181 

• 4.41 - Agir en faveur du bien-être animal 182 

• 4.42 - Mettre en place des « moments solidaires » pour combattre la solitude 184 

• 4.43 - Instaurer un budget participatif d’1 million d’euros par an 186 

• 4.44 - Construire un budget « genré » 187 

• 4.45 - Développer le site internet de la Ville pour qu’il obtienne le label « anysurfer » 188 

• 4.46 - Dématérialiser au maximum les procédures administratives et renforcer les services 

offerts aux citoyens via l’E-Guichet 189 

• 4.47 - Redéfinir la politique de la jeunesse et le rôle des Conseils consultatifs dans le cadre 

des « assises de la jeunesse » 190 

• 4.48 - Instaurer un parcours d’accueil à l’attention des nouveaux résidents 192 

• 4.49 - Accroître le nombre et la variété de jeux de données sur la plateforme open data 193 

• 4.50 - Diversifier les modes de communication à destination des citoyens (mails, sms...) 195 

• 4.51 - Aménager un pavillon de projets urbains 196 

• 4.52 - Communiquer sur l’étendue des services rendus aux citoyens en matière d’État civil 197 

• 4.53 - Amplifier les fonctions des mairies de quartier, adapter leurs horaires d’ouverture et 

renforcer leur accessibilité notamment pour les personnes PMR et les personnes déficientes 

auditives ou visuelles 199 

• 4.54 - Établir un partenariat et des synergies avec le Médiateur régional wallon, notamment 

dans une optique de gestion des conflits avec les pouvoirs publics 200 

• 4.55 - Renforcer la proximité et l’inclusivité des services avec le citoyen 201


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4.1 - Favoriser la conclusion de contrat de bail par les 

bénéficiaires du CPAS en assurant la prise en charge de 2 mois 

de garantie locative (avance récupérable) 

Les personnes en difficulté peuvent s’adresser au CPAS pour introduire une demande d’aide pour la 

constitution de leur garantie locative. Lors de l’analyse de la demande, le CPAS vérifiera si la personne 

remplit bien l’ensemble des conditions. 

Jusqu’à présent, le CPAS de Liège pouvait octroyer 1 mois de garantie locative sous forme d’aide sociale 

récupérable. Or, il arrive que les propriétaires exigent 2 mois de caution locative. Afin que cette exigence 

ne constitue plus une entrave à la location d’un habitat pour les personnes défavorisées, les candidatslocataires 

liégeois qui entrent dans les conditions requises pourront bénéficier, si nécessaire, d’un mois 

supplémentaire, afin de permettre que l’aide sociale octroyée par le CPAS couvre la totalité de la garantie 

locative exigée. 




Faire de Liège un modèle de ville inclusive, solidaire et émancipatrice /inclure par le logement 


Diminuer le nombre de personnes précarisées 


Projet mis en œuvre et évaluation de la méthode 

Le CPAS peut octroyer, aux personnes qui ne sont pas en mesure de la mobiliser et qui rentrent dans les 

conditions, une avance récupérable pour 2 mois de garantie locative. 

Cette action a été lancée et est appliquée depuis 2021. 

Notons également que le Relais Logement du CPAS pratique une épargne mensuelle en 

accompagnement de la participation locative des usagers aux logements de transit. L’avance des deux 

mois de garantie locative récupérable est alors pratiquée par le Relais Logement si l’épargne réalisée 

n’est pas suffisante.


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4.2 - Renforcer l’action et les moyens de l’Agence Immobilière 

Sociale (AIS) pour augmenter significativement le nombre 

de logements mis à disposition des citoyens à faible revenu, 

notamment en incitant les développeurs de projets immobiliers 

d’ampleur à faciliter l’accès à 10% des logements à construire 

L’AIS Liège Logement offre une solution pour mettre des logements privés à disposition de personnes à 

faible revenu, en négociant avec le propriétaire un prix de loyer compatible avec le niveau de revenu du 

public-cible tout en lui octroyant la garantie de percevoir son loyer et de retrouver son bien dans son 

pristin état. 

Afin de développer son offre de logements en nombre et en qualité, l’AIS entreprendra une vaste campagne 

de communication à l’égard des propriétaires potentiels dans l’objectif de les convaincre des avantages 

qu’elle leur offre (garantie de loyer et de maintien du bien en état, aide à l’obtention de subsides à la 

rénovation, …). 

De plus, la Ville initiera pour toutes les demandes de permis d’urbanisme visant la création de minimum 

30 logements, une phase de concertation avec le promoteur/investisseur afin de proposer que 10% 

des logements créés soient cédés en gestion pendant une période à déterminer auprès de l’Agence 

Immobilière Sociale Liège Logement. 

La prise en gestion par l’AIS, avec ses avantages et obligations, sera proposée à l’investisseur qui pourra 

accepter ou refuser. L’objectif est de développer du logement locatif privé neuf, accessible aux personnes 

aux revenus modestes sur une base volontaire. C’est ce que l’on peut appeler « l’engagement logement ». 






Accroître le nombre de logements accessibles 


Un travail important de publicité autour de l’AIS a été réalisé, de manière à mieux faire connaitre son 

existence et ses services auprès des propriétaires. 

Ce travail porte ses fruits puisque l’AIS est en constante évolution et voit le nombre de logements qu’elle 

gère augmenter d’année en année. 

Par ailleurs, les concertations visant à mettre des logements à disposition dans le cadre des grands projets 

d’investissements privés sont en cours (et ont déjà abouti en ce qui concerne les kots sociaux). 

Dans le cadre du projet « Territoire Zéro Sans-Abrisme », la Ville de Liège a bénéficié d’une enveloppe 

budgétaire de 2,1 millions € qui permettra à la Régie foncière d’acquérir entre 15 et 20 logements de 

typologies différentes (pour ménages d’une personne et ménages de plus d’une personne). Ces 

logements seront pris en gestion par l’AIS. 

Une enveloppe de 600 000 € permettra de renforcer les équipes de l’AIS, qui pourra augmenter son parc 

locatif. 

Un partenariat sera également créé entre l’AIS et le CPAS de Liège. Les travailleurs sociaux engagés par l’AIS 

seront chargés de poursuivre l’accompagnement psycho-social des locataires qui quittent les logements 

de transit et qui sont dirigés vers du logement à long-terme.


PAGE 120 

4.3 - Actionner le mécanisme de la « prise en gestion » de 

logements inoccupés prévu par le Code Wallon du Logement et 

de l’Habitat Durable 

Outre la taxe sur les immeubles inoccupés, il existe deux outils à la disposition des communes pour leur 

permettre de réinsérer des logements inoccupés dans le circuit locatif : la réquisition des immeubles 

abandonnés dont la procédure complexe la rend impraticable, ou la prise en gestion volontaire ou 

judiciaire de logements inoccupés, mécanisme institué par le Code wallon du logement et de l’habitat 

durable (art 80 à 85 bis). Notons que ce CWLHD permet depuis peu aux villes d’accéder aux données de 

consommation d’eau ou d’électricité pour identifier les immeubles inoccupés. 

L’expérience d’autres villes nous indique que l’enclenchement d’une procédure de « prise en gestion » 

ou « réquisition douce » incite certains propriétaires à remettre leur bien sur le marché. La crainte de 

perdre la possession de leur bien pendant une longue durée motive les propriétaires à rénover ou vendre 

leur immeuble. Un plus petit nombre est toutefois intéressé par le principe de la prise en gestion par un 

opérateur logement. L’Agence Immobilière Sociale sera dans ce cas un partenaire important dans la mise 

en œuvre de cette action. 

Sur cette base, la Ville réalisera une campagne de communication large auprès de nombreux propriétaires 

d’immeubles présumés inoccupés en vue de les inciter à remettre leur bien dans le circuit locatif et/ou de 

les informer que la Ville procèdera à la « prise en gestion » ou « réquisition douce » de leur bien. 

Dans le cas d’une prise en gestion judiciaire, la régie foncière peut être l’opérateur financier des actions. 

La régie foncière percevra les loyers des logements ainsi rénovés afin de rembourser les investissements 

réalisés. L’action débutera en identifiant des immeubles pas trop dégradés afin de réaliser rapidement et 

à moindre coûts les travaux nécessaires à la remise des logements sur le marché locatif. 








Un groupe de travail a été constitué fin 2023 afin de mettre en œuvre la procédure décrite aux articles 80 

et suivants du CWHD. 

Les premiers constats d’inoccupation ont été validés par le Collège début 2024. 

Les arrêtés de confirmation ou d’infirmation d’inoccupation ont été pris au mois de mai 2024. 

Courant 2024, la procédure qui a fait l’objet d’un test concluant sera élargie à plusieurs dizaines de biens 

présumés inoccupés sur le territoire. 

La liste des biens confirmés inoccupés sera transmise aux associations de promotion du logement et 

celles-ci pourront, conformément au CWLHD, initier des procédures en cessation. 

Parallèlement, la finalité du projet étant de mettre fin à l’inoccupation des immeubles et de les remettre 

sur le marché du logement, des démarches seront entreprises avec les propriétaires désireux de confier 

leur bien à l’agence immobilière sociale. 

Une première expérience de prise en gestion judiciaire et/ou d’action en cessation pourra également être 

menée prochainement en cas de non-réponse d’un propriétaire à son obligation d’occuper son bien ou 

de le mettre en location.


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4.4 - Porter à la connaissance du grand public le calculateur de 

loyer indicatif de Wallonie 

La Wallonie a développé un outil gratuit permettant aux futurs locataires d’obtenir facilement un loyer 

indicatif pour un bien qu’ils envisagent de louer. Inversement, les propriétaires peuvent aussi estimer le 

loyer du logement qu’ils souhaitent mettre en location. Ce calculateur prend en compte une vingtaine de 

critères dans l’estimation, ce qui rend son résultat le plus proche possible de la réalité du marché locatif. 

Les Liégeois sont invités à consulter cet outil sur www.loyerswallonie.be afin de les aider dans leur choix de 

bien à louer ou, à l’inverse, de situer dans une fourchette de prix le bien qu’ils désirent mettre en location 

et les aider à fixer un loyer adéquat. 

Liège, en tant que ville universitaire et en pleine densification, comporte un grand nombre d’unités 

d’habitations destinées à la location. Cet outil régional constitue un outil opportun d’aide à la décision que 

la Ville portera à la connaissance du public via différents relais (relai à la Maison de l’Habitat, publications 

dédiées sur les supports de communication de la Ville,...) 








Communication de l’outil vers le grand public 

Dans le cadre de cette action, la Ville de Liège a promu l’initiative et www.loyerwallonie.be via ses supports 

de communication : site internet de liege.be ainsi que dans le journal communal. 

Il est également possible d’obtenir une aide à l‘utilisation de l’outil auprès de la Maison de l’Habitat.


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4.5 - Affirmer le rôle de coordination, par la Ville, des actions 

des différents acteurs du logement dans le cadre de « l’ancrage 

communal du logement » afin d’accroître le nombre de 

logements publics et de transit sur le territoire, et encourager les 

nouveaux modes d’habitats (groupés, intergénérationnels…) 

Le Code wallon du logement et de l’habitat durable (CWLHD) reconnaît la commune comme opérateur du 

logement et consacre le rôle pivot que la commune joue à travers « l’ancrage communal du logement », 

programme d’investissement coordonné par les Villes et communes et élaboré en concertation avec tous 

les acteurs du secteur. 

La Ville revendique le lancement par la Wallonie de nouveaux programmes d’investissements, et le 

rétablissement des dispositions nécessaires pour permettre à tous les opérateurs de bénéficier des 

moyens financiers, indispensables pour dépasser les 10% de logements publics sur le territoire communal. 

Le rôle de la Ville ne se limitera toutefois pas à la coordination de ce programme d’investissement. Elle 

affirmera son rôle d’ensemblier de la politique locale du logement, en soutenant les spécificités des 

opérateurs (Sociétés de logement de service public, AIS, Fonds du Logement wallon, Associations de 

promotion du logement, partenaires privés) et en stimulant l’innovation dans les modes d’habiter. 

Ainsi la Ville aidera les associations de promotion du logement et le CPAS dans l’accompagnement et 

l’hébergement souvent temporaire (logements de transit) de personnes sortant de prison, de victimes 

d’assuétudes, de primo-arrivants, de femmes victimes de violences, de familles expulsées de leur 

logement, mission d’accompagnement qu’ils sont souvent les seuls à accomplir. 

La Ville accompagnera aussi les différents acteurs pour développer de nouveaux modes d’habitat, 

en facilitant notamment la mise en œuvre de projets expérimentaux dans le cadre de partenariats à 

construire. Les projets de plus en plus fréquents d’habitats groupés et d’habitats intergénérationnels en 

font partie et seront au cœur de toutes les attentions. 








Malgré la suppression de « l’ancrage communal du logement », en tant que programme d’investissement, 

les contacts bi ou multilatéraux entre la Ville de Liège et les opérateurs du logement sont réguliers dans 

le cadre de projets spécifiques (logements de transit pour le CVFE par exemple) ou dans le cadre de 

programmes d’investissement de la politique de la Ville (Perspective de Développement Urbain, Politique 

Intégrée de la Ville). 

Le projet « Territoire Zéro Sans-Abrisme » permettra le développement un nouveau partenariat innovant 

entre la Ville de Liège (Régie foncière et Service du logement), l’agence immobilière sociale « Liège 

Logement », le CPAS de Liège et les partenaires du Relais Social du Pays de Liège pour faciliter l’inclusion 

par le logement.


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4.6 - Créer des kots sociaux 

Si les kots d’étudiants ne manquent pas à Liège, un logement de qualité et à un prix abordable est par 

contre difficile à trouver pour un candidat locataire. 

De plus en plus d’étudiants connaissent des difficultés pour financer leurs études. Selon les informations 

du CPAS de Liège plus de 1600 étudiants sont actuellement bénéficiaires d’un revenu d’intégration. 

La Ville développera les projets suivants pour aider ses étudiants précarisés à trouver un logement décent 

et à un prix abordable : 

• Kots sociaux 

Ce projet consiste à imposer à tout promoteur de résidence étudiante collective de grande dimension 

(à partir de 40 logements) d’affecter 10 % des kots étudiants créés à la location à un loyer modéré. Une 

convention de collaboration entre la Ville de Liège et le porteur de projet définira les obligations des 

parties. Les entités ne peuvent être louées qu’à des étudiants inscrits dans des institutions d’enseignement 

reconnues. Le montant du loyer sera de 250 € par mois, et les charges pour les énergies et autres services 

fournis par la résidence (salle d’études et de sport, accès wifi, etc) ne pourront excéder 60 € par mois. La 

procédure d’attribution des logements et de contrôle est définie dans la convention de collaboration en 

question. 

• InterG 

Sur base de l’expérience menée par l’asbl « 1 toit 2 âges », la Ville contactera les propriétaires de maisons 

âgés de 45 ans ou plus disposant d’une chambre inoccupée, qui sont à la recherche d’un revenu 

complémentaire et sont soucieux de faciliter l’accès à un logement aux étudiants vivants dans une famille 

à faible revenu ou bénéficiaire du revenu d’intégration, et ce dans un esprit de partage au quotidien. La 

Ville se chargera de la sélection des candidats et accueillants, de la mise en relation des différentes 

parties, des contrats, etc. 

• Label kot 

Un permis de location est nécessaire pour tout logement loué d’une superficie habitable de moins de 28 

m². Ce permis servira de base à la définition d’un label pour les logements étudiants. Le collège communal 

autorise en effet la location de ce type de logement suite à une analyse par divers enquêteurs et employés 

communaux de la sécurité et la salubrité des logements. 








Le Service du Logement négocie des conventions, afin d’obtenir que 10 % de kots sociaux soient prévus lors 

de la création d’un grand ensemble de kots. 

L’administration contrôle ensuite que les kots concernés soient effectivement loués aux montants et 

conditions prévus et attribués à des étudiants qui répondent aux conditions de revenus. 

Depuis 2018, trois conventions ont été signées pour la création de 32 kots à loyer modéré dans des 

immeubles de kots situés : boulevard de la Sauvenière 37 et 41 & place Xavier Neujean 26 à 4000 LIÈGE, rue 

de l’Université 30-32-34 à 4000 LIEGE (résidence l’UNI) et rue Albert Duesberg, 4 à 4000 LIÈGE (résidence 

ARC).


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Les 24 premiers kots à loyer modéré résultant des conventions négociées par la Ville ont été mis en œuvre 

dans la résidence ARC et la résidence L’UNI. 

La société de logements publics « Le Logis social » a lancé le projet de rénovation de 27 logements qui vont 

être reconvertis en 27 kots sociaux dans le quartier de Sclessin. 

Création de 104 logements étudiants sur le site du Pèrî 

Le projet vise la création d’une résidence de 104 logements étudiants d’utilité publique, par la restructuration 

du batiment « Au Pèrî », propriété d’ISoSL (Intercommunale de Soins spécialisés de Liège)sur laquelle un 

bail emphytéotique de 35 ans a été concédé à la Ville. 

La résidence se composera de 20 ensembles de logements répartis sur 4 étages, d’un jardin d’environ 7 

800 m², d’une zone d’accueil avec logement et bureau du concierge au rez, et de locaux techniques en 

sous-sol. 

En parallèle à l’offre de logements étudiants, le bâtiment rénové accueillera un ensemble de fonctions 

complémentaires, qui contribueront d’une part à assurer le bien-être des occupants et d’autre part à la 

bonne gestion du bâtiment. La présence d’activités en journée offrira également un certain contrôle social 

des lieux. 

L’intercommunale de soins spécialisés ISoSL développera sur le site une offre de soins et services orientés 

ados et jeunes adultes, accessibles aux étudiants de la résidence et à tous les jeunes. 

La gestion des locations sera confiée à l’agence immobilière sociale Liège-Logement et des emplois 

supplémentaires y seront créés. 

Les 104 logements pour étudiants du site du Pèrî devraient être disponibles, suivant les prévisions 

actuelles, pour la rentrée 2026.


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4.7 - Développer une stratégie globalisée de lutte contre la 

précarité énergétique dans ses aspects de prévention et ses 

aspects curatifs 

Le CPAS développera une stratégie globalisée de lutte contre la précarité énergétique allant de la 

prévention (information, sensibilisation, soutien à la diminution des dépenses énergétiques) jusqu’aux 

aides sociales (ce compris les aides curatives), en lien avec les autres acteurs en la matière. 

Pour le CPAS, il s’agit également : 

• D’optimiser l’utilisation du Fonds Gaz Electricité et le recours aux primes Mebar pour les ménages les 

plus défavorisés 

• De mener une campagne annuelle précédant l’hiver pour rappeler les différentes aides au logement 

et aides énergétiques existantes pouvant être octroyées aux personnes dans le besoin. 






Inciter aux économies d’énergie et à l’énergie durable 


Différentes actions ont été développées et amplifiées entre 2019 et 2024 pour rencontrer cet objectif, 

particulièrement au départ du Relais Energie du CPAS. 

Les Tuteurs énergie du Relais Energie ont poursuivi et augmenté le nombre de visites des logements 

où une surconsommation énergétique était relevée. En 2020, les tuteurs ont effectué 425 visites et 

accompagnements, nombre qui a grimpé à 1 211 en 2023. 

Le Relais Energie a également octroyé de nombreuses aides financières pour lutter contre la précarité 

énergétique tant au niveau du gaz, de l’électricité, de l’eau et du mazout. 

Dans le contexte de la crise sanitaire 2020-2021, des inondations en 2021 ou encore de la crise énergétique 

rencontrée en 2022-2023, le Relais Energie a tout particulièrement veillé au suivi de ces initiatives de 

manière à venir en aide aux Liégeois dans le besoin. 

Entre 2019 et 2023, les montants déployés pour aider les citoyens liégeois ont ainsi sans cesse augmenté 

permettant de recevoir et d’aider un nombre toujours plus important de citoyens liégeois en situation de 

précarité énergétique. En effet, le nombre de personnes reçues par l’équipe administrative est passé de 3 

712 à 6 009 entre 2019 et 2023. Durant cette même période, le nombre de personnes prises en charge par 

l’équipe sociale est passé de 1008 à 2922. 

Par ailleurs, les aides octroyées grâce au Fonds Gaz Electricité a triplé, passant de 1 186 421,32 € en 2019 à 

3 930 653,24 € en 2023. Les demandes sur le Fonds mazout ont aussi augmenté passant de 1 059 en 2019 

à 1.211 en 2023. 

La demande en primes MEBAR a connu une forte demande en 2019 (62) puis une stabilisation en 2022 (40) 

et 2023 (43).


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4.8 - Poursuivre et amplifier les opérations de Rénovation 

Urbaine dans les quartiers Grand Léopold, Sainte-Marguerite, 

Saint Léonard, Centre-ville, Outremeuse et Amercoeur 

Depuis plus de 20 ans, la Ville de Liège développe des opérations de requalification de l’habitat dans des 

quartiers prioritaires sur base de différents programmes d’investissements. 

La conjugaison des moyens financiers dégagés par ces programmes doit permettre d’amplifier les actions 

menées pour reconstruire la ville sur la ville. 

La régie foncière est l’outil central de cette politique du logement de la ville. Réceptacle des divers 

subsides,elle permet de mener des opérations de rénovation-démolition-reconstruction. 

Plus de 220 logements ont ainsi été créés ces dernières années par les services de la Ville. Environ 210 

logements « induits » ont par ailleurs été bâtis par le privé sur du foncier de la Ville. 

Les projets menés par la Ville répondent à des objectifs concrets : 

• Rénovation lourde de logements inhabitables ou inoccupés 

• Assainissement de friches industrielles et reconstruction de logements 

• Aménagement d’espaces publics, de parcs et jardins à proximité des nouveaux logements 

• Curetage et/ou remembrement d’intérieur d’îlot et valorisation de chancres urbains 

• Réaffectation en logements de bâtiments publics inoccupés 

• Réoccupation de logements vides aux étages d’immeubles de commerce 

• Création de logements accessibles, adaptés et adaptables pour les personnes à mobilité réduite 

La Ville poursuivra et amplifiera le développement de ce type d’opération dans les quartiers faisant l’objet 

d’une reconnaissance du Gouvernement wallon au titre de la rénovation urbaine, en s’appuyant sur la 

méthode participative des schémas directeurs de quartier. 

Cette amplification est essentielle pour la Ville car la plupart des autres opérateurs n’interviennent pas ou 

peu dans ces espaces et ne développent pas d’opération multifonctionnelle et transversale de ce type, 

susceptible d’impulser une nouvelle dynamique dans des quartiers ou îlots dégradés et d’expérimenter 

des idées innovantes en matière d’habitat. 








Les opérations de rénovation urbaine se sont poursuivies. Ce dispositif s’est d’ailleurs vu amplifié avec la 

Politique intégrée de la Ville, programme d’investissement wallon destiné aux grandes villes.


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Au centre-ville 

Rénovation du Cloître Saint-Jean. En cours. 

Ce dossier porte sur la restauration d’un ensemble architectural classé et la création d’un ensemble de 15 

logements de tailles diverses (dont 6 adaptables aux PMR) et de salles polyvalentes. L’entrée commune 

à l’église et au cloître, ainsi que la cour intérieure, ouverte au public en journée, seront également 

réaménagés. Les travaux se termineront fin 2025. 

Parallèlement à ce chantier, les tours romanes adjacentes seront rénovées. 

Dans le quartier Grand Léopold 

Rue du Stalon et rue Sainte-Catherine. En cours. 

Ce projet vise la réhabilitation de deux ensembles d’immeubles en 5 logements et une surface commerciale. 

Rue Cathédrale et rue Degueldre. Réalisé. 

Cette opération de rénovation urbaine a consisté à démolir l’ensemble des immeubles concernés ainsi 

que leurs annexes et à reconstruire deux ensembles de 24 logements et de deux commerces. 

Rue Cathédrale et rue de la Régence. Réalisé. 

A la suite d’un appel à intérêt lancé par la Ville, la société Matexi a construit un immeuble de 12 logements 

et un commerce, à l’angle de ces deux rues. 

Dans le quartier d’Outremeuse 

Réhabilitation d’un ensemble d’immeubles en logements et commerces rue Puits-en-Sock. Réalisé. 

Le projet a consisté à aménager 5 logements dans 4 immeubles fortement dégradés et un espace 

extérieur collectif en intérieur d’îlot. 

Dans le quartier Sainte Marguerite 

L’îlot Firquet (phase II). En cours. 

Le projet a pour objet des travaux de démolition/reconstruction/rénovation d’immeubles et d’annexes 

d’immeubles rue Saint-Séverin et rue Firquet. 

L’ensemble du programme propose 6 logements et deux surfaces commerciales, ainsi que la création 

d’un espace polyvalent pour les habitants dans l’îlot intérieur. 

Ilot Legia. En cours. 

Au sein d’un programme plus vaste incluant un volet de requalification des espaces publics, la 

transformation de l’îlot Légia consiste à démolir le bâti ancien et à créer un nouvel ensemble d’une 

septantaine de logements (appel à intérêt ou marché de promotion). Démarrage des travaux en 2024. 

6 logements rue Agimont. Réalisé. 

Requalification d’un îlot urbain par la mise en œuvre d’un programme multifonctionnel alliant la construction 

d’une nouvelle crèche communale de 42 lits et 6 logements publics locatifs et l’aménagement d’espaces 

publics de proximité y compris une nouvelle liaison piétonne intra-îlot. 

5 logements rue Emile Vandervelde. En cours.


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Création de 5 logements publics locatifs Q-Zen dont 1 logement adaptable PMR et d’un espace public de 

liaison entre la rue et le futur parc public en intérieur d’îlot. 

Espace Goffin-Bovy 

Création de plusieurs logements et réaménagement de la « dent creuse » Goffin-Bovy en un espace 

public qualitatif incluant une aire de sport. 

Dans le quartier d’Amercoeur 

Dans le cadre du périmètre de rénovation urbaine, un projet de réhabilitation de l’ancienne halle du 

marché d’Amercoeur est lancé. Les immeubles datent du siècle dernier et ont été construits par la STIL, 

ancienne société liégeoise des transports en commun. La Ville a acquis le site en 2023 et les travaux 

de réhabilitation de la halle sont prévus en 2024/25. L’enveloppe du bâtiment sera restaurée (toitures, 

châssis, dalles de sol, éléments métalliques intérieurs) ainsi que les abords du site. Une fois le bâtiment 

restauré, un appel à intérêt sera organisé afin de réoccuper et de faire revivre le site. 

Dans le quartier Saint-Léonard 

5 logements rue Morinval. Réalisé. 

Création de 5 logements publics de 2 à 4 chambres avec connexion au jardin Morinval 

8 logements rue Vivegnis. Réalisé 

Création de 8 logements de 1 à 4 chambres. Aménagement d’un jardin commun et connexion avec la 

place et la passerelle Léon Tchiniss


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4.9 - Création d’entrées indépendantes aux logements situés 

au-dessus des commerces 

La Ville de Liège est confrontée, comme beaucoup d’autres villes, à la problématique des étages vides 

au-dessus des commerces. Cette situation découle de différents problèmes parmi lesquels on peut citer 

l’absence d’entrée indépendante vers les étages, dans les cas où historiquement le commerçant habitait 

lui-même au-dessus de son commerce. 

Lorsque l’immeuble est étroit, la création d’un accès aux étages devient complexe et le propriétaire préfère, 

en général, laisser les étages vides plutôt que de réaliser ces travaux. 

De plus, les travaux peuvent générer une perte de surface commerciale et dès lors potentiellement une 

perte de revenus. Les propriétaires sont dans ce cas d’autant plus frileux que les locations de résidence 

principale génèrent des revenus moindres qu’un bail commercial. 


Lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales 




Accroitre le nombre de logements accessibles 


La Ville a procédé à un recensement des immeubles dans lesquels une opération de création d’entrées 

indépendantes pourrait être mise en œuvre. 

Il s’avère que les contraintes sont nombreuses en raison, notamment, de l’étroitesse des facades dans 

certains quartiers. 

Dans le cadre du programme de la « Politique intégrée de la Ville », la Ville a fait l’acquisition d’un ensemble 

d’immeubles situés rue Souverain Pont et rue Gérardrie afin de mener un projet pilote. Les travaux sont en 

cours.


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4.10 - Diminuer le nombre de personnes sans-abris / très 

précarisées par l’amplification du Plan Liégeois de lutte contre 

la pauvreté 

Depuis 2009, un Plan communal liégeois de Lutte contre la Pauvreté a été mis en œuvre. 15 thématiques ont 

été prises en considération, à savoir : l’aide sociale générale, la culture et l’interculturalité, l’environnement, 

l’énergie et la propreté publique, l’enseignement et la formation, la famille, la grande précarité, le handicap, 

l’immigration, l’insertion sociale et professionnelle, la jeunesse, le logement, la santé, la sécurité pour tous, 

les seniors et le sport. 400 personnes issues du réseau associatif liégeois et du secteur public se sont ainsi 

mobilisées dans un travail collectif et participatif qui s’est décliné depuis lors en plusieurs phases. 

Les grandes Villes sont particulièrement confrontées au problème de la mendicité qui est un problème 

social ainsi qu’un problème d’apaisement de l’espace public. La Ville et le CPAS sont à l’heure actuelle 

confrontés à la nécessité de trouver des solutions pérennes pour permettre aux personnes précarisées de 

se réinsérer et lutter contre leurs problèmes, notamment de toxicomanie et d’ivresse publique. 

En ce qui concerne la grande précarité, l’ambition est d’éradiquer la grande pauvreté et tout faire pour 

diminuer le nombre de personnes sans-abri ou vivant dans des conditions très précaires. Pour cela, il 

sera élaboré un nouveau Plan liégeois de lutte contre la pauvreté à construire avec tous les acteurs de 

terrain. Dans ce plan, il sera proposé de renforcer l’action de la Ville et de son CPAS par la création de lits 

supplémentaires dans le cadre d’un nouvel abri de nuit, par l’activation d’un service permanent d’infirmiers 

de rue et par une prise en charge sociale systématique et individualisée des personnes SDF. 

La Ville et le CPAS commanderont également une étude juridique sur les modifications législatives à 

apporter pour permettre aux services publics de prendre en charge les personnes SDF qui refusent toute 

aide et mettent leur vie en danger. 

La réinsertion des personnes sans-abris sera également une des préoccupations majeures. 




Faire de Liège un modèle de ville inclusive, solidaire et émancipatrice / Être solidaire avec les personnes 

précarisées 




Mise en œuvre du plan d’action « sans-abrisme » en partenariat avec des acteurs 

publics 

Parmi les priorités défendues par la Ville de Liège et le CPAS figurent la lutte contre la pauvreté et la 

question du sans-abrisme. 

En ce qui concerne l’aide aux sans-abris, les différents acteurs publics et associatifs ont renforcé leurs 

liens, collaborations et partenariats, notamment pendant la crise sanitaire. 

Plus largement, la volonté de renforcer le pôle social en ville est partagée par l’ensemble des dispositifs 

d’aide aux personnes vulnérables, afin de dépasser la ligne de la prise en charge urgente et de pouvoir 

travailler davantage à l’accompagnement des parcours d’insertion. 

L’éradication du sans-abrisme n’est pas qu’une question d’offre d’hébergement et de logement : la prise 

en charge sociale, mentale et sanitaire est tout aussi fondamentale. 

C’est avec cet objectif que la Ville de Liège lançait, en novembre 2019, un plan d’action sur le sansabrisme 

(URBACT ROOF), visant à affiner les données sur le public concerné, à intensifier le suivi et


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l’accompagnement avec du Case management, à améliorer l’accueil de jour et l’offre d’hébergement de 

nuit tout en renforçant les stratégies d’intervention. 

Dans cette optique, en 2020, la Ville, le CPAS et le Relais Social du Pays de Liège ont participé au 

recensement sur le sans-abrisme organisé par la Fondation Roi Baudouin, en collaboration la KUL et 

l’ULiège, et de nombreux partenaires simultanément dans plusieurs villes belges. 

Réalisé grâce à la mobilisation de toute la communauté locale (services publics et secteur associatif) 

investie dans l’enjeu du sans-abrisme, ce dénombrement avait également pour objectif de mieux 

comprendre les différents profils de personnes sans-abris et le caractère multiforme du sans-abrisme, 

nécessitant des approches différenciées pour prendre en compte la multiplicité des aspects et causes. La 

complexité des profils nécessite également des parcours d’inclusion spécifiques. 

A Liège, ce travail social visant à réinsérer les personnes dans un logement, à retrouver une vie sociale 

digne, est réalisé depuis plusieurs années et a été amplifié en 2020-21 au travers de trois dimensions : 1° 

La prise en charge des assuétudes 2° Le développement de Housing First, 3° la « Task force logement ». 

Créée en mai 2020, la Task Force Logement (TFL) est une initiative en réponse au Plan d’urgence du Parc 

Astrid. Elle a impliqué des acteurs clés tels que la Ville de Liège, le RSPL, le CPAS et la Province de Liège. 

Depuis, la TFL a évolué, passant de 7 à 32 partenaires. Elle a tenu 149 réunions, soulignant son engagement 

continu et sa volonté de collaboration intersectorielle pour traiter efficacement les problématiques 

liées au sans-abrisme. L’objectif principal de la TFL est d’offrir une solution pérenne aux (primo)sansabri 

en assurant une meilleure coordination entre les services et en proposant un accompagnement 

individualisé et global. Cette mission s’est traduite par la mise en place de procédures de coopération 

et d’accompagnement innovantes, la désignation de référents pour les personnes en situation de sansabrisme, 

et l’organisation de réunions hebdomadaires de case management. Cette approche holistique 

est essentielle pour répondre aux multiples facettes du sans-abrisme. Depuis sa création, la TFL a pris en 

charge 186 situations de personnes sans-abri, écouté leurs besoins et discuté des solutions adaptées. In 

fine, 94 personnes ont pu intégrer un logement. 

En 2023, le réseau Housing first : 

• a accepté 29 nouveaux usagers 

• a assuré un taux de maintien dans le logement de 97% 

• a effectué un total de 21 560 interventions (Liège + Seraing + Ans) avec plus spécifiquement sur le 

territoire de la Ville de Liège, 1 818 visites à domicile + 952 accompagnements + 1 989 entretiens + 1 598 

interventions santé + 15 203 contacts institutionnels et usagers. 

Les résultats de la « Task Force Logement » illustrent bien que les programmes types Housing First apportent 

une vraie réponse car ils allient logement et prise en charge sociale. 

Par ailleurs, le Groupe technique « Santé Mentale et Tranquillité Publique », regroupant la Task force de 

la Police de Liège, le Plan de Prévention, l’Urgence sociale…, s’est réunie régulièrement pour évoquer les 

situations des personnes SDF produisant des nuisances sur la voie publique (traces). Les discussions et 

les échanges, très riches, permettent de questionner nos pratiques et les ressources disponibles dans le 

réseau, ainsi que de prendre conscience de ses limites. Ce groupe permet de porter à la connaissance des 

autorités les différents constats partagés comme par exemple la forte dégradation de la santé physique 

et mentale de notre public. 

Il existe une forte articulation entre les 3 services (Abri de nuit, Cellule SDF, Urgence sociale) autour des 

situations individuelles. Les 3 services échangent sur la situation des usagers, essentiellement au départ 

d’un passage par l’abri de nuit de Liège. 

Le souhait est de poursuivre les dynamiques de case management et de soins aux personnes les plus 

vulnérables en réunissant la Ville de Liège, le Relais social du Pays de Liège, les opérateurs associatifs et 

partenaires essentiels autour des problématiques du sans-abrisme.


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Quelques chiffres témoignent du volume d’actions développées à Liège en 2023 en faveur de ce public : 

• 22060 interventions de l’urgence sociale du CPAS de Liège 

• 21297 nuitées en abri de nuit de Liège (avec Seraing compris) 

• 270543 interventions en accueil de jour (avec Seraing) 

La Ville de Liège a bénéficié d’une subvention de 5,4 millions dans le cadre de l’appel à projet « Territoire 

Zéro Sans-Abrisme » de la Wallonie afin de pouvoir augmenter l’offre de logement et d’accompagnement 

des personnes en situation de « sans-abrisme ». 

Néanmoins, Liège à elle seule ne pourra pas assumer la gestion de ces problématiques qui dépassent 

largement le cadre de la Ville de Liège. 

La centralité des grandes villes rend la solidarité entre communes indispensable, tout comme l’est le 

soutien des autres niveaux de pouvoir pour renforcer certains dispositifs.


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4.11 - Renforcer l’accompagnement des 18-25 ans, bénéficiaires 

du revenu d’intégration, dans une perspective d’insertion socioprofessionnelle 

Le nombre de jeunes qui font appel au CPAS ne cesse d’augmenter. Le CPAS renforcera son action auprès 

de ce public, en veillant à : 

• Renforcer l’accompagnement social et éducatif des jeunes rencontrant des problématiques sociales 

spécifiques 

• Maintenir la possibilité pour les étudiants d’avoir accès aux études tout en conservant un revenu 

d’intégration 

• Assurer le suivi de l’étudiant en difficulté afin de maximiser ses chances de réussite 

• Poursuivre la lutte contre l’exclusion des jeunes qui ne sont ni aux études, ni à l’emploi ni en formation 

(NEETS) 

• Développer des collaborations accrues avec les partenaires du secteur et les forces vives liégeoises 

afin de favoriser l’accès à l’emploi des jeunes. 

Pour ce faire, le CPAS développera les actions de la Cellule Jeunes (suivi étudiants) en vue de lutter contre le 

décrochage scolaire. Par ailleurs, il sera mis en place une équipe pluridisciplinaire (éducateurs, assistants 

sociaux, ...) qui proposera un accompagnement social intensif favorisant l’entrée en formation des jeunes 

NEETS. Ex : créer un réseau autour du jeune, proposer des tests d’orientation, diversifier les méthodologies 

d’accompagnement individuel et collectif. 

Les collaborations avec les institutions de promotion sociale, les organismes d’insertion socioprofessionnelle 

et le Forem seront intensifiées en favorisant l’entrée en formation des jeunes. 

Un nouveau projet de job coaching avec le Forem sera mis en place. Il aura pour objectif d’accompagner 

de manière intensive les jeunes en stage d’insertion et de maximiser leur chance d’ouvrir un droit aux 

allocations ou de retrouver un emploi. 





précarisées 




Depuis 2021, le CPAS a développé au sein du service «Appui 18-25» différents projets en vue de renforcer 

l’accompagnement des jeunes de 18 à 25 ans. 

En effet, grâce à l’obtention de plusieurs subventions, l’équipe met en œuvre des actions qui, par leur 

complémentarité, favorisent l’insertion sociale et socioprofessionnelle des jeunes bénéficiaires du revenu 

d’intégration. 

En ce qui concerne la cellule «étudiant», le suivi se poursuit et les demandes continuent à affluer. En 2023, la 

cellule comptabilisait 296 jeunes suivis par l’équipe sociale. Au vu du nombre de demandes, la cellule sera


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renforcée d’un travailleur social en 2024. Par ailleurs, au vu des spécificités des demandes, de nouveaux 

partenariats avec des services externes spécialisés dans le soutien scolaire sont envisagés en 2024. 

Grâce à un subside fédéral, le CPAS de Liège a également mis en place le projet « Bien-être » qui a pour 

objectif de favoriser le bien-être psychologique et de lutter contre l’isolement social des jeunes précarisés. 

L’équipe sociale composée de 3 psychologues, d’une assistante sociale et de 4 éducateurs propose un 

suivi psycho-éducatif sur mesure et des activités collectives au travers desquelles les compétences 

sociales sont développées et renforcées. En 2023, 196 jeunes ont pu bénéficier d’un suivi psychologique. 

Le CPAS de Liège a également développé le « Projet Jeunes » co-financé par le FSE+ qui vise l’insertion 

socioprofessionnelle des jeunes les plus éloignés de l’emploi. L’équipe composée d’une psychologue, 

de 4 jobcoachs et de 4 éducateurs propose un accompagnement intensif afin de mener chaque jeune 

pris en charge vers une formation qualifiante ou vers un emploi. Pour ce faire, l’équipe propose un suivi 

individuel permettant à chaque jeune de développer un projet précis et de bénéficier d’un soutien pour 

sa réalisation, ainsi qu’un suivi collectif visant à renforcer les compétences nécessaires à l’emploi. Dans 

ce cadre, des partenariats sont développés en interne avec le service Réinser mais également en externe 

avec le Forem, les CISP et d’autres partenaires issus du réseau ISP Liégeois. 188 jeunes ont pu être suivis 

dans ce cadre. 

Enfin, depuis 2023, le CPAS développe également le projet Job-Pass financé par la Région wallonne dont 

l’objectif est d’accompagner les jeunes vers l’emploi. Ce projet vise principalement les jeunes récemment 

diplômés, inscrits comme demandeurs d’emploi au Forem, et qui rencontrent des difficultés dans leur 

parcours d’insertion. 149 dossiers ont pu être ouvert dans ce cadre : 

• 86 dossiers actifs 

• 17 mises à l’emploi 

• 29 en formation 

• 5 en cours 

• 24 clôturés


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4.12 - Activer les partenariats avec les hôpitaux et les acteurs de 

la santé pour améliorer l’accès aux soins pour tous 

Le service public se doit d’être aux côtés de celles et ceux dont le parcours de vie les empêche de mener 

une existence conforme à un standard de vie que l’on est en droit d’obtenir dans une société disposant 

d’autant de richesses que la nôtre. L’accès aux soins de santé doit être une priorité. 

Pour ce faire, le CPAS développera les actions suivantes : 

• Une optimalisation du fonctionnement du Service Relais santé du CPAS à destination des personnes 

SDF ou mal logées, en vue de leur assurer un meilleur accès aux soins. 

• Un renforcement des partenariats avec les hôpitaux généralistes et autres acteurs de santé. 

• Une collaboration avec la Ville de Liège, le RSPL (Relais Social du Pays de Liège) et les hôpitaux pour 

créer un espace de « lit halte soins ». 

• Un développement des collaborations avec les infirmiers de rue pour une prise en charge plus adaptée 

des sans-abris présentant des pathologies physiques ou mentales. 





précarisées 




Plusieurs réunions de concertation ont eu lieu avant la crise sanitaire afin d’améliorer les liens de 

coopération entre les hôpitaux liégeois, le Relais Santé et l’Urgence sociale du CPAS. 

Pendant la crise, les liens de coopération ont par ailleurs été particulièrement renforcés autour de 

situations individuelles. 

Le projet Territoire Zéro Sans-abrisme devrait faciliter les entrées et les sorties des hôpitaux avec les 

partenaires du Relais Social du Pays de Liège. 

Depuis 2021, le CPAS soutient financièrement l’asbl SMI-LE qui développe depuis 2020 ce service sur le 

terrain liégeois. L’ASBL SMI-LE (Service Mobile Infirmier LiégEois) a en effet pour but de faciliter l’accès aux 

soins pour les personnes sans-abri à Liège, en allant à la rencontre des SDF en rue, pour instaurer avec 

eux une relation de confiance et les orienter vers les structures de santé/santé mentale adéquates en 

fonction des besoins. Elles collaborent régulièrement et efficacement avec le Relais Santé du CPAS. 

Dans le cadre de l’appel à projet « Territoire Zéro Sans-Abrisme », la Wallonie a retenu le projet pilote de 

SMI-LE qui consiste à mettre en place un travail de collaboration avec les services médicaux et sociaux 

des hôpitaux afin de préparer l’avant hospitalisation, de travailler ensemble durant l’hospitalisation tout 

en préparant l’après hospitalisation. Ce travail partenarial aura pour objectif d’optimaliser les prises en 

charge médicale, de garantir une continuité des soins mis en place et d’éviter un retour en rue.


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4.13 - Augmenter la capacité d’accueil par la création d’un 

abri de nuit supplémentaire et l’offre d’hébergement pour les 

citoyens les plus précarisés 

L’Abri de Nuit offre un hébergement aux personnes se retrouvant sans toit. Il peut accueillir 23 personnes 

et 2 urgences par nuit 365 jours/an. L’accueil y est inconditionnel et nominatif. 836 personnes différentes 

ont été hébergées à l’Abri de Nuit en 2018. Le mode de fonctionnement qui s’inscrit dans la continuité des 

règles imposées par la Wallonie dans le cadre du Plan Grands Froids vise à permettre à toute personne 

en demande, d’accéder à l’hébergement quel que soit son nombre de nuits, pour autant qu’il y ait de la 

place. Il y est offert un suivi et un accompagnement aux personnes désirant mettre en place un projet de 

sortie de rue. 

La ville de Liège et le CPAS dans son nouveau Plan liégeois de lutte contre la pauvreté proposera d’ajouter 

des lits supplémentaires dans le cadre de la création d’un nouvel abri de nuit. 

L’offre d’hébergement sera elle aussi augmentée. Les initiatives de type « housing first » et « capteur 

logement » permettront d’offrir des projets de logements encadrés et individualisés aux personnes vivant 

dans la rue. Le projet « Propriétaire solidaire » qui vise à encourager les propriétaires de plusieurs logements 

à en mettre en location supervisée pour les personnes en situation de précarité sera poursuivi. Le CPAS 

proposera la garantie de deux mois de caution locative, ce qui facilitera l’accès au logement (voir action 

6.4.1.). 




Faire de Liège un modèle de ville inclusive, solidaire et émancipatrice 




Achat et rénovation du bâtiment de l’Abri de nuit de Liège à destination des Sans 

Domicile Fixe – capacité doublée 

Le 18 mars 2021, le Conseil de l’Action sociale du CPAS de Liège a décidé de racheter le bâtiment de l’Abri 

de nuit de Liège à la Région wallonne pour 1 € symbolique afin de pouvoir entamer sa rénovation et 

doubler la capacité d’hébergement en prévoyant une réaffectation des étages supérieurs du bâtiment 

jusqu’alors non-exploitables. 

Le programme d’investissement « Politique intégrée de la Ville » et le Plan de relance de la Wallonie 

permettront la réalisation de travaux qui devraient être terminés en juin 2026. Les travaux de désamiantage 

ont débuté en février 2024 tandis que les travaux de rénovation seront entamés fin 2024. 

Cette rénovation permettra d’offrir un cadre plus confortable et approprié pour les usagers et les 

travailleurs et d’envisager des collaborations très intéressantes avec l’urgence sociale du CPAS qui s’y 

implantera également. 

Pour ce qui est de l’augmentation du nombre de logements transitoires, le CPAS dispose de 8 logements 

transitoires supplémentaires via des locations de 4 logements à la « Maison liégeoise » et de 4 autres au 

« Logis social ». 

En 2024, il est aussi prévu que le CPAS, grâce à un appel à projet du Plan de relance, acquière 8 logements 

destinés à du logement de transit à Droixhe (1 logement d’une chambre adaptée aux PMR, 6 logements 

de 2 chambres et 1 logement de 3 chambres pour une famille. Un bâtiment situé rue Renory à Angleur va 

aussi être rénové et affecté à cette fin. Il pourra accueillir une famille nombreuse.


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4.14 - Assurer un service permanent d’infirmiers de rues 

L’ASBL Infirmiers de rue possède une antenne à Liège depuis le 13 mai 2019. 

Les infirmiers de rue permettent aux personnes fortement précarisées de se réinsérer dans la société en 

améliorant leur hygiène. Ça commence avec des petites actions comme se laver les mains, par exemple, 

avant d’entamer un suivi intensif avec la personne. 

Actuellement, les 2 infirmières de rue travaillent tous les jours. Une collaboration avec les éducateurs de 

rue du Relais Social a été mise en place. Ensemble, ils effectuent des rondes afin de permettre une prise 

en charge plus globale des personnes en détresse sévère et mettre en place un travail de réinsertion. 

La Ville et le CPAS poursuivront la collaboration avec cet acteur associatif dans le but d’étendre la 

couverture du service. 





précarisées 




Engagement d’un infirmier social et soutien financier de l’ASBL SMI-LE 

Le CPAS de Liège a engagé un infirmier social ayant pour objectif principal d’accrocher un maximum de 

personnes SDF vers le secteur médical de proximité (maisons médicales essentiellement). En 2024, un 

protocole très précis d’affiliation des SDF non affiliés à une mutuelle sera mis en place. 

Depuis 2021, la Ville via son département des services sociaux et le CPAS soutiennent financièrement l’asbl 

SMI-LE qui développe depuis 2020 ce service sur le terrain liégeois. L’ASBL SMI-LE (Service Mobile Infirmier 

LiégEois) a en effet pour but de faciliter l’accès aux soins pour les personnes sans-abri à Liège, en allant 

à la rencontre des SDF, en rue, pour instaurer avec eux une relation de confiance et les orienter vers les 

structures de santé/santé mentale adéquates en fonction des besoins. Elles collaborent régulièrement et 

efficacement avec le Relais Santé du CPAS. 

Dans le cadre de l’appel à projet « Territoire Zéro Sans-Abrisme » la Wallonie a retenu le projet pilote de 

SMI-LE qui consiste à mettre en place un travail de collaboration avec les services médicaux et sociaux 

des hôpitaux afin de préparer l’avant hospitalisation, de travailler ensemble durant l’hospitalisation tout 

en préparant l’après hospitalisation. Ce travail partenarial aura pour objectif d’optimaliser les prises en 

charge médicale, de garantir une continuité des soins mis en place et d’éviter un retour en rue. 

La Cellule SDF coopère également régulièrement avec l’asbl Infirmiers de rue qui axe son action autour 

des SDF dont la santé est très problématique pour les amener vers un logement avec accompagnement 

intensif.


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4.15 - Coordonner les dispositifs d’aide alimentaire 

De nos jours, à Liège, 40 000 personnes vivent sous le seuil de risque de pauvreté. Plus d’un quart d’entre 

elles sont dans l’impossibilité d’accéder à une nourriture suffisante et bénéficient de colis alimentaires. 

L’aide alimentaire est redevenue aujourd’hui partie intégrante de l’aide sociale, d’où la volonté du secteur 

associatif liégeois de se structurer afin de garantir un service universel à la population concernée. 

Dorénavant, grâce au concours des 15 services de première ligne actifs en matière d’aide alimentaire, 

toute personne résidant sur le territoire liégeois peut solliciter une aide alimentaire au sein de son propre 

quartier. 

Le Plan communal liégeois de lutte contre la Pauvreté, mis en place par la Ville de Liège, son CPAS et le 

secteur associatif, a fait apparaître la nécessité de pérenniser ce dispositif. La Table Alimentaire est un 

groupe de travail et un dispositif de concertation entre les associations actives dans le domaine de l’aide 

alimentaire (Banque Alimentaire, Centre Liégeois de Service Social, Conférences Saint Vincent de Paul, 

restaurants sociaux, abri de jour, …) et les autorités communales en la matière. 

La Ville, avec le CPAS, renforcera, là où c’est nécessaire, la coordination des structures actives dans ce 

domaine essentiel de l’aide alimentaire 





précarisées 




L’aide alimentaire est coordonnée au sein de la Table alimentaire liégeoise, pilotée et animée par le 

Cabinet des Solidarités et le Service social communal de la Ville de Liège. Elle regroupe les associations de 

terrain locales actives dans le domaine de la distribution d’aide alimentaire. L’objectif est de coordonner 

les actions de tous les opérateurs tant privés que publics en vue de garantir un service structuré et efficace 

à la population. 

Le CPAS participe à la Table alimentaire liégeoise et recherche activement des financements visant à 

renforcer et soutenir les actions de ces opérateurs. Le CPAS soutient ainsi financièrement les initiatives en 

matière d’aide alimentaire, comme celle de l’ASBL Panier Solidaire qui organise la récolte des invendus, 

les conditionne et les redistribue au sein des opérateurs de distribution de colis alimentaires. Le soutien du 

CPAS s’est également concrétisé à travers la mise à disposition de 4 personnes à l’ASBL Panier Solidaire. 

Par ailleurs, le CPAS a veillé à ce que des moyens financiers régionaux et fédéraux reçus en temps de crise 

Covid-19, servent les structures de terrain au contact de la population. 

Cette aide a ainsi permis par exemple, à l’ASBL Panier Solidaire, l’achat de matériel de conditionnement, 

de couvrir des frais inhérents au service de livraison, l’achat de matières premières et de produits de 

première nécessité, le tout dans le cadre du soutien aux opérateurs de la Table alimentaire liégeoise. 

Le service d’urgence sociale octroie également à tout citoyen liégeois en état de besoin urgent des bons 

alimentaires valables dans un grand magasin ou des colis alimentaires. 

Le subside aide alimentaire du SPP Intégration sociale octroyé pour l’année 2024 permet au CPAS de 

maintenir les soutiens financiers aux ASBL partenaires sur le territoire liégeois (opérateurs de la table 

alimentaire, les restos du cœur…).


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Par ailleurs, la Ville subsidie également chaque année différentes associations comme le Panier Solidaire, 

la Croix-Rouge, les CLSS Accueil Botanique et Ave Marengo, etc. 

Dans le cadre de la Table alimentaire, la Ville a mis en place deux groupes de travail avec les associations 

afin d’avancer sur des thèmes concrets. 

• Le premier groupe vise le « Partage des savoirs » : les associations établissent ensemble des bonnes 

pratiques d’aide alimentaire, notamment concernant l’organisation de la distribution, le suivi social 

accordé aux bénéficiaires etc. L’objectif à terme est d’améliorer le service rendu dans chaque 

association 

• Le second groupe vise à mettre à jour le « Guide de l’aide alimentaire liégeoise », Cette brochure a pour 

objectif de lister toutes les associations actives sur le territoire communal et propose une répartition 

des rues. Ainsi, chaque liégeois dispose d’une association de référence en fonction de son domicile. 

Avec la crise sanitaire, de nombreuses associations ont fermé leurs portes et de nouvelles associations 

sont apparues. Les services communaux s’attèlent donc à proposer une nouvelle répartition des rues. 

Ce travail est en cours et devrait aboutir courant 2024.


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4.16 - Soutenir les familles monoparentales 

Le nombre de familles monoparentales ne cesse d’augmenter dans notre pays. Ces familles ont toutes 

des risques plus accrus de précarité, d’épuisement ou d’isolement. A Liège, en 2019, ont été recensées pas 

moins de 11 954 familles monoparentales. 

Afin d’essayer de pallier cette réalité et pour permettre aux enfants de passer des moments d’activités 

qualitatifs ainsi qu’aux parents de trouver un soutien efficient, la Ville mettra en place le projet « Bulle 

de Répit ». Le but étant de créer un espace dédié aux familles monoparentales et une prise en charge 

personnalisée. 

Dans cet espace seront développés différents types d’activités : 

• Un point d’informations où sera centralisé l’ensemble de la documentation généraliste et spécifique 

liée à la (mono-)parentalité ainsi que sur les structures afférentes. Des agents formés à la thématique 

accueilleront les parents afin de les aiguiller au mieux. 

• Les ateliers parents-bébés 

• Les « Parents papotent », un moment où les parents pourront parler ensemble, faire des activités tout 

en ayant la possibilité que leurs enfants soient pris en charge par une équipe d’animation. 

• Les rencontres parents-enfants, des moments dédiés à des activités communes autour d’une 

thématique. 

• Les conférences-débats autour de problématiques spécifiques (droit aux allocations, pension 

alimentaire…) 

• Les moments d’accompagnement social où les parents solos pourront rencontrer une équipe 

d’assistants sociaux afin d’exposer des problèmes plus spécifiques et d’être accompagnés dans 

certaines de leur démarche. 

• Des activités pour les enfants des mamans et des papas solos toujours aux études durant les périodes 

de blocus et d’examens. 

Les activités seront évolutives et pourront être adaptées selon les attentes du public. 


Lutter contre la pauvreté et les inégalités 



précarisées 


Favoriser l’égalité / Lutter contre l’isolement et le repli sur soi 


L’initiative « Bulle de répit » a été déployée dès la fin de l’été 2021. 

Depuis, 2 activités par mois sont organisées : le 2 e et le 4 e samedis du mois, principalement des ateliers 

créatifs et des sorties en famille. 

Un accompagnement social individuel est également possible. 

Depuis son lancement, ce sont non moins de 94 activités qui ont été organisées.


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4.17 - Lutter contre la précarité menstruelle chez les jeunes filles 

de 12 à 26 ans 

Les premières règles surviennent autour de 13 ans, et se poursuivent jusqu’à la ménopause (+/- 51 ans). 

Une femme aura donc ses règles pendant environ 38 ans et vivra jusqu’à 500 cycles. 

Les protections hygiéniques ont un prix. Une femme paie entre 1 500 et 2 000 € dans sa vie pour se 

« protéger ». Ce chiffre ne prend pas en compte les autres dépenses annexes (antidouleurs, vêtements 

tâchés). Au total, on estime qu’une femme devra être capable de débourser une somme de 5 300 € pour 

vivre ses règles sereinement. 

En résumé, dans un budget mensuel, une femme doit avoir en poche entre 11 et 12 € par mois pour vivre 

la période des règles sans problème. Pour beaucoup de femmes belges, ce coût mensuel représente une 

réelle difficulté financière. La difficulté financière de se procurer des protections hygiéniques touchent 

toutes les tranches d’âge et particulièrement les plus jeunes. 

A la honte et l’inconfort de ne pas pouvoir accéder aux protections hygiéniques, la précarité menstruelle 

a aussi de nombreuses conséquences dans la vie de celles qui y font face. 

Tout d’abord, du point de vue de la santé, nombreuses sont les jeunes filles qui déclarent recourir à 

d’autres solutions : « bricolage » de ses protections, utilisation du papier toilette mais aussi le fait de garder 

trop longtemps la même protection. Ces conduites peuvent mener à des infections et aussi risquer de 

développer le syndrome du choc toxique. 

Le manque d’accès à des médicaments ou à un soutien médical pour traiter les douleurs, l’endométriose 

ou les syndromes prémenstruels invalident encore plus les personnes concernées. 

Par ailleurs, cela représente également des risques en termes d’exclusion sociale. En effet, faute de 

protections périodiques, nombres de jeunes filles ne se rendent pas à l’école ou au travail pendant leurs 

règles, ce qui favorise le décrochage scolaire d’une part et le manque d’opportunités professionnelles de 

l’autre. 

Ce projet vise à faciliter l’accès aux produits d’hygiène pour les jeunes Liégeoises de 12 à 26 ans, mais aussi 

à casser le tabou des règles. Il est primordial de parler et informer sur le cycle menstruel, des maladies 

qui peuvent y être liées, mais aussi de présenter les solutions qui existent pour les personnes ayant besoin 

d’aide, de conseils et de suivis. 

L’aide en matière de protection menstruelle permet aussi aux jeunes filles de choisir quel type de protection 

elle souhaite utiliser et ainsi affirmer leur identité féminine. 





précarisées 


Favoriser l’égalité 


Après deux années de fonctionnement, le projet est venu en aide à environ 4 000 personnes pour un 

cout moyen de 18,05 € par personne. Ce sont environ 200 000 protections qui ont été distribuées jusqu’à 

présent. 

Les stocks disponibles permettent d’aider encore environ 3 000 personnes.


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Environ 600 personnes ont complété une enquête de satisfaction. Le projet a reçu une note globale de 

8,5 /10. Par ailleurs, 98% des répondantes se disent satisfaites des produits proposés. 

Le projet a par ailleurs été récompensé aux Innovations in Politics Awards en 2023, un prix européen et 

international remis aux politiques innovantes et basé sur le vote de 1 000 européens. 

Le choix lors de la conception du projet de proposer des produits bios et/ou réutilisables s’est montré très 

pertinent. En effet, plus de 42% des bénéficiaires ont opté pour une culotte menstruelle démontrant ainsi 

l’importance de permettre la distribution de produits réutilisables. Il s’agit du produit le plus commandé 

par les bénéficiaires. 

Les bénéficiaires sont également invitées à répondre à une enquête de satisfaction qui permet d’orienter 

le projet en fonction des réponses. Deux modifications importantes ont été apportées suite à des 

commentaires reçus dans le cadre de cette enquête. La taille du tour de hanches a été renseignée 

sur le site du projet afin de permettre aux bénéficiaires de mieux choisir leur culotte menstruelle. Des 

tailles supplémentaires de culottes menstruelles ont été achetées afin de mieux répondre à la diversité 

de la population. 

Afin de dynamiser la communication autour du projet, des animations ont été organisées sur différents 

évènements. Ainsi, des protections menstruelles ont par exemple été distribuées aux Ardentes, à 

l’Unifestival, à la Women Race, etc. 

Par ailleurs, des partenariats avec des écoles se sont créés. Les écoles peuvent faire une commande de 

protections à la Ville et les bénéficiaires reçoivent leur commande directement dans leur école. Près de 

1 000 personnes ont bénéficié de l’action de cette manière.


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4.18 - Créer 150 nouvelles places dans les crèches 

Les crèches de la Ville de Liège sont des lieux de vie, encadrés par du personnel de qualité et accessibles 

à tous les enfants de 0 à 3 ans. Elles répondent en tout point aux exigences de l’Office de la Naissance 

et de l’Enfance (ONE). La participation financière est calculée en fonction des revenus mensuels nets du 

ménage et selon le barème fixé par l’ONE. 

L’inscription est gérée en toute transparence par le service, dans le respect de la liberté de choix des 

parents. Un service d’inscription centralisé assure le traitement des dossiers, par ordre chronologique des 

demandes des futurs parents. Une priorité est réservée aux familles liégeoises ainsi qu’aux fratries. 

A l’heure actuelle, la Ville de Liège dispose de 807 places d’accueil agréées par l’ONE dans différents 

milieux d’accueil. La ventilation de celles-ci, détaillée sur le site de la Ville, répond à une volonté d’une 

répartition égalitaire entre les différents quartiers. 

Afin de répondre au nombre croissant de naissances, d’offrir un accueil de haute qualité pour tous les 

enfants et de permettre aux deux parents (dans les faits surtout les femmes) de s’engager dans leur vie 

professionnelle, la Ville augmentera le nombre de places publiques d’accueil d’enfants à raison de 150 

nouvelles places d’ici à 2025. 

Deux milieux d’accueil de 42 places seront construits sur le site de Sainte-Walburge et celui de 

Hocheporte. Deux autres projets (création d’une structure de 42 places sur le futur site de Bavière et de 28 

places dans le futur quartier des Guillemins « Paradis express »), ainsi que des augmentations de capacité 

dans des crèches existantes sont également prévus. 






Augmenter et améliorer les services de l’administration à destination de la population 


En termes de nombre de places d’accueil, la Ville est passée de 807 en 2019 à 898 en 2024. L’ouverture 

de deux nouvelles structures à Sainte-Walburge et à Sainte-Marguerite (Hocheporte) est finalisée depuis 

2021, augmentant de 84 places la capacité d’accueil des crèches de la Ville. Trois autres structures ont 

également vu leur capacité augmenter : 

• 3 lits à la crèche du Bilboquet (accueil d’urgence à Droixhe), 

• 1 lit à la crèche de Droixhe, 

• 3 lits à la crèche de Wandre. 

Ainsi, 91 places ont été créées. L’ouverture prochaine de 2 nouvelles crèches implantées dans le quartier 

des Guillemins et de Bavière, ainsi que l’augmentation de capacité dans des crèches existantes sont de 

nouveaux projets qui permettront d’atteindre l’objectif annoncé sous peu.


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4.19 - Renforcer le maillage des haltes-garderies 

L’accès à l’emploi et à la formation sont des facteurs importants d’intégration et d’émancipation, en 

particulier pour les femmes qui souhaitent concilier une vie professionnelle épanouie et la fondation d’une 

famille. 

Une halte-garderie est un lieu d’accueil ponctuel pour les jeunes enfants. Il s’agit d’une solution 

indispensable pour les parents isolés, en majorité les mamans, qui doivent se libérer quelques heures par 

semaines pour se former ou rechercher du travail. Cet accueil précoce constitue, en outre, pour l’enfant 

une réelle préparation de socialisation avant l’entrée à l’école. 

Cet accueil spécifique sera renforcé. En concertation avec l’ONE, la Ville s’attachera à développer cette 

offre dans les structures d’accueil de la petite enfance dont elle est le pouvoir organisateur. 








L’arrêté du Gouvernement de la Communauté française fixant le régime d’autorisation et de subvention 

des crèches, des services d’accueil d’enfants et des (co)accueillants d’enfants et des (co)accueillants 

d’enfants indépendants (dit réforme MILAC) ne prévoit plus l’existence de haltes garderies. L’action a donc 

été abandonnée pour se focaliser sur l’accroissement des places en crèches.


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4.20 - Faire connaître les services proposés par la Maison de 

l’adolescent 

L’adolescence peut être une période critique chez les jeunes, spécialement en cas de précarité. Soucieuse 

de répondre aux besoins des adolescents, la Ville a créé la Maison de l’adolescent (Mado) à destination 

des 11 à 22 ans. Celle-ci prône une approche transversale et pluridisciplinaire qu’il s’agisse de santé, de 

difficultés psychologiques, de décrochage scolaire, ... 

Si le problème dépasse les compétences de l’équipe, les jeunes sont directement mis en contact avec 

d’autres professionnels. Le travail en réseau et en complémentarité avec d’autres instances assure un 

relais efficace pour l’adolescent en difficulté et sa famille. Le service est gratuit et la Ville assurera son 

développement de diverses manières : 

• Se faire connaître via les réseaux sociaux 

• Se faire connaître lors d’activités à large public 

• Développer les collaborations avec le Centre J et des activités TIC via l’EPN (Espace Public Numérique) 

• Mettre en place des partenariats avec le milieu associatifs actifs dans le secteur de la jeunesse et de 

l’Aide à la Jeunesse Participer aux Assises de Jeunesse 

• Réaliser des actions dans le domaine socio-culturel et d’expression artistique 

• Demander l’agrément en catégorie 2 pour financer l’engagement d’un ETP supplémentaire pour le 

personnel d’encadrement. 


Favoriser le vivre ensemble dans tous les quartiers 




Permettre l’épanouissement des jeunes 


La Mado a été inaugurée le 22 mai 2019. Elle fait connaître ses services via les réseaux sociaux, ses activités 

organisées pour un large public et ses collaborations avec les autres acteurs de la jeunesse, comme le 

Centre J et plus largement le réseau associatif liégeois de l’Aide à la Jeunesse. 

Son travail en réseau et en complémentarité avec d’autres instances assure un relais efficace pour 

l’adolescent en difficulté et sa famille. C’est ainsi qu’ont pu être mises en place des permanences : 

• Juridiques tous les mardis de 10h à 13h (conseils juridiques gratuits assurés par ConsuLex ULiège 

pour traiter toute question juridique relative au logement, au contrat de travail étudiant, à la création 

d’entreprise, à un contentieux civil, ...) 

• Psychologiques un jeudi sur deux de 13h à 18h (consultation psychologique de première ligne gratuite 

pour les jeunes entre 11 et 22 ans en partenariat avec REALISM (Réseau Intersectoriel axé sur la santé 

mentale et le bien-être des enfants, des adolescents et des familles). 

La MAdo développe également des conférences pour les professionnels : rencontre avec le Délégué 

général des Droits de l’Enfant, séminaire sur la prévention contre la prostitution des jeunes, organisation 

d’un salon avec les professionnels de la santé.


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La MAdo a également développé différents projets dont entre autres 

• Le Student pack : distribution de student pack éco-préventif auprès des étudiants de 1ère année de 

l’enseignement supérieur 

• Le Street Challenge : projet participatif qui permet aux jeunes de découvrir, de manière interactive, 

différentes institutions sociales de la Ville de Liège. Il a pour objectifs de promouvoir les droits des 

jeunes, d’en faciliter leur accès et de lutter contre l’isolement social 

• Des ateliers « Samedis Jeunesse » sur l’expression des émotions et la méthodologie de travail 

• L’atelier « Logement » en partenariat avec le service 18-25 du CPAS de Liège 

• L’organisation « We Neet You » en partenariat avec la Défense 

• L’équipe participe aussi à des évènements pour le tout public afin de se faire connaître (Retrouvailles, 

projet Nomad, portes ouvertes dans les écoles...)


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4.21 - Amplifier l’apprentissage d’une seconde langue dès la 

première primaire et l’apprentissage en immersion linguistique 

L’apprentissage des langues est un véritable passeport pour la vie, en particulier dans un monde qui 

s’internationalise. De plus, la connaissance d’autres langues est porteuse de valeurs d’ouverture sur 

d’autres cultures. 

L’enseignement communal liégeois a véritablement joué un rôle de pionnier dans l’apprentissage des 

langues en étant le premier pouvoir organisateur à développer la pédagogie immersive. Celle-ci rencontre 

d’ailleurs un grand succès, puisque plus de 1 126 jeunes suivent un cursus en pédagogie immersive dans 

les écoles de la Ville de Liège. 

Afin de répondre à la demande et de valoriser notre localisation géographique proche de l’Allemagne, la 

Ville développera une offre supplémentaire d’immersion allemande dans le secondaire à l’Athénée Léonie 

de Waha. Parallèlement à la pédagogie immersive, la Ville est consciente des bienfaits d’un apprentissage 

d’une seconde langue dès la 1 ère primaire. Actuellement, cet apprentissage est organisé dans 9 écoles. 

La Ville étendra progressivement le nombre d’écoles où l’on apprend une seconde langue dès la première 

primaire. 








L’apprentissage d’une seconde langue étrangère (anglais ou néerlandais) est à présent organisé à partir 

de la 3 ème primaire dans toutes les écoles fondamentales de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 

Certaines écoles fondamentales de l’enseignement communal organisent l’apprentissage d’une 

seconde langue (l’anglais) dès la première primaire. Pour répondre à la demande des parents, leur 

nombre augmente progressivement. Les établissements actuellement concernés par cet apprentissage 

de l’anglais en première primaire sont les écoles fondamentales communales du Jardin Botanique 1 et 2, 

Grivegnée-Péville, de Grivegnée Centre, de Rocourt, de Sclessin-Perron (Beaux-Arts), d’Andréa Jadoulle 

(Angleur) et de Crève-Cœur (Saint-Léonard). 

Malgré des difficultés de recrutement d’enseignants « native speakers », l’immersion linguistique est 

quant à elle organisée dans 9 écoles fondamentales et secondaires. Une filière allemande a été créée à 

l’Athénée Léonie de Waha et une nouvelle école en immersion anglaise a vu le jour à l’école fondamentale 

Bensberg dans le quartier Saint-Gilles. 

Ecoles fondamentales en immersion anglaise : 

• EFC Waha : 234 élèves 

• EFC Bensberg : 95 élèves 

• EFC Jupille Combattants : 137 élèves 

• EFC Fétinne : 126 élèves


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Ecoles fondamentales en immersion néerlandaise : 

• EFC Hors Chateau : 125 élèves 

• EFC Chénée Grands Prés : 96 élèves 

Ecoles fondamentales en immersion allemande : 

• EFC Sauvenière : 127 élèves 

Chiffres de population scolaire au 15 janvier 2024


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4.22 - Créer, dans le cadre d’un pouvoir organisateur pluriel, une 

nouvelle école secondaire à pédagogie active 

Pour répondre à la hausse démographique et aux demandes croissantes des parents, la Ville a étoffé son 

offre d’écoles fondamentales en pédagogie active de type Freinet. Huit établissements, répartis dans 

différents quartiers, proposent cette pédagogie alternative qui place l’enfant au cœur des apprentissages. 

La poursuite du cursus est actuellement assurée dans un seul établissement, l’Athénée Léonie de Waha, 

dont la population scolaire est en constante augmentation, atteignant sa limite de capacité d’accueil. Afin 

d’élargir l’offre dans le secondaire et de satisfaire toutes les demandes, la Ville proposera à la Fédération 

Wallonie-Bruxelles, de développer en partenariat le projet d’une nouvelle école secondaire sur le site de 

l’ancien Athénée d’Angleur. 








Depuis 2017, des contacts ont été établis avec l’ASBL « Ecole de Tous » et la FWB pour étudier la possibilité 

de créer un Pouvoir organisateur pluriel afin d’ouvrir une école secondaire sur le site d’Angleur. 

Mais la création du Pouvoir organisateur WBE a entraîné un blocage. En effet, WBE ne dispose pas de la 

compétence de participer à un Pouvoir organisateur pluriel. Le projet pédagogique de l’ « Ecole de Tous » 

ne cadre pas totalement avec le projet de pédagogie active développé par la Ville. 

Le PO de la Ville de Liège a également marqué son intention de participer à la création d’une école 

secondaire à pédagogie active avec l’ASBL la « CEV-Liège » mais le statut juridique par celle-ci ne 

permettait pas sa création au sein de la Ville de Liège d’un point de vue décrétale. 

L’action a donc dû être abandonnée malgré ces deux projets d’association. 

Pour des raisons administratives et d’orientations pédagogiques, le projet d’un pouvoir organisateur pluriel 

incluant la Ville de Liège n’a pas pu se concrétiser. Le projet s’est néanmoins poursuivi et la Fédération 

WB a annoncé en avril 2024 la réouverture prochaine de l’Athénée d’Angleur sur base d’un modèle de 

pédagogie active. 

D’autre part, l’ASBL « CEV-Liège » a également annoncé l’ouverture d’une nouvelle école à pédagogie 

active en septembre 2024. 

Ces deux nouvelles implantations augmenteront de manière importante l’offre en pédagogie active sur 

le territoire de la Ville.


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4.23 - Introduire des cours d’empathie dans la formation 

dispensée par la Haute-Ecole de la Ville aux futurs enseignants 

L’acquisition des savoirs et des compétences est indissociable du développement personnel de l’élève 

dans le respect de l’autre. Cette dimension doit être renforcée dans la formation des futurs enseignants 

qui seront amenés à gérer des conflits, voire des situations de harcèlement. 

L’empathie est une démarche d’ouverture qui consiste à comprendre les besoins de l’autre en essayant de 

se mettre à sa place, sans le juger à travers un filtre de pré-requis. L’enseignant lui-même doit être formé 

à reconnaître les émotions chez les élèves pour mieux les appréhender et être à même de désamorcer 

les conflits. 

Ainsi, la Ville introduira ce type de cours dans la formation dispensée aux futurs enseignants. 








Suite à la diminution de l’allocation globale de la Haute-Ecole entre 2018 et 2021 par la FWB, la mise en 

œuvre de nouveaux projets est rendue difficile. Il faudra attendre que les moyens financiers de la haute 

École de la Ville de Liège le permettent. Toutefois, l’Inspection pédagogique a rendu vigilants les maîtres 

assistants des cours de citoyenneté, de philosophie et de communication à développer ces aspects dans 

leurs cours.


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4.24 - Organiser les Assises de l’Enseignement communal 

liégeois 

L’enseignement est un domaine essentiel pour assurer l’émancipation de tous les enfants, adolescents 

et jeunes adultes. La spécificité de l’enseignement public est d’atteindre cet objectif sans distinction 

d’origine sociale ou culturelle. Dans une société en perte de repères, il est capital de décoder les enjeux et 

faire face à l’avenir. Afin d’en améliorer encore et toujours la qualité et l’efficience, le collège organisera 

des Assises de l’Enseignement communal liégeois, en association avec les autres pouvoirs organisateurs 

de l’enseignement public et l’ensemble des acteurs de la communauté éducative. 








Les premières Assises de l’enseignement communal liégeois ont été organisées les 19 et 20 mars 2024 

à la haute-Ecole Hazinelle. Ces Assises ont pour objectifs d’identifier les forces et les faiblesses de 

notre enseignement. Elles ont rencontré un franc succès avec la présence de 270 personnes lors de la 

conférence/débat du 19 mars et 140 personnes le lendemain à débattre de l’avenir de l’enseignement 

communal liégeois. 

Ces premières assises de l’enseignement – un premier temps de réflexion sur le devenir de l’enseignement 

communal – en appellent d’autres. L’évaluation menée au terme de la journée fait apparaitre un indice de 

satisfaction très positif. C’est une première et de nombreux participants ont souhaité qu’un tel dispositif 

soit reproduit. Des points d’attention ont été évoqués notamment quant à une présence et une implication 

plus importante des enseignants ou la nécessité de décloisonner les différents niveaux d’enseignement 

afin d’aborder certaines thématiques de manière plus transversale. 

Le Département de l’Instruction Publique s’est engagé à produire rapidement des actes de ces journées 

afin que les directions puissent les présenter et en débattre avec leur équipe. Des suites sont déjà 

envisagées afin d’approfondir, de manière plus transversale, des thématiques importantes comme la 

citoyenneté ou la mixité sociale. 

La conférence/débat avait pour titre : « Enseigner : métier essentiel pour nos démocraties » et le conférencier 

n’était autre que Philippe Meirieu, un pédagogue français de renom. Face à une situation sociale et 

politique, nationale et internationale particulièrement difficile, l’orateur a détaillé onze perspectives, onze 

chantiers pédagogiques pour construire une démocratie authentique. 

Le lendemain, la journée a débuté par une mise en perspective politique au départ des interventions de 

Monsieur l’Echevin de l’Instruction publique et de celles des ministres de la Fédération Wallonie-Bruxelles 

et de la Région wallonne. Leurs diverses interventions ont permis de planter le décor et de situer les enjeux 

de cette journée dans un cadre plus global. 

Dans le prolongement de ces interventions, le cadre et la spécificité de l’enseignement communal 

liégeois ont été précisés ainsi que la manière dont les différentes thématiques au centre des réflexions 

des différents ateliers ont été élaborées. 

La Ville de Liège est avec celle de Bruxelles ou de Charleroi un des trois plus importants PO de la Fédération 

Wallonie Bruxelles. L’enseignement communal liégeois s’est doté d’un projet éducatif fort et ambitieux : « 

une école communale ouverte à toutes et tous, refusant la sélection économique et sociale. Une école qui 

accorde à chacun la sollicitude adéquate quelle que soit son origine sociale et culturelle ». 

Ce principe fort prend tout son sens dans une ville multiculturelle dont les écoles accueillant également 

un public précarisé. La tâche est importante ; il s’agit bien « de transmettre des savoirs et de faire acquérir 

des compétences tout en veillant à former une société de femmes et d’hommes libres qui seront capables


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de lutter contre les conditionnements et les idées toutes faites : une société de femmes et d’hommes 

capables de décider et d’assumer leurs responsabilités en toute autonomie dans le respect d’autrui ». 

Ces quelques principes directeurs, extraits du projet éducatif de la Ville de Liège, mettent en évidence 

l’ampleur de la tâche et les difficultés auxquelles sont confrontées les équipes sur le terrain. Il n’y a aucun 

fatalisme ou défaitisme dans ces propos. Tout au contraire, depuis de nombreuses années, l’enseignement 

communal liégeois développe une certaine expertise pédagogique au travers de projets variés afin de 

prendre en compte la diversité et la mixité que l’on rencontre au sein de ses établissements. 

Cette expertise suppose un questionnement et une remise en question permanente ; ainsi, ces thématiques 

se sont retrouvées au centre des ateliers de la journée de réflexion. 

La prise en compte de la diversité et de la mixité a été abordée au travers de 4 ateliers : 

• Comment répondre à la nécessaire inclusion et proposer une scolarisation optimale aux élèves 

porteurs de besoins spécifiques ? 

• Quels projets faut-il développer pour soutenir la diversité et la mixité sociale présentes 

dans nos écoles ? 

• En quoi la diversité de l’offre pédagogique proposée par l’enseignement secondaire communal 

liégeois répond-elle aux besoins d’épanouissement, de formation et d’orientation, … d’un public par 

essence hétérogène ? 

• Enchanter l’enseignement secondaire : une formation idéale pour les futurs citoyens participatifs de 

demain ? 

Par ailleurs, depuis quelques années, le climat scolaire est également une préoccupation qui fait l’objet 

de nombreuses réflexions et actions au sein des écoles. Pourtant, il est apparu encore nécessaire de le 

questionner à travers la thématique suivante : « Comment assurer un environnement scolaire serein et 

porteur d’apprentissage aux élèves tant pendant le temps scolaire qu’extrascolaire ? ». 

De nombreuses interrogations portent sur la nécessaire formation du personnel enseignant : Formation 

continue mais aussi formation initiale. 

À ces thématiques, qui relèvent davantage de l’enseignement obligatoire, s’ajoutent deux autres 

thématiques relevant de l’enseignement de promotion sociale ; acteur méconnu mais pourtant essentiel 

de l’intégration socio-économique et citoyenne. 

Les thématiques débattues au travers de deux ateliers sont éloquentes à ce propos : 

• L’enseignement de promotion sociale, un acteur incontournable de développement personnel, social 

et économique pour la Ville de Liège ? 

• Le devenir de la promotion sociale au moment où se redéfinit le paysage de la formation professionnelle. 

Comme cela a été précisé, toutes ces thématiques ont été identifiées et élaborées avec les directions 

d’établissement et les membres du département de l’Instruction publique. 

Ces ateliers ont été organisés au départ d’une structure commune de manière à favoriser l’expression et 

le débat. Ils débutaient par un temps de cadrage qui permettait à l’animateur de fixer le sujet abordé. La 

parole était ensuite donnée à des personnes-ressources dont le rôle était variable. Il pouvait s’agir : 

• d’experts chargés de faire brièvement le point sur une question (exemple : un chercheur qui vient 

définir ce que la recherche met sous l’étiquette « mixité sociale » ou « citoyenneté »), 

• d’acteurs de terrain à l’origine d’actions mises en place dans le cadre d’un projet spécifique (au niveau 

de l’enseignement secondaire, par exemple, la mise en place de journées ateliers ), 

• de témoins qui peuvent faire état d’expériences menées en collaboration avec l’un ou l’autre niveau 

d’enseignement (une collaboration entre une école de promotion sociale et une régie de quartiers).


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4.25 - Favoriser l’inclusion numérique 

De plus en plus de démarches, services... sont accessibles via des outils numériques. 

Dans le cadre de sa mission de service public, la Ville veillera à garantir un accès aisé aux opportunités 

offertes par le développement du numérique, avec une attention particulière pour les publics qui ne sont 

pas à l’aise avec ces outils. On pense notamment aux personnes âgées, aux personnes ne sachant pas 

lire, aux personnes ne maîtrisant pas le français, aux jeunes n’ayant pas accès aux outils informatiques... 

La Ville poursuivra donc ses initiatives en la matière comme ses ateliers de formation pour les seniors. 

La Ville continuera également à accompagner le public en rupture numérique par le biais des Espaces 

Publics Numériques, qui proposent non seulement un accès aux outils les plus utilisés, mais également 

diverses formations et médiations. Les EPN sont en grande majorité fréquentés par les adolescents, les 

adultes d’origine étrangère et/ou en précarité sociale ou psychologique pour des ateliers de recherche 

d’emploi ou d’apprentissage du français et les seniors. 

De plus, dans le cadre de Réinventons Liège, des initiations au codage informatique ont été dispensées 

auprès des jeunes de l’enseignement primaire supérieur. Ayant rencontré un franc succès, un nouveau 

cycle sera dispensé dans les écoles par l’intermédiaire d’associations spécialisées. 




Faire de Liège un modèle de ville inclusive, solidaire et émancipatrice / Permettre à toutes et tous de 

s’intégrer et de s’émancipe 




300 ordinateurs portables pour les étudiants des écoles secondaires de la Ville de Liège 

Grâce à un subside du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Département de l’Instruction 

publique et la Direction des Systèmes d’Information de la Ville de Liège ont fait l’acquisition de 300 

ordinateurs portables qui ont été répartis entre toutes les écoles secondaires du pouvoir organisateur 

« Ville de Liège », en fonction du nombre d’élèves inscrits dans chaque école et conformément aux 

dispositions prévues par l’arrêté de pouvoirs spéciaux. 

Cet arrêté prévoit une enveloppe budgétaire exceptionnelle, dédiée à l’enseignement secondaire, à 

diviser en fonction de la population de chaque école. 

Le principe vise à mettre un ordinateur à disposition de 5% de la population de chaque école secondaire 

du territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’enveloppe budgétaire sera renouvelée chaque année 

pour satisfaire un maximum d’élèves. 

Pour lutter efficacement contre la fracture numérique qui touche davantage encore les étudiants depuis 

la crise sanitaire, le Département de l’Instruction publique a pris la décision de rassembler les sommes 

dédiées à ses écoles secondaires communales et de procéder à un achat groupé, ce qui a permis 

l’acquisition de machines supplémentaires. 

Le choix du modèle de Chromebook a été fixé après concertation avec l’ASBL EducIT (qui encourage 

l’intégration du numérique à l’école). Le cahier des charges prévoit un ordinateur facilement transportable 

(équipé d’un écran de 11 pouces et d’un poids inférieur à 1,8 kg) et dont l’autonomie est de 9h minimum. Ce 

modèle donne par ailleurs accès à l’ensemble des plateformes en ligne, avec un complément de licences 

visant à favoriser la fluidité de l’utilisation ainsi qu’un usage pédagogique.


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Les bibliothèques communales : accès gratuit et EPN 

Les bibliothèques communales proposent gratuitement l’accès à 54 postes informatiques connectés à 

l’Internet et à 25 tablettes. Des imprimantes sont également accessibles pour des impressions à un tarif 

modique. La demande est croissante depuis la crise sanitaire, de nombreuses démarches se font depuis 

en ligne et soulignent la nécessité de ce service de proximité, en particulier dans la lutte contre la fracture 

numérique. 

La médiatrice-animatrice numérique qui a rejoint l’équipe, en 2022, permet la dynamisation de ce secteur. 

Lirtuel, la plateforme gratuite de prêt de livres numériques des Bibliothèques Publiques de la Fédération 

Wallonie-Bruxelles, est proposée dans nos bibliothèques depuis peu. Des liseuses sont également 

disponibles en prêt. 

La bibliothèque de Wandre a rejoint les bibliothèques de Droixhe, Fétinne et Saint-Léonard qui bénéficient 

du label Espace Public Numérique de Wallonie (EPN). Une subvention de la Région wallonne de 30.000€ 

a été obtenue pour soutenir ce nouvel espace et son projet qui s’inscrit dans les thématiques de la 

citoyenneté, des services en ligne et la lutte contre les inégalités d’accès au numérique. 

Dans le cadre de démarches administratives liées à l’importante campagne de rappels de fiscalité 

communale, un accompagnement pour l’aide à la complétude des formulaires a été organisée dans nos 

bibliothèques et EPN : près de 700 personnes ont été accueilles en décembre 2023 et janvier 2024. 

Le Centre J et la MAdo s’unissent pour proposer un EPN 

Le Centre J et la MAdo proposent un espace EPN accessible aux jeunes. L’espace numérique est accessible, 

gratuitement, à tous les jeunes de moins de trente ans sur présentation de leur carte d’identité. 

Via un subside spécifique, le Service Jeunesse a également mis à disposition des Maisons de Jeunes 

des outils informatiques (PC, imprimante...) qui soutiennent leurs activités d’aide aux devoirs. De plus, 

l’accessibilité à internet y est facilitée pour les jeunes. 

Une attention particulière pour les séniors 

Depuis plusieurs années des « ateliers numériques », ou formations à l’usage des smartphones, tablettes 

et ordinateurs à destination des séniors, sont organisées. Ces formations sont annoncées par le biais du 

magazine « Sillage » et rencontrent un franc succès. 

Durant la crise sanitaire, les animateurs sont restés actifs, en proposant des formations à distance, 

réalisant des vidéos didacticielles facilement accessibles sur la plateforme Youtube, répondant aux 

diverses questions au téléphone en assurant des permanences régulières pour permettre au public, 

fortement impacté par la crise, de rester en contact avec leurs proches par visioconférence. 

Afin de renforcer la lutte contre la fracture numérique, de nouveaux cours d’utilisation de smartphone, 

animés par un enseignant de métier, ont été mis en place en 2023 par le département des Services 

sociaux et l’asbl Liège Seniors. Ils ont lieu une demi-journée par semaine dans les quartiers de Grivegnée, 

Wandre et Angleur et sont reconduits en 2024. 

En parallèle des cours plus académiques, des Cybercafés sociaux, où sont tenues des permanences 

informatiques où les citoyens peuvent venir demander gratuitement de l’aide pour un problème 

ponctuel et concret, ont été instaurées dans les Maison Intergénérationnelles de Kinkempois, St-Léonard, 

Ste-Marguerite, Ste-Walburge, Fragnée en partenariat avec la Régie des quartiers de Liège.


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La Ville participera au projet Entr@înés grâce auquel, dès septembre 2024, le département des services 

sociaux en partenariat avec l’ASBl Bibliothèques sans frontière, formera à l’utilisation du numérique, des 

séniors volontaires qui auront ainsi les capacités d’aider d’autres Seniors rencontrant des difficultés au 

maniement des nouvelles technologies. 

La fracture numérique des séniors reste une problématique prioritaire. Le Conseil Communal Consultatif 

des Aînés de Liège y consacre d’ailleurs un groupe de travail dédié, et la Ville restera attentive à tous les 

avis et suggestions qui en émaneront dès qu’ils auront pu reprendre leurs travaux dans des conditions 

optimales. 

Promotion de la digitalisation auprès des commerçants 

Dans le cadre de la politique déployée par la Région wallonne « Digital Wallonia », les commerçants liégeois 

sont fortement encouragés à s’inscrire dans la dynamique d’une évolution vers une mise en valeur de leurs 

atouts par les supports informatiques et les réseaux sociaux en participant à des formations, accessibles 

et didactiques, données par voie de webinaires organisés mensuellement. Ces webinaires sont annoncés 

par l’envoi de newsletters.


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4.26 - Promouvoir le « taxi social » pour prendre en charge les 

personnes âgées et les personnes en situation de handicap et 

les conduire vers les commerces, hôpitaux… 

Le Service ELIS du C.P.A.S. est un service à destination de toute la population liégeoise qui a une double 

mission d’intégration sociale : offrir une série de services à des familles et personnes de condition modeste 

voire très modeste, mais aussi favoriser la remise à l’emploi de personnes peu qualifiées. 

Parmi ses différentes activités, ELIS propose un service de taxi social. En 2018, 250 personnes ont fait 

appel au service. Il est agréé structure IDESS (initiative de développement de l’emploi dans le secteur des 

services de proximité à finalité sociale, agrément wallon - économie sociale). Ce « taxi social » propose un 

transport aux personnes en difficulté en leur permettant de bénéficier d’un tarif adapté à leur situation. Les 

transporteurs sociaux véhiculent et accompagnent les personnes en perte d’autonomie lors d’examens 

médicaux, de démarches administratives, de courses... 

Le service est doté de plusieurs véhicules dont l’un est adapté aux PMR. Le service remplit ses missions 

en veillant à respecter les prescrits du décret wallon qui régit ses actions (ex : le service est accessible à 

tout·e liégeois·e, dont 80 % minimum de personnes considérées comme précarisées au sens du décret). 

Le CPAS assurera la promotion du service du taxi social auprès des bénéficiaires potentiels. 





s’intégrer et de s’émanciper 




Le Service ELIS (structure IDESS) propose 4 secteurs d’activités : aide-jardinier, brico-dépannage, aideménagère 

et transport social. L’objectif du service de transport social est de permettre aux bénéficiaires 

du service de se déplacer grâce à un moyen de transport adapté et un tarif social avantageux (adapté et 

en lien avec le revenu du ménage). Deux éléments majeurs ont été mis en place 

Taxis gratuits pour les plus de 75 ans qui doivent se rendre aux centres de vaccination 

Durant la pandémie Covid, le service de transport social a mis en place cette mesure adoptée en mars 

2021 par le Collège communal et qui est extrêmement facilitatrice pour les personnes les plus fragilisées. 

Bien que la campagne de vaccination soit menée par la Région wallonne, la Ville de Liège a souhaité 

accompagner sa population tout au long du processus de vaccination qui a duré plusieurs mois. 

Pour permettre aux plus âgés de se rendre dans les meilleures conditions possibles dans les centres de 

vaccination, un système de taxi a été gratuitement mis sur pied à destination des Liégeois de plus de 75 

ans.


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Des actions visant à amplifier la visibilité du service pour davantage le faire connaître 

sur le territoire liégeois 

• Impression et distribution régulière d’une brochure par l’équipe de terrain auprès du public cible : plus 

de 4500 brochures distribuées au départ des services de la Ville. 

• Mise en ligne de la brochure sur le nouveau site internet du CPAS https://www.cpasdeliege.be/ 

publications/brochures/elis-service-de-proximite-cpas-liege.pdf 

• Promotion en continu via les écrans du Guichet d’accueil des nouvelles demandes du CPAS à la Cité 

administrative 

• Présentation d’Elis dans le journal communal de mars 2024 

Le service du transport social a également entamé de nouvelles collaborations avec plusieurs Maisons 

médicales et maintenu les anciennes collaborations déjà initiées les années précédentes comme celles 

avec le service de maintien à domicile d’ISOSL et FEDASIL. 

Près de 200 personnes ont pu bénéficier du service en 2023. 

Par ailleurs, le département des Services sociaux de la Ville de Liège soutient financièrement depuis 

de nombreuses années des ASBL comme Télé Service Liège dans leur finalité sociale de transport des 

personnes en situation de handicap et à mobilité réduite en véhicule adapté. 

Via son service Accessplus, un répertoire de tous les transports liégeois adaptés aux PMR est tenu et 

régulièrement à jour et imprimé en plusieurs milliers d’exemplaires pour le public cible.


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4.27 - Organiser une semaine de l’inclusion consacrée aux 

personnes en situation de handicap 

La Ville organisera sur base annuelle une « Semaine de l’accessibilité ». Cette initiative permettra de 

mettre en lumière et d’accentuer la prise de conscience des difficultés rencontrées au quotidien par les 

personnes en situation de handicap, en ce compris dans la pratique du sport. 

Cette semaine thématique sera repensée, en particulier son concours d’architecture, pour intégrer une 

dimension 100% liégeoise, avec de nouveaux partenaires comme l’ULiège ou d’autres structures de la Ville. 

Le Conseil Communal Consultatif de la Personne Handicapée proposera différents thèmes, pour rendre le 

choix participatif et répondre le plus possible aux attentes des personnes en situation de handicap. 

A partir de 2020, une « Semaine handisport » complètera le dispositif. 









La Ville de Liège a fait le choix de travailler sur trois axes en favorisant la collaboration avec les associations 

et partenaires de terrain. 

Le collectif 03/12 

La Ville de Liège est un partenaire privilégié du « Collectif 03/12 ». Pour rappel, le collectif 03/12 regroupe une 

dizaine d’associations liégeoises qui travaillent pour et avec les personnes en situation de handicap(PSH). 

Ensemble, elles organisent tous les ans une activité le 3 décembre, journée internationale des personnes 

en situation de handicap. Cette journée rappelle l’importance de travailler sur l’inclusion de celles-ci dans 

la société. L’inclusion, c’est la société qui s’adapte à la personne, et pas l’inverse. Les actions menées 

depuis 6 ans (décembre 2018) sont : la sensibilisation du Conseil à la thématique, l’organisation de 

journées sportives inclusives, la sensibilisation à la fracture numérique… 

Concours « Accessibilité et Architecture » et Semaine de l’Accessibilité 

En mars 2019, le département des Services Sociaux et de Proximité a organisé avec la FéMA et la Ligue 

Handisport, la 17 e Semaine de l’Accessibilité. Le thème était : « Par le sport, conquérir l’impossible !? Le 

sport pour tous. » Les trois moments marquants de ce rendez-vous étaient : la journée handisport à 

Cointe, le concours Accessibilité et Architecture et le colloque au Musée Curtius. 

Tous les agents communaux animant des activités sportives ont été formés et sensibilisés aux besoins 

spécifiques des PSH. Le concours a été supprimé par manque de participants, et le colloque qui y était 

associé également par extension. Afin de pouvoir continuer à sensibiliser le public à la thématique des 

PSH, les moyens qui étaient mis à disposition pour le concours et le colloque ont été attribués à des projets 

annuels plus globaux que l’architecture. Les joggings inclusifs qui ont pu avoir lieu en décembre 2022 

et 2023 en sont un exemple. Les étudiants ingénieurs architectes sont par ailleurs toujours formés par 

AccessPlus chaque année.


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Actions de sensibilisation au handicap 

Depuis 2019, une série d’actions de sensibilisation au handicap sont effectuées de façon permanente 

via le service AccessPlus. Ces actions ciblent différents publics et acteurs liégeois tels que les étudiants 

d’architecture d’intérieur, les futurs ingénieurs-architectes... 

Chaque année, des activités spécifiques sont organisées telles qu’un parcours en chaise roulante, une 

mise en situation en personne aveugle et sourde au Trinkhall Muséum ou encore des sensibilisations 

adressées aux agents communaux. 

Des partenariats sont également mis en place, comme par exemple la projection du documentaire 

« Changer de rôle » dans le cadre du festival Imagésanté, suivi d’un débat sur « L’estime de soi des 

personnes en situation de handicap au travers de l’art »… 

Enfin citons l’organisation du jogging inclusif qui a réuni 300 participants en 2022 et 450 en 2023.


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4.28 - Lutter contre toutes les formes de discriminations 

La Ville de Liège, depuis 1995 et de manière constante, a mis en place des éléments préventifs et symboliques 

qui visent à lutter contre les discriminations notamment avec l’adoption de plusieurs chartes : la charte 

contre le racisme, la charte égalité « femme et homme » et la charte « égalité des chances ». 

La Ville a aussi adhéré à la Coalition européenne des Villes contre le racisme et les discriminations (réseau 

UNESCO) et en assure toujours la vice-présidence. 

La Ville de Liège assure une représentation communale dans la fondation Ihsane Jarfi et s’associe chaque 

année à la journée mondiale contre l’homophobie. 

Afin d’amplifier la lutte contre toutes les formes de discrimination, la Ville mobilisera tous ses départements, 

essentiellement ceux en charge de la proximité et de la prévention, pour diffuser largement les principes 

d’ouverture, de tolérance et de respect mutuel que ces chartes véhiculent. 









Le réseau contre les violences dans les relations vise, avec l’ensemble des services provinciaux, le monde 

associatif et les acteurs locaux, à faciliter des actions en matière d’égalité des chances et de violences 

dans les relations « genrées ». 

Le Conseil de la Nuit organise sa présence sur les festivals pour assurer des missions de prévention. La 

priorité est que les fêtes se passent bien dans le respect de soi, des autres et des sites. Des informations 

vers les professionnels sont également dispensées pour que les personnes puissent réagir adéquatement 

face à une victime ou un auteur et devenir des témoins actifs et vigilants. 

La Commission communale consultative Femmes & Ville veille à l’intégration de la dimension de l’égalité 

entre les femmes et les hommes dans toutes les politiques développées par le Conseil communal ; à 

l’élimination de toute forme de discrimination entre femmes et hommes ; à la sensibilisation de l’opinion 

publique par la diffusion d’une image non-discriminatoire pour des femmes et des hommes et la rédaction 

d’un plan d’actions pour l’égalité femmes/hommes. 

La charte contre le racisme a été adoptée par le Conseil communal. Elle est affichée dans de nombreux 

bâtiments communaux. De nombreuses actions sont également entreprises toute l’année dans ce 

domaine, et plus particulièrement durant « Mars diversité ». Les appels à projets annuels « Solidarité Liège- 

Monde » et « Egalité » soutiennent des initiatives locales innovantes. 

La Ville de Liège a adopté durant la législature de nombreuses motions, chartes et labels témoignant de 

son engagement contre différentes formes de discriminations. 

En matière de lutte contre les discriminations, de nombreuses actions sont également entreprises toute 

l’année par l’ensemble des services de la Ville de Liège et du CPAS. Les actions se développent notamment 

en prévention, sur le terrain, par le Service de la Proximité et en coordination avec les acteurs culturels et 

de l’éducation permanente dans les différents quartiers de la Ville.


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De plus, la Ville dispose d’une offre « bas seuil » diversifiée : 24h/24h, 365j/365j de l’Urgence sociale du 

CPAS ou de l’Urgence Médico Psycho Sociale du CHC, la ligne de téléphone pour femmes victimes de 

violence ou victimes de discrimination, … 

De manière concrète, le Plan de Cohésion Sociale développe plusieurs actions dans le cadre du projet 

européen Urbact WELDI, qui porte sur l’accueil des migrants. 

Au travers de sa Commission communale consultative de la personne en situation de handicap et du 

service communal Accessplus et d’aménagements raisonnables, la Ville a adopté le handistreaming et 

travaille activement à son renforcement jour après jour afin que son espace public puisse être partagé 

par toutes et tous, quels que soient les besoins spécifiques.


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4.29 - Favoriser l’égalité entre les femmes et les hommes 

Il s’agit de combattre toute forme de harcèlement sexiste via des outils opérants comme les sanctions 

administratives communales, des formations à destination des agents ou des campagnes de 

sensibilisation tout en appliquant rigoureusement la loi « sexisme », votée en 2014. 

En collaboration avec les Échevins concernés et le Bourgmestre, la Ville de Liège agira de concert pour 

condamner ce type d’agissement, quel que soit l’environnement (rue, transports en commun, écoles, lieux 

publics, etc.) dans lequel il se déroule. 

Au-delà, des actions de sensibilisation seront mises sur pied, en partenariat avec les écoles et le monde 

associatif, visant la déconstruction des stéréotypes et la lutte contre les discriminations tout en intégrant, 

dans l’enseignement communal, la dimension du genre à travers la formation continuée des professeurs, 

l’accueil extrascolaire, les manuels scolaires, les activités diverses, etc. Un projet de sensibilisation sera 

spécifiquement mis en œuvre pour les accueillantes des crèches de la Ville. 

De manière très concrète, la notion de genre percolera à travers toutes les politiques communales : la mixité 

dans les maisons de jeunes, la valorisation des artistes féminines dans les musées, un aménagement des 

voiries publiques adapté à tous les publics, ... 


Favoriser le vivre-ensemble dans les quartiers 







Démarches Institutionnelles 

Décembre 2018 : création de l’Echevinat de l’Egalité Femmes Hommes. 

Mai 2019 : relance de la Commissions Femmes et Villes qui a pour objectif de : 

• veiller à l’intégration de la dimension de l’égalité entre les femmes et les hommes dans toutes les 

politiques développées par le Conseil communal 

• éliminer toute forme de discrimination entre femmes et hommes 

• sensibiliser l’opinion publique par la diffusion d’une image non-discriminatoire pour des femmes et 

des hommes 

Violences intrafamiliales 

Les services de la Ville collaborent avec les Services de Police et son Service Assistance policière aux 

Victimes de la Zone de Police de Liège (qui assure un suivi individualisé des dossiers de plaintes déposées 

au cours des derniers mois), le Parquet et le tissu associatif pour lutter contre les violences intrafamiliales, 

via la répression, la prévention, et la mise sur pied du Centre de Prise en Charge des Violences Sexuelles 

de Liège. 

En avril 2020, le dispositif d’urgence « Pharmacien·ne·s et libraires : mes confident.e.s» a été mis en place. 

Il a instauré des points de contact pour les victimes qui recherchent de l’aide pendant la période de 

confinement. Ce projet est issu d’une collaboration entre la Ville de Liège, la Province, la Police, le CPAS, les 

associations, la Commission Consultative communale Femmes et Ville, les pharmacies et librairies. 

2023 a été marqué par le lancement officiel du DIViCo, le dispositif de lutte contre les violences critiques 

dans le couple.


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Genderbudgeting 

La Ville poursuit la confection d’un budget sensible au genre sur base conceptuelle du «genderbudgeting» 

entamé dès le premier Budget de cette législature. Cela consiste en une relecture dynamique des articles 

budgétaires à la lumière de la dimension de genre. Le but est de s’interroger sur ce qu’un budget communal 

induit implicitement comme inégalités de genre et de corriger cela le cas échéant. 

Lutte contre le sexisme dans l’espace public 

Juillet 2020 : Le commissariat d’Outremeuse et le service du Plan de Prévention de la Ville de Liège lancent la 

mise en place d’un plan d’actions contre le harcèlement. Il s’agit d’un dispositif innovant où des policières 

en civil se déplacent seules suivies de près de 2-3 collègues également en civil pour constater les 

comportements sexistes. De manière générale, le service du Plan de Prévention mène régulièrement des 

actions de sensibilisation dans les milieux festifs et scolaires pour lutter contre ce type de comportement. 

Féminisation de la toponymie 

La Ville de Liège compte 2.074 voiries. 

Depuis la nouvelle mandature (décembre 2018), à l’initiative de l’échevinat de l’État civil et du Collège, 

une volonté de poursuivre la féminisation amorcée lors de la précédente mandature a été appliquée de 

manière affirmée 

52 dénominations ont été octroyées 

• 28 dénominations patronymiques 

• 20 patronymes féminins, (20 sur 52) soit plus de 38% du total des dénominations attribuées 

• 8 patronymes masculins, soit moins de 16% du total des dénominations attribuées, soit 2,5 fois plus de 

patronymes féminins que masculins. Cela représente 71% de dénominations féminines sur la totalité des 

dénominations patronymiques. 

• 24 dénominations portant sur la nature, l’histoire des lieux, la vision d’avenir. 

Les quartiers concernés sont Bavière, Fayembois, Rocourt, Val Benoît, Vivegnis, Sclessin, Bressoux – Droixhe 

et l’écoquartier de Coronmeuse. 

Plan de prévention 

Différentes actions du Plan de prévention des insécurités urbaines sont menées en partenariat depuis 

2020 pour favoriser l’égalité Femmes-Hommes. Chaque action s’inscrit dans une continuité et fait partie 

des missions renouvelées annuellement. Elles sont de plus ajustées en fonction des publics cibles. On 

citera notamment les actions suivantes : 

• Livret « Prévention du harcèlement en rue » et Plan global anti-harcèlement de rue avec la Zone de 

Police locale de Liège. Dans ce livret sont notamment rappelés la loi sexisme du 22 mai 2014, le pourquoi 

porter plainte et le concept global de harcèlement permettant au public de mieux comprendre la 

problématique 

• Livret « Consentement sexuel » et séances d’informations sur le consentement sexuel dans les écoles 

secondaires et lors de stages de vacances dans des maisons de jeunes + Formations de professionnels. 

Le service SECCo a continué en 2022 à dispenser l’information auprès des écoles liégeoises du secondaire 

supérieur ainsi que des Hautes écoles, de l’Université, des comités de baptême et des partenaires du 

réseau. 539 contacts directs via les animations dans les écoles et 300 via les partenaires extérieurs ont 

été noués.


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L’outil a été adapté avec les membres de l’Association Générale des Étudiants Liégeois (AGEL). Celui-ci a 

été diffusé sur différents réseaux et des bâches au format Heras ont été placées dans les différents lieux 

de guindailles. 

Une introduction à la sensibilisation au Consentement sexuel a été rédigée dans les carnets des bleus 

(bizus). 

LES RELATIONS & MOI 

Il s’agit d’un outil de prévention des comportements inadéquats dans les relations à destination des élèves 

de 6 e primaire. Les formations à destination de ce nouveau public ont débuté dans les écoles. Suite à des 

concertations avec le corps enseignant, cet outil a également été utilisé pour les élèves de 1 ère secondaire 

du réseau scolaire liégeois. 

Une diffusion a également été réalisée auprès des partenaires, dont les plannings familiaux et les Maisons 

de Jeunes. 

Campagne mondiale du Ruban blanc contre les violences faites aux femmes 

Lors de chaque sensibilisation liée à cette campagne spécifique, les chiffres de criminalité sont rappelés 

à l’échelle nationale et internationale ainsi que les sanctions pour chaque type de faits de violence. 

Dans cette optique de dénoncer fermement ces violences, l’AGEL, les bars et clubs partenaires du Conseil 

de la Nuit sont devenus acteurs et parrains de l’édition 2022 du Ruban blanc. 

L’engagement : identifier le harcèlement, avoir les bons réflexes face aux auteurs et aux victimes et jouer 

les témoins actifs. La priorité : devenir des « Safe spots » où personne n’a peur de faire la fête. 

Lancement de l’Application App-ELLES contre l’insécurité en rue 

En 2022, les études démontraient qu’une femme sur deux ne se sentait toujours pas en sécurité dans les 

bars et les lieux de fête. Pour compléter les dispositifs, un système d’alerte via une application a été mis en 

oeuvre. Celle-ci permet d’alerter directement la police ou les proches lors d’une situation critique. 

Il s’agit d’une application développée en collaboration avec la Fédération Wallonie-Bruxelles : APP-Elles. 

https://app-elles.fr/ 

Une communication très large grand public a été réalisée par la Ville. 

Par ailleurs, le projet ECHIR (Étudiants Contre le Harcèlement et l’Insécurité en Rue) vise à sensibiliser un 

maximum les étudiants des Hautes écoles et de l’Université de Liège sur les préventions à opérer contre 

le sentiment d’insécurité en rue, sur les outils et les services à leur disposition, sur les bonnes réactions à 

avoir en tant que potentiels témoins ou victimes de harcèlement ou d’agression en rue. 

Rôle militant 

Tous les 8 mars, la Ville participe à la cyloparade, événement féministe dans le cadre de la journée 

internationale des droits des femmes. 

Le 4 mars 2020, une soirée-débat de réflexion sur le droit des femmes avec diverses personnalités a été 

organisée. 

En mars 2021, 2022, 2023 et 2024, la Ville a organisé les Journées du Matrimoine, dont le but est d’aller 

à la découverte du matrimoine liégeois et de valoriser l’héritage des femmes artistes et intellectuelles 

d’hier. Citons par exemple les activités suivantes : wikimatrimoine, conférence sur des illustres liégeoises, 

démonstration de couvreuse et de tailleuse de pierre, conférence avec Lille et Nancy, visite guidée de la 

Boverie...


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La Ville soutient également l’entreprenariat féminin via le développement d’un pôle liégeois avec le projet 

« Womenpreneur Tech Program Wallonie » en recherche d’un local. Le but est de favoriser la participation 

des femmes issues de la diversité à la technologie et l’innovation. 

Enfin, un projet international de ville jum’elles (Lille, Nancy) est en cours.


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4.30 - Poursuivre la création de lieux d’hébergement d’urgence 

pour les jeunes LGBT, en rupture avec leur famille, en collaboration 

avec la Fondation Jarfi 

Parmi les citoyens liégeoiss, certains font régulièrement l’objet de stigmatisation particulière liée à leur 

origine ou à leur orientation sexuelle. 

Depuis juillet 2019, la Ville propose un lieu d’hébergement d’urgence pour les jeunes LGBT en rupture avec 

leur famille ou chassés de chez eux. 

Cette initiative, menée en collaboration avec la Fondation Jarfi, s’avère malheureusement bien nécessaire 

: 5 cas ont déjà été rencontrés. 

La Ville poursuivra cette action prioritaire en mettant à disposition de la Fondation Jarfi un appartement 

de la Régie foncière qu’un jeune pourra occuper pendant une durée de 6 mois (renouvelable une seule 

fois). Il s’agit cette fois d’un appartement « de transit » pour permettre à la personne de se reconstruire 

dans un cadre apaisé. 

Le dispositif fera l’objet d’une évaluation d’ici un an. Si la tendance se confirme, la Ville envisagera la mise 

à disposition d’un deuxième appartement. 


Favoriser le vivre-ensemble dans les quartiers 







Depuis 2019, le Service jeunesse octroie un subside spécifique au refuge afin de permettre un meilleur 

accueil ou de permettre la mise en place de projets spécifiques. 

Cette aide a également permis la pérennisation de l’équipe qui se compose actuellement d’une 

coordinatrice et d’un éducateur afin de répondre à la demande constante et d’apporter soutien et aide à 

des jeunes très souvent en perte de repères. 

Le Service jeunesse a également octroyé en 2023 un subside spécifique d’un montant de 3000 € à la 

Fondation pour la réalisation de son projet « Challenge Ihsane Jarfi », soit un tournoi de foot aux couleurs 

arc-en-ciel en collaboration avec le RFCL avec huit équipes de jeunes de 14 ans qui se rencontrent et 

participent à des conférences sur les discriminations dans le monde du sport. 

Une convention lie également le CPAS et la Fondation Ihsane Jarfi pour assurer l’accompagnement des 

jeunes en rupture familiale et/ou sociale en raison de l’homophobie et de la transphobie. 

En 2020, grâce à une aide financière de 35 000 € par an octroyée par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la 

Fondation Ishane Jarfi a pu ouvrir un second refuge avec deux nouveaux appartements, et ainsi doubler 

sa capacité d’accueil. 

La Ville a poursuivi cette action prioritaire en mettant à disposition de la Fondation Jarfi un appartement 

de la Régie foncière qu’un jeune pourra occuper pendant une durée de 6 mois (renouvelable une seule 

fois). Il s’agissait d’un appartement « de transit » pour permettre à la personne de se reconstruire dans 

un cadre apaisé. Cet appartement a été mis à disposition de la Fondation, locataire du bien, de 2019 à fin 

2023. 

La Fondation Ihsane Jarfi loue actuellement un appartement à la coopérative immobilière à finalité sociale


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« Les Tournières » et ce depuis 2020. Cet appartement peut accueillir 5 jeunes simultanément. 

Depuis la création du refuge en 2019 et jusqu’à la fin 2023, 25 jeunes ont été hébergés. 

La Ville de Liège a octroyé au cours des dernières années une subvention opérateur à la Fondation Ihsane 

Jarfi pour mener à bien ses actions. 

La Fondation Ihsane Jarfi bénéficie aujourd’hui de subsides de la FWB et de la SPW pour assurer son 

fonctionnement tout au long de l’année. 

Enfin, une convention lie la Fondation au CPAS pour assurer l’accompagnement des jeunes en rupture 

familiale et/ou sociale liée à l’homophobie et la transphobie.


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4.31 - Garantir et développer l’accès aux musées par une politique 

tarifaire attractive, de médiation et d’animation pour tous les 

publics 

Les musées ne sont pas et ne peuvent pas être réservés aux familiers de l’histoire de l’art ou aux passionnés 

d’arts plastiques. Le jeune public doit y avoir accès dès l’enfance et l’adolescence. Ainsi s’acquiert peu à 

peu l’esprit de découverte et se développe le désir d’y entrer, d’oser franchir le pas. Pour ce faire, la Ville 

proposera une politique tarifaire attractive couplée à une proposition de découverte variée et attractive, 

tournée vers le numérique (tablettes, réalité virtuelle, projections, ...) La Ville garantira également 

l’accessibilité des collections à tous visiteurs en offrant des visites adaptées aux publics précarisés et à 

besoins spécifiques. 

Des visites spécifiques à prix réduits seront accentuées pour : 

• Les Primo-Arrivants : ces visites sont basées sur la découverte de notre patrimoine et l’acquisition d’un 

nouveau vocabulaire. 

• Les personnes en fragilité sociale et/ou économique : ces visites mettent l’accent sur la notion de 

démocratie culturelle en tissant un lien entre la culture, l’esthétisme et les citoyens. 

Des collaborations s’organiseront avec Art 27, pour des projets communs. 






Diffuser la culture au plus grand nombre 


La Ville de Liège et ses musées ont développé depuis 2019 une politique tarifaire adaptée, couplée à des 

propositions de découvertes (visites guidées) variées et attractives, sept jours sur sept, en introduisant de 

nouveaux outils numériques dans les musées (vidéos, réalité virtuelle, projections, etc.). 

En 2020, la Ville de Liège a lancé l’opération Chèques Culture. Son objectif est de faciliter l’accès à la 

culture aux jeunes Liégeois âgés entre 4 et 21 ans en leur offrant une aide financière de 100 €. Ce montant 

est valorisable en de nombreuses activités telles que des cours de musique, de danse, de théâtre, des 

spectacles, des ateliers créatifs et des stages. 

Le service animation développe un accueil pour tous les types de publics en facilitant l’accessibilité des 

collections à tous les visiteurs, grâce à des visites adaptées pour les publics précarisés ou présentant des 

diversités fonctionnelles. 

L’accessibilité à prix réduits pour certaines catégories de visiteurs a été mis en place, avec par exemple un 

tarif à 1,50 € pour les art. 27 et la gratuité pour les jeunes de moins de 26 ans. De plus, l’accès aux musées 

est gratuit tous les premiers dimanches du mois. 

L’attractivité générale des musées se fait également à travers le choix d’expositions susceptibles d’attirer un 

large public (Andy Warhol 2022, Bill Viola 2023-2024) ou encore avec le renouvellement de la présentation 

des armes au Palais Curtius du musée du Grand Curtius.


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4.32 - Dédier un espace d’exposition pour l’art contemporain 

Jusqu’en 2011, l’ancienne église Saint-André accueillait des expositions temporaires et des événements 

organisés par la Ville de Liège. Elle est depuis fermée pour cause d’envahissement par des poussières 

d’amiante. Les travaux de rénovation sont en cours et cet immeuble majestueux pourra bientôt à nouveau 

accueillir des manifestations en partenariat avec la Province de Liège. La Ville, une fois l’ancienne église 

Saint-André rénovée, singularisera l’affectation de ce lieu en le dédiant pour partie à l’accueil d’exposition 

d’art contemporain. Ainsi, l’art contemporain bénéficiera d’un espace supplémentaire, au cœur de la Cité, 

pour être mis en scène et présenté au grand public. 








Le projet n’offre actuellement pas de perspective quant à une ouverture prochaine. 

Les travaux relatifs à la rénovation de l’ancienne église Saint-André suivent toujours leur cours. 

La Ville a procédé à une partie de la rénovation, notamment le désamiantage, la réfection de la toiture, la 

charpente, la création d’accès PMR et d’un espace traiteur. 

La rénovation des techniques spéciales et des décors intérieurs du bâtiment doit encore être mise en 

œuvre dans le cadre d’une convention de partenariat avec la Province de Liège. 

Le projet se poursuivra en lien avec l’arrivée du tram et le réaménagement du quartier du cœur historique.


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4.33 - Réunir les différents intervenants (ULiège et Hautes Écoles) 

pour accroître significativement la mise à disposition de lieux 

collectifs, sur base d’horaires larges, aux étudiants du supérieur 

afin qu’ils puissent étudier dans de bonnes conditions 

Liège assure un rôle important de métropole en termes d’enseignement. A l’échelle de la province, 46.000 

étudiants fréquentent l’enseignement supérieur. Le libre accès aux bibliothèques et aux salles d’étude est 

un élément majeur de la réussite. 

La Ville va nouer un dialogue étroit avec ULiège et les Hautes Ecoles afin d’accroître le nombre de lieux 

collectifs disponibles pour les étudiants et leur permettant d’étudier dans de bonnes conditions d’une part 

et d’élargir les plages couvertes d’autre part. 

Cette action est un véritable enjeu en termes d’égalité, certains étudiants ne possédant pas de lieu où ils 

peuvent s’isoler et travailler dans des conditions propices à l’étude. 

A l’heure actuelle, l’offre du Pôle académique Liège-Luxembourg (Décret « Paysage ») mutualise 760 

places en salles d’étude et/ou bibliothèques accessibles aux étudiants 








Durant la crise sanitaire, la Haute Ecole de la Ville de Liège a augmenté significativement le nombre de 

locaux à la disposition de ses étudiants. 

Ces infrastructures ont été complétées récemment par la création de 2 réfectoires qui pourront également 

servir de locaux d’étude. 

Le secteur de l’enseignement supérieur est actuellement en pleine mutation, notamment avec le projet de 

fusion des Hautes Ecoles (HEL et HE-Charlemagne). La Ville poursuivra son action en conviant ce nouvel 

acteur à la réflexion pour augmenter l’offre de lieux collectifs. 

De leurs côtés, la MAdo et le Centre J ont transformé leur EPN (Espace Public Numérique) en espace de 

travail individuel afin d’offrir la possibilité à des jeunes de venir suivre leurs cours, réaliser leurs travaux et 

participer à leurs examens (durant la crise sanitaire). 

Plusieurs maisons de jeunes liégeoises ont organisé des salles d’étude afin de permettre aux jeunes 

d’étudier de manière plus sereine durant le blocus. Pour renforcer encore leur soutien, des soupes et des 

repas sains gratuits ont été proposés, via l’opération « Copains à Bord ». 

Par ailleurs, depuis la fin 2021, le projet « Bulle de répit » permet aux étudiants qui sont parents de déposer 

leurs enfants quelques heures afin de pouvoir réviser au calme.


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4.34 - Actualiser le plan global et intégré en matière de lutte 

contre la toxicomanie 

Comme dans toutes les grandes villes, les problématiques liées à l’usage de drogues sont multiples à 


La Ville y consacre des moyens conséquents depuis près de 20 ans en assurant une concertation et 

une coordination des actions avec l’ensemble des acteurs concernés (hôpitaux, associations de terrain, 

police, parquet, Province). 

C’est sur cette base que la Ville a réalisé, en 2002, un plan d’action global et intégré, qui prévoyait 

notamment l’expérimentation du traitement assisté par Diacétylmorphine (TADAM) et l’ouverture d’une 

salle de consommation à moindre risque. 

Ouverte en septembre 2018, la salle de consommation permet de toucher les toxicomanes les plus 

désinsérés tout en permettant de diminuer le nombre d’actes de consommation sur l’espace public. 

Afin de poursuivre et d’amplifier son action dans ce domaine complexe et en perpétuelle évolution, la Ville 

proposera au Conseil communal d’actualiser le plan d’action global et intégré « Drogue » pour qu’il serve 

de feuille de route d’ici à 2025. 

Ce plan procèdera aux évaluations, établira les constats et définira les perspectives concernant le travail 

en réseau, le diagnostic local, la prévention, l’accompagnement/le traitement, la réduction des risques et 

la répression. 

Il proposera, entre autres, l’extension des horaires de la salle de consommation ainsi que la réflexion 

autour de la création d’une structure d’accueil bas-seuil 24h/24 en collaboration avec le CPAS. . 







Améliorer la santé des citoyens et apaiser l’espace public 


Compte tenu de la volonté de mettre en place un plan stratégique au niveau national avec la désignation 

d’une « Commissaire nationale aux Drogues » et la constitution d’un panel consultatif national qui 

sera notamment chargé de commenter les projets de plans d’actions et d’identifier les nouveaux 

développements potentiels, le plan stratégique local a été reporté afin de privilégier la future approche 

intégrale et intégrée. 

Cependant, la Ville de Liège, par le biais de son plan de prévention, a pu développer plusieurs projets qui 

permettent de renforcer les différents axes du plan existant : 

• Mise en place d’un groupe de travail spécifique sur la problématique des femmes toxicomanes et 

sans-abris. Cette initiative a permis de développer des plages horaires spécifiques pour les femmes 

dans les différentes structures d’accueil 

• Développement d’un nouveau module de formation du personnel dans le cadre du ramassage de 

seringues. Ce travail réalisé en collaboration avec le SIPPT permet de former le personnel de la Ville et 

du CPAS pour assurer un ramassage en toute sécurité. Des formations ont été réalisées dès 2023 et 

continuent en 2024


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• Création d’un module de sensibilisation à l’attention des élèves de 2ème secondaire. Cette initiative 

développée en collaboration avec le service prévention de la police permet de sensibiliser et de 

prévenir les jeunes des risques liés aux assuétudes 

• Relance du projet de probation prétorienne. A l’initiative du parquet de Liège, le projet de probation 

prétorienne a pu être relancé, celle-ci permet à certains consommateurs, sous des conditions strictes, 

d’éviter la prison mais d’être accompagnés dans leur traitement en vue d’un sevrage 

• Règlement sur le protoxyde d’azote. Le protoxyde d’azote (capsules et bonbonnes), appelé aussi 

gaz hilarant, amène outre des problématiques chez les consommateurs, des problématiques en 

matière d’évacuation des déchets et des nuisances sur l’espace public. La Ville de Liège a adapté sa 

réglementation communale afin de répondre à ces problématiques en interdisant de consommer, de 

détenir, d’offrir à la vente ou de vendre sur la voie publique le protoxyde d’azote. Ce règlement prévoit 

également la possibilité pour la police de procéder à la saisie administrative et à la destruction des 

conditionnements du protoxyde d’azote 

• Articulation optimale entre la salle de consommation à moindre risque (SCMR) et le reste du dispositif 

liégeois. La désignation d’un nouveau coordinateur général, combinée au projet « territoire zéro sansabrisme 

» subsidié par la région wallonne, permet d’envisager une meilleure intégration de la SCMR 

au réseau liégeois. Il s’agit de renforcer la collaboration avec le SCMR au sein du relais social de la 

province de Liège, de poursuivre le partenariat avec les autres services ou encore d’augmenter le rôle 

de levier avec Housing First qui cible les personnes qui souffrent d’assuétudes et pour lesquelles une 

réinsertion est envisageable en commençant par un accompagnement au logement


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4.35 - Création d’un pôle dédicacé à l’accompagnement des 

jeunes en matière d’emploi, de logement et d’intégration sociale 

Les services de la Ville de Liège œuvrent au quotidien pour accompagner le développement des jeunes 

Liégeois. Les villes constituent les territoires de première ligne susceptibles d’apporter des réponses 

concrètes aux enjeux sociaux vitaux. 

Liège, en tant que grande ville est riche de sa jeunesse et nombreuses sont les familles au sein desquelles 

les enjeux d’insertion sociale et professionnelle et de soutien à la parentalité se sont, depuis la pandémie, 

accrus. Le présent projet rencontre dès lors un des domaines clefs de la politique intégrée de la ville à 

savoir la cohésion sociale et la lutte contre la pauvreté. 

À cet égard, un certain nombre d’acteurs communaux sont devenus des interlocuteurs de référence 

en matière d’accompagnement des jeunes concernés par des démarches de recherche d’emploi, de 

logement ou encore présentant des difficultés sociales. Parmi ceux-ci, on identifie particulièrement : 

• Le Centre J, centre d’information de la Ville de Liège, permettant de trouver des informations sur des 

thématiques telles que les études et les formations, les jobs et les emplois, les activités, les stages, 

le logement. Les bénéficiaires peuvent aussi y recevoir une aide juridique de base et être aiguillés si 

nécessaire vers des services plus compétents. 

• Le département des Services sociaux et de Proximité de la Ville de Liège 

• Le projet « Bulle de répit » qui a pour objectif de soutenir les familles monoparentales liégeoises dont 

la situation s’est encore complexifiée avec la crise sanitaire. 

• L’espace public numérique (EPN), structure de proximité équipée de matériel informatique et 

connectée à Internet. Cet espace est ouvert à tous les citoyens. Il offre de l’accès et de l’apprentissage 

à l’informatique, à Internet et à la culture numérique sous une forme conviviale, coopérative et 

responsable. 


Agir Lutter contre la Pauvreté et les Inégalités sociales 







Le Centre d’informations des jeunes a pour mission d’accueillir, d’écouter, d’informer, de documenter, 

de conseiller et de guider les jeunes quelles que soient leurs questions, leurs problèmes ou leurs projets : 

études et formations, législation sociale, jobs étudiants , logements, loisirs, stages linguistiques… 

Le Centre J répond aux demandes des jeunes ou les oriente vers les services adéquats. Il dispense une 

information individualisée, pluraliste et détaillée dans tous les domaines qui intéressent les jeunes. 

Les jeunes peuvent obtenir un rendez-vous personnalisé avec un informateur scolaire ou une assistante 

sociale mais également accéder à l’espace public numérique (CV étudiant, allocation d’études, itsme). 

Le Centre J alimente également en informations la plateforme « Jeunesse Ardente » en y encodant les 

stages, activités et animations se déroulant sur le territoire de la Ville de Liège.


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Le Centre J organise également différents événements tels que le Salon du Jeune Bourlingueur 

(présentation des différents types de séjour à l’étranger), les mercredis du job étudiant (rencontre entre 

employeurs et étudiants), des animations dans les écoles (autonomie, cv étudiant, participation à divers 

événements). 

Le Centre J en quelques chiffres 

• mercredis du job étudiant : 70 personnes 

• salon du Jeune Bourlingueur : 80 personnes 

• accompagnement EPN : 238 en 2023 

• entretiens scolaires : 292 en 2023 

• entretiens sociaux : 75 en 2023 

• encodage de 2000 stages sur la plateforme « Jeunesse Ardente » 

• siep : passage de 248 personnes sur le stand 

• retrouvailles : passage de 214 personnes sur le stand 

• 4 animations dans des établissements scolaires en 2023 

Le Centre J et la MAdo s’unissent pour proposer un EPN 

Le Centre J et la MAdo proposent un espace EPN accessible aux jeunes. L’espace numérique est accessible, 

gratuitement, à tous les jeunes de moins de trente ans sur présentation de sa carte d’identité. 

Le service Jeunesse a également, via un subside spécifique, mis à disposition des Maisons de Jeunes 

des outils informatiques (PC, imprimante...) qui ont soutenu leurs activités d’aide aux devoirs et facilité 

l’accessibilité à internet pour leur public.


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4.36 - Créer un amphithéâtre sur l’espace public pour permettre 

l’expression artistique 

Le projet consiste en la création d’un espace public extérieur de type agora/amphithéâtre. L’endroit idéal 

pour y proposer une criée publique, chanter, danser, exprimer des idées, faire de la musique, réunir ses 

amis autour d’un projet, faire un spectacle... pour le passant ou pour des invités. La Ville réalisera un 

tel espace à taille humaine, dont l’emplacement sera choisi de manière participative pour permettre 

l’expression citoyenne et artistique sous toutes ses formes. 




Faire de Liège un modèle de ville inclusive, solidaire et émancipatrice / Favoriser le lien social 




Cette action se réalise à travers 2 volets. 

« Place aux artistes » 

Cette action a été mise en place dans un contexte de crise sanitaire. Il avait été décidé d’organiser en 

extérieur des représentations artistiques accessibles à tous gratuitement dans divers lieux afin de ne pas 

concentrer les spectateurs en un seul point. Il ne s’agit donc pas d’un seul amphithéâtre au sens propre 

mais bien d’espaces différents pour y tenir diverses manifestations artistiques. 

Le succès étant au rendez-vous, l’événement a été poursuivi dans cette formule. 

Avec « Place aux artistes », Liège souhaite offrir aux artistes et aux citoyens l’opportunité de se réapproprier 

l’espace public comme lieu de partage, avec des rendez-vous réguliers, tout au long de l’été. 

En 2020, 2021, 2022, 2023, l’événement a offert des prestations artistiques en différents lieux se transformant 

en amphithéâtres à taille humaine (parc de la Boverie, place du XX-Août, place Saint-Barthélémy, Cour 

du musée de la Vie wallonne, esplanade des Guillemins). Cette manifestation qui se déroule autour des 6 

week-ends des vacances d’été inclut la musique, la danse et les arts plastiques. 

Cette animation de l’espace public permet également de renforcer l’attractivité de la Ville de Liège durant 

l’été. Place aux artistes est aussi le reflet de la création liégeoise à travers une sélection de spectacles 

vivants (musique, stand-up, slam et poésie, conte, nouveau cirque, arts de la rue, magie…), dans une 

programmation artistique de qualité soucieuse de la diversité culturelle de la Ville et de la parité. 

En 2024, la Ville de Liège a poursuivi cette action, en partenariat avec notamment le Théâtre de Liège 

et le Comptoir des Ressources créatives entre le 6 juillet et le 24 août. Les artistes liégeois ont ainsi pris 

possession de 3 lieux emblématiques de la ville : le parc de La Boverie, la place Saint-Paul et la place 

Saint-Barthélemy en alternance. 

La scène « NoSono » du Comptoir des Ressources créative, installée dans le parc de la Boverie, a accueilli 

les prestations acoustiques, tandis que celles des places Saint-Paul et Saint-Barthélemy ont été ouvertes à 

des opérateurs culturels à même de proposer une programmation originale et représentative nécessitant 

ou pas un support technique plus adapté.


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Le projet de transformation de la dalle de la Cité administrative 

Celui ci permettra, en supprimant le parking en surface, sa mutation en une agora 

Il s’agira d’un espace libre qui permettra prioritairement de 

• promouvoir la circulation piétonne sur des trajets courts et en toute sécurité 

• faciliter l’accessibilité des personnes à mobilité réduite 

• assurer une bonne connexion entre le centre-ville et les stations du tram 

• favoriser le contrôle social, travailler à l’échelle humaine et éclairer les espaces qui le nécessitent 

• pérenniser un parking en ouvrage au cœur de la Cité 

• promouvoir la qualité de vie dans le centre-ville 

• favoriser la végétalisation des espaces publics 

• favoriser l’attractivité commerciale du lieu tout en respectant la quiétude des riverains. 

Budget : 

6 000 000€ 

Subsidié à 60 % par la Région wallonne 

Timing : 

Etudes en 2024 

Attribution du marché de travaux fin 2024 

Début du chantier en 2025


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4.37 - Développer le chant collectif pour recréer des liens entre 

les citoyens 

Dans une société où tout va de plus en plus vite, s’accorder un moment, une respiration, est essentiel. De 

même, le chant collectif peut être utilisé comme moyen pour créer du lien. Du lien avec soi et du lien avec 

les autres. La puissance du chant collectif permet de s’exprimer, d’oser et se dépasser. A titre d’exemple, 

ce projet pourra toucher différents publics : 

Intergénérationnel (moments de chansons entre des personnes en maison de repos et des enfants) 

Personnes bénéficiant du CPAS ou de l’aide alimentaire (exploration d’un répertoire de chansons faisant 

partie de l’histoire de chacun, réarrangement et travail avec une chorale professionnelle (inspiré du projet 

Intersongs Héritage) 

Travailleurs (moments de chant collectif pour plus de connexion au sein du monde du travail) 

Création d’une chorale interculturelle avec des réfugiés Etc. 

La Ville développera ce projet en partenariat avec de nombreux acteurs liégeois afin d’utiliser le chant à 

plusieurs pour sortir de l’isolement, provoquer des rencontres et (re)créer des liens. 








Cette action s’est réalisée à travers l’organisation de « Voix sur Meuse » (2019, 2021, 2022, 2023). Il s’agit 

d’un festival de chorales, en bord de Meuse, qui rassemble 25 troupes de chant et 600 chanteurs. Tous 

les styles et tous les âges sont représentés : du chant de lutte, au chant traditionnel, en passant par des 

chants issus de pays lointains. 

Le principe de cette manifestation est que les artistes se produisent en plein air et sans support de 

sonorisation (hormis les éventuels instruments de soutien) dans une acoustique naturelle et paisible. 

Les deux lieux de prestation se situent boulevard Saucy et quai Edouard Van Beneden.


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4.38 - Soutenir les initiatives de ramassage scolaire à vélo et à 

pied (Vélobus et Pédibus) 

Le Vélobus, c’est un bus à pédale et à assistance électrique qui peut accueillir environ 8 enfants, un 

conducteur adulte et les mallettes. Plus étroit qu’une voiture, il se faufile partout. 

A l’image d’un bus scolaire, le vélobus consiste en un ramassage d’élèves parcourant le même itinéraire 

pour se rendre à l’école à vélo. Un accompagnateur formé conduit les enfants en suivant un trajet et un 

horaire prédéfinis par l’ensemble des acteurs du Vélobus. 

L’enfant gagne en autonomie, pratique une activité physique régulière, développe des contacts sociaux. 

Le Vélobus lui permet aussi de mieux appréhender les risques de la route et de maîtriser le trafic de façon 

active ; les parents ne doivent plus amener les enfants à l’école, sauf si ceux-ci accompagnent de temps 

en temps le Vélobus. Cette alternative permet d’alléger le trafic local, de limiter les embouteillages aux 

abords de l’école et de réduire les émissions de CO 2 

. 

La Ville mènera une initiative pilote en la matière afin de vérifier si ce système de ramassage scolaire peut 

s’étendre. 

De même, la Ville incitera au développement d’une initiative pilote de trajets à pied (Pedibus) de plusieurs 

élèves vers une école sous la responsabilité d’un adulte, pour favoriser le lien social et désengorger les 

abords des écoles. 








Le soutien concret aux initiatives de Pédibus et Vélobus passe par une phase préalable : 

• d’analyse de la situation Mobilité de l’école partenaire, co-réalisé avec les enfants, les enseignants et 

les parents 

• d’amélioration des infrastructures existantes en termes de stationnement notamment 

Depuis 2020, le projet « Mon école s’engage pour une autre Mobilité ! » est mis en place dans plus de 75 

écoles liégeoises fondamentales, secondaires et supérieures, tous réseaux confondus et prend différentes 

formes. 

Au niveau pédagogique 

• 18 classes de fin de primaire ont participé à des animations «EMSR» (Education à la Mobilité et à la 

Sécurité Routière) permettant de réaliser un diagnostic et de proposer des actions concrètes au sein 

de ces écoles, comme l’organisation de pédibus et de vélobus. 

• En 2024, un MobiGame a été réalisé au sein de l’Ecole Secondaire Spécialisée Maghin. Ce Défi Mobilité 

a eu lieu au sein de toute une école, porté par un groupe d’élèves et de professeurs de différents 

niveaux, durant plusieurs semaines.


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• Chaque année, 25 classes de 5ème et 6ème primaire sont formées à l’apprentissage de la conduite 

à vélo. Les élèves, accompagnés de leur professeur et des formateurs de ProVelo, découvrent 

théoriquement mais aussi pratiquement comment se déplacer de manière autonome et sécurisée 

à vélo. À la fin du projet, chaque élève passe son brevet du cycliste pour attester son aptitude à se 

déplacer de manière autonome et sécurisée seul sur un parcours déterminé et connu. 

Au niveau des infrastructures 

• 125 barrières Nadar de stationnement vélos sont réparties dans l’enceinte des établissements scolaires. 

Ces barrières accueillent les vélos des enfants ou du personnel se rendant à l’école à vélo. 

• Les arceaux vélos à proximité des écoles, disposés à proximité directe des établissements, sont utiles 

pour le stationnement de courte durée, comme pour les parents conduisant leur enfant à vélo à l’école. 

Toutes ces pistes d’action sont rassemblées au sein d’une brochure « Mobilité et sécurité routière autour 

de notre école : toutes et tous concernés ! », imprimée à plus de 4 000 exemplaires et disponible sur une 

page entièrement dédiée à cette thématique sur le site de la Ville de Liège.


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4.39 - Élaborer un plan de développement de l’activité physique 

pour tous et toutes dans la ville 

L’activité physique est indispensable à notre bien-être. Insuffisamment pratiquée, elle est responsable 

d’un décès sur dix dans le monde. Sachant que plus de 80% de la population européenne habitera dans 

des zones urbaines d’ici 2030, les villes doivent jouer un rôle essentiel dans la promotion de la santé. De 

cette manière, le développement des moyens permettant de pratiquer une activité physique en milieu 

urbain doit faire partie des objectifs à atteindre. 

L’activité physique (à distinguer du sport avec ses règles codifiées), c’est-à-dire tout mouvement qui peut 

être effectué dans le courant d’une journée et qui engendre une dépense d’énergie plus élevée que celle 

au repos, doit être encouragée. 

Pour cela, la Ville mettra en place divers éléments : 

• Augmenter le sentiment de sécurité : faire en sorte que la pratique d’une activité en plein air ne soit 

pas freinée par des contraintes liées au trafic automobile ou au manque d’éclairage. 

• Inciter aux déplacements aisés et rapides en donnant la possibilité de pratiquer la marche à pied, le 

vélo, la trottinette, la course à pied, ... 

• Stimuler par l’environnement urbain : la présence de mobilier urbain confortable, l’entretien ainsi que 

la richesse visuelle des lieux, les aménagements paysagers et /ou aquatiques de qualité doivent être 

autant de raisons de sortir de chez soi. 

• Diversifier l’usage des espaces publics : des parcs avec des zones pour le jogging, des plaines de jeux 

avec des modules de musculation pour les parents, des activités éphémères proposées gratuitement 

sont autant de possibilités de rendre l’activité physique plus attractive. 

Le Schéma de Développement territorial communal (SDC) contribuera à cette ambition de 

développement de l’activité physique dans la ville. 








Dans le cadre du Projet de territoire, un diagnostic de la situation existante a été réalisé : l’ensemble des 

lieux permettant la pratique d’activités physiques ont été recensés. Il s’agit d’une centaine de lieux, dont 

notamment des espaces non bâtis et à protéger de l’urbanisation. 

Le plan de développement de l’activité physique et des infrastructures complètera à terme le Projet 

de territoire. En effet, le maillage d’espaces publics de qualité (incluant les espaces de loisirs, détente, 

espaces verts) est une des 9 ambitions exprimées par la Ville dans le « Manifeste » adopté en avril 2023 en 

matière d’aménagement du territoire. 

Par ailleurs, dans le cadre de son Plan de Relance, la Ville a confié à Liège Sport la mission de favoriser le 

retour des habitants à une pratique régulière du sport. L’ASBL a lancé l’action « ResSport » à destination 

de tous les clubs sportifs liégeois : il s’agit de mettre en œuvre une activité libre, une journée « portes 

ouvertes », une session d’initiations gratuites en faveur du grand public, une campagne de promotion, une 

exhibition sportive, … La Ville a ainsi soutenu une soixantaine de clubs de sports.


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4.40 - Créer un ensemble d’itinéraires urbains de course à pied 

« Liège city run » et une boucle sécurisée 

La course à pied est un sport très populaire au vu de son accessibilité financière. Sa pratique nécessite 

peu de contraintes et permet un exercice solitaire, tant pour les femmes que pour les hommes. 

C’est la raison pour laquelle ses nombreux adeptes souhaitent un minimum d’aménagement pour 

favoriser la pratique de leur sport en toute sécurité. 

La Ville, avec les acteurs concernés, développera des itinéraires urbains de course à pied et éditera une 

carte des parcours. 

La Ville procèdera en trois étapes : 

• Un état des lieux des parcours existants 

• Une identification de trois parcours complémentaires 

L’aménagement de ces trois parcours par la pose des piquets directionnels et kilométriques, de plaques 

explicatives et par l’aménagement du revêtement (sciure, …) et de l’éclairage 

Le long d’un de ces trois parcours, la Ville veillera à une sécurisation accrue par le placement d’un dispositif 

de caméras. 






Améliorer la qualité des espaces publics et des lieux de centralité 


L’action n’a pas encore été entamée mais reste à l’ordre du jour.


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4.41 - Agir en faveur du bien-être animal 

L’éducation au bien-être animal est élémentaire pour lutter efficacement contre toute forme de 

maltraitance, négligence ou cruauté envers les animaux. 

La Ville souhaite sensibiliser les Liégeois et les plus jeunes à l’importance du bien-être envers tous les 

animaux. Une des priorités sera de mettre en place une procédure de saisie ou de mise en garde, au 

niveau communal, pour tout animal maltraité ou négligé sur le territoire de la Ville. 

Des mesures visant à améliorer les conditions de vie des animaux seront également prises au travers des 

règlements communaux. 

La Ville permettra aux citoyens de mieux vivre en ville avec leurs animaux et organisera différents 

événements en faveur du bien-être animal : 

• Création d’un ou plusieurs parcs canins (le premier ouvrira ses portes à Cointe) 

• Organisation d’évènements (rendez-vous canin de la Ville de Liège) 

• Promenade des chiens de la SRPA 

• Collecte de dons de nourriture pour les refuges liégeois 

• Création d’un Conseil du Bien-Être Animal 








Cette action s’est concrétisée à travers la création, en décembre 2018, d’un échevinat du bien-être animal. 

Parmi les actions menées depuis 2019, on peut citer : 

• La création de parcs canins : Le premier, d’une superficie de 2 400 m 2 , a été créé en 2020, à l’entrée 

du skatepark du boulevard Kleyer à Cointe. En 2021, un règlement de police relatif à l’utilisation dudit 

parc a été rédigé avec le vétérinaire communal et approuvé par le Conseil communal. Le deuxième, 

situé au parc d’Avroy, s’étendra ainsi sur une superficie de 330 m², et sera majoritairement dédiés aux 

chiens de petite taille. La Ville a validé ce deuxième projet mi-2024. Des réflexions sont en cours pour 

la mise en œuvre d’autres parcs canins à Liège. 

• L’organisation d’évènements spécifiques comme « Les rendez-vous canins »organisés les 18 mai 2019 

et le 2 juillet 2022. 

• La mise en place de nouveau règlements communaux comme : 

• L’Adoption (d’un règlement de protection animale contre les risques liés à l’usage nocturne des 

tondeuses à gazon automatisées (Conseil Communal du 29 juin 2020). 

• Une adaptation du règlement concernant l’organisation de manifestations afin d’interdire les 

exhibitions/lâchers de rapaces/d’oiseaux (Conseil Communal du 25 janvier 2021).


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• L’adoption d’un règlement relatif à la lutte contre les faits constitutifs d’atteintes au bien-être 

des animaux : il y a eu un règlement du 25 mai 2020 relatif aux faits constitutifs d’atteinte au bienêtre 

animal. En raison du décret du 6 mai 2019 étendant les compétences des communes dans 

les domaines de la prévention et de la lutte contre les comportements ou des actes attentatoires 

au bien-être des animaux, le règlement précité a été abrogé au profit d’un nouveau règlement. Il 

reprend les infractions (de troisième catégorie) ainsi que les sanctions à appliquer. 

• L’adoption d’un règlement relatif à l’utilisation du parc canin (au Conseil communal du 28 juin 2021). 

• La création d’une cellule Bien-être animal : composée d’un Inspecteur principal, de deux Inspecteurs et 

deux Inspecteurs suppléants, la cellule « Bien-être animal » est spécialisée dans le domaine de l’aide 

aux animaux et de leurs propriétaires. Concrètement, les inspecteurs en charge de ces fonctions se 

rendent sur le terrain pour effectuer des contrôles, des visites et éventuellement des dossiers. 

• En 2021, la Ville a désigné un vétérinaire communal. 

• D’autres mesures telles que : 

• L’obtention d’une aide de la région wallonne dans le cadre du bien-être animal. Depuis la période 

2023-2024, en plus de la subvention principale de 3 000€, une subvention complémentaire de 

2 000€ est disponible si la commune met en place au moins 7 des 12 actions prévues dans 

l’arrêté : 2 000€ doivent encore être distribués pour la période 2023-2024. Aide sollicitée le 28 février 

2024 pour la période 2024-2025. 

• L’adoption d’un plan d’urgence communal pour le risque animalier 

• L’Intégration de la sensibilisation au bien-être animal dans les programmes des écoles communales.


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4.42 - Mettre en place des « moments solidaires » pour combattre 

la solitude 

La question des personnes isolées est un enjeu sociétal important et la Ville de Liège entend ne laisser 

personne sur le côté. 

Cette action a pour but prioritaire de lutter contre la solitude des aînés mais également de retisser du lien 

social et de susciter de la solidarité au sein des quartiers. 

La Ville mènera ce projet en deux phases distinctes. 

Tout d’abord l’organisation des « Cafés Papotes » où les habitant·e·s sont invités à venir discuter de tout 

et de rien autour d’un petit déjeuner offert. Faire sortir les personnes de chez elles avec un but simple, 

développer les contacts, faire jouer le bouche-à-oreille. Autant de possibilités d’être à l’écoute pour 

les animateurs qui devront être présents et alertes, principalement aux informations concernant des 

personnes isolées, mais aussi aux demandes exprimées. 

La deuxième phase s’attachera à la mise en œuvre concrète. Sur base des demandes exprimées, 

des activités seront organisées et des projets élaborés. Il s’agira, bien entendu, de rester à l’écoute 

en permanence pour continuer de planifier d’autres activités et/ou projets. Les animateurs seront 

particulièrement attentifs aux absences éventuelles des personnes isolées. 

Ce dispositif permettra à la Ville de sortir de leur isolement un certain nombre de Liégeois·e·s. 






Lutter contre l’isolement et le repli sur soi 


Tous les mois, une dizaine de cafés papote sont organisés sur l’ensemble du territoire de la Ville de Liège, 

ce qui représente une centaine d’activités sur l’année. 

L’objectif principal de l’action « Café papote » est de lutter contre l’isolement social des personnes en leur 

offrant un espace de rencontre convivial et chaleureux où elles peuvent échanger, se divertir et se sentir 

moins seules. 

Plus précisément, cette action vise à 

• Favoriser les interactions sociales entre les personnes : le café papote est un lieu où le public peut se 

retrouver pour discuter, jouer à des jeux, ou simplement se détendre en compagnie d’autres personnes. 

• Briser la glace et créer des amitiés : les animateurs du café papote peuvent aider les participants à se 

familiariser et à se lier d’amitié. Ils peuvent également proposer des activités et des jeux qui favorisent 

la discussion et l’interaction. 

• Lutter contre l’isolement social : le café papote peut être un véritable havre de paix pour les personnes 

qui se sentent seules et isolées. En participant à des activités et en discutant avec d’autres personnes, 

elles peuvent se sentir moins seules et plus connectées à leur communauté.


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• Promouvoir le bien-être mental et émotionnel des personnes : le fait de se sentir socialement connecté 

peut avoir un impact positif sur le bien-être mental et émotionnel. Cela peut réduire le stress, l’anxiété 

et la dépression, et améliorer leur humeur et leur qualité de vie. 

• Renforcer le lien social au sein de la communauté : le café papote peut être un lieu de rencontre pour 

le public. Cela peut favoriser le développement de liens sociaux et de solidarité entre les habitants. 

En plus de ces objectifs principaux, l’action «Café papote» peut également avoir d’autres impacts positifs, 

tels que 

• Prévenir la perte d’autonomie des personnes âgées : le fait de se sentir socialement connecté peut 

inciter les personnes âgées à rester actives et engagées dans leur communauté, ce qui peut contribuer 

à prévenir la perte d’autonomie. 

• Valoriser les savoirs et les expériences des personnes âgées : le café papote peut être un lieu où les 

personnes âgées peuvent partager leurs savoirs et leurs expériences avec d’autres personnes. 

Un des objectifs principaux, à savoir la création de lien social, est pleinement rencontré à travers les 

différents constats réalisés par les animateurs : création de groupes en dehors des activités du service, 

moments de rencontre, sorties culturelles, co-voiturage... 

La récurrence et la convivialité engendrent également une véritable confiance entre l’animateur et le 

groupe et donc entre l’administration et ces citoyens. 

En termes de fréquentation, les cafés papotes rencontrent un vif succès. Ceux-ci comptent a minima une 

quinzaine de participants. 

En conclusion, l’action « Café papote » est une initiative précieuse qui peut avoir un impact positif sur la vie 

des personnes âgées et de la communauté dans son ensemble. 

Sans compter les dizaines d’activités mensuelles que le service InterG-Seniors organisent dans le même 

esprit de solidarité et de lutte contre l’isolement, plusieurs clubs de pensionnés de différents quartiers de 

la Ville organisent très régulièrement des repas et autres activités récurrentes et conviviales pour leurs 

membres. 

Des activités de plus grande envergure où plusieurs centaines de séniors peuvent se réunir autour d’une 

activité culturelle, sportive où tout simplement un repas festif sont mises en place par la Ville de Liège 

comme le Printemps sportif des séniors à Angleur en 2023 et 2024 (plus de 350 inscrits), la matinée culturelle 

au Trianon en 2023 (400 seniors), les repas de fin d’année jusqu’en 2023. En 2024, la ville organisera un 

grand barbecue estival à destination des seniors qui pourra accueillir jusqu’à 500 personnes. 

L’ASBL Liège Seniors perçoit un subside de la Ville afin de mettre en place des projets et événements 

spécifiquement dévolus à l’épanouissement et au renforcement des liens sociaux avec les séniors en 

ce compris la lutte contre la fracture numérique afin que nos aînés puissent jouir également des biais 

technologiques pour lutter contre l’isolement. 

Liège Seniors organise également très régulièrement des excursions d’une journée et des voyages en 

Belgique et les pays limitrophes à prix coûtants.


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4.43 - Instaurer un budget participatif d’1 million d’euros par an 

Chaque année, la Ville consacrera 1 million d’euros à des investissements dans les quartiers (voiries, parcs, 

bancs, terrains de sport, plaines de jeux, bâtiments communaux…) choisis en concertation participative 

avec la population locale. 

La démarche participative développée dans le cadre du présent Projet de Ville, qui a permis de faire 

émerger de nombreux actions ou projets dans les quartiers à l’initiative des citoyens, servira à alimenter 

les projets qui seront financés dans le cadre de ce budget participatif. 




Faire de Liège un modèle de ville inclusive, solidaire et émancipatrice / Participer, communiquer, informer 


Améliorer la convivialité des espaces publics et des lieux de centralité et permettre au citoyen de se 

réapproprier l’espace public 


Durant la législature, plusieurs projets d’investissement, financés par la Politique Intégrée de la Ville et ou la 

Perspective de Développement Urbain, ont été accompagnés d’un processus de participation citoyenne 

innovant, qui a associé la population à toutes les étapes des projets : la création d’un jardin de quartier 

avenue Albert I er à Grivegnée, la transformation du site « Palmolive », la restauration du parc de Péralta, la 

rénovation du parc Clajot, etc. 

Il s’agit d’investissements dans des espaces publics de qualité dont le montant s’élève à plus de 10 millions 

d’euros.


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4.44 - Construire un budget « genré » 

La Ville mettra en application le « Genderbudgeting ». Il s’agit de construire un budget avec une approche 

genrée, c’est-à-dire avec l’objectif final de pouvoir classer l’ensemble des articles budgétaires en trois 

catégories : neutre, genré et genrable. Le tout accompagné d’une note de genre explicative pour chaque 

département. 

Cette approche proactive et inédite, qui a déjà fait ses preuves dans certaines autres villes, permet de 

réfléchir à l’égalité des genres, à l’instant zéro, dès la ventilation des montants alloués du Budget. On 

anticipe au lieu d’établir un diagnostic a posteriori. Il s’agit de regarder plus loin, en se demandant si la 

manière dont on finance la Ville encourage l’égalité des genres. 

Les avantages sont nombreux : tout d’abord cela ne coûte rien. C’est une relecture dynamique des articles 

budgétaires à la lumière de la dimension de genre. Cela permet d’éveiller immédiatement les consciences 

sur ce qu’un budget communal induit implicitement comme inégalités. 

Cette démarche se réalisera pas à pas, progressivement, d’ici à 2025. 








La Ville a présenté une analyse genrée des budgets 2020 à 2024. 

Afin d’établir le budget genré, plusieurs rencontres avec des spécialistes en la matière ont été organisées, 

notamment dans le cadre de la Commission communale consultative « Femmes et Ville ». 

Depuis lors, à chaque exercice budgétaire, deux documents sont rédigés et présentés en commission 

du Budget et au Conseil communal : 

• un tableau reprenant la classification des articles budgétaires 

• une note de genre expliquant la méthodologie, la classification et reprenant des commentaires de 

genre généraux. 

Au fil des exercices budgétaires, l’analyse s’est affinée et porte à présent sur l’ensemble des Départements 

avec le soutien de l’Administration. 

La Ville de Liège est prise en exemple par l’UCVW lors de la présentation du concept aux communes 

wallonnes.


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4.45 - Développer le site internet de la Ville pour qu’il obtienne le 

label « anysurfer » 

La Ville doit continuer à adapter son site Internet pour faciliter l’accès des personnes en situation de 

handicap. Cela passera par l’obtention du label « anysurfer » et par le respect de la mise en place 

progressive de la directive européenne relative à l’accessibilité des sites web. Le travail porte notamment 

sur les vidéos qui doivent être sous-titrées, sur une porte d’entrée plus « visible », sur le libellé des documents, 

visuels, PDF afin qu’ils portent des noms facilement compréhensibles pour les personnes qui utilisent des 

liseuses pour lire du contenu web… 








En 2020, l’accessibilité de www.liege.be a été améliorée avec la collaboration du prestataire iMio. 

Plusieurs actions ont ainsi été menées sur le CMS Plone (logiciel libre de gestion de contenu utilisé pour 

ce site web) : une analyse technique par l’intercommunale iMio, une évaluation des fonctionnalités par 

Anysurfer, une optimisation du CMS par iMio et une adaptation des procédures (par exemple, ajouter un 

descriptif à chaque image). 

En 2022, des tests utilisateurs ont été réalisés et ont permis, parmi d’autres paramètres, de mieux 

appréhender l’accessibilité de www.liege.be. L’amélioration des paramètres Anysurfer est toutefois limitée 

dans la version actuelle de liege.be. Cet aspect sera au centre du développement d’un nouveau site web 

pour la Ville. 

Concernant les vidéos de la Ville, elles sont à présent toutes sous-titrées, à l’exception des retransmissions 

des Conseils communaux (la longueur de ces retransmissions et la grande variété des contenus abordés 

n’ont pas encore permis de trouver une solution à la fois abordable financièrement et fiable pour en 

assurer la retranscription des sous-titres). 

Enfin, il est important de souligner qu’un travail est en cours concernant l’application 

« Liège en poche » : elle a aussi fait l’objet de tests utilisateurs et elle a été présentée le 16 novembre 2023 

à la commission communale consultative des personnes handicapées. L’objectif était notamment d’avoir 

un retour des membres de cette commission et de travailler sur des pistes d’améliorations envisagées de 

manière globale en lien avec www.liege.be. 

Depuis lors, la CCCPH collecte des données utiles aux PMR qui pourront à terme être implémentées dans 

l’application « Liège en poche ».


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4.46 - Dématérialiser au maximum les procédures 

administratives et renforcer les services offerts aux citoyens via 

l’E-Guichet 

La Ville de Liège est pionnière dans la mise en ligne de démarches administratives via son E-Guichet. 

Actuellement, celui-ci permet de réaliser des démarches en ligne dans divers domaines (Population, 

Mobilité, Environnement, Etat civil...). L’E-Guichet permet par exemple de formuler, en ligne, une demande 

d’autorisation dans une zone riverains, de commander un conteneur pour déchets organiques et d’obtenir 

divers certificats et actes officiels, notamment en matière d’Etat civil et Population. La Ville va poursuivre 

l’amélioration de l’outil en revoyant totalement son interface afin qu’elle soit plus claire et accessible sur 

tous les supports, smartphones et tablettes y compris. De manière constante et continue, de nouvelles 

démarches seront disponibles en ligne. 


Etre une Administration résolument au service des citoyens et répondant au mieux à leurs attentes és 




Simplifier les démarches administratives pour les citoyens 


La Ville met tout en œuvre pour offrir aux citoyens un accès aux documents d’état civil et de population 

par voie numérique, tout en maintenant le service en Mairies de quartier pour les personnes qui n’y ont 

pas accès. C’est pourquoi, l’offre de services proposée aux citoyens via l’E-Guichet est relayée, de façon 

continue, à la population au moyen divers supports de communication : site internet, réseaux sociaux, 

journal communal, flyers, écrans numériques… 

Le 9 décembre 2019, la Ville a mis en ligne une nouvelle version de son E-Guichet. Cette nouvelle version 

est plus ergonomique, plus intuitive et s’adapte davantage aux nouveaux usages (avec notamment une 

meilleure expérience utilisateurs sur smartphone). 

Le nombre de démarches proposées en ligne est en constante augmentation et se diversifie pour s’adapter 

à des besoins qui peuvent être structurels ou liés à une actualité. Parmi les ajouts depuis le début de cette 

législature, on peut notamment citer : 

• des attestations de sinistrés après les inondations de 2021 

• des formulaires de demande d’aide aux commerçants pénalisés par les travaux du tram 

• des formulaires de réclamation lors de la campagne de rappels de paiement 

• la prise de rendez-vous pour bénéficier des protections hygiéniques gratuites 

• le formulaire pour bénéficier des chèques culture 

• les demandes dans le cadre du plan canopée 

• le formulaire pour solliciter un abonnement dans un box vélos 

• la démarche pour pouvoir posséder un animal de compagnie 

• ... 

L’ajout d’une connexion via itsme a également contribué à faciliter l’utilisation de l’E-Guichet.


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4.47 - Redéfinir la politique de la jeunesse et le rôle des Conseils 

consultatifs dans le cadre des « assises de la jeunesse » 

La Ville établira un grand état des lieux des politiques « jeunesse » menées à ce jour. Ce processus va se 

dérouler pendant deux ans, en 4 étapes distinctes. 

• 1 ère étape : une consultation des professionnels du secteur de la Jeunesse au sens très large (enfance, 

adolescence, scolaire, aide à la jeunesse, culture, sport). La jeunesse doit être reconnue comme une 

compétence transversale. Cette consultation des professionnels permettra d’organiser des journées 

de réflexion dans le but de faire émerger des pistes/actions/projets de manière participative. 

• 2 ème étape : la Ville procédera, dès 2020, à l’analyse, l’approfondissement et la validation des pistes 

relevées dans le travail participatif avec les professionnels. 

• 3 ème étape : il s’agit de donner la parole aux enfants et aux jeunes sur les axes de travail élaborés en 

amont, à travers des débats, des outils de communication appropriés à la jeunesse et une application 

du type « Liège 2025 ». 

• 4 ème étape : création d’un comité de suivi et d’accompagnement pour s’assurer de la mise en œuvre 

des lignes directrices et projets retenus. 

Ce processus des « Assises – Jeunesse Ardente » se voudra le plus participatif et consultatif possible. 

Il permettra à chacun de s’exprimer librement afin de dégager des pistes d’actions concrètes. 

La volonté de la Ville est que tous les jeunes puissent y participer ou soient représentés, en ce compris 

ceux qui ne fréquentent pas de structures jeunesse parce qu’ils habitent des quartiers où il n’y en a pas 

ou peu. 

Le CCJL (Conseil communal des jeunes Liégeois) et le CCE (Conseil communal des enfants) seront, eux 

aussi, repensés pour accroître leur implication dans la conception et la mise en œuvre de la politique de 

la Jeunesse. 








Les professionnels des secteurs enfance et jeunesse (environ 80 intervenants issus d’une quarantaine 

d’associations et de services liégeois) ont participé à la première phase du projet. Il s’agissait de 6 journées 

de réflexion thématiques qui ont débouché sur 6 recommandations politiques : 

• créer une plateforme d’information numérique 

• rendre accessibles les infrastructures communales 

• se réapproprier les espaces publics 

• coconstruire un événement fédérateur 

• rendre visible et valoriser les actions menées en matière de jeunesse 

• organiser des rencontres entre professionnels


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Outre la mission d’information du site, qui recense l’offre de services pour les jeunes (orientation et 

soutien scolaire, job étudiant, logement, loisirs, aides psychologiques, sociales et juridiques, etc.), celuici 

a également pour objectif de servir d’outil de consultation pérenne auprès des jeunes visiteurs en leur 

proposant de remplir des enquêtes et des sondages en ligne. 

Au total, au travers de cette plateforme et d’animations dans des structures d’accueil ou des événements 

pour les jeunes, le Service Jeunesse a consulté pas moins de 1 000 personnes qui préconisent en priorité : 

1. de faire respecter leurs droits (à la sécurité notamment) et de favoriser leur émancipation (égalité des 

chances) par le recours à un soutien, à une aide ou à un accompagnement face aux difficultés de la 

vie et à un avenir incertain 

2. de faciliter leur mobilité en ville et l’accessibilité à différents services (notamment à la culture) 

3. de disposer d’un endroit où se retrouver gratuitement pour les études et les loisirs, mais aussi pouvant 

servir de relais pour trouver de l’information, demander et recevoir de l’aide, etc. (une maison de la 

Jeunesse) 

Ces 3 préoccupations ont débouché sur la constitution de 3 commissions thématiques « Jeunesse 

Ardente » portant respectivement sur les Droits de l’Enfant, l’accès à la Culture et la création d’une Maison 

de la Jeunesse. 

La première commission abordant les Droits de l’Enfant a été installée le 23 mars 2024 et elle est 

actuellement composée de 12 enfants âgés de 10 à 12 ans.


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4.48 - Instaurer un parcours d’accueil à l’attention des nouveaux 

résidents 

Liège est une ville fière de sa diversité et où chacun à sa place. 

Le « parcours de bienvenue et d’accueil » consistera en une démarche enrichissante permettant aux 

nouveaux résidents, en particulier celles et ceux qui ont le statut de réfugiés, de rencontrer les Liégeois·e·s 

afin de casser les peurs et les stéréotypes et permettre une meilleure intégration. 

Ce parcours permettra : 

• L’échange, du partage et de la solidarité de façon structurée à travers divers réseaux ou ASBL afin de 

venir en aide à ceux qui ont besoin d’aide 

• La transmission, faire connaître les valeurs typiquement liégeoises que nous portons avec fierté, 

notamment par le biais de « journée découverte du Patrimoine liégeois » avec des Liégeois·e·s 

• L’information sur l’apprentissage du français par l’apprentissage de la langue, l’inclusion et l’autonomie 

dans la société peut se faire de manière plus aisée 

Cette action rentre dans le cadre de la « Ville hospitalière ». En effet, le Conseil communal de la Ville de 

Liège a voté en novembre 2017, à l’unanimité, une motion instituant Liège en tant que ville hospitalière. 

A travers cette motion, la Ville de Liège s’engage, d’une part, à améliorer davantage l’accueil et le séjour 

des migrants dans le respect des droits humains, via la mise en œuvre de mesures concrètes, et, d’autre 

part, à sensibiliser la population sur les migrations et l’accueil de l’autre. 


Etre une Administration résolument au service des citoyens et répondant au mieux à leurs attentes és 




Simplifier les démarches administratives pour les citoyens 


Le « parcours de bienvenue et d’accueil » n’a pas été mis en place. 

La participation au projet européen URBACT Weldi (2023-2025) permettra à terme à la Ville de Liège 

d’élaborer un plan d’actions intégré permettant l’amélioration de l’accueil des migrants à Liège. Le réseau 

WELDI, composé de 10 communautés urbaines, s’engage à construire des sociétés inclusives et résilientes 

en promouvant des politiques qui accueillent et soutiennent les migrants. Les membres de ce réseau 

ont uni leurs forces pour placer les droits de l’homme au cœur de leurs stratégies. Leur objectif est de 

développer des approches innovantes et dignes pour accueillir les nouveaux arrivants. 

Une plateforme d’accueil aux nouveaux commerçants doit être mise en place par les Services 

communaux proposant des informations utiles comme les adresses de contact nécessaires, les 

démarches administratives à entreprendre, les droits et devoirs, la référence aux règlementations et 

usages s’appliquant aux commerces (terrasses, poubelles,…).


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4.49 - Accroître le nombre et la variété de jeux de données sur la 

plateforme open data 

La Ville a lancé fin 2018 sa plateforme opendata qui a vocation à améliorer la relation entre la Ville et les 

citoyen·ne·s et favoriser les échanges avec les acteurs pour créer de nouveaux services au bénéfice de la 

population. 

De 37 jeux de données disponibles au départ, l’outil est en perpétuelle évolution. 

Que peut-on y trouver ? La carte en temps réel des emplacements Shop and Drive disponibles, la carte 

des foires et marchés du territoire, les points d’accès au Wi-Fi urbain, les emplacements des bulles à verre, 

la disponibilité des vélos en libre service,... 

La Ville va poursuivre le développement de sa plateforme opendata en y proposant notamment de 

nouveaux jeux de données, à raison de plusieurs dizaines par an. 

Pour cela, le travail d’identification en interne des jeux de données exploitables est déjà en cours et va se 

poursuivre. 

Ce travail va d’ailleurs être renforcé par le recrutement d’un data officer. En fonction des demandes et de 

l’évolution de la société, de nouveaux jeux de données pourront également être créés sur base du travail 

effectué par les différents pans de l’administration. 






Augmenter et améliorer les services de l’Administration à destination de la population 


Comptant à son lancement 15 jeux de données, la plateforme https://opendata.liege.be n’a cessé de se 

développer et propose à présent plus de 90 jeux de données. 

Cet élan va se poursuivre et la Ville continuera à ajouter de nouveaux jeux chaque fois que cela sera 

possible, sur base des contributions des différents départements. 

Elle a vocation de mettre à disposition les données publiques gratuitement de manière à améliorer la 

relation entre la Ville et les citoyens et favoriser les échanges avec les acteurs économiques, associatifs... 

pour créer de nouveaux services au bénéfice de la population. 

Que peut-on trouver parmi les jeux de données actuels ? L’offre est très large, concerne des sujets très 

concrets et touche de nombreux domaines : administration, mobilité, environnement, culture, loisirs...


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En voici quelques exemples : 

• la carte en temps réel des emplacements Shop and Drive 

• les arceaux vélos 

• les stationnements riverains 

• l’évolution du plan Canopée 

• la localisation des bulles à verre ou textiles 

• les jours de collectes des poubelles 

• les recyparcs mobiles 

• les services communaux 

• les points d’eau potable... 

Un travail important est également mené pour automatiser les mises à jour et les récoltes de données 

depuis les bases de données sources, ceci afin de proposer un éventail de plus en plus large et de qualité 

(complétude - exactitude - mise à jour). Un data officer a spécifiquement été engagé et une équipe 

constituée au sein des départements Informatique et de la Communication. Différents départements de 

la Ville sont contributeurs de données et parties prenantes. 

La gestion technique est assurée par le DSI (service informatique de la Ville) et la coordination des travaux 

sur les jeux et leurs publications est assurée en collaboration avec le service Communication. 

L’outil open data est par ailleurs intégré dans le système d’information de la Ville de Liège (ex. support au 

site internet et à l’application «Liège en poche» ou encore collecteur de données du portail cartographique).


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4.50 - Diversifier les modes de communication à destination des 

citoyens (mails, sms...) 

Afin de remplir ses missions de service public et d’informer au mieux l’ensemble de sa population, la Ville 

met en place des modes de communication qui correspondent aux différents usages. 

Dans ce cadre, la Ville dispose d’outils (journal communal, sites web, réseaux sociaux...) qu’elle continue 

à améliorer et diversifier. 






Augmenter et améliorer les services de l’Administration à destination de la population 


Sous la coordination du service Communication, la Ville de Liège a mis en place de nouveaux canaux pour 

élargir sa communication vers les citoyens : 

• l’application smartphone «Liège en poche» qui propose une cinquantaine de services en matière de 

formalités administratives, de mobilité, d’environnement, de vie locale... 

• des écrans digitaux dans les rues 

• des vidéos et des podcasts réalisés en interne (avec la création du label «Cap sur Liège») 

• une présence sur de nouveaux réseaux sociaux (Instagram et LinkedIn) 

• des newsletter et SMS dans le cadre du chantier du tram 

• de nouveaux sites web comme le site « Entreprendre durable » et la plateforme « deliberations.be » qui 

permet d’avoir accès, pour chaque Conseil communal, aux projets de décisions puis aux décisions, 

aux vidéos de retransmission des débats, aux ordres du jour,... 

Tout en conservant ses anciens canaux comme le journal communal, la Ville a donc fortement augmenté 

sa capacité à communiquer vers les citoyens et à toucher un large public au travers de la diversification 

de ses outils de communication.


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4.51 - Aménager un pavillon de projets urbains 

Actuellement, il n’existe pas de lieu physique permettant de concentrer la documentation et les 

renseignements sur les grands projets urbains et le développement territorial. 

Le projet consistera à rassembler en un lieu toutes les informations concernant les stratégies territoriales 

et les projets urbains (tram, cité administrative zéro carbone, éco-quartier de Coronmeuse...). L’objectif 

est de communiquer pour mieux faire comprendre et changer le regard. 

Le pavillon sera conçu comme une plateforme d’échange et de communication autour de la thématique 

de l’aménagement urbain. Ses objectifs sont de rendre accessibles et attractives ces matières complexes 

par l’organisation d’événements ludiques et pédagogiques. 

Exposer l’aménagement urbain, documenter le plus précisément possible les visiteurs, éditer des ouvrages 

et brochures pédagogiques, donner la parole aux multiples acteurs qui font la ville,… Ces types d’activités 

seront mis en place au sein du pavillon afin de permettre à un large public de comprendre l’évolution de 

Liège et ses projets. 






Améliorer l’image de la ville 


L’action n’est pas encore finalisée. Après une phase de benchmarking, des pistes sont à l’étude pour 

trouver un lieu et un financement. 

L’élaboration d’un schéma de développement communal qui a abouti au « Projet de territoire » de la Ville 

de Liège a toutefois permis de faire un pas important dans l’information et la participation du public dans 

le cadre de l’aménagement du territoire. Ce « Projet de territoire » a en effet été conçu de manière ouverte 

grâce notamment à la Fabrique urbaine et à l’exposition « Vivre Liège Demain ». 

Ainsi, tout au long du processus, les travaux ont été soumis de manière participative à la Fabrique 

urbaine : il s’agit d’un outil innovant constitué de 70 personnes issues d’univers variés tels que professionnels 

de l’aménagement (promoteurs, architectes, urbanistes, environnementalistes…), des représentants 

de la société civile (ASBL, collectifs, travailleurs sociaux et relais de personnes peu entendues…), des 

membres des commissions existantes (participation, CCATM…) ainsi que des élus et des représentants 

de l’Administration. 

L’exposition « Vivre Liège Demain », organisée du 14 septembre au 12 novembre 2023, a permis de présenter 

l’ensemble des réflexions en cours sur l’aménagement futur de la ville. Lors de cette exposition qui a 

accueilli 1 500 visiteurs, des ateliers citoyens et des tables de discussion ont permis de recueillir des avis 

qui ont nourri le schéma de développement communal avant son adoption par le Conseil communal. 

La Fabrique urbaine et l’exposition « Vivre Liège Demain » ont permis de tester des modes de présentation 

et de participation de manière ponctuelle, avant que cela ne puisse devenir une démarche structurelle 

avec la création du pavillon des projets urbains.


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4.52 - Communiquer sur l’étendue des services rendus aux 

citoyens en matière d’État civil 

L’action vise à créer un outil permettant de combler l’écart entre une politique d’aménagement urbain à 

long terme - dont les avancées n’apparaissent par nature que très lentement - et une opinion publique 

demandeuse d’information, d’explication et de participation. L’outil consiste en un lieu où sont présentés et 

expliqués les projets récents et en préparation, la philosophie globale du projet de la Ville et son intention 

d’agir de plus en plus dans une dynamique métropolitaine avec ses voisines. 








Le développement de cette action, comme beaucoup d’autres, a été influencé par les crises traversées 

lors de cette législature. 

Lors de la crise du Covid, les périodes de confinement puis de reprise sous conditions ont nécessité une 

communication axée sur les modes d’obtention, tout d’abord à distance, des certificats de population et 

actes de l’état civil, soit via l’application « Mon dossier » du registre national (documents dématérialisés 

gratuits), soit via le E-Guichet de la Ville de Liège. La communication vers les citoyens sur les différentes 

possibilités d’obtenir des documents a été réalisée via le site web, les réseaux sociaux, des flyers, le journal 

communal, l’application « Liège en poche », notre réseau Decaux... 

Une communication spécifique via ces mêmes canaux a ensuite été proposée lors de la reprise sous 

conditions, notamment avec la mise en place d’un système provisoire de prise de rendez-vous. 

Lors de la crise des inondations, de nombreuses communications ont été faites pour faire connaître les 

formulaires disponibles en ligne pour les sinistrés et pour diriger ces derniers vers la mairie de quartier 

d’Angleur qui leur avait été provisoirement dédicacée. 

Une fois les crises passée, la communication vers les citoyens s’est concentrée sur les différentes 

possibilités offertes par l’E-Guichet et l’accessibilité des mairies de quartier et autres services d’Etat civil. 

Ici aussi, l’ensemble des canaux de communication de la Ville ont été activés : le site web, les réseaux 

sociaux, les écrans numériques, « Liège en poche » , le journal communal, des flyers... Cette promotion a 

été réalisé soit de manière intemporelle (promouvoir les services en ligne et en présentiel), soit en fonction 

des nécessités du moment (perturbations, nouveautés...). 

Une communication importante a également été réalisée à l’occasion de l’inauguration de la Cité 

administrative qui accueille de nombreux services Etat civil et Population.


PAGE 198 

Enfin, concernant certaines démarches spécifiques qui pouvaient être concernées par cette action, 

des changements à des niveaux supra-communaux ont eu un impact sur notre communication. A titre 

d’illustration : 

• La modification de la législation sur le prélèvement et la transplantation d’organes au 1 er juillet 2020 

ne fait plus de l’administration communale la seule institution habilitée à recevoir les déclarations 

relatives au prélèvement de matériel corporel humain. 

• Depuis le 1 er juillet 2020, les administrations communales n’estampillent plus les formulaires de contrôle 

C3-temps partiel. 

• L’application « Mon dossier » du Registre national étend son offre de documents dématérialisés en 

intégrant les actes d’état civil intégrés dans la BAEC (Banque de données des Actes de l’Etat civil) 

c’est-à-dire ceux qui ont été dressés et enregistrés dans la BAEC depuis le 31 mars 2019.


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4.53 - Amplifier les fonctions des mairies de quartier, adapter 

leurs horaires d’ouverture et renforcer leur accessibilité 

notamment pour les personnes PMR et les personnes déficientes 

auditives ou visuelles 

Les mairies de quartier sont un formidable outil de proximité entre l’administration et les citoyens. Les 

heures d’ouverture des différents sites d’implantation seront évaluées et seront, s’il échet, adaptées aux 

demandes constatées sur le terrain. Des aménagements seront effectués ou renforcés pour garantir 

l’accès à ces services par les personnes souffrant de handicap. Une attention particulière sera également 

accordée à la sécurité des agents communaux et les mesures seront prises en cas de nécessité. 








Depuis 2018, l’accessibilité de plusieurs mairies de quartier a été adaptée. 

Plusieurs boucles à induction magnétique ont été acquises et installées dans la mairie de quartier de 

la Cité administrative et son accessibilité aux PMR a été entièrement refaite, elle a ainsi obtenu le label 

Access-i. 

À Sainte-Marguerite, une sécurisation dévolue aux personnes malvoyantes a été réalisée ainsi que la 

création d’un WC PMR. 

À la mairie de quartier de Bressoux, l’accès PMR a été grandement amélioré par la pose d’une rampe 

extérieure et la création d’un WC PMR. 

À la mairie de quartier de Grivegnée bas, une rampe d’accès PMR a également été posée. 

Des travaux importants, entre autres pour l’accès, sont en cours de réalisation dans les mairies de quartier 

de Wandre et Sclessin. 

Ces actions ont été menées par le Département des travaux via la rénovation de la Mairie de quartier de 

Sainte-Marguerite en 2020, de celle de Grivegnée (actuellement fermée) et des derniers travaux réalisés 

à Bressoux (rampe PMR et WC PMR). 

Durant toute l’année 2022, la CCCPH a activement travaillé sur l’accessibilité des Mairies des quartiers via 

son sous-groupe de travail consacré aux démarches administratives. Une série de remarques pratiques 

ont ainsi été rédigées et présentées aux conseillers communaux. 

En matière de « sécurité du personnel », les analyses de risques spécifiques aux Mairies de quartier ont été 

entamées pour 3 mairies, mais non encore clôturées.


PAGE 200 

4.54 - Établir un partenariat et des synergies avec le Médiateur 

régional wallon, notamment dans une optique de gestion des 

conflits avec les pouvoirs publics 

Dans un souci de gestion efficace d’une administration proche du citoyen, la Ville développera une 

réflexion sur un partenariat avec le Médiateur de la Région wallonne. Il s’agirait de permettre aux Liégeois 

de faire appel à l’expertise d’un service autonome et indépendant en vue de faciliter les contacts avec les 

services communaux, notamment dans le cadre de la gestion de conflits. 






Augmenter et améliorer les services de l’administration au service de la population 


Bien que cette action n’ait pas encore fait l’objet d’une opérationnalisation, les Liégeois peuvent d’ores et 

déjà s’adresser au Médiateur de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre de leurs 

démarches administratives auprès des services de la Ville.


PAGE 201 

4.55 - Renforcer la proximité et l’inclusivité des services 

avec le citoyen 

La Ville de Liège est fière de sa multiculturalité et compte plus de 140 nationalités différentes. 

Afin d’œuvrer à l’inclusion de toute personne habitant sur son territoire, la Ville développera des initiatives 

pour lutter contre toute forme de discrimination, notamment sur le marché de l’emploi. 

De plus, en vue de renforcer le sentiment d’attachement à la ville, elle multipliera les initiatives en matière 

d’Etat-Civil pour valoriser ses citoyens (célébration de noces jubilaires, du mariage pour tous, mise en 

avant de ses citoyens centenaires...) 


Favoriser le vivre-ensemble dans tous les quartiers. 







Un label « Liège Vous Aime ! » a été créé par l’Échevinat de l’État civil et de la Citoyenneté pour marquer 

l’attachement de la Ville dans un souci fédérateur. 

Cet adage se décline au niveau des cérémonies de mariages civils hebdomadaires, des noces jubilaires 

mensuelles et des célébrations des personnes centenaires. 

A cela s’ajoute la mise en place d’éditions spéciales de mariages et de Nocturnes à l’occasion de la 

Saint-Valentin, des Mariages d’Hiver, des Mariages d’Eté… 

Sans oublier une célébration spécifique qui a été organisée pour marquer les 20 ans du « Mariage pour 

tous » le 6 juillet 2023 et la participation active de la Ville à la Pride qui sera organisée à Liège au mois 

d’août 2024. 

Enfin, la Ville a participé activement au projet AVACI qui a pour but de lutter contre les discriminations que 

rencontrent, à Liège, les personnes issues des migrations extra-européennes sur le marché de l’emploi et 

dans le domaine de la création d’entreprises, afin d’œuvrer à créer une charnière travaillée entre nouveaux 

citoyens et commerçants venant de l’Etranger et leur intégration.

ASSURER LE RAYONNEMENT DE LIÈGE 

PAGE 203 


ASSURER LE RAYONNEMENT 

DE LIÈGE


PAGE 204 

• 5.1 - Positionner Liège sur la scène internationale 205 

• 5.2 - Matérialiser la Métropole par l’organisation d’un événement populaire 207 

• 5.3 - Accroître le potentiel de la gare de Liège-Guillemins 208 

• 5.4 - Promouvoir les atouts touristiques, culturels et commerciaux dans un rayon de 400 km 

autour de Liège, avec une cible géographique annuelle 210 

• 5.5 - Développer le tourisme fluvial par l’accroissement de la fréquence des navettes et la 

réalisation de la marina de Coronmeuse 213 

• 5.6 - Créer un itinéraire touristique mémorial lié à la Grande guerre 215 

• 5.7 - Réaliser un parcours urbain de « Street Art » 216 

• 5.8 - Rapprocher les musées pour créer un pôle muséal liégeois 217 

• 5.9 - Promouvoir le patrimoine liégeois 218 

• 5.10 - Encourager l’embellissement des façades 220 

• 5.11 - Organiser des appels à projets innovants pour la reconversion d’immeubles 

patrimoniaux 222 

• 5.12 - Mettre en place un dispositif « Creanight » pour le Carré 223 

• 5.13 - Amplifier la lutte contre les cellules commerciales vides 224 

• 5.14 - Créer un Label du commerce de la Ville de Liège 226 

• 5.15 - Développer les identités commerciales des quartiers 227 

• 5.16 - Organiser des circuits commerciaux thématiques 229 

• 5.17 - Œuvrer au rayonnement commercial de la ville en explorant de nouveaux marchés 230 

• 5.18 - Poursuivre la réorganisation des marchés et activités ambulantes, particulièrement 

du marché de la Batte et continuer notamment la procédure initiée pour son classement 

comme chef d’œuvre au patrimoine oral et immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles 232 

• 5.19 - Stimuler les contacts entre candidats commerçants et propriétaires (soirées 

d’échange, plateforme) pour renforcer l’activité commerciale 233 

• 5.20 - Généraliser les clauses éthiques, sociales et environnementales dans les marchés 

publics 234 

• 5.21 - Favoriser le retour de l’Université en ville par un dialogue avec l’ULiege 235 

• 5.22 - Etudier la possibilité d’installer une montgolfière arrimée (ballon captif) 236 

• 5.23 - Instaurer la gouvernance par la donnée comme outil d’aide à la prise de décision 237


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5.1 - Positionner Liège sur la scène internationale 

Liège se transforme, se rénove, s’embellit. Les chiffres le démontrent, l’attractivité de la Ville est réelle dans 

de nombreux domaines (nombre d’emplois, d’entreprises, d’étudiants, de touristes…). 

Ces résultats sont les premiers fruits de la mutation urbaine de Liège, matérialisée par les nombreux 

investissements réalisés dans le domaine culturel, patrimonial et de la qualité de vie des Liégeois·es. 

Une des raisons de ce regain d’attractivité est aussi liée à la stratégie de positionnement et d’image qui a 

accompagné cette transformation urbaine et ces grands projets. 

A l’aube de l’arrivée du tram, qui va constituer une étape supplémentaire dans la transformation de Liège, 

la Ville veillera à amplifier la stratégie de positionnement de Liège en Belgique et sur la scène internationale. 

Campagne, stratégie digitale, matériel promotionnel commun, événement fédérateur, … la démarche 

«LiegeTogether» développée à l’échelle de la Métropole rassemblera tous les grands acteurs liégeois 

œuvrant à l’international et utilisera tous les créneaux pour instaurer une image positive en faveur de 


Par la perception positive de la réalité liégeoise qu’elle doit engendrer, cette stratégie, couplée à la 

poursuite de la régénération urbaine entamée il y a plus de dix ans, a pour objectif d’accroître encore notre 

notoriété et notre attractivité et de convaincre plus d’habitants, d’étudiants, de chercheurs, de créateurs, 

de touristes et d’investisseurs de faire le choix de Liège. 




Assurer le rayonnement de Liège 




Depuis 2018, la Ville a poursuivi sa mutation : de nouveaux quartiers sont sortis de terre, au centre et en 

périphérie, des friches ont été réhabilitées, des quartiers de vie ont été profondément transformés pour 

leur donner des fonctions supplémentaires et améliorer le cadre de vie des habitants. Enfin, le projet du 

tram qui s’achève marquera le début d’une nouvelle manière de se déplacer à Liège et, plus largement, il 

mettra Liège sur la carte des villes européennes qui ont fait le choix de se positionner en tant que territoire 

innovant, durable et apaisé. 

Avec l’arrivée du tram, et la finalisation des différents projets structurants, la Ville prépare actuellement 

un plan d’actions qui visera à promouvoir Liège et ses atouts à l’égard des Liégeois et des habitants des 

environs, mais également à l’égard des visiteurs nationaux et internationaux. 

La collaboration de plusieurs services de la Ville a également œuvré à la promotion des atouts culturels 

et touristiques de celle-ci auprès d’autres villes et régions. 

Cette mise en avant s’est effectuée à travers des axes multiples : 

• Via les Villes MAHHL+ et l’Euregio Meuse-Rhin, la ville de Liège a contribué à la réalisation d’une 

œuvre « street art » intégrée dans un parcours eurégional « Street Art Trail ». Liège a aussi mis en 

lumière ses artistes. A titre d’exemples, des musiciens à Cologne et Herzogenrath et un photographe 

à Aix-la-Chapelle. La Ville a également promu ses riches collections muséales comme à Nancy et 

Plzen. D’autres actions portaient sur les sports, le développement durable, le commerce, la mobilité, 

l’instruction publique (en particulier l’enseignement en immersion). En effet, la mobilité et le futur tram 

ont attiré l’attention de plusieurs villes comme notamment Cracovie, désireuse d’apprendre de la 

riche expérience de Liège dans le domaine de l’enseignement en immersion linguistique (en anglais, 

néerlandais et allemand, dès la 3ème année maternelle).


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Les Relations extérieures appuient aussi ces échanges ou les initient en étroite collaboration avec les 

services de la Ville via la culture 

• Un programme ambitieux d’expositions à La Boverie : « Ceci n’est pas un corps », « Cinquante ans de 

sculptures hyperréalistes » (2019), « Warhol. The American dream factory » (2020), « Inside Magritte » 

(2021), «Collectionneuses Rothschild. Mécènes et donatrices d’exception »(2022), « Bill Viola. Sculptor of 

time» (2023), «Les Mondes de Paul Delvaux» (2024) 

• Les prêts d’œuvres de la collection permanente à des musées étrangers : Fondation Saint-Jacques de 

Compostelle (ES), Kunsthalle de Bâle (DE), musée Marmottan-Monet (FR), musée de l’Orangerie (FR), 

Kunsthalle de Munich (DE) 

• Un programme de Résidences-Ateliers Vivegnis International (RAVI) qui soutient la création actuelle 

dans le domaine des Arts plastiques, avec pour vocation de servir le rayonnement du local à 

l’international, et qui participe à l’inscription de Liège sur la carte du monde 

• Le street art dans l’espace public via Paliss’Art depuis 2002. Ce projet œuvre également au rayonnement 

international de Liège en accueillant des artistes étrangers


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5.2 - Matérialiser la Métropole par l’organisation d’un événement 

populaire 

Liège est une ville. Elle est aussi le cœur d’un ensemble plus vaste. Qu’on l’appelle « Pays de Liège », 

« Communauté urbaine » ou « agglomération », la région liégeoise est en effet un territoire à vocation 

métropolitaine articulé autour de sa ville-centre. 

La Métropole, c’est un territoire qui accueille une multitude de fonctions dont l’impact et le rayonnement 

vont bien au-delà des limites territoriales et qui constitue une porte d’entrée pour les flux internationaux. 

Incontestablement, Liège est une Métropole à l’échelle de son arrondissement dans bon nombre de 

domaines (économie, culture, enseignement, tourisme, …). C’est à cette échelle-là qu’un grand nombre 

de défis contemporains pourront trouver des réponses adéquates (mettre fin à l’étalement urbain, agir 

pour le climat, organiser la mobilité, faire face au vieillissement de la population, développer l’agriculture 

urbaine et locale, …). 

Pour réussir dans cette entreprise, il est nécessaire que la population s’approprie la réalité de la Métropole 

et soit convaincue d’appartenir à une réalité commune. Pour cela, la Ville, en lien avec les 24 Villes et 

Communes liégeoises, renforcera les liens entre les 630 000 citoyen·ne·s liégeois·es en organisant à 

l’échelle de la Métropole, plusieurs événements populaires destinés à matérialiser positivement cette 

appartenance. 






Affirmer la réalité métropolitaine de Liège 


En 2016 et 2018, la Ville et ses partenaires ont lancé les «Métamorphoses». Cet événement visait à mettre 

en avant, par des prestations artistiques, les atouts et le développement de la métropole liégeoise. 

Il s’agissait également d’attirer à Liège des visiteurs belges et étrangers. 

Une nouvelle édition a été lancée en 2021 dans les conditions particulières de la crise sanitaire. Il fallait, à 

ce moment, prévoir un événement en extérieur permettant le respect des distances sociales imposées. 

Pour ce faire, il a été imaginé de créer des circuits de balades agrémentés de prestations artistiques 

dans différents lieux de la Métropole. Cette 3e édition de Métamorphose était prévue les 15, 22 et 29 août 

2021. Malheureusement, les inondations de juillet 2021 ont rendu impossible l’organisation de l’événement, 

certaines des zones choisies pour les balades (principalement Chaudfontaine, Aywaille) ayant été 

durement touchées par ces inondations. 

Pour cet événement, 10 000 brochures présentant un parcours dans chaque commune avait été 

imprimées en amont. Ces brochures ont été distribuées quelques mois plus tard dans les différents offices 

du tourisme de la Métropole liégeoise. 

Une prochaine édition des « Métamorphoses » est en réflexion avec les acteurs du territoire, notamment 

le GRE.


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5.3 - Accroître le potentiel de la gare de Liège-Guillemins 

Le réseau ferroviaire permet de connecter l’arrondissement de Liège aux différents pôles belges et 

internationaux, via : 

• Les liaisons internationales : Thalys et ICE en relation avec Cologne et Francfort, ainsi qu’avec Amsterdam 

et Londres (via Bruxelles midi), et le Grand Duché du Luxembourg dans une moindre mesure 

• Les liaisons nationales IC : Bruxelles et la dorsale ferroviaire wallonne vers Namur, Charleroi, Mons 

• Et les liaisons provinciales et à l’échelle de l’arrondissement (trains L ou de pointe) vers Verviers, Huy, 

Waremme, la vallée de l’Ourthe 

L’offre ferroviaire, avec ses grandes radiales, est concentrée autour du pôle d’échange structurant de 

Liège-Guillemins. 

Avec près de 18 000 voyageurs montés par jour (2019), la gare de Liège-Guillemins concentre près de 

60 % des montées dans l’arrondissement (29 700). Cette valeur reste toutefois faible en regard de gares 

comparables telles que : 

• Gand St-Pierre : 55 000 voyageurs par jour 

• Nantes (FR) : environ 40 à 45 000 voyageurs par jour 

• Strasbourg (FR) : 70 à 75 000 voyageurs par jour 

Un autre point de comparaison, intra-wallon, place Liège-Guillemins sur la 3 e marche du podium en 

termes de voyageurs montés, après Ottignies (22 550) et Namur (20 150), toutes deux fréquentées par 

des étudiants. 

Sur base de ce constat, la Ville entreprendra les démarches auprès de la SNCB afin d’étudier la meilleure 

manière d’accroitre la fréquentation des gares liégeoises, en particulier celle de Liège-Guillemins à travers 

le renforcement de l’offre métropolitaine, nationale et internationale. 






Augmenter l’accessibilité de Liège 


Depuis son inauguration en 2009, la Gare des Guillemins s’est retrouvée à maintes reprises dans le top des 

classements des plus belles, plus photogéniques, plus grandes gares de Belgique, d’Europe ou du monde. 

Le quartier entourant la Gare des Guillemins ne cesse de se transformer avec la rénovation des quais de 

Meuse, l’installation de la passerelle « la Belle Liégeoise » et la création de l’écoquartier Paradis express. 

Elle fait également partie de l’axe urbain majeur « Guillemins - Boverie - Longdoz » (parc de la Boverie, 

Palais des Congrès, Médiacité…). 

La gare attire aussi beaucoup de réalisateurs cinématographiques comme, sans être exhaustif :


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• Les Frères Dardenne pour « le Silence de Lorna » 2008 

• Publicité pour la « Kia Soûl », 2010 

• Bill Condon pour « Le Cinquième Pouvoir » 2013 

• James Gunn pour « Les Gardiens de la Galaxie » 2014 

• Laurent Tirard pour « un Homme à la hauteur » 2016 

• Ang Lee pour « Gemini man » 2019 

La Ville a lancé une procédure de classement du bâtiment, en février 2021. 

Ce classement permettra ainsi d’assurer sa conservation, son entretien et, si nécessaire, sa restauration. 

Le classement porte sur des biens immobiliers qui présentent un intérêt historique, archéologique, 

architectural, scientifique, artistique, social, mémoriel, esthétique, technique, paysager ou urbanistique. Ils 

répondent aussi à un ou plusieurs des critères suivants : la rareté, l’authenticité, l’intégrité, la représentativité. 

Par ses atouts architecturaux et patrimoniaux, en tant qu’emblème majeur de la Ville, véritable musée 

en plein air, monument liégeois le plus photographié, point de repère visuel, gare figurant sur toutes les 

cartes européennes et une des deux seules gares urbaines directement connectée à une autoroute en 

Europe (l’autre gare : Lyon-Perrache), la gare des Guillemins multiplie les atouts et les points d’attrait. 

Ainsi, la demande de classement a été déclarée recevable par l’AWaP le 27 avril 2021 et son instruction est 

en cours. 

La collaboration avec les villes avoisinantes est également un levier majeur pour l’accroissement de ce 

potentiel. 

Dans cette optique, les Villes MAHHL et l’Euregio Meuse-Rhin ont œuvré en faveur de l’instauration du «Train 

des Trois Pays» reliant l’Allemagne (Aix-la-Chapelle) à Liège en passant par les Pays-Bas (Maastricht, 

Heerlen). Cet itinéraire de train a été mis en service en juin 2024. Il est dès lors possible de relier directement 

les quatre villes (Aix-la-Chapelle, Maastricht, Heerlen et Liège) grâce à une seule ligne ferroviaire sans 

changement de train.


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5.4 - Promouvoir les atouts touristiques, culturels et 

commerciaux dans un rayon de 400 km autour de Liège, avec 

une cible géographique annuelle 

Liège est une ville aux atouts touristiques, culturels et commerciaux multiples et qui lui sont propres. Elle se 

démarque aussi des autres villes par un esprit bien à elle : convivialité, chaleur, joie de vivre. 

Du point de vue des professionnels du tourisme et des visiteurs qui en font le retour lors de contacts 

directs (office du tourisme, visites guidées, HoReCa, …), Liège est souvent pointée pour la chaleur de son 

accueil. Les Liégeois sont réputés accueillant et la ville est considérée comme animée et chaleureuse. 

Cela fait partie de l’ADN de la cité ardente. 

« L’accueil liégeois » est propre à Liège et constitue un angle marketing intéressant. Nous pouvons mettre 

en avant les atouts touristiques de Liège et aussi cet esprit si singulier et apprécié. Comment mettre en 

avant quelque chose d’invisible, une émotion, un ressenti ? Au travers des Liégeois eux-mêmes. 

L’objet de cette campagne sera de mobiliser de façon innovante les locaux (qui accueillent) et les visiteurs, 

autour d’une façon d’accueillir réinventée et dans l’air du temps. 

La campagne utilisera une application qui permettrait de découvrir d’une part, Liège, et d’une autre part, 

les Liégeois : 

• Découvrir Liège grâce à des « Instagram Shot Spots ». Autrement dit, cartographier sur une application 

et d’un balisage pour smartphone les meilleurs points de vue photographiques de la métropole 

liégeoise, pour que ceux-ci soient à la portée d’un clic des visiteurs et mettent ainsi en avant le 

patrimoine, l’histoire, l’art, les balades et les panoramas liégeois. Ces lieux à nouveau photographiés 

viendront enrichir les plus belles photos déjà partagées sur le réseau social Instagram, assurant ainsi 

une vitrine esthétique de la ville. 

• Partir à la rencontre de Liégeois avec les « Super Citizen ». L’application dressera une cartographie 

des Liégeois·« Super Citizen » (à Liège, mais aussi éparpillés dans le monde) et permettra une mise en 

relation via une messagerie. Nos congénères pourront ainsi guider et conseiller les touristes et futurs 

touristes sur les meilleures façons de découvrir Liège, tout en tissant des liens amicaux. 

Afin de valoriser ses atouts touristiques, culturels et commerciaux, une campagne de promotion à l’échelle 

internationale invitera les futurs visiteurs à découvrir Liège, les Liégeois et leur accueil légendaire sur base 

des éléments repris ci-dessus. 








Attractivité touristique 

Chaque année, les plans de promotion de la Ville doivent être conçus pour s’adapter aux circonstances 

temporelles et les messages adaptés aux cibles géographiques choisies.


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Le canevas d’élaboration est le suivant : 

• Analyse des atouts de Liège, atouts pérennes et événementiels 

• Définition des objectifs de la campagne de promotion 

• Segmentation de la cible géographique 

• Développement d’une stratégie de communication 

• Mise en place d’actions de promotion 

• Mesure de l’impact et ajustements 

2019 en Allemagne 

En collaboration avec le bureau allemand de Wallonie Belgique Tourisme, une grande campagne de 

promotion a été menée en Allemagne. 

En plus de la présence de la Ville au salon international du tourisme de Berlin et au salon Reisevelt à 

Düsseldorf, la promotion de Liège comme destination touristique a été faite via les actions suivantes : 

• Supplément Liège (ville et province) dans Welt am Sonntag (16 pages sur Liège ville) - tirage 132.000 

exemplaires + action online sur le site du journal + édition de ce même supplément au Grand-Duché 

de Luxembourg (60.000 exemplaires) 

• Action online avec le quotidien Rheinische Post (Düsseldorf et environs) - durée 3 mois 

• Action online avec les quotidiens d’Aix-la-Chapelle, Aachener Zeitung et Aachener Nachrichten - 

durée 6 mois 

• Action online Google adwords / Facebook 

• Conférence de presse sur Liège à Cologne 

• Voyage de presse Simenon 

• Promotion de Liège Cité de Noël dans les magazines Klenkes et Pur Regio (Aix-la-Chapelle) 

• Réalisation par WBT de 2 plaquettes sur Liège (une pour les organisateurs de voyages de groupes et 

l’autre pour la presse) diffusées à l’ITB Berlin et transmises par mail aux fichiers groupes et presse de 

WBT Allemagne 

Outre cette action forte sur le marché allemand, menée et financée avec Wallonie Belgique Tourisme 

et la Maison du tourisme du Pays de Liège, le budget de promotion a servi, comme à l’accoutumée, à 

l’impression de plans de ville, à la souscription d’un contrat de traduction pour les publications touristiques, 

à l’achat de sacs en tissus promotionnels et à l’insertion dans des médias de cibles définies secondaires 

en 2019 (France, Pays-Bas, Belgique). 

2020 et 2021 en Métropole lilloise 

La Métropole lilloise a été choisie comme cible géographique de promotion de Liège en termes de 

destination touristique en 2020 et 2021. 

En 2020 et 2021, des campagnes d’affichage urbain via JCDecaux (Aéroport de Lille) et Clearchannel 

(centres commerciaux et centre-ville) ont été réalisées.


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Ces campagnes ont été complétées par des insertions presse et sur les sites internet liés par les services 

du tourisme et les musées de Liège : 

• Sortir ! Magazine – Hors-série spécial tourisme 

• Fémina, 2 éditions spéciales tourisme 

• La Voix du Nord 

• Le Guide de l’été - Tiré à part de La Voix du Nord 

• 2 capsules vidéo sur le site Vozer 

La crise sanitaire débutée de 2020 a contraint à réduire le rayon d’action des promotions en raison de la 

limitation des déplacements. Le budget a été réorienté de manière substantielle vers les cibles locales 

via des insertions dans la presse spécialisée. L’obligation de réactivité par rapport aux changements de 

consignes sanitaires a accéléré la transition de la promotion du papier vers le numérique. Les frais de 

promotion, pour ces années comme les autres, concernent aussi l’achat de plans de ville, de sacs en 

papier floqués, de matériel promotionnel, de présence à divers salons, d’achat de papier nécessaire à 

l’impression des dépliants touristiques. 

2022 

La sortie de la prudence et la mutation en profondeur du centre de Liège nous ont amené à développer 

un plan de communication en deux volets a été élaboré : l’un consacré à la Belgique et l’autre à plusieurs 

villes de pays limitrophes dans lesquelles une liaison directe, (ou en une correspondance) est possible en 

train et ce toujours dans un rayon de 400 km définissant le territoire concerné. 

Pour optimiser les budgets, cibler efficacement, s’adapter plus rapidement et maintenir une maîtrise sur 

le message, les insertions publicitaires sont réalisées presqu’exclusivement en ligne. Un contrat avec une 

agence spécialisée en e-marketing est conclu. 

Par ailleurs la crise sanitaire et la crise climatique ont vu l’émergence de deux concepts : l’éco tourisme et 

le « staycation », les vacances à domicile. 

2023 

Les travaux sur l’ensemble du centre touristique n’étant pas finalisé, le thème de campagne 2022 a été 

reconduit, avec les mêmes cibles géographiques (villes en liaison ferroviaire directe de Flandre, Pays-Bas, 

Allemagne et Lille dans un rayon de 400km). 

Pour un effet de répétition du branding, les visuels ont été légèrement adaptés en maintenant une filiation 

graphique claire. L’axe principal a été décliné selon les spécificités événementielles de l’année. 

Les campagnes e-marketing ont été réalisées par une agence désignée après appel d’offres. Les 

campagnes d’affichages et d’insertion presse ont été menées en collaboration avec la Maison du 

Tourisme du Pays de Liège et l’opérateur régional VisitWallonia. 

Attractivité commerciale 

Une campagne de promotion du commerce à Liège a été effectuée depuis le début de la mandature, 

tant dans les médias belges qu’à l’international (en France et dans les pays de l’Euregio), par le biais de 

publications dans la presse écrite et audiovisuelle.


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5.5 - Développer le tourisme fluvial par l’accroissement de 

la fréquence des navettes et la réalisation de la marina de 

Coronmeuse 

Depuis son lancement en 2016, la navette fluviale a réussi à s’imposer dans le paysage touristique liégeois. 

Près de 40 000 passagers l’empruntent chaque année, ce qui constitue un véritable succès. 

Cependant, la navette ne navigue qu’entre 10 h et 18 h et ne passe dans un sens à chaque arrêt qu’une 

fois par heure. 

La Ville étudiera la possibilité d’accroître l’utilisation des navettes en évaluant leur fréquence, en 

s’interrogeant sur le type de bateau à utiliser et en identifiant les aménagements à effectuer aux différents 

arrêts. 

De même, la Ville et le Port autonome de Liège participeront au développement du tourisme fluvial par 

l’aménagement d’un nouveau port pour les bateaux de plaisance sur la darse à Coronmeuse, dans le 

cadre de l’aménagement de l’éco-quartier. 






Diversifier l’offre culturelle et touristique 


C’est en 2016, dans la dynamique évènementielle de l’ouverture du nouveau Musée de la Boverie que 

l’expérience de la navette fluviale est lancée. 

En 2021, la concession portant sur la navette fluviale a été reconduite. 

Dans cette nouvelle concession, de nouvelles mesures pour favoriser la mobilité douce et l’accessibilité 

des PMR ont été ajoutées. 

En 2023, un marché de concession assure la poursuite d’une opération actuellement en cours. 

Pour 2024, la navette fluviale a démarré sa saison, qui s’étend du 12 avril au 27 octobre 2024, et circule de 

9h30 jusque 18h30. 

Il est à noter qu’un recensement de fréquentations est réalisé chaque année depuis son lancement : 

• 2016 : 30 000 

• 2017 : 34 970 

• 2018 : 39 031 

• 2019 : 41 001 

• 2020 : 15 873 (année COVID) 

• 2021 : 10 037 (année COVID) 

• 2022 : 31 000 

• 2023 : 29 500


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Le trajet proposé se fait dans les deux sens, du cœur historique à Fragnée, et inversement. Il comporte 5 

arrêts? même si l’arrêt de Coronmeuse est actuellement inaccessible. 

Durant les travaux relatifs à l’écoquartier, les bateaux effectuent toujours bien le circuit complet afin de 

faire découvrir aux passagers le pont Atlas et l’ile Monsin et de proposer aux touristes une « croisière » 

d’une heure. 

Chaque semaine, un concours est organisé sur le site «visitezliege.be» afin de gagner 4 tickets journaliers 

pour la navette fluviale. 

En ce qui concerne la marina de Coronmeuse, la construction du port de plaisance est en cours. 

De plus, une étude est en cours afin d’évaluer le potentiel de la navette fluviale dans une optique de 

mobilité structurante. 

Quant à la Capitainerie, elle est en cours de réalisation et sa finalisation est prévue pour 2025. Elle est 

destinée aux agents du Port autonome ainsi qu’aux plaisanciers qui y trouveront différents services 

(douches, sanitaires, laverie) ainsi qu’un espace HoReCa.


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5.6 - Créer un itinéraire touristique mémorial lié à la 

Grande guerre 

L’histoire de la Grande guerre et l’histoire de Liège se confondent puisque notre Cité a été le siège de 

la première bataille de ce conflit mondial qui fut un acte collectif héroïque et décisif pour la suite des 

événements. 

C’est d’ailleurs Liège qui fut choisie par la Communauté internationale pour accueillir le mémorial interallié. 

Pour ces raisons et au vu de l’intérêt que de nombreux visiteurs portent à cette thématique, la Ville créera 

des itinéraires permettant de mettre en valeur les lieux (cimetières, forts, mémorials, …), les femmes et les 

hommes qui ont « fait » l’histoire. 

Cet itinéraire de la mémoire sera conçu en s’appuyant notamment sur l’expertise scientifique de l’Université 

de Liège. 








Cet itinéraire touristique est à présent terminé et propose un parcours au départ de la place Saint-Lambert 

dans le centre-ville. Il traverse 20 lieux d’intérêt en lien avec la Grande guerre ou avec des personnes qui 

s’y sont illustrées : la caserne Fonck, la place des Déportés, le Palais Curtius, le Mémorial interallié de 

Cointe, le Mémorial Nizkor - Hommage aux Juifs liégeois dans la cour de l’Hôtel Hayme de Bomal, dans 

l’enceinte du Grand Curtius. 

La brochure de l’itinéraire est en cours de finalisation et devrait être disponible gratuitement 

pour les vacances d’été 2024, en version papier et électronique mais également sur l’application 

« Balades liégeoises ». 

Elle sera enrichie d’illustrations d’époque (près de 80) et comprendra également une liste des principaux 

lieux importants de mémoire, situés à Liège et non repris dans cet itinéraire. 

Une bibliographie sommaire d’ouvrages de référence sur cette thématique accompagnera également 

ce fascicule de 74 pages.


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5.7 - Réaliser un parcours urbain de « Street Art » 

L’opération Paliss’art, créée en 2002 par la Ville de Liège, vise à réconcilier l’art et la ville en réintroduisant 

dans le paysage urbain la peinture murale, la photographie et les arts graphiques. 

En 22 ans d’existence, dans le cadre de ce programme, plus de 90 fresques urbaines ont été réalisées sur 

des murs ou des supports divers (palissades de chantier, murs aveugles, pignons défraîchis, armoires 

électriques, …) à Liège. Une quarantaine d’œuvres arborent toujours leurs couleurs, les autres ont disparu, 

accompagnant par essence le processus d’évolution de la vie urbaine et la métamorphose de la ville. 

La Ville réalisera une carte - papier et virtuelle - où seront indiquées la plupart des fresques visibles pour 

que les promeneurs puissent découvrir Liège comme une véritable exposition en plein air. Ces parcours 

de Street Art seront aussi intégrés dans les visites guidées proposées par l’Office du Tourisme. 








Depuis le succès retentissant du projet phare « Homme de la Meuse » en 2019, Paliss’art a inauguré 24 

nouvelles fresques monumentales dans l’espace urbain 

• 5 en 2019 : Sans titre par David Bruce; Hommage à Hubert Grooteclaes par Spray Can Arts; L’Homme 

de la Meuse par Sozyone; Love par Spy ; Hall Omnisports de la Constitution (jam de Street Art) 

• 4 en 2020 : Narbonne par Adèle Renault; Hermès par Blancbec; Sans titre par Whoups; Andy Warhol 

par Michaël Nicolaï et Soke 

• 4 en 2021 : Pitteurs par François Müller, Mynt et Dums; La Vierge d’Outremeuse par Kaër; Plantain par 

Adèle Renault; Inside Magritte par ElNino76 

• 5 en 2022 : Gazoline par Iota; Could heaven ever be like this ? par Toska; To Far Shore par Néan; Sainte- 

Marguerite par R Collectif; Shake Hands par Pref 

• 2 en 2023 : Love Letter par Dazetwo; Break Free par Collin van der Sluijs 

• Déjà 4 en 2024 : Hommage à Georges Simenon par Michaël Nicolaï et Olivier Hoffait; Hommage à Baris 

Manço par Giuseppe Barillaro; Surrééalisme par Blancbec (juin); Hommage à Arthur Haulot par Marie 

Sion et Maud Dallemagne (fin juin). 

• Et 6 autres fresques sont programmées pour l’été/automne 2024 : rue sur-la-Fontaine, rue Navette, 

rue du Gravier, parc Halkin, rue des Marécages, quai de Coronmeuse et quai de Wallonie. 

Pour découvrir cette grande exposition de plein air, un plan papier est disponible gratuitement à l’Office 

du Tourisme, également téléchargeable sur le site de la Ville de Liège. Ce plan reprend toutes les fresques 

encore visibles sur le territoire de la ville afin que chacun puisse découvrir, à son rythme, le Street Art 

liégeois à ciel ouvert. Un QR-code renvoie aux pages, plus détaillées, consacrées à l’opération Paliss’art 

sur le site de la Ville de Liège. 

De plus, des visites guidées sont proposées par l’Office du Tourisme plusieurs fois par an. Des visites privées 

de groupe sont également possibles sur demande. 

Enfin, deux itinéraires libres, centrés par quartier, ont été édités par l’Office du Tourisme : «Avroy-Guillemins» 

et « Centre historique-Outremeuse» depuis 2021. Ces itinéraires sont réactualisés chaque année.


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5.8 - Rapprocher les musées pour créer un pôle muséal liégeois 

En mars 2019, le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a voté un décret fixant des nouvelles 

règles qui impacteront les musées, avec l’objectif d’accroître leur visibilité mais aussi d’améliorer leur 

accessibilité. 

La Ville de Liège créera ce pôle et activera les synergies entre les différents musées qui feront partie 

du pôle, pour réaliser des économies d’échelle, pour établir un plan de numérisation (numériser les 

collections, utiliser les nouvelles technologies au sein des musées...), pour mettre en œuvre un plan de 

communication de grande ampleur, pour coordonner les expositions et la gestion des collections... 

La priorité du pôle muséal sera d’améliorer l’accessibilité de la culture au sens large à tous les publics. 








Au-delà du décret de 2019 de la Fédération Wallonie-Bruxelles définissant les fonctions d’un pôle muséale, 

le choix stratégique a privilégié : 

• le renforcement des synergies entre les musées même de la Ville de Liège (Boverie, Grand Curtius, 

Musée du Luminaire, Musée Gretry) et, notamment, en regroupant la gestion des réserves à l’îlot 

St-Georges. L’organisation des déménagements et de la nouvelle installation a considérablement été 

freinée par le Covid et les chantiers dans le voisinage immédiat des nouvelles réserves reportant la 

finalisation de cette tâche. 

• le renforcement des synergies avec d’autres institutions avec lesquelles des partenariats ou des 

collaborations ont été établies depuis 2020 au niveau local et international : l’Université de Liège 

(convention cadres 2021-2025), le Louvre (2020-2025), le Trésor de la Cathédrale, l’Archéoforum... 

L’objectif reste d’améliorer l’accessibilité des visiteurs à la Culture au sens large, par divers moyens 

spécifiques ou développer en commun. 

En 2021, la Ville de Liège et l’Université de Liège concluent une convention-cadre visant à structurer et 

développer les collaborations entre les musées et les collections muséales qu’elles gèrent respectivement. 

Ce patrimoine culturel exceptionnel, riche de centaines de milliers de pièces et d’œuvres, vise notamment 

être à la source de nouveaux projets (muséaux, didactiques…) tournés vers le grand public, les chercheurs, 

les écoles et les étudiants. 

Les contacts avec les différentes facultés et services de l’Université de Liège se sont amplifiés et ont conduit 

à plusieurs types de collaborations : des expositions «Autour de Raphaël, Estampes du musée Wittert» 

(16.10.2021 > 16.01.2022) et « Les hiéroglyphes avant Champollion » (04.03 > 22.05.2022) ; des analyses de 

laboratoire avec le Centre européen d’archéométrie pour des œuvres des collections; des conférences; 

des stages d’étudiants; l’introduction de réalité augmentée dans les expositions; le projet «Terra Mosana» 

(Interreg 2022-2023/ULiège) qui vise à renforcer l’attractivité touristique de l’Euregio Meuse-Rhin (EMR) 

ainsi que le sentiment d’appartenance des citoyens de l’Euregio Meuse-Rhin à travers l’exploitation 

numérique du patrimoine culturel…


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5.9 - Promouvoir le patrimoine liégeois 

Le Patrimoine liégeois est riche et exceptionnel. Pour mettre en valeur les particuliers ou les institutions 

qui prennent des initiatives de conservation du patrimoine et des réalisations locales, qui perpétuent les 

valeurs patrimoniales, qui suscitent un impact significatif dans le paysage patrimonial et qui touchent à 

la sensibilisation et à la richesse du patrimoine, un Prix du Patrimoine de la Ville de Liège à été délivré pour 

la première fois en 2020. 

Cet événement biennal alternera avec le Prix de l’Architecture et de l’Urbanisme (2019 : 23e édition du 

PAU). 

Cette initiative vise à promouvoir et à récompenser la réussite et l’altruisme dans le domaine du Patrimoine, 

à honorer les réussites, à favoriser une meilleure perception du patrimoine. 

La mise en avant des bonnes pratiques en matière de patrimoine doit permettre de servir d’exemple et 

d’encouragement pour inciter d’autres propriétaires à agir dans le même sens. L’organisation de ce Prix 

vise également à créer une émulation pour agir dans le sens le plus qualitatif possible lorsqu’un propriétaire 

entreprend des démarches de restauration. Le Prix doit prendre la forme d’un appel à candidatures et 

d’une exposition en ligne avec vote du public suivie d’une sélection des meilleurs projets par catégorie par 

un jury, de la réalisation d’une brochure et de l’organisation d’une soirée de remise du prix. La proposition 

de la présente mandature est d’organiser le prix avec une récurrence bisannuelle. 






Sensibiliser aux et/ou reconvertir les biens à valeur patrimoniale 


Outre le maintien d’actions récurrentes (notamment la publication de guides de bonnes pratiques ou 

la participation aux journées européennes du patrimoine), cette mise en valeur de nos richesses s’est 

traduite par la création des « Journées du Matrimoine » et la 1ère édition du Prix du Patrimoine et du 

Matrimoine en 2021. 

Leur objectif est de faire découvrir les biens, matériels ou immatériels, revêtant une importance 

patrimoniale, urbanistique ou historique déclinés au féminin ou hérités des femmes. Ces journées ont été 

organisées sous forme d’ateliers virtuels WikiMatrimoine et d’un webinaire de 3 visioconférences. 

Le Ville a également proposé le classement de : 

• la passerelle dénommée « La Belle Liégeoise » (23/10/2020) 

• la gare des Guillemins sise 2 place des Guillemins à 4000 Liège (02/04/2021) 

• l’arbre dit Frêne Collin sis rue Isi Collin (en face du n°27) à 4000 Liège (06/05/2022) 

• l’hôtel Chaudoir sis 27 rue des Bégards à 4000 Liège (29/09/2023)


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En alternance avec le Prix de l’Architecture et de l’Urbanisme (PAU) en 2019, 2022, 2024, s’est tenu le Prix du 

Patrimoine et du Matrimoine (PPM) en 2021, 2023. 

Pour promouvoir le Patrimoine liégeois, ont été initiés également : 

• créations d’un logo Patrimoine et d’onglets ainsi que des rubriques ergonomiques sur le site officiel de 

la Ville 

• série de 18 podcasts autour du Bicentenaire de la mort de Napoléon 2021 (700 à 1.1100 personnes 

touchées) 

• journées d’étude « Le Patrimoine culturel et sa gestion en Belgique » (24/11/2022), « Le Patrimoine 

religieux liégeois dans tous ses états » (22/06/2023), « Les premiers soins au Patrimoine » (06/06/2024) 

• soutien au Patrimoine contemporain intégrant du Patrimoine classé : « Perles universelles » sur le Pont 

de Fragnée par l’artiste Maria Vita Goral (28/04/2023) 

• adhésion de la Ville de Liège au Réseau Art nouveau Network (Budapest 20/04/2023) 

• campagnes annuelles 

• sensibilisation, encouragement, aides, infos auprès des propriétaires possédant des biens et/ou 

décors remarquables 

• restauration de sgraffites avec le soutien financier du Petit Patrimoine populaire wallon 

• préservation du Patrimoine et du savoir-faire de nos artisans via des partenariats avec le service des 

Tailleurs de pierres de la Ville ainsi qu’avec les pôles Amay-Soignies de l’AWaP 

• concours photographique des collégiales de Liège, co-organisé avec l’asbl « le circuit des collégiales » 

(1 ère édition en 2020) 

• inscription sur liste de sauvegarde (mobilier de la Grande Pharmacie - arrêté du 30/11/2022). 

• arrêtés de classement : ancien institut d’astrophysique dit Observatoire de Cointe (arrêté du 

22/06/2020), tronçon de l’areine de la Chartreuse (arrêté du 18/03/2021), église Sainte-Catherine 

(arrêté du 23/09/2021) - extension de classement du 22/07/1998, académie royale liégeoise de Billard 

(arrêté du 06/09/2022), maison Van der Strick sis au 38 rue du Vieux Mayeur (arrêté du 18/04/2023), 

ULiège située place du XX-Août (arrêté du 24/04/2023) - extension de classement du 24/01/1983. 

• classement au Patrimoine mondial UNESCO : carrés militaires du cimetière de Robermont (20/09/2023) 

parmi un ensemble de 139 sites funéraires/mémoriels de la Première Guerre mondiale France-Belgique 

• nouvelle liste du Patrimoine exceptionnel de Wallonie (PATex) adoptée le 12/05/2022 par le GW : le 

périmètre de protection de l’Hôtel de Ville a été élargi à l’initiative de la Ministre du Patrimoine (partie 

des façades classée depuis 2002) : la totalité des espaces intérieurs (sauf les combles), l’ensemble de 

la cour d’honneur avec le perron, ses deux bassins en pierre et la grille en hémicycle 

• chantiers de restauration : passage Lemonnier, Perron, Cloître de la Collégiale Saint-Jean l’Evangéliste, 

Collégiale Sainte-Croix, aile est du Cloître et de la chapelle sud de la Collégiale Saint-Denis, musée 

d’Ansembourg.


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5.10 - Encourager l’embellissement des façades 

Les façades des immeubles participent à la qualité de l’espace-rue et au paysage urbain. La préservation 

de l’état des façades et le soutien à leur rénovation respectueuse et cohérente revêtent ainsi un intérêt 

pour la collectivité, l’identité et l’image positive de la ville. 

Pour favoriser et encourager l’embellissement des façades, des guides de bonnes pratiques thématiques 

seront élaborés par la Ville pour sensibiliser et aider les propriétaires. La Ville établira aussi un règlement 

permettant d’octroyer un incitant financier pour les projets d’embellissement et restauration des façades 

visibles depuis le domaine public. 








Seize guides de conseils à destination des propriétaires dans l’entretien et la rénovation de leurs biens 

sont à présent disponibles : 

• Logettes en bois (oriels, bow-windows). Comment les préserver en améliorant leurs performances ? 

• Les jardins et espaces extérieurs privés 

• Les toitures 

• Les châssis 

• Les châssis. Guide de sensibilisation 

• Remplacements de châssis à l’identique 

• Entretien et rénovation des façades 

• Les éléments décoratifs des façades 

• Les façades commerciales du centre de Liège 

• Reconvertir un ancien commerce 

• Les portes en métal. Comment les préserver ? 

• Les portes en bois. Comment les préserver ? 

• Les corniches. Comment les préserver ? 

• 

• Les balcons et garde-corps en métal. Comment les préserver ? 

• Les grilles des baies de cave. Comment les préserver ? 

• Les vitraux en façade. Comment les préserver ?


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La mise en avant des bonnes pratiques en matière d’architecture et d’urbanisme doit permettre de servir 

d’exemple et d’encouragement pour inciter d’autres propriétaires à agir dans le même sens. Dans cette 

optique, l’organisation d’un Prix de l’Architecture et de l’Urbanisme permet de créer une émulation afin 

d’agir dans le sens le plus qualitatif possible lors de l’entreprise de construction ou de transformation. 

Depuis les années 90, ce prix est organisé à une fréquence bisannuelle. À chaque édition, le prix débute 

par un appel à candidatures, suivi d’une exposition en ligne avec vote du public, d’une sélection des 

meilleurs projets par catégorie par un jury, de la réalisation d’une brochure et de l’organisation d’une 

soirée de remise du prix. 

La dernière édition s’est clôturée fin 2022, la prochaine devrait se tenir en 2024, en capitalisant sur 

l’expérience des éditions antérieures et l’expérience de l’évolution de l’événement au fil du temps.


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5.11 - Organiser des appels à projets innovants pour la 

reconversion d’immeubles patrimoniaux 

Liège doit parfois constater que certains immeubles emblématiques ou d’intérêt patrimonial demeurent 

longtemps en attente d’affectation. 

Afin d’aider les propriétaires publics ou privés à trouver les solutions permettant d’envisager une affectation 

et une rénovation de ces immeubles, la Ville servira d’intermédiaire et proposera d’organiser, sur base 

de modalités à étudier au cas par cas, des appels à projets destinés à convaincre des « bouwteam » à 

présenter un projet de requalification et un engagement de réalisation. 

De la sorte, en réunissant toutes les forces autour de la table, des solutions qualitatives de rénovation 

pourront être trouvées pour des lieux emblématiques. 






Sensibiliser aux et/ou reconvertir les biens à valeur patrimoniale 


La Ville de Liège, qu’elle soit propriétaire des parcelles ou co-propriétaire prend en charge la définition 

des attendus du développement, en cadrant au mieux les objectifs urbanistiques, architecturaux et 

programmatiques. 

Dans cette optique stratégique, un appel à intérêts a été lancé en partenariat avec la SNCB sur des terrains 

situés rue Jean Gol, sur l’ancien site désafecté de l’ICADI. Un jury a été constitué et a examiné les projets 

déposés sur plusieurs critères, dont l’aspect financier, mais pas uniquement. Le projet sélectionné l’est 

avant tout pour sa juste réponse aux enjeux de reconversion du territoire. 

Sur les 10 candidatures déposées, 5 dossiers ont été présélectionnés. Sur base des recommandations du 

jury d’analyse des offres, le Collège a désigné le 7 septembre 2023 le lauréat : «UHODA - CAAP - DORTE 

MANDRUP - BAI - SUREAL». La demande de permis est en cours de préparation et le dépôt est attendu pour 

la fin du printemps 2024. 

Les travaux devraient, quant à eux, s’achever fin 2028.


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5.12 - Mettre en place un dispositif « Creanight » pour le Carré 

Liège souhaite développer une politique de la nuit équilibrée entre les activités diurnes et nocturnes et 

respectueuse de la qualité de vie des riverains. 

En ce qui concerne plus spécifiquement le périmètre du Carré, on constate un déséquilibre dans certaines 

artères dû à des lieux abandonnés ou en mauvais état, ce qui participe au sentiment d’insécurité. 

La Ville de Liège étudiera dès lors le développement d’un projet d’intervention spécifique dans le Carré, 

qui sera inspiré du mécanisme mis en œuvre via Creashop mais dédié au monde de la nuit et baptisé « 

Creanight ». Il aura pour objectif d’implanter dans le Carré des établissements responsables et respectueux 

des règlements en vigueur. 

Creanight permettrait de redensifier certaines rues du Carré, d’y développer une activité HoReCa 

respectueuse des engagements partagés par la Ville et les exploitants partenaires de la qualité de la vie 

nocturne, ce qui aurait un impact positif pour les fêtards et habitants des abords du Carré. 

Enfin, il sera prévu l’installation de nouvelles caméras de meilleure qualité dans le Carré pour une sécurité 

renforcée. 






Diversifier l’offre commerciale et réduire le sentiment d’insécurité 


La Ville de Liège a mis en place en mai 2018, le 1er Conseil de la Nuit belge. 

Il s’agit d’un organe consultatif qui remet une fois par an des avis et propositions aux autorités communales 

en vue de favoriser une vie nocturne responsable et bienveillante dans le respect de tous les usagers de 

la nuit liégeoise. A travers ce dispositif qui réunit les différents services communaux (police, prévention, 

commerces, propreté, travaux) et l’ensemble des partenaires privés qui interviennent dans l’organisation 

de la vie nocturne, la volonté est de soutenir et de développer une activité diversifiée et de qualité. 

De nombreux projets de prévention ont été menés, portés par un groupe de travail pluridisciplinaire 

(Sécurité, Prévention et Propreté). Citons entre autres la mise en place de « Safe Zones » lors des festivals 

et diverses festivités liégeoises qui ont permis de toucher plus ou moins 30 000 jeunes en contact direct, 

des campagnes de sensibilisation (violences faites aux femmes, consentement, respect...) diffusées dans 

le Carré et lors des festivals réalisant environs 10 000 impressions par année. 

Une page Facebook a été créée afin de communiquer sur ces diverses actions. Elle compte aujourd’hui 

plus de 3000 followers.


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5.13 - Amplifier la lutte contre les cellules commerciales vides 

Même si le phénomène est de moindre ampleur à Liège qu’ailleurs en Wallonie, notre cité est néanmoins 

confrontée, comme de nombreuses autres villes, à la problématique des cellules commerciales vides. 

Afin d’attirer le candidat commerçant, la Ville poursuivra certaines actions porteuses. 

Il s’agit notamment de CREaSHOP@Grand Léopold (mise à disposition de cellules commerciales, 

appartenant à la Ville de Liège, à loyer préférentiel et progressif) ou encore la prime CREaSHOP@Liège 

(finançant, sous certaines conditions, jusqu’à 60% des frais d’aménagement liés à l’ouverture d’un 

nouveau commerce avec un maximum de 6 000€). 

A côté de ces actions, un 3ème volet au programme CREaSHOP va être développé : une déclinaison du 

CREaSHOP@Grand Léopold pour les cellules commerciales dont la Ville de Liège n’est pas le propriétaire. 

Dans ce cas, la Ville (ou la structure qu’elle désignera) deviendra un intermédiaire entre le propriétaire de la 

cellule commerciale et le candidat potentiel, cette mission pouvant aller jusqu’à prendre en location, sous 

certaines conditions, les cellules commerciales vides pour les « sous-louer » à un candidat commerçant « 

choisi ». Elle jouerait dès lors un rôle d’« agence immobilière commerciale » (AIC). 

Ce dispositif permettra à la Ville d’avoir la main pour le choix du commerce qui s’installera dans les cellules 

commerciales vides et ainsi renforcer la qualité des commerces et la mixité de l’offre commerciale. 

Par ailleurs, l’outil de «L’Observatoire du Commerce», grâce auquel il est possible de disposer d’une 

vue précise de la situation de la vie commerciale à Liège, sera modernisé, digitalisé et mieux porté à la 

connaissance des commerçants et candidats commerçants. 

L’Observatoire du Commerce ainsi modernisé fera l’objet d’une promotion et d’une communication 

accrues auprès de tous ceux qui sont susceptibles de développer un projet à vocation commerciale à 







Diversifier l’offre commerciale et réduire le sentiment d’insécurité 


Le dispositif « Créashop », mis en place en 2012 a connu un énorme essor ces dernières années et a été 

décliné en 4 initiatives : 

Créashop Quartiers (lancé en 2012) visant la mise à disposition de cellules commerciales appartenant à 

la Ville avec un loyer progressif. 

Entre 2020 et 2023, 6 surfaces commerciales ont trouvé locataires. 4 nouvelles surfaces vont également 

trouver preneurs parmi les lauréats de l’appel pour l’année 2024, soit un total de 10 cellules commerciales. 

Créashop Liège (lancé en 2013) proposant une prime jusqu’à 60% du montant des investissements 

consentis dans le cadre de l’ouverture d’un commerce dans une cellule commerciale vide. 

Depuis 2019, 20 jurys ont été organisés, octroyant une prime à non moins de 54 

commerçants sélectionnés. 

Créashop Proprios (anciennement Proshop, lancé en 2022) Ce dispositif s’appliquant dans le cadre de 

bâtiments où l’accès aux étages est existant, vise à la réactivation d’un maximum de cellules commerciales


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vides par la mise en relation des candidats commerçants et des propriétaires privés sélectionnés sous 

certaines conditions, par l’octroi au propriétaire bailleur lauréat d’une prime de «soutien à la mise en 

conformité d’une cellule vide» (max 15 000 €) et d’un bonus unique à la «réhabilitation des étages 

inoccupés en logement(s)» (max 5 000 €). En contrepartie, le propriétaire devra appliquer une formule 

attrayante pour le candidat commerçant en proposant un bail à loyers évolutifs sur 3 ans : 40% du loyer 

de base la première année, 60% du loyer la deuxième année, 80% du loyer la troisième année et le loyer 

de base dès la quatrième année. 

5 propriétaires se sont montrés intéressés dans le périmètre pilote, un a été retenu et l’appel à candidatures 

pour des commerçants a été lancé début 2024. 

Créashop Boost (lancé en 2023) permettant aux commerçants, établis depuis minimum 6 mois, de faire 

évoluer leur commerce en diversifiant leurs activités afin d’attirer une nouvelle clientèle par le biais d’une 

prime couvrant jusqu’à 60% du montant total des investissements admis. 

Un premier jury a été organisé en décembre 2023. Les candidatures reçues ne rentrant malheureusement 

pas dans les conditions d’octroi, une nouvelle sélection aura lieu ultérieurement. 

Enfin, l’Observatoire du Commerce, grâce auquel il est possible de disposer d’une vue précise de la 

situation de la vie commerciale à Liège, a été modernisé. Il dispose depuis 2022 d’un nouvel outil web, le 

Web Observatoire. 

Cette importante refonte de l’outil permet de mieux répondre aux attentes des porteurs de projets 

souhaitant s’implanter à Liège et de stimuler l’attractivité de Liège d’un point de vue commercial. Grâce 

notamment à une mise à jour de la base de données de manière plus rapide et plus efficace, à une 

gestion qualitative des données géographiques (localisation des commerces) et des métadonnées 

associées (nom du commerce...), à la réalisation de différentes analyses spatiales combinant des 

données recensées, des données issues d’enquêtes réalisées en interne (flux pitons, loyers...) et des 

données externes issues de partenaires voire d’organismes (BCE, ONSS, SPF Emploi...) ainsi qu’à l’édition 

des rapports suite à ces analyses.


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5.14 - Créer un Label du commerce de la Ville de Liège 

On mesure la santé économique d’une Ville, notamment, à l’implantation et au développement de ses 

entreprises et de ses commerces. Liège peut se réjouir d’être le 3ème pôle commercial de Belgique. 

Mais le commerce doit être vigilant vu les écueils auxquels il doit faire face : la concurrence de complexes 

commerciaux en périphérie, l’attractivité de villes limitrophes nationales ou non, le développement de la 

vente en ligne, … 

Aussi, convient-il de soutenir et de valoriser les potentialités des commerces liégeois par la création, 

notamment, d’un Label du Commerce de la Ville de Liège décerné par le biais de critères objectifs telles 

que la qualité d’accueil, l’attractivité et/ou la réputation internationale ; le développement durable et/ou 

l’économie circulaire, l’accessibilité aux PMR, le savoir-faire artisanal, un concept innovant ou une fonction 

sociale et/ou associative. 






Promouvoir la qualité de l’offre commerciale 


Le projet « Label du Commerce de la Ville de Liège » a dû être reporté en raison des crises successives 

(Covid, chantier du tram, inondations, crise énergétique…) qui ont très fortement impacté les commerçants 

liégeois. 

Les autorités communales ont dû agir de façon intense et profonde, au quotidien, sur les plans structurels 

et financiers, pour soutenir le commerce en ces périodes difficiles. 

En outre, la reconfiguration en cours de la ville (grands chantiers urbains, nouveaux moyens de transport, 

piétonnisation, requalification de quartiers entiers et émergence de nouveaux quartiers associant habitat 

et commerce...) affecte l’offre commerciale, l’expérience client et, par conséquence, les comportements 

d’achat. 

Cependant, un travail de réflexion et de cadrage a été mené pour développer une méthodologie de mise 

en œuvre d’un « label du Commerce de la Ville de Liège » en lien avec la redynamisation du centre-ville. 

Par ailleurs, des actions ponctuelles et des campagnes de sensibilisation ont été menées pour 

engager la Ville dans la voie de la labélisation (notamment un Label viande de bœuf), l’intérêt étant de 

familiariser commerçants et citoyens à diverses thématiques du label global (qualité d’accueil, accueil 

PMR, développement durable...) et d’étendre la dynamique d’une commune « zéro déchet » aux rues 

commerçantes et aux Marchés de La Batte et de Chênée. 

Le projet « Label du Commerce de la Ville de Liège » sera relancé dès les grands chantiers terminés.


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5.15 - Développer les identités commerciales des quartiers 

Liège est incontestablement la capitale économique mais aussi commerçante de la Wallonie. Cet attrait 

commercial doit être renforcé. 

Un des moyens d’y parvenir est de conférer une identité commerciale à chaque quartier. Les principaux 

quartiers sont répertoriés sur place2shop.liege.be pour fournir aux habitants et aux touristes une 

information complète sur l’offre de commerces. On y retrouve ainsi : 

• Faubourg Saint-Gilles, « Les Rendez-vous curieux » 

• Quartier Guillemins, « Destinations de choix » 

• Le Carré, « L’atout pour plaire » 

• Grand Léopold, « La vitrine des créateurs » 

• Outremeuse, « La ville autrement » 

• Le Longdoz, « A l’image de vos envies » 

• Chênée, « De loin le plus proche » 

• Quartier Saint-Paul, « Savoirs et saveurs » 

• Cœur historique, « Un trésor en soi » 

• Bressoux-Droixhe, « Ouvrir la ville » 

La Ville poursuivra le développement des identités commerciales par quartier. 








Ce projet d’identités de quartiers consiste à analyser les différentes facettes des quartiers commerciaux 

liégeois afin de faire émerger une identité pour chacun. Cette identité et les outils qui en découlent 

permettent de renforcer le positionnement commercial des quartiers liégeois afin d’y attirer d’une part 

le chaland et d’autre part des nouveaux commerçants. En effet, chaque quartier commerçant de la ville 

dispose de spécificités propres qui vont faire que tel commerce, client, investisseur ou habitant décidera 

de s’y installer ou de le découvrir. 

Le Bureau du Commerce, a décidé de travailler par phases, en sélectionnant 3 quartiers par an, la 

sélection des quartiers étant basée à la fois sur le nombre de commerces les composant et sur la vacance 

commerciale au sein du quartier. 

• En 2014, ce sont les quartiers d’Outremeuse, Saint-Gilles et des Guillemins qui ont été analysés et pour 

lesquels une identité et des outils de communication ont été créés. 

• En 2015, il s’est agi des quartiers du Carré, Grand Léopold et de Chênée.


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• En septembre 2016, 3 nouvelles identités ont vu le jour : Bressoux-Droixhe, le Coeur historique et le 

Longdoz. 

• En 2018, le quartier Saint-Paul a été analysé. 

• En 2022, c’était au tour du quartier Saint-Léonard. 

Poursuivant le travail de création d’identités de quartier lancé depuis 2014, le Bureau du Commerce 

de la Ville de Liège a réalisé un travail participatif de fond et d’analyses qui a abouti à la conception 

d’une identité graphique pour le quartier Saint-Leonard composée d’un symbole, d’un nom, d’un slogan 

« l’espace des possibles », de couleurs, d’illustrations, d’explications et de chiffres-clés. Le tout fut intégré 

dans un plan de communication afin de véhiculer cette identité visuelle du quartier. 

Les plaquettes ainsi réalisées pour Saint-Léonard, tout comme pour les autres quartiers ont été diffusées 

dans les quartiers eux-mêmes ainsi que dans des salons professionnels, aux investisseurs potentiels, aux 

propriétaires de cellule(s) commerciale(s) vide(s), dans les agences immobilières, dans les organismes 

d’aide à la création d’entreprise... 

Ce sont donc aujourd’hui 11 identités de quartiers qui ont été réalisées afin de les faire rayonner non 

seulement au sein de notre territoire mais également au-delà de ses murs. 

Une mise à jour des plaquettes les plus anciennes, telles que celle du quartier du Longdoz qui date de 2016, 

est en cours de réalisation.


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5.16 - Organiser des circuits commerciaux thématiques 

Liège se distingue par ses petits commerces indépendants que le chaland ne retrouve pas dans les 

centres commerciaux périphériques ou encore dans les autres villes. 

La Ville mettra en place des circuits thématiques afin de les mettre en valeur et d’en faire la promotion. 

Idées de thèmes : le chocolat, les livres, les anciennes maisons (commerces) liégeoises, etc. 

Ces circuits pourront s’accompagner notamment d’une brochure reprenant les commerces et/ou 

artisans concernés et des données sur cette activité (chiffres-clés, histoire, économie…), d’animations, de 

concours ainsi que d’une campagne de promotion adéquate. 








L’organisation de circuits commerciaux thématiques a été reportée en raison des crises successives 

(Covid, chantier du tram, inondations, crise énergétique, …) qui ont fortement impacté les commerçants 

liégeois. 

Ce projet reste néanmoins d’actualité. 

Le concept sera lancé dès la fin du chantier tram et de l’adoption prochaine du nouveau Schéma 

communal de Développement commercial. 

Dans le cadre du Plan Horizon Proximité porté par la Région wallonne et les actions de VISITWallonia, des 

parcours en ligne, combinant habilement les aspects du commerce de proximité et du tourisme, vont 

être développés afin de contribuer à la (re)dynamisation du tourisme et du commerce dans 18 villes 

wallonnes stratégiques, dont la ville de Liège.


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5.17 - Œuvrer au rayonnement commercial de la ville en 

explorant de nouveaux marchés 

Même si Liège est la première Ville wallonne et la troisième de Belgique en termes de fréquentation 

commerciale, il importe de sans cesse veiller à renouveler et accroître la clientèle des commerces liégeois. 

Au-delà du potentiel que représente l’Euregio et, plus largement, le rayon de 400 km autour de Liège (voir 

action prioritaire 5.4), la Ville développera les actions spécifiques à l’égard de nouveaux publics cibles aux 

habitudes et souhaits différents dont il faut prendre la mesure. 

En effet, il est attendu, dans les années à venir, une fréquentation accrue de la ville par des personnes de 

passage en provenance d’Asie (chinoises surtout) et d’Europe de l’Est (en particulier de Russie). 

L’objectif poursuivi sera d’apprécier correctement les attentes et souhaits sur le plan commercial des 

personnes venues d’Asie et d’Europe de l’Est, afin que la Ville prenne des initiatives pour l’appréhension 

des cultures différentes afin qu’elles soient correctement intégrées dans les offres commerciales. 








La Ville a entrepris, dès 2019-2020 une série d’action afins d’œuvrer au rayonnement de Liège. Citons entre 

autres : 

• rencontres avec des partenaires nationaux et internationaux (AWEX, LiègeAirport, Logistics in Wallonia, 

SNI...) 

• prix de l’Echevinat remis en marge de Liège-Bastogne-Liège en avril 2019 : « L’Horeca roule pour Vous 

» avec animation dans les rues par Le Royal Guidon Hesbignon 

• « Welcome Chinese » : organisé en partenariat entre le SNI (Syndicat Neutre des Indépendants) – 

formations des commerçants à l’accueil des clients chinois 

Malheureusement, la gestion des crises répétitives a stoppé cet élan et le focus a été mis sur le soutien 

quotidien aux commerçants par le biais de nombreuses actions : 

• exonération de diverses taxes commerciales : en 2020 pour un budget de 12 800 000 € et en 2021 pour 

un budget de 15 700 000 € 

• opération « chèques Commerçons bien ! » : 4 chèques de 5 € par citoyen liégeois à dépenser dans les 

commerces liégeois, soit 776 880 chèques pour plus de 102 313 ménages concernés 

• diverses campagnes de promotion - presse écrite et audiovisuelle : opération « J’aime mon 

commerce » en décembre 2019, spot télé « Passionnément, faites vos courses à Liège » (RTL TVI et TF1) 

en soutien au commerce durant les fêtes de fin d’année en raison du chantier du Tram, publications 

« Commerçons bien l’année » après la crise Covid, soutien pendant les périodes de soldes, fêtes des 

mères et pères, ouvertures dominicales… 

• mise en place d’une Cellule d’aide aux indépendants et d’une permanence téléphonique 7j/7 

• mise en ligne, sur le site internet de la Ville, d’une plateforme de référencement pour les commerces 

alimentaires puis non-alimentaires pratiquant la livraison et le take-away


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• autorisation d’une dizaine d’emplacements «points de vente» de produits de bouches forains 

(croustillons et lacquemants…), en fin d’année 2020, pour donner un peu de légèreté, d’autant plus 

justifiée en raison de l’absence de la Foire d’octobre 

• mise en place de permanences juridiques pour les commerçants (Covid, inondations, tram et crise 

énergétique) 

• suite aux inondations, mise à disposition de containers temporaires en vue du maintien ou de la reprise 

partielle des activités commerçantes 

• customisation de 27 vitrines commerçantes, en janvier 2023, par l’artiste liégeoise Pupa à Chênée et 

Angleur 

• octroi d’indemnités pour les commerces de détail et établissements HoReCa affectés par le chantier 

du tram (voir l’action « Amplifier la lutte contre les cellules commerciales vides ») 

• accompagnement des commerçants impactés par le chantier du tram dans leurs démarches pour 

l’obtention de l’indemnisation WALLINCO 

• actions de proximité auprès des commerçants soumis à la délinquance urbaine avec des actions de 

sensibilisation des commerçants au système de prévention mis en place par la Ville et la Police (PLPI) 

• sensibilisation des commerçants à l’e-commerce, notamment par la promotion des « Webinaires 

Digital Commerce » et la promotion active de la Ville dans l’action « Virtual shopping days » (Liège : 

première Ville en nombre de commerces participants) 

• vaste plan de redynamisation et de promotion du Commerce liégeois sur base des conclusions du 

rapport sur l’actualisation du Schéma communal de développement commercial 

• action de promotion de la viande bovine avec l’octroi d’un label établi au niveau fédéral 

• distribution de kits sanitaires et distribution de tabliers au secteur HoReCa de la Ville 

• extension temporaire de 300 terrasses pour les établissements HoReCa 

• soutien aux associations de commerçants et leurs réalisations : fête en Neuvice, Souverain-Pont, 

St- Léonard, Nocturne du Carré, Braderie du Centre-ville, Chênée en fête, Commerçons bien, Soldes, 

Fête des Mères / Pères, ouvertures dominicales, fêtes de fin d’année, etc 

• 7 e édition du WE du Client : pour la première fois, Liège s’est portée candidate et a été désignée en tant 

que Ville-phare 2023 avec le slogan « Parce que Liège en vaut le coup !». Une collaboration active a 

été mise en place avec les forains de la Foire d’octobre et les marchands ambulants de La Batte. Cette 

opération a été un grand succès, les chiffres de transactions bancaires ayant été les plus importantes, 

toutes éditions confondues. 

Ces dernières années ont également été marquées par le chantier du tram. La Ville, consciente de l’impact 

de celui-ci sur les commerces, a dès lors multiplié les démarches auprès des autorités régionales, maître 

d’oeuvre du projet du tram, afin d’obtenir une intervention financière à l’attention des commerçants 

et plus particulièrement, ceux situés à proximité du chantier. La Ville a ainsi obtenu un subside de 

6 000 000 € en 2022, renouvelé en 2023 et un subside de 3 620 000 € en 2024. À cela s’ajoute une 

enveloppe budgétaire de 5 000 000 € dans le cadre de la PIV (Politique Intégrée de la Ville). C’est donc 

un montant total de 20 620 000 € qui a été octroyé sous forme de primes à destination de plus 1 600 

commerçants situés sur le tracé, en fonction de leur proximité avec les travaux. 

En termes de perspective, la Ville va faire appel à un bureau externe pour l’élaboration d’une stratégie 

de redéploiement du commerce à Liège après le chantier du tram, renforcer ses actions de soutien dans 

les quartiers, notamment par l’aide apportée à la création de comités des commerçants et soutien aux 

activités organisées. 15 000 sacs avec visuels et slogans en soutien aux commerces de Liège seront 

produits à des fins de distribution. Enfin, des discussions sont également en cours pour le retour de points 

d’implantation bancaire dans tous les quartiers.


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5.18 - Poursuivre la réorganisation des marchés et activités 

ambulantes, particulièrement du marché de la Batte et 

continuer notamment la procédure initiée pour son classement 

comme chef d’œuvre au patrimoine oral et immatériel de la 

Fédération Wallonie-Bruxelles 

La Batte doit rester à la hauteur de ses qualités d’antan qui lui ont permis de devenir le plus grand marché 

d’Europe. 

Pour ce faire, le retour des producteurs locaux, la mise en place d’animations diverses et variées et la 

présence d’artistes y seront encouragés. 

Par ailleurs, des manifestations thématiques y seront organisées afin de s’ouvrir à un public plus 

supplémentaire et varié avec une attention toute particulière apportée au tourisme international. 

Enfin, le dossier de classement de la Batte comme chef d’œuvre au patrimoine oral et immatériel de la 

Fédération Wallonie-Bruxelles, initié début 2016, sera poursuivi en vue de son aboutissement. 








La Batte, plus grand marché de Belgique, continue d’être le symbole de la dynamique commerciale et 

populaire de Liège, et ce, malgré les difficultés que la ville a connu ces dernières années. En effet, elle fut 

un des premiers marchés à rouvrir lors de la crise sanitaire du Covid. De plus, elle a été maintenue malgré 

les travaux du tram qui ont croisé son implantation. Liégeois et touristes ont donc pu continuer à arpenter 

ses étals. 

Un slogan et un visuel « La Batte po todi ! » a été créé et protégé juridiquement. 

Différentes actions thématiques ont été menées afin de promouvoir ce marché emblématique, par 

exemple la distribution de sacs réutilisables. De plus, 4 éditions spéciales avec concerts et animations ont 

été organisées en 2019 (avant la crise sanitaire) et une journée spécifique sera organisée en 2024. 

Par ailleurs, le Premier Congrès des Placiers a été organisé à Liège le 6 novembre 2019. 

Enfin, une mise en valeur du Marché a été mise en place au niveau médiatique, tant en Belgique qu’à 

l’étranger, notamment par un article dans Le Figaro en juin 2022 et un reportage télévisé sur France 2 en 

octobre 2022 qui ont permis d’attirer de nombreux chalands français sur le Marché. 

La procédure pour son classement comme chef d’œuvre au patrimoine oral et immatériel de la Fédération 

Wallonie-Bruxelles a été relancée et le dossier est en cours de finalisation en 2024. 

Le marché de Chênée pour sa part, fortement marqué par les inondations de 2021, a fait l’objet d’une 

grande campagne de redynamisation début 2024 afin d’attirer non seulement plus de visiteurs mais 

également plus de vendeurs ambulants. 

Des mesures ont été prises afin de sauvegarder la Brocante de St-Pholien durant la crise sanitaire et face 

aux contraintes liées aux travaux à Bavière. 

Enfin, Court-Circuit, le marché des producteurs locaux, a continué son essor en accueillant toujours plus 

de producteurs et de visiteurs. Il fête, en 2024, sa 9 e édition.


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5.19 - Stimuler les contacts entre candidats commerçants et 

propriétaires (soirées d’échange, plateforme) pour renforcer 

l’activité commerciale 

Afin de renforcer l’activité économique de Liège, l’accent sera mis par la Ville sur la valorisation de la 

potentialité des cellules disponibles par une politique volontariste de recherche d’affectation commerciale. 

Il est donc important de stimuler les contacts entre les candidats commerçants et les propriétaires de 

cellules commerciales disponibles. 

Au-delà des dispositifs CREASHOP, deux initiatives seront prises : 

• L’organisation d’une bourse « propriétaires / candidats commerçants » 

• Le développement d’une plateforme « propriétaires / candidats commerçants » Les propriétaires et 

les candidats commerçants pourront s’y inscrire gracieusement et y décrire leur bien ou leur projet 

commercial.Les propriétaires auraient ainsi une vitrine gratuite pour leur bien à louer. Les candidats 

pourraient quant à eux disposer d’un « catalogue » de biens et en ciblant plus avec quelques critères, 

trouver en quelques clics leur emplacement idéal. 








L’action est en cours de réalisation 

En octobre 2023, la Ville a rentré un dossier de candidature dans le cadre de à l’appel à projets « Territoire 

intelligent / Smart Région » de la Région Wallonne afin de réaliser sa plateforme propriétaires - candidats 

commerçants. Sa candidature a été retenue et un subside de 53 824 € sera reçu à cette fin. Le cahier des 

charges a été réalisé début 2024 et le nouvel outil sera finalisé mi 2025. 

Parallèlement à cela, l’initiative « Créashop Proprios » a vu le jour en 2022. Elle vise à la réactivation d’un 

maximum de cellules commerciales vides par la mise en relation des candidats commerçants et des 

propriétaires privés sélectionnés mais aussi, sous certaines conditions, par l’octroi au propriétaire bailleur 

lauréat d’une prime de «soutien à la mise en conformité d’une cellule vide » d’un montant maximum de 

15 000 € et d’un bonus unique à la « réhabilitation des étages inoccupés en logement(s)» d’un montant 

maximum de 5 000€. 

5 propriétaires se sont montrés intéressés dans le périmètre pilote, un a été retenu et l’appel à candidatures 

des commerçants a été lancé début 2024.


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5.20 - Généraliser les clauses éthiques, sociales et 

environnementales dans les marchés publics 

Afin de rencontrer des objectifs notamment en matière de lutte contre le dumping social et de réduction 

de l’empreinte environnementale, la Ville veillera à étendre dans ses cahiers des charges les clauses 

éthiques, sociales et environnementales disponibles. 

Pour ce faire, la Ville recensera les clauses dont la législation, les pouvoirs de tutelle et la jurisprudence ont 

certifié la légalité et la praticabilité. 








En mai 2019, la Ville de Liège a signé la Charte pour des achats publics responsables de la Région Wallonne. 

Le Green Deal Achats Circulaires vise à soutenir la mise en place de politiques d’achats circulaires tout en 

accélérant la transition économique de la Région. 

En signant la Convention en tant qu’acheteur, la Ville de Liège prend les engagements suivants : 

• Mettre en œuvre au minimum 2 projets pilotes d’achats circulaires en 3 ans 

• Intégrer les principes de l’économie circulaire dans leur stratégie d’achat (politique et stratégie, 

processus, devis, suivi de contrats, etc.) afin d’avoir des actions pérennes qui perdureront au-delà de 

2022 

• Participer au réseau d’apprentissage sur les achats circulaires (minimum 2 fois par an). Les acheteurs 

y présenteront également leurs projets pilotes 

• Communiquer sur le Green Deal Achats Circulaires via nos canaux et ceux du Green Deal (engagements, 

actions, connaissances, expériences vécues…) sous la forme d’une interview avec le Coordinateur 

• Collaborer concernant les évaluations du Green Deal menées par le Coordinateur (fiche projet 

décrivant leurs engagements spécifiques et feuille de route annuelle décrivant les avancées vis-à-vis 

des engagements pris) 

Depuis lors, la cellule « Marchés publics » accompagne les départements souhaitant rédiger et inclure des 

clauses éthiques, sociales et environnementales dans leurs cahiers des charges.


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5.21 - Favoriser le retour de l’Université en ville par un dialogue 

avec l’ULiege 

Par ses missions d’enseignement, de recherche et de service à la collectivité, l’Université est un des 

principaux atouts socio-culturels de la ville. Et, sur le plan des personnes, l’Université compte 5 600 

membres du personnel et 27 600 étudiants. 

La Ville souhaite renforcer et accroitre les liens avec ce partenaire majeur de la vie urbaine. 

La Ville souhaite entre autres favoriser le retour de l’université au centre-ville. Il s’agit d’un projet de longterme 

qui doit être étroitement concerté entre toutes les parties prenantes. 

Il poursuit plusieurs objectifs : 

• contribuer à la préservation de la forêt du Sart-Tilman, 

• permettre aux étudiants de limiter leurs déplacements, 

• leur offrir la possibilité de faire le choix des transports en commun et/ou actifs, 

• ramener de l’activité dans le centre et de la mixité sociale. 

Exprimé autrement, réinstaller progressivement l’Université au centre de Liège vise à dynamiser la ville 

en accroissant la présence de l’alma mater liégeoise au cœur du cœur de l’agglomération et dans les 

quartiers déjà bien équipés en services à la personne (le campus du Sart-Tilman accueille aujourd’hui 

67% du personnel de l’ULiège, contre 27% pour le campus du centre-ville). 

La Ville s’est engagée à établir un dialogue actif avec l’Université pour partager l’intention et pour 

concrétiser une première étape de relocalisation. 


Réussir à densifier la ville et améliorer la qualité de vie 




Reconstruire la ville sur la ville 


La nouvelle équipe rectorale de l’ULiège a inscrit dans son programme le déménagement des facultés de 

Droit et des Sciences humaines et sociales. 

Les premières discussions concernant l’emplacement ont porté sur le site Ethias-Province-Mutualité à la 

faveur de leur prochaine complète désaffection.


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5.22 - Etudier la possibilité d’installer une montgolfière arrimée 

(ballon captif) 

Liège est une ville qui attire chaque année toujours plus de visiteurs. Outre l’offre conséquente en matière 

de patrimoine culturel et historique, les animations populaires sont omniprésentes tout au long de l’année. 

Expérience unique et inédite pour les Liégeois·es et les touristes, l’installation d’un ballon captif pourrait 

également offrir à ses utilisateurs un panorama original sur la cité ardente et son patrimoine. 

Grâce à une localisation stratégique, cette drôle de montgolfière arrimée pourrait garantir une 

accessibilité aisée et une vue imprenable, du haut d’un envol de 100 à 150 mètres, voire plus. Une attraction 

sensationnelle et éducative. 

La Ville étudiera la faisabilité (coût, localisation, modalités d’exploitation) d’implantation d’une telle 

attraction. 








S’il est indéniable que l’installation d’un ballon captif constituerait un véritable avantage touristique, son 

implantation a fait l’objet d’une étude complète. 

En juin 2021, la Ville de Liège a contacté différents opérateurs touristiques qui ont développé ce type de 

produits. Il en ressort un certain nombre d’éléments : 

• En termes de coûts, l’apport initial minimum est estimé à 1 million d’euros. Les frais de maintenance 

et d’exploitation sont quant à eux estimés à plusieurs centaines de milliers d’euros. Pour espérer 

une rentabilité à moyen terme du dispositif, il faut s’assurer d’une fréquentation de plus de 30 000 

visiteurs par an. Ce chiffre semble difficilement atteignable au vu de la météo sous nos latitudes, mais 

également de la fréquentation potentielle de l’attraction. En effet, à titre d’exemple, le ballon captif de 

Paris attire 80 000 visiteurs par an, pour une attractivité touristique annuelle 20 fois supérieure à celle 

de la ville de Liège 

• En termes de localisation du ballon, pour des raisons d’attractivité touristique, le centre historique ou la 

proximité de la gare de Guillemins apparaissent comme des emplacements à privilégier. Cependant, 

l’implantation technique à ces emplacements semble extrêmement compliquée au vu des contraintes 

techniques et de sécurité qu’engendre une installation telle qu’une montgolfière arrimée 

Sur base des éléments de cette étude, il apparait que les conditions de succès d’un tel dispositif ne sont 

pas entièrement réunies à ce jour. Néanmoins, la Ville s’appuie sur ces constatations pour poursuivre les 

réflexions relatives à l’attractivité touristique du territoire.


PAGE 237 

5.23 - Instaurer la gouvernance par la donnée comme outil d’aide 

à la prise de décision 

Le développement du numérique nous impose de travailler dans deux directions. 

D’une part, la Ville doit mettre à disposition du plus grand nombre, en libre accès, les données dont elle 

dispose tout en veillant à en accroître le nombre et la qualité (voir action prioritaire 4.49). 

D’autre part, il est essentiel de générer et/ou d’acquérir des données afin de pouvoir aider à la décision au 

quotidien et élaborer des politiques urbaines de manière proactive dans de nombreux domaines. 

C’est la raison pour laquelle la Ville multipliera la génération ou l’acquisition de données afin de pouvoir 

mieux appréhender les réalités sur une base objective et adapter de la sorte les politiques menées. La 

Ville veillera à se doter d’informations portant sur le territoire de la Métropole, ce qui renforcera les liens de 

collaboration entre les villes et communes de l’arrondissement. 








Consciente de l’utilité de la «data» en matière d’aide à la prise de décision, la Ville de Liège souhaite 

pouvoir disposer d’un maximum de données utiles, qu’il s’agisse de se les procurer auprès de tiers ou de 

les collecter elle-même. 

En matière de mobilité, et afin d’explorer les nouvelles formes de données, la Ville a réalisé ces 5 dernières 

années diverses études de monitoring liées aux données téléphoniques et au floating car data sur des 

axes prédéfinis : quais de la Dérivation, entrée Nord de la ville, puis entièreté de la ville. Ces données 

(et leur analyse) ont permis non seulement de quantifier le nombre de véhicules qui y circulent mais 

surtout de connaître tant leur origine que leur destination (s’agit-il de transit urbain ou la destination des 

véhicules est-elle bien Liège ?). 

Parallèlement à ces données acquises auprès d’opérateurs spécialisés, la Ville collecte elle-même des 

données de mobilité en installant ses propres capteurs. C’est notamment le cas des 75 capteurs Telraam, 

installés en partenariat avec la Wallonie et qui permettent de recueillir des informations de mobilité 

(part modale, vitesse, nombre de véhicules) dans différentes rues. L’accès à ces capteurs s’est fait dans 

un cadre participatif. En termes de mobilité douce, la Ville a également installé 3 bornes de comptage 

piétons ainsi que 7 dispositifs de comptage fournissant des données de mobilité active (piétons, cyclistes, 

trottinettes). 

Enfin, la Ville a réalisé une mission de Mobile mapping qui a eu pour objet la fourniture et le traitement 

de données cartographiques en lien avec la mobilité sur le territoire de la Ville de Liège par un relevé sur 

terrain réalisé grâce à une caméra sur véhicule en mouvement. Les données collectées se déclinent en 

4 catégories : stationnement, circulation, trottoirs et équipements. Elles permettent notamment d’obtenir 

une vue à jour des possibilités de stationnement partout en ville pour mieux l’organiser. 

En matière d’environnement et d’analyse de la qualité de l’air, 16 capteurs environnement aux autonomes 

sont venus renforcer le réseau officiel de 6 stations de mesure de la qualité de l’air dans les différents


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quartiers de Liège durant l’été 2021. Ces stations sont localisées principalement en bordure des 

différentes mairies de quartier de Liège et installées sur les poteaux d’éclairage servant de support et 

sont autonomes. Depuis avril 2024, 10 nouvelles mini-stations permettent d’orienter et d’objectiver les 

politiques environnementales de la Ville via des campagnes mobiles de mesures (6 à 12 mois de mesures 

par site) sur différents projets de mobilité, de végétalisation... 

La Maison du Tourisme du Pays de Liège, pour sa part, a acquis en 2020 les services de la suite Orange 

Business pour l’analyse du réseau mobile. Ces données anonymisées sont utilisées pour identifier les 

personnes résidentes, habituellement présentes, les excursionnistes récurrents, les touristes (belges et 

étrangers) et les personnes en transit. Il s’agit d’informations complémentaires qui viennent se coupler 

aux nuitées réservées dans les hôtels et permettent d’analyser les tendances du tourisme à Liège. 

Les données collectées par ces divers capteurs, bornes et relevés sont disponibles, en temps réel, sur 

la plateforme open data de la Ville de Liège. Cette plateforme compte aujourd’hui 95 jeux de données 

répartis en 12 thématiques.

LUTTER CONTRE LES INCIVILITÉS ET LES COMPORTEMENTS INAPPROPRIÉS 

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LUTTER CONTRE LES INCIVILITÉS ET LES 

COMPORTEMENTS 

INAPPROPRIÉS


PAGE 240 

• 6.1 - Créer une cellule de sécurité routière 241 

• 6.2 - Mettre en place des scans cars pour permettre à la police de contrôler efficacement 

le stationnement 242 

• 6.3 - Recruter des Gardiens de la Paix, des gardiens de parcs et des agents constateurs 

supplémentaires pour prévenir la survenance d’incivilités 243 

• 6.4 - Renforcer la présence des policiers sur le terrain et dans les quartiers 244 

• 6.5 - Accroître les patrouilles pédestres et à vélo, pour assurer une meilleure visibilité des 

policiers dans les quartiers et au centre-ville 246 

• 6.6 - Faire connaître à chaque citoyen son inspecteur de quartier, au moyen d’une 

rencontre annuelle 247 

• 6.7 - Poursuivre l’installation, dans le respect de la vie privée, des caméras de surveillance 

intelligentes aux endroits sensibles pour améliorer les politiques de mobilité, de sécurité, de 

lutte contre les incivilités 248 

• 6.8 - Lutter contre l’insalubrité des logements, contre les marchands de sommeil et la traite 

des êtres humains 249 

• 6.9 - Utiliser tous les leviers préventifs, de proximité et répressifs pour lutter contre le 

radicalisme 251 

• 6.10 - Poursuivre le plan de sécurisation des 180 écoles et des crèches situées sur le 

territoire de la Ville ainsi que la sensibilisation de tous les acteurs de l’école 252


PAGE 241 

6.1 - Créer une cellule de sécurité routière 

La vitesse excessive génère un sentiment d’insécurité largement constaté auprès de nos concitoyens. 

Afin d’inclure encore plus les citoyens dans le processus de prise de décision et de tenir compte au mieux 

de leur ressenti, la Ville et la Police travailleront ensemble pour apporter conjointement des réponses à 

l’insécurité routière. 

Pour cela, la Ville et la Police créeront un groupe de travail « sécurité routière » qui centralisera les 

informations relatives à cette problématique et proposera des solutions de tous types (aménagement, 

prévention, répression…). 

Ce groupe de travail sera notamment chargé de traiter, sous l’égide de Monsieur le Bourgmestre, les 

démarches ou interpellations citoyennes en la matière. 




Lutter contre les incivilités et les comportements inappropriés 


Réduire le sentiment d’insécurité 


Le groupe de travail « sécurité routière » réunissant les services compétents de la Ville et de la Police est 

mis en place. 

De nombreuses actions ont été prises pour améliorer la sécurité routière : 

• Tout le centre-ville est passé progressivement en zone 30km/h (159 km de voirie) 

• 4 radars ont été acquis et seront placés avant l’été 2024 sur 4 axes de voirie communale estimés 

stratégiques (les rues Jules Cralle, des Vennes, Gaillarmont et de Campine). L’identification des 

rues dans lesquelles l’installation d’un radar serait bénéfique a été réalisée sur base d’une analyse 

complète et détaillée des données de trafic (vitesse et accidentologie) mises à disposition par la 

Police via ses campagnes de pose d’analyseurs de trafic et ses bases de données des accidents et 

d’autres disponibles via les dispositifs de comptage TELRAAM installés depuis 2020 dans plus de 50 

lieux différents (projet participatif où les citoyens, dans la plupart des cas, installent un dispositif chez 

eux). 

• Des campagnes de sensibilisation liées à la sécurité routière ont été organisées tant sur l’espace 

public, que par l’affichage, des brochures, des folders ou des spots radio (ex-éclairage des vélos, 

comportement à avoir comme trottinettistes, partage de l’espace public, rue cyclable…). 

• La concertation se poursuit avec la Wallonie pour le placement de 5 radars sur des voiries régionales 

(les cibles sont identifiées). 

En ce qui concerne les chiffres, voici le nombre de PV dressés pour excès de vitesse. 

• en 2019 : 10.147 

• en 2020 : 11.525 

• en 2021 : 13.253 

• en 2022 : 20.064 

• en 2023 : 17.656 

Enfin, de nombreux aménagements ont été réalisés en faveur du vélo, suite à la création de la task force 

mobilité.


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6.2 - Mettre en place des scans cars pour permettre à la police 

de contrôler efficacement le stationnement 

L’arrivée du tram constitue un enjeu majeur pour la politique de stationnement qui doit accompagner sa 

mise en service et impérativement valoriser l’intermodalité (P+R) permettant de dégager des espaces 

publics de qualité. 

De nombreux outils « Smart Mobility » permettent désormais aux autorités communales d’améliorer 

sensiblement la gestion de leur stationnement. 

La Ville et la Police vont dématérialiser le contrôle du stationnement pour améliorer la gestion. 

La dématérialisation du contrôle, grâce à des scans cars et de nouveaux horodateurs, va permettre 

d’améliorer le contrôle des places payantes et des places riverains. Cette dématérialisation va apporter 

beaucoup plus de flexibilité dans la gestion car la délivrance de carte de stationnement ne sera plus 

nécessaire. 

Des évolutions réglementaires permettront de mieux coller à la réalité de terrain et aux besoins des 

utilisateurs de la ville : 

• adaptation des durées en fonction des zones 

• tarification différentielle pour certaines catégories socio-professionnelles 

• possibilité d’offrir des quotas d’heure de stationnement aux riverains pour les visites familiales 

• renouvellement automatique des cartes pour riverains 

• délivrance d’abonnement pour des durées plus flexibles 








Les scans cars sont en service. 

Depuis 2020, 2 scans cars sillonnent les rues de Liège afin de contrôler le stationnement des places 

réservées aux riverains et de la zone payante. 

L’ensemble des documents sont à présent dématérialisés. Cela concerne les différentes cartes de 

stationnement et les tickets horodateurs. 

Une nouvelle politique de stationnement est mise en place dès le 1er juillet 2024. Les scans cars vont 

permettre d’assurer la transition du contrôle.


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6.3 - Recruter des Gardiens de la Paix, des gardiens de parcs 

et des agents constateurs supplémentaires pour prévenir la 

survenance d’incivilités 

Les gardiens de la paix, gardiens de parcs et agents constateurs réalisent au quotidien toute une série de 

missions visant à améliorer la qualité de vie de la collectivité. 

En permanence à l’écoute des citoyens, ils assurent une présence rassurante dans les espaces publics, 

détectent rapidement les situations problématiques et y apportent des réponses rapides. 

Afin de prévenir la survenance d’incivilités et de comportements inappropriés, il sera procédé au 

recrutement de gardiens et agents supplémentaires. 






Réduire le sentiment d’insécurité, accroitre la visibilité de la Police 


Concernant le recrutement de gardiens de la paix, 14 agents sont à l’heure actuelle engagés (financement 

fédéral). 

Depuis 2023, avec la collaboration de tous les services, les rapports de terrain des agents sont dématérialisés 

dans l’E-Guichet de la Ville. 

En 2024, dans un contexte budgétaire serré, le Collège a marqué sa volonté de recruter des agents 

supplémentaires pour obtenir un cadre complet (20 postes). 

Par ailleurs, la lutte contre les incivilités qui dégradent le cadre de vie des citoyens est une priorité de la 

Ville de Liège. Depuis le début de l’adoption du PST, plusieurs agents constatateurs ont été engagés au 

sein du service Propreté de la Ville de Liège sur base de la loi SAC, du Décret impétrants, et du Code de 

l’Environnement, ce qui renforce la présence des équipes sur le terrain.


PAGE 244 

6.4 - Renforcer la présence des policiers sur le terrain et dans les 

quartiers 

Sécuriser l’espace public, prévenir les délits, garantir le contact avec la population, réagir rapidement aux 

situations d’urgence, apporter une réponse rapide aux situations problématiques, garantir l’ordre public 

et l’encadrement de grands rassemblements… sont les missions prioritaires des policiers sur le terrain et 

dans les quartiers. 

Afin de pouvoir effectuer ces tâches au mieux, la zone de police poursuivra la réorganisation interne, 

l’adaptation des missions du policier et la réduction au maximum des tâches administratives. 






Réduire le sentiment d’insécurité, accroître la visibilité de la Police 


Afin maximiser l’efficacité des services administratifs, les services de proximité sont actuellement organisés 

par secteur et non plus par commissariat. Les Inspecteurs de quartier sont toujours basés dans leurs 

commissariats habituels afin de rester aussi proches que possible de la population qu’ils sont chargés de 

servir. 

À la suite de cette réforme, la politique d’accueil a été adaptée : 

• 4 points sont accessibles sans rendez-vous de 08h-17h les jours ouvrables. Ils sont également 

accessibles sur rendez-vous le samedi matin ou certains jours de la semaine après 17h. Ces rendezvous 

sont à prendre via le site Internet de la police de Liège. 

• Le commissariat Wallonie Liège Centre est accessible tous les jours entre 08h et 20h. 

• L’Hôtel de Police accueille les visiteurs 24h/24 et 7j/7. 

• Un système de plainte en ligne permet de dénoncer 18 faits parmi les plus courants à n’importe quel 

moment et sans déplacement. 

Depuis novembre 2023, l’ensemble des services opérationnels ont été rassemblés au sein d’une même 

direction. L’objectif est toujours de libérer un maximum de capacité policière pour des missions de terrain, 

en contact direct avec la population. 

Dans le cadre de cette réflexion sur la capacité policière, le service intervention a vu ses effectifs augmenter. 

Les objectifs sont multiples : 

• Garantir un effectif suffisant pour apporter les réponses appropriées aux sollicitations urgentes de la 

population. 

• Libérer de la capacité opérationnelle au niveau zonal pour permettre une orientation sur des missions 

de proximité, de gestion négociée de l’espace public et d’organiser des opérations de sécurisation. 

Ces opérations de sécurisation sont organisées en fonction d’une analyse des sollicitations et doléances 

provenant de la population et des Autorités. Une réflexion globale et transversale est actuellement menée 

pour améliorer ce processus. Cette réflexion se base sur l’expérience et les pratiques développées au 

niveau des secteurs de proximité. Depuis la récolte, l’analyse, la prise de contact direct avec la population,


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la proposition de solutions tant policières que structurelles, l’orientation des équipes, jusqu’à l’évaluation 

des mesures prises, c’est tout un processus qui est actuellement en cours d’amélioration. 

Des applications informatiques ont été déployées et sont aujourd’hui opérationnelles. Elles visent à diminuer 

la charge administrative pour permettre une plus grande présence sur le terrain. Ces applications sont 

WOCODO (gestion des domiciles) et Focus (contrôle, disponibilité de l’information, briefing, orientation 

des équipes, récolte des données de résultats). Une application est actuellement en cours d’acquisition 

pour la gestion complète de tous les types d’occupation de la voie publique. 

En ce qui concerne le déploiement des équipes de terrain, une coordination opérationnelle plus poussée 

permet à la police d’engager rapidement des renforts de divers services pour lutter contre les problèmes 

détectés tout en tenant compte des priorités de l’organisation. 

Un service « ordre public » a été créé. Il assure la réception, l’analyse, la gestion négociée de l’espace public, 

la planification des mesures policières et structurelles et la coordination opérationnelle des événements 

et ce de manière transversale avec le service des renseignements généraux, des secteurs de proximité et 

de la Police Fédérale. 

Une attention particulière est également accordée aux demandes de renforts adressées à la Police 

Fédérale. Il nous est possible ainsi de limiter l’impact des grands évènements (15 août, Ardentes, football…) 

sur les services de proximité de la Police locale et de bénéficier de leurs moyens particuliers (ex : cavaliers 

et équipes drones). 

Enfin, une grande importance est accordée à l’entraînement et à l’équipement des fonctionnaires de 

police. Il s’agit de garantir la présence en rue d’un nombre suffisant de policiers bien formés et bien 

équipés capables de faire face à un large panel de situations. 

La dotation budgétaire communale vers la police a été majorée en conséquence durant cette législature 

pour financer cette présence policière.


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6.5 - Accroître les patrouilles pédestres et à vélo, pour assurer 

une meilleure visibilité des policiers dans les quartiers et au 

centre-ville 

A Liège, la police de quartier représente plus de 40% de l’effectif total de la Zone de Police, répartie sur 

plusieurs commissariats. Actuellement, des patrouilles pédestres sont actives dans tous les commissariats 

et 120 policiers équipés en tenue de cyclistes circulent dans les quartiers et au centre-ville en fonction des 

événements. 

Accroître les patrouilles pédestres et à vélo pour assurer une meilleure visibilité des policiers dans les 

quartiers et au centre-ville permettra à la police d’augmenter le sentiment de sécurité et de proximité 

avec le citoyen. 






Accroître la visibilité de la Police 


La Zone de Police a augmenté sa capacité à mettre en place des patrouilles cyclistes et a augmenté 

son nombre de vélos. Parallèlement et au vu de la nouvelle configuration de l’espace public et du 

développement de ce mode de déplacement, la Zone de Police a fait l’acquisition de vélos électriques 

mis à la disposition des inspecteurs de quartier. 

Pour répondre efficacement aux situations et problématiques relevées, les équipes pédestres et cyclistes 

ont été orientées de manière ciblée. Citons en exemple : 

• La présence policière accrue sur l’axe reliant la gare des Guillemins à l’esplanade Saint-Léonard, 

avec une attention particulière sur l’hypercentre et le quartier d’Outremeuse. Ce renforcement intègre 

parfois des patrouilles de police à cheval sollicitées auprès de la Police fédérale pour effectuer des 

contrôles de routine. 

• Pour garantir la sécurité des passagers et du personnel des TEC, des opérations de contrôle ont été 

organisées ainsi qu’une présence policière dans les bus. 

• Dans les quartiers où une vigilance ponctuelle accrue doit être envisagée, la Zone de Police a opté 

pour une présence renforcée d’équipes pédestres venant compléter les patrouilles de proximité.


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6.6 - Faire connaître à chaque citoyen son inspecteur de 

quartier, au moyen d’une rencontre annuelle 

Dans son secteur, un inspecteur de quartier est chargé : 

• de la gestion des mouvements de la population (changements d’adresses, inscriptions, radiations 

d’office, ...) 

• du contrôle de la validité des documents administratifs des habitants 

• de l’exécution de devoirs émanant des autorités administratives et judiciaires 

• du contrôle de l’état de la voirie en général (éclairage, signalisation, état de la chaussée, ...) 

• du contact avec la population en vue de relayer ses attentes vers l’autorité administrative 

• de la revisite et du conseil auprès des victimes de vols 

• de la sécurité aux abords et sur le chemin des écoles 

• des services d’ordres locaux 

• participation aux réunions de quartier suivant les thèmes abordés. 

Le développement de la police de proximité passera également par la multiplication des contacts entre 

les citoyens et les policiers en dehors de tout contexte répressif ou judiciaire. 

Actuellement, l’inspecteur de quartier peut être rencontré, au commissariat ou domicile du demandeur, 

sur rendez-vous. Afin d’accroître la confiance mutuelle et de renforcer les liens de proximité, une rencontre 

annuelle sera organisée entre la population et les inspecteurs de proximité dans chaque quartier. 






Créer un lien de proximité entre la Police et les citoyens 


Conjointement au développement de l’axe « participation citoyenne » de la Ville, la Zone de Police s’est 

inscrite dans la dynamisation et l’implication des comités de quartier. Les services de police à travers les 

secteurs de proximité sont aujourd’hui systématiquement présents lors de ces rencontres. 

Au travers de plateformes citoyennes sur des thématiques spécifiques, des concertations regroupant les 

services de la Ville, la Zone de Police et les représentants citoyens sont organisées régulièrement. 

A côté du service d’ordre visant à la sécurisation, le secteur de proximité veille à assurer une présence 

dans les événements locaux (fête de quartier, fancy-fair…) pour entrer en contact avec la population. 

Le citoyen a donc bien plus qu’une fois par an l’occasion d’entrer en contact avec son Inspecteur de 

quartier. 

La Zone de Police organise également chaque année des journées « portes ouvertes ».


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6.7 - Poursuivre l’installation, dans le respect de la vie privée, 

des caméras de surveillance intelligentes aux endroits sensibles 

pour améliorer les politiques de mobilité, de sécurité, de lutte 

contre les incivilités 

La Ville de Liège et la Police poursuivront l’installation de caméras dans l’espace public en termes de 

sécurité mais aussi pour identifier les auteurs d’infractions au niveau de la propreté publique. 

165 caméras sont actuellement en fonction. Elles sont principalement implantées sur les grands axes 

routiers et dans les carrefours. L’hypercentre est également pourvu de nombreuses caméras, notamment 

dans les rues piétonnes. 






Réduire le sentiment d’insécurité et améliorer l’efficacité d’intervention 


Le réseau urbain de vidéo-surveillance compte aujourd’hui 232 caméras. Le déploiement a été envisagé 

selon les axes prioritaires de sécurisation et de mobilité. C’est ainsi que de nouveaux quartiers ont bénéficié 

de nouvelles installations. 

L’installation de nouvelles caméras – en ce compris des caméras déplaçable - se poursuit. 

La Ville et la Zone de police ont déployé une vingtaine de caméras mobiles spécifiques à la lutte contre 

les infractions environnementales. L’excellente collaboration entre les services a permis une très nette 

augmentation des résultats dans la répression de ces comportements. 

Une commission spéciale du conseil communal s’est également tenue pour montrer aux élus comment 

sont utilisées ces caméras. 

Par ailleurs, la Ville de Liège s’est portée candidate pour tester l’utilisation de bodycams qui sont des 

caméras embarquées sur les agents. Ce test s’est révélé positif puisqu’actuellement 100 sont en fonction 

et 50 caméras sont en cours d’acquisition. 

Dans le cadre du déploiement des réseaux caméras de la SNCB et de la TEC sur le parcours du tram, des 

protocoles d’accord de partages et de collaboration sont en cours de finalisation. Ceux-ci amèneront un 

déplacement des caméras du réseau Ville pour augmenter le spectre et la surface couverte.


PAGE 249 

6.8 - Lutter contre l’insalubrité des logements, contre les 

marchands de sommeil et la traite des êtres humains 

L’exploitation de logements de mauvaise qualité et souvent de petite taille par des propriétaires peu 

scrupuleux est une réalité dans certains quartiers de la Ville. 

Les personnes précarisées, fragilisées sont les premières victimes de ces pratiques. Leur sécurité et leur 

santé sont menacées dans certaines situations. 

C’est la raison pour laquelle la ville et ses services, en partenariat avec les services de justice, de la police et 

de prévention incendie, ont décidé de lutter fermement contre les problèmes d’insalubrité des logements 

et de traite des êtres humains. 

Différents outils et programmes d’actions sont mis en œuvre et permettent de faire pression sur les 

propriétaires laissant leur bien dans un état dégradé, à l’abandon, spéculant et produisant des logements 

de faible qualité. 

Pour ceux-ci, il y a différentes mesures : 

• le programme de lutte contre les marchands de sommeil à l’initiative de la justice lorsque des 

multipropriétaires d’habitations insalubres sont confondus de traite des êtres humains, 

• la prise d’arrêtés d’inhabitabilité par le Bourgmestre, 

• le permis de location pour les logements de moins de 28m² de surface habitable et les logements 

collectifs (activation des amendes administratives prévues dans le nouveau code du logement), 

• contrôle de la division des immeubles par le département de l’Urbanisme (équipe de plusieurs 

inspecteurs du bâti), 

• la taxation des immeubles bâtis inoccupés. 

La Ville et la Police poursuivront la mise en œuvre systématique de l’ensemble de ces dispositifs et veilleront 

à l’application d’amendes administratives lorsque la législation le permet. 






Réduire le sentiment d’insécurité et amélioration de la qualité du bâti 


Du point de vue de la lutte contre la traite des êtres humains, 42 P.V. ont été rédigés. 

En ce qui concerne l’amélioration de la qualité des logements, depuis la mise en œuvre de Liège 2025, le 

service « Permis de location » de la Ville a instruit les dossiers suivants. 

2020 : 

• 213 permis de location octroyés et 209 permis de location refusés ; 

• 13 demandes de passage de prévention incendie sollicitées en collaboration avec le service incendie.


PAGE 250 

2021 : 

• 249 permis de location octroyés et 233 permis de location refusés; 

• 131 demandes de passage de prévention incendie sollicitées en collaboration avec le service 

incendie. 

2022 : 


• 126 demandes de passage de prévention incendie sollicitées en collaboration avec le service incendie. 

2023 : 


• 129 demandes de passage de prévention incendie sollicitées en collaboration avec le service incendie. 

Enfin, le Code wallon de l’Habitation durable prévoit que le bailleur peut se voir imposer une amende 

administrative par le SPW (1 500 €/logement) dans les cas de figure suivants : 

• soit qu’il loue ou met en location un logement sans avoir obtenu de permis de location 

• soit, qu’après obtention d’un permis de location, il contrevient à une des dispositions du Code relatives 

aux normes minimales à respecter en matière de permis de location. 

C’est la commune qui est à l’initiative du constat d’infraction qu’elle envoie à l’Administration régionale (il 

s’agit d’une infraction pénale). 

En application de cette procédure, le service du Logement a ainsi dressé en : 

• 2020 : 22 constats d’infraction 



• 2023 : 23 constats d’infraction.


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6.9 - Utiliser tous les leviers préventifs, de proximité et répressifs 

pour lutter contre le radicalisme 

Touchée comme de nombreuses grandes villes par des actions violentes ayant eu un impact important 

sur la sécurité de la population, Liège est attentive aux problématiques découlant du radicalisme religieux 

ou de l’extrémisme politique pouvant conduire à des actes terroristes. 

En parallèle, la contestation antisystème s’exprime aujourd’hui parfois de manière radicale en menant à 

des actions de violence urbaine. 

Pour éviter et tenter d’anticiper les formes d’extrémisme qui pourraient dégénérer en actes de violences 

sur l’espace public, la Ville développe une politique de prévention axée sur des dispositifs de proximité 

dans les quartiers et une coordination des différents intervenants concernés (associations, secteur de 

l’aide à la jeunesse, FWB (Fédération Wallonie Bruxelles), maison de justice, intervenants de première 

ligne, police, parquet, université, …). 

Depuis 2015, un plan d’action spécifique à la prévention du radicalisme est mené par la Ville et comprend 

différentes actions qui seront amplifiées et poursuivies : 

• collaboration avec l’Université et les acteurs socio-préventifs (CPAS, CRIPEL) en matière 

d’accompagnement psycho-social et de prise en charge des jeunes en voie de radicalisation ou de 

leur famille ; 

• sensibilisation des jeunes à travers différentes activités culturelles et sportives sources de ressources 

positives ; 

• coordination avec les différents partenaires locaux y compris dans les communes de l’agglomération 

liégeoise ; 

• attention particulière portée à la collaboration avec les écoles secondaires (dont la problématique 

des enfants soustraits de l’enseignement obligatoire). 






Réduire le sentiment d’insécurité 


Depuis l’adoption du PST, dans le domaine de la prévention de la radicalisation à portée violente, de 

nombreuses actions (concertation préventive, formation et sensibilisation, intervention socio-éducative) 

sont organisées par et pour les jeunes dans les écoles mais aussi dans les maisons de jeunes et dans le 

cadre d’activités sportives. 

La Police veille également à une collaboration étendue avec les écoles. 

En complément de la CSIL-R (Cellule de Sécurité intégrale locale en matière de radicalisme, d’extrémisme 

et de terrorisme) (stratégique et opérationnelle), sans être exhaustif, quelques actions de prévention 

sociale sont porteuses d’un potentiel positif : Fair-Play Plus ou Start on street dans le sport, Young Cities, 

théâtre NADIA, Local Voices, ciné-débat, outil BOUNCE. 

En ce qui concerne la surveillance, la Zone de Police participe aux concertations de recherche 

d’arrondissement organisées par le Parquet sur ce sujet. Cette problématique est régulièrement à l’ordre 

du jour des Conseils zonaux de sécurité. 

Une équipe de policiers spécialisés dans le domaine est pérennisée et cette équipe a été renforcée afin 

de prendre en charge le radicalisme religieux et les extrémismes politiques.


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6.10 - Poursuivre le plan de sécurisation des 180 écoles et 

des crèches situées sur le territoire de la Ville ainsi que la 

sensibilisation de tous les acteurs de l’école 

Les écoles et les crèches sont des lieux de passage. 

Dans les établissements scolaires, ils s’effectuent à heures fixes, en début et fin de journée. Les heures 

d’arrivée et de départ sont plus flexibles dans les crèches, rendant leur sécurisation plus difficile. 

Suite aux attentats ou aux menaces d’attentats, la Ville a organisé une action coordonnée (Plan de 

prévention) afin de sécuriser les bâtiments scolaires et les milieux d’accueil de la petite enfance. 

Des conseils de technoprévention sont prodigués aux responsables d’établissement. Des présences 

policières sont assurées aux entrées et sorties des écoles primaires. Des gardiens de la paix veillent à la 

sécurité des écoles secondaires. Le personnel d’éducation et d’encadrement a également été formé à la 

gestion des situations extrêmes (AMOK). Tout le niveau fondamental a suivi cette formation. 

La Ville s’engage à poursuivre l’action dans toutes les écoles secondaires 






Réduire le sentiment d’insécurité et prendre des mesures préventives 


Groupe de travail Intrusion armée « Enfants » 

L’objectif de ce groupe de travail est de mettre en œuvre le point 4 de la méthodologie d’intervention, à 

savoir la sensibilisation des élèves. 

Le module de sensibilisation à destination des élèves du fondamental a été finalisé fin 2019 et mis à 

disposition des équipes pédagogiques qui avaient été sensibilisées à la prévention des intrusions armées. 

En 2020, l’outil a été presenté aux différentes directions. En 2021, il a été transmis à tous les établissements 

du réseau libre qui avaient reçu la séance de sensibilisation et remis à l’ensemble des établissements du 

réseau communal par le département de l’Instruction publique. 

En 2024 a été relancée de l’utilisation de l’outil pédagogique et des contacts avec les enseignants du 

fondamental pour les formations. 

Sécurisation des bâtiments scolaires, les milieux d’accueil de la petite enfance et des 

bâtiments administratifs 

Suite aux attentats ou menaces d’attentats, la Ville a organisé une action coordonnée (Plan de prévention) 

afin de sécuriser les bâtiments scolaires, les milieux d’accueil de la petite enfance ainsi que les principaux 

bâtiments administratifs liégeois.


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Une méthodologie en 4 points a été développée : 

• conscientisation de la direction 

• visites de techno prévention avec rédaction d’un rapport de recommandations 

• formation du personnel sur les mesures de sécurisation et les réactions en cas d’intrusion armée 

• exercices pratiques. 

Des conseils de technoprévention sont prodigués aux responsables d’établissement. Des présences 

policières sont assurées aux entrées et sorties des écoles primaires. Des gardiens de la paix veillent à la 

sécurité des écoles secondaires. Le personnel d’éducation et d’encadrement a également été formé à la 

gestion des situations extrêmes (AMOK). Tout le niveau fondamental a suivi cette formation. 

Depuis 2018, de nombreux travaux de sécurisation et d’installation de systèmes de contrôle d’accès 

(délimitation d’un périmètre sécurisé autour des bâtiments, vidéoparlophonie, accès par badge…) ont été 

réalisés dans les écoles et les crèches communales, et notamment dans les bâtiments suivants : 

• crèche Opéra 

• athénée Léonie de Waha (boulevard d’Avroy 86 et 96) 

• école du Jardin Botanique 

• école Sauvenière 

• école du Laveu 

• école Jupille-Bruyères 

• école de Rocourt 

• école de Grivegnée-Belleflamme 

• complexe Parc Sauveur 

• complexe Libération 

• école quai du Condroz. 

De nouveaux travaux seront réalisés en 2024 et 2025 dans nos crèches et nos écoles, en fonction de la 

priorité définie par le groupe de travail. 

Formations à la procédure unique d’évacuation à destination des équipes de première 

intervention (EPI) 

2023 : formation et exercices à destination de l’HEC et du nouveau bâtiment B3 

2023 : travail sur un outil vidéo relatif à la procédure d’évacuation unique (prévision production et diffusion 

2024) 

2024 : préparation des formations et exercices pour la Cité administrative, l’Université place du XX-Août 

et l’internat de Cointe.

PLANIFIER LE DÉVELOPPEMENT DU TERRITOIRE 

PAGE 255 


PLANIFIER LE DÉVELOPPEMENT 

DU TERRITOIRE


PAGE 256 

• 7.1 - Elaborer un Schéma de Développement Territorial Communal (SDC) 257 

• 7.2 - Développer une stratégie en faveur des espaces publics/verts de proximité (PEP’S) 259 

• 7.3 - Élaborer des masters-plans pour les zones à enjeux du territoire (quais de la 

Dérivation, boulevards de Douai et de Froidmont, quai des Ardennes, Glain-Burenville…) 262 

• 7.4 - Créer une fonction de référence sur le modèle du Bouwmeester au niveau de 

l’arrondissement 263 

• 7.5 - Actualiser le Schéma de Développement Commercial 264 

• 7.6 - Définir une vision globale de développement de la Chartreuse en y préservant son 

caractère vert 266 

• 7.7 - Définir un schéma d’orientation pour Chênée, en incluant le devenir du Ry-Ponet 267


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7.1 - Elaborer un Schéma de Développement Territorial 

Communal (SDC) 

Un projet de territoire pour Liège 

L’évolution de Liège et les enjeux à venir, en termes de société, de logement, de mobilité, de paysage, de 

climat ou encore d’économie, nous imposent de mener une réflexion large sur la manière de concevoir 

le développement du territoire liégeois. Par ailleurs, un dialogue doit être établi entre les Autorités et les 

citoyens quant à l’évolution de leur quartier. 

Pour ce faire, la Ville élaborera de manière participative un Schéma de Développement Territorial à 

l’échelle communale. 

L’objectif est simple mais l’enjeu est considérable : il s’agit d’élaborer une vision prospective et globale du 

territoire liégeois qui fixe les ambitions, qui assume la cohérence de l’ensemble et qui permette d’intégrer 

les inévitables évolutions sociétales. 

Ce Schéma aura pour mission de traduire spatialement les options arrêtées par le Projet de Ville et de 

rencontrer, sur le plan territorial, les objectifs stratégiques principaux de celui-ci. 

Structure urbaine, densification, nature en ville, lutte contre l’étalement urbain, qualité de vie renforcée, 

mixité sociale, attractivité urbaine, résilience climatique, agriculture,… autant d’enjeux qu’il conviendra 

d’aborder globalement et de manière participative, en capitalisant sur l’identité et les spécificités 

liégeoises. 

La Ville travaillera avec les villes et communes de l’arrondissement, en particulier celles qui lui sont 

contiguës. 

Par ailleurs, la démarche du SDC intégrera dès l’abord l’ensemble des documents de référence qui 

structurent déjà la vision d’avenir de la ville et de la Métropole, en particulier le Plan Urbain de Mobilité 

et le Schéma de Développement Territorial de l’Arrondissement. Ainsi, la ville travaillera aussi avec les 

communes voisines. 

Avec le présent Projet de Ville et avec le Schéma de Développement Territorial, la Ville sera armée pour se 

développer de manière proactive, qualitative et innovante, pour utiliser au mieux le potentiel qu’offre son 

territoire et orienter les actions. 




Planifier le développement du territoire 


Reconstruire la ville sur la ville 


Le Projet de territoire a été adopté par le Conseil communal le 14 février 2024. Fruit d’un processus réflexif 

innovant de quatre ans, le Projet de territoire de la Ville de Liège est composé de 9 nouvelles ambitions 

pour le territoire qui renouvellent les pratiques en matière d’urbanisme. Ces ambitions sont regroupées 

autour de trois chapitres : « Liège, ville fertile » qui planifie et structure une infrastructure verte pour le 

territoire ; « Liège, ville des courtes distances » qui identifie les lieux propices pour accueillir la croissance 

tout en renforçant la qualité de vie dans les quartiers et « Liège, ville fleuve » qui met le focus sur les vallées, 

leurs défis climatiques et d’habitabilité.


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Le Projet de territoire s’est construit par des débats nourris entre trois bureaux d’études sélectionnés pour 

leur expertise dans ces matières, le Collège, le Conseil, l’administration et des citoyens. Les débats citoyens 

se sont tenus dans le cadre de la CCATM ou dans d’autres instances mises sur pied spécifiquement dans 

le cadre du Projet de territoire comme la Fabrique urbaine ou les panels citoyens. 

La communication autour de ce projet innovant a été continue grâce au blog « SDC.liege.be » qui retraçait 

l’évolution des réflexions. L’exposition « Vivre Liège Demain » organisée à l’automne 2023 a permis au 

grand public de prendre connaissance des productions et réflexions menées par la Ville dans le cadre de 

ce projet d’avenir pour le territoire communal.


PAGE 259 

7.2 - Développer une stratégie en faveur des espaces publics/ 

verts de proximité (PEP’S) 

Les bienfaits de la nature sont nombreux et les écosystèmes contribuent sous différents aspects au bienêtre 

humain, tant au niveau de la santé, de l’économie, de la culture, du tourisme que de l’environnement. 

Par ailleurs, ils participent aussi à la création de paysages urbains de qualité et doivent accompagner le 

développement et la densification des centres urbains. 

L’organisation mondiale de la santé recommande ainsi que l’on propose des superficies d’espaces verts 

suffisantes aux habitants et usagers des Villes (il est recommandé d’offrir 9 à 10 m²/habitant). De ce point 

de vue, Liège possède des espaces verts importants qui représentent environ 8,8m²/habitant. Cependant, 

il faut constater que les espaces verts qualitatifs sont répartis de manière peu équilibrée sur le territoire 

communal ; le Sart Tilman notamment comprend les ¾ de ces superficies vertes. Et à l’analyse, plusieurs 

quartiers présentent un manque d’espaces publics de qualité. 

La Ville a ainsi initié une réflexion prospective, appelée PEP’s (Prospective Espaces Publics), dans le cadre 

de la démarche « RéinventonsLiège », avec l’objectif d’établir un plan d’actions par quartier et l’ambition 

que chaque Liégeois et usager de la Ville trouve un espace public de qualité et vert à 10 minutes à pied. 

Cette démarche sera poursuivie et mise en œuvre par : 

• L’établissement de plans d’actions pour chacun des quartiers de la Ville 

• La création ou la rénovation d’un espace vert qualitatif et de proximité au profit de chaque Liégeois 

(voir action prioritaire 1.3) 

• La création ou le réaménagement d’un espace public identitaire par quartier 

• L’organisation d’un réseau paysager et vert structurant à l’échelle du territoire communal 

• La réalisation d’un maillage de cheminements inter-quartiers arborés, permettant de rejoindre 

agréablement et en sécurité les différents espaces publics de qualité (voir action prioritaire 3.14) 

La Ville disposera ainsi d’un Plan dédié au redéploiement des espaces publics et du renforcement de la 

trame verte et paysagère. Cette stratégie sera menée progressivement et s’inscrit dans le moyen et long 

terme. 








L’étude du PEP’s, version 1.0, a été validée par le Collège communal en 2017 (espace vert de proximité). 

Suite à cela, l’administration poursuit une réflexion sur les parcs structurants, à l’échelle communale (PEP’s, 

version 2.0), permettant d’offrir des infrastructures vertes pour des séjours de plus longue durée (parc de 

l’Ourthe, parc des Terrils, etc.).


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La réflexion sur les espaces verts structurants prolonge la réflexion menée dans le cadre du plan « PEP’s », 

qui s’intéresse aux espaces publics de proximité en mettant en lumière, non seulement l’importance d’un 

accès pour tous à un espace vert de proximité, mais également l’injustice spatiale de la répartition de ces 

derniers sur le territoire communal. 

La réflexion, entamée début 2019, a abouti début 2020 avec l’apport de l’expertise de Paola Vigano, 

architecte et urbaniste de renommée internationale. L’enjeu était de définir les rôles joués par ces espaces 

verts structurants qui au total représentent 80 % du territoire communal. 

Le travail réalisé a permis de créer une nouvelle clé de lecture du territoire communal. 

Il est ressorti de cette analyse une classification des espaces verts structurants en trois catégories : 

• les zones où la préservation des services rendus doit être prioritaire 

• les zones où les services écosystémiques sont à valoriser 

• les zones où les services écosystémiques doivent être régénérés. 

Cette étude a servi de base pour le travail relatif au volet « Ville fertile » du Projet de territoire. 

Le Manifeste, base politique du Projet de territoire finalisé en février 2024, identifie la préservation des 

espaces naturels comme une de ses neuf ambitions. 

Les travaux réalisés sous la législature sont les suivants : 

• Le site Palmolive (terrain en friche), dans le quartier dit « prioritaire » du Longdoz, a été acquis par 

la Ville de Liège en 2018, afin d’en faire un parc de quartier. Après des ateliers participatifs fructueux 

avec les riverains et les usagers des lieux, ainsi qu’une étude d’assainissement, la demande de permis 

d’urbanisme a été déposée et les travaux débutent en juin 2024. Le projet comprend également la 

requalification de la place Baugniet via la création d’un plateau en chaussée, la plantation d’arbres et 

l’implantation de mobilier urbain, la création d’un arrêt de bus accessible PMR, etc. 

• En parallèle, des sites comme le parc de l’Oasis, le parc de Wandre, la place de la Résistance, la rue 

de Londres, etc. sont des sites inscrits dans des programmes subsidiés ou sont étudiés dans le cadre 

de charges d’urbanisme afin d’améliorer le cadre de vie des habitants et de participer à ce réseau 

d’espaces publics de qualité. 

• La réhabilitation du parc Clajot est un des éléments de la stratégie de rénovation urbaine du quartier 

de Sainte-Marguerite. Le parc est organisé sur différents niveaux actuellement peu ou mal reliés entre 

eux. Il s’agit de retravailler les différents niveaux et espaces du parc (espaces de loisirs, pelouses, 

espaces arborés) afin de constituer un véritable parc urbain, convivial et accessible aux habitants des 

quartiers de Sainte-Marguerite et de Naniot. La réhabilitation du parc, qui devrait débuter au second 

semestre 2024, contribuera à la mise en œuvre d’un « maillage vert » en flanc de colline. 

• Le parc public du château de Peralta, situé dans le quartier d’Angleur, est destiné en priorité aux 

habitants du quartier (10 000 habitants) et en particulier aux occupants des 250 logements sociaux. 

Il donne accès à plusieurs services ou équipements publics (centre sportif, salle polyvalente, mairie 

de quartier, commissariat de police, échevinat des travaux, ...) et fait le lien avec le vaste réseau de 

promenades du massif vert du Sart-Tilman. Les ouvrages d’art et constructions de l’ensemble du 

système hydraulique, berges, déversoirs, canalisations, garde-corps sont fortement dégradés et leur 

réhabilitation fait partie d’un projet de restauration du parc. Ce projet vise de manière générale à 

conserver la structure historique du parc tout en s’inscrivant dans les concepts environnementaux 

contemporains tels que la gestion de l’eau intégrée et l’implantation de berges écologiques et à 

requalifier le lien entre le cœur d’un quartier urbain et le vaste domaine vert du Sart-Tilman, classé 

zone centrale du Plan Communal de Développement de la Nature. Le permis a été introduit en mars 

2024 et le chantier devrait débuter en 2025.


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• Le projet d’aménagement du parc du jardin Botanique a permis la rénovation des cheminements par 

la mise en œuvre d’un revêtement stable, durable et confortable pour tous les usagers, y compris les 

usagers à mobilité réduite. L’implantation de mobilier urbain, la restauration de bancs patrimoniaux, 

la végétalisation du site et la modernisation de l’éclairage public ont également été intégrés à la 

restauration du parc. 

• Un nouvel espace vert situé avenue Albert I er à Grivegnée a été créé en 2021. Il s’agit d’une aire de 

détente et de rencontre (1 800 m²) comprenant notamment des zones de pelouses et des plantations, 

des cheminements et du mobilier urbain, ainsi qu’une piste de pétanque et une aire de jeux pour 

enfants. Ce projet a été élaboré via le processus de participation citoyenne (et subsides PGV / PDU). 

Par ailleurs, en juillet 2023, les services de la Ville ont abouti à un projet de territoire global en vue de répondre 

aux enjeux actuels et à venir. Ainsi, ce projet intègre cette dimension de maillage vert, non seulement en 

défendant la préservation des espaces de nature en ville mais en définissant un véritable «système» : les 

nombreux espaces ouverts de la ville (poches agricoles enclavées, grands terrains agricoles, espaces 

boisés, terrils, parcs, cimetière parfois, etc.) sont appelés à constituer les maillons d’une nouvelle trame 

paysagère de grande ampleur. 

Il s’agit donc de relier et mettre en réseau les 2 000 hectares de sites non bâtis pour constituer une grande 

Chaine de parcs à l’échelle du territoire communal. Ces ambitions sont traduites dans le futur Schéma de 

Développement Communal qui constitue dorénavant un cadre de référence en termes d’aménagement 


Ce projet se traduit concrètement sur le territoire par le désenclavement des grands coeurs d’ilots, 

l’accessibilité des terrils, la création d’un parcours mettant en scène le paysage, le tissage des continuités 

cyclo-piétonnes entre plateau et vallée, la valorisation des espaces naturels existants, la création de 

nouveaux chemins entre les parcelles agricoles, verduriser l’espace public.


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7.3 - Élaborer des masters-plans pour les zones à enjeux du 

territoire (quais de la Dérivation, boulevards de Douai et de 

Froidmont, quai des Ardennes, Glain-Burenville…) 

Plusieurs lieux de vie - de passage aussi - souffrent du temps qui passe et relèvent d’une vision urbanistique 

ancienne et dépassée ; ils ne correspondent plus aux exigences de la vie contemporaine, aux ambitions 

de la Ville et aux souhaits des citoyens. Les quais de la Dérivation et le quai des Ardennes par exemple 

font partie de cette catégorie. Ils ont en commun de constituer des autoroutes urbaines, où le citoyen se 

sent exclu. 

Par ailleurs, certaines parties du territoire présentent aussi de grands potentiels de requalification 

ou de développement, et font l’objet d’une pression foncière importante, comme le boulevard 

« de l’Automobile », les secteurs de Glain-Burenville ou de Chênée par exemple. 

Conformément au Plan Urbain de Mobilité et au Schéma de Développement du Territoire Communal, la 

Ville initiera l’élaboration de masters-plans, organisant une vision globale et partagée sur ces zones à 

enjeux dont il convient de renforcer ou redéfinir l’identité. La méthodologie mise en œuvre fera la part belle 

à la participation citoyenne. Les riverains et les autres acteurs de ces quartiers seront en effet étroitement 

associés à la conception de cette vision d’avenir. 

Ces masters-plans serviront de document de référence pour guider l’action des propriétaires et 

investisseurs privés, ainsi que des pouvoirs publics, et pour l’obtention des indispensables subsides qu’il 

conviendra de mobiliser afin de réussir ces importantes mutations urbaines. 

Cette action sera menée progressivement, elle s’inscrit dans une stratégie à moyen-long terme. 






Reconstruire la ville sur la ville, permettre au citoyen de se réapproprier l’espace public 


En juillet 2023, les services de la Ville ont abouti à un projet de territoire global en vue de répondre aux 

enjeux actuels et à venir. Le processus a été participatif dès sa conception avec une large implication des 

acteurs du territoire, dont les citoyens au travers de la Fabrique Urbaine. 

Ce processus a permis de confirmer l’enjeu de certaines zones du territoire liégeois et d’en identifier de 

nouvelles : Rocourt, Mont Légia, Saint-Lambert, Coronmeuse, Wandre, Bressoux, Bois-de-Breux, Chênée, 

Angleur, Longdoz, Guillemins, Sclessin et Sart-Tilman. Des lignes directrices ont ensuite été établies en 

concertation pour leur aménagement dans les années à venir, dans l’optique de répondre aux besoins 

de développement de ces zones et de la Ville dans son ensemble (zone multimodale, intensification du 

bâti, désenclavement des grands cœurs d’ilots, accessibilité des terrils, création d’un parcours mettant 

en scène le paysage, tissage des continuités cyclo-piétonnes entre plateau et vallée, valorisation des 

espaces naturels existants, création de nouveaux chemins entre les parcelles agricoles, verduriser 

l’espace public, etc). 

L’élaboration des masterplans associés à ces zones à enjeux sera abordée dans une approche de 

stratégie à moyen-long terme. 

Les prochaines étapes consisteront à définir des plans d’actions concrets pour mettre en œuvre les 

orientations du Projet de territoire. La réalisation de masterplans en sera un des éléments prioritaires.


PAGE 263 

7.4 - Créer une fonction de référence sur le modèle du 

Bouwmeester au niveau de l’arrondissement 

Sous l’égide de Liège Métropole, un Schéma de Développement Territorial a été élaboré à l’échelle de 

l’arrondissement. 

Ce Schéma porte des ambitions fortes : 

• Relocaliser les logements dans la ville-centre et dans la première couronne pour mettre fin à l’étalement 

urbain et aider à résoudre la problématique des embouteillages 

• Mettre un terme à la péri-urbanisation des centres commerciaux et redensifier l’offre commerciale 

dans le cœur des villes et des villages 

• Accroître significativement le recyclage des sites d’activités économiques désaffectés 

• Développer le maraîchage et l’agriculture raisonnée pour promouvoir l’alimentation locale et bio 

Ces ambitions sont accompagnées d’une volonté de poursuivre la revitalisation qualitative des milieux 

urbains afin qu’ils jouent leur rôle d’attraction à l’égard de nouvelles populations désireuses de se 

réinstaller en ville. 

Afin de coordonner ces ambitions issues du Schéma d’arrondissement et d’amplifier la stratégie territoriale 

à cette échelle, la Ville proposera à Liège Métropole de créer et de mutualiser, à l’échelle des 24 villes et 

communes liégeoises, un poste de Bouwmeester. 






Affirmer la réalité métropolitaine de Liège 


L’action n’a pas encore démarré.


PAGE 264 

7.5 - Actualiser le Schéma de Développement Commercial 

Dans le cadre du « Projet de Ville 2007-2015 », le Conseil communal a adopté en date du 31 mai 2010 un 

Schéma de Développement Commercial définissant les grandes lignes directrices de la politique à suivre 

en matière d’implantations commerciales ainsi que des actions concrètes à mener, après avoir réalisé un 

état des lieux minutieux de la situation. 

Cet outil, véritable aide à la décision en matière de développement commercial sur le territoire communal 

permet : 

• d’analyser en profondeur l’appareil commercial liégeois ainsi que sa demande 

• de créer un développement harmonieux et équilibré de l’activité commerciale 

• de répondre aux demandes des investisseurs 

• de développer des actions publiques plus spécifiques en faveur du commerce 

• de répondre de manière optimale à l’évolution législative sur les implantations commerciales. 

Le SDC a aussi défini des polarités commerciales et, pour chacune d’entre-elles, a établi des 

recommandations concrètes : 

• en matière de développement commercial 

• de mobilité 

• d’environnement urbain. 

L’activité commerciale étant en perpétuel mouvement, la Ville actualisera ce Schéma de Développement 

Commercial afin d’obtenir une situation qui colle mieux à la réalité. 

Cela permettra de voir comment le commerce liégeois a évolué depuis près de 10 ans mais aussi de 

mesurer l’impact des actions menées, de les recadrer si nécessaire et d’en définir de nouvelles. 

Les travaux du Schéma de Développement territorial Communal (SDC) intégreront cette thématique. 






Promouvoir la qualité de l’offre commerciale et diversifier l’offre commerciale 


La mission d’actualisation du Schéma communal de Développement commercial (SCDC) a été réalisée 

par le consortium UpCity/SEGEFA.


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Le SCDC comprend 3 volets. 

• L’analyse de l’offre commerciale : structurer l’offre commerciale, délimiter les pôles commerciaux, 

proposer un aperçu de l’offre commerciale au niveau de la vitalité et de la typologie des pôles 

commerciaux, déterminer le contexte concurrentiel, détailler l’offre dans l’hypercentre, les pôles 

structurants et secondaires, mettre en exergue les suroffres et manquements, analyser les flux et 

répercuter les résultats de l’enquête relative aux comportements d’achats. 

• L’analyse de la demande : identifier les différents types de clientèles, les comportements d’achats et 

de déplacements, objectiver la place de la voiture, mettre en évidence les raisons de (non) satisfaction 

et les incitants de fréquentations, déterminer la zone de chalandise et s’intéresser à l’évasion locale 

du pouvoir d’achat. 

• Les observations, tendances, actions et recommandations : analyse AFOM, guide d’aménagement 

commercial, analyse des quartiers ayant fait l’objet d’une identité de quartier, analyse de l’activité 

commerciale au vu des nouveaux modes de mobilité, actions afin de valoriser le potentiel touristique 

de la ville via son activité commerciale, évolution légale de la gestion des implantations commerciales 

et des liens avec le Schéma de Développement communal et le Schéma de Développement territorial. 

Ce SCDC a été présenté au Conseil communal le 27 mai 2024. Il sera mis en œuvre dans le courant du 2 e 

semestre 2024.


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7.6 - Définir une vision globale de développement de la 

Chartreuse en y préservant son caractère vert 

La Chartreuse est un site de 20 hectares au cœur de Grivegnée. 

Conscient de l’importance de préserver et valoriser ce poumon vert au cœur de Liège, la Ville élaborera de 

manière participative avec toutes les parties concernées, une nouvelle vision globale de développement 

qui confortera la dimension d’espaces verts du site. 

De même, la Ville proposera de reconnaître le travail du collectif de citoyens « Un air de Chartreuse » en 

concluant avec lui un « partenariat local de valorisation du site et de maintien de la propreté ». 






Multiplier les espaces verts 


Le site de la Chartreuse appartient à plusieurs propriétaires publics (Ville de Liège, Défense nationale) et 

privés (Immo Chartreuse, Matexi). 

Dès 2012, la société Matexi a souhaité urbaniser ses terrains déposant plusieurs permis contestés par 

les riverains (problèmes de mobilité, disparition d’espaces verts, etc.). En 2022, suite à une importante 

mobilisation citoyenne, la Ville a obtenu le retrait du projet d’urbanisation. 

En vue de préserver durablement le site, la Ville a décidé de mener plusieurs procédures visant à 

sauvegarder les bâtiments classés et à aménager un parc dans la continuité de celui des Oblats. 

La première est la demande de reconnaissance d’un périmètre de site à réaménager (SAR) auprès de la 

Région. Cette procédure est en cours (budget potentiel : 5,7 M €). 

Le deuxième consiste à sécuriser et conserver les bâtiments historiques datant de l’époque hollandaise. 

Une mission d’études visant à pallier les défaillances du propriétaire privé Immo Chartreuse va être lancée. 

Les grands principes pour la requalification du Fort de la Chartreuse ont été établis par le bureau d’études 

français Michel Desvigne Paysage (MDP) dans le cadre de la consultation internationale sur le « Projet de 

territoire ». 

Enfin, la troisième procédure consiste à réviser le schéma d’orientation local en vigueur (SOL) qui présente 

une vaste zone potentiellement urbanisable afin de sanctuariser le site.


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7.7 - Définir un schéma d’orientation pour Chênée, en incluant le 

devenir du Ry-Ponet 

Le Conseil communal s’est prononcé dès 2017 en faveur de l’intérêt qu’il y a de préserver le caractère 

paysager et l’espace de bien-être que représente le Ry-Ponet, ce vaste site de 300 hectares aux confins 

des territoires des villes et communes de Liège, Chaudfontaine, Beyne-Heusay et Fléron. 

La Ville prendra l’initiative de réunir les communes et les associations concernées pour progresser 

ensemble dans la mise en œuvre de cette motion. 

Elle établira également de manière participative un schéma d’orientation pour le quartier de Chênée, en 

incluant le devenir du Ry-Ponet. 






Multiplier les espaces verts 


Le quartier de Chênée a la particularité de conserver un grand nombre d’espaces non bâtis pour lesquels 

il convient de définir une vision d’avenir partagée. La Ville a ainsi initié en 2018, avec la collaboration de 

l’architecte-urbaniste Paola Vigano, l’étude d’un schéma d’orientation pour le développement de Chênée. 

En parallèle, la Conférence des Élus de Liège Métropole a lancé l’étude sur la préservation du site du 

Ry-Ponet. 

L’étude urbanistique du quartier de Chênée ainsi que l’étude sur l’avenir du site du Ry-Ponet sont achevées 

et leurs résultats ont été intégrés au Projet de territoire de la Ville adopté en février 2024. 

Les grands espaces ouverts de Chênée et du Ry-Ponet sont inclus dans les zones à préserver du Projet 

de territoire et composent la chaîne des parcs du plateau rive droite. Il a été identifié plus spécifiquement 

que les terres agricoles sur le site du Ry-Ponet sont à préserver et à valoriser dans une optique de circuit 

court et d’agriculture urbaine. 

Les inondations de juillet 2021 ont confirmé l’importance de préserver les sols non bâtis autant en vallée 

que sur les versants et les plateaux. 

De manière complémentaire, la reconstruction et les projets de réaménagement des zones inondées 

ont débuté. Sur base d’études, notamment hydrauliques, des premières opérations sont en cours pour 

reconstruire des berges plus résilientes et composer un parc fluvial qui donne davantage de place à l’eau 

et à la nature dans les vallées de l’Ourthe et de la Vesdre. 

Reconvertir le site LBP à Chênée 

Le site des anciennes usines LBP, situé en bordure de Vesdre à Chênée, fait l’objet d’une importante 

opération d’assainissement par Spaque, depuis 2010. 

Afin d’avoir une vision globale de la reconversion de cette ancienne friche industrielle et de ses abords, 

la Ville a fait dresser un masterplan en vue d’orienter le projet de révision du plan de secteur vers de 

nouvelles affectations.


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Ce masterplan envisage une reconfiguration complète de la zone en mettant l’accent sur : 

• le renforcement de la mobilité douce en lien avec le RAVeL et la création d’une liaison entre la gare et 

le centre de Chênée avec, notamment, la construction d’une passerelle cyclo-pédestre sur la Vesdre ; 

• le développement d’un mobipôle desservi par le Busway ; 

• le dévoiement du quai Borguet et la renaturation des berges de Vesdre avec la création d’un parc en 

bord de rivière pouvant accueillir une extension de la Vesdre en cas de fortes crues ; 

• la création d’une zone d’activités économiques compatibles avec le milieu urbain dense. 

Le quartier de Chênée-bas ayant été gravement touché par les inondations de juillet 2021, le traitement 

des berges fait l’objet d’une attention toute particulière, dans le cadre des programmes de financement 

PDDQ (Programmes de (re)développement durable de quartiers) et berges résilientes. 

La Ville et les partenaires publics concernés par le projet de reconversion du site LBP ont déposé un 

portefeuille d’actions, dans le cadre de la programmation Feder 2021-2027, pour un budget d’environ 18 M 

€. Les différents projets déposés dans le cadre de cette programmation permettront de mettre en œuvre 

la reconversion du site. 

SPAQUE terminera l’assainissement des sols sur LBP et entamera celui des berges. L’Opérateur de Transport 

de Wallonie (OTW) aménagera une nouvelle voirie et un mobipôle, en lien avec la gare de Chênée. 

La Ville aménagera les espaces publics du site LBP et construira la passerelle cyclo-pédestre sur la Vesdre 

afin de connecter les 2 rives de la Vesdre et de décloisonner les quartiers. 

Accompagner l’étude sur le site du Ry-Ponet 

A la demande des quatre communes riveraines du Ry-Ponet (Liège, Chaudfontaine, Beyne-Heusay et 

Fléron), Liège Métropole a lancé une étude sur la préservation de ce poumon vert de 300 hectares. 

Cette étude a permis d’approfondir les connaissances des caractéristiques intrinsèques du site et de 

proposer un schéma d’intentions misant sur sa préservation et précisant les usages des lieux. Elle définit 

un plan d’actions à mettre en œuvre à court terme (3 et 5 ans), moyen terme (10-15 ans) et à long terme 

(« horizon 2050 »). 

Ce document de référence doit permettre aux communes concernées de définir une vision partagée pour 

ce site emblématique. 

L’étude terminée fin 2023 fournit : 

• Un diagnostic détaillé des services écosystémiques rendus par le site 

• Une vision pour le Ry-Ponet, qui inclut la présentation de différents scenarii et la proposition d’un 

scénario préférentiel 

• Un plan d’action pour le futur 

Ces conclusions sont intégrées dans le Projet de territoire de la Ville de Liège qui préconise la préservation 

de ces terres naturelles et leur intégration dans la Chaîne des parcs. 

Liège Métropole souhaite poursuivre le travail entamé en lançant une procédure de révision du plan de 

secteur. Par ailleurs, les 4 communes concernées (Fléron/Chaudfontaine/Beyne-Heusay et Liège) ont 

toutes adopté en Conseil communal une convention de collaboration afin de pouvoir continuer leur 

travail commun sur ce sujet.

PROJETS MÉTROPOLITAINS 

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PROJETS MÉTROPOLITAINS


PAGE 270 

• PM.1 - Le tram 271 

• PM.2 - L’écoquartier de Coronmeuse 273 

• PM.3 - Les nouvelles halles d’expo à Bressoux-Droixhe 275 

• PM.4 - La transformation de l’Autoroute E25 en boulevard urbain 277 

• PM.5 - La requalification de Droixhe 278 

• PM.6 - La requalification du site de Bavière et de ses abords 283 

• PM.7 - La rénovation de la Cité administrative 285 

• PM.8 - La piscine de Jonfosse 287 

• PM.9 - La rénovation et l’extension du Mad musée 289 

• PM.10 - Le téléphérique entre Sainte-Walburge et le cœur historique 290 

• PM.11 - La Transurbaine 291 

• PM.12 - Les 15 corridors vélos 293


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PM.1 - Le tram 

Le tram est une réponse, une solution de mobilité qui va, au fil de son tracé, redessiner et métamorphoser 

l’ensemble de la ville. Sur certains tronçons du réseau TEC, la capacité de transport par bus a atteint ses 

limites. Chaque jour, plus de 2 000 bus circulent entre la gare des Guillemins et St-Lambert et près de 

4 000 bus arrivent et partent des gares de bus du centre-ville. Pendant ce temps, le nombre d’usagers en 

transport public est en croissance permanente. 

En 10 ans, le nombre de déplacements en bus a doublé et atteint plus de 90 millions de déplacements. 

L’arrivée du tram va permettre de : 

• Diminuer le trafic dans le centre-ville et de le rendre plus agréable pour les habitants et les visiteurs. 

• Certaines rues seront piétonnisées, d’autres verront le nombre de bandes de circulation diminué. 

• Inciter, grâce aux parkings-relais, les automobilistes à laisser leur voiture aux terminus de la ligne pour 

rejoindre le centre et ainsi diminuer la pression automobile. 

• Rénover 50 hectares d’espaces publics en faveur des piétons et des cyclistes. 

• Rendre la ville plus attractive, moins congestionnée et plus apaisée. 

• Relier de nombreux pôles de vie et de développement, de Sclessin à Coronmeuse et à Bressoux- 

Droixhe, en passant par le cœur historique de la cité ardente. 

• Il sera un élément indispensable qui permettra à Liège, et plus largement à la métropole liégeoise, de 

rejoindre définitivement le club des villes européennes en transition. 

Il sera un élément indispensable qui permettra à Liège, et plus largement à la métropole liégeoise, de 

rejoindre définitivement le club des villes européennes en transition. 


Les principaux travaux d’infrastructures sont réalisés sur la majorité du tracé et seront complètement 

finalisés pour l’été 2024 sur le dernier tronçon de Sclessin. 

Il restera alors à réaliser divers aménagements autour de la ligne de tram comme les abords, les 

plantations, le mobilier urbain ou les éclairages. 

Depuis octobre 2023, une partie du réseau est opérationnel pour tester les rames de tram qui sont toutes 

arrivées à Liège. Les trams sortent progressivement depuis le dépôt de Bressoux, traversent la Meuse sur 

le pont Atlas et sont testées sur le quai de Coronmeuse. 

Depuis mai 2024, les rames circulent sur le quai Saint-Léonard, jusqu’au carrefour Marengo. Les rames 

de tram pourront progressivement aller de plus en plus loin pour atteindre une phase de marche à blanc 

pendant laquelle l’ensemble du réseau est testé en « grandeur nature ». Même si cela sera un peu frustrant 

de voir circuler les trams sans pouvoir monter dedans, cette phase de test est essentielle pour des raisons 

de sécurité. 

Tant attendue, la mise en service commerciale du tram est planifiée pour début 2025 et permettra à tous 

les Liégeois et Liégeoises de découvrir la transformation de leur ville sur près de 50 hectares. 

Ce sont près de 90 000 voyageurs par jour qui sont attendus sur le tram qui jouera un rôle moteur pour 

l’ensemble du réseau de transport public. Les extensions vers Jemeppe et vers Herstal sont à présent 

validées et seront mises en service en 2027. Cela augmentera encore significativement l’accessibilité à la 

Ville de Liège. 

Au cours des différentes phases de chantier très impactantes pour la vie quotidienne, la Ville de Liège a 

soutenu au maximum les habitants et commerçants, notamment en soutenant et obtenant des aides 

conséquentes pour les commerçants.


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Le tram modifie sensiblement les comportements et les règles car il est totalement prioritaire. Que ce soit 

pour les usagers faibles, les plus jeunes ou les personnes de langues étrangères, il a été important de 

vulgariser de manière pédagogie les bon gestes à adopter dans les premières zones de test des rames 

de tram. Forte de sa connaissance du terrain et de sa collaboration et liens avec le tissu associatif, la Ville 

a pu mener des actions ciblées de communication relative à la prévention. 

Les visuels préventifs sont visibles sur les écrans des mairies de quartier. La version en papier y est 

également présente. Le folder de prévention a été transmis aux comités de quartier. 

Une action sur terrain a eu lieu lors de la première sortie du tram avec la distribution de 7 000 flyers et 

folders sur la zone d’essai dans un périmètre de 300m de chaque côté du tracé. 

Une réflexion a également été menée pour cibler les écoles. Outre ces supports de sensibilisation, un 

appel a été lancé auprès des élèves de moins de 10 ans pour réaliser une campagne « Le tram et moi ». 

Ces dessins enthousiastes et colorés, des tout-petits jusqu’aux plus grands, ont été rassemblés. 

Un affichage Decaux est visible sur le territoire communal et une déclinaison a été mise en avant sur les 

réseaux sociaux. D’autres initiatives ont vu le jour spontanément dans les écoles permettant aux enfants 

d’intégrer, dès à présent, le tram. Cela permet une belle appropriation des plus jeunes.


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PM.2 - L’écoquartier de Coronmeuse 

25 hectares réaménagés et de nouveaux liens avec les quartiers 

L’écoquartier de Coronmeuse, en construction entre la Meuse et sa darse, présente des caractéristiques 

qui lui permettront d’évoluer en parfaite complémentarité avec les autres grands projets immobiliers 

liégeois. 

Développé par la Ville, en partenariat avec le consortium privé Neo Legia, ce quartier durable comportera 

à terme 1 325 logements aux fonctionnalités et gabarits différents. 

Sa conception repose sur trois orientations majeures : 

• environnementale avec un réseau de chaleur, une collecte des déchets via des conteneurs collectifs 

enterrés, des potagers urbains et un parc préservé et augmenté, une mobilité sur l’ensemble du 

quartier exclusivement réservée aux modes doux en lien avec le tram et un site comprenant 80% 

d’espaces publics pour 20% d’espaces privés ; 

• économique et servicielle avec des maisons ateliers à disposition des artisans, une maison de repos, 

une résidence services, des commerces et établissements HoReCa, auxquels il convient d’ajouter plus 

de 15 000 m² de bureaux (nouveau siège d’Ethias et son millier de collaborateurs) ; 

• sociale avec 10 % de logements à prix modérés pour garantir l’accessibilité aux personnes à revenus 

moyens, une maison de quartier, des potagers urbains collectifs... 

La vocation sportive et de loisir du site n’est pas oubliée, avec le parc Astrid complètement rénové et 

étendu dans lequel on retrouve une piste d’athlétisme de 400m, des installations de bien-être (parcours 

Vita), des plaines de jeux pour enfants, des zones de quiétude avec jeux de fontaines, plan d’eau et 

pataugeoires. Une plage en gradins est également installée en tête de darse. 

Le volet touristique sera également développé avec la création d’un port de plaisance sur la darse et 

d’une capitainerie. 

Pour accéder à cet écoquartier, deux passerelles ont été construites pour faciliter le lien entre les quartiers 

Saint-Léonard et Coronmeuse. 

En termes de préservation du patrimoine, le bâtiment dit de l’Équerre sera totalement réhabilité et 

accueillera une crèche et une maison de quartier. 

Le Grand Palais (5 000m² au sol et plus de 20m de hauteur) sera complètement rénové en façade et en 

toiture dans le respect de la composition architecturale du bâtiment et des matériaux originaux. 


Le chantier a été lancé en 2021 et a débuté par une importante phase de dépollution et de démolition (FIL 

et écoles Platel et Robins). Cette phase d’assainissement a été suivie par la pose de tous les impétrants et 

du réseau de chaleur interne au site. 

L’aménagement des espaces publics du coeur de quartier, financés dans le cadre du Feder à hauteur de 

30 millions € pour la dépollution et viabilisation, s’est clôturé fin 2023. 

Il s’agit de : 

• la démolition-reconstruction du quai de Wallonie et du quai de l’Ile aux Osiers ; 

• la construction d’une passerelle PMR, d’une passerelle cyclo-piétonne et de gradins sur la darse de 

Meuse ; 

• l’aménagement des voiries internes au site (promenade des jardins d’eau, chemin de l’Equerre, voie 

de l’univers, chemin du Regain, chemin des Confluences, chemin de la Canopée) ;


PAGE 274 

• la création de la Place du Palais des expositions agrémentée d’un ensemble de jeu de fontaines ; 

• la rénovation de toutes les structures du parc Astrid (cheminements piétons, murets de séparation, 

gradins, nivellement général), piste d’athlétisme, aires de jeux pour enfants et adultes. 

En termes de promotion immobilière, 189 logements sont en construction ainsi que le nouveau siège 

d’Ethias (16 000m²) et les parkings souterrains. 

Perspectives 2024-2025 : 

• construction de la Capitainerie et aménagement du Port de Plaisance (SPW Voies hydrauliques : 

630 000 €) 

• rénovation du Grand Palais (FEDER 2021-2027 : 25 908 117 €) 

• construction d’une maison de repos et de résidence services (124 lits, 34 résidences).


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PM.3 - Les nouvelles halles d’expo à Bressoux-Droixhe 

Redévelopper grâce au secteur MICE : Meetings, Incentives, Conferencing, Exhibitions 

Les Halles des Foires de Liège quittent Coronmeuse pour aller s’installer sur le site de la zone multimodale 

de Bressoux, porte d’entrée de la ville, en rive droite de la Meuse. 

En choisissant la zone multimodale de Bressoux, porte d’entrée de la ville, en rive droite de la Meuse, 

comme site du projet, la ville a fait choix de doter cette infrastructure d’une symbolique forte : le bâtiment 

par son implantation, son architecture et sa conception devra refléter l’image d’une Ville, qui, à travers la 

reconversion de friches industrielles et leur viabilisation donne une impulsion décisive, un effet de levier 

pour déclencher les investissements et le développement immobilier. La requalification de la gare de 

Bressoux servira aussi le projet public de revalorisation immobilier de la plaine de Droixhe toute proche. 

Les Halles des Foires seront dédiées à l’accueil d’événements, salons pour les professionnels et le grand 

public, expositions, événements sportifs, séminaires ou congrès, soirées, réceptions et événements 

d’entreprises… 

Des abords paysagers, une accessibilité et un parcage aisé et suffisant, une esplanade et des accès clairs 

et végétalisés offriront toute l’infrastructure nécessaire au confort du public. 


L’enquête publique relative à la construction des nouvelles Halles des Foires et l’aménagement des abords, 

s’est déroulée du 1 er au 31 mai 2021 et le permis a été octroyé le 24 septembre 2021. 

La Halle des Foires de Liège a quitté Coronmeuse pour aller s’installer sur le site de la zone multimodale de 

Bressoux. Le projet s’intègre dans le projet de redéploiement de la « Cour aux marchandises » de Bressoux. 

Ce nouveau bâtiment, « Liege Expo », par son implantation, son architecture et sa conception s’inscrit dans 

la reconversion de friches industrielles et leur viabilisation. Il donne aussi une impulsion décisive, un effet 

de levier, pour déclencher, dans cette zone, les investissements et le développement immobilier. 

« Liège Expo » s’inscrit dans une stratégie qui consiste à s’appuyer sur le MICE (Meetings, Incentives, 

Conferencing, Exhibitions) pour développer l’attractivité de la Métropole liégeoise. La partie Nord de la 

Ville et en particulier le quartier de Bressoux, à travers une nouvelle polarité engendrée par les activités de 

la nouvelle Halle et l’excellente accessibilité fournie par le pôle multimodal, participera au développement 

de demain. 

Superficie totale de « Liege Expo » : +/- 14 000 m² 

• la halle 0 : 2 528 m² 

• la halle 1 : 5 693 m² 

• la halle 2 : 3 749 m² 

• la halle 3 : 1 021 m² 

• la halle 4 : 421 m² 

• salles de réunions 

• grande esplanade extérieure de 4 500 m² 

• cour logistique de 4 000 m² 

• espaces verts 

• bureaux 

• zone HoReCa.


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Budget : 

Le projet de construction de la nouvelle Halle des Foires a été inscrit dans le portefeuille de projets intitulé 

« Liège, ville en transition » porté par la Ville de Liège au bénéfice de l’IGIL (Intercommunale de Gestion 

Immobilière Liégeoise), à travers la programmation FEDER des Fonds Structurels 2014-2020. 

Le Projet est cofinancé par le FEDER et la Wallonie (portefeuille « Liège, ville en transition » - Programme 

opérationnel FEDER Wallonie-2020.eu) 

Budget total initial de 32 728 237,04 € répartis comme suit : 

• FEDER : 13 037 620,50 € 

• Wallonie : 16 414 792,84 € 

Budget actuel : 52 913 570 €


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PM.4 - La transformation de l’Autoroute E25 en boulevard urbain 

Un nouvel accès vers la zone multimodale de Bressoux 

L’autoroute située le long de la Meuse à Droixhe, entre le pont-barrage de Monsin et le pont Atlas, sera 

transformée en boulevard urbain paysager. 

Il s’agira d’un nouvel accès structurant vers le futur pôle d’intermodalité (tram et parking P+R de 750 

places) et Liège Expo (les Halles des Foires après déménagement). 

Des corridors vélo y seront installés et une réduction des vitesses y sera d’application. 


Le Collège communal a rendu un avis favorable « conditionnel » sur la demande de permis d’urbanisme, 

le 10 mai 2021. Les travaux, menés par la Région wallonne, ont débuté en septembre 2021. 

Le Plan Urbain de Mobilité (PUM) de Liège, adopté en 2019, a été construit pour donner suite au constat, 

confirmé par plusieurs études, d’un engorgement de la mobilité à Liège si rien n’était fait en termes 

d’alternatives efficaces à la voiture individuelle. S’inscrivant dans cette dynamique, il a été décidé de 

redessiner entièrement l’accès nord-est de la Ville pour accompagner cette métamorphose de la mobilité 

dans la Métropole. 

Une réorganisation de l’espace 

La transformation s’articule comme suit 

• Apaiser la mobilité motorisée : démolir les coffres de l’E25/A25 et de l’avenue Georges Truffaut afin d’y 

implanter les nouvelles voiries. À terme, la zone sera constituée de deux voies en sortie de ville et d’une 

voie en accès de Ville. La vitesse y sera limitée à 50 km/h. 

• Créer un point d’accès vers le futur dépôt du tram, le parking P+R, Liège Expo, ainsi que vers tout 

le quartier de Bressoux en pleine mutation. Les travaux vont permettre de connecter les nouveaux 

aménagements à la rue de Droixhe, vers la zone multimodale, par la création d’une nouvelle voirie. A 

terme, l’avenue de Jupille sera liée aux nouveaux aménagements à l’aide d’une nouvelle trémie. 

• Offrir des infrastructures pour encourager la mobilité active en créant des pistes dédiées aux vélos et 

aux piétons côté bâti et côté Meuse. 

• Accroitre la surface dédiée aux aménagements paysagers et améliorer ainsi le cadre de vie des 

riverains. Des alignements d’arbres, de différentes essences, ponctueront et structureront les 

aménagements. Les zones comprises entre les espaces circulés seront plantées de couvre-sols ou 

engazonnées. Au total, on comptera 235 arbres plantés, près de 5 000m 2 de gazon et 8 700 m 2 de 

couvre-sol. 

Les acteurs du dossier 

Ce chantier représente un budget de près de 17 millions € HTVA, dont : 

• près de 16 millions € HTVA financés par la SOFICO, maître d’ouvrage (dans le cadre du PIMPT, le « Plan 

Infrastructures et Mobilité pour Tous 2020-2026 ») avec l’aide d’un subside de près de 10 millions € 

HTVA du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) 

• un peu plus de 1 million € par RESA (dans le cadre de placement d’impétrants). 

Il est réalisé en collaboration avec le partenaire technique de la SOFICO : le SPW Mobilité et Infrastructures, 

maître d’oeuvre. 

Le bureau d’étude GREISCH est en charge des études techniques pour la réalisation de ce projet. 

Le marché public de génie civil a quant à lui été remporté par l’association momentanée GALERE-ABTECH.


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PM.5 - La requalification de Droixhe 

Une nouvelle qualité de vie et des liens vers le centre-ville 

La restructuration du site va permettre de relever des doubles défis : la rencontre entre l’habitat et 

l’architecture, entre le logement et le développement socio-économique, en privilégiant une construction 

de la ville durable et la qualité de vie. 

Le projet de requalification vise un objectif majeur qui est la mixité sociale en proposant au sein du quartier 

une mixité des fonctions (logements, espaces économiques, associatifs…) et une diversité de l’offre en 

logements (publics/privés, locatifs/acquisitifs, typologies variées : appartements, duplex, lofts, logements 

adaptés, maison de repos…). 

L’arrivée du tram et de son centre de maintenance dans le quartier constitue un atout important pour 

la reconstruction de Droixhe. Il permettra des liaisons rapides vers l’ensemble des quartiers centraux de 

la Ville. Cette implantation concourt au développement durable et constitue un attrait dans le choix des 

investisseurs à développer des projets immobiliers sur le quartier. 


L’arrivée du tram, la nouvelle accessibilité au quartier amenée par la mutation de l’autoroute en 

boulevard urbain, la mixité de logements et de fonctions, l’implantation des nouvelles halles des Foires 

(FIL), la création d’un parking relais, des ateliers de maintenance et de remisage du tram, l’implication des 

pouvoirs publics dans la redynamisation économique du site du Marché matinal et du site des Abattoirs… 

créent une opportunité unique de redynamisation et de modernisation de cette aire urbaine. 

Dans le cadre du développement urbain de la Ville de Liège, une attention particulière a été portée sur la 

Plaine de Droixhe, au riche passé urbanistique. 

Les autorités communales ont initié un projet de requalification sur l’ensemble du quartier dans une 

approche globale de restructuration visant à recréer une mixité sociale. 

Ce projet urbanistique global se décline en projets particuliers dont les objectifs poursuivis sont: 

• Accroître et diversifier l’offre résidentielle en construisant des logements de qualité, accessibles et de 

typologies variées ; 

• Améliorer la mobilité et la qualité des espaces publics en restructurant les réseaux routiers et cyclopédestres 

et en augmentant l’offre de transport public ; 

• Dynamiser les activités socio-économiques en améliorant les équipements collectifs (crèches, écoles, 

maison de repos... ) et en diversifiant l’offre commerciale selon le concept de « ville du quart d’heure ». 

Les projets réalisés ou en cours concilient qualité architecturale, environnementale et respect du 

tissu urbain. Ils s’inscrivent dans une démarche volontariste en matière de développement durable et 

s’implantent dans le quartier de manière à lui apporter des fonctions complémentaires susceptibles d’en 

améliorer la qualité de vie et l’équilibre urbain. 

De plus, l’adoption du « Projet de Territoire » (schéma de développement communal) le 14 février 2024 

permet de porter un autre regard sur le territoire. Parmi les trois équipes issues de la consultation 

internationale, une d’entre elles, l’AUC, s’est plus particulièrement penchée sur le devenir de la plaine 

de Droixhe. L’objet du masterplan en cours de réalisation est de mettre cette réflexion conceptuelle à 

l’épreuve de l’opérationnalité. 

Par ailleurs, la Ville souhaite moderniser et développer le marché matinal, en profitant notamment du 

départ des Abattoirs, afin d’en faire un véritable pôle agro-alimentaire de référence. 

Grâce à ces actions transversales, le quartier de Droixhe est en pleine mutation. Le regain d’intéret porté 

aujourd’hui par les promoteurs privés pour le quartier est le présage d’un avenir prometteur pour le Droixhe 

de demain.


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Parmi les projets réalisés et en cours, figurent les : 

PROJETS IMMOBILIERS RÉSIDENTIELS 

• Construction d’un ensemble de 165 logements (2 phases) à l’angle des avenues de la Croix-Rouge, de 

Nancy et E. Marneffe 

Depuis juin 2020, 108 logements, incluant 15 logements PMR sont déjà réalisés. Cette réalisation comprend 

aussi l’aménagement des espaces publics en intérieur d’îlot, la réfection des trottoirs en pourtour et la 

création d’une nouvelle voirie. 

Planning de la 2 e phase : mise en chantier fin 2024 

Coût des travaux (tva et révision comprise) : 16 000 000 € (1 ère phase) - 11 000 000 € (2 e phase) 

Auteurs de projet : Altiplan - Bag - BE I Entreprise : SM Wust-Moury (1 ère phase). 

• Rénovation d’un immeuble de 73 logements – Avenue de Lille, 4 

L’immeuble est rénové depuis septembre 2021. 

Auteurs de projet : Bureau d’architecture PRISMA I Promoteur privé : Belgian Building Project 

• Construction d’immeubles à appartements de 284 logements - Square Micha - Appel à intérêts 

Le projet consiste en la construction de 284 logements de typologies variées, l’aménagement 

d’emplacements de parking (de 350 à 400 unités), d’espaces commerciaux ou d’activités économiques 

pour environ 2 000 m 2 , de liaisons piétonnes et d’espaces communs en bordure du projet ou en intérieur 

d’îlot. 

Auteurs de projet : Atelier Chora I Entreprise : Chelamco lnvest SA 

• Rénovation d’un immeuble de 150 logements et création d’un pôle d’insertion socio-professionnel – 

Avenue de Lille, 2 

Auteurs de projet : Bureau BIEMAR I Entreprise : SM Wust-Moury - Art et Réparation Béton - Heynen chauffage 

Les rénovations sont en cours, actuellement 86 logements locatifs dont 6 logements PMR sont rénovés. 

Sécurisation : en cours 

Coût des travaux : 

Sécurisation, pôle associatif et aménagements extérieurs : 4 530 107 € 

Rénovation des appartements et des espaces communs : 1 034 508 € 

Financement : FIP 

• Construction du projet « La grande Maison », 15 logements (habitat inclusif) dans le prolongement de 

la rue Champs des Manoeuvres 

Le marché de conception et exécution a été lancé en mai 2024. Il s’agit de 15 logements destinés aux 

séniors et personnes porteuses d’un handicap. 

Opérateur : La Maison Liégeoise. 

• Construction d’un nouvel îlot d’habitation « La Plaine », Allée Renier de Huy 

Le lancement du marché de conception et d’exécution a eu lieu en avril 2024. Il s’agit d’un partenariat 

public privé pour la construction d’un projet B1 : 20 à 30 appartements privés et B2 : 68 à 88 appartements 

privés ainsi que d’une surface HoReCa ou de loisirs (+/- 450 m 2 ).


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PROJETS SOCIO-ÉCONOMIQUES 

• Construction de la Résidence « La Plaine » MR/MRS, avenue de la Croix-Rouge 

Les travaux se sont terminés en juin 2017. Il s’agit d’une maison de repos d’une superficie totale de 12 600 

m 2 sur 4 niveaux . Avec ses 108 lits, dont 30 pour personnes désorientées, cette maison de repos a été la 

première concrétisation immobilière dans ce quartier en renouveau. 

Coût des travaux : 21 500 000 € 

Auteurs de projet : Bureau d’architecture VERHAEGEN SA/Arcadis Entreprise : SM Wust-Moury 

• CIMC LÉONA PLATEL, rue de la Cité radieuse, 2 

Les travaux se sont terminés en avril 2021. Suite au développement du nouvel écoquartier de Coronmeuse, 

les autorités communales, en partenariat avec ISOSL, ont décidé de prendre en charge la construction 

d’une nouvelle infrastructure à Droixhe pouvant accueillir 90 enfants porteurs d’un handicap moteurcérébral. 

La nouvelle infrastructure a accueilli les enfants dès la rentrée de septembre 2021. Il s’agit d’un 

projet intégré unique dans la mesure où il comporte à la fois une école et un centre de soins. 

Les travaux ont aussi englobé la réfection des trottoirs en pourtour et la création d’une nouvelle voirie. 

Coût des travaux : 10 000 000 € 

Financement : ISoSL - Ville de Liège - Fédération Wallonie Bruxelles 

Auteurs de projet : AAdd - Atelier Chora I Entreprise: SM Wust-Moury 

• Liège Expo - Nouvelle Halle des Foires de Liège - Zone multimodale de Bressoux 

La construction de « Liège Expo » s’achèvera en septembre 2024. Elle s’inscrit dans une stratégie qui 

s’appuye sur le MICE (Meetings, Incentives, Conferencing, Exhibitions) pour développer l’attractivité de la 

Métropole liégeoise. 

Le projet de construction de la nouvelle Halle des Foires a été inscrit dans le portefeuille de projets intitulé 

« Liège, ville en transition » porté par la Ville de Liège au bénéfice de l’IGIL (Intercommunale de Gestion 

Immobilière Liégeoise), à travers la programmation FEDER des Fonds Structurels 2014-2020. 

Le Projet est cofinancé par le FEDER et la Wallonie (portefeuille «Liège, ville en transition» - Programme 

opérationnel FEDER Wallonie-2020.eu) 

Budget total initial (32 728 237,04 €) répartit comme suit 

• FEDER : 13 037 620,50 € 

• Wallonie : 16 414 792,84 € 

• Budget actuel : 52 913 570 € 

• Construction d’un ensemble de logements et d’espaces économiques (bureaux), avenue de la Croix 

rouge 

Le dépôt de permis sera effectué en juin 2024. Il concerne la construction de 63 appartements et 6 042 m 2 

de bureaux. 

Auteurs de projet : Atelier Chora I Entreprise: Chelamco lnvest SA


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PROJETS MOBILITÉ 

• Le tram 

Le tram reliera différents quartiers et pôles économiques, culturels, scolaires de la Ville de Liège. Son 

passage à Droixhe améliora considérablement la connexion rapide du quartier avec l’hypercentre. 

De plus, l’implantation de son centre de maintenance et de la station terminus permettront également 

l’aménagement d’un parking P+R. 

• Aménagement d’un boulevard urbain et d’une nouvelle voirie d’accès au quartier 

Le Collège communal a rendu un avis favorable « conditionnel » sur la demande de permis d’urbanisme, le 

10 mai 2021. Les travaux, menés par la Région wallonne, ont débuté en septembre 2021. La transformation 

s’articule comme suit : 

• Apaiser la mobilité motorisée; 

• Créer un point d’accès vers le futur dépôt du tram, le parking P+R, Liège Expo, ainsi que vers tout le 

quartier de Bressoux en pleine mutation ; 

• Offrir des infrastructures pour encourager la mobilité active ; 

• Accroitre la surface dédiée aux aménagements paysagers et améliorer le cadre de vie des riverains. 

Ce chantier représente un budget de près de 17 millions € HTVA, dont : 

Près de 16 millions € HTVA financés par la SOFICO, maître d’ouvrage (dans le cadre du PIMPT, le « Plan 

Infrastructures et Mobilité pour Tous 2020-2026 ») avec l’aide d’un subside de près de 10millions € HTVA 

du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER). 

Un peu plus de 1 million € par RESA (dans le cadre de placement d’impétrants). 

Il est réalisé en collaboration avec le partenaire technique de la SOFICO : le SPW Mobilité et Infrastructures, 

maître d’oeuvre. 

Le bureau d’étude GREISCH est en charge des études techniques pour la réalisation de ce projet. 

Le marché public de génie civil a quant à lui été remporté par l’association momentanée GALERE-ABTECH. 

PROJETS HUB ALIMENTAIRE 

À Liège, la Ville et la Ceinture Aliment-Terre Liégeoise (CATL) se sont associées pour créer un Pôle 

agroalimentaire circuit court au départ du Marché matinal de Liège : un lieu dédié depuis les années 1960 

au commerce alimentaire de gros, dans le quartier de Bressoux-Droixhe. 

En 2022, l’acquisition par la Ville d’un premier bâtiment, qui constitue aujourd’hui la zone logistique du pôle 

circuit court liégeois, a permis de créer un « espace collectif » pour plusieurs coopératives de distribution 

du réseau de la CATL (Les Petits Producteurs, La Coopérative ardente, Hesbicoop, Terre d’Herbage) avec 

des espaces de stockage, de préparation de commandes, de bureaux, de réunions. Ce rassemblement 

en un lieu unique a permis à ces coopératives de se renforcer via un nombre croissant de mutualisations 

et de déployer plus efficacement une gamme complète de produits et de services, tant à destination des 

professionnels que des collectivités. 

Dans un second temps, un Hub sera implanté en bordure du marché matinal rue Suzanne Clercx à 4020 

Liège dans le quartier de Bressoux-Droixhe. Ses locaux sont destinés à accueillir des activités de légumerie 

et de conserverie. Le chantier de construction a débuté le 25 mars 2024 et se terminera au premier 

trimestre 2025.


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PROJETS D’ESPACES DE CONVIVIALITE 

Rénovation du Parc de Droixhe, autour de l’étang 

Le 25 février 2021, le coup d’envoi de la rénovation du parc de Droixhe a été donné. Sur base d’idées 

élaborées avec les riverains et les associations du quartier lors de rencontres et tables rondes organisées 

par la Ville, le projet a pu voir le jour. 

L’étang et son jet d’eau, qui en constituent l’un des points forts, ont été complètement remis à neuf. Des 

espaces de convivialité sont disséminés sur le site. 

De nouvelles plantations d’essences basses et colorées ont été privilégiées pour augmenter la luminosité, 

la convivialité et le sentiment de sécurité. Ces aménagements, issus d’une réelle démarche participative 

des habitants et acteurs de terrain, ont permis de redonner au parc sa fonction essentielle de lieu de 

promenade et de jeux pour les habitants du quartier.


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PM.6 - La requalification du site de Bavière et de ses abords 

Un site plus vert, plus apaisé et reconnecté aux alentours 

Le site de l’ancien hôpital de Bavière se présentait comme un enclos fermé, une ville dans la ville, sans 

relations physiques avec les espaces publics du quartier. Le projet de réhabilitation vise à réinscrire ce 

site en connexion avec son contexte, grâce à une stratégie globale de revitalisation de l’île défendant les 

4 valeurs suivantes : 

• Limiter l’emprise de la voiture, aujourd’hui omniprésente. 

• Favoriser la réappropriation des axes majeurs de distribution du quartier par des modes de 

déplacement doux et des activités publiques de détente et de convivialité. 

• Développer les liens physiques ou visuels avec le fleuve, Meuse et Dérivation, et avec les quartiers 

riverains tant en rive gauche qu’en rive droite. 

• Augmenter significativement les aménagements verts. 

Le boulevard de la Constitution est ainsi appelé à devenir un axe structurant de mobilité douce, de vie 

locale et de parcours paysager, en complémentarité de l’axe historique et commercial de la rue Puits-en- 

Sock. Il réalisera la connexion entre des espaces publics majeurs (boulevard Saucy, place de l’Yser, place 

Saint-Pholien, esplanade de l’Académie, bords de Dérivation et site de Bavière). 

La Ville est d’ores et déjà à l’œuvre pour ce chantier de connexion via les travaux d’aménagements en 

cours rue des Bonnes Villes, avant d’entamer ceux prévus boulevard de la Constitution. Ces travaux vont 

renforcer la redynamisation de ce quartier qui va bénéficier, grâce au nouvel espace de Bavière, d’une 

grande mixité de fonctions, en son sein et dans ses abords immédiats : du logement, de l’enseignement 

avec notamment l’Académie de musique des instituts d’enseignement, du sport avec le nouveau hall, 

de la culture avec le pôle provincial de développement culturel et encore d’autres services (comme une 

maison de repos). 


Le samedi 17 juin 2023, la Ville de Liège a inauguré les nouveaux aménagements publics sur le site de 

Bavière. 

Dans le cadre du projet de réappropriation et de reconstruction du site de l’ancien hôpital de Bavière, le 

Collège communal a tenu à dédier un intérêt tout particulier au remodelage complet des espaces publics 

du site pour y favoriser ainsi le cadre de vie tant des habitants que des usagers. Outre la rue des Bonnes 

Villes, précédemment réaménagée, ces nouveaux espaces concernent le boulevard de la Constitution, 

du carrefour avec la rue Ransonnet jusqu’à la Dérivation. 

Pour remplir ces objectifs, il s’agissait de rouvrir l’ensemble de ces espaces en y limitant l’emprise de 

la voiture afin que les cyclistes et les piétons s’en réapproprient l’usage. Cette vision permet aussi d’y 

promouvoir les activités publiques et les liens physiques et visuels avec la Meuse et la Dérivation. 

Une vision globale 

Concrètement, les 4 valeurs annoncées se traduisent par une première phase d’aménagement inaugurés 

en 2023 : 

• reconfiguration complète de la rue des Bonne Villes (élargissement des trottoirs, replantation, 

recalibrage des voies de circulation et du stationnement) ; 

• piétonisation du terre-plein central du premier tronçon du boulevard de la Constitution, depuis la 

Place de l’Yser jusqu’au carrefour « Ransonnet » ; 

• suppression du transit et accessibilité purement locale sur le deuxième tronçon du boulevard de la 

Constitution, entre le carrefour « Ransonnet » et le quai, qui sera presque complètement piétonnisé ;


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• aménagement d’une esplanade identitaire entre l’Académie de musique et le nouveau pôle 

provincial ; 

• aménagement d’un nouveau « jardin de quartier » sur la dernière partie du boulevard, entre la rue Dos 

Fanchon et le quai. 

Une nouvelle place, une nouvelle plaine de jeux, des cheminements lumineux et arborés 

Judicieusement dénommée, la place des Arts permet l’organisation d’évènements publics à grande 

échelle en lien avec les institutions culturelles riveraines (Académie de Musique et Pôle de Développement 

Culturel « B3 »). Elle s’étend sur une superficie de 5.800 m² et, telle une agora, offre un large espace de 

convivialité et de détente. Sur ce site, s’inscrit aussi une vaste fontaine à jets de plus de 253 m². Outre les 

nombreux bancs qui parsèment l’aménagement, celui-ci dispose également de deux bornes à boire, 

l’une du côté de la rue Ransonnet et l’autre du côté de la plaine de jeux. 

Sur l’ensemble des espaces, soit 20 000 m², outre la richesse et la diversité des essences d’arbres, plus de 

4 000 m² sont encore agrémentés de diverses plantations basses (haies, pelouses, fougères, graminées, 

vivaces, etc). 

En direction de la Dérivation, une toute nouvelle plaine de jeux de 1 200 m² a été installée. Du côté du quai 

de la Dérivation, en lieu et place d’un parking et des anciennes voiries, une placette a été créée, un espace 

de repos développé en lien direct avec l’École du Barbou. Requalifiée en zone de quiétude à l’arrière d’un 

merlon végétalisé, la placette, agrémentée de plantations d’arbres et de parterre, dispose aussi de bancs 

et de tables de pique-nique qui raviront tant les étudiants que les riverains. À terme, après la démolition 

de l’actuel hall omnisports et la création d’une nouvelle infrastructure sportive sur le site de Bavière, cette 

placette sera l’aboutissement de la jonction cyclopédestre, directe et linéaire entre le boulevard de la 

Constitution et la Dérivation. 

Ces espaces s’étendent sur une superficie totale de quelques 20 000 m². Le budget total de ces 

aménagements est estimé à 6,9 M€ subsidiés à 40 % par le Fonds de Développement Régional (FEDER) 

de la Commission européenne et à 50% par la Région wallonne. 

Inauguration du B3 

Le samedi 24 juin a eu lieu l’inauguration et l’ouverture au public de l’espace B3 (Centre de Ressources 

et de Créativité de la Province de Liège) sur le site de Bavière. Cet espace de 15 000 m 2 se présente 

comme un lieu de vie et de rencontres permettant l’accès à une multitude de ressources à emprunter 

ou consulter sur place mais également un lieu d’échange et de rencontres où l’on peut participer à une 

activité, travailler, étudier ou se poser. 

Avec ces 2 inaugurations, c’est tout un quartier qui continue sa mutation.


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PM.7 - La rénovation de la Cité administrative 

Un point de repère « zéro carbone » dans le paysage liégeois 

La Cité administrative est un bâtiment symbolique et un point de repère dans le paysage urbain liégeois. 

Sa rénovation s’inscrit dans une logique de redynamisation du quartier, de centralisation des services, en 

visant l’exemplarité d’un bâtiment à la pointe de la technologie et des défis énergétiques. 

La Ville de Liège souhaite s’inscrire, avec la rénovation de la Cité administrative pour commencer, 

dans cette dynamique de la rénovation durable afin d’en devenir un acteur incontournable grâce à la 

transformation progressive de son parc immobilier. 

Dans le cœur historique, l’arrivée du tram entrainera une rénovation des abords du tracé, notamment 

en Féronstrée. La Ville de Liège souhaite participer à ce renouveau via la transformation de la Cité 

administrative existante afin d’établir dans le quartier un pôle majeur d’accueil aux citoyens. 


La Cité administrative a ouvert ses portes au public le 15 mai 2023 

La rénovation de la Cité administrative a poursuivi plusieurs objectifs : 

• Objectif environnemental : zéro carbone 

La Cité administrative est un bâtiment présentant des performances énergétiques très élevées via la 

révision complète de son enveloppe extérieure et la mise en œuvre de techniques optimisées. C’est une 

réponse supplémentaire de la Ville au défi climatique, une des principales orientations reprise dans la 

Déclaration de politique communale. Liège se donne l’ambition d’être une ville qui réussit sa transition 

écologique et climatique. La Ville de Liège s’est engagée à développer un projet qui réponde aux objectifs 

de la norme européenne «nearly zero energy». 

Pour compenser les consommations du bâtiment, 1 600 m 2 de panneaux photovoltaïques ont été placés. 

Pour diminuer ses émissions, différentes techniques ont été utilisées (la géothermie, l’isolation, l’éclairage 

intelligent, une Gestion Technique Centralisée (GTC). 

• Objectif d’accueil optimal du citoyen : les parties du bâtiment accessibles au public se situent au 

rez-de-chaussée et aux niveaux 1 et 2, elles disposent de mobilier spécifique (fontaine à eau, qualité 

acoustique...) 

• Objectif organisationnel : une synergie Ville et CPAS 

Les agents des deux institutions Ville et CPAS sont regroupés dans ce nouveau bâtiment. Cette 

transversalité facilite les échanges, simplifie les démarches pour les citoyens et génère des économies 

d’échelle. Le CPAS se retrouve dès l’accueil général au rez-de-chaussée. 

• Objectif social : rendre l’administration plus accessible (obtention du label «Access-I ») 

• Objectif de bien-être du personnel (mobilier ergonomique, température régulée, acoustique...) 

• Objectif architectural 

La reconversion architecturale de la Cité administrative nourrit plus largement un projet urbain stratégique 

dans le cœur historique en intégrant la notion de durabilité et de conscience environnementale. 

• Objectif urbanistique : renforcer l’attractivité du coeur historique 

Environ 550 employés (Ville + CPAS) ont rejoint le bâtiment apportant une fréquentation supplémentaire 

importante pour le centre-ville.


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• Objectif de développement durable 

Pour réussir ce pari sur l’avenir et pour que la démarche soit cohérente, chaque membre du personnel de 

la Cité administrative a été sensibilisé à l’adoption d’un comportement responsable au quotidien. 

• Objectif sécuritaire : prévention incendie et intrusion 

L’ensemble du bâtiment bénéficie d’une sécurité accrue et d’un système de détection d’intrusion. L’accès 

au bâtiment est soumis à un contrôle d’accès strict et renforcé par des caméras de surveillance. 

Le budget total de la rénovation s’élève à 31 000 000 € TVAC (options comprises, hors révision). 

La rénovation de la Cité administrative a été rendue possible grâce au soutien de l’Union européenne et 

de la Wallonie. En effet, ce projet a été retenu dans le cadre de la programmation FEDER 2014-2020, ce qui 

a permis à la Ville de Liège d’obtenir un subside de 25 102 514 €, soit : 

• intervention du FEDER : 11 156 673 € 

• intervention de la Wallonie : 13 945 841 € 

• le solde étant pris en charge par la Ville de Liège.


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PM.8 - La piscine de Jonfosse 

Offrir au cœur de la Cité ardente, en rive gauche, une piscine publique, scolaire, sportive et de loisirs de 

grande qualité est la mission de la future piscine de Jonfosse. 

Un lieu répondant à de multiples objectifs : 

• Ouvert à tous les réseaux et à tous les niveaux d’enseignement, il répond clairement aux objectifs du 

décret « missions » de la Communauté française, qui vise à ce que tout enfant sache nager à l’issue 

de sa sixième année primaire. 

• Disponible pour de nombreux clubs sportifs. 

• Répondant aux besoins très concrets de particuliers ne disposant pas chez eux d’installations sanitaires 

satisfaisantes. La Ville de Liège retrouvera ainsi ses bains publics, composés de douches séparées et 

de 4 salles de bains pour familles avec baignoire. 

• Offrant une infrastructure composée d’un grand bassin sportif de 375 m² (25m sur 15m), doté d’un 

espace de gradins de 130 places. 6 lignes d’eau de 2,50 m sont prévues. On trouvera aussi un bassin 

d’apprentissage et de loisirs de 150 m², ainsi qu’une lagune de jeux et de délassement. 

• Complètement aménagé pour les personnes à mobilité réduite. 

• Comprenant un parking public aérien de 173 places sur 3 niveaux et des emplacements vélo sécurisés, 

qui permettront notamment de diminuer les tensions liées au stationnement dans le quartier. 

• Construite avec 70% de matériaux recyclables, la piscine comporte un important volet réservé à 

l’utilisation des énergies renouvelables. Le bâtiment est ainsi de conception bioclimatique, c’est-àdire 

qu’il vise à l’optimisation des conditions offertes par le site et par sa conception pour produire de 

l’énergie. 


La nouvelle piscine de Jonfosse a été inaugurée le samedi 18 janvier 2020 

Le chantier s’est déroulé d’avril 2017 à janvier 2020. 

Avec une fréquentation d’environ 100 000 entrées par an, l’infrastructure dispose d’un grand bassin 

sportif de 375 m² (25m sur 15m), doté d’un espace de gradins de 100 places et de 6 lignes d’eau de 

2,50 m. On trouve aussi un bassin d’apprentissage et de loisirs de 150 m², ainsi qu’une lagune de jeux et de 

délassement. Un espace de détente surélevé propose des chaises longues pour le repos des nageurs. Une 

zone «cafétéria» avec vue sur le bassin de natation fait également partie du programme et peut accueillir 

environ 50 personnes. Le bâtiment comprend également un parking public aérien de 170 places sur 3 

niveaux et des emplacements vélo sécurisés, qui permettent notamment de diminuer les tensions liées 

au stationnement dans le quartier. 

La piscine comporte un important volet réservé à l’utilisation des énergies renouvelables. Le bâtiment est 

ainsi de conception bioclimatique, c’est-à-dire qu’il vise à l’optimisation des conditions offertes par le site 

et par sa conception pour produire de l’énergie. Les baies vitrées reflètent ainsi la lumière et répercutent 

la chaleur de façon naturelle. Au niveau de la production d’énergie, la piscine bénéficie du principe de 

cogénération qui permet d’économiser entre 15 à 20 % d’énergie primaire par rapport à la production 

séparée de ces mêmes quantités de chaleur et d’électricité. En quelque sorte, la chaleur produite par le gaz 

de chauffage des chaudières à condensation est récupérée pour entrer dans la production d’électricité. 

Un système de récupération de l’eau de pluie est également prévu notamment pour les chasses d’eau.


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D’un point de vue architectural, la piscine Jonfosse est un projet à caractère urbain développé au 

travers de formes rectangulaires sur toute la parcelle. Il s’aligne de façon harmonieuse par rapport aux 

constructions existantes, préserve l’intimité des baigneurs et sa conception assure une large luminosité 

naturelle tant en toiture qu’en façade. Comme l’accessibilité pour les automobilistes se fera par la rue 

Jonfosse, l’espace côté rue Stéphany et place des Béguinages pourra être aménagé en large esplanade 

piétonne, propice à la valorisation tant du bâtiment que du quartier. 

Le montant du marché s’élèvait à 15 500 000 € TVAC. Pour rappel, ce projet avait été retenu par le 

Gouvernement wallon dans le cadre du financement alternatif des grandes infrastructures sportives. Le 

dossier finalisé avait reçu, en date du 23 octobre 2013, un subside de 8 000 000 € de la Région wallonne.


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PM.9 - La rénovation et l’extension du Mad musée 

Un musée et un projet unique 

Le MAD musée existe à Liège depuis 1992. Il est devenu au fil des années une institution muséale importante, 

tant au niveau local qu’au niveau international. 

Le projet consiste en la rénovation et l’extension des surfaces d’expositions permanentes et temporaires 

du musée, des réserves et ateliers, du MAD café, des bureaux et d’une salle dévolue aux activités 

pédagogiques pour atteindre une superficie de 1 600 m². 


Le Trinkhall Museum a ouvert ses portes le 18 juin 2020 

Succédant au Musée des Arts différenciés, le Madmusée disposait d’une riche collection de près de 

3 000 œuvres réalisées dans des ateliers par des artistes porteurs d’un handicap mental. Le Trinkhall reste 

adossé aux ateliers artistiques du Créahm, créativité et handicap mental, créé en 1979 par Luc Boulangé. 

Réalisé par le bureau d’architecture Beguin-Massart, le bâtiment est recouvert d’une résille opaline. Il est 

l’aboutissement d’une réflexion où les architectes ont su rencontrer le lieu, son histoire, sa beauté, et toutes 

les exigences fonctionnelles d’un musée d’aujourd’hui. Avec plus de 600 m 2 de surface d’exposition, un 

espace librairie, un centre de documentation, un espace de rencontre et d’activités pédagogiques et tous 

les locaux techniques nécessaires à la conservation des oeuvres, le Trinkhall s’inscrit dans une nouvelle 

dynamique. Son café-restaurant, ouvrant largement sa terrasse sur le parc d’Avroy, reste librement 

accessible au public et renforce la dimension d’échange et de sociabilité qui caractérise le lieu depuis le 

XIXe siècle. 

Il s’agit d’un investissement de 8 millions d’euros, financés à 64 % par la Fédération Wallonie-Bruxelles et 

22 % par la ville de Liège, propriétaire des lieux.


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PM.10 - Le téléphérique entre Sainte-Walburge et le cœur 

historique 

Un lien fort se greffant sur le tram 

L’implantation d’un téléphérique est de plus en plus considérée comme un moyen de transport urbain 

performant car elle rencontre pleinement les enjeux liés à la transition climatique et énergétique. Ce 

nouveau mode de déplacement viendra renforcer la présence du tram qui modifiera en profondeur la 

mobilité de la Ville, dès 2022. 

Une étude de préfaisabilité technique et financière de l’installation de téléphériques sur deux sites liégeois 

a été confiée en 2018 à la société MDP, spécialiste de ces techniques spéciales, experte française du 

transport par câbles. 

Pour la liaison Ste Walburge – cœur historique, il recommande une liaison entre l’esplanade Saint-Georges 

et l’Hôpital CHR de la Citadelle. 

La ville mènera d’ici 2025 les études préalables nécessaires à la réalisation de ce téléphérique et 

recherchera les moyens (subsides, …) pour sa mise en œuvre. 


Une étude de préfaisabilité technique et financière a été réalisée en 2018 par le bureau MDP consulting 

& Engineering, à la suite de laquelle, la Ville de Liège a estimé nécessaire de poursuivre la mission de 

définition du tracé identifié comme optimal pour l’implantation d’un transport par câble sur son territoire. 

Dans le cadre de sa politique de mise en place de nouveaux modes de transport respectueux de 

l’environnement, tout en renforçant l’intermodalité avec le tram, la Ville de Liège était désireuse de 

poursuivre son étude sur le projet du téléphérique. De plus, c’était l’un des projets métropolitains qui a été 

grandement plébiscité par les Liégeois dans le cadre du projet de ville « Liège 2025 ». 

Ce moyen de transport écologique permettrait de renforcer la liaison avec le tram tout en assurant 

la préservation ainsi que la valorisation de ce large espace vert urbain lors de son franchissement. Le 

téléphérique garantirait une accessibilité aux riverains, promeneurs, touristes vers une exceptionnelle 

zone verdoyante en bordure du cœur historique. Il constituerait aussi un atout touristique majeur pour 

notre Cité Ardente. 

Le téléphérique permettrait aussi de desservir le CHR, un des principaux centres hospitaliers de Liège. Il 

serait relié au tram dans la vallée avec un temps de parcours imbattable d’environ 3 minutes. 

Un complément d’analyse a été réalisé à nouveau par le bureau MDP au cours de l’année 2020. La Ville 

de Liège dispose désormais du profil en long plus précis du tracé, des implantations préconisées pour 

les infrastructures (stations et pylônes), des technologies recommandées, d’une estimation affinée du 

budget, mais aussi des contraintes à lever. 

Les résultats de ces études restent exploratoires et ne figent pas un choix définitif, ni de réalisation, ni de de 

tracé. Des études complémentaires devront être menées sur le volet juridico-administratif ainsi que sur 

la capacité à l’opérateur de transport public wallon d’intégrer un transport par câble dans son système 

de transport urbain. 

Le dispositif s’envisageant comme une solution de mobilité structurante complémentaire au tram, la 

poursuite des études relatives à sa mise en œuvre sera relancée après la mise en service du tram à Liège.


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PM.11 - La Transurbaine 

Un nouvel axe de déplacement et de développement territorial Ans – Glain - 

Fontainebleau – centre-ville – Longdoz – Chênée 

La Transurbaine est un axe fort de développement en termes de mobilité, de connexion métropolitaine 

de développement territorial. 

Complémentaire et perpendiculaire à la ligne de tram en fond de vallée, la transurbaine couvre un axe 

Ans – Fontainebleau – centre-ville – rive droite – Chênée. 

Cet axe est prioritaire pour accueillir un mode de transport structurant, en site propre, constituant une 

vraie alternative à la voiture. 

Le mode retenu par le Plan Urbain de Mobilité est le bus à Haut Niveau de Services (BHNS), bi-articulé 

de 24 mètres, très confortable et dont le plancher est abaissé. C’est un quasi – tram : la seconde ligne 

structurante du réseau urbain (fréquence, amplitude, fiabilité, …). 

Ce choix ne signifie pas que l’on renonce à une nouvelle ligne de tram. Il s’agit d’une première réponse 

forte au défi de mobilité. 

Désservi et remodelé par un tel mode de transport, cet axe devra faire l’objet d’une réflexion globale de 

développement en termes d’espaces publics à réaménager, de friches à reconvertir, de logements à 

créer, d’espaces verts à créer, etc… 

D’ici à 2025, la Ville mettra tout en œuvre pour faire installer par l’OTW un nouveau mode de transports 

structurants dans un espace, d’Ans à Chênée, reconfiguré au profit d’une amélioration des connections 

entre quartiers, de la qualité de vie des habitants des quartiers concernés et d’un développement 

harmonieux. 

En parallèle, la Ville entreprendra les études prospectives nécessaires pour déterminer la vision de 

développement de cet axe. 


Conformément aux orientations stratégiques du Plan Urbain de Mobilité, la Wallonie a validé un réseau 

cible pour le réseau de transport en commun liégeois incluant la création de 4 lignes de bus à haut 

niveau de service sur les axes non desservis par le tram. 

Le TEC a décidé de nommer ces lignes Busway et la ligne n°1 est celle qui reprend le tracé de la Transurbaine, 

en reliant Ans (gare) à Chênée. Avec près de 30.000 voyageurs, cette toute nouvelle ligne de transport 

public est appelée à devenir la seconde ligne la plus importante du réseau après le tram. 

La Transurbaine est un axe fort de développement en termes de mobilité, de connexion métropolitaine et 

de développement territorial. Cet axe est identifié comme un des secteurs à enjeux du Projet de Territoire, 

adopté par le Conseil communal en 2024. 

Les enjeux territoriaux sont notamment : 

• la desserte du site Espérance et Bonne-fortune (hôpital CHC Mont Légia) 

• le réaménagement de la place Saint-Nicolas 

• la reconversion de Fontainebleau 

• la traversée du centre et d’Outremeuse


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• l’apaisement de la traversée de la rue Grétry 

• la reconversion et la sécurisation du boulevard de l’Automobile et du quai des Ardennes 

• l’aménagement de la traversée de Chênée 

• la valorisation du site LBP. 

Tout comme le tram, le Busway ne peut pas être un seul outil de déplacement. Il doit s’intégrer et modifier 

les territoires dans une perspective d’adaptation du territoire. 

Il doit être accompagné de plantations les plus nombreuses possibles, d’aménagements pour les modes 

actifs et d’espaces publics en faveur des fonctions locales. 

La Région wallonne a dégagé un budget d’environ 50 millions d’euros (dont stations et carrefours à feux) 

pour concrétiser une première étape de la Transurbaine en mode Busway. 

Ce budget est important, mais ne suffira pas pour atteindre l’intégralité de l’ambition pour la transformation 

du territoire. En fonction de la fréquentation de la ligne, la Ville de Liège sollicite également une évolution 

possible vers une seconde ligne de tram. 

L’étude des incidences a débuté en juin 2023. Dans ce cadre, la Ville de Liège a exprimé ses observations 

et reste, à ce jour, dans l’attente du rapport final qui lui permettra de se positionner.


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PM.12 - Les 15 corridors vélos 

Un réseau cyclable structurant issu du Plan Urbain de Mobilité 

Le développement du vélo passe par le renforcement et la création d’espaces de circulation en site propre. 

La circulation mixte dans un trafic dense dissuade de nouveaux et nombreux utilisateurs. 

Outre les Ravels, des corridors vélo, confortables, sécurisés, en grande partie en site propre, ont été identifiés 

sur le territoire dans le cadre du Plan Urbain de Mobilité (PUM), offrant un maillage vers les quartiers, le 

centre-ville et les communes limitrophes. Ces corridors vélos offriront un espace de circulation dédié aux 

cyclistes. L’objectif est de proposer une largeur de 3 mètres pour les cyclistes. Une mixité avec les piétons 

et les micro-mobilités sera tolérée sur certains tronçons. 

Sur base de ces corridors, des connexions locales sont à amplifier vers les quartiers. Les corridors sont les 

colonnes vertébrales drainant les zones d’habitat et de fonction. 

La Ville, avec le SPW, les mettra en œuvre progressivement. 

Ces 15 corridors vélos prévus par le PUM pour être totalement réalisés d’ici à 2030 sont : 

• corridor de Herstal, Vottem vers le Thier-à-Liège 

• corridor de Visé vers Wandre 

• corridor de Beyne Heusay vers Robermont et Bressoux 

• corridor d’Embourg vers Chênée 

• corridor de Tilff vers Herstal en passant par Outremeuse 

• corridor de Neupré vers le Sart Tilman et Angleur 

• corridor de Seraing, Flémalle vers Kinkempois et le Longdoz 

• corridor des Vennes, Longdoz vers les Guillemins 

• corridor de Coronmeuse au Val Benoit le long de la Meuse en rive gauche 

• corridor de Saint-Nicolas, Jemeppe vers Sclessin, le Val Benoit et le centre-ville. 

• corridor d’Ans, Grâce-Hollogne vers Glain et les Guillemins 

• corridor d’Ans vers Burenville et le centre 

• corridor de Juprelle vers Rocourt et Ste-Walburge 

• corridor de Juprelle et Rocourt vers Ans et Burenville 

• corridor de Rocourt vers le Thier-à-Liège. 

Il est très important de souligner l’effet structurant et multiplicateur d’un tel réseau sécurisé : 

• Il solutionne des chaînons manquants de nombreux itinéraires de quartiers. 

• A l’échelle de l’agglomération, les 15 corridors cyclables permettent d’aller chercher une part 

significative des 300 000 habitants qui sont à portée de vélo et plus particulièrement du vélo à 

assistance électrique.


PAGE 294 


La stratégie de mise en œuvre des corridors vélos a été adoptée dans le cadre du Plan Urbain de Mobilité 

de 2019. La Ville de Liège a entamé plusieurs études ou concrétisations pour la mise en œuvre progressive 

des corridors manquants. 

Les financements dépendent généralement d’appels à projets de la Région wallonne qui ont chacun des 

contraintes spécifiques, administratives ou techniques. Il est donc difficile de financer l’intégralité d’un 

tronçon d’un seul coup. 

Sont réalisés ou programmés : 

• le corridor vers Thier à Liège, via la rue Maghin, la passerelle Tchiniss, l’impasse Macors et le boulevard 

Solvay 

• le corridor vers Robermont, via le thier du Bouhay, la rue des Sarts et la rue des Coquelicots 

• le corridor d’Outremeuse, via le boulevard de la Constitution 

• le corridor de Coronmeuse au Val Benoît, pour finaliser les quais de rive gauche 

• le corridor entre Guillemins et le Coeur historique, qui sera intégralement disponible après la mise en 

service du tram 

• le corridor vers le Sart-Tilman, via la route du Condroz (SPW) 

• élargissement du RAVeL de Rocourt (SPW) 

• le corridor lié au déclassement de l’E25, jusqu’au pont Barrage (SPW). 

En 2022, la Wallonie a adopté un nouveau Décret relatif au concept de cyclostrade. Une nouvelle réflexion 

cartographique a été entamé par la Région wallonne qui ne s’appuie plus intégralement sur la stratégie 

du Plan Urbain de Mobilité. 

Sont actuellement à l’étude divers tronçons : Pont-Barrage à Pont Atlas, Boulevard du Rectorat et Colonster, 

Théâtre de Verdure à Belle Jardinière, Standard vers Boulevard urbain de Seraing, Pont de Huy à Pont du 

Val Benoît, Pont Barrage vers Wandre, Sclessin à Tilleur.


PAGE 295 

L’ÉVALUATION DES ACTIONS 

DU VOLET INTERNE

VOLET INTERNE 

PAGE 296 

Sommaire volet interne 


Axe 1 

Accueil du citoyen 299 

• 1. Professionnaliser l’accueil des citoyens 300 

• 2. Faciliter l’accès aux informations pour les citoyens 301 

• 3. Simplifier les démarches administratives pour les citoyens 302 

Axe 2 

Management efficace et efficient 303 

• 1. Consolider la Direction générale 304 

• 2. Mettre en œuvre un système de planification stratégique et de pilotage de 

l’Administration 305 

• 3. Mettre en place un système de contrôle interne et audit qualité 306 

• 4. Optimaliser l’organisation des services et départements 309 

• 5. Poursuivre et développer la communication interne 311 

• 6. Veiller à la bonne maîtrise des coûts 313 

• 7. Développer les synergies entre les institutions 315 

• 8. Être une Administration qui optimise sa gestion documentaire 317 

Axe 3 

Focus RH 319 

• 1. Poursuivre la formation continuée des agents 320 

• 2. Se doter d’une ligne hiérarchique à même d’amener les 

équipes à une diversification des pratiques 322 

• 3. Motiver et donner du sens au travail en valorisant les connaissances et l’expertise des 

agents 324 

• 4. Poursuivre le développement de la politique d’accueil et d’intégration des nouveaux 

agents 326 

• 5. Assurer une réelle gestion prévisionnelle des emplois et compétences en planifiant les 

départs, en anticipant les besoins et en améliorant le transfert des connaissances 327

VOLET INTERNE 

PAGE 297 

• 6. Revoir le statut dans un objectif de simplification et l’adapter en vue d’assurer 

l’attractivité de la fonction publique locale (revoir les filières cloisonnées, les échelles, les 

grades...) 329 

• 7. Développer l’efficacité et la motivation des agents par l’amélioration du sentiment de 

bien-être au travail 331 

Axe 4 

Numérisation/informatisation 335 

• 1. Mettre à disposition de l’Administration des outils numériques pour améliorer son 

fonctionnement 336 

• 2. Développer des outils informatiques intégrés 338 

• 3. Dématérialiser les données et documents 340 

Axe 5 

Développement durable 343 

• 1. Développer des mesures internes à l’Administration visant à diminuer l’impact 

environnemental 344 

• 2. Mettre en place des outils encourageant l’achat public responsable – respectueux de 

l’environnement et promouvant des conditions sociales dignes 346 

• 3. Développer un plan de transport et de mobilité douce à destination des agents 

communaux 347 

• 4. Diminuer les émissions de CO 2 

du parc immobilier des bâtiments communaux et 

augmenter la qualité de l’air intérieur (notion confort) 348

VOLET INTERNE 

PAGE 298 

Introduction 

Ces six années ont été riches d’avancées importantes en matière de politique du personnel et de 

professionnalisation de nos actions pour permettre à notre Administration de renforcer la qualité et la 

diversité des services rendus à la population liégeoise. 

Face à l’évolution constante de nos missions, à leur complexité et à l’essor des nouvelles technologies, les 

services se sont adaptés, réorganisés et sont parvenus à relever les multiples défis qui se sont imposés à 

eux tout au long de la législature. 

En effet, notre Administration doit constamment adapter ses pratiques de travail et son organisation, 

mettre en place des solutions managériales efficaces et efficientes pour garantir un développement 

maîtrisé de ses diverses activités tout en veillant à offrir un cadre et un environnement de travail de 

qualité à son personnel, rouage essentiel de son action de service au public. 

Tout au long de cette législature, l’Administration a mobilisé l’ensemble de ses ressources humaines, 

matérielles et budgétaires pour garantir la continuité de notre service public en soutenant les cinq objectifs 

stratégiques détaillés dans le volet externe du PST. Le développement des politiques communales ne peut 

se réaliser sans l’appui de l’Administration et des agents communaux, tous métiers et grades confondus. 

Pour rappel, les politiques communales sont soutenues en interne par la poursuite des cinq objectifs 

stratégiques suivants : 

• Être une Administration résolument au service des citoyens et répondant au mieux à leurs attentes. 

• Être une Administration moderne et adaptée aux défis de demain (en termes de moyens et d’enjeux). 

• Être une Administration composée d’un personnel valorisé afin d’attirer et de conserver les talents. 

• Être une Administration numérique. 

• Être une Administration qui s’inscrit dans une dynamique de développement durable et qui tient à 

réduire l’impact climatique. 

Les départements ont travaillé à la réalisation de différents objectifs opérationnels dont vous découvrirez 

l’état d’avancement au fil des pages qui suivent. Si certaines actions n’ont pu être entamées et/ou 

finalisées en raison des crises successives que nous avons traversées ces trois dernières années (crise 

Covid, attaque informatique, difficultés budgétaires, crise énergétique, inondations...) et sont donc 

agendées, de nouvelles actions ont été impulsées et concourent toutes à un objectif commun : garantir 

et offrir un service au public de qualité et de proximité. 

Le rapport d’exécution reprenant l’ensemble des différentes actions et sous-actions menées durant la 

législature 2018-2024 et/ou planifiées ultérieurement, est disponible en annexe de ce document.

VOLET INTERNE - AXE 1 - ACCUEIL DU CITOYEN 

PAGE 299 

AXE 1 

ACCUEIL DU CITOYEN


PAGE 300 

1. Professionnaliser l’accueil des citoyens 

La qualité des services rendus au public constitue l’objectif prioritaire d’une Administration communale 

moderne. Aussi, il importe d’assurer aux citoyens une accessibilité aisée des services communaux et des 

informations dont ils ont besoin afin de garantir une prise en charge positive, bienveillante et orientée 

solution. 


Être une Administration résolument au service des citoyens et répondant au mieux à leurs attentes. 

Axe n°1 : 

Accueil du citoyen 

ODD : 

4 Education de qualité / 16 Paix, justice et institutions efficaces 


La formation continue des agents d’accueil est inscrite dans les Plans bisannuel de 

Formation (2018-2019, 2021-2022, 2023-2024) 

Des formations ciblées sont organisées chaque année afin de consolider les techniques de base de 

l’accueil et de la communication (assertivité notamment) mais également de techniques de gestion de 

conflit. Une journée de formation spécifique sur la gestion de l’agressivité a également été programmée à 

l’attention de 12 agents en contact direct avec le citoyen en prévision de l’emménagement des services à la 

Cité administrative. Ces différentes formations ont été suivies par 286 membres du personnel communal 

sur l’ensemble de la législature. 

Création d’un service « Services d’accueil » et optimalisation des postes d’accueil 

Les différents points d’accueil sont mutualisés depuis 2019 afin de répondre davantage aux exigences de 

qualité des services fournis aux citoyens. 

En parallèle, les postes d’accueil sont désormais dotés de technologies adéquates informatiques comme 

des bornes tactiles, des outils de gestion de files et de visiteurs externes ou relevant de l’aménagement 

des locaux comme dans le cadre de l’emménagement des services Ville et CPAS accueillant du public à 

la Cité. 

Ces nouvelles dispositions visent à répondre aux nouveaux enjeux en matière d’accès à l’information, de 

sécurité et de productivité. À terme, ces technologies permettront également d’optimiser les prestations 

des agents d’accueil en apportant davantage de qualité de service aux citoyens tout en préservant leur 

bien-être. 

Mise en place de permanences qui tiennent compte des besoins des citoyens 

Avec la crise sanitaire liée au Covid-19, les services se sont réorganisés afin d’assurer la continuité de leurs 

missions d’accueil du public. Ces réorganisations se sont poursuivies par la suite visant le renforcement 

de la qualité de l’accueil du citoyen. 

À titre d’exemple, citons le travail d’analyse mené actuellement au sein du département du Logement 

et de la Régie foncière afin d’améliorer l’accueil du public et organiser des permanences adaptées aux 

besoins et aux spécificités horaires de leur public cible (propriétaire, locataire, commerçants ambulants...). 

Ce travail est mené parallèlement à la rénovation énergétique de l’îlot Saint-Georges dont les travaux 

sont prévus dès 2025. 

Amélioration du traitement des demandes citoyennes au service des Archives 

À la suite de la création de la salle de lecture en 2018, le service des Archives a poursuivi sa réflexion 

afin d’améliorer l’accueil du citoyen et d’autre part faciliter le traitement des demandes urbanistiques 

et généalogiques par la mise en place de diverses procédures dont la mise à disposition de documents 

numériques. L’objectif est de répondre le plus rapidement et le plus efficacement possible puisque des 

délais sont imposés par certaines législations.


PAGE 301 

2. Faciliter l’accès aux informations pour les citoyens 

Le renforcement de la communication à l’égard du public et de l’agent permet d’engendrer une meilleure 

productivité des agents, de meilleures performances et l’assurance de fournir un service de qualité. Il s’agit 

également de faciliter l’accès aux informations pouvant répondre aux besoins des citoyens en mobilisant 

les nouvelles technologies 


Être une Administration résolument au service des citoyens et répondant au mieux à leurs attentes 

Axe n°1 : 


ODD : 

10 Inégalités réduites / 16 Paix, Justice et institutions efficaces 


Promotion de l’utilisation d’e-Guichet pour l’obtention de documents 

Tous les départements pour lesquels des démarches sont à initier par les citoyens pour accéder à un 

service sont susceptibles de bénéficier de e-Guichet. Les demandes dématérialisées via e-Guichet 

s’appliquent à des domaines variés et rencontrent l’intérêt d’un grand nombre de citoyens. Aussi, chaque 

lancement d’une nouvelle facilité est l’occasion de rappeler et promouvoir en interne, et auprès des 

citoyens, la diversité des services offerts par e-Guichet. 

L’offre de services proposées via l’e-Guichet est relayée au moyen des supports de communication 

externes et internes suivants : site Internet de la Ville, réseaux sociaux, écrans numériques, journal 

communal, flyers, portail interne et newsletter du personnel communal. Cette promotion a été réalisée 

soit de manière intemporelle pour promouvoir la plateforme dans son ensemble soit en fonction des 

nécessités du moment (durant le confinement notamment) soit lorsque de nouveaux services sont mis à 

disposition du citoyen. Le nombre de démarches réalisées par le biais d’e-Guichet est en augmentation 

constante passant de 26 282 demandes en 2018 à 104 579 demandes en 2022. 

Des alternatives non numériques restent prévues pour permettre à l’ensemble des publics d’introduire ses 

demandes. 

Parallèlement à l’e-Guichet, citons également l’Open data qui au fil des ans a évolué positivement en 

augmentant considérablement le nombre de données accessibles aux citoyens. 

Lancement de l’application « Liège en Poche » en 2019 suivie d’une mise à jour en 2022 

La Ville a lancé l’application « Liège en poche », une application 100% locale totalement orientée vers le 

citoyen. Au départ, cette application comprenait 35 services utiles pour les Liégeois mais aussi pour celles 

et ceux qui fréquentent Liège. Les services déployés au sein de cette application, développée avec l’appui 

de Letsgocity, proviennent soit de sources internes à l’Administration (horaire des services, disponibilité 

shop&drive...) soit de sources externes (TEC, SNCB, Intradel...). 

Une seconde version de l’application a vu le jour en décembre 2022. Sur base notamment de tests avec 

un panel d’utilisateurs, l’application s’est améliorée pour répondre au plus près aux besoins d’information 

des citoyens. Ce sont désormais une cinquantaine de services qui sont proposés au sein de « Liège en 

poche » avec la possibilité de personnaliser l’application mais aussi de bénéficier des différentes facilités 

intégrées via un site web : www.liegeenpoche.be


PAGE 302 

3. Simplifier les démarches administratives pour les citoyens 

La simplification des démarches administratives envers les citoyens et les entreprises tend vers une 

gestion moderne et efficace des relations entre l’Administration et les citoyens. Cette simplification 

administrative permet également d’accroître la satisfaction des usagers en leur facilitant nombre de 

démarches comme la dématérialisation de document, la possibilité de s’inscrire en ligne à des activités... et 

répond parallèlement au souhait de l’Administration de s’inscrire dans une dynamique de développement 

durable en encourageant la dématérialisation et en diminuant, quand cela est possible, l’utilisation et la 

production de papier. 


Être une Administration résolument au service des citoyens et répondant au mieux à leurs attentes. 

Axe n°1 : 


ODD : 

10 Inégalités réduites / 16 Paix, Justice et institutions efficaces 


Faciliter la commande de documents en ligne avec un système de paiement performant 

La commande de documents est une des démarches administratives offertes par le portail e-Guichet 

depuis 2017. Accessible à distance 24h/24 et 7j/7, ce portail permet également la prise de rendez-vous, 

l’enregistrement à une activité proposée par la Ville, l’inscription pour bénéficier de box-vélo ou encore 

l’introduction d’un dossier. Le portail e-Guichet comporte également un système de paiement intégré 

qui donne pleine satisfaction et permet d’augmenter le nombre de démarches proposées au citoyen. 

De nombreux secteurs d’activités citoyennes sont désormais proposés via e-Guichet tout en offrant 

un service personnalisé par ailleurs pour permettre à tous les publics d’introduire leurs demandes. Les 

principaux services utilisateurs de l’Administration sont les Affaires citoyennes et les Archives (pour les 

documents d’urbanisme et d’Etat-civil - Population). 

Les documents produits par e-Guichet restent majoritairement communiqués au demandeur par voie 

postale. Toutefois, en adéquation avec l’évolution numérique des échanges demandés par le citoyen, 

les documents attestant d’un service octroyé sont désormais dématérialisés (ils sont remplacés par 

un message officiel de finalisation de dossier) comme dans le cadre d’inscription à une activité, les 

abonnements de stationnement, les autorisations de stationnement riverain, l’obtention de chèques 

culture, la réservation de conteneurs à déchets... 

Conformément au souhait de l’Administration de s’inscrire dans une démarche de dématérialisation 

afin de réduire le recours au papier, une amélioration du service est visée par la dématérialisation des 

documents restant envoyés par voie postale et liés aux matières Etat civil et Population. Il convient 

cependant d’analyser la faisabilité légale au vu du contenu des documents et l’évolution de l’outil 

informatique pour garantir la confidentialité des documents transmis. 

Développer des services d’inscription en ligne pour les musées, les activités touristiques 

et jeunesse 

Les services du Tourisme ont mis en ligne une billetterie qui permet désormais au public de réserver 

une visite guidée et/ou une visite au Musée Grand Curtius. Cette billetterie est également accessible 

aux réservations de groupes. Le dispositif permet aussi aux services de disposer de statistiques précises 

leur permettant de mesurer l’évolution de l’audience des produits définis par l’Office du Tourisme. L’offre 

d’activités et de stages relevant des matières de la Jeunesse est également accessible en ligne via une 

interface propre : www.jeunesseardente.be

VOLET INTERNE - AXE 2 - MANAGEMENT EFFICACE ET EFFICIENT 

PAGE 303 

AXE 2 

MANAGEMENT 

EFFICACE ET EFFICIENT


PAGE 304 

1. Consolider la Direction générale 

La réforme des grades légaux de 2013 a impliqué une nécessaire actualisation de la structure 

organisationnelle liée à la responsabilité et à l’implication directe des Directeurs généraux dans les 

matières relevant du pilotage et de la maîtrise de l’Administration voulue par le législateur. En 2019, cette 

structure s’est formalisée via la consolidation de la Direction générale. 


Être une Administration moderne et adaptée aux défis de demain (en termes de moyens et d’enjeux). 

Axe n°2 : 

Management efficace et efficient 

ODD : 

8 Travail décent et croissance économique / 16 Paix, Justice et institutions efficaces / 17 Partenariat pour 

la réalisation d’objectifs 


Communication de la nouvelle structure à l’ensemble de l’Administration 

La nouvelle structure reprenant le département des Affaires générales, du Contrôle interne, de la Gestion 

documentaire et des Archives, le département des Ressources humaines et le département Juridique, la 

Direction Audit Qualité ainsi que le service des Sanctions administratives a été formalisée et communiquée 

en 2019. Afin de renforcer davantage la nécessaire transversalité inter-départements, une nouvelle 

organisation prévaut désormais depuis février 2024 pour ces départements à savoir : 

• La création d’un seul département pour les Ressources humaines et les Affaires Juridiques, qui 

comprend désormais également le service des Sanctions administratives ; 

• La création du Département Stratégie, Appui et politique archivistique et documentaire (anciennement 

intitulé département des Affaires générales, du Contrôle interne, de la Gestion documentaire et des 

Archives) incluant les matières relatives à l’Audit Qualité.


PAGE 305 

2. Mettre en œuvre un système de planification stratégique et de 

pilotage de l’Administration 

La Direction générale se charge du suivi et de la mise en œuvre du Programme Stratégique Transversal 

(PST). 



Axe n°2 : 


ODD : 

11 Villes et communautés durables / 16 Paix, Justice et Institutions efficaces / 17 Partenariats pour la 

réalisation des objectifs 


Assurer le suivi de la mise en œuvre du PST 

La Direction générale veille à la bonne mise en œuvre du PST en impliquant l’ensemble des départements 

dans la démarche. Le PST est avant tout un outil de bonne gestion, obligatoire pour toutes les communes, 

dont l’objectif est d’aider celles-ci à mieux programmer leurs politiques. Cette dynamique encourage le 

développement d’une stratégie et d’une culture de la planification et de l’évaluation. 

Pour faciliter ce travail de reporting, une application informatique e-PST a été mise en place en collaboration 

avec l’intercommunale Imio. Au sein de chaque département, des référents « PST » et des porteurs de 

projets ont été formés au logiciel e-PST pour leur permettre de mettre à jour l’état d’avancement des 

actions inscrites au cœur des volets externe et interne du PST, en prévision des évaluations de mi-mandat 

et de fin de législature. 

Ce suivi constant a été accompagné de diverses séances de sensibilisation des acteurs concernés 

et d’actions de communication interne ciblées pour rappeler les enjeux en cours et la nécessité d’un 

reporting quotidien tout au long de la législature. 

Faciliter l’adhésion des services au Plan Stratégique Informatique (PSI) 

De nouveaux outils informatiques sont constamment développés ou acquis par le département des 

Systèmes d’Information en vue d’une meilleure maîtrise des procédures et des données. Afin de garantir 

une implication optimale de chaque agent dans ces évolutions constantes, il est indispensable de les 

sensibiliser à l’utilisation accomplie des nouvelles pratiques notamment par le biais de documentations 

et/ou formations spécifiques et d’accompagnement au changement. 

Chaque développement et/ou lancement d’une application s’accompagne désormais d’une 

communication préalable de Monsieur le Directeur général aux Directions comme pour exemple lors du 

lancement du nouveau Portail interne (octobre 2019). Différents articles de sensibilisation et d’information 

en lien avec le Plan Stratégique Informatique sont également parus au sein du Passerelles et/ou ont fait 

l’objet d’un Infopers et d’une actualité sur le Portail interne tout au long de la législature. Ceux-ci avaient 

pour vocation soit de présenter les nouveaux outils développés soit d’informer sur les avancées réalisées. 

Citons les communications relatives au lancement de l’Open data (2020), de l’application e-Eval (2020), 

la mise en place des formations via OASE (2021) ou plus récemment la présentation du portail Emploi.liege. 

be (2024) pour le recueil des candidatures de stages et les offres d’emplois au sein de l’Administration.


PAGE 306 

3. Mettre en place un système de contrôle interne et audit qualité 

Le système de contrôle interne est un ensemble de mesures et de procédures conçues pour assurer une 

sécurité raisonnable en ce qui concerne la réalisation des objectifs, le respect de la législation en vigueur 

et des procédures, et la disponibilité d’informations fiables. 



Axe n°2 : 


ODD : 

8 Travail décent et croissance économique / 12 Consommation et production responsables / 16 Paix, 

Justice et Institutions efficaces 


Conceptualiser le contrôle interne 

Le cadre, les objectifs et le projet de contrôle interne porté par la Direction générale ont été présentés au 

Collège et au Conseil communal en 2019. Cette formalisation et la création fin 2019 du Service « Contrôle 

interne » dédié à cette dynamique transversale témoigne de la volonté de la Ville de renforcer encore 

davantage la coordination, le développement et le suivi permanent des nombreuses mesures, processus 

et outils mis en œuvre depuis de nombreuses années. 

Sous cette législature, un référent « Contrôle interne et PST » a été désigné au sein de chaque département, 

dont les missions sont notamment de centraliser les informations relatives au suivi des actions PST relevant 

de son département et d’assurer l’encodage relatif à leur état d’avancement au sein de l’application 

e-PST. 

En termes de contrôle interne, au-delà de l’évaluation obligatoire, il est en effet primordial que le suivi du 

PST fasse l’objet d’un monitoring permanent au sein des différents départements et ce afin de garantir le 

suivi et l’information continue quant à sa mise en œuvre, tant à l’égard de l’Autorité que de la population. 

Développer des instruments de mesure et d’analyse facilitant le pilotage de 

l’Administration dans une démarche de maîtrise et d’amélioration continue 

Des éléments de contrôle interne font, depuis longtemps, partie intégrante de la réalité managériale de la 

Ville à tous niveaux. Citons, à titre d’exemples : 

• L’établissement d’un bilan social annuel comprenant différents indicateurs relatifs à l’effectif. Ce bilan 

est réalisé annuellement pour soutenir l’Autorité dans sa prise de décision ou encore dans l’édition de 

rapports périodiques permettant à l’Autorité de vérifier si le travail de l’Administration s’inscrit dans la 

cohérence de sa politique générale ; 

• L’élaboration et le suivi de tableaux de bords et de tableau de tri, notamment pour la gestion 

documentaire et des archives ; 

• La rédaction du rapport administratif ; 

• L’établissement de centaines de procédures au sein des différents services ; 

• Le développement de la communication interne dans un objectif de transparence et de partage de 

l’information ; 

• La mise en œuvre du Plan stratégique informatique (outils standardisés, traitement automatique avec 

sécurisation et niveau de service...) ;


PAGE 307 

• La rédaction et la mise en œuvre d’un Plan global de prévention (sécurité, protection et bien-être des 

agents, prévention des risques psychosociaux) ; 

• Le suivi du Règlement Général pour la Protection des Données (RGPD) ; 

• L’actualisation du Plan de gestion, qui définit les grands axes de la politique financière de la Ville ; 

• La mise en place de différents outils visant à faciliter la gestion quotidienne des équipes par le biais 

de l’application ULIS web en regard des avancées technologiques et des évolutions en matière de 

ressources humaines ; 

• … 

Assurer la traçabilité des documents 

Afin de garantir la traçabilité des différents documents produits par les départements, différents outils 

internes sont mis en place, ou en cours de réalisation, par le département des Systèmes d’Information et 

le service des Archives. Tous les dossiers administratifs versés aux Archives sont répertoriés et encodés 

dans un logiciel d’archivage avec des métadonnées (auteur, date, nom du document...) propres aux 

différentes matières. Des procédures spécifiques ont également été créées par le service des Archives et 

mise à disposition des utilisateurs directement sur le Portail interne : versement de documents, élimination, 

consultation/prêt, tableaux de tri par département... 

Outre le support papier, notre Administration privilégie davantage le recours au support numérique. Vu 

la diversité documentaire à la Ville, cette coexistence nécessite de mener une réflexion fine et concertée 

avec les différents départements quant à la conservation et à la traçabilité de ces documents. Un nouveau 

logiciel de gestion et de conservation des archives papiers et numériques, intitulé SPARK, est en phase 

de déploiement pour le printemps 2024 au sein des départements de l’Urbanisme et des Ressources 

humaines avant une extension généralisée à l’échelle de l’Administration. Une politique de stockage 

informatique est également en cours de définition. 

Assurer le pilotage des projets transversaux liés aux différents bâtiments 

Des comités de pilotage sont désormais mis en place au départ de la Direction générale pour assurer 

une coordination efficace des aspects transversaux liés aux bâtiments comme dans le cadre de 

l’emménagement des services à la Cité administrative (2022-2023), de la politique de gardiennage et 

prochainement de la rénovation de l’Ilot Batte (2024-2026). 

Cette dynamique de pilotage transversal est directement en lien avec le Comité de Concertation de Base 

concernant le suivi des points et différents dossiers (chauffage dans les bâtiments, infrastructures...). 

Assurer la sécurisation des accès dans les bâtiments 

Notre Administration est soucieuse d’offrir un environnement de travail de qualité à son personnel 

communal tout en veillant à sa sécurité au sein des différents bâtiments communaux. Différentes actions 

ont été réalisées durant la législature comme la mise en place de procédures d’accès au sein des 

bâtiments (authentification, gestion et perte des badges d’accès...). 

L’emménagement des services à la Cité administrative en 2023 a impulsé une réflexion plus globale 

au niveau du contrôle d’accès en dotant ce bâtiment, comme d’autres de caméras de surveillance. 

Différentes pistes ont également été étudiées comme la production de QR code à usage unique ou des 

codes PIN, le port d’un badge d’identification...


PAGE 308 

La sécurité du bâtiment passe aussi par la nécessaire conscientisation et responsabilisation du personnel 

communal. En mars 2024, les 540 membres du personnel Ville et CPAS affecté à la Cité ont eu l’opportunité 

de participer à un exercice d’évacuation type « Intrusion armée ». Ce type d’exercice est proposé depuis 

2017 par le Plan de prévention en étroite collaboration avec la Zone de Police de Liège en vue d’expliquer 

les réflexes à adopter en matière d’évacuation. Cet exercice a été précédé d’une formation obligatoire 

du personnel communal pour apprendre les bons comportements à adopter face au danger et les 

conscientiser au respect des mesures de sécurité en vigueur au sein des bâtiments communaux. Outre 

l’apprentissage des bons comportements à apporter en cas d’intrusion armée, des aménagements 

particuliers et des mesures de plus grande sécurisation du bâtiment de la Cité administrative devront 

être adoptés sur base des constats qui ont été effectués lors de l’opération de mars 2024. 

L’ambition est d’étendre ce type d’exercice aux autres bâtiments administratifs dans les prochaines 

années.


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4. Optimaliser l’organisation des services et départements 

L’optimalisation de l’organisation des services et des départements s’intègre dans une perspective 

d’amélioration continue du fonctionnement global de l’Administration. 



Axe n°2 : 


ODD : 

16 Paix, Justice et Institutions efficaces / 17 Partenariats pour la réalisation des objectifs 


Réaliser une analyse fine des structures organisationnelles 

Depuis de nombreuses années, un suivi régulier et une mise à jour complète des structures 

organisationnelles sont réalisés pour disposer d’une représentation de l’organisation des départements, 

des liens fonctionnels et du nombre d’agents qui y sont affectés. 

Au cours de cette législature, l’accent a une fois encore été mis sur la formalisation et l’actualisation de 

ces structures afin d’améliorer de façon continue le fonctionnement des départements, dans une optique 

de rationalisation et de réduction des coûts, de mutualisation de nos ressources, d’optimisation de nos 

processus internes, avec toujours cette finalité de garantir l’efficacité de nos missions et la qualité du 

service au citoyen. 

Faisant suite aux décisions de l’Autorité de consolider la ligne hiérarchique (promotions et désignations à 

des fonctions supérieures), les structures organisationnelles ont été adaptées en octobre 2021. 

Lors de la réalisation des derniers bilans organisationnels en 2023, la priorité a été mise sur la nécessité 

d’actualiser ces structures sur base des réalités du terrain, des besoins des services et de la nécessaire 

consolidation de la ligne hiérarchique qu’a permis de rencontrer l’organisation des appels organisés en 

2023. Les nouvelles structures organisationnelles ont été adoptées par le Collège communal au mois de 

mars 2024. 

Elaboration de bilans organisationnels annuels 

L’élaboration annuelle de bilans organisationnels permet, outre la mise à jour des structures 

organisationnelles, d’épingler une série d’améliorations à apporter, tant au niveau de l’organisation que 

du fonctionnement interne afin de garantir la qualité des services rendus aux citoyens, tout en maîtrisant 

la charge salariale. L’organisation des bilans organisationnels annuels de chaque département s’est 

poursuivie durant cette législature. 

Mis en place depuis 2010, ce bilan annuel permet à chaque direction de faire le point sur l’année écoulée, 

de dresser un inventaire de ses besoins (personnel, formation...), de souligner d’éventuelles difficultés 

ou encore d’anticiper les futurs départs à la pension au sein du département. Un moment d’échange 

spécifique est ensuite organisé avec le Directeur général pour faire l’état des lieux de la situation afin de 

répondre au mieux aux nombreux besoins et défis de l’Administration. Ces bilans permettent d’aller au 

cœur des départements et présentent une double utilité : 

• Pour la direction du département, il constitue un outil dynamique qui permet une remise en question 

annuelle du fonctionnement et des pratiques, tout en renforçant la collaboration et les échanges au 

niveau de la ligne hiérarchique ; 

• Pour l’Autorité, les bilans donnent une vue d’ensemble de la situation des départements ce qui permet 

la détection des difficultés, la mise en évidence des besoins, et le développement des politiques 

transversales notamment en termes d’affectation des personnes et d’uniformisation des pratiques.


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Analyser les processus, développer le décloisonnement, la collaboration et le partage 

d’objectifs communs 

La dernière actualisation de la liste de l’ensemble des procédures et processus existants au sein de 

l’Administration a été réalisée au mois de mai 2021. Un travail d’uniformisation se poursuit pour aboutir, à 

terme, à la rationalisation et l’optimalisation des processus internes qui déboucheront dans certains cas 

sur des mutualisations, des fusions ou des réorganisations de service. 

Rédaction de procédures afin de simplifier et rationnaliser les méthodes de travail. 

La Direction générale souhaite que chaque processus opérationnel, de chaque service de la Ville, soit 

transcrit formellement sous la forme d’une procédure de travail claire afin : 

• D’améliorer davantage l’efficacité de notre Administration ; 

• D’assurer la continuité du service ; 

• De faciliter le partage et la transmission des connaissances ; 

• D’optimaliser nos processus de travail. 

Ce travail de rédaction est en cours au sein des départements. À titre d’exemple, citons le recensement 

d’environ 200 procédures RH existantes, qui font l’objet d’une veille et d’une mise à jour régulière. 

Faciliter la communication et le transfert des compétences via des référents au sein 

des départements 

Au sein de chaque département, des référents ont été identifiés par matière afin de faciliter l’information 

et le transfert d’information avec les départements pilotes tels que les Ressources humaines, les Archives, 

le service Informatique... Afin d’assurer un relais efficace entre ces référents et les départements pilotes, 

un outil de type annuaire est en cours de développement par le département des Systèmes d’Information 

avec l’aide du département des Ressources humaines pour apporter rapidement une réponse à toute 

demande émanant des services. Cet outil s’intitulera « LisRéférents » et permettra d’identifier sans délai la 

personne de contact qu’il y a lieu d’interpeller en fonction de l’information sollicitée ainsi que la liste des 

missions attribuées à chaque référent afin de garantir la pertinence de la demande.


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5. Poursuivre et développer la communication interne 

Essentielle au bon fonctionnement de notre Administration, la communication interne a considérablement 

été renforcée durant cette législature. La communication interne a pour vocation d’expliquer clairement 

au personnel communal les objectifs poursuivis par l’Administration et les actions à mettre en œuvre 

pour les atteindre en mettant en place des outils de communication adéquats. La communication interne 

permet également de créer un sentiment d’appartenance et d’entretenir une identité commune via la 

valorisation des services, des initiatives et actions menées par les différents départements. 



Axe n°2 : 


ODD : 

16 Paix, Justice et Institutions efficaces / 17 Partenariats pour la réalisation des objectifs 


Elaboration d’un plan de communication interne en regard au PST 

L’évolution du PST et son suivi au sein de l’Administration ont fait l’objet d’une communication ciblée et 

ponctuelle tout au long de la législature afin de susciter la cohésion autour de ce projet. 

De même, la réalisation des actions menées par les services dans le cadre du PST fait l’objet d’articles 

spécifiques au sein de la newsletter interne « Passerelles ». D’étroites collaborations sont également 

entretenues avec la communication externe via la mise en place de comités de pilotage afin de réfléchir 

ensemble à des actions de valorisation et de communication ciblées en fonction des projets transversaux 

portés par l’Administration. 

Mise en place d’un Portail d’entreprise en 2019 

Sorti en octobre 2019, ce nouveau Portail se positionne comme l’outil de communication interne de 

référence en veillant à la qualité et à la compréhension de l’information diffusée. Celui-ci est accessible 

à l’ensemble des agents disposant d’une adresse e-mail professionnelle de même qu’aux agents « 

non connectés » qui ont accepté de communiquer leur adresse e-mail privée afin d’obtenir une série 

d’informations service de la part de l’Administration. Il constitue également une porte d’entrée unique vers 

l’ensemble des fonctionnalités (messagerie, ULIS Web, Portail des applications...) 

Le Portail est un outil évolutif qui fait l’objet d’une mise à jour régulière et d’apport de contenu par les 

différents départements (Assurance, Marchés publics, RH, SIPPT...) en fonction de l’actualité de leurs 

services et missions. 

Evolution du journal du personnel « Passerelles » vers une newsletter 

Précédemment diffusé en version papier à raison de 3 à 4 numéros par an, le journal du personnel est 

devenu une newsletter mensuelle diffusée au départ du Portail. Une version imprimable reste disponible 

sur le Portail à destination de la ligne hiérarchique afin qu’elle le communique au personnel non connecté 

présent sur site. La première newsletter a été diffusée au mois d’octobre 2020. Cette nouvelle mouture 

permet désormais une information plus proactive et régulière tout en contribuant à réduire l’utilisation du 

papier au sein de l’Administration. Depuis 2023, Passerelles est diffusée à raison de 4 éditions/an, couplée 

à la création d’actualités régulières sur le Portail.


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Renforcer la communication interne à l’égard du personnel non connecté et développer 

de nouveaux canaux de communication 

Différentes solutions ont été mises en place, ou sont en cours de réalisation, pour renforcer cette 

communication à l’attention de ce public spécifique. Citons notamment : 

• La mise en place, en 2023, de deux bornes interactives d’information à destination du public ouvrier 

des bâtiments de la rue de Namur et de la Tonne. 24 séances de formation ont été mises sur pied au 

sein des deux sites pour faciliter la prise en main de l’outil et répondre aux différentes questions des 

utilisateurs. Ces échanges directs ont également permis la récupération des adresses e-mail privées 

des agents dans le strict respect de la réglementation sur la protection des données. Ces bornes 

seront prochainement complétées par l’apport de deux écrans permettant la diffusion de campagne 

d’information interne. 

• La possibilité de connexion au Portail et à ULIS Web via Itsme : des formations des nouveaux utilisateurs 

ont été organisées en 2022 par le service Système d’Information des Ressources humaines (SIRH), 

notamment à destination du personnel ouvrier, du personnel de soins, d’entretien et des garderies 

soit près de 2 200 personnes. Cet accès facilité et sécurisé permet notamment au personnel de 

consulter sa fiche de paie électronique, ses pointages ou encore de modifier ses données personnelles 

(changement de numéro de téléphone par exemple)) directement via ULIS Web. Le service a 

également produit des supports didactiques pour accompagner les utilisateurs dans l’appropriation 

de l’application ULIS Web. Cette sensibilisation s’est poursuivie en 2023 et 2024 avec l’organisation de 

séances individuelles sur rendez-vous. 

• En janvier 2023, le Collège a décidé d’autoriser l’Administration à utiliser le numéro de GSM privé 

des agents à des fins exclusives de gestion administrative, pour communiquer aux agents de façon 

plus efficiente des informations nécessaires et utiles dans le cadre de leur fonction, mais aussi en 

cas d’urgence ou encore pour rappeler une formation. Il s’agit là d’un pas supplémentaire dans le 

renforcement et la modernisation de la politique de communication interne, puisque le SMS vient 

s’ajouter aux canaux déjà existants (Infopers, Portail et Passerelles). Au-delà de cet objectif, il s’agit 

également de permettre à la Ville de répondre à ses obligations légales, notamment en matière de 

protection et de surveillance de la santé des agents. 

Fluidifier les échanges et faciliter la collaboration entre les agents via l’IT 

Le Département des Systèmes d’Information a opté pour l’acquisition de licences Microsoft Office 365 

qui ouvre un panel d’opportunités en matière d’interaction et d’échanges comme Teams, Sharepoint ou 

Forms. Ce passage aux nouveaux usages de collaboration a basculé en 2020 avec le confinement imposé 

par la crise sanitaire liée au Covid-19. 

Cela étant, même si tous les agents connectés sont équipés du même outil, des divergences apparaissent 

au niveau de leur utilisation. Face à ce constat, les équipes du DSI ont produit dans un premier temps 

diverses documentations et mis à disposition l’outil OASE, une plateforme de formations en ligne. 

Idéalement, une présentation par département et un accompagnement spécifique devraient être mis 

en place pour garantir le bon usage des outils mis à disposition et faciliter davantage les échanges entre 

agents et départements. Cet accompagnement des utilisateurs sera envisagé dans un second temps.


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6. Veiller à la bonne maîtrise des coûts 

Un management efficace et efficient ne peut être atteint sans le développement d’une bonne maîtrise 

des coûts. Il s’agit de définir une méthode d’analyse des dépenses brutes et nettes du budget ordinaire 

par département et par service afin d’identifier les économies potentielles, de rationaliser les décisions et 

de mesurer le coût net de certains projets. 



Axe n°2 : 


ODD : 

8 Travail décent et croissance économique / 10 Inégalités réduites / 12 Consommation et production 

responsables / 16 Paix, Justice et Institutions efficaces / 17 Partenariats pour la réalisation des objectifs 


Élaborer un plan prévisionnel d’embauche 

Sur base de la gestion prévisionnelle des départs à la pension et l’analyse rigoureuse des besoins exprimés 

par les directions notamment lors des bilans organisationnels, de leur priorisation et de leur budgétisation, 

l’Autorité arrête l’adoption d’un plan d’embauche annuel, conformément au modèle imposé par le Centre 

Régional d’Aide aux Communes (CRAC). 

Assurer une gestion rationnelle des bâtiments communaux 

Dans le cadre de la rationalisation des bâtiments de la Ville, différents regroupements de services de la 

Ville et du CPAS ont été réalisés endéans la législature : 

• Les services ouvriers de la Ville et du CPAS sont désormais regroupés dans le bâtiment de la rue de 

Namur. 

• Les services des archives du CPAS ont intégré le service Gestion documentaire et Archives de la Ville 

situé rue de la Tonne. 

• Le service des finances du CPAS a rejoint l’îlot Saint-Georges ; 

• Les services techniques du CPAS ont intégré les bâtiments communaux de la rue de la Tonne ; 

• Le bâtiment du SADA situé rue Hors Château a été vendu en 2021 ; 

• Depuis 2023, outre les services de la Ville, la Cité administrative accueille certains services administratifs 

du CPAS (RH, Informatique, Administration sociale) précédemment localisés place Général Jacques. 

Optimaliser l’utilisation de véhicules 

Un inventaire de la flotte communale est tenu à jour et actualisé chaque année en janvier. Celui-ci 

comprend plusieurs informations utiles : plaque, date de mise en service, frais ... De même, une application 

informatique mise en place en 2020 permet de gérer les véhicules à plusieurs niveaux, notamment au 

niveau des échéances du contrôle technique et du suivi des consommations de carburant. 

Les véhicules de la Ville sont également équipés d’une balise de géolocalisation. Grâce à un logiciel de 

traitement et d’analyse des données fournies par ces balises, il est possible de connaître la localisation, le 

trajet et la vitesse des véhicules. Un marché a été lancé en 2022 pour une durée de 4 ans.


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Réajuster l’opération d’actualisation de la recette cadastrale 

En 2016, il était constaté que plus de 20 % des biens immobiliers dans notre commune étaient enregistrés à 

la matrice cadastrale comme étant sans chauffage central ni salle de bain. Cette situation ne reflète pas 

la réalité et indique que de nombreuses rénovations n’ont pas été déclarées au cadastre. L’actualisation 

des données cadastrales s’impose comme une démarche indispensable pour rétablir l’équité fiscale 

entre les citoyens et assurer une perception correcte de l’impôt. Cette initiative contribuera également 

à l’amélioration qualitative de la base de données cadastrale, facilitant ainsi la gestion des missions 

régaliennes de la Ville. 

Pour remédier à cette situation, une opération de mise à jour des données cadastrales a été élaborée 

en collaboration avec le SPF Finances - Administration de la Documentation Patrimoniale et vise à 

interroger les propriétaires des biens afin d’obtenir les informations utiles à la réévaluation des données 

cadastrales. Une première phase de l’opération a été menée entre mi 2019 - fin 2020. Elle a consisté 

à interroger les propriétaires de 1485 biens. Les enseignements de cette phase ont permis d’établir 

des bilans, d’adapter la démarche et d’optimiser le processus. Une opération plus globale portant 

sur l’ensemble du territoire est maintenant programmée, nécessitant de constituer une nouvelle 

équipe pour sa mise en œuvre. Les besoins RH ont été établis et une convention de collaboration a 

notamment été signée le 26 mars 2024 avec la Province pour bénéficier de la mise à disposition d’un 

indicateur expert provincial.


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7. Développer les synergies entre les institutions 

L’Administration a poursuivi sa réflexion quant aux opportunités de synergies entre ses services et ceux du 

CPAS, de la Zone de Police de Liège ou encore de la Province. 



Axe n°2 : 


ODD : 

3 Bonne santé et bien-être / 4 Education de qualité / 10 Inégalités réduites / 16 Paix, Justice et Institutions 

efficaces / 17 Partenariats pour la réalisation des objectifs 


Développement de synergies avec la Province 

Des échanges sont en cours entre le Département des Systèmes d’Information et la Province pour 

envisager la possibilité d’un partenariat au niveau des services d’imprimerie. 

Harmonisation des procédures d’archivage Ville - CPAS 

Le service intégré Gestion documentaire et Archives de la Ville et du CPAS met à la disposition des différents 

services des procédures communes pour la gestion de leurs dossiers et documents. 

Mutualiser les activités dans le cadre de synergies Ville/CPAS/Zone de Police 

Cette démarche cible prioritairement les services supports pouvant faire l’objet d’une mutualisation des 

moyens, y compris au niveau des ressources humaines, et d’une gestion plus transversale au profit d’une 

meilleure efficacité de leurs actions communes. 

Quelques exemples : 

• Dans le cadre de la politique de bien-être au travail et dans un esprit de mutualisation, un SIPPT 

commun à la Ville, au CPAS et à la Zone de Police a été mis en place en 2019. 

• Des mutualisations ont débuté en 2021 au niveau des ressources humaines avec, à titre d’exemple, 

l’établissement d’un marché commun relatif au contrôle médical et le reclassement professionnel. 

Ce marché arrivant à échéance fin 2024, la préparation de son renouvellement est en cours, avec 

une attention particulière sur les données nécessaires au suivi et à la prévention de l’absentéisme. 

Le service Recrutement de la Ville a également formé le CPAS à la procédure « testing » pour le 

recrutement d’employés d’administration. 

• Le marché public des assurances regroupe depuis 2011 les contrats de la Ville de Liège, de la Zone 

de Police et de la Régie foncière. Lors du dernier marché lancé en date du 28 mai 2018 les polices 

d’assurance du CPAS de Liège ont été ajoutées afin de créer un marché unique dont le volet passation 

est piloté par la Ville de Liège. 

• Concernant les marchés publics dits « transversaux », des outils sont actuellement à l’étude afin de 

mettre en place un système favorisant les échanges entre les différents services. La cellule «marchés 

publics» du Département juridique, est également mise à contribution pour fournir des modèles de 

documents et une aide ponctuelle dans certains dossiers. Afin d’améliorer la communication entre les 

différentes entités, la cellule a mis au point une liste de référents Ville, CPAS et Zone de Police. Ceux-ci 

ont été intégrés au sein d’un groupe Teams qui a pour objet notamment de faire parvenir à la Province 

et à la Région wallonne un état des besoins mutualisé dans le cadre des centrales d’achats.


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• La révision des statuts et du règlement de travail en 2022 s’est également inscrite dans le cadre du 

renforcement conjoint et à long terme des synergies entre la Ville et le CPAS, en prévision notamment 

de l’emménagement à la Cité de plusieurs départements et services des deux entités. Au-delà du 

partage d’infrastructures, un alignement et une harmonisation des textes règlementaires applicables 

tant aux agents communaux qu’à ceux du CPAS constitue une avancée considérable et pose les 

jalons de cette dynamique. 

• Les activités de cohésion mises en place par le service Mens Sana et proposées à l’ensemble du 

personnel Ville depuis 2017 sont désormais ouvertes au personnel du CPAS depuis 2022. 

• Par ailleurs, les archives de la Ville, du CPAS et de la Police sont centralisées au sein du bâtiment BM67 

de la rue de la Tonne. Le déménagement des archives CPAS (bâtiment Plope) s’est finalisé en 2020 et 

le déménagement des archives Police (commissariats) est en cours.


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8. Être une Administration qui optimise sa gestion documentaire 

Que ce soit en support papier ou en version numérique, notre Administration est soucieuse de garantir 

la conservation, et la consultation, des nombreux documents et données dont elle est responsable 

conformément aux normes en vigueur. 



Axe n°2 : 


ODD : 

12 Consommation et production responsables / 16 Paix, Justice et Institutions efficaces 


Optimiser la gestion de l’espace documentaire et conserver les documents en bonne 

conformité avec la loi 

Les archives de la Ville, du CPAS et de la Police sont désormais rassemblées au sein du bâtiment BM67 

pour une gestion en synergie et centralisée. Les archives sont conditionnées correctement dans les boîtes 

ad hoc et chaque année le service des Archives veille au nettoyage et à la restauration des registres 

abîmés. 

En accord avec les Archives de l’État, le service des Archives procède également à l’élimination des 

archives dont la durée légale de conservation est arrivée à échéance. 

Garantir l’intégrité et l’accessibilité du fonds d’archives à travers la technologie 

numérique 

La documentation utile à la consultation et au versement d’archives par les services est mise à la disposition 

des référents Archives et de l’ensemble des services sur le Portail interne. Les services ont également la 

possibilité d’introduire en ligne leurs demandes de consultation ou d’emprunt par l’intermédiaire d’un 

formulaire Forms. 

Le service des Archives a également accompagné l’ensemble des départements sur la confection de 

tableaux de tri, en ciblant prioritairement les services qui emménageaient à la Cité administrative. Les 

tableaux de tri sont propres à chaque département et permettent aux services de distinguer les documents 

utiles à conserver et à archiver de façon permanente et ceux qui pourront être éliminés après l’expiration 

de leur délai légal de conservation. 

Par ailleurs, fidèle à notre volonté d’inscrire durablement notre Administration dans l’ère du numérique, de 

la traçabilité et de la dématérialisation, une nouvelle solution de gestion et de conservation des archives 

papiers et numériques intitulée SPARK (nom du logiciel) sera déployée endéans le second trimestre 2024. 

Sous l’égide du Département des Systèmes d’Information et du service intégré des Archives Ville-CPAS 

et Police, cette application facilitera la gestion courante et garantira une conservation qualitative et 

sécurisée de nos archives pour les durées liées aux besoins administratifs, opérationnels ou juridiques 

mais aussi de manière pérenne pour les documents qui présentent un intérêt historique. 

Dans un premier temps, cette application sera déployée au sein des départements de l’Urbanisme et 

de l’Aménagement du territoire et celui des Ressources humaines et Affaires juridiques. À terme, chaque 

département bénéficiera de cette application qui facilitera les opérations de recherche, de versement, 

de consultation, de demandes de numérisation et d’élimination de la part des services qui gagneront 

en autonomie tout en supprimant le double encodage lié à la procédure de versement actuelle. 

L’implémentation de l’application sera accompagnée de formations spécifiques à l’attention des référents 

Archives.

VOLET INTERNE - AXE 3 - FOCUS RH 

PAGE 319 

AXE 3 

FOCUS RH


PAGE 320 

1. Poursuivre la formation continuée des agents 

Dans une perspective d’optimaliser la qualité et l’efficacité des services rendus au citoyen, la Ville mène 

depuis de nombreuses années une politique de formation continue, en permettant à ses agents, tous 

grades et filières de métier confondus, de renforcer leurs compétences administratives et managériales 

ou de s’adapter à l’évolution constante des nouvelles technologies, pratiques ou méthodes utilisées au 

sein de leurs différents services. 


Être une Administration communale composée d’un personnel valorisé afin d’attirer et de conserver les 

talents. 

Axe n°3 : 

Focus RH 

ODD : 

4 Education de qualité / 8 Travail décent et croissance économique / 16 Paix, Justice et Institutions efficaces 

/ 17 Partenariats pour la réalisation des objectifs 


Développement de formations en interne et d’une communauté de formateurs internes 

Durant cette législature, deux plans de formation ont été adoptés (2020-2021 - celui-ci a été prolongé à 

2022 en raison de la crise sanitaire - et 2023-2024), sur base des divers besoins (individuels et collectifs) 

exprimés par les Directions et des priorités stratégiques de notre Administration. 

Ils reprennent : 

• Les formations qui permettent de maintenir et/ou développer des connaissances et compétences 

nécessaires à l’exercice de la fonction de l’agent (par exemple : formation à un logiciel informatique, 

aux marchés publics, d’accueil du citoyen, en gestion d’équipe, pratique d’une langue étrangère ou 

maîtrise du français…) ; 

• Les formations agréées par le Conseil Régional de la Formation et visant à satisfaire aux conditions 

d’évolution de carrière et/ou de promotion ; 

• Les formations obligatoires, liées à la sécurité. 

La formation s’inscrit de plus en plus dans une logique d’internalisation, en veillant à organiser le maximum 

de formations en intra-entreprise (un formateur externe vient former plusieurs agents) et en exploitant 

autant que possible les connaissances et compétences existant en interne par le développement d’un 

pool de formateurs internes au sein de plusieurs départements. Moins onéreuse, cette démarche présente 

aussi l’avantage d’exploiter et de valoriser les compétences et l’expertise d’agents-ressources amenés à 

former leurs collègues. 

Ainsi, une communauté de formateurs internes, experts dans des domaines spécifiques, a été initiée dès 

la fin de l’année 2019 au travers d’une formation « Formation de formateurs » à laquelle ont participé 15 

agents issus de différents départements comme : 

• Département Juridique : formations « Marchés publics » et « RGPD » 

• SIPPT : formations « Sécurité » à l’attention des nouveaux agents 

• Gestion de l’Espace public : formation “Connaissance de l’Espace public” 

• RH : formations « Journée d’accueil des nouveaux », « Méthodes d’évaluation » et sur des thématiques 

relatives à la gestion des risques psychosociaux


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• Affaires citoyennes : formation « Métier en mairie de quartier » 

• DSI : formation « Bureautique » 

Tout au long de la législature, plusieurs formations ont été dispensées en interne au bénéficie de 2 171 

participants, portant sur les matières relatives à l’évaluation, aux outils de bureautique, aux applications 

métiers ou à des domaines liés à la sécurité sur le lieu de travail. En outre, 3 936 agents ont participé à des 

formations intra-entreprises dans des domaines variés comme l’accueil et la communication, la gestion 

des émotions, le recyclage des agents de gardiennage des entités muséales, les nouvelles applications 

informatiques ou encore le management. 

Mise en place d’un plan de formation continue des agents aux outils informatiques 

La Ville de Liège a entamé voici quelques années l’informatisation de son administration, ce qui a fortement 

modifié les pratiques et habitudes de travail de ses agents. Un besoin croissant de formation à ces 

matières informatiques s’est rapidement fait ressentir. Par-delà la transmission du savoir, l’enjeu principal 

de ces formations est d’accompagner les changements, inattendus ou programmés, des pratiques de 

travail du personnel communal. 

Le changement programmé concerne l’implémentation de nouveaux logiciels développés en interne ou 

acquis auprès de prestataires externes. Le changement inattendu concerne, par exemple, des évolutions 

des logiciels bureautiques tels que ceux de la suite O365 et MS-Office ou l’utilisation générale du système 

informatique de la Ville (modalités de connexion, portail des applications...). 

Concernant les outils bureautiques et la sécurité informatique, la Ville a fait l’acquisition d’une plateforme 

d’e-Learning (OASE) disponible pour tous les agents disposant d’un compte informatique (liege.be, ecl. 

be, cpasdeliege.be). Cette plateforme permet à la fois de répondre à des problèmes précis d’utilisation 

informatique tout en permettant à l’utilisateur de se construire un parcours d’apprentissage en toute 

autonomie sur les matières pour lesquelles il identifie un besoin d’amélioration. Des webinaires sur des 

thèmes d’actualités sont également proposés. 

Depuis sa mise en place en 2020, au moment du confinement, cette plateforme a été plébiscitée par 820 

utilisateurs pour la consultation de quelque 4.560 vidéos, soit 188 heures de visionnage. Le DSI a également 

produit une quinzaine de vidéos qui ont été publiées sur la plate-forme propre à la Ville de Liège pour 

des applications spécifiques à la Ville (eEvaluation, Openrainbow, connexion en télétravail ou signature 

électronique). 

Dans le cadre des Plans bisannuel de formation gérés par le Département RH, des besoins informatiques 

sont également remontés et ont abouti à une collaboration étroite avec le Département des Systèmes 

d’Information (DSI) pour analyser les demandes et les orienter, soit par formations auprès de spécialistes 

externes soit par l’organisation de formations en interne à charge du DSI. 

Le Plan Stratégique Informatique a également initié de nombreuses nouvelles applications et des méthodes 

de travail qui y sont liées. Chaque gestion de projet par le DSI implique systématiquement la prise en 

charge des formations en interne liées à l’outil informatique en tant que tel et à la nouvelle procédure 

de travail. Ces formations sont dispensées par les responsable projets du DSI en collaboration avec le 

département métier et recourent, dans le cas d’application acquises, aux prestataires fournisseurs. 

Entre 2019 et 2023, près de 4000 heures de formation ont été dispensées par le DSI à quelque 1200 agents, 

notamment pour l’intégration des écoles communales à nos systèmes d’information, l’amélioration de 

l’usage des outils bureautiques et pour l’utilisation d’une dizaine de nouvelles applications (eTravaux, outil 

comptable Dynamics, eProximité, webshop, BeKid, ...) 

Ces diverses avancées ont été complétées en 2022 par l’actualisation de l’ensemble de la documentation 

informatique mise à disposition des agents communaux sur le Portail interne.


PAGE 322 

2. Se doter d’une ligne hiérarchique à même d’amener les 

équipes à une diversification des pratiques 

Si certaines compétences managériales sont innées chez certains managers, elles sont généralement 

acquises au fil du temps, de l’expérience et des responsabilités. Ces aptitudes se travaillent, raison pour 

laquelle renforcer les compétences managériales et de leadership constitue un des axes de travail du 

service Formation. 



talents. 

Axe n°3 : 

Focus RH 

ODD : 

4 Education de qualité / 8 Travail décent et croissance économique / 16 Paix, Justice et Institutions efficaces 


Former l’ensemble de la ligne hiérarchique au management et renforcer leurs 

compétences en matière de leadership 

Conformément aux Plans de Formation 2020-2021 et 2023-2024, le service Formation a poursuivi durant 

toute la législature ses offres de formations transversales à destination des responsables hiérarchiques en 

fonction des rôles institutionnels de ceux-ci (directions, responsables de pôle, de service et/ou d’équipes 

de terrain). 

Ces actions de formation ont touché 655 participants notamment dans les domaines suivants : 

• Gestion d’équipe : 242 participations d’agents tous niveaux confondus, dont 21 dédiées à la formation « 

Manager coach » principalement destinée au personnel de niveau A, avec également la participation 

de certains responsables de niveaux gradués spécifiques et chefs de service. De plus, 77 participations 

ont été recensées pour des séances de peer coaching en 2022, consécutives aux sessions de «Manager 

coach». Les sessions « Manager coach » ont été organisées en collaboration avec le SIPPT. 

• Conduite d’un entretien d’évaluation : 109 nouveaux évaluateurs ont été formés et 11 anciens évaluateurs 

ont suivi une session de recyclage afin de mieux ancrer les bonnes pratiques. 

• Techniques de gestion de conflits : 112 responsables ont suivi une formation visant à prévenir et 

désamorcer les situations conflictuelles au sein des équipes de travail. 

• Cohésion de l’équipe : 36 participations relatives aux techniques pour renforcer la cohésion au sein de 

l’équipe. 

• Conduite de réunions : 17 participants ont été formés à l’animation de réunions professionnelles, dont 

6 spécifiquement axés sur les réunions par vidéoconférence. 

• Gestion de projets : 38 participants ont renforcé leurs compétences en matière de gestion de projets, 

dont 4 ont suivi une formation en management transversal et 2 en management par objectifs. 

• Gestion du changement : 15 participants ont suivi une formation dans ce domaine afin de reconnaître, 

gérer et communiquer efficacement sur les différents types de changement, tout en accompagnant 

leurs équipes dans la transition et en maintenant leur motivation. 

• Gestion de l’absentéisme : 71 participants ont suivi une formation de sensibilisation à l’absentéisme 

afin de participer à une politique active de prévention visant à réduire le taux d’absentéisme au sein 

de l’administration. 

Par ailleurs, afin de soutenir la ligne hiérarchique face au contexte anxiogène engendré par la crise


PAGE 323 

sanitaire, le service Formation a proposé aux responsables d’équipes, dans le cadre de cette formation, 

des sessions virtuelles d’échanges. L’enjeu était de leur permettre de partager leur vécu et de faire le 

point entre pairs, sur les différentes problématiques rencontrées et les pistes de solutions possibles dans 

ce contexte managérial absolument inédit. 82 responsables ont participé à ces séances qui se sont 

déroulées d’avril à juin 2020. 

Au-delà de cette démarche initiée en période de crise, le service Formation poursuit son travail 

d’accompagnement de la ligne hiérarchique en proposant de l’outiller, à plus long terme, aux spécificités 

du management à distance (fixation d’objectifs, évaluation et quantification de la charge de travail, 

cohésion d’équipe...). 

Actualiser le schéma des structures organisationnelles en vue de développer un 

encadrement intermédiaire de qualité, un meilleur contrôle des prestations, une 

meilleure communication envers les agents 

Depuis de nombreuses années, un suivi régulier et une mise à jour complète des structures 

organisationnelles sont réalisés pour disposer d’une représentation de l’organisation des départements, 

des liens fonctionnels et du nombre d’agents qui y sont affectés. 

Au cours de cette législature, l’accent a une fois encore été mis sur la formalisation et l’actualisation de 

ces structures afin d’améliorer de façon continue le fonctionnement des départements, dans une optique 

de rationalisation et de réduction des coûts, de mutualisation de nos ressources, d’optimisation de nos 

processus internes, avec toujours cette finalité de garantir l’efficacité de nos missions et la qualité du 

service au citoyen. 

Faisant suite aux décisions de l’Autorité de consolider la ligne hiérarchique (promotions et désignations à 

des fonctions supérieures), les structures organisationnelles ont ainsi été adaptées en octobre 2021. 

Lors de la réalisation des derniers bilans organisationnels en 2023, l’accent a été mis sur la nécessité 

d’actualiser ces structures sur base des réalités du terrain, des besoins des services et de la nécessaire 

consolidation de la ligne hiérarchique qu’a permis de rencontrer l’organisation des appels organisés en 

2023. Les nouvelles structures organisationnelles ont été adoptées par le Collège communal en mars 

2024.


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3. Motiver et donner du sens au travail en valorisant les 

connaissances et l’expertise des agents 

Notre Administration a la volonté de mobiliser les compétences de tous ses agents. Leurs expériences et 

expertise sont une réelle plus-value pour optimaliser le fonctionnement quotidien des services. 



talents. 

Axe n°3 : 

Focus RH 

ODD : 

3 Bonne santé et bien-être / 4 Education de qualité / 16 Paix, Justice et Institutions efficaces 


Stabiliser la ligne hiérarchique intermédiaire via l’organisation d’épreuves de promotion 

Dans la continuité des décisions adoptées par le Conseil communal le 27 juin 2022, la Ville a souhaité 

se donner les moyens humains de garantir le fonctionnement optimal de l’Administration ainsi que la 

continuité et la qualité du service en faveur du citoyen. 

L’Autorité souhaitait également, malgré un contexte budgétaire compliqué, offrir une stabilité et des 

perspectives de carrière aux agents communaux, quel que soit leur statut (nommé ou contractuel) et 

leur grade, et reconnaître ainsi leurs compétences, leur expertise et leur expérience au sein de notre 

Administration, dans une perspective d’amélioration continue de la qualité du service aux citoyens. 

Concrétiser cette volonté impliquait l’organisation des examens requis et, pour permettre ceux-ci, 

l’adaptation préalable du Cadre aux réalités et aux besoins de terrain ainsi que la révision des conditions 

particulières d’accès aux emplois. 

En date du 16 février 2023, le Collège communal a marqué son accord sur le lancement de plusieurs 

appels en vue de la constitution de réserves de promotion et de recrutement pour plusieurs grades. Les 

examens organisés par le Département des Ressources humaines de mars à décembre 2023 dans le 

cadre de ces différents appels comportaient tous une ou plusieurs épreuves (écrites, orales, exercices 

pratiques) conformément aux conditions d’accès. À la suite des appels, l’Autorité communale a procédé 

fin décembre 2023 à la nomination par voie de recrutement ou de promotion de 400 agents tels qu’inscrit 

dans le Plan de gestion. 

La consolidation de la ligne hiérarchique s’est enfin poursuivie en février 2024 avec la désignation d’agents 

à des fonctions supérieures. 

Garantir le processus d’évaluation du personnel communal 

Moment formel d’échange entre l’agent et la hiérarchie tout au long de la carrière à la Ville, l’entretien 

d’évaluation vise plusieurs objectifs comme l’appréciation des prestations réalisées par la personne 

évaluée au cours de la période écoulée et la fixation d’objectifs à atteindre par la suite. Divers critères sont 

notamment évalués au cours de cet entretien dont la qualité du travail accompli, les compétences, la 

déontologie ou encore l’efficacité.


PAGE 325 

En 2020, le service Evaluation du département des Ressources humaines et le département des 

Systèmes d’Information ont développé une nouvelle application permettant une gestion informatisée 

de la traditionnelle fiche d’évaluation. Ce nouvel outil de gestion RH a été pensé pour accompagner les 

évaluateurs à chaque étape du processus, afin de le rendre plus dynamique. Cette application offre 

plusieurs fonctionnalités et comporte de nombreux avantages comme : 

• La gestion centralisée des évaluations. 

• La récupération automatique d’un grand nombre de données RH. 

• La mise en place du calcul automatique dans un échéancier des prochaines dates d’évaluation à 

réaliser. 

• La possibilité d’apposer une signature électronique tant sur l’évaluation que sur l’accusé de réception. 

• La mise en place d’un flux de traitement des évaluations. 

Depuis 2021, la totalité des évaluations sont exclusivement réalisées via e-Evaluation. Compte tenu du 

contexte sanitaire dans lequel cette application a été lancée, la découverte et la familiarisation de ce 

nouvel outil se sont donc effectuées de manière autonome, grâce notamment aux outils pédagogiques 

développés spécialement par le DSI à savoir un manuel d’utilisation et plusieurs tutoriels disponibles sur 

la plateforme de formation OASE. 

Durant l’ensemble de la législature, la moyenne générale des évaluations clôturées reste relativement 

stable et tourne autour de 76%. 

Une autre étape importante du processus d’évaluation consiste dans la dématérialisation des descriptions 

de fonction spécifique. L’objectif principal de ce projet initié en 2023 est d’identifier directement la 

description de fonction associée à chaque agent et d’intégrer les descriptions de fonction spécifiques 

dans l’application e-Evaluation. 

Un travail préalable d’identification des descriptions de fonction et de rédaction des volets spécifiques 

dans le pilotage des processus RH au sein de notre Administration est essentiel. Pour ce faire, il est 

indispensable au préalable de vérifier que chaque agent dispose d’une description de fonction qui lui est 

propre et rédiger, si ce n’est déjà fait, le deuxième volet relatif aux activités spécifiques. 

Les Directions ont été sensibilisées à la démarche et invitées à compléter ces descriptions de fonction afin 

d’identifier clairement la fonction exercée par l’agent sur le terrain et d’en développer une, le cas échéant. 

Le travail se poursuit.


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4. Poursuivre le développement de la politique d’accueil et 

d’intégration des nouveaux agents 

Afin de faciliter l’intégration des nouveaux agents au sein de l’Administration, un accueil spécifique leur est 

réservé lors de la « Journée d’accueil des nouveaux agents ». Celle-ci leur permet de mieux comprendre le 

fonctionnement de l’Administration, ses valeurs, ses enjeux ainsi que ses caractéristiques majeures mais 

aussi leurs droits et devoirs en tant qu’agent communal. 


Être une Administration composée d’un personnel valorisé afin d’attirer et de conserver les talents. 

Axe n°3 : 

Focus RH 

ODD : 

16 Paix, Justice et Institutions efficaces 


Poursuite de l’organisation de la « Journée d’accueil des nouveaux agents » 

L’organisation de cette Journée est inscrite au cœur des Plans de formation qui ont jalonné l’ensemble 

de la législature. En 2019, 363 agents, relevant de 18 départements différents, ont participé à la 

« Journée d’accueil » lors des 22 séances organisées. Ils étaient 81 en 2020, répartis sur 7 sessions. Ainsi, 

depuis 2018, ce sont près de 600 nouveaux agents qui ont été formés lors de ces séances d’accueil. 

Depuis 2020, suite notamment à la crise sanitaire et à la situation budgétaire de la Ville qui a freiné les 

engagements, cette opération a été mise en pause. Son opportunité n’est pas remise en cause et fera 

l’objet d’une prochaine réflexion au sein du département des Ressources humaines quant à la formule à 

privilégier.


PAGE 327 

5. Assurer une réelle gestion prévisionnelle des emplois et 

compétences en planifiant les départs, en anticipant les besoins 

et en améliorant le transfert des connaissances 

Une Administration communale moderne se doit d’être tournée vers l’avenir et d’anticiper ses besoins afin 

de garantir, en toutes circonstances, l’efficacité et l’efficience de ces services communaux. 



Axe n°3 : 

Focus RH 

ODD : 

4 Education de qualité / 16 Paix, Justice et Institutions efficaces 


Rédaction de procédures visant à valoriser le savoir en le partageant de manière 

structurée (dans le cas d’un départ à la pension, d’une démission ou d’une absence 

prolongée) 

Afin de faciliter la poursuite et/ou la reprise d’un processus opérationnel lors d’un départ, la Direction 

générale a souhaité la rédaction de procédures claires et précises au sein des services communaux. Ce 

travail se poursuit au sein des départements. À titre d’exemple, la RH a recensé environ 200 procédures 

écrites portant sur l’ensemble des processus existants au sein du département. Plusieurs procédures 

seront prochainement développées ou adaptées dans certains services à la suite de l’évolution de la 

matière, la création de nouveaux outils ou encore l’évolution des pratiques professionnelles. 

Planifier les départs et anticiper les besoins 

Lors de la préparation du bilan organisationnel annuel de son département, la direction est invitée à 

compléter un canevas détaillé et précis. Celui-ci comprend notamment une question concernant 

l’anticipation des départs à la pension via une analyse de la nécessité du remplacement. Les directions 

doivent justifier la nécessité du remplacement après avoir examiné la faisabilité de modifier l’organisation 

du service impacté par le départ avec l’effectif encore disponible en cas de non-remplacement. Sur base 

de la gestion prévisionnelle des départs et l’analyse rigoureuse des besoins, l’Autorité arrête l’adoption 

du plan de recrutement. La phase de recrutement ne débute qu’une fois les besoins analysés, priorisés et 

budgétés. 

Attirer et recruter de nouveaux talents au sein de l’Administration 

La gestion des recrutements a considérablement évolué sous cette législature. En 2021, le Service 

Recrutement - Mobilité, en collaboration avec le Département des Systèmes d’information, a instauré une 

nouvelle procédure de réception et de gestion des candidatures en réponse aux offres d’emploi, via la 

plateforme citoyenne e-Guichet. 

La réflexion s’est poursuivie en 2022 avec la mise sur pied d’un projet visant le développement d’un portail 

spécifique sur lequel les citoyens pourraient déposer leur candidature (spontanée ou en réponse à une 

offre d’emploi). Ce projet a abouti avec le lancement fin janvier 2024 de la plateforme « emploi.liege.be ». 

La Ville entend ainsi professionnaliser, uniformiser et moderniser la gestion de ses recrutements. Cette 

plateforme est désormais la porte d’entrée unique pour toutes les candidatures et permet aux citoyens : 

• De consulter et répondre aux offres d’emploi diffusées par la Ville ; 

• De déposer en ligne leur candidature spontanée, et ainsi intégrer la base de données de la Ville afin 

que le Service du Recrutement les contacte dès qu’une opportunité d’emploi correspondant à leur 

profil se présente ;


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• D’introduire une demande de stage pour les étudiants désireux d’effectuer un stage au sein de nos 

services communaux dans le cadre de leur formation. 

Promouvoir les possibilités d’apprentissage en accueillant des stagiaires au sein de 

l’Administration et en leur offrant une formation de qualité 

Notre Administration accueille depuis plusieurs années de nombreux stagiaires auxquels elle veille à offrir 

une formation de qualité en leur permettant de vivre une première expérience au sein de la fonction 

publique locale. 

Le lancement de la plateforme « Emploi.liege.be » fin janvier 2024 fut l’occasion pour la Direction générale 

de rappeler aux Directions des différents départements l’importance de réserver une suite favorable à ces 

demandes de stages, dans la mesure du possible et en fonction des besoins et des disponibilités pour 

encadrer au mieux les stagiaires. 

Depuis début 2019, 475 personnes ont effectué un stage bénévole au sein des différents services et 

départements de la Ville. La plateforme « Emploi.liege.be » a déjà enregistré 105 demandes de stages 

étalées de fin janvier à la mi-avril 2024.


PAGE 329 

6. Revoir le statut dans un objectif de simplification et l’adapter 

en vue d’assurer l’attractivité de la fonction publique locale 

(revoir les filières cloisonnées, les échelles, les grades...) 

Outre l’actualisation du contenu, cet objectif permettra à terme aux agents communaux de mieux 

comprendre et de s’approprier ces textes essentiels relatifs à la carrière administrative et ainsi d’augmenter 

la transparence de l’Administration envers son personnel. 



Axe n°3 : 

Focus RH 

ODD : 

8 Travail décent et croissance économique / 16 Paix, Justice et Institutions efficaces 


Révision des statuts et adaptation du règlement de travail 

De nouveaux statuts administratif et pécuniaire et un nouveau règlement de travail – accompagné de 18 

annexes, ont été adoptés par le Conseil communal en juin 2022, conjointement à l’actualisation du Plan 

de gestion. Ils sont entrés en vigueur en octobre 2022. 

Aboutissement d’un travail entamé en 2020, cette refonte en profondeur s’imposait afin d’évoluer vers un 

socle règlementaire : 

• Actualisé, tenant compte à la fois de l’évolution législative et technologique des dernières années 

mais aussi de nos pratiques professionnelles ; 

• Simplifié, plus clair et plus lisible pour les agents ; 

• Harmonisé ; 

• Adapté aux besoins des services et aux enjeux actuels et futurs de notre Administration ; 

• Visant à renforcer l’attractivité de notre Administration. 

Les mesures adoptées sont toutes le fruit d’une profonde réflexion, conciliant les principes fondamentaux de 

bonne gouvernance aux besoins et aux spécificités des services pour garantir un fonctionnement optimal 

de l’Administration au service du citoyen. Elles sont également favorables à l’ensemble du personnel 

communal, avec l’introduction d’une série de nouvelles mesures d’ordre administratif, organisationnel et 

pécuniaire. 

Les principales modifications concernent notamment l’implémentation d’un télétravail structurel sur 

base volontaire assorti d’une indemnité mensuelle, l’harmonisation des congés de circonstances entre 

les agents nommés et les agents contractuels, des remboursements plus importants des frais de 

déplacements domicile-lieu de travail ou encore la mise en adéquation de notre terminologie en termes 

d’horaires par rapport à la législation fédérale. 

Ces modifications ont également permis d’intégrer des décisions prises par l’Autorité (exemple : indication 

liée à la mise en place d’un plan de pension complémentaire pour les agents contractuels) et d’autres 

évolutions législatives intervenues depuis l’adoption des nouvelles dispositions en juin 2022 (exemple : 

nouvelles modalités en cas d’incapacité de travail survenue durant les congés annuels). Il s’agissait aussi 

de formaliser des ajustements liés au paramétrage des outils de gestion du temps de travail ou encore 

d’apporter des précisions d’ordre technique et administratif à certaines dispositions des statuts.


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Révision du cadre 

Après une analyse exhaustive du Cadre de 2016, il est apparu nécessaire d’adapter le Cadre du personnel 

communal pour coller aux réalités actuelles du terrain et aux besoins en ressources humaines, par grades 

et par filières, notamment au niveau de la ligne hiérarchique. Ceci, afin d’assurer un fonctionnement 

optimal de l’Administration. Cette révision du Cadre s’est déroulée durant l’année 2022 parallèlement à la 

révision des conditions particulières d’accès aux emplois. 

Différents principes ont guidé le travail de réflexion de modification du Cadre à savoir : 

• La volonté de maintenir un Cadre comprenant un total de 2.899 ETP ; 

• La réalisation d’un scan complet de la situation globale de l’effectif actuel ainsi que des cas particuliers 

et ce, sur base des structures organisationnelles adoptées par le Collège fin 2021 et de la réalité du 

terrain ; 

• La prise en considération des résultats de l’analyse comparative « Benchmark » réalisée auprès 

d’autres institutions publiques en 2020 à la suite des difficultés constatées en matière d’attractivité 

mais aussi de fidélisation du personnel, tout particulièrement pour les agents de niveau A3. 

• Le Conseil communal a donc adopté, le 28 novembre 2022, de nouvelles conditions particulières 

d’accès aux emplois ainsi que l’actualisation du Cadre en vue de permettre l’organisation d’épreuves 

de recrutement et de promotion en 2023.


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7. Développer l’efficacité et la motivation des agents par 

l’amélioration du sentiment de bien-être au travail 

Le bien-être au travail est une priorité pour la Direction générale qui souhaite augmenter la satisfaction et 

le bien-être de ceux qui sont au quotidien les acteurs du service public. 



Axe n°3 : 

Focus RH 

ODD : 

2 Faim « zéro » / 3 Bonne santé et bien-être / 7 Energie propre et d’un coût abordable / 8 Travail décent et 

croissance économique / 16 Paix, Justice et Institutions efficaces 


Veiller au bien-être et à la santé des agents 

Le Service Mens Sana, créé en 2017, a poursuivi et intensifié ses activités sous cette législature. Les actions 

proposées par Mens Sana ont pour vocation de développer et de consolider les liens unissant les membres 

du personnel de la Ville et, depuis peu, de favoriser également les échanges avec les agents du CPAS. 

De nombreuses activités sont dès lors proposées aux agents tout au long de l’année afin de favoriser les 

relations conviviales et amicales entre collègues mais également de contribuer à leur bien-être moral et 

physique dans le cadre professionnel. 

L’offre s’est renforcée et diversifiée au fil des années, y compris pendant la crise sanitaire durant laquelle, 

afin de palier à l’arrêt des cours de sport en présentiel, Mens Sana a réfléchi à une alternative qui a abouti à 

une collaboration avec la société FormyFit (décembre 2019). Ce partenariat a permis à tous les agents de 

bénéficier gratuitement de l’accompagnement d’un coach virtuel (via une application sur smartphone) 

afin d’exercer une activité physique régulière, adaptée à son état de forme. 

Organisation de nombreux petits déjeuners d’équipe et de team building, cours de sports (yoga, pilates, 

gym douce ou tonic…), installation d’équipements sportifs au sein des salles de sport de l’Ilot Batte et de la 

rue de Namur... sont quelques-unes des activités récurrentes proposées à l’ensemble des agents, au sein 

de différentes implantations, sur le temps de midi ou après-journée. 

Sans oublier quelques grands événements annuels (Fête des pensionnés pour remercier les pensionnés 

de l’année de leur travail effectué, Journée des familles, Fête des enfants, Saint-Nicolas) ou ponctuels, 

comme la visite d’expositions culturelles, la participation à un événement sportif ou encore, depuis 2023, 

à des spectacles en lien avec la thématique du bien-être et de l’épanouissement personnel. 

Dans le cadre de sa politique d’encouragement à la mobilité douce, Mens Sana a également organisé en 

coordination avec Pro Vélo, durant les éditions 2022 et 2023 de la semaine de la mobilité, une formation 

à l’utilisation du vélo afin de permettre aux agents de maîtriser les techniques et d’acquérir la confiance 

nécessaire pour rouler à vélo dans la circulation en toute sécurité en découvrant les itinéraires cyclables 

liégeois. 

Depuis 2023, Mens Sana propose au personnel de nouveaux cycles d’ateliers « bien-être », destinés à 

fournir aux agents les compétences et connaissances pratiques afin de les aider à mieux gérer leur stress 

et leurs émotions. Parmi les ateliers proposés : techniques d’automassage, initiation à l’autohypnose, 

gestion du changement, gestion de son énergie et de son sommeil, gestion des peurs et de l’anxiété…Tous 

ont rencontré un franc succès et de nouveaux projets sont en cours de réflexion comme l’organisation 

d’ateliers culinaires sur le temps de midi afin de promouvoir une alimentation saine.


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Enfin, afin de favoriser le «Vivre ensemble» et améliorer le bien-être au travail de son personnel, 

l’Administration a mis en place depuis déjà plusieurs années une cellule dite «AViQ- Diversité» en vue 

notamment d’adapter les postes de travail de ses agents victimes d’accidents de travail, souffrant d’une 

maladie invalidante ou porteurs d’un handicap et ce, en collaboration avec l’Agence pour une Vie de 

Qualité (AViQ). Sur l’ensemble de la législature, 183 aménagements matériels de poste de travail ont ainsi 

été réalisés en collaboration avec l’AViQ. 

Garantir un accompagnement social au personnel communal 

Depuis 2016, la Ville est affiliée au Service Social Collectif (SSC). Cette affiliation permet aux agents 

communaux de bénéficier d’une série d’avantages sociaux comme des primes (naissance, adoption, 

mariage/cohabitation, pension...) et des interventions financières spécifiques (soins de santé, frais 

exceptionnels...). Des ristournes avantageuses sont aussi proposées aux membres affiliés via la plateforme 

« Benefits at work » auprès de différentes marques et partenaires. 

Des permanences sociales sont également assurées trois fois par mois par l’assistante sociale du SSC en 

charge du personnel Ville au sein des bâtiments communaux de la rue de Namur et à la Cité administrative 

(précédemment organisées à l’Espace Guillemins). Depuis février 2024, une de ces permanences est 

désormais prévue au sein du bâtiment principal de la rue de la Tonne pour faciliter l’accès à la permanence 

au personnel ouvrier présent sur site. 

Les avantages et interventions auxquels peuvent prétendre le personnel ont fait l’objet de rappels 

réguliers tout au long de la législature notamment via le Portail interne (et donc désormais via les bornes 

d’information installées en 2023) et la newsletter Passerelles. 

Renforcer la politique de prévention des risques psychosociaux au travail 

Au-delà de l’obligation légale inscrite dans le Code du Bien-être au Travail de mettre en place une 

politique de prévention en matière de bien-être, la création d’un Service Bien-être et Qualité de vie au 

travail et Prévention des risques psychosociaux fin 2021 témoigne du souci et de la volonté de la Direction 

générale de consolider et dynamiser la politique globale en la matière, et de renforcer la collaboration 

avec les autres acteurs concernés, dont le SIPPT commun (Ville-CPAS-Police-Enseignement communal 

liégeois) et le SEPPT. 

Ce service est désormais à la manœuvre pour impulser et piloter au sein de l’Administration la politique 

globale de bien-être et de prévention des risques psychosociaux. Ses missions sont notamment : 

• D’élaborer et de mettre en œuvre les plans d’actions (annuel et global) en matière de bien-être et de 

prévention des RPS, en collaboration avec le SIPPT, le Service externe de Prévention et de Protection au 

Travail (COHEZIO) et les différents départements. Le Plan global de Prévention 2023-2027 a été adopté 

fin 2022 ; 

• De réaliser des analyses organisationnelles et des accompagnements en matière de bien-être et des 

analyses de risques en matière de prévention des RPS (en éventuelle collaboration avec le SIPPT et le 

SEPPT), en fonction des besoins et demandes identifiés ou exprimés au sein des départements ; 

• De réaliser des enquêtes liées au bien-être, d’analyser les résultats et de les traduire en pistes de 

recommandations ou plans d’actions. Plusieurs enquêtes de ce type ont été menées depuis 2022 au 

sein de plusieurs départements et services (Nettoyage des locaux et Affaires citoyennes, notamment). 

Ces enquêtes ont pour but d’identifier, de manière confidentielle et anonyme, le ressenti, les besoins 

et les difficultés rencontrées par les agents – personnel ouvrier et administratif, y compris la ligne 

hiérarchique, dans l’exécution de leur travail quotidien au service du citoyen ; 

• De dispenser la formation en matière de risques psychosociaux à l’ensemble de la ligne hiérarchique 

de l’Administration et dont la reprise prévue en septembre 2024 ; 

• De gérer l’ensemble de la politique de communication interne en matière de bien-être au travail 

et de prévention des RPS. Ainsi, un article est rédigé et diffusé dans chaque édition de la newsletter 

Passerelles depuis sa création en 2020 (exemple : prévention du burn-out, prévention des assuétudes, 

rappel des missions et coordonnées des personnes de confiance, sensibilisation des agents et de la 

ligne hiérarchique au droit à la déconnexion…) ;


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• De mettre en place et de veiller à l’amélioration des procédures et outils en matière de bien-être au 

travail et de RPS, en collaboration avec les différents partenaires (SIPPT, SEPPT, départements…) ; 

• D’assurer le suivi des demandes d’intervention formelles introduites auprès du SEPPT par les agents, 

conformément aux obligations légales. 

Faciliter le changement par la mise en place d’un accompagnement adéquat 

Une attention particulière a été consacrée sous cette législature à l’importance et la nécessité 

d’accompagner les agents en période de changement. Citons notamment : 

• L’accompagnement dans le cadre de l’emménagement à la Cité (voir le point « Réflexion liée au projet 

de la rénovation de la Cité administrative et à l’emménagement des services »). 

• L’accompagnement dans la transition numérique, afin de faciliter l’adhésion des services quant au 

Plan Stratégique informatique. Dans la poursuite de l’objectif d’une gestion efficace, efficiente et 

transparente de l’Administration, il est nécessaire de développer ou d’acquérir de nouveaux outils 

informatiques en vue d’une meilleure maîtrise des procédures et des données. Afin de garantir une 

implication optimale de chaque agent dans ces évolutions constantes, il est indispensable de les 

sensibiliser à l’utilisation accomplie des nouvelles pratiques notamment par le biais de formations et 

d’accompagnement. Des formations sont notamment inscrites dans le cadre du Plan de formation 

(«accompagner la transition numérique dans le cadre du Plan Stratégique Informatique»). Cette 

implication s’accompagne également d’une information et sensibilisation par l’activation des canaux 

internes de communication (Infopers, Passerelles...). 

• L’accompagnement dans le cadre du Plan de communication en matière d’économies d’énergie pour 

responsabiliser les agents quant à la nécessité d’adopter des comportements responsables en la 

matière (campagne d’affichage et articles de sensibilisation). 

Implémenter le télétravail 

Fin 2019, l’Autorité a marqué son accord quant au lancement d’un projet-pilote visant l’instauration du 

télétravail, initialement au sein de 3 Départements (RH, Juridique et DSI). 

En mars 2020, le COVID a précipité et imposé en urgence sa mise en place généralisée. Le recours 

au télétravail a ensuite suivi l’évolution de la crise et des mesures sanitaires fixées par les autorités 

compétentes, avant de faire l’objet d’une formalisation en juin 2022. La volonté de formaliser la pratique 

d’un télétravail structurel sur base volontaire était de répondre aux différents enjeux et objectifs qui étaient 

déjà ceux à l’origine du projet-pilote, à savoir : 

• Favoriser le bien-être au travail (meilleure concentration, meilleure conciliation vie privée et 

professionnelle, moins de temps passé dans les déplacements domicile-lieu de travail, réduction du 

stress…) ; 

• Être une Administration moderne (suivre l’évolution des technologies dans un souci de poursuivre la 

modernisation de nos Administrations et de nos pratiques professionnelles en matière d’organisation 

du travail) ; 

• Consolider une méthode de travail de gestion par objectifs ; 

• Répondre aux défis en matière de mobilité ; 

• Contribuer à maintenir la fidélisation des agents mais aussi l’attractivité de notre Administration, la 

possibilité de télétravailler étant désormais un critère important pour les candidats. 

En définir le cadre était une nécessité, afin de concilier tant l’intérêt de l’agent que celui de l’Administration, 

la priorité demeurant de garantir le bon fonctionnement des services, l’efficacité et la continuité du service 

public. 

Le règlement proposé au sein d’une nouvelle annexe au règlement de travail a ainsi formalisé les 

dispositions déjà en vigueur, auxquelles ont été intégrées au mieux les différentes recommandations et


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obligations de la circulaire du Ministre des Pouvoirs locaux du 7 avril 2021, premier texte visant le télétravail 

des agents des pouvoirs locaux : champ d’application, conditions d’octroi, conditions de travail, fréquence, 

procédure de demande et d’autorisation, aspects liés au temps et à l’organisation du travail (pas de 

pointage), dispositions liées à la sécurité informatique, au matériel et à l’assistance technique, à l’octroi 

d’une indemnité mensuelle (25€) ou encore à la prévention des risques psychosociaux (référence au 

droit à la déconnexion, notamment). 

En février 2024, cette annexe a fait l’objet d’une précision concernant son champ d’application (Conseil 

communal 19 février 2024), autorisant les agents Ville détachés au CPAS à effectuer du télétravail, dans la 

mesure ou le CPAS a également formalisé cette pratique et dans le cadre des synergies. 

Le télétravail est aujourd’hui une réalité bien ancrée dans notre Administration pour près de 800 agents 

qui le pratiquent de façon régulière. A ce jour, aucune difficulté particulière dans sa mise en œuvre n’a été 

relayée à la Direction générale. 

Les outils nécessaires ont été mis en place en collaboration avec le Département des Systèmes d’information 

(accès à distance au Portail et aux outils collaboratifs tels que Teams et solution de téléphonie via Open 

Rainbow). 

Une réflexion est en cours, inscrite dans le Plan global de prévention 2023-2027, afin de continuer 

d’accompagner la ligne hiérarchique dans ce mode d’organisation du travail, avec le développement 

d’outils en matière de fixation d’objectifs, d’évaluation et de quantification de la charge de travail, 

d’évaluation des résultats, d’optimisation de la communication et du management à distance. 

Réflexion liée au projet de la rénovation de la Cité administrative et à l’emménagement 

des services 

Une réflexion globale liée au projet de rénovation de la Cité administrative visant à définir les 

aménagements nécessaires pour répondre aux défis des nouvelles formes de travail a été menée durant 

la législature. Cette réflexion intégrait les défis comme l’architecture des locaux, les nouveaux modes de 

fonctionnement organisationnel, la dématérialisation, l’ergonomie et le bien-être des agents, l’outillage 

ou encore l’écologie avec la diminution du papier. 

Outre la mise en place d’un Comité de pilotage pour encadrer l’emménagement sur les aspects 

organisationnels et fonctionnels, cette réflexion s’est doublée d’un accompagnement spécifique des 

services qui allaient emménager à la Cité. 

En effet, sous l’impulsion de la Direction générale, un vaste plan de communication interne a été mis en 

œuvre par le service Communication interne et Changement avec le soutien de la Direction des Bâtiments 

communaux. Ce plan avait pour objectif d’accompagner au mieux les Directions et leurs équipes dans le 

processus de déménagement de leur département ou service(s) vers la Cité administrative dès le mois 

de janvier 2022 jusqu’à leur emménagement (endéans le second semestre 2023) afin de faciliter leur 

adhésion au changement. 

Chaque direction concernée a fait l’objet d’une rencontre individuelle afin de recueillir leurs attentes et 

besoins, de répondre au mieux à leurs diverses préoccupations et de procéder à la désignation d’un 

référent « Déménagement ». Plusieurs visites de chantier ont également été organisées, et de nombreux 

articles d’information, relatifs au suivi du chantier et à toute une série de thématiques en lien (Cité 

numérique, nouvelles technologies, conditions de confort notamment), ont été diffusés au sein de la 

newsletter Passerelles.

VOLET INTERNE - AXE 4 - NUMERISATION/ INFORMATISATION 

PAGE 335 

AXE 4 

NUMERISATION/ INFORMATISATION


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1. Mettre à disposition de l’Administration des outils numériques 

pour améliorer son fonctionnement 

Notre Administration souhaite être en phase avec les nouvelles technologies afin de renforcer davantage 

la qualité de son service au public. Ces dernières années, notre Administration s’est donc engagée 

activement en faveur d’une politique de dématérialisation et de numérisation, se traduisant notamment 

par le développement de toute une série d’applications. 


Être une Administration numérique 

Axe n°4 : 

Numérisation / Informatisation 

ODD : 



Établir des procédures et des bonnes pratiques de numérisation 

La transformation digitale est un enjeu de taille et fait désormais partie intégrante de la culture d’entreprise 

de notre Administration. Cette dynamique a notamment été impulsée par la nécessité de réduire les 

dossiers papiers dans le cadre du déménagement des services vers la Cité administrative. En effet, les 

aménagements au sein de la Cité ont été étudiés pour favoriser un cadre de travail agréable et réduire 

les espaces de stockage au strict minimum. 

Depuis 2021, le Département des Systèmes d’Information et le service des Archives ont travaillé à cet objectif 

en étroite collaboration avec les départements concernés, en passant notamment par la confection 

de tableaux de tri. Ce document propre à chaque département, permet au service de distinguer les 

documents utiles à conserver et à archiver de façon permanente et ceux qui pourront être éliminés après 

l’expiration de leur délai légal de conservation. 

Une analyse globale accompagnée d’une documentation sur le Portail interne a permis de fixer le 

cadre dans lequel la numérisation est opportune et la manière de la mettre en œuvre (type de matériel, 

méthodologie du flux en continu ou à la demande...). Cette analyse a également démontré qu’il n’était 

pas nécessaire de dématérialiser tous les dossiers. Certains ont donc été archivés physiquement aux 

Archives, d’autres ont été détruits, certains ont été numérisés dans leur entièreté, d’autres sont numérisés 

à la demande. 

Par ailleurs, afin d’assurer une gestion et une conservation optimale des dossiers numériques, il est 

nécessaire de coordonner la numérisation des documents en poursuivant la rédaction de procédures 

en fonction de la spécificité du document visé. Cette politique de numérisation se poursuit désormais à 

l’échelle de l’Administration sous la supervision du Département des Systèmes d’Information et du service 

des Archives. L’acquisition au printemps 2024 d’un logiciel de gestion de conservation et de numérisation 

des Archives facilitera le flux de demandes de numérisation.


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Optimiser la gestion des données et documents par des moyens informatiques 

Le travail administratif et décisionnel repose largement sur la production de documents et de données 

avec un stockage actuellement multimodal : partages réseaux, applications métiers, Gestion Electronique 

de Documents Nuxeo, suite Microsoft Office 365 (One Drive, Sharepoint), future application de gestion de 

conservation et de numérisation des Archives (SPARK)... 

Afin de garantir la conservation, la traçabilité et la sécurisation des différentes données produites, des 

réajustements sont constamment opérés dans les choix d’outils à privilégier face à l’évolution constante 

des solutions par le département des Systèmes d’Information (comme le renoncement prochain aux 

outils de type Gestion Electronique de Documents) et au contexte du télétravail notamment sans oublier 

l’attaque informatique dont notre Administration a été victime en juin 2021. 

Ce réajustement est en cours d’élaboration par les équipes concernées et nécessitera l’élaboration de 

règles de gouvernance. Ce travail devra en outre bénéficier d’un plan d’accompagnement des utilisateurs 

afin d’éviter d’accroître la fracture numérique et d’éviter de perdre les avantages des outils collaboratifs 

en l’absence de procédures clairement établies.


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2. Développer des outils informatiques intégrés 

Pour faire face à l’évolution constante de ses missions et être en phase avec les nouvelles technologies, 

l’Administration poursuit sa modernisation en se dotant d’outils informatisés intégrés visant à garantir la 

fiabilité et l’exhaustivité des données pour chacun des processus clés. 



Axe n°4 : 


ODD : 

11 Villes et communautés durables /12 Consommation et production responsable /13 Mesures relatives à 

la lutte contre les changements climatiques / 16 Paix, Justice et Institutions efficaces 


Mise en place de nombreuses applications métier 

D’une manière générale, ces applications ont pour objectifs de moderniser notre Administration et nos 

pratiques professionnelles, d’améliorer l’efficacité de nos services en se dotant d’outils informatisés et 

performants, de faciliter les synergies entre les Départements, les services et les citoyens, d’uniformiser 

les supports de travail, de centraliser l’information, de favoriser la transparence et la traçabilité dans le 

traitement et le suivi des dossiers ou encore de réduire la consommation de papier. 

Ces applications sont généralement développées en interne grâce à l’expertise des équipes du 

département des Systèmes d’information avec l’apport des services métiers concernés ou, dans certains 

cas, portées par des prestataires externes. 

Quelques exemples, parmi tant d’autres : 

• L’implémentation d’une application de gestion des permis d’urbanisme (URBAN) réalisée en étroite 

collaboration avec l’intercommunale Imio. Celle-ci s’est vue élargie par la suite par le développement 

de toutes les procédures relatives aux permis d’environnement en 2019. 

• L’implémentation d’une solution informatique de gestion du processus d’évaluation du personnel en 

2020. 

• Afin de gagner en efficacité et en efficience, l’Observatoire du Commerce a souhaité moderniser son 

outil de relevé des cellules commerciales afin d’obtenir un outil web intégré. Ce nouvel outil, effectif 

depuis la fin du mois de juin 2021, permet aux 4 enquêteurs-encodeurs de mettre à jour plus rapidement 

la base de données et ainsi de dégager du temps pour développer de nouvelles missions et offrir un 

service plus qualitatif aux commerçants et autres investisseurs. 

• L’implémentation d’une application de gestion dématérialisée des dossiers juridiques en 2021 pour 

faciliter la collaboration et le suivi des différents dossiers traités par les juristes du département.


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• Le développement d’une application propre à la gestion du parc arboré. Disponible depuis 2021 sur 

tablette, cette solution facilite la saisie sur le terrain de la localisation et des caractéristiques des 

arbres. Les données recensées sont également exploitées à l’usage d’autres projets tels que le Plan 

Canopée ou les outils Open Data et le portail cartographique de la Ville. 

• Suite à l’obsolescence de la solution initiale de gestion des stocks, une nouvelle solution a été 

développée en interne en 2023 sur base d’une technologie Odoo avec l’objectif de mettre à disposition 

a minima les fonctionnalités couvertes initialement par l’application Stockpro. 

• La mise en place du mobile mapping avec des données transversales (panneaux, corbeilles publiques, 

règles de voirie...) et son intégration dans le portail cartographique. 

• Et plus récemment, le développement de la plateforme « liege.emploi.be » pour la gestion des 

candidatures et des demandes de stage en 2024.


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3. Dématérialiser les données et documents 

Dans la lignée du Plan Stratégique Informatique (PSI), de nombreux processus internes ont déjà fait l’objet 

d’une dématérialisation. En effet, au-delà de la diminution du papier, la dématérialisation interne de nos 

processus améliore et sécurise la conservation, l’accessibilité et la traçabilité des informations grâce aux 

flux qui permettent de connaître en temps réel l’état d’avancement du dossier en cours. 



Axe n°4 : 


ODD : 

11 Villes et communautés durables / 13 Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques / 



Imposer la communication interne zéro papier 

Parallèlement à son souhait de s’inscrire dans une démarche de développement durable, notre 

Administration privilégie depuis 2019 le recours à une communication interne essentiellement numérique. 

Que ce soit par le développement du nouveau Portail interne et l’installation de bornes, la diffusion 

d’information au personnel via adresse e-mail, la newsletter Passerelles ou plus récemment l’envoi de 

sms, la tendance tend à limiter drastiquement l’usage du papier comme support de communication 

interne. Celui-ci est toléré dans le cadre de campagne de communication interne de plus grande ampleur, 

comme lors de la crise énergétique ou dans le cadre de la campagne « Respect » à l’égard du travail 

mené par le personnel du Nettoyage des Locaux. 

Transmettre les courriers aux citoyens et entreprises par voie électronique (eBox) 

Notre Administration ambitionne, à terme, de dématérialiser le processus de gestion du courrier sortant 

en recourant au processus eBox, la boite aux lettres électronique officielle mise en œuvre par l’Etat belge. 

Une analyse interne est en cours pour définir les caractéristiques du courrier sortant et les possibilités 

de dématérialisation au regard de différents éléments (contenu, contraintes légales, destinataires, 

signataires ...). 

Dématérialisation des procédures internes de l’Administration par formulaire 

informatique 

Depuis quelques années déjà, notre Administration encourage le recours au formulaire informatique pour 

faciliter le traitement de données. La solution actuellement exploitée est l’outil Forms de la solution Office 

365 qui est mis à la disposition de l’ensemble du personnel connecté. 

Cette solution permet de collecter l’information de manière unitaire et de la rattacher directement à un 

tableur Excel tout en permettant la validation et l’envoi d’un message type « accusé de réception ». L’usage 

du formulaire informatique a l’avantage de structurer l’information collectée au sein de l’Administration et 

remplace les échanges de documents papier ou courriels qui sont difficilement traçables.


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Certains départements ont déjà recours à des formulaires informatiques dans le cadre de leurs processus 

internes comme : 

• Le service des Archives pour les procédures de versement de documents et de demande de prêts. 

• Le département Juridique pour la gestion des signalements de sinistres. 

• Le département des Systèmes d’Information pour la demande de matériel ou de dépannage 

informatique, 

• Le service communication interne avec la gestion d’enquêtes ou de concours. 

• Le département des Ressources humaines dans le cadre du processus d’inscription aux appels 

organisés en 2023. 

• ... 

Un travail de recensement des différents formulaires « RH » a également été réalisé afin de poursuivre 

leur dématérialisation, en tenant compte des contraintes techniques, notamment en matière d’accès. A 

titre d’exemple, depuis début 2024, la transmission des avis d’absence a été dématérialisée et ceux-ci ne 

sont désormais plus transmis par courrier interne. Au-delà de répondre à l’objectif « zéro papier », cette 

communication permet aux responsables hiérarchiques de vérifier que l’information reçue par l’organisme 

en charge du contrôle médical et le service du contrôle médical est conforme aux renseignements 

communiqués par l’agent lors de l’annonce de son absence, et d’identifier d’éventuelles incohérences.

VOLET INTERNE - AXE 5 - DEVELOPPEMENT DURABLE 

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AXE 5 

DEVELOPPEMENT DURABLE


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1. Développer des mesures internes à l’Administration visant à 

diminuer l’impact environnemental 

Notre Administration souhaite s’inscrire dans une dynamique de développement durable en réduisant son 

impact environnemental. Cet objectif ambitieux, et nécessaire, passe notamment par la diminution de 

l’utilisation du papier au sein des services, l’acquisition de matériel informatique à faible consommation 

ou à alimentation à haut rendement énergétique, la diminution des déplacements des agents ou encore 

la suppression du plastique. 


Être une Administration communale qui s’inscrit dans une dynamique de développement durable et qui 

tient à réduire l’impact climatique 

Axe n°5 : 

Développement durable 

ODD : 




Diminuer l’utilisation du papier au sein de l’Administration 

Inscrite au cœur du PST, cette action ambitieuse, responsable et collective s’inscrit dans la durée. 

Impulsée dès 2021 en prévision du déménagement des services à la Cité, cette démarche s’inscrit dans 

une dynamique plus vaste à savoir la diminution de l’utilisation et de la production de papier. 

Parmi les mesures mises en place, citons la réduction des moyens d’impression (suppression des 

imprimantes individuelles au profit des copieurs multifonctions), une gestion réfléchie des impressions 

(noir et blanc, recto/verso...), la mise en place d’une gestion dématérialisée des archives ou encore la 

dématérialisation de certains processus internes (voir axe 4 « Une Administration numérique »). 

Cette dynamique a été accompagnée d’un vaste plan de communication interne pour faciliter 

l’acceptation du changement par les agents communaux et se poursuit actuellement. 

Diminuer l’impact environnemental grâce à l’IT 

L’objectif est de diminuer les déplacements des agents communaux dans le cadre de leur mission lorsque 

le contenu de l’interaction ne le nécessite pas. 

De projet pilote, le télétravail s’est retrouvé élargi à l’ensemble de l’Administration, lorsque la mission et 

la fonction le permet, en mars 2020 à la suite de la crise sanitaire. À cette occasion, le DSI a mis en place 

différents outils, facilitant le télétravail et permettant la diminution des déplacements : 

• Licences Office 365 complètes fournies à l’ensemble du personnel connecté, de manière à 

disposer des outils bureautiques online et de moyens collaboratifs d’échange et travail à distance, en 

complément de la messagerie électronique (Teams - Sharepoint : partage de documents, conférence en 

ligne, conversation en ligne ou téléphonie interne). 

• Licences Openrainbow permettant la téléphonie interne et externe délocalisée à partir des postes 

de bureau (affichage des numéros de téléphonie fixe). 

• Accessibilité des applications internes de l’extérieur de manière sécurisée (portail my.liege.be). 

Par ailleurs, une campagne de remplacement des ordinateurs fixes par des ordinateurs portables a 

été menée auprès des agents concernés puisqu’il apparaît que les ordinateurs portables sont moins 

consommateurs et une extinction automatique des ordinateurs de nuit et le week-end est d’application. 

Tout le matériel retiré a été valorisé.


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Mettre à la disposition des agents se déplaçant à vélo des bâtiments/locaux sécurisés 

pour le stationnement de leur vélo 

Afin d’encourager et de favoriser l’usage du vélo pour les déplacements des agents communaux, des 

aménagements sécurisés ont été mis en place au sein de différentes implantations communales durant 

la législature : 

• Au rez-de-chaussée de l’Ilot Saint-Georges (85 places) 

• Rue de Namur (51 râteliers) 

• Annexe de l’Hôtel de Ville (10 places) 

• Parking –1 de la Cité administrative (113 places). 

L’Administration met également à disposition de son personnel communal des vélos de service pour 

leur permettre d’effectuer leurs déplacements professionnels. Récemment, des vélos cargo sont venus 

compléter cette offre afin de réduire l’impact d’utilisation des moteurs thermiques. 

Suppression du plastique dans les bâtiments communaux 

Afin de diminuer la quantité de déchets de la Ville et d’amplifier le projet Zéro-Déchet / Zéro- Plastique, les 

gobelets en plastique des machines à café ont été remplacés par des gobelets recyclés et recyclables. 

Dans le même esprit, des fontaines à eau ont été installées dans différents bâtiments communaux et des 

bouteilles isothermes ont été distribuées à l’ensemble des agents communaux sur les années 2021 à 2023. 

Conscientiser le personnel à la nécessité d’adopter des comportements responsables 

Différentes campagnes de communication interne ont ponctué la législature dans des thématiques 

liées au développement durable afin de faciliter le changement de comportement et/ou la nécessité 

de rappeler les bons comportements à adopter. Citons notamment la démarche de réduction de papier 

et la dynamique de numérisation ou la campagne liée à l’explosion des coûts énergétiques qui visait à 

rappeler quelques gestes simples mais oh combien important : éteindre les lumières, fermer les portes, 

éteindre son écran d’ordinateur plutôt que de le mettre en veille... 

Des actions de conscientisation sont également organisées dans le cadre de la Semaine de la Mobilité 

comme un petit-déjeuner multimodal pour sensibiliser le personnel communal à la mobilité alternative. 

En prévision de cette semaine, différentes actions sont réalisées en interne toujours dans l’optique de 

promouvoir d’autres formes de mobilité.


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2. Mettre en place des outils encourageant l’achat public 

responsable – respectueux de l’environnement et promouvant 

des conditions sociales dignes 

Notre Administration entend inclure des critères éthiques, sociaux et responsables dans ces différents 

cahiers des charges. 




Axe n°5 : 


ODD : 




Informer les départements quant à l’intégration de critères éthiques, sociaux et 

environnementaux dans les cahiers des charges produits par la Ville 

Tout au long de la législature, la cellule Marchés publics du département Juridique a veillé à conscientiser 

et informer les référents « Marchés publics » identifiés au sein des départements sur les différents critères 

qui garantissent la prise en compte du développement durable et des règles éthiques au sens large dans 

l’activité des différents acteurs économiques. 

Cette veille constante passe notamment par la mise à jour et la communication des modèles de clause 

spécifiques aux départements concernés. La cellule « Marchés publics » participe, par ailleurs, aux réunions 

liées à la dynamique EcoTeam de même qu’au projet « Marchés publics en alimentation durable » et qui 

ont pour finalité l’insertion de clauses éco-responsable au sein des marchés publics de la Ville.


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3. Développer un plan de transport et de mobilité douce à 

destination des agents communaux 

Outre les interventions dans les frais de déplacement (bus, train, vélo), l’Administration met en place 

différentes initiatives pour encourager son personnel à recourir à la mobilité douce. 




Axe n°5 : 


ODD : 

3 Bonne santé et bien-être / 7 Energie propre et d’un coût abordable / 11 Villes et communautés durables 


Former les agents communaux à la pratique du vélo en ville 

Des formations « Vélo en ville » ont été proposées à de multiples reprises durant la législature aux agents 

communaux dans le cadre de la Semaine de la Mobilité. Ces modules de formation ont permis aux 

agents de bénéficier de différents conseils et exercices de mise en pratique autour de différents sujets : 

équipement, code de la route du cycliste, place du cycliste sur la chaussée, anticipation des dangers... 

Favoriser le recours aux transports en commun et au vélo pour venir au travail 

L’Administration intervient, depuis plusieurs années déjà, dans les frais de déplacement des agents qui 

optent pour le bus et/ou le train selon le système du « tiers-payant ». Depuis le 1er janvier 2023, la Ville 

intervient désormais à concurrence de 85% dans les frais de déplacement domicile-lieu de travail en bus 

et de 88% pour les trajets effectués en train. 

Elle octroie aussi une indemnité « vélo » pour ceux qui optent pour ce mode de déplacement pour se 

rendre au travail. Le montant de cette indemnité est actuellement de 0,35€ / Km. Cette indemnité vélo est 

indexée chaque année. 

À titre indicatif, ci-dessous les chiffres 2023 : 

• Remboursement train : 92 agents 

• Remboursement bus : 1210 agents 

• Indemnités vélo : 191 agents


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4. Diminuer les émissions de CO 2 

du parc immobilier des 

bâtiments communaux et augmenter la qualité de l’air intérieur 

(notion confort) 

Différentes actions sont mises en place par le département des Bâtiments communaux afin d’atteindre 

l’objectif d’une diminution des émissions de CO 2 

du parc immobilier de la Ville et améliorer la qualité de l’air 

intérieur. Citons, à titre d’exemples : le placement de compteurs sur site visant l’obtention d’une mesure 

en temps réel des consommations (et de la qualité de l’air), l’obtention de subventions, la réalisation d’un 

cadastre énergétique, la modernisation des équipements techniques ou encore l’utilisation des énergies 

renouvelables. 




Axe n°5 : 


ODD : 

3 Bonne santé et bien-être / 7 Energie propre et d’un coût abordable / 11 Villes et communautés durables 


Installation de la télégestion dans les bâtiments de la Ville 

L’installation de systèmes de télégestion permet de visualiser en temps réel les consommations et de 

prévenir toute consommation excessive, qu’elle soit liée à une mauvaise utilisation des installations, à des 

fuites ou à des appareils défectueux. Actuellement, cinq systèmes de télégestion ont déjà été installés. 

Amélioration du rendement énergétique des installations techniques par une 

modernisation 

L’Administration dispose désormais d’un cadastre énergétique, mis à jour, de l’ensemble des bâtiments 

communaux afin de définir les sites sur lesquels intervenir prioritairement. Par ailleurs, deux systèmes de 

cogénération ont déjà été installés sur les dix systèmes prévus. 

Changement des pratiques en vue d’une maintenance préventive des bâtiments 

Grâce au développement et à l’implémentation du logiciel de Gestion intégrée des travaux (GIT) en 2021, 

l’Administration s’inscrit depuis dans une dynamique de maintenance préventive plutôt que curative de 

son parc immobilier.

ÉTAT D’AVANCEMENT DES ACTIONS 

PAGE 349 

RÉCAPITULATIF


PAGE 350 


LÉGENDE 

Réalisé En cours A planifier Annulé 

1.1 

Instaurer progressivement comme norme de référence la limite de 30km/h pour la vitesse de 

circulation 

1.2 Interdire tout transit de poids lourds à Liège 

1.3 

1.4 

1.5 

1.6 

Permettre à chaque citoyen·ne d’avoir accès à un parc ou un espace vert aménagé et bien 

entretenu à 10 minutes à pied 

Poursuivre l’extension des places de stationnement pour riverains, des places Shop & Drive et 

de la zone réglementée 

Augmenter le nombre de places de stationnement dédiées aux véhicules partagés 


covoiturage, etc) 

Accroître le nombre de places de parking P+R à l’échelle de la ville et de l’agglomération 

liégeoise 

1.7 Créer un cadre favorable à la mutualisation des places de parking privé 

1.8 Élargir le piétonnier dans l’hyper-centre et renforcer les cheminements piétons 

1.9 

1.10 

Accroître le nombre de bancs publics, installer de nouveaux types d’équipement sur l’espace 

public et concevoir des bancs publics mettant en valeur l’art, la culture, le design et l'histoire 

Connecter les rives : une passerelle entre Bavière et Bressoux, une passerelle entre Chênée et 

le site LBP en réhabilitation et deux passerelles entre Saint-Léonard et Coronmeuse 

1.11 Créer une zone avec contrôles d’accès pour les riverains et les livraisons dans l’hyper-centre 

1.12 Rendre la rue aux habitants 

1.13 

Détecter, avec les habitants, les commerçants, et plus largement les usagers des quartiers, 

les lieux publics considérés comme insécurisants, en vue de les aménager 

1.14 Élaborer une charte de la vie nocturne 

1.15 Rénover les infrastructures sportives 

2.1 

2.2 

Accompagner, en vue de l’arrivée du tram, l’OTW et l’AOT dans la réorganisation du réseau du 

TEC et le développement d’un réseau de bus à haut niveau de service 

Accroître l’offre suburbaine de la SNCB (Réseau Express Liégeois) en sollicitant la réouverture 

des arrêts des Vennes et de Vivegnis 

2.3 Promouvoir les modes alternatifs à la voiture (marche, vélo, transports publics, …) 

2.4 

Créer des rues scolaires, des rues cyclables, augmenter le nombre de SUL, généraliser le 

« tourne à droite » aux feux et sécuriser des itinéraires vélos vers les écoles 

2.5 Assurer la continuité des itinéraires vélos actuels 

2.6 

2.7 

Multiplier l’offre de stationnement vélo sur le domaine public, assurer le stationnement vélo 

lors des grands événements organisés à Liège et inciter les exploitants des parkings privés à 

intégrer le stationnement vélo dans leur offre 

Instaurer un cadre favorable au développement des micromobilités (trottinettes, monocycles, 

…), personnelle ou en libre-service 

2.8 Solliciter l’OTW pour admettre le vélo dans le tram en heures creuses


PAGE 351 

2.9 

2.10 

2.11 

2.12 

Tester la faisabilité du transport fluvial comme complément au réseau de transports en 

commun à Liège 

Étudier le phénomène de la logistique urbaine (e-commerce, last mile, etc.) et la pertinence 

d’un hub logistique en périphérie 

Poursuivre le développement d’une offre de ticketing simple, intégrée et dématérialisée pour 

tous les moyens de transport 

Instaurer un cadre favorisant le développement des systèmes de recharge pour une mobilité 

alternative (bornes électriques, hydrogène, …) 

3.1 Etudier la faisabilité d’une zone de basse émission dans l’hyper-centre 

3.2 

3.3 

3.4 

Lutter contre les îlots de chaleur sur le territoire urbain par la végétalisation urbaine et la 

plantation d’arbres 

Développer une stratégie de végétalisation des espaces bâtis et non bâtis (toitures végétales, 

plantations en pieds de façades, vergers urbains, indice de végétalisation, …) 

Installer un réseau de capteurs et de stations de mesures environnementaux et sonores pour 

cartographier la qualité de l’air, la pollution sonore et la température ressentie à Liège 

3.5 Installer des filtres à particules dans certains parkings du centre-ville 

3.6 Créer un pôle économique dédié à l’agro-alimentaire de qualité dans le quartier de Droixhe 

3.7 Créer une légumerie en vue d’alimenter les cantines scolaires en produits locaux et/ ou bios 

3.8 

3.9 

3.10 

Recenser et mettre à disposition des parcelles disponibles pour favoriser l’agriculture urbaine 

et les potagers communautaires 

Instaurer des menus bios et/ou de circuits courts dans les crèches et les cantines scolaires 

dans le cadre du renouvellement des marchés publics à venir et supprimer les perturbateurs 

endocriniens et autres pesticides dans l’alimentation servie aux enfants 

Créer une prime à destination des citoyen à faible revenu pour financer les « audits » 

obligatoires dans le cadre de l’octroi de primes régionales à la rénovation des logements 

3.11 Faciliter l’achat groupé d’énergie 

3.12 

Étudier le potentiel de nouvelles formes d’énergie verte (réseaux de chaleur, hydrogène, 

géothermie…) pour Liège et ses habitants et ses entreprises 

3.13 Susciter la création d’une ou de « communautés d’énergie renouvelable » 

3.14 

3.15 

3.16 

3.17 

3.18 

3.19 

Réaliser un maillage vert par l’augmentation des espaces verts et l’aménagement de rues 

vertes et arborées cheminement verts et arborés reliant les parcs et les espaces publics entre 

eux 

Aménager les cours de récréation en les verdurisant et créer des potagers collectifs dans les 

écoles primaires 

Favoriser la biodiversité dans nos espaces publics en poursuivant leur gestion différenciée, en 

augmentant de manière significative la part des plantes mellifères ainsi que les zones vertes 

Rendre les événements et manifestations qui se déroulent sur le territoire liégeois 

écoresponsables, notamment en incluant des clauses environnementales aux conventions 

passées avec les organisateurs 

Sensibiliser et inciter l’ensemble des acteurs à une amélioration du tri vers une optique Zéro 

Déchet / Zéro plastique pour réduire le volume de déchets 

Équiper l’espace public de poubelles de tri sélectif plus performant (conteneurs enterrés dans 

les parcs, poubelles intelligentes) et tester l’utilisation de conteneurs collectifs enterrés pour 

certains immeubles 

3.20 Renforcer la dynamique liée à la Convention des Maires pour le climat et l’énergie 

3.21 Améliorer l'efficacité énergétique des crèches 

3.22 Améliorer l'efficacité énergétique des logements publics


PAGE 352 

4.1 

4.2 

Favoriser la conclusion de contrat de bail par les bénéficiaires du CPAS en assurant la prise en 

charge de 2 mois de garantie locative (avance récupérable) 

Renforcer l’action et les moyens de l’Agence Immobilière Sociale (AIS) pour augmenter 

significativement le nombre de logements mis à disposition des citoyen·ne·s à faible revenu, 

notamment en incitant les développeurs de projets immobiliers d’ampleur à faciliter l’accès à 

10% des logements à construire 

4.3 

Actionner le mécanisme de la « prise en gestion » de logements inoccupés prévu par le Code 

Wallon du Logement et de l’Habitat Durable 

4.4 Porter à la connaissance du grand public le calculateur de loyer indicatif de Wallonie 

4.5 

Affirmer le rôle de coordination, par la Ville, des actions des différents acteurs du logement 

dans le cadre de « l’ancrage communal du logement », afin d’accroître le nombre de 

logements publics et de transit sur le territoire, et encourager les nouveaux modes d’habitats 

(groupés, intergénérationnels, …) 

4.6 Créer des kots sociaux 

4.7 

4.8 

Développer une stratégie globalisée de lutte contre la précarité énergétique dans ses aspects 

de prévention et ses aspects curatifs 

Poursuivre et amplifier les opérations de Rénovation Urbaine dans les quartiers Grand 

Léopold, Sainte-Marguerite, Saint Léonard, Centre-ville, Outremeuse et Amercoeur 

4.9 Création d'entrées indépendantes aux logements situés au-dessus des commerces 

4.10 

4.11 

4.12 

4.13 

Diminuer le nombre de personnes sans-abris / très précarisées par l’amplification du Plan 

Liégeois de lutte contre la pauvreté 

Renforcer l’accompagnement des 18-25 ans, bénéficiaires du revenu d’intégration, dans une 

perspective d’insertion socio-professionnelle 

Activer les partenariats avec les hôpitaux et les acteurs de la santé pour améliorer l’accès aux 

soins pour tous 

Augmenter la capacité d’accueil par la création d’un abri de nuit supplémentaire et l’offre 

d’hébergement pour les citoyen·ne·s les plus précarisés 

4.14 Assurer un service permanent d’infirmiers de rues 

4.15 Coordonner les dispositifs d’aide alimentaire 

4.16 Soutenir les familles monoparentales 

4.17 Lutter contre la précarité menstruelle chez les jeunes filles de 12 à 26 ans 

4.18 Créer 150 nouvelles places dans les crèches 

4.19 Renforcer le maillage des haltes-garderies 

4.20 Faire connaître les services proposés par la Maison de l’adolescent 

4.21 

4.22 

4.23 

Amplifier l’apprentissage d’une seconde langue dès la première primaire et l’apprentissage 

en immersion linguistique 

Créer, dans le cadre d’un pouvoir organisateur pluriel, une nouvelle école secondaire à 

pédagogie active 

Introduire des cours d’empathie dans la formation dispensée par la Haute-Ecole de la Ville 

aux futurs enseignants 

4.24 Organiser les Assises de l’enseignement communal liégeois 

4.25 Favoriser l’inclusion numérique 

4.26 

Promouvoir le « taxi social » pour prendre en charge les personnes âgées et les personnes en 

situation de handicap et les conduire vers les commerces, hôpitaux… 

4.27 Organiser une semaine de l’inclusion consacrée aux personnes en situation de handicap 

4.28 Lutter contre toutes les formes de discriminations


PAGE 353 

4.29 Favoriser l’égalité entre les femmes et les hommes 

4.30 

4.31 

Poursuivre la création de lieux d’hébergement d’urgence pour les jeunes LGBT, en rupture 

avec leur famille, en collaboration avec la Fondation Jarfi 

Garantir et développer l’accès aux musées par une politique tarifaire attractive, de médiation 

et d’animation pour tous les publics 

4.32 Dédier un espace d’exposition pour l’art contemporain 

4.33 

Réunir les différents intervenants (ULiège et Hautes Ecoles) pour accroître significativement 

la mise à disposition de lieux collectifs, sur base d’horaires larges, aux étudiants du supérieur 

afin qu’ils puissent étudier dans de bonnes conditions 

4.34 Actualiser le plan global et intégré en matière de lutte contre la toxicomanie 

4.35 

Créer un pôle dédicacé à l'accompagnement des jeunes en matière d'emploi, de logement et 

d'intégration sociale 

4.36 Créer un amphithéâtre sur l’espace public pour permettre l’expression artistique 

4.37 Développer le chant collectif pour recréer des liens entre les citoyen·ne·s 

4.38 Soutenir les initiatives de ramassage scolaire à vélo et à pied (VELOBUS et PEDIBUS) 

4.39 Élaborer un plan de développement de l’activité physique pour toutes et tous dans la ville 

4.40 

Créer un ensemble d’itinéraires urbains de course à pied « Liège city run » et une boucle 

sécurisée 

4.41 Agir en faveur du bien-être animal 

4.42 Mettre en place des « moments solidaires » pour combattre la solitude 

4.43 Instaurer un budget participatif d’1 million d’euros par an 

4.44 Construire un budget « genré » 

4.45 Développer le site internet de la Ville pour qu’il obtienne le label « anysurfer » 

4.46 

4.47 

Dématérialiser au maximum les procédures administratives et renforcer les services offerts 

aux citoyen·ne·s via l’E-Guichet 

Redéfinir la politique de la jeunesse et le rôle des Conseils consultatifs dans le cadre des 

« assises de la jeunesse » 

4.48 Instaurer un parcours d’accueil à l’attention des nouveaux résidents 

4.49 Accroître le nombre et la variété de jeux de données sur la plateforme opendata 

4.50 Diversifier les modes de communication à destination des citoyen·ne·s (application, SMS, …) 

4.51 Aménager un « pavillon des projets urbains » 

4.52 Communiquer sur l’étendue des services rendus aux citoyen·ne·s en matière d’Etat civil 

4.53 

4.54 

Amplifier les fonctions des Mairies de quartier, adapter leurs horaires d’ouverture et renforcer 

leur accessibilité notamment pour les PMR et les personnes déficientes auditives ou visuelles 

Établir un partenariat et des synergies avec le Médiateur régional wallon, notamment dans 

une optique de gestion des conflits avec les pouvoirs publics 

4.55 Renforcer la proximité et l’inclusivité des services avec le citoyen 

5.1 Positionner Liège sur la scène internationale 

5.2 Matérialiser la Métropole par l’organisation d’un événement populaire 

5.3 Accroître le potentiel de la gare de Liège-Guillemins 

5.4 

5.5 

Promouvoir les atouts touristiques, culturels et commerciaux dans un rayon de 400 km autour 

de Liège, avec une cible géographique annuelle 

Développer le tourisme fluvial par l’accroissement de la fréquence des navettes et la 

réalisation de la marina de Coronmeuse


PAGE 354 

5.6 Créer un itinéraire touristique mémorial lié à la Grande guerre 

5.7 Réaliser un parcours urbain de « street art » 

5.8 Rapprocher les musées pour créer un pôle muséal liégeois 

5.9 Promouvoir le patrimoine liégeois 

5.10 Encourager l’embellissement des façades 

5.11 Organiser des appels à projets innovants pour la reconversion d’immeubles patrimoniaux 

5.12 Mettre en place un dispositif « Creanight » pour le Carré 

5.13 Amplifier la lutte contre les cellules commerciales vides 

5.14 Créer un Label du commerce de la Ville de Liège 

5.15 Développer les identités commerciales des quartiers 

5.16 Organiser des circuits commerciaux thématiques 

5.17 Œuvrer au rayonnement commercial de la ville en explorant de nouveaux marchés 

5.18 

Poursuivre la réorganisation des marchés et activités ambulantes, particulièrement du 

marché de la Batte et continuer notamment la procédure initiée pour son classement 

comme chef d’œuvre au patrimoine oral et immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles 

5.19 

Stimuler les contacts entre candidats commerçants et propriétaires (soirées d’échange, 

plateforme) pour renforcer l’activité commerciale 

5.20 Généraliser les clauses éthiques, sociales et environnementales dans les marchés publics 

5.21 Favoriser le retour de l’Université en ville par un dialogue avec l’ULiège 

5.22 Étudier la possibilité d’installer une montgolfière arrimée (ballon captif) 

5.23 Instaurer la gouvernance par la donnée comme outil d’aide à la prise de décision 

6.1 Créer une cellule de sécurité routière 

6.2 

6.3 

Mettre en place des Scan Car pour permettre à la police de contrôler efficacement le 

stationnement 

Recruter des Gardiens de la Paix, des gardiens de parcs et des agents constatateurs 

supplémentaires pour prévenir la survenance d’incivilités 

6.4 Renforcer la présence des policiers sur le terrain et dans les quartiers 

6.5 

6.6 

6.7 

6.8 

Accroître les patrouilles pédestres et à vélo, pour assurer une meilleure visibilité des policiers 

dans les quartiers et au centre-ville 

Faire connaître à chaque citoyen son inspecteur de quartier, au moyen d’une rencontre 

annuelle 

Poursuivre l’installation, dans le respect de la vie privée, des caméras de surveillance 

intelligentes aux endroits sensibles pour améliorer les politiques de mobilité, de sécurité, de 

lutte contre les incivilités, etc 

Lutter contre l’insalubrité des logements, contre les marchands de sommeil et la traite des 

êtres humains 

6.9 Utiliser tous les leviers préventifs, de proximité et répressifs pour lutter contre le radicalisme 

6.10 

Poursuivre le plan de sécurisation des 180 écoles et des crèches situées sur le territoire de la 

Ville ainsi que la sensibilisation de tous les acteurs de l’école 

7.1 Elaborer un Schéma de Développement Territorial Communal (SDC) 

7.2 Développer une stratégie en faveur des espaces publics/verts (démarche PEP's) 

7.3 

7.4 

Élaborer des masters-plans pour les zones à enjeux du territoire (quais de la Dérivation, 

boulevards de Douai et de Froidmont, quai des Ardennes, Glain-Burenville,…) 

Créer une fonction de référence sur le modème de Bouwmeester au niveau de 

l'arrondissement


PAGE 355 

7.5 Actualiser le Schéma de Développement Commercial 

7.6 

Définir une vision globale de développement de la Chartreuse en y préservant son caractère 

vert 

7.7 Définir un schéma d'orientation pour Chênée, en incluant le devenir du Ry-Ponet 

PM 1 

PM 2 

PM 3 

PM 4 

PM 5 

PM 6 

PM 7 

PM 8 

PM 9 

PM 10 

PM 11 

PM 12 

Le tram 

L’Ecoquartier de Coronmeuse 

Les nouvelles halles d’expo à Bressoux-Droixhe 

La transformation de l’autoroute E25 en boulevard urbain 

La requalification de Droixhe 

La requalification du site de Bavière et ses abords 

La rénovation de la Cité administrative 

La piscine de Jonfosse 

La rénovation et l’extension du MAD Musée 

Le téléphérique entre Sainte-Walburge et le cœur historique 

La Transurbaine 

Les 15 corridors vélos


PAGE 356 

www.liege.be 

IMPRESSION : IMPRIMERIE VILLE DE LIÈGE (CIN) 

JUIN 2024

Evaluation finale du Programme Stratégique Transversal Liège 2025

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